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Lundi 18 décembre 2023, SMART BOURSE reçoit Alexandre Baradez (Chef analyste, IG)

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00:00 Votre programme avec IG. IG, bien plus que du trading. Une équipe d'experts à vos côtés.
00:07 Chaque lundi à 13h30 en direct dans Smart Bourse sur Bsmart, nous retrouvons Alexandre Baradez,
00:23 le plan de trading de Smart Bourse, chef analyste chez IG. Bonjour et bienvenue Alexandre.
00:27 Bonjour Yvoire. Merci d'être avec nous. Commentaire général, on reviendra en détail sur la séquence Banque Centrale
00:32 avec notre invité suivant François Cabot qui est à nos côtés en plateau également, économiste senior zone euro chez AXAIM.
00:37 Mais Alexandre, un mot effectivement quand même, les chiens à bois, la caravane passe.
00:42 Quoi que disent les banquiers centraux après ce qui a été déclaré par Jérôme Poel mercredi dernier,
00:48 plus rien n'a d'impact sur les marchés. En tout cas c'est l'impression qu'on a.
00:52 C'est vraiment ça. Le capitaine a parlé et le marché est convaincu que puisqu'il l'a dit, ce sera ainsi.
00:58 Et c'est vrai qu'on surveillait les premiers éléments qu'on surveillait après Poel, c'est est-ce que finalement les autres speakers,
01:03 les speakers suivants après cette période de blackout allaient abonder dans ce sens-là et même étayer les propos de Jérôme Poel ou pas.
01:10 Et c'est vrai qu'on a quand même eu des propos, même venant de l'aile la plus colombe de la fête, je pense à Bostik notamment,
01:16 lui parle de deux baisses de taux et plutôt second semestre, même second semestre,
01:20 alors que les anticipations de la fête c'est trois baisses qui sont déjà elles-mêmes largement en dessous des anticipations de marché
01:25 qui sont d'à peu près six baisses de taux et dès le mois de mars.
01:28 Donc il y a effectivement à la fois des éléments de première baisse de taux qui ne sont pas calés entre les discours de la fête et le marché
01:33 et puis la quantité, le volume global de baisses de taux sur l'ensemble de l'année et pour autant vous l'avez dit, le chien à bois, la carotte passe.
01:40 C'est-à-dire que le marché est absolument imperturbable dans ce schéma-là, au point que les multiples de valorisation,
01:46 si on regarde un petit peu finalement la cherté du marché, est-ce qu'il est cher, pas cher par rapport aux repères historiques,
01:50 le SP 500 aujourd'hui, on peut forward donc les anticipations de bénéfices, on revient dans des zones un peu de la 19,
01:56 c'est-à-dire qu'on est au-dessus de la moyenne 10 ans, au-dessus de la moyenne 5 ans et on revient dans la zone qui était considérée comme un début de zone de cherté post-Covid.
02:03 C'est-à-dire à partir de là, de cette zone 19,5 presque 20, qu'on est passé dans la partie chère.
02:07 Donc on arrive à revenir dans des zones de cherté, certes l'obligataire y contribue,
02:12 mais on a l'impression que pour le marché ça y contribue presque autant que lorsque l'on était dans des phases de baisse de taux à zéro,
02:19 avec un quantitativizing plein de balles, donc ça se lève comme des questions par rapport à la cherté relative par rapport au taux,
02:28 dans un contexte aussi où les analystes de marché, analystes d'entreprise aux Etats-Unis, fin septembre ils estimaient que les résultats du T4,
02:38 ça allait être +8% pour les bénéfices et octobre, novembre ça a été dégradé, désormais on est sur un peu plus de 2% de rebond des bénéfices en hier tout hier au T4.
02:46 Donc si effectivement la Fed est vraiment en train de pivoter, parce que Jean-Paul craint l'aspect un peu récessif et change de ton,
02:52 est-ce qu'à un moment donné cet aspect un peu macro et donc micro aussi, qu'on commence à voir réajusté dans les anticipations de bénéfices,
02:57 il y a toujours une progression attendue mais un peu moins forte, est-ce que ça ne doit pas un peu caper du coup ce mouvement là
03:02 et du coup éviter que cette cherté ne se prolonge parce que les taux, oui ils sont beaucoup d'étendue, plus de 100 points de base,
03:09 mais ils sont quand même toujours, les taux courts c'est toujours du 4% et quelques, donc c'est pas non plus, on n'a pas un pivot où on bascule à nouveau sur un schéma Archidovich ou autre,
03:18 ces trois baisses de taux même prédisposées par la Fed, je rappelle que pour ceux qui l'ont oublié, qu'en 2022, elles montaient ces taux à coup de 75 points de base par réunion,
03:26 là c'est ce qu'on anticipe comme l'ensemble des baisses de toute l'année prochaine, donc voilà, il y a peut-être un juste milieu, un petit peu de nuance,
03:32 qui moi, me ferait pas de mal par rapport au marché, qu'on essaie d'apporter mais le marché est vraiment radical dans ses mouvements, c'est dur d'aller contre eux.
03:38 - Oui c'est ça, parce que la question c'est ce qu'on observe là, est-ce que c'est plus probablement l'exagération d'une fin de mouvement de marché
03:46 ou est-ce que ça peut être le début, partant de sommet historique, d'un nouveau mouvement de marché, quand je dis mouvement, c'est quelque chose de long,
03:55 avec de l'amplitude devant nous pour des mois, des trimestres peut-être ?
03:59 - Alors moi je pense quand même que c'est, tout dépend de l'échelle de temps qu'on prend, mais je pense quand même que c'est une rupture,
04:04 c'est-à-dire que ce mouvement qu'on observe depuis un mois et demi, ça fait partie du scénario qu'on avait en décrivant le Covid comme l'épicentre,
04:12 un choc massif, exagération post-Covid qu'on corrige beaucoup en 2022, réexagération post-Riverton-Chine qu'on corrige encore un petit peu pendant quelques mois,
04:21 et on se stabilise. Sauf que moi je le voyais, et je le vois toujours comme une phase intermédiaire avant réellement le prochain bull market,
04:28 mais je pense que c'est quand même la première vague du prochain rallye.
04:31 Mais par contre, je serais surpris par exemple qu'on ait une cadence comme celle qu'on a observée 2017-2018,
04:37 cette phase vraiment haussière où le marché ne respirait quasiment pas, où il a fallu attendre un stress en 2018 pour que le marché corrige.
04:43 Je suis moins certain qu'on ait affaire à ça par rapport à ce qu'on va nous dire sur l'aspect taux, l'aspect inflation qui persiste quand même, etc.
04:49 Il y a quand même des challenges qui ne sont pas résolus à ce stade.
04:51 Ce qui est dingue c'est que le mouvement qu'on vit, on le vit à peu près à la même époque qu'il y a un peu plus d'un an.
04:57 Maintenant un an, c'était fin septembre 2022, le déclenchement du rallye européen notamment, où on avait repris 30%,
05:06 mais partant d'un niveau de décode, de valorisation et de niveau de prix qui n'étaient pas du tout ceux qu'on connaît aujourd'hui.
05:13 Il y a un risque que l'on a et c'était pointé lors d'une attaque qui était très frontale.
05:17 L'ancienne patronne de la FDIC, qui est l'agence qui supervise la partie des dépôts bancaires aux Etats-Unis,
05:23 elle était en poste à l'époque de la crise du subprime et là elle attaque épaule frontalement en qualifiant ses propos d'irresponsablement accommodants,
05:30 capables de déclencher une vague d'exubérance irrationnelle à propos de ces termes.
05:34 Elle estime qu'effectivement il doit plutôt apprivoiser le marché et ne pas aller dans son sens.
05:38 Donc on sent quand même que c'est une position qui n'est pas simple.
05:43 Est-ce que Powell a finalement fait plus blanc que blanc ?
05:47 C'est dur à dire, il y a seulement un seul élément qui me perturbe un petit peu,
05:51 c'est que pendant un mois et demi on est de la macro américaine qui a déçu.
05:54 Et c'est ça qui a déclenché la détente de l'obligataire à la première partie du rallye.
05:57 Sauf que depuis 10-15 jours, on a des choses qui sont un peu plus résilientes à nouveau.
06:01 L'emploi, l'ISM Service, les ventes au détail par exemple.
06:04 Et on voit que la Fed Atlanta a relevé sa provision de croissance de 1,2 à 2,6, 2,7 quasiment.
06:11 Donc est-ce qu'il n'y aurait pas cette résilience qui ne devrait pas apparaître un peu sur les taux du coup ?
06:15 Un petit rebond un peu sur les taux et du coup des marchés à action qui considèrent.
06:20 Pour illustrer effectivement la danse des marchés, vous nous avez amené le graphique du Dow Jones
06:27 qui montre bien là aussi cet aspect un peu vertical de la hausse qu'on connaît depuis deux mois maintenant.
06:33 Alors c'est vrai que là j'essaie d'avoir une approche presque quasiment que graphique là.
06:36 Parce que là Macron en a parlé un petit peu.
06:38 Le Dow, si on regarde le pattern, presque sur un an en fait on a eu un canal, un gros canal de consolidation.
06:43 Qui était très sain d'ailleurs. Sommet 2022, on corrige, un beau canal.
06:46 Graphiquement ce genre de pattern, quand on en sort par le haut, vous projetez l'hauteur du canal.
06:50 Donc ça donne un objectif qui est la zone des 40 000 points.
06:52 Donc si on a le scénario 2017-2018 et ce rallye, on va à 40 000 dans la phase actuelle.
06:59 Moi je verrais d'abord de manière plus saine et pour dégonfler un peu ces multiples, sans les écraser,
07:04 revenir un peu dans le canal d'abord. C'est une espèce de fausse sortie, on va un peu vite.
07:07 On voit que certains membres de la Fed font un peu le service après-vente,
07:10 essaient de repousser un peu les anticipations de marché.
07:13 Donc moi je verrais bien quelque chose qui correspondrait bien aux questions de valo, aux questions de rhétorique.
07:17 Rintégrer un peu ce canal pendant quelques semaines, voire quelques mois.
07:20 Et seulement après en sortir quand il y aura un pivot effectif,
07:23 quand on a 3-4 mois de chiffre d'inflation supplémentaire qui viennent conforter ce niveau de la Fed à ce moment là.
07:28 Donc je dirais que si on est sur une phase de grosse poussée et un peu euphorique, c'est 40 000.
07:36 L'aspect plus nuancé que j'espère voir arriver, ce serait plutôt la consolidation,
07:40 donc de réintégration de ce canal et rester quelque temps entre 33 et 37 000.
07:44 Mais graphiquement c'est sûr que de se dire actuellement on joue une réintégration ou autre,
07:48 il y a un train qui est parti, on ne peut pas dire on laisse partir non plus si on a une vision un peu au moyen terme des choses.
07:53 Il faut quand même considérer que le CAX ou le DAX sont en train de partir pour quelque chose.
07:56 Si on a une vision plus courte-terme, market timing, ce qui est toujours plus dur,
07:59 est-ce qu'il faut se précipiter et courir à 37 000 dans le marché ou 37 500 ?
08:03 Je suis un peu moins sûr, je serais plus confronté avec un retour dans le canal.
08:06 Si on regarde à l'inverse des marchés actions développés,
08:09 des marchés qui n'ont pas fait grand-chose voire qui ont souffert encore cette année,
08:13 ce sont les marchés émergents.
08:15 Est-ce que l'idée d'un pivot, alors au-delà de la discussion sur le timing, le quantum, l'ampleur du pivot de la Fed,
08:22 est-ce que ça apporte un peu de soulagement pour ces actifs-là émergents ?
08:26 Oui, et d'ailleurs ça conforte, c'est un peu comme pour les small cap américains.
08:29 On attendait un peu ce top départ de la fin du mouvement dans le dur pour les small cap.
08:34 Une épée de Damoclès qui s'enlève.
08:35 Exactement. On sent bien que le plafond sur les taux, c'est ce qu'il fallait pour que ça reparte.
08:40 Le MSCI n'est pas dépendant que du dollar et des taux, mais il est quand même dépendant du dollar et des taux.
08:44 Il y a une énorme pondération de la Chine là-dedans, donc il continue de peser,
08:47 alors que d'autres pays auraient pu contribuer beaucoup plus fortement selon les pondérations.
08:51 Mais on a quand même ce sentiment, vous voyez même graphiquement, quand vous dézoomez ça sur une quinzaine d'années,
08:55 il y a d'énormes zones techniques, vraiment une convergence.
08:58 Et d'ailleurs on voit que c'est cette convergence qui a aussi fait,
09:00 il y a des questions de multiples aussi, de politique, de la Chine, etc.
09:03 Mais tout converge, c'est-à-dire que le stress de la Chine vient déboucher sur cette phase de chute,
09:08 le stress, le mouvement erratique de la Chine, la Russie, etc.
09:11 et qu'on est supporté par une zone technique, dans un environnement où les taux se détendent,
09:14 le dollar se détend, où la Chine fait de la relance très progressive, mais fait quand même de la relance.
09:19 La semaine dernière, plus grosse injection de liquidité sur des prêts à 12 mois aux banques.
09:23 Donc ça se cumule, c'est pas le bazooka, mais tous les mois on a droit à quelque chose,
09:27 et ça stabilise un peu le marché, les PMI d'activité se redressent un tout petit peu en Chine,
09:30 la balance commerciale est un petit peu meilleure sur la partie exportation.
09:33 Donc, quand même ce sentiment que le bottom est bien là, sachant qu'il n'y a pas que la Chine,
09:36 mais si en plus la Chine commence à se stabiliser un peu, je pense, ça reste,
09:39 on disait déjà il y a quelques mois de ça, mais je continue de penser que c'est une bonne zone pour rentrer,
09:43 progressivement, mais c'est une zone support.
09:45 Moi, j'aimerais vraiment qu'on nous donne support plutôt qu'une zone à risque en dessous de laquelle on passerait.
09:49 - On verra, effectivement, mais ça fait partie des options peut-être intéressantes, vous citez les small cap,
09:54 c'est ces classes d'actifs, ces segments de marché sont peut-être des options intéressantes pour 2024,
09:59 et sortir un peu du magnifique marché américain, des 7 magnifiques, etc.,
10:04 qui ont été quand même encore les stars, le Nasdaq prend quoi, 40% cette année ?
10:08 - Ouais, 40%, c'est vrai, c'est la telle.
10:10 - Bon, et puis les devises, là aussi, effectivement, du coup, des mouvements de devises quand même qui se raniment un petit peu,
10:17 on a vu la détente du dollar qui se retrouve sur plusieurs grandes parités face aux yens, face au starlin, face à l'euro également, Alexandre.
10:28 - Oui, c'est ça, c'est ce moment qu'on a bien vu arriver, en 0,5, on disait c'est plutôt un support qu'un jouet en cas sûr,
10:33 donc il faut plutôt jouer l'achat à 0,5 et ça va plutôt bien payer, mais pour être honnête, ça va payer un peu plus vite qu'on ne le pensait.
10:39 - C'est la manière qu'on a un peu sous-estimé le rally, on pensait voir ça sur l'euro-dollar,
10:43 mais peut-être un bottom, une façon de repartir un peu plus lente, dans cette optique que les taux allaient bien baisser,
10:48 mais peut-être à un horizon plus moyen de terme quand même, donc ça paye, mais un peu par chance, il faut quand même le dire, mais ça paye bien.
10:53 Le moment suivant, je ne vois pas vraiment de raison, comme on le disait à l'époque, de rebasculer vers la parité ou en dessous.
11:00 La seule chose qui pourrait faire ça, c'est si effectivement, c'est peut-être un risque,
11:03 mais que la BCE tire des cartouches avant que la Fed ne le fasse, mais j'ai du mal à croire qu'il n'y a pas un peu de synchro à un moment donné,
11:08 parce que l'économie en zone euro, à ce moment-là, le marché se dirait, l'économie est beaucoup plus dégradée,
11:12 donc poids à la baisse pour l'euro-dollar, la BCE bouge avant, ça impacte les niveaux de rendement,
11:18 donc l'euro repart un peu plus fortement à la baisse, et si en plus ça crée un peu de volatilité dans le marché d'action,
11:23 il y aurait un peu le côté valeur-refuge-dollar aussi qui arriverait, donc ce serait le pire mouvement pour l'euro-dollar,
11:28 mais je n'ai pas l'impression que ce soit probable de voir ça dans les mois qui viennent,
11:31 j'ai plutôt l'impression qu'on peut stagner un peu entre un 0,5 et un 10, mais in fine pour un moment quand même de reprise,
11:36 si on parle des temps de détaux qui sont peut-être un peu rapides, mais qui ensuite seraient quand même bien réels,
11:40 parce que l'inflation va finir par arriver à 2, je ne vois pas de raison d'être short structurellement en euro-dollar,
11:45 un peu de faiblesse de l'Europe, etc. toujours, mais plutôt de collateraliser pour ensuite repartir un peu,
11:49 et c'est pareil pour tous les crosses-dollars, la livre-dollar, l'australienne dollar, l'américain,
11:53 le sentiment que le pouce qu'on avait en 2022 sur le dollar, c'était vraiment le moteur unique,
11:58 le taux qui monte, le dollar, c'était consensuel à mort, là désormais il y a un peu plus de nuances,
12:03 donc je pense que cette nuance peut plutôt porter l'euro par rapport au dollar,
12:07 mais je ne serais pas étonné qu'on s'ennuie un peu entre un 0,5 et un 10,
12:11 il ne faut peut-être pas enterrer la consolidation trop tôt, il est possible que ça bouge encore un peu littéralement.
12:15 Et je rappelle de s'ennuyer un peu sur les grandes parités de devises pour l'économie mondiale, c'est plutôt bien,
12:21 les niveaux comptent, mais ce qui compte aussi beaucoup c'est la volatilité pour les agents économiques,
12:28 les entreprises, les ménages, etc.
12:31 - Et puis c'est vrai que cette période d'année folle qu'on avait connue en 2000,
12:34 avec des moments de solfraxe absolument délirants, c'est un peu mourrant depuis quelques années,
12:38 il y a des thèmes comme ça, un an et demi, deux ans de temps en temps,
12:40 mais c'est vrai que c'est la quantité globale, le marché de l'échange,
12:42 ce n'est pas ce qu'on a connu à une époque, il y a 15 ou 20 ans, là c'était vraiment très débrisé.
12:47 - Merci beaucoup Alexandre, merci pour ce plan de trading, ces horizons que vous nous apportez,
12:51 les enjeux techniques de marché au lendemain de l'échéance, on rappelle,
12:54 vendredi dernier était la dernière échéance, l'échéance trimestrielle de cette fin d'année 2023,
12:59 et des séances de trading encore à suivre quand même jusqu'au bout,
13:02 après le discours des banquiers centraux la semaine dernière.
13:05 Alexandre Baradès, chef analyste chez IG, avec nous pour le plan de trading de Smart Bourse.
13:09 C'était votre programme avec IG.
13:11 IG, bien plus que du trading.
13:13 Une équipe d'experts à vos côtés.
13:15 Côté.
13:15 (cris de joie)

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