Mercredi 31 mai 2023, SMART BOURSE reçoit Arnaud Morel (Directeur de la Gestion Sous Mandat, Promepar AM)
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00:00 (Générique)
00:09 Et oui, il y a qui aura marqué quand même la performance boursière de ce mois de mai
00:13 avec un leadership spectaculaire pour le Nasdaq américain.
00:16 Parlons justement de ce mois de mai qui se termine aujourd'hui sur les marchés avec Arnaud Morel,
00:21 directeur de la gestion sous mandat de 1er part à cette management.
00:23 Bonjour Arnaud.
00:24 Bonjour Grégoire.
00:25 Bienvenue.
00:25 Traditionnel bilan du mois de mai, bon,
00:27 qui est toujours un mois un peu particulier sur les marchés avec cet effet de saisonnalité
00:31 qu'on a tous en tête.
00:33 Si on regarde peut-être les grands actifs clés, la performance des indices actions par exemple,
00:40 qu'est-ce qu'on peut dire à l'issue de ce mois de mai qui a été un mois de retracement ?
00:44 J'ose même pas dire correction.
00:46 Tout à fait Grégoire.
00:47 Donc oui, on a eu un mois on va dire de consolidation à plat des indices,
00:51 c'est-à-dire avec des variations qui oscillent entre 2 et 3% sur les grands indices,
00:55 mais surtout 2 ovnis, le Nasdaq qui a +24% depuis le début de l'année,
00:59 avec un run de quasi 8-9% sur le mois de mai,
01:01 et le Nikkei aussi qui a battu ses records historiques.
01:05 Donc ça c'est des éléments importants.
01:07 Ce qu'on voit à l'intérieur des indices, c'est quand même des grosses rotations sectorielles
01:10 avec on va dire la mise en avant du secteur technologique à travers l'intelligence artificielle.
01:14 Donc ça c'est un point important.
01:16 Aussi la consolidation des valeurs du luxe, pourrait-on dire enfin, sur les marchés actions.
01:22 Et on voit vraiment, on joue dans des ranges sur les indices actions,
01:24 le CAC il est capé entre 7200 et 7580,
01:28 la même chose sur le S&P, 4200 et on vient de juste passer au CAC.
01:33 Donc ça c'est peut-être quand même un bon signal de la poursuite haussière des indices américains,
01:37 car c'est un signal technique très important que nous suivons tous.
01:39 Des programmes d'achat pourraient être mis en place sur ces niveaux-là.
01:42 C'est intéressant parce que le marché américain S&P est plutôt en haut du range,
01:47 4200 effectivement, peut-être avec un possible débordement de ce seuil symbolique que tout le monde surveille.
01:52 Le marché européen lui est plutôt dans le bas de son range aujourd'hui.
01:56 Vous l'avez dit avec le coup d'arrêt quand même boursier du luxe qui aura marqué ce mois de mai.
02:00 Ce qui est intéressant c'est qu'on a souvent comparé la tech américaine,
02:04 les GAFAM ou ce groupe de valeurs de méga cap américaine,
02:08 on l'a souvent mis en équivalence avec nos stars du luxe en Europe et à Paris.
02:13 Le luxe connaît un coup d'arrêt, la tech américaine aucun coup d'arrêt, voire une accélération.
02:18 Tout à fait. Pour la partie luxe d'autant plus aujourd'hui,
02:21 on a eu les indicateurs économiques chinois, le manufacturier ressorti en dessous de 50,
02:26 en dessous de ce qui était attendu, ça remet un petit coup sur les valeurs du luxe
02:30 qui sont aussi bien valorisées aujourd'hui.
02:33 Actuellement on pourrait dire quand même, on revient sur l'agrégat des valeurs du luxe en zone économique européenne,
02:37 on se paye à 25 fois les bénéfices, on est proche du plus haut historique.
02:41 On regarde aussi, point important, le différentiel de valorisation entre les indices,
02:45 on va dire cash et les indices de valeur du luxe.
02:49 Et on a aujourd'hui des indices qui se traitent entre 12 et 13 fois et 25 fois sur le luxe,
02:54 on a une surcote, une cote, un écart de 90%.
02:59 Donc c'est quand même très tendu.
03:00 Ceci expliquant aussi aujourd'hui les mouvements qu'il y a sur cette partie là.
03:04 Sur la technologie, c'est encore pire.
03:08 En termes de valo, c'est encore pire.
03:11 Comme on pourrait souligner, je regardais hier soir sur la clôture,
03:14 ce qui est intéressant puisque pareil, le Nasdaq est toujours en territoire positif.
03:17 Donc on regarde en termes de performance, le Nasdaq comme je l'ai dit c'est 25%.
03:21 En termes de valorisation, pareil, quand on regarde au sein du S&P 500,
03:25 le secteur technologie et information, ça se traite à 145 fois les bénéfices,
03:29 c'est-à-dire qu'on est revenu sur les niveaux de novembre 2021.
03:31 Par contre, la chose qui est quand même peut-être à surveiller,
03:34 c'est les niveaux d'évolution des bénéfices par action du S&P 500
03:38 qui sont par contre bien en deçà des niveaux de novembre 2021.
03:41 Donc ça c'est des choses à surveiller, à interpréter.
03:43 Mais bien sûr, l'avènement de l'intelligence artificielle,
03:47 elle booste aujourd'hui les indices.
03:48 Nvidia, c'est plus de 150%, après une baisse de 53%.
03:52 Donc on revient sur des niveaux bien plus importants.
03:54 Bien sûr que c'est à travailler, mais aujourd'hui en termes de valorisation,
03:57 Nvidia c'est 25 fois le chiffre d'affaires.
04:00 L'IA plus forte que la Fed, plus forte que la hausse des taux.
04:04 C'est Beaufa qui a fait ce petit exercice dans une note récente.
04:07 Il a fallu 3% de taux réels aux Etats-Unis pour faire éclater la bulle dot-com
04:11 au tournant des années 2000.
04:13 Je crois que la bulle subprime a explosé avec là aussi des taux réels
04:16 qui devaient être autant de 3-4%.
04:19 Bon, la bulle crypto, il a fallu un peu moins, j'allais dire,
04:22 pour la dégonfler un peu.
04:24 Là, aux Etats-Unis, on est à 1,5% de taux réels, peut-être.
04:29 Donc on voit que pour l'instant, ce genre de contraintes monétaires
04:33 n'entame pas l'enthousiasme du marché pour un nouveau thème
04:38 qui est celui de l'intelligence officielle.
04:39 On l'a vu sur la dernière séance, Grégoire, vous avez les indices américains,
04:42 technologiques, malgré la remontée des rendements obligataires.
04:46 Une inflation avec un PCE qui est ressorti à 4,4%
04:48 au-dessus de ce qui était attendu, au-dessus du point de plus élevé.
04:51 Dont on nous dit qu'elle continuera de monter ses taux malgré la pause.
04:54 Les anticipations aujourd'hui de Fed Funds aussi,
04:56 où on était entre pause et remontée de taux directeur.
04:59 Aujourd'hui, le match avait fait,
05:01 65% aujourd'hui, c'est de remonter de 25 points de base
05:04 sur la réunion du 14 juin de la Banque Centrale Américaine.
05:07 Et les valeurs technologiques qui continuent à aller en avant.
05:11 Donc c'est quand même des phénomènes à surveiller,
05:13 mais écoutez, on ne va pas s'en plaindre, c'est des choses,
05:15 et l'innovation technologique est quelque chose qui permet
05:17 aujourd'hui d'avoir une essence au sein du moteur des indices boursiers.
05:21 - Et puis on le voit avec Jean-Yves,
05:23 oui, de manière immédiate, c'est très localisé,
05:25 c'est un buzz, c'est de la hype, le marché en a l'habitude,
05:28 mais il y a une profondeur quand même derrière le thème
05:30 qu'on ne peut pas balayer d'un revers de main
05:32 quand on a des horizons d'investissement moyen-long terme.
05:35 Vous évoquiez ces écarts de valorisation qu'on retrouve,
05:39 c'est encore plus marquant quand on va regarder peut-être
05:42 du côté des small et des mid-cap.
05:45 Le Russell 2000 ou les indices small et mid en Europe
05:48 sont encore à 20% et plus bas même peut-être
05:51 par rapport à leur sommet précédent.
05:53 Il y a toute une partie du marché
05:55 qui est encore dans un bear market long
05:58 qui continue de s'étendre.
05:59 - Tout à fait, et on le voit,
06:00 c'est les taux de participation au sein des indices.
06:02 Dans le stock 600, vous avez 51% des valeurs qui sont en hausse.
06:05 Je ne dis pas au-dessus de l'indice,
06:06 mais qui sont en hausse.
06:07 Le reste est en deçà et au S&P, c'est encore pire,
06:10 vous avez juste 48% des valeurs qui sont en hausse.
06:14 Donc voilà, vous avez une polarisation des marchés,
06:16 c'est-à-dire que vous avez 5-6 valeurs qui font de la paire.
06:17 On regarde au S&P, on revient au sein du S&P,
06:20 les valeurs GAFAM, j'y ai ajouté Nvidia, j'y ai ajouté Tesla,
06:24 ça représente 29% de l'indice S&P.
06:26 Donc on retourne un petit peu sur tous les travers
06:28 que le marché avait gommé au cours des 12 derniers mois.
06:32 Donc ça, c'est des éléments, bien sûr,
06:33 que nous regardons avec attention.
06:35 Mais voilà, il y a des tendances,
06:36 il y a des méga-trends qui sont à surveiller aujourd'hui sur les indices.
06:39 Par contre, en termes de cyclicité,
06:40 on voit qu'il y a un écart très important
06:42 dans les indications à avancer entre les PMI des services et manufacturiers.
06:46 Le marché fait le travail,
06:47 c'est-à-dire que vous avez toutes les valeurs cycliques,
06:49 comme vous l'avez dit, qui sont en forte contre-performance,
06:51 qui sont en performance négative depuis l'année.
06:54 Des valorisations pour l'énergie,
06:55 pour le secteur de l'automobile,
06:56 qui sont en dessous de 6-7 fois en termes de PE.
06:59 Enfin voilà, il y a beaucoup d'interrogations.
07:00 Le travail est fait à l'intérieur des secteurs et des indices.
07:04 Donc ça, c'est quand même un point qui est important.
07:05 Beaucoup de mouvements dans ce marché qui est très vivant,
07:07 malgré, on va dire, le peu d'amplitude dans les performances de marché.
07:13 - Oui, c'est sûr, parce que pendant deux mois,
07:15 le S&P est resté entre 4100 et 4200, effectivement.
07:19 Donc ça reste très faible en termes d'amplitude
07:21 et de volatilité sur ces marchés actions.
07:23 Cette lecture du marché à deux régimes,
07:27 on a envie d'en tirer des enseignements positifs pour la suite,
07:30 en se disant, la participation est très faible,
07:32 c'est très concentré, ça peut s'élargir
07:34 et d'autres secteurs peuvent prendre la relève.
07:36 Ça, c'est évidemment le scénario un peu idéal,
07:39 Blue Sky devant nous.
07:41 Ou est-ce que l'idée de la réconciliation,
07:43 j'allais dire, entre ces deux mondes,
07:44 se fait plutôt par le bas avec un atterrissage
07:47 pour des valeurs qui sont peut-être un peu trop haut perchées aujourd'hui ?
07:50 - Ça va être toutes les tendances, on va dire, des prochains mois.
07:52 C'est-à-dire, quelle va être la tendance de la croissance économique mondiale ?
07:55 Quelle va être la tendance de l'inflation,
07:56 même si celle-ci décroît de façon importante ?
07:59 Et surtout, la politique des banques centrales.
08:01 En zone économique européenne,
08:02 vous attendez quand même deux hausses supplémentaires.
08:04 Une hausse peut-être à la prochaine réunion de la Fed.
08:07 Fait truc, aujourd'hui, si on a un atterrissage en dessert de l'économie,
08:10 on peut dire que le boulot est fait au sein des secteurs, clairement.
08:13 Peut-être que justement, un univers à aller regarder,
08:16 c'est l'univers des petits et moindres capitalisations
08:17 qui surperforment depuis deux ans.
08:19 On le voit aussi en termes de paroxysme sur les marchés.
08:22 Vous avez regardé l'évolution relative du Nasdaq versus le Russell.
08:26 On revient sur les niveaux des années 2000.
08:28 Donc soit ça passe avec un atterrissage, on va dire,
08:31 tranquillement de l'économie.
08:32 Par contre, si on va dans un scénario
08:34 avec une récession un peu plus difficile,
08:37 le travail n'est pas complètement fait en termes de valorisation sur les valeurs.
08:40 Et surtout, la question est, qu'est-ce qui va arriver aux valeurs technologiques ?
08:43 Enfin, ce serait logique aussi que ça retravaille si une récession.
08:46 Pour l'instant, c'est beaucoup de questions
08:48 et on n'a pas beaucoup de réponses.
08:50 On voit que ça fluctue beaucoup sur les données macro-économiques ces temps-ci.
08:54 Vous avez évoqué le Nikkei, effectivement.
08:55 On en a pas mal parlé dans cette émission, le retour du Japon.
08:58 Je ne sais pas, là aussi, qu'est-ce que ça vous inspire ?
09:00 Le niveau du marché boursier japonais n'a jamais été aussi élevé
09:03 depuis l'invention du Walkman, quasiment.
09:05 Donc ça remonte.
09:07 Et ça marque la Nintendo et ça marque les esprits de beaucoup de gérants
09:12 qui me disent à chaque fois "Ah, le Japon, plus jamais, on ne m'y reprendra plus".
09:15 Alors, on a initié, nous, en août 2022,
09:18 j'en ai parlé dans l'émission, le Japon.
09:20 Pourquoi ? Parce que c'était pour jouer à la réouverture
09:22 qui avait été faite un peu plus tard sur la partie japonaise.
09:24 Un peu comme une composition, on va dire, sectorielle,
09:27 un peu semblable à la zone économique européenne,
09:29 ce biais value, ce biais de dividende qui nous intéressait assez fortement.
09:32 Et en plus, pour ne pas gâcher la fête,
09:35 vous avez l'époque centrale, enfin la BOJ,
09:36 qui n'a pas remonté ses taux directeurs, ne va peut-être pas les remonter.
09:40 En tout cas, c'est ce qu'a dit le successeur de Sukoda lundi dernier.
09:43 Et vous avez une inflation qui navigue entre 3 et 3,7%.
09:48 Donc, c'est plein d'éléments qui sont positifs aujourd'hui.
09:51 Certes, en termes de valorisation, par contre, on revient à 18,4% en termes de PER.
09:55 Voilà, on est sur les mêmes niveaux que le S&P en termes de valorisation, à quelque chose près.
09:59 Donc, ça, c'est les éléments quand même à suivre.
10:01 Mais quand on regarde fondamentalement les sociétés japonaises,
10:04 déjà, c'est que l'inflation pourrait être positive sur la compression,
10:08 on va dire, des primes de valorisation pour les valeurs japonaises.
10:11 Boulot qui a déjà été fait, on va dire, sur les valeurs européennes et américaines.
10:14 Vous avez aussi des sociétés qui se remplissent de cash dans leur bilan.
10:17 Et ça, c'est très important.
10:18 On regardait un petit peu dans les anticipations Bloomberg.
10:21 Ce matin, on est à 3,7% de rendement potentiel pour les investisseurs sur les equity japonaises.
10:27 Pourquoi ? Parce que vous avez des programmes de rachat d'actions très importants,
10:29 des régimes de dividendes et voilà, plein de choses intéressantes,
10:32 de la tech, des industriels intérieurs.
10:34 On joue la Chine et les États-Unis qui sont leurs partenaires principaux.
10:37 Donc, plein de choses qui sont intéressantes sur ce plan de l'actualité.
10:39 Et donc, c'est une zone où on est encore confortable ?
10:41 On est confortable malgré les niveaux de valorisation,
10:45 pour les raisons que je vous ai dites, qui semblent intéressantes encore à l'heure actuelle.
10:49 Bon, pour le reste, quelle est effectivement la stratégie à ce stade, à l'issue du mois de mai ?
10:55 Où est-ce qu'on trouve des primes de risque,
10:57 des rendements avec lesquels on est encore confortable aujourd'hui ?
11:00 Alors, en zone économique européenne, avec des valorisations qui sont passées sur le mois quand même,
11:05 de 13,5 à 12,5, donc on a dérêté en termes de valorisation sur la zone économique européenne.
11:10 On ne voit pas pourquoi aujourd'hui sortir de cette zone économique européenne avec du rendement,
11:14 des croissances d'IPS qui sont pour le coup toujours positives,
11:17 comme pour le S&P, vous attendez plus de pourcent.
11:19 Donc, on reste positionné et surpondéré sur la zone économique européenne.
11:23 Le Japon suit dans nos allocations et on va dire que les États-Unis
11:26 sont la troisième position en termes géographique.
11:29 Pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, en termes de primes de risque,
11:32 on ne voit pas davantage être positionné sur le S&P 500,
11:36 parce qu'aujourd'hui, c'est quand même une zone, et surtout historiquement,
11:39 beaucoup plus sensible aux révisions de bénéfices par action,
11:41 si on se place dans un scénario de détérioration de l'économie dans les prochains mois,
11:45 ce qui sera fort probablement le cas.
11:48 Donc, un peu d'attention et de sous-pondération sur notre zone américaine,
11:51 on va dire surpondérée et surpondérée sur le Japon.
11:54 Et bien sûr, on a toujours cette poche de diversification sur la zone émergente et notamment l'Asie,
11:59 mais on le voit ce matin, donc le Hang Seng, on passe à -7°C depuis le début de l'année,
12:03 on passe à -20°C.
12:04 On est revu à -20% là.
12:06 L'acteur AttenCNGD, c'est au plus bas des 24 derniers mois,
12:09 donc beaucoup de questions sur cette zone-là,
12:11 on va voir peut-être sur le second semestre,
12:13 on aura un travail de repricing, de re-rating de cette zone,
12:16 mais voilà, c'est un peu le pari de toutes les gestions qui ne marchent pas sur l'année 2023.
12:23 Qui renforce encore un peu plus le cas du Japon.
12:25 J'ai compris que le Japon était une dérivation aussi de l'exposition à la Chine.
12:29 Le Colpefeff, voilà plein de choses,
12:31 sont là pour égayer en tout cas l'exposition au marché japonais.
12:34 Sur la partie crédit de la zone économique européenne,
12:38 on est toujours positionné, on aime bien,
12:40 chez Premier Part, on a lancé un fonds buy and hold en début d'année,
12:42 on a passé le cap des 100 millions, on investit dessus,
12:45 on a un rendement qui est sécurisé, donc on achète,
12:47 par contre on n'est pas plus agressif sur le high yield,
12:49 on le voit avec des taux, des défauts qui remontent un tout petit peu.
12:51 Un peu quand même ?
12:51 Un peu, c'est quand même sur les dernières semaines, et ce qui est logique,
12:54 on voit que les spreads se sont fortement quand même contractés,
12:57 donc on ne peut pas dire que le crédit, à ce stade, est la meilleure opportunité.
13:02 Oui, je comprends.
13:02 Donc on fait le travail, après on a une classe d'actifs qu'on retravaille aussi,
13:06 c'est les fonds monétaires.
13:07 Aujourd'hui vous avez 3, 3,5 ans de rendement,
13:09 peut-être sur la zone économique européenne,
13:11 ils en aient 5 aux Etats-Unis.
13:12 Position d'attente très confortable.
13:14 En couple, le rendement risque pour les prochains mois,
13:16 et au vu du scénario incertain des marchés de l'économie,
13:19 je pense que c'est une bonne allocation.
13:22 Ce sera le match et le score final à regarder en cette fin d'année.
13:26 Est-ce que certains actifs battront le rendement du monétaire américain
13:30 pour terme, sans risque ?
13:32 Bon, pour l'instant les marchés actions sont devant,
13:35 mais il reste encore quelques mois devant nous.
13:37 Merci beaucoup Arnaud Morel qui est avec nous en plateau.
13:40 À l'issue de ce mois de mai sur les marchés,
13:42 un mois de mai qui aurait été un mois de consolidation,
13:44 et la séance du jour n'y échappe pas avec une petite baisse des indices européens.
13:47 À mi-séance, il y a un CAC 40 qui revient sur les plus bas niveaux
13:50 depuis deux mois, depuis la fin du mois de mars,
13:52 autour de 7 175 points actuellement.
13:55 Arnaud Morel, directeur de la gestion sous mandat,
13:57 de première part à cette management qui a été avec nous en plateau
13:59 pendant cette demi-heure d'émission.
14:01 On se retrouve à 17h évidemment en direct sur Bismarck.
14:05 [Musique]