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Les invités de Nelly Daynac débattent de l'actualité dans #90minutesInfo du lundi au vendredi

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00:00:00 Bonjour et bienvenue dans cette tout dernière édition 90 minutes info de la semaine.
00:00:04 Dans un instant, les thèmes de débat, les invités qui vont m'accompagner tout au long de cette heure et demie.
00:00:08 Juste après, le rappel des titres.
00:00:10 Emmanuel Macron a évoqué ce vendredi un consensus complet pour réformer en profondeur le système financier mondial.
00:00:19 Des mots prononcés en clôture du sommet de Paris dédié à la lutte contre la pauvreté et le changement climatique.
00:00:25 Il faut commencer le travail dès maintenant, a ajouté le chef de l'État.
00:00:28 Escroquerie à la fausse convocation judiciaire, vaste coup de filet en France.
00:00:32 Un total de 19 personnes ont été arrêtées pour un préjudice évalué à au moins 3,5 millions d'euros.
00:00:38 Et à l'issue de leur garde à vue, 15 d'entre elles ont été convoquées devant le tribunal correctionnel pour être jugées.
00:00:44 Et puis la Martinique, ce barricade à l'approche de la tempête Bretz.
00:00:47 L'île a été placée en vigilance rouge par Météo France.
00:00:50 18 000 foyers sont déjà privés d'électricité selon EDF.
00:00:54 Au pic de l'événement, des rafales pouvant atteindre les 150 km/h ainsi que des cumuls de pluie jusqu'à 200 mm
00:01:00 sont attendus dans les zones les plus exposées.
00:01:04 Merci à vous Simon, Guylain et à tout à l'heure.
00:01:06 Aujourd'hui, nous parlerons du Titan qui a donc bien implosé dans sa descente vers les profondeurs de l'océan Atlantique
00:01:12 et le monde de la mer qui pleure aussi, une de ses plus grandes figures aujourd'hui.
00:01:16 On va beaucoup en parler, on parlera aussi de ces questions qui subissent autour de la sécurité réelle entourant la mission.
00:01:22 Le Titanic gît au fond de l'océan.
00:01:25 Non pas en raison de la nature de son acier ou de la nature de ses composants,
00:01:29 mais simplement à cause des mauvaises décisions de son équipage.
00:01:33 Et aujourd'hui, au même endroit, il y a une autre épave qui gît au fond de l'eau.
00:01:38 Pour les mêmes raisons.
00:01:41 Les écologistes manifestaient aujourd'hui, place de la République,
00:01:44 pour passer à une finance verte, environ 350 personnes, parmi elles Greta Thunberg.
00:01:50 Elle protestait essentiellement contre le financement des énergies fossiles,
00:01:53 au deuxième jour qui plus est d'un sommet pour un nouveau pacte financier mondial.
00:01:58 Et puis, deux mois avant l'ouverture des JO, elle devrait être sécurisée sur un parcours très long.
00:02:05 C'est la flamme olympique, objet de toutes les attentions.
00:02:08 On verra que la tâche n'est pas simple.
00:02:10 Voilà, c'est parti.
00:02:20 Bonjour. Bonjour à tous. Bonjour Michel Chevalet.
00:02:23 Je suis ravie de vous voir.
00:02:24 On va évidemment parler de cet épilogue malheureux, de cette saga qui nous a tenus en haleine,
00:02:30 il faut le dire, une bonne partie de la semaine, puisqu'on aigrenait les heures.
00:02:34 On faisait ce décompte qui a fini par s'avérer macabre.
00:02:37 Bonjour Raphaël Stainville. Merci d'être là.
00:02:39 Je rappelle que vous êtes rédacteur en chef à Valeurs Actuelles.
00:02:43 Et puis Sabrina Medjeber. Bonjour Nelly.
00:02:46 Essayiste. Merci à tous les trois d'avoir répondu présent.
00:02:48 C'est vrai que l'espoir était maigre.
00:02:50 Et hier, les garde-côtes américains ont confirmé que les débris retrouvés
00:02:54 au fond de l'océan appartenaient bien aux Titans.
00:02:56 Horrible conclusion donc, le sous-marin dans lequel 5 passagers avaient embarqué a implosé,
00:03:02 ne laissant donc aucune chance à ses occupants.
00:03:04 C'est un champ de débris qui a donc été découvert par 4000 mètres de fond,
00:03:08 tout près d'ailleurs de l'épave du Titanic.
00:03:12 Je vous propose de regarder cette mise en image de Sandra Ciambo.
00:03:16 Explorateur et passionné de fonds marins, James Cameron a ouvertement dénoncé
00:03:20 les avertissements ignorés concernant la sécurité du Titan.
00:03:23 Ocean Gate n'aurait pas dû faire ce qu'il faisait.
00:03:28 Je pense que c'est assez clair, c'est juste tragique, horrible et inutile.
00:03:31 Et pour moi, qui ai étudié l'histoire du Titanic,
00:03:38 cela a une plus grande signification historique et sociétale,
00:03:41 qu'il s'agisse ici aussi d'avertissements qui ont été ignorés.
00:03:46 Le réalisateur du film Titanic a dressé un parallèle entre cet accident
00:03:50 ayant coûté la vie à 5 personnes et le naufrage du paquebot en 1912,
00:03:54 qui a fait 1500 victimes.
00:03:55 Le Titanic gît au fond de l'océan,
00:03:59 non pas en raison de la nature de son acier ou de la nature de ses composants,
00:04:03 mais simplement à cause de mauvaises décisions de son équipage.
00:04:06 Et aujourd'hui, au même endroit,
00:04:08 il y a une autre épave qui gît au fond de l'eau pour les mêmes raisons.
00:04:12 James Cameron est devenu en 2012 la première personne
00:04:15 à plonger en solitaire dans les profondeurs océaniques,
00:04:18 à bord d'un engin sous-marin qu'il a lui-même aidé à concevoir.
00:04:21 Michel, on est tous évidemment très tristes que ça se termine ainsi.
00:04:27 Il faut quand même dire que les langues s'étaient déjà déliées
00:04:29 sur des manquements supposés à la sécurité,
00:04:33 aux normes de sécurité qui entouraient cette mission quand même assez sensible.
00:04:39 James Cameron, le réalisateur, grand connaisseur aussi de toutes ces missions,
00:04:43 l'a rappelé dans sa voix.
00:04:46 Que s'est-il passé à votre sens ?
00:04:48 Est-ce que c'est le scénario qu'on a tenté de dessiner avec cette fameuse pression
00:04:52 que la carlingue, que l'appareil n'aurait pas supporté ?
00:04:54 Oui, on est en train de le reconstituer, mais on entre maintenant,
00:04:58 on va rentrer dans une deuxième phase.
00:05:02 Vous voyez la polémique qui vient, et puis là-dessus, maintenant,
00:05:05 on est aux États-Unis.
00:05:07 Le fric, les assurances, a coûté très cher.
00:05:10 Il y a une sacrée bataille.
00:05:12 Le créateur de la société, Ocean Net, il est mort.
00:05:18 Il répond "toll".
00:05:20 Il a des associés.
00:05:22 Il va falloir payer la note.
00:05:25 Alors, qu'est-ce qui s'est passé ?
00:05:27 Quelle était l'évolution de toute cette affaire ?
00:05:29 Donc voilà un type qui a de l'argent, c'est la mode, style GAFA,
00:05:33 passionné par un truc, qui sent les bonnes affaires,
00:05:37 parce que la technologie est là, il y a eu le Titanic,
00:05:40 et que régulièrement, des missions plongent sur l'Italie,
00:05:44 quasiment tous les ans, quand la météo le permet,
00:05:46 et qui dit "comme on veut faire du tourisme spatial,
00:05:50 et d'émotion, je vais faire visiter le Titanic".
00:05:54 Et là, on est dans les eaux internationales,
00:05:56 c'est-à-dire que c'est libre complètement de droit,
00:05:59 bien que l'épave soit la propriété d'une société.
00:06:03 Et donc, il a monté l'opération, il a fait fabriquer,
00:06:06 avec bien sûr des appuis, un petit sous-marin, on va y revenir,
00:06:11 et puis il a commencé à faire des plongées,
00:06:13 il y a eu des petits problèmes, il a plongé, je crois,
00:06:15 sur le Titanic trois fois, donc il y a eu des clients,
00:06:18 et il a de bon, à 250 000 dollars la place, c'est pas mal.
00:06:24 - Mais c'est ça qu'on a omis de préciser dans toute cette séquence,
00:06:27 c'est que l'appareil, à proprement parler,
00:06:29 n'en était pas à son coup d'essai, il avait déjà fait des plongées.
00:06:33 - Il n'a pas fait d'essai,
00:06:34 et que son directeur, le premier directeur de la recherche,
00:06:38 avait fait un rapport en soulignant tout de même
00:06:41 que l'engin n'était pas très adapté aux plongées profondes,
00:06:46 plutôt qu'il était vers les 1 500-2 000 mètres,
00:06:49 mais pas à 4 000 mètres de profondeur,
00:06:52 et là il a été viré, comme ça il n'y a pas de problème.
00:06:55 Et donc, je la fais très court, quand vous regardez l'engin,
00:06:59 vous vous apercevez qu'il y a des choix, à mon avis, techniques,
00:07:01 qui n'étaient pas les meilleurs,
00:07:03 c'est-à-dire qu'il fallait faire,
00:07:05 qu'on faisait les batiscafes,
00:07:06 mais les batiscafes c'est petit, c'est une sphère,
00:07:08 la sphère ça résiste très bien à la pression,
00:07:11 le problème c'est de résister à la pression,
00:07:13 et donc les sphères en titane, on sait, et ça marche très bien.
00:07:16 Lui il a choisi d'emmener 5 personnes avec un gros hublot, 60 cm.
00:07:22 Moi j'ai plongé avec l'archimède, c'est 12 ou 13 cm le hublot,
00:07:26 il faut avoir le nez dessus pour voir et pour filmer,
00:07:28 vous voyez, ça change tout,
00:07:29 et que sur ce hublot, à 4 000 mètres de profondeur,
00:07:32 il y a à près de 300 tonnes, 300 tonnes de pression,
00:07:35 vous voyez, donc on est limite.
00:07:37 - C'est pas n'importe quel matériau quoi, un hublot par rapport à...
00:07:41 - Il a fait un corps cylindrique,
00:07:42 et le corps qui n'est pas le mieux pour résister à la pression,
00:07:46 et il y a donc la liaison entre la sphère qui est à l'avant,
00:07:50 avec le hublot, le corps cylindrique,
00:07:51 et le corps cylindrique n'est pas dans le même matériau,
00:07:53 il est en fibre de carbone,
00:07:55 quel est le comportement à longue échéance
00:07:56 de la fibre de carbone ou de pression,
00:07:58 voilà, tout ça c'est dans le flou.
00:08:01 Tant et si bien qu'on était à la limite,
00:08:04 que ça a passé une fois, deux fois, trois fois,
00:08:06 et puis à la quatrième, c'est pas passé.
00:08:08 Et donc il y a eu une fissure, présentablement,
00:08:11 et il a été écrasé d'implosion.
00:08:15 - Alors nous Français sommes particulièrement émus,
00:08:18 parce qu'il y avait Paul-Henri Narjolet à son bord,
00:08:20 c'est l'un des plus grands connaisseurs sans doute,
00:08:22 au monde du drame du Titanic, si ce n'est le plus grand,
00:08:26 on va parler ainsi, écoutez le témoignage,
00:08:29 on la sent évidemment émue de sa fille,
00:08:32 qui retrace aussi le parcours
00:08:34 et ce que ça représentait pour son père ce genre de mission.
00:08:36 - C'était la première expédition qu'il y a eu sur le Titanic,
00:08:41 à la fin des années 80,
00:08:43 et depuis c'est sa plus grande passion.
00:08:46 Donc là qu'il soit dans un sous-marin
00:08:48 et qu'il soit dans le Titanic,
00:08:50 je sais que ça lui plaît,
00:08:54 lui il est heureux là où il est,
00:08:57 et ça c'est rassurant.
00:08:59 - Voilà on sent cette émotion,
00:09:01 elle nous la transmet bien évidemment,
00:09:03 on sent qu'elle est au bord des larmes.
00:09:04 Bonjour Christian Boucher,
00:09:05 merci de nous rejoindre en direct,
00:09:07 vous êtes un grand ami de Michel Chevalet,
00:09:09 vous êtes aussi un expert incontesté dans votre domaine,
00:09:12 c'est membre de l'Académie de Marine,
00:09:14 directeur du Centre d'études de la mer
00:09:15 à l'Institut catholique de Paris.
00:09:17 J'ai cru comprendre que vous seriez à l'hommage rendu
00:09:19 à l'explorateur à l'occasion du départ
00:09:23 du directeur de la cité de la mer de Charbourg,
00:09:26 l'hommage rendu évidemment à cet explorateur
00:09:28 que vous connaissiez bien.
00:09:30 Il n'aurait pas pris de risques inconsidérés,
00:09:32 M. Narjolet, il avait confiance selon vous dans cette structure ?
00:09:38 - Ce n'était pas la structure idéale,
00:09:40 il l'avait lui-même exprimée,
00:09:42 il en a fait part à quelques-uns d'entre nous.
00:09:44 La dernière fois que je l'ai vue,
00:09:45 on a parlé d'autre chose,
00:09:46 je l'ai vue à Charbourg où je suis,
00:09:48 on va lui rendre hommage tout à l'heure.
00:09:50 On a revisité une xième fois
00:09:53 l'exposition permanente sur le Titanic
00:09:55 parce que nous avions réceptionné de nouveaux objets,
00:09:57 ce qui est toujours extraordinairement émouvant.
00:09:59 C'est vraiment, je présente vraiment à ces trois enfants,
00:10:03 notamment toutes mes condoléances,
00:10:06 je peux vous dire que Bernard Covin,
00:10:07 le président fondateur de la cité de la mer,
00:10:09 est totalement cassé.
00:10:10 On a déjà mis dans la grande halle
00:10:13 qu'on connaît bien tous les uns les autres
00:10:14 parce que c'était la halle de finition
00:10:16 en quelque sorte du grand film de Perrin à Océan,
00:10:19 où on présente tous les submersibles,
00:10:21 ce genre de sous-marins qui ont permis
00:10:22 la conquête des hommes au fond des mers.
00:10:24 Donc on a mis déjà une photo de Paul Henry
00:10:27 et Bernard Covin, je lui dirai un petit mot tout à l'heure,
00:10:30 et puis l'ami Michel Lourdes à l'Académie de Marine
00:10:33 devait remettre ce soir une médaille à Paul Henry
00:10:36 pour son dernier livre,
00:10:37 donc il aura l'occasion aussi de dire quelques mots.
00:10:40 Et puis il y avait l'exposition sur le Titanic à Paris
00:10:42 qui était prévue très bientôt
00:10:43 et à laquelle il devait prendre part également.
00:10:46 Pourquoi selon vous nourrissait-il
00:10:48 une telle passion pour le Titanic ?
00:10:50 Lui qui avait à peu près tout fait,
00:10:52 qui en a tant vu, qui a tant exploré les fonds marins ?
00:10:56 Le Titanic,
00:10:57 on a un certain nombre à être passionné du Titanic,
00:11:00 plus vous travaillez sur le Titanic,
00:11:01 plus vous êtes passionné.
00:11:03 Ce n'est pas un naufrage comme les autres,
00:11:04 il y a eu des naufrages, il y a eu plus de morts,
00:11:06 c'est un vieux naufrage, c'est véritablement un mythe.
00:11:09 Et je dirais, ce n'est pas quelque chose pour consoler personne,
00:11:12 et à commencer par nous-mêmes,
00:11:13 mais il s'inscrit dans cette histoire du Titanic
00:11:15 pour reposer à côté de ce bâtiment qu'il a chéri.
00:11:18 J'ai relu ce matin quelque chose qui m'avait déjà frappé.
00:11:21 Il y a eu 14 ans avant le naufrage du Titanic,
00:11:24 c'est-à-dire en 1898,
00:11:26 un ouvrage écrit par un Anglais qui s'appelle Robertson,
00:11:29 dont l'ouvrage s'appelle "Futility" avec un Y à la fin.
00:11:32 Il prophétise le naufrage du plus gros paquebot du monde,
00:11:36 sur un iceberg,
00:11:37 ce qui n'était jamais arrivé si ce n'était que deux fois,
00:11:39 mais sans naufrage véritablement.
00:11:41 Tout est exact, ça nous a beaucoup troublé.
00:11:43 Le seul élément qui coincait un peu,
00:11:45 c'était le nom exact du bateau.
00:11:47 Il ne s'appelait pas Titanic,
00:11:49 il s'appelait simplement Titan.
00:11:51 Je dirais que c'est peut-être la boucle,
00:11:52 au quelque sort, aujourd'hui, qui se ferme.
00:11:54 C'est une épave extraordinaire,
00:11:56 c'est quelque chose qui est passionnant.
00:11:57 Il y a toujours des mystères.
00:11:58 On continue à avancer sur ce Titanic,
00:12:01 et puis c'est aussi un moyen de rendre hommage
00:12:03 à tous ceux, 800-500 personnes qui ont disparu,
00:12:07 700 simplement.
00:12:09 Il faut même savoir que vous avez eu une victime du Titanic
00:12:11 encore en 1944,
00:12:14 puisqu'un réalisateur d'un film que j'appellerais "Titanic V"
00:12:17 a dû se pendre dans sa cellule
00:12:18 parce que, sous la pression des nazis,
00:12:20 du ministre de la Culture, du Reich de l'époque,
00:12:23 Goebbels trouvait qu'il n'en était pas assez
00:12:25 dans l'anti-sémitisme.
00:12:26 Vous voyez, c'est un bateau très particulier,
00:12:29 c'est tout à fait fascinant,
00:12:31 c'est un naufrage qui a duré longtemps,
00:12:33 2h40, dont tout un tas d'histoires
00:12:35 se sont créées dessus.
00:12:37 Le film de Cameroun, "The Titanic VII",
00:12:38 le montre très bien.
00:12:40 Donc c'est vraiment quelque chose,
00:12:41 je comprends sa passion,
00:12:43 et je fais partie de ceux qui seraient allés volontiers.
00:12:45 Même si je déplore le tourisme,
00:12:48 je déplore ce genre de choses.
00:12:50 Michel, une fois de plus, l'a très bien dit,
00:12:52 ce n'est pas du tout la configuration
00:12:54 d'un sous-marin, enfin plutôt d'un élément
00:12:57 qui va sous l'eau dans ces profondeurs-là.
00:12:59 Ce n'est ni la forme, ni les matériaux.
00:13:01 Vous savez, la pression fait que ça se rapetisse,
00:13:04 le fait de remonter, ça regronde,
00:13:06 donc les matériaux travaillent.
00:13:08 Le Titanic, c'est beaucoup plus solide, etc.
00:13:10 Et au fond du fond, je me pose quand même la question,
00:13:13 ce n'est pas le cas d'Henri Paul, de Paul Henry,
00:13:15 parce qu'Henri y allait pour tout un tas d'éléments,
00:13:18 mais est-ce bien le lieu de faire du tourisme ?
00:13:20 Peu importe le coût, mais vraiment,
00:13:22 il y a tellement de choses où il faut investir dans la mer
00:13:25 qui est une véritable opportunité pour tout un chacun.
00:13:28 Imaginez qu'on ne connaît pas plus de 3% de la microbiologie marine.
00:13:31 Mais franchement, il vaut mieux dépenser son argent dans autre chose,
00:13:35 respecter ce paquebot, ce Titanic mémorial.
00:13:38 Je crois qu'il faut quand même être sérieux sur ce genre de choses.
00:13:42 En tous les cas, il était déjà descendu,
00:13:45 donc Paul Henry n'a pas pris de risque plus que ça,
00:13:48 mais il était trop avant-gardiste
00:13:50 ou trop bon marché pour ce genre d'expérience.
00:13:53 Merci beaucoup, quel bel hommage vous venez de lui rendre,
00:13:56 bien sûr, Christian Bûcher.
00:13:57 Restez quelques instants avec nous,
00:13:59 je vais reposer la question effectivement à Michel,
00:14:00 parlons un peu des choses qui fâchent.
00:14:01 Est-ce qu'il faut revoir le concept d'exploration privée,
00:14:04 de tourisme en tout genre d'ailleurs ?
00:14:06 Parce qu'on peut penser aussi à la compétition.
00:14:08 C'est le problème de la montagne,
00:14:10 c'est le problème d'aller dans les déserts,
00:14:11 enfin de la survie, de l'émotion.
00:14:14 Il faut laisser ça à des compagnies
00:14:15 qui ont des méthodes éprouvées au fil du temps ?
00:14:18 On croit qu'on a la technologie, qu'on a le fric,
00:14:20 il y a ça, que tout est possible,
00:14:22 qu'il n'y a pas de limites, nos limites.
00:14:25 Un rappel à l'ordre là.
00:14:27 Dernière question Christian Bûcher,
00:14:28 on est là dans quelque chose d'empirique,
00:14:29 c'est-à-dire que ça marche parce qu'on a testé,
00:14:31 parce qu'on a des expériences abouties,
00:14:34 approfondies sur ce genre de machine ?
00:14:39 Non, ce n'est pas la forme, ce n'est pas les matériaux habituels,
00:14:43 donc on n'a pas le recul par rapport à ce genre de matériaux.
00:14:45 La pression est absolument considérable,
00:14:47 donc Michel l'a bien dit,
00:14:49 ça passe une fois, deux fois,
00:14:50 et puis il ne suffit même pas d'une micro-fissure,
00:14:52 d'une pointe et tout saute.
00:14:53 L'implosion c'est le ratatinement,
00:14:55 effectivement l'écrasement en quelque sorte de tout l'ensemble.
00:14:58 Donc il faut je crois prendre du recul,
00:15:01 il ne s'agit pas d'homologuer,
00:15:02 certains de vos collègues m'ont dit qu'il fallait homologuer,
00:15:04 mais qu'est-ce que ça veut dire homologuer
00:15:05 quand vous avez un sol ou deux submersibles ?
00:15:08 Et ça a été dit, de toute manière on est dans les eaux internationales,
00:15:11 et puis il ne faut pas non plus tout homologuer
00:15:12 parce qu'on finira par ne plus rien faire.
00:15:14 Donc mais il faut faire ça avec plus de professionnalisme,
00:15:18 et je dirais la quête à l'argent ou au voyeurisme
00:15:20 ne semble pas être un aiguillon qui donne vraiment du sens.
00:15:23 Merci beaucoup Christian Bûcher
00:15:24 d'avoir répondu à toutes nos questions cet après-midi,
00:15:27 on vous souhaite quand même un bel hommage avec vos amis,
00:15:29 j'imagine que vous ferez corps tous ensemble
00:15:31 pour honorer la mémoire de M. Nargelet.
00:15:35 On va passer à toute autre chose à présent,
00:15:37 on va parler de ce dernier jour du sommet climat
00:15:40 organisé par Emmanuel Macron
00:15:42 pour un nouveau pacte financier mondial,
00:15:44 ça c'est l'intention de départ,
00:15:45 un pacte donc au service du climat.
00:15:47 100 milliards de dollars de la part du FMI
00:15:50 sont accordés pour alléger la dette des pays pauvres
00:15:52 et décarboner leur développement à venir.
00:15:56 Emmanuel Macron qui souhaite en outre,
00:15:58 c'est peut-être l'idée novatrice qu'on a retenue de cette journée,
00:16:02 une taxation internationale sur les transactions financières,
00:16:06 les billets d'avion et le transport maritime.
00:16:08 Écoutons cet extrait.
00:16:10 Il y a eu durant ce sommet des choses très concrètes
00:16:13 qui ont été obtenues.
00:16:15 Nous avons finalisé les 100 milliards climat
00:16:18 qui étaient en attendue,
00:16:20 été au rendez-vous des 100 milliards de réallocations
00:16:22 de droits de tirage spéciaux qui avaient été promis en 2021.
00:16:26 Et je félicite tous ceux qui ont finalisé leurs accords ici.
00:16:30 On a lancé un nouveau fonds pour justement la forêt et la nature
00:16:34 en vue de la COP 28 qui a vocation à peu près à faire la même chose,
00:16:38 c'est financer par les revenus qu'il dégagera
00:16:42 les initiatives de préservation de la biodiversité et de la nature.
00:16:45 Alors, parlez-nous Gautier Lebray de cette taxation internationale.
00:16:52 Il y a déjà des taxes sur les billets d'avion,
00:16:55 sur l'aérien, sur le kérosène.
00:16:58 Ça date de Jacques Chirac je crois, ça remonte un petit peu.
00:17:01 Qu'est-ce qu'il y a de novateur dans cette idée-là ?
00:17:04 C'est de le faire de manière internationale.
00:17:06 Ça ne concernera pas tous les pays.
00:17:07 Vous n'aurez pas les plus gros pollueurs,
00:17:08 vous n'aurez pas une taxe internationale, notamment avec la Chine.
00:17:11 Ce qui change aussi, c'est évidemment de faire ça de manière internationale.
00:17:13 Parce que je vous rappelle qu'il y a eu un rapport récemment de M. Pisani
00:17:17 qui proposait un ISF vert, un impôt sur la fortune
00:17:20 pour financer la transition écologique.
00:17:22 Il faudrait plusieurs dizaines de milliards.
00:17:23 Ça a tout de suite été évidemment balayé d'un revers de la main par Emmanuel Macron.
00:17:26 Il a proposé ça au président de la République qui a aboli l'impôt sur la fortune
00:17:30 et qui a fait l'IFI, l'impôt sur la fortune immobilière.
00:17:32 Donc évidemment, l'idée d'un ISF, ça ne plaisait pas du tout à Emmanuel Macron.
00:17:35 Il n'empêche qu'il va falloir trouver plusieurs dizaines de milliards d'euros
00:17:39 pour financer la transition écologique.
00:17:41 Et qu'on ne sait toujours pas comment ça va être financé.
00:17:44 Alors on a une petite idée, toujours plus de dettes, évidemment.
00:17:46 Je rappelle aussi qu'Emmanuel Macron a promis de baisser de 2 milliards d'euros
00:17:50 l'impôt sur les classes moyennes d'ici la fin de son quinquennat.
00:17:53 C'est pareil, on ne sait toujours pas comment ça va être financé.
00:17:56 Alors on a Bruno Le Maire qui se multiplie de média en média pour dire que
00:17:59 le quoi qu'il en coûte, c'est fini, il n'y a plus d'argent magique.
00:18:02 Mais il n'empêche qu'on a 3 000 milliards de dettes et qu'on n'a toujours pas trouvé
00:18:05 la manière d'arrêter ce trou sans fond qu'est notre dette en France.
00:18:09 Au contraire, on a toujours plus de chantiers, toujours plus de milliards à dépenser.
00:18:12 Alors là, c'est très bien, c'est une taxe à l'échelle internationale.
00:18:15 Mais encore une fois, ça ne concernera pas évidemment l'ensemble des pays du globe.
00:18:18 Raphaël Saint-Ville, ce genre d'idée, ça ne vaut que si tout le monde y participe,
00:18:21 tout le monde y contribue, sinon ça restera lettre morte ?
00:18:24 Oui, c'est-à-dire qu'on peut toujours se flageoler et essayer d'aller,
00:18:27 d'être toujours mieux disant et d'afficher ses vertus écologiques.
00:18:32 Mais si les plus gros pollueurs ne sont pas autour de la table et ne signent pas ces accords,
00:18:37 on ne fait que renforcer finalement nos fragilités par rapport à ceux qui continuent
00:18:42 à s'industrialiser, à développer leurs économies,
00:18:46 mettant de côté au moins pour un temps ces questions environnementales.
00:18:51 Donc c'est un dilemme quasiment impossible, en tout cas aujourd'hui,
00:18:56 pour un pays comme la France et notamment Emmanuel Macron,
00:19:00 qui à la fois voudrait pouvoir réindustrialiser son pays,
00:19:03 et de l'autre afficher toujours plus de vert dans son bilan,
00:19:08 alors que c'est un dilemme.
00:19:14 Michel, je ne voudrais pas vous laisser partir, parce que vous allez nous quitter dans quelques minutes,
00:19:17 sans requérir votre avis aussi, parce que c'est un domaine que vous connaissez bien,
00:19:21 aussi l'aérien, le climat, toutes ces questions d'urgence auxquelles on devra s'atteler de toute façon.
00:19:28 Qu'est-ce que vous en pensez de cette idée de taxation ?
00:19:30 L'argent, j'ai assisté à la COP21 et on avait lancé chaque année 100 milliards.
00:19:37 Ça avait été lancé, chacun mettait pour le bol pour voir, comme au poker,
00:19:42 vous savez, je cotise, mais en fait le compte n'y est toujours pas, d'année en année.
00:19:49 L'idée étant qu'il faut, pour décarboner la planète,
00:19:53 peut-être à la crème, c'est une nécessité, réduire nos consommations d'énergie,
00:19:56 mais les pays en voie de développement qui eux veulent se développer,
00:20:01 donc ont besoin d'énergie, ils vont polluer.
00:20:04 Et donc on va dire "ah vous êtes dégoûtants", voilà.
00:20:07 Et donc on a dit "on va vous aider à vous moderniser".
00:20:13 Sauf qu'il y a un retard considérable à rattraper.
00:20:15 C'était louable.
00:20:16 Mais philosophiquement, réduire son énergie tout en vouloir maintenir
00:20:20 un haut niveau de croissance industrialisé, c'est totalement antinomique.
00:20:24 Donc soit on dit vraiment la vérité aux Français et à tout le monde,
00:20:28 c'est-à-dire qu'on va vers un schéma de décroissance et on va accepter quasiment...
00:20:34 Pourquoi ? Parce que le renouvelable n'est pas au rendez-vous encore ?
00:20:36 On ne produit pas suffisamment de renouvelables pour les coûts...
00:20:38 Non mais on peut toujours rêver d'un renouvelable qui remplacerait le nucléaire,
00:20:41 mais ça n'existe pas, ça ne fonctionne pas comme ça.
00:20:43 Il y a un point concret en même temps et de cette contradiction d'Emmanuel Macron.
00:20:46 Quand il est dans sa grande période de réindustrialisation,
00:20:48 il fait cette sortie qui a fait couler beaucoup d'encre chez les écolos
00:20:51 en disant qu'il y a trop de normes environnementales à l'échelle européenne
00:20:53 qui pèsent sur les entreprises.
00:20:55 Et puis quelques semaines plus tard, vous avez le rapport de M. Pizani
00:20:57 qui explique que c'est les entreprises qui doivent faire le plus d'efforts
00:21:00 pour la transition écologique.
00:21:02 Sabrina Majumdar, est-ce que vous vous dites ?
00:21:04 Il y a un peu d'hypocrisie dans tout ça.
00:21:06 Alors de l'hypocrisie, oui, mais c'est symptomatique de la politique
00:21:10 et de la rhétorique macroniste, c'est-à-dire du "en même temps",
00:21:12 comme disait M. Stainville.
00:21:13 On ne peut pas à la fois afficher une volonté de réindustrialiser la France
00:21:18 comme un peu le général de Gaulle à son époque le promettait,
00:21:22 ou en tout cas en faisait la promotion,
00:21:25 et dans un même temps vouloir déployer une politique
00:21:28 en matière de protection contre le réchauffement climatique
00:21:32 et qui concerne le climat en général.
00:21:33 Et là, s'enorgueillir auprès de chefs d'État du monde entier
00:21:37 d'une enveloppe de 100 milliards de dollars,
00:21:39 ce qui est en plus assez risible,
00:21:40 d'autant qu'en plus on sait très bien qu'il y a une mauvaise répartition
00:21:44 déjà entre les États, parce qu'il y a une stratification.
00:21:47 Il y a des États qui sont très développés,
00:21:48 des États qui sont en voie de développement
00:21:49 et des États qui sont sous-développés.
00:21:50 Et comme le rappelait M. Stainville,
00:21:52 il y a aussi une dichotomie entre les États qui consomment peu d'énergie
00:21:55 et des États comme la Chine ou comme l'Allemagne
00:21:57 qui sont fortement, ou en tout cas qui impactent fortement l'environnement,
00:22:01 liés justement à la production d'énergie,
00:22:03 elle-même liée à leurs entreprises.
00:22:05 On pourrait même avoir des malus et des bonus en fonction de ce que l'on vend.
00:22:08 C'est le plan, la feuille de route d'Emmanuel Macron là en la matière,
00:22:12 mais je trouve que c'est un peu, c'est un schéma,
00:22:15 ou en tout cas un réflexe un peu désordonné
00:22:18 quant à la question de la résolution du réchauffement climatique
00:22:22 qui concerne les États qui ont été conviés.
00:22:26 Bon, on va s'interrompre quelques secondes.
00:22:27 Merci Michel d'être passé parmi nous.
00:22:29 On aime bien vous recevoir dans des circonstances un peu plus heureuses.
00:22:32 Pour parler de réussite, d'accomplissement, de conquête spatiale,
00:22:36 vous reviendrez bien sûr à cette occasion.
00:22:37 Avec grand plaisir.
00:22:38 Et on vous souhaite un excellent week-end.
00:22:39 En dehors des catastrophes, parce que je suis le monsieur des catastrophes.
00:22:41 Mais bien sûr.
00:22:42 On va creuser les doigts.
00:22:44 On ne veut pas vous voir sur le rail, sur le ferroviaire pendant de longs mois encore.
00:22:47 Merci beaucoup à tous les quatre.
00:22:49 On s'interrompt quelques secondes et on reviendra pour parler de cette manifestation
00:22:51 qui à peu près au même moment avait lieu place de la République
00:22:55 à l'appel de la Société écologiste.
00:22:57 Et il n'y avait pas grand monde.
00:22:59 Vous, vous le dites de manière plus radicale encore.
00:23:01 Allez, je vous en laisserai la paternité tout à l'heure.
00:23:05 De retour pour la deuxième partie de notre émission.
00:23:08 Et le fan club de Simon Guillin sera déçu d'apprendre que ce soir,
00:23:11 il ne sera pas là pour le journal de la nuit, car c'est nous qui en avons hérité.
00:23:15 Bon journal, Simon.
00:23:16 Merci.
00:23:17 Bonjour, chère Annelie.
00:23:18 Bonjour à tous.
00:23:19 Une cérémonie en mémoire de Paul-Henri Narjolet
00:23:21 se tient en ce moment même à l'école militaire de Paris.
00:23:23 Ce grand connaisseur du Titanic fait partie des cinq victimes
00:23:26 décédées dans le sous-marin Ocean Gate.
00:23:28 On va écouter l'archéologue sous-marin Michel Lourre
00:23:31 qui s'est exprimé juste avant la cérémonie.
00:23:34 J'étais abasourdi.
00:23:37 C'est le truc qu'on ne veut pas croire.
00:23:40 Et je me demande si à la minute où je vous parle, j'y crois vraiment.
00:23:43 Je me dis que ce n'est pas possible.
00:23:45 Il n'a pas pu disparaître comme ça.
00:23:48 Et à l'annonce du décès de son père,
00:23:50 on va écouter la réaction très émouvante de sa fille.
00:23:52 Elle évoque bien sûr la passion de son père pour le Titanic.
00:23:55 Mon père a participé à la première expédition qu'il y a eu sur le Titanic
00:23:59 à la fin des années 80.
00:24:01 Et depuis, c'est sa plus grande passion.
00:24:04 Donc là, qu'il soit dans un sous-marin et qu'il soit dans le Titanic,
00:24:08 je sais que ça lui plaît.
00:24:11 Lui, il est heureux là où il est.
00:24:15 Et ça, c'est rassurant.
00:24:17 Et puis on connaît le parcours de la flamme olympique des JO de Paris 2024
00:24:22 du 8 mai au 26 juillet 2024.
00:24:24 Elle va sillonner le territoire national de Marseille
00:24:27 et au territoire d'outre-mer en passant par Périgueux,
00:24:29 Caen, Lille ou encore Dijon.
00:24:31 10 000 personnes vont se relayer pour la porter.
00:24:34 Et dans une note adressée au préfet le 28 avril,
00:24:36 le ministère de l'Intérieur a donné ses consignes
00:24:38 concernant la sécurisation du parcours de la flamme.
00:24:41 Dans le reste de l'actualité,
00:24:44 Elisabeth Borne s'est rendue au 54e Salon du Bourget.
00:24:47 La première ministre veut mettre à l'honneur l'aviation décarbonée
00:24:50 pour atteindre l'objectif zéro émissions nettes d'ici 2050.
00:24:53 Une visite qui intervient après celle d'Emmanuel Macron
00:24:55 qui avait dévoilé une série de mesures
00:24:57 dans le but de développer le premier avion vert en France.
00:24:59 Opération sécurisation du littoral à Marseille.
00:25:03 Depuis une quinzaine de jours maintenant,
00:25:05 le dispositif de sécurité a été renforcé sur place.
00:25:08 Résultat, 95 personnes ont été interpellées
00:25:11 et plus de 800 infractions ont été constatées.
00:25:14 Une présence des forces de l'hôte qui rassure forcément
00:25:16 les Marseillais ainsi que les touristes.
00:25:18 Le reportage sur place est signé lors par un.
00:25:21 Ils sont 106 policiers déployés 7 jours sur 7
00:25:24 le long du littoral marseillais.
00:25:26 En voiture, en VTT, à pied,
00:25:28 ils surveillent, sécurisent, dissuadent en civil et en tenue.
00:25:32 Ce qu'on essaye de faire de façon prioritaire,
00:25:35 c'est de lutter contre les armes.
00:25:37 On se dit que si on retire les armes
00:25:39 et qu'on interpelle les gens qui ont des couteaux
00:25:41 ou des poings américains, on limite le risque d'agression.
00:25:43 On trouve aussi pas mal de faits liés aux usages de produits stupéfiants.
00:25:47 Et ce qu'on découvre sur les plages,
00:25:49 et c'est la raison de notre présence en civil,
00:25:51 c'est quelques personnes qui vivent de menu larsen
00:25:54 et qui dérobent les affaires des plaisanciers.
00:25:56 Des vols, c'est habitué, on entend de parler tous les jours.
00:25:59 Je viens à 8h au moins.
00:26:01 Il venait un monsieur à Follé, à 8h j'étais là.
00:26:04 A Follé, il m'a dit "Vous n'avez pas vu quelqu'un avec un sac comme ça ?"
00:26:07 J'ai dit "Non, pourquoi ?"
00:26:08 Il m'a dit "On a volé mon sac."
00:26:10 La police, il fallait que ce soit tous les jours, pour sûr.
00:26:13 On est très contents de les voir parce qu'on trouve que c'est dissuasif
00:26:16 et que c'est important.
00:26:18 Même si les gens, ils respectent pas tout.
00:26:21 Le dispositif est supérieur par rapport à 2022.
00:26:25 L'effectif sera renforcé par deux compagnies de CRS
00:26:29 en juillet et en août.
00:26:31 Allez tout de suite, c'est votre Chronique Sport sur CNews.
00:26:34 Vous avez regardé votre programme avec Groupe Verlaine.
00:26:39 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
00:26:42 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:26:44 Entrée dans l'histoire, choisie par les Spurs.
00:26:48 Victor Wembañama, 19 ans, devient le premier Français drafté en première position.
00:26:52 Même si c'était attendu, vous savez quand on va avoir un bébé,
00:26:58 on le sait 9 mois à l'avance.
00:27:00 Là, c'est un peu pareil.
00:27:03 Quand on a un bébé, on est ému quand même.
00:27:06 Là, je suis ému quand même parce que c'est mythique, c'est légendaire.
00:27:10 Place à la tunique des Spurs. Et avec sa casquette vissée sur la tête,
00:27:14 Victor Wembañama débute sa nouvelle vie.
00:27:17 À ses côtés, Jeremy Tsochan, le leader de la franchise texane.
00:27:21 Quand soudain, le téléphone sonne.
00:27:24 What's up coach ?
00:27:30 À l'appareil, Greg Popovic, son nouvel entraîneur.
00:27:33 Oh !
00:27:35 Ça va et vous ? Très bien coach.
00:27:39 Des mots de bienvenue d'un coach, symbolisant officiellement son arrivée dans le championnat.
00:27:44 Ça a resté imaginaire, je veux dire.
00:27:46 Mais maintenant que c'est arrivé, bien sûr, il y a la réalisation que je suis un joueur NBA.
00:27:53 Un statut à digérer rapidement.
00:27:55 La saison reprendra dès le 24 octobre avec tous les regards braqués sur la nouvelle star de la NBA.
00:28:02 Vous avez regardé votre programme avec Groupe Verlaine.
00:28:05 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
00:28:08 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:28:11 Voilà pour ce tour de l'actualité à 16h sur CNews.
00:28:14 J'étais très heureux de vous retrouver en ce vendredi après-midi.
00:28:16 Je vous passe la main, chère Nelly Denac, pour la suite de 90 minutes d'info.
00:28:19 Et nous donc, Simon. Merci et à très bientôt sur ce plateau.
00:28:23 Comme dirait Gauthier Lebret, il n'y avait pas foule à la Place de la République tout à l'heure.
00:28:27 Pourtant Greta Thunberg, leur égérie, l'égérie des écologistes, avait été conviée pour l'événement.
00:28:34 Elle soutient les soulèvements de la terre, elle était devant le Conseil d'État pour protester contre leur dissolution.
00:28:40 Vous êtes en train juste d'avancer un peu trop vite.
00:28:43 Mais si vous voulez, je vous laisse la place. Je pense que vous la prendrez un jour, il n'y a pas de problème.
00:28:47 350 personnes à peu près. Je vous propose d'écouter ces quelques réactions sur place.
00:28:56 C'est un peu pour inciter la finance à vraiment arrêter de subventionner ce genre d'énergie qu'on doit laisser dans le sol
00:29:04 si on veut avoir des chances de préserver la vie sur terre.
00:29:07 Non, les discours ne sont absolument pas à la hauteur de la catastrophe climatique.
00:29:11 Et on attend bien mieux des acteurs politiques et aussi d'acteurs privés, comme les banques,
00:29:16 comme les fonds d'investissement qui ont leurs responsabilités dans ce qui se passe actuellement.
00:29:20 On veut vraiment que ce sujet soit rendu visible.
00:29:24 On veut qu'on parle de ça parce que, eux, les politiques n'en parlent pas.
00:29:27 On veut que ce sujet soit montré, discuté et on aimerait bien qu'on fasse faire bouger les choses un petit peu.
00:29:34 Alors Gauthier, effectivement, elle soutient le mouvement au soulèvement de la terre.
00:29:38 Elle dit même que les politiques ne vont pas assez loin au regard de l'urgence aujourd'hui.
00:29:42 Au fond, chez les écologistes aujourd'hui, il y a cette idée que l'inaction légitime l'action quelle qu'elle soit.
00:29:48 Oui, qu'elles disent que la France ne va pas assez vite, pourquoi pas.
00:29:51 Elle a le droit tout à fait de le dire, c'est une activiste écolo, on la connaît depuis plusieurs années, ce n'est pas étonnant.
00:29:55 Par contre, quand elle va devant le Conseil d'État pour dire que le droit à manifester en France est mis en danger.
00:30:00 Alors, je ne sais pas si elle a suivi ce qui s'est passé pendant la réforme des retraites
00:30:03 et les innombrables manifestations qui ont eu lieu partout en France contre la réforme des retraites.
00:30:07 Après, effectivement, le gouvernement n'a pas fait le choix d'écouter les manifestants.
00:30:11 Il y a eu ce passage en force, mais ça, c'est une autre histoire à l'Assemblée nationale.
00:30:14 Il n'empêche que le droit à manifester a été purement respecté.
00:30:17 Simplement, il y a une différence entre le droit de manifester et le droit de casser.
00:30:21 Il y a une différence entre être dans un cortège de la CGT ou de la CFDT
00:30:25 et être à Seine-Solyne pour reprendre les termes de Gérald Darmanin, pour casser du flic, voire pour les tuer.
00:30:30 En l'occurrence, c'était des gendarmes.
00:30:32 Les images qu'on a vues à Seine-Solyne, très clairement, ont été dans ce que Gérald Darmanin appelle de l'éco-terrorisme.
00:30:37 Après, cette appellation fait débat jusqu'au sein du gouvernement.
00:30:41 On sait qu'Elisabeth Borne avait eu du mal en milieu de semaine chez Brut à dire que les soulèvements de la terre étaient des éco-terroristes.
00:30:46 Mais c'est très clair, ce sont des scènes de guerre qu'on a vues à Seine-Solyne.
00:30:50 Donc, on n'est pas du tout dans le droit de manifester.
00:30:53 C'est totalement autre chose.
00:30:55 Et s'il fallait une nouvelle preuve que la dissolution des soulèvements de la terre était nécessaire,
00:30:59 à peine la décision du Conseil des ministres avait été rendue que le maire de Toulouse s'est fait agresser en marge d'un rassemblement des soulèvements de la terre.
00:31:07 Greta Thunberg peut dire absolument ce qu'elle veut.
00:31:09 C'est totalement son droit sur la politique qui ne va pas assez vite en France.
00:31:13 D'ailleurs, elle doit être assez majoritaire dans la jeunesse sur le thème de l'écologie.
00:31:17 Il y a juste une différence entre le droit de manifester et le droit de casser.
00:31:20 Oui, je crois que ça méritait effectivement plus de précision.
00:31:22 Il y a quand même ce déni absolu de toute action violente de la part de la gauche dans son ensemble maintenant.
00:31:29 C'est-à-dire qu'on nie totalement le fait que ces occupations de terrain, que ces manifestations aient dégénéré, comme si ça n'avait pas existé.
00:31:39 Quand je lis l'intitulé de votre édito, Nelly, le mouvement écologiste se radicalise-t-il ?
00:31:45 Ça, c'est une évidence. Le terme d'écoterrorisme, il faut savoir que ce n'est pas l'apanage de Gérald Darmanin.
00:31:50 C'est un écrivain américain, Tom Clancy, qui l'a mis en exergue et qui travaille avec la CIA,
00:31:55 qui estimait que déjà dans les années 80, l'écologie radicale était la deuxième menace après le fondamentalisme islamique.
00:32:04 Il me semble qu'à la lecture de ce que l'on voit dans notre société, notamment à travers les manifestations de Sainte-Seline,
00:32:11 qui ont été absolument abjectes et désastreuses, puis après l'histoire de dessert expérimental près de Nantes,
00:32:17 on voit bien que de toute façon, effectivement, vous aviez raison, ces gens ou ces jeunes considèrent que la démocratie n'existe pas,
00:32:27 qu'il n'y a pas de pouvoir démocratique qui puisse limiter leurs actions.
00:32:31 Et donc, ils passent de l'éco-anxiété, qui encore une fois est légitime, à une forme de radicalisation de la violence que l'on a observée ces derniers temps.
00:32:40 Maintenant, quand j'entends Greta Thunberg les sponsoriser, c'est son droit, mais il faut rappeler que le politique accompagne également cette violence.
00:32:50 D'une part parce qu'ils appellent à la désobéissance civile, mais qu'ils accompagnent également ces mouvements lors de manifestations décrétées comme illégales.
00:33:00 Et qu'ils manifestent avec eux.
00:33:03 Donc, il faut aussi comprendre que le mouvement écologiste, en tout cas la radicalisation du mouvement écologiste, trouve sa légitimité et sa caution à travers certains politiques.
00:33:12 C'est même ces mouvements politiques, Raphaël Stainville, qui créent ou encouragent un climat insurrectionnel, alors qu'eux-mêmes se servent des institutions présentes.
00:33:23 S'il n'y avait pas ces institutions dans lesquelles s'inscrire et dans lesquelles ils pourraient prendre la parole, ça ne marcherait pas. Ils n'auraient pas le droit de citer.
00:33:29 Vous avez parfaitement raison. Ce que je trouve frappant dans la période, et on a l'impression de le découvrir, mais ce que vient de dire Sabrina est parfaitement juste, ça existe depuis des années.
00:33:39 Mais c'est peut-être encore plus visible aujourd'hui. L'espèce d'urgence écologiste, la fin des temps qui approcherait, est nourrie et par les politiques et par les scientifiques, ou instrumentalisée par les politiques.
00:33:56 Les rapports du GIEC tels qu'ils existent aujourd'hui ne disent pas ce que les politiques leur font dire.
00:34:02 Aujourd'hui, on a l'impression à la lecture des rapports, et tous les rapports du GIEC depuis des années nous annoncent dans la traduction politique qu'en font les militants et les politiques, la fin du monde.
00:34:12 La fin du monde, illuminante.
00:34:13 Donc, partant de ce principe, vous comprenez que des jeunes, des militants, en viennent à adopter des comportements qui relèvent quasiment du terrorisme parfois, parce que la fin des temps dernières arrive.
00:34:26 C'est là où la responsabilité des politiques et la responsabilité des scientifiques, j'aimerais qu'un certain nombre de scientifiques du GIEC qui participent de ces études, s'insurgent contre l'instrumentalisation qui est faite et la manière dont tordent parfois les rapports qu'ils font sur l'état de la planète.
00:34:43 Et puis cette radicalité de la gauche, elle s'exprime aussi contre des élus. Vous le disiez, Jean-Luc Moudin, quand on a fait les frais mercredi soir, pris en chasse par une meute, c'est le terme qu'il a utilisé, je crois,
00:34:54 en marge d'une manifestation précisément qui visait à soutenir les soulèvements de la Terre.
00:34:59 L'auteur présumé est un majeur de moins de 20 ans, donc on imagine qu'il a autour de 18-19 ans.
00:35:04 Il a été identifié et arrêté entre temps. Je propose d'écouter le témoignage de Jean-Luc Moudin.
00:35:09 On a fait face. Nous étions cinq. Ils étaient 100. Ils vociféraient une violence incroyable.
00:35:20 Moi, j'ai l'habitude, mais à ce niveau-là, je ne l'avais jamais vu. Et lorsque nous avons continué à cheminer au même rythme, ces gens-là, qu'est-ce qu'ils ont fait ?
00:35:35 Ils nous ont attaqués de dos. De dos. Voyez le courage. Ils nous ont lancés des projectiles. Ils ont ouvert des poubelles. Ils ont extrait les déchets.
00:35:49 Et ils nous ont lancés de dos, y compris sur des femmes. Quand on refuse de condamner précisément cela, on crée un flou. On crée un doute.
00:36:03 Et c'est à travers ce flou et ce doute que toutes les duplicités, toutes les ambiguïtés sont possibles.
00:36:11 Eh bien, moi, je ne me tairai jamais.
00:36:16 Gauthier, ça mérite une petite explication de texte.
00:36:21 Mais il est vrai que les mêmes responsables de gauche qui ont tweeté ou qui se sont exprimés contre la dissolution des soulèvements de la terre
00:36:28 n'ont jamais condamné les violences et notamment l'agression du maire de Toulouse. C'est ce que pointe le maire de Toulouse.
00:36:34 Je n'ai pas vu énormément de tweets. Il y a eu le maire de Montpellier pour la gauche. Alors lui, il représente la gauche anti-Nupes.
00:36:39 Donc quelque part, en plus, il est un dissident.
00:36:42 Exactement. C'est un dissident de l'hégémonie de la France insoumise.
00:36:47 Et on rappelle Saint-Sauline, vous aviez Clémence Guettet de la France insoumise, Marine Tondelier d'Europe Ecologie des Verts.
00:36:53 Et le week-end dernier, la manifestation contre le TGV Lyon-Turin, vous aviez Éric Piolle, le maire écolo de Grenoble, qui n'arrête pas de faire parler de lui.
00:37:01 Et vous aviez Mathilde Bannot, chef de file de la France insoumise.
00:37:04 Donc très clairement, une partie de ces gens-là étaient aussi devant le Conseil d'État avec Greta Thunberg, avec les porte-parole des soulèvements de la terre,
00:37:10 pour protester contre la dissolution. Donc ils ont fait beaucoup de bruit pour protester contre la dissolution.
00:37:14 Ils en font beaucoup moins pour condamner les violences.
00:37:16 On s'indigne quand ça nous arrange.
00:37:18 J'ai écouté sur une chaîne concurrente, Alice Coffin, qui a postrefait Alain Duhamel,
00:37:23 et qui disait, pour s'insurger que les soulèvements de la terre aient pu être dissous,
00:37:27 elle disait que tous les mouvements écologistes soutiennent les soulèvements de la terre.
00:37:32 Mais c'est vrai, mais ce n'est pas l'arithmétique et le nombre de ces associations qui rend moins insupportables leurs actions.
00:37:38 C'est là où il y a quelque chose qui est complètement fou.
00:37:42 Après, dans cette séquence et dans cette condamnation de la violence par Moudin,
00:37:46 il y a quelque chose que je trouve nouveau.
00:37:48 C'est que jusqu'à présent, à une sorte de violence fantasmée des mouvements d'extrême droite,
00:37:53 on niait la violence de l'extrême gauche.
00:37:56 Aujourd'hui, je crois que plus personne ne peut se voiler la face et s'aperçoit de manière très concrète
00:38:01 que s'il y a une violence en France qui s'exprime tout le temps,
00:38:05 c'est celle de ces mouvements radicaux, écologistes, d'extrême gauche,
00:38:10 et qui terrorisent aujourd'hui un certain nombre de Français.
00:38:12 Le problème, c'est que ça commence à être un peu grossier, ça commence à se voir.
00:38:15 Un peu comme le lunet au milieu de la figure.
00:38:17 À un moment donné, il faut bien plein chat, chat, Sabrina.
00:38:20 Ce que disait Raphaël est très juste, effectivement.
00:38:23 Mais moi, j'ai en tête la phrase de Cicéron, homme d'État romain,
00:38:28 qui disait précisément que la plus grande vertu politique, c'est l'autorité.
00:38:31 Et que si l'autorité politique n'est pas capable de se saisir des passions et des réalités de la société qu'il gouverne,
00:38:37 effectivement, là, il y a une vraie déficience en matière d'action politique.
00:38:41 Et là, ce que relève Raphaël est très juste, parce qu'en réalité,
00:38:45 on assiste à ce radicalisme politique qui est inhérent précisément aux factieux d'extrême gauche.
00:38:51 Comme le disait, effectivement, quand il s'agit de l'extrême droite ou des manifestations de l'extrême droite,
00:38:55 alors là, on est toujours prompt à condamner, à pousser des cris d'orfraie, etc.
00:38:59 Lorsque ces manifestants d'extrême gauche détruisent tout sur leur passage,
00:39:02 là, c'est toujours une indignation à géométrie variable.
00:39:05 On choisit ses agresseurs et on choisit ses coupables.
00:39:07 Parenthèse fermée, ce que je voulais simplement dire, c'est que,
00:39:10 que fait Gérald Darmanin, là, en l'espèce ? Absolument rien.
00:39:13 On assiste encore une fois, c'est toujours une posture...
00:39:16 - En termes d'autorité, quand même. - Il les a dissous, d'accord.
00:39:19 Mais pas par rapport aux élèvements de la terre. Je ne parle pas de ça.
00:39:21 Je parle du radicalisme écologiste qui est dans un avènement de plus en plus prégnant et présent dans notre société.
00:39:29 Là, effectivement, il a dissous. C'est une très bonne chose.
00:39:31 Ça, on est d'accord. Et encore, il faudrait voir ce que va dire le Conseil d'État en dernière instance.
00:39:35 - Tu peux dire vers d'autres ? Parce qu'il y a des statuts qui sont déposés.
00:39:37 Ils le reconnaissaient eux-mêmes. Ce n'est pas si simple.
00:39:40 - Il ne s'est pas fait la dissolution, encore. Il y a un recours dans le Conseil d'État.
00:39:43 Ce n'est pas une association, c'est une somme de plusieurs entités.
00:39:46 - Ce n'est pas automatique. - Donc, effectivement, ça serait un terrible revers pour Gérald Darmanin.
00:39:50 - Ce n'est pas le Conseil d'État qui a sa dissolution.
00:39:52 - C'est quand même assez illustratif du manque d'action politique
00:39:55 et de la constatation que l'on fait de la politique menée par Gérald Darmanin,
00:40:00 qui est toujours dans l'incantation ou la négociation.
00:40:03 Là, il a dissous parce qu'effectivement, il n'avait pas le choix.
00:40:06 - Donc, il faut qu'il aille plus loin avec d'autres encore ?
00:40:08 - Bien sûr. Bien sûr. Évidemment.
00:40:10 Vous vous souvenez de ce qui est arrivé aux maraîchers de Nantes ?
00:40:14 - C'était eux aussi. - Où ces serfs expérimentaux ont été complètement ravagés.
00:40:17 Est-ce que c'est normal d'accepter ça ? Franchement.
00:40:19 - Oui. Il y aura peut-être des poursuites en plus de la dissolution.
00:40:22 - On l'espère. - Gérald Darmanin n'exclut pas l'autre.
00:40:24 - On l'espère. Est-ce qu'il prend la mesure du problème, selon vous ?
00:40:27 - Pour le coup, je trouve que c'est compliqué de s'en prendre à Gérald Darmanin
00:40:30 la semaine où il tente de dissoudre les soulèvements de la terre.
00:40:32 Alors, évidemment, on verra si cette dissolution est cassée ou non par le Conseil d'État,
00:40:36 ce qui, pour le coup, serait un véritable revers.
00:40:38 Encore plus important que quand Gérald Darmanin attend d'interdire
00:40:41 des manifestations de l'ultra-droite par des arrêtés préfectoraux
00:40:44 et que la justice les casse.
00:40:46 Mais s'en prendre à Gérald Darmanin la semaine où, effectivement,
00:40:49 avec un coup de pression, il faut bien le dire, d'Emmanuel Macron,
00:40:51 parce que tout ça prenait du temps, puisque c'était une promesse faite depuis Seine-Solyne
00:40:54 et au bout d'un moment, Emmanuel Macron s'est agacé après les manifestations
00:40:57 qu'on a vues, notamment à Lyon et à Turin, et après, effectivement,
00:41:00 cette exploitation agricole non loin de Nantes, qui a été purement et simplement
00:41:03 saccagée par les soulèvements de la terre.
00:41:05 Donc, Gérald Darmanin a dissous, sous pression d'Emmanuel Macron.
00:41:09 Donc là, on ne peut pas dire que l'exécutif ne fait rien.
00:41:11 Certes, la dissolution n'est pas la panacée, mais bon.
00:41:14 - Allez, un dernier mot.
00:41:15 - Si je peux me permettre juste de nuancer, c'est-à-dire que non pas que l'exécutif
00:41:18 ne fasse rien, mais en revanche, il y a des contradictions dans ce gouvernement.
00:41:22 Il y avait Elisabeth Borne qui s'opposait résolument à la dissolution
00:41:26 des soulèvements de la terre.
00:41:28 - Parce qu'elle avait une forme de sympathie.
00:41:30 - Elle ne l'a pas dit publiquement.
00:41:31 - En tout cas, tous ceux qui, visiblement, ont enquêté sur le sujet,
00:41:34 qui sont interrogés sur les retards entre l'annonce tonitruante
00:41:37 de Gérald Darmanin au lendemain de Seine-Solyne.
00:41:39 - C'est vrai.
00:41:40 - C'est Judith Vattrep qui nous disait ça l'autre jour.
00:41:42 - Exactement.
00:41:43 - Le Figaro a enquêté.
00:41:45 - L'autre argument, c'était de dire qu'il fallait un dossier solide,
00:41:48 justement, parce que ce n'est pas une association.
00:41:50 On va voir si le Conseil d'État ne casse pas la dissolution.
00:41:52 Si ça, ça arrive, c'est un sacré revers à la politique.
00:41:55 L'exécutif s'est servi de la loi séparatisme, qui a été faite au départ
00:41:59 pour lutter surtout contre l'islamisme, pour dissoudre les soulèvements
00:42:01 de la terre. Donc, ce n'est pas fait.
00:42:03 - On parlait d'Elisabeth Borne. J'aimerais juste vous soumettre
00:42:05 cette nouvelle initiative émanant de Matignon.
00:42:08 Il y aura bientôt une nouvelle évaluation pour les collégiens,
00:42:10 ce qu'on appelle des savoirs verts.
00:42:12 Tout le monde aura peut-être compris le jeu mot, savoir faire, savoir vert.
00:42:16 L'idée étant de développer les compétences écologiques des élèves
00:42:20 de 4e et de 3e. Mais vous vous en doutez, comme en toute chose,
00:42:24 la mesure divise. Fabrice Elsner, Thomas Bonnet pour le reportage.
00:42:28 - Dans le lot de mesures annoncées en direction de la jeunesse,
00:42:32 celle-ci est passée un peu inaperçue.
00:42:34 A compter de l'année prochaine, le gouvernement veut mettre en place
00:42:37 une nouvelle certification. Les collégiens seront évalués
00:42:40 sur leurs connaissances vertes. Tri des déchets, alimentation
00:42:44 et plus généralement compréhension des enjeux climatiques
00:42:46 seront au programme. Cette mesure a créé la controverse,
00:42:49 notamment chez les élus de droite. Stéphane Ravier, David Linard
00:42:52 ou encore Bruno Retailleau disent "stop", s'alarmant du niveau
00:42:55 des élèves en ce qui concerne déjà le programme traditionnel.
00:42:59 Du côté de cette antenne locale d'un syndicat de professeurs,
00:43:02 on évoque, je cite, "un truc inutile qui va empiéter
00:43:05 sur le temps d'enseignement". Accueil mitigé aussi
00:43:08 pour ce futur collégien et ses parents d'élèves.
00:43:11 Déjà qu'on a le brevet en 3ème, plus sans examen,
00:43:15 ça va être dur je pense. On doit se préparer pour le brevet.
00:43:18 Du coup, si on fait ça avec aussi que l'examen,
00:43:21 je pense que ça va être de la surcharge.
00:43:23 Bon, ça peut être sympa de les informer sur l'écologie.
00:43:27 Après, si la surcharge de travail n'est pas trop énorme
00:43:30 en plus de ça, bon, pourquoi pas.
00:43:32 Une nouvelle mesure qui se déclinera aussi pour les étudiants post-bac,
00:43:35 bientôt obligés de suivre une formation sur la transition écologique.
00:43:39 Alors on a quand même interrogé les principaux concernés,
00:43:41 c'est-à-dire les profs, parce que c'est sur eux que pèsera
00:43:44 finalement cette responsabilité. Ainsi, ce professeur d'histoire
00:43:47 géographique qui plus est est vice-président du SNALC,
00:43:50 c'est un syndicat de professeurs de lycée et collège.
00:43:54 C'est surtout une façon pour Mme Born de se donner
00:43:59 bonne conscience en parlant d'écologie, en faisant ce type d'annonce.
00:44:03 On a l'impression à travers cette annonce qu'il n'y a rien
00:44:07 qui est fait en termes d'écologie au niveau de l'éducation nationale,
00:44:10 ce qui est complètement faux. Donc oui, pour moi, ce n'est ni plus
00:44:13 ni moins qu'un coup de comme, un saupoudrage, que ce soit en histoire
00:44:17 géographique, SVT, en technologie ou ailleurs, on aborde
00:44:21 à travers nos programmes une sensibilisation à l'écologie.
00:44:25 Bon, un, ce qu'on comprend, c'est que ça existe déjà,
00:44:28 sous d'autres formes. Et puis deux, effectivement, il y a l'idée
00:44:32 que ça va peut-être empiéter sur le corpus habituel,
00:44:36 qui déjà pêche un peu en France quand même.
00:44:38 Il a raison, David Lissnard, de préciser qu'il s'agit d'un déclassement
00:44:41 éducatif. Franchement, je pense que le certificat écolo en troisième
00:44:46 ne semble pas être la priorité quant au bon fonctionnement de l'école
00:44:50 et que le pouvoir politique doit surtout se préoccuper
00:44:53 de la préservation de la laïcité, par exemple, de la lutte
00:44:58 contre l'offensive islamiste dans nos écoles, la protection
00:45:01 de toute façon de tous nos enfants contre les idéologies.
00:45:04 Et puis surtout, une chose très binaire, c'est-à-dire revenir
00:45:07 à l'instruction. Quand on voit le classement PISA de la France
00:45:10 qui dégringole d'année en année, on peut se demander quand même
00:45:13 le pourquoi du comment le ministre de l'Éducation nationale
00:45:15 ne prend pas à bras le corps ce qui est censé justement émanciper
00:45:19 nos enfants à travers l'instruction et non pas des idéologies
00:45:23 comme ça qui se ramifient à travers l'école et qui, comme disait
00:45:27 cette maman, certainement alourdissent également la charge mentale
00:45:31 des enfants. Je ne crois pas que ce soit une priorité pour nos enfants
00:45:34 en fait dans nos écoles.
00:45:36 Quelle mouche l'a donc piqué Gauthier. C'est un jour une idée
00:45:38 avec Elisabeth Born en ce moment.
00:45:40 Ça ne mange pas de pain, ça ne coûte pas d'argent, c'est du gadget.
00:45:44 Et j'ajouterais à la liste que vous avez faite, évidemment,
00:45:47 la lutte contre le harcèlement scolaire.
00:45:49 Exactement.
00:45:50 C'est l'une des priorités qui a été très très mal gérée par Papendia
00:45:53 et notamment quand il a reçu les parents de l'INSEE.
00:45:55 C'est Elisabeth Born qui a dû recevoir les parents de l'INSEE aussi.
00:46:00 Donc voilà, c'est un nouveau gadget du gouvernement.
00:46:05 Il s'est même allé jusqu'à Brigitte Macron, souvenez-vous.
00:46:08 Il a fallu qu'on l'envoie à Brigitte Macron.
00:46:10 Je revenais sur la mesure d'un test écolo.
00:46:12 Ah oui, mais sur le côté émotionnel, parce qu'il n'avait pas fait
00:46:16 montre d'empathie quand même.
00:46:18 Papendia, c'est très clair, en cas de remaniement, c'est l'un des premiers
00:46:21 qui part.
00:46:22 Justement le remaniement, y aura-t-il, y aura-t-il pas ?
00:46:24 On ne sait pas trop.
00:46:25 Il y a tellement personne qui se dégage pour remplacer Elisabeth Born
00:46:28 qu'elle va peut-être réussir à survivre au 14 juillet,
00:46:30 puisque c'était la fameuse borne de temps, sans jeu de mots,
00:46:33 de la fin des 100 jours.
00:46:35 Donc le 14 juillet, c'est dans quelques jours maintenant.
00:46:37 Donc c'est le choix par défaut.
00:46:39 Le choix par défaut.
00:46:40 Born to be alive.
00:46:41 Born to be alive, voilà.
00:46:42 Ce sera le rôle, la conclusion de cette tranche.
00:46:45 Bravo Raphaël Sturville, bel effort j'avoue.
00:46:47 On revient dans quelques secondes.
00:46:49 On parlera de la flamme olympique.
00:46:51 Je ne sais pas si ça vous intéresse, mais il y a un tracé un peu sinueux.
00:46:55 Non mais c'est surtout la sécurité.
00:46:57 Il y a la flamme, mais il y a surtout, évidemment,
00:46:59 tout le monde pense à la cérémonie d'ouverture sur la Seine.
00:47:02 Et puis on parlera aussi, bien sûr, de cette attaque antisémite
00:47:06 contre Éric Zemmour.
00:47:08 Ça a fait beaucoup réagir, mais toujours un peu du même côté.
00:47:11 Voilà, pas chez ceux qui ont péché.
00:47:14 On savait que Sophie Bénet était sectaire,
00:47:16 on ne savait pas qu'elle cherchait à étouffer des propos antisémites.
00:47:18 Allez, à tout de suite, on en parle.
00:47:21 Avant d'entamer la dernière partie de notre débat,
00:47:24 je vous propose de rejoindre Simon Guillain,
00:47:26 à nouveau pour le récap de l'actu.
00:47:28 Rebonjour Simon.
00:47:29 Depuis 2014, entre 30 et 35 000 personnes sont décédées l'été en France
00:47:36 à cause de la chaleur.
00:47:37 Ces chiffres communiqués aujourd'hui par l'Agence de santé publique,
00:47:40 près d'un tiers de ces personnes ont moins de 75 ans.
00:47:44 Après avoir privé d'électricité 25 000 foyers
00:47:47 et provoqué le naufrage d'un catamaran,
00:47:49 la tempête tropicale Brette s'éloigne enfin de la Martinique.
00:47:52 Le niveau de vigilance météorologique sur place
00:47:54 pour pluie et vagues submersions a été abaissé de rouge à orange.
00:47:58 Et puis on connaît le parcours de la flamme olympique des JO de Paris 2024,
00:48:03 du 8 mai au 26 juillet.
00:48:05 Elle va sillonner le territoire national,
00:48:07 de Marseille au territoire d'outre-mer,
00:48:09 en passant par Périgueux, Caen-Lille ou encore Dijon.
00:48:12 10 000 personnes vont se relayer pour la portée
00:48:14 et dans une note adressée au préfet le 28 avril,
00:48:17 le ministère de l'Intérieur a donné ses consignes
00:48:19 concernant la sécurisation du parcours de la flamme.
00:48:22 La flamme olympique, elle va parcourir la France du 8 mai au 26 juillet.
00:48:30 Certains territoires d'outre-mer également,
00:48:32 elle va prendre le bateau.
00:48:34 Dans une note adressée au préfet le 28 avril,
00:48:37 le ministère de l'Intérieur a donc donné des consignes
00:48:39 pour la sécurisation de ce parcours.
00:48:42 Je vous propose de regarder ce qui est en jeu
00:48:44 avec Célia Barotte, Sarah Varny et Sarah Fenzary.
00:48:47 Une flamme olympique placée sous haute sécurité.
00:48:51 Avant d'arriver à Paris, pour la cérémonie d'ouverture,
00:48:54 le symbole des JO va passer par plusieurs villes-étapes.
00:48:57 Chaque jour, la flamme sera accueillie dans 4 villes
00:49:00 par un convoi principal.
00:49:02 Le second, lui, se rendra quotidiennement sur 3 sites iconiques
00:49:06 et le chaudron sera allumé en fin de journée,
00:49:09 dans la dernière ville traversée.
00:49:11 Ces événements, placés sous la responsabilité
00:49:14 des services de sécurité locaux,
00:49:16 seront renforcés par des moyens nationaux.
00:49:18 L'objectif du ministère de l'Intérieur
00:49:20 est de mettre en place un niveau de sécurité optimal
00:49:23 permettant de concilier l'aspect festif de l'événement
00:49:26 sans oublier les risques et menaces qu'il peut susciter.
00:49:29 Il y aura notamment une attention particulière
00:49:32 concernant les mouvements de contestation.
00:49:35 La flamme des JO de Paris démarrera son périple
00:49:38 le 8 mai 2024, depuis la ville de Marseille.
00:49:41 - Raphaël Saint-Ville, ça vous intéresse ?
00:49:45 Ça vous passionne, les JO ? - Oui, ça me passionne.
00:49:48 - Il y a quand même un vrai enjeu.
00:49:50 Il faudrait être au rendez-vous,
00:49:52 parce que le monde nous observe, on a coutume de le dire.
00:49:55 Et puis surtout, on a compris que les policiers
00:49:57 ne pourraient pas tout assurer eux-mêmes.
00:49:59 Il faudrait confier aussi certaines des tâches de la sécurisation,
00:50:02 notamment au parcours de la cérémonie d'ouverture sur la Seine,
00:50:05 à des sociétés privées.
00:50:07 On sait que ce n'est pas si simple de recruter.
00:50:09 - Oui, on a eu le précédent du Stade de France,
00:50:12 où on a vu les résultats d'une gestion
00:50:15 par des services privés de l'entrée du Stade de France
00:50:19 au moment de la finale de la Ligue des champions.
00:50:22 Ce précédent fait craindre que cette manifestation,
00:50:27 qui est colossale avec toutes les télévisions du monde entier,
00:50:31 ne soit plutôt qu'une vitrine pour la France,
00:50:34 une sorte de cimetière de toutes nos bonnes intentions.
00:50:38 C'est vraiment un enjeu crucial.
00:50:41 Bien évidemment que Gérald Darmanin s'y attelle,
00:50:44 que les organisateurs des JO sont très attentifs
00:50:49 à faire en sorte que tout se passe bien.
00:50:52 Mais il y a un certain nombre de points noirs qu'on va devoir lever.
00:50:56 - Lesquels ? Où ça pêche aujourd'hui ?
00:50:58 - C'est la sécurité, bien sûr, le principal enjeu de ces Jeux olympiques.
00:51:02 Il y a des destins liés, des alliés de circonstance.
00:51:06 Anne Dalgo et Gérald Darmanin sont des alliés de circonstance.
00:51:10 Il y en a une qui pense à un troisième mandat
00:51:13 si les JO sont une catastrophe, c'est terminé.
00:51:16 Et il y en a un qui a des ambitions sur la scène politique nationale dévorantes.
00:51:20 Si en tant que ministre de l'Intérieur, il ne change pas de poste
00:51:23 lors d'un futur remaniement, mais je pense qu'on va le laisser en poste
00:51:26 jusqu'aux Jeux olympiques, si c'est un nouvel échec pour lui,
00:51:29 il va revenir au revers après le Stade de France.
00:51:32 Même chose, sa carrière politique, on n'est jamais mort en politique,
00:51:35 mais son destin politique sera très clairement ombragé.
00:51:38 Laurent Nunez, quand il a été nommé préfet de police de Paris,
00:51:41 Gérald Darmanin lui a mis une mission tout en haut de la pile,
00:51:44 c'est la sécurisation pour les Jeux olympiques.
00:51:47 Il y a tellement de moyens qui sont déployés,
00:51:50 tellement de pression qui est mise sur chacun de ces acteurs,
00:51:53 que normalement ça devrait correctement se passer.
00:51:56 Si c'est l'inverse qui se déroule, évidemment,
00:51:59 l'image internationale de la France après ce qui s'est passé au Stade de France,
00:52:02 c'est terminé.
00:52:04 C'est vrai qu'on n'aura peut-être pas d'autres échéances et d'autres rendez-vous majeurs.
00:52:07 Après l'annulation de Charles III, pendant la...
00:52:10 Il y a la pandémie de ruines, bien sûr.
00:52:13 Vous êtes raisonnablement confiante, Sabrina Majebar ?
00:52:16 Franchement, pour tout vous dire, Gauthier a certainement raison.
00:52:19 Il y a évidemment, j'imagine bien, un surdéploiement de sures effectifs
00:52:23 en termes de matière de sécurité et les circonstances justifient les moyens.
00:52:27 Moi, je constate, j'habite à Paris, que c'est une ville criminogène,
00:52:30 donc j'espère simplement que les moyens seront mis en œuvre
00:52:33 et à l'épreuve, et à la fois des Jeux olympiques et de la sécurité des visiteurs,
00:52:38 mais également pour essayer de redorer le blason de notre si belle capitale,
00:52:43 de notre si beau pays, parce qu'au vu des circonstances antérieures,
00:52:46 ça paraît être un exercice un peu difficile.
00:52:49 Vous parlez de Paris, on a parlé du Stade de France.
00:52:51 On a vu que les logements des sportifs sont en train d'être construits en Seine-Saint-Denis.
00:52:55 Là aussi, il y a un vrai défi sécuritaire.
00:52:57 Si on fait un village circonscrit, normalement ça devrait passer, ça devrait aller.
00:53:01 Ça se passe avec tous les villages dans le monde, c'était à Rio aussi.
00:53:05 Parmi les questions qui sont brûlantes, il y a la question, on l'a dit,
00:53:08 des recrutements de services de protection privée,
00:53:10 mais il y a la question quand même des policiers et gendarmes
00:53:13 qui vont être mobilisés sur les JO, et là, c'est assez inquiétant
00:53:17 parce que la multiplication... - Des tâches.
00:53:20 - Non mais on a eu les manifs contre la retraite, enfin, ils ont été surmobilisés.
00:53:24 Ils ont des heures et des heures de... - Qui n'ont pas été payées.
00:53:27 - De rattrapage. - Et un épuisement des forces de l'ordre.
00:53:31 Donc, il va falloir aussi prendre en compte cette dimension,
00:53:34 sachant qu'on ne sait pas si dans les mois à venir,
00:53:37 on ne va pas assister à d'autres manifestations, débordements sociaux.
00:53:41 - En tout cas, vous aurez noté, si vous vous baladez un peu le long de la Seine,
00:53:45 je crois que vous avez fait une petite croisière récemment, cher Gauthier,
00:53:48 que la capitale fait peau neuve. Il y a beaucoup d'échafaudage,
00:53:51 de chantiers, de choses qui sont... - Normalement, même chose,
00:53:53 tout doit s'arrêter, tout doit être prêt pour les JO.
00:53:56 - On est en train de tout faire là pour que... - Cérémonie d'ouverture, évidemment, sur la Seine.
00:53:59 - Que les berges de la Seine soient nickel.
00:54:01 Merci, on s'interrompt quelques minutes et on revient à ces insultes antisémites
00:54:05 proférées contre Éric Zemmour par un cadre, un cadre, s'il vous plaît,
00:54:09 de la CGT soutenue, s'il vous plaît, par sa patronne.
00:54:13 A tout à l'heure.
00:54:15 On a choisi pour cette toute dernière partie de vous parler de ces insultes antisémites
00:54:21 qui ont été proférées contre Éric Zemmour par un cadre de la CGT,
00:54:25 c'est Frédéric Tronche, on va le nommer, qui lui dit "tu prends le train pour Auschwitz"
00:54:30 et à ce moment-là, le président de Reconquête embarquait dans un train
00:54:34 en direction de Limoges pour une séance de dédicace qui était prévue plus tard.
00:54:37 Et dans le même temps, ce fameux Frédéric Tronche, il publie ce message sur Facebook,
00:54:41 "Zemmour dans mon train, le voilà, je vérifie si le train va bien à Limoges,
00:54:45 peur qu'il aille en Pologne".
00:54:48 Le problème, outre une transe, le caractère haineux antisémite avéré,
00:54:54 et on en parlera après de la suite judiciaire, Gauthier,
00:54:59 personne pour s'indigner à gauche dans la foulée.
00:55:02 Non, parce qu'il est même effectivement protégé par Sophie Binet,
00:55:05 qui un peu à la manière de Jérémie Corbine au Royaume-Uni,
00:55:08 avait étouffé ce dérapage antisémite. Jérémie Corbine, le leader du Parti travailliste,
00:55:12 qui a d'ailleurs perdu son poste, qui a été placardisé,
00:55:14 parce que justement, il avait étouffé des scandales antisémites.
00:55:17 Alors, ce qui s'est passé très précisément, Éric Zemmour, effectivement,
00:55:20 mercredi se rend à Limoges pour une nouvelle séance de dédicace pour son livre
00:55:24 "Je n'ai pas dit mon dernier mot".
00:55:25 Et là, sur le quai, déjà à Paris, il croise effectivement Frédéric Tronche
00:55:28 et selon son entourage, il lui aurait dit "tu prends le train pour Auschwitz"
00:55:32 et puis il se recroise une nouvelle fois à la sortie du train,
00:55:35 cette fois en gare de Limoges.
00:55:37 Et il lui aurait dit "je ne savais pas que c'était le train pour Dachau".
00:55:40 Sauf que cette fois-ci, il lui dit devant des dizaines de policiers,
00:55:43 puisqu'il y avait plusieurs dizaines de policiers pour assurer la sécurité d'Éric Zemmour
00:55:47 en gare de Limoges.
00:55:48 Et donc là, les policiers auraient été témoins de ce qui s'est passé
00:55:52 et Frédéric Tronche, il a été arrêté et il a terminé en garde à vue.
00:55:56 Mais on n'est même pas obligé de croire effectivement les équipes d'Éric Zemmour,
00:55:58 parce que c'est leur témoignage, puisqu'il a quelque part avoué son méfait sur,
00:56:02 vous l'avez rappelé, c'est à l'écran, sur son compte Facebook.
00:56:05 Là, c'était pendant qu'il était dans le train.
00:56:07 Donc il lui aurait dit "tu vas à Auschwitz pour l'interrogation" au début,
00:56:10 il écrit ensuite ceci dans le train, et après il lui aurait dit
00:56:13 "je ne savais pas que c'était le train pour Dachau".
00:56:15 Et pendant ce temps-là, alors que c'est signé, encore une fois,
00:56:17 on n'est même pas obligé de croire le témoignage des équipes d'Éric Zemmour.
00:56:19 C'est son compte quoi, voilà.
00:56:20 C'est son compte Facebook, c'est signé.
00:56:22 Et donc, tout ça pour dire que Sophie Binet, effectivement, a réagi,
00:56:26 et elle essaye de faire croire que Frédéric Tronche n'a pas parlé d'Auschwitz ou de Dachau,
00:56:31 mais il s'est fiché pour changer la signification de l'insulte.
00:56:35 Bon, personne n'est dupe, puisqu'encore une fois,
00:56:37 il l'a assumé lui-même sur son compte Facebook.
00:56:39 Thomas Porte, ancien cheminot de la France insoumise,
00:56:42 qui a été rendu célèbre parce qu'il avait mis son pied sur un ballon à l'effigie d'Olivier Dussopt,
00:56:46 puis il avait été exclu de l'Assemblée nationale pour 15 jours,
00:56:49 soutient Frédéric Tronche là aussi, aucune condamnation.
00:56:52 Et par contre, il y a des différences aussi d'appréciation,
00:56:54 entre l'alicrat qui ne condamne pas, qui s'interroge sur cette phrase de Frédéric Tronche,
00:56:59 par exemple le président du CRIF, qui a été très clair,
00:57:02 et qui condamne évidemment cet acte antisémite.
00:57:05 Voilà, on voit le tweet de Yonatan Harfi.
00:57:07 Il y a surtout cette patronne de la CGT qui rit avec son cadre,
00:57:09 parce que je crois qu'il y a un énoticône.
00:57:11 Il y a ce qu'on appelle un smiley mort de rire.
00:57:13 Et elle relait en plus une fausse info, parce qu'en plus elle n'est pas visiblement bien informée.
00:57:17 Et le plus fou, c'est que vu qu'effectivement, après ils se sont sans doute rendu compte
00:57:21 que Frédéric Tronche avait signé son méfait sur ses réseaux sociaux,
00:57:24 ils essayent d'inventer une nouvelle ligne de défense en disant
00:57:26 "non mais il s'en prenait à Éric Zemmour comme s'il était le conducteur du train
00:57:29 et pas comme s'il était le passager".
00:57:31 Vous voyez, ça change la définition.
00:57:33 Mais il parle très clairement de la Pologne, et je rappelle que Auschwitz est en Pologne
00:57:36 et s'est signé sur son compte Facebook personnel.
00:57:38 Donc c'est très clair.
00:57:39 Sophie Binet n'a toujours pas retiré son tweet,
00:57:42 elle n'a toujours pas sanctionné ce cadre de la CGT chemineau.
00:57:44 Ça en dit beaucoup plus long sur elle que sur Éric Zemmour.
00:57:47 Je vous propose d'écouter aussi ce qu'en disait Priska Tevno sur notre antenne ce matin.
00:57:52 Députée Renaissance.
00:57:54 Éric Zemmour, en France, l'antisémitisme est interdit. Point.
00:58:00 Et juste pour rappel à ces personnes,
00:58:04 l'antisémitisme est un délit dont la peine est d'un an d'emprisonnement
00:58:09 et 45 000 euros d'amende.
00:58:11 Je pense que c'est important de le rappeler aujourd'hui.
00:58:13 Maintenant la CGT, plutôt que d'essayer de protéger,
00:58:16 devrait déjà dénoncer et sanctionner.
00:58:18 Je le rappelle de façon très claire,
00:58:20 on a vu un certain nombre de tweets, de prises de parole.
00:58:23 C'est inacceptable, intolérable.
00:58:26 Est-ce qu'il y a de l'antisémitisme à la CGT ?
00:58:30 Est-ce que les propos tenus et la réaction tenue par Sophie Binet,
00:58:34 qui est à la tête de la CGT, pose problème ? Interroge, oui.
00:58:38 Est-ce qu'il y a de l'antisémitisme à l'extrême gauche en France ?
00:58:42 Vous avez vu les réactions d'un certain nombre d'élus de la France Insoumise
00:58:46 par rapport aux tweets de Sophie Binet ?
00:58:48 Certains en riaient, d'autres essayaient de défendre.
00:58:50 Je pense qu'aujourd'hui, on le voit de façon très claire et nette,
00:58:53 il y a un sujet d'antisémitisme et de propos antisémitisme
00:58:57 au sein de la France Insoumise.
00:58:59 Et souvenez-vous, l'été dernier, en plus je pense que j'étais sur votre plateau,
00:59:02 il y avait une proposition de loi sur le sujet d'Apartheid pour l'État d'Israël.
00:59:06 Nous ne sommes pas un premier fait, ce n'est pas la première fois.
00:59:09 Donc nous devons être capables de regarder ça aussi de façon très claire,
00:59:12 mais déterminée.
00:59:14 Donc elle rappelle que c'est un délit, et donc il porte plainte, Iris.
00:59:17 Oui, la plainte a été tout de suite déposée à Limoges par le chef de sa sécurité,
00:59:21 qui a donc porté plainte au nom d'Éric Zemmour pour injure publique
00:59:23 en raison de l'origine de l'ethnie, la nation, la race ou la religion.
00:59:26 Je rappelle que c'est la deuxième plainte d'Éric Zemmour contre la CGT
00:59:29 en moins d'une semaine, puisque la CGT avait organisé une manifestation à Brest
00:59:32 qui a dérapé, puisque certains membres de cette manifestation
00:59:35 s'en sont pris au lecteur d'Éric Zemmour.
00:59:37 Alors je vais vous reposer un peu presque dans les mêmes termes
00:59:40 que Romain Desarbes ce matin avec son invité.
00:59:42 Est-ce qu'il y a un sujet à gauche, un antisémitisme primaire
00:59:45 qui est quasiment assumé aujourd'hui, Sabrina Medjaber ?
00:59:48 Moi je pense que oui. Je pense que lorsque Daniel Simonet ou Daniel Obono
00:59:53 acclament l'ancien patron du parti travailliste Jérôme Corbine
00:59:57 à l'Assemblée nationale, c'est un problème.
00:59:59 Lorsqu'ils accueillent Salah Amoury, terroriste franco-palestinien expulsé
01:00:03 par le ministre de l'Intérieur israélien en grande pompe à l'Assemblée nationale,
01:00:07 c'est un problème. Je pense que lorsqu'ils émettent des résolutions
01:00:11 comme étant constitutif d'un état d'apartheid concernant Israël,
01:00:15 je pense que c'est un problème. Et je pense qu'effectivement,
01:00:18 comme le rappelait Gauthier, il y a eu très peu de réactions
01:00:21 de la part à la fois des membres de la CGT, mais également
01:00:24 de leur superviseur idéologique que constitue la NUPES,
01:00:27 à l'égard d'Éric Zemmour. On peut ne pas partager les idées d'Éric Zemmour,
01:00:31 le problème n'est pas là. Elle a raison, Prescatevno, de le rappeler.
01:00:34 L'antisémitisme, ce n'est pas une opinion, c'est un délit.
01:00:37 Un délit qui est puni, comme elle l'a précisément rappelé,
01:00:40 d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.
01:00:43 Et là, qu'est-ce qu'on observe ? C'est qu'effectivement,
01:00:45 on a l'impression que ces gens-là le prennent un peu à la légère.
01:00:48 On a vu le tweet de Mme Binet qui carrément met un smiley,
01:00:51 comme si elle était exaltée d'entendre, ou exaltée et à la fois consternée,
01:00:56 que son protégé soit placé en garde à vue, pour cause d'antisémitisme.
01:01:00 Il n'y a pas plus clair que ce qu'a dit M. Tronche à l'égard d'Éric Zemmour.
01:01:04 Il s'agit clairement de propos antisémites.
01:01:07 On voit bien que cette classe cégétiste, ou en tout cas syndicaliste,
01:01:11 et une partie de la classe politique, n'est pas forcément pronte
01:01:14 à défendre Éric Zemmour pour ce qu'il est, et en tout cas à défaut
01:01:19 de l'insulte qui lui a été proférée par cette personne.
01:01:22 Raphaël Stainville, là...
01:01:24 On pourrait répéter en moins bien ce que Sabrina a dit.
01:01:27 Non mais quand même, est-ce que c'est cet antisémitisme qu'on entend,
01:01:33 qu'on perçoit, même quand il n'est pas prononcé ou ouvertement affiché
01:01:37 chez certains, est lié à un clientélisme politique, ou ça va plus loin ?
01:01:43 Ça veut dire que c'est devenu quelque chose de complètement assumé ?
01:01:49 Certains feront passer ça pour de l'antisionisme ?
01:01:52 C'est une très bonne question, qui est compliquée de trancher absolument.
01:01:58 Ce qui est certain, c'est que jusqu'à présent, l'antisionisme de l'extrême-gauche
01:02:02 était une sorte de faunée à leur antisémitisme.
01:02:07 Aujourd'hui, on voit de manière de plus en plus évidente, de plus en plus claire,
01:02:11 qu'en réalité, c'est totalement assumé, c'est un discours construit,
01:02:15 avec différentes visées. Probablement que pour certains,
01:02:19 et en fonction des territoires sur lesquels ils évoluent et se font élire,
01:02:25 on est dans du clientélisme presque assumé pour certains.
01:02:30 Mais je pense que dans les sous-bassements idéologiques,
01:02:34 aujourd'hui, l'antisémitisme de l'extrême-gauche se nourrit
01:02:39 de quelque chose de très profond, qui va bien au-delà des territoires
01:02:43 sur lesquels ils évoluent et se font élire.
01:02:47 C'est même le monde de l'extrême-gauche qui accuse communément
01:02:52 ce qu'ils appellent l'extrême-droite de fascisme.
01:02:55 Il y a le fascisme, l'antisémitisme, on accuse l'autre de ce que l'on est, finalement.
01:03:02 En tout cas, ce qui est très clair, c'est qu'ils ont beaucoup de mal
01:03:06 à condamner quand ça ne s'en prend pas à leur camp.
01:03:09 Quand on attaque leur camp, c'est les premiers à condamner
01:03:13 et à attaquer en réponse et de manière totalement légitime.
01:03:18 Dès que ça ne touche pas à leur camp, que ce soit pour le maire de Toulouse,
01:03:21 que ce soit pour Éric Zemmour, quand ce n'est pas la bonne victime,
01:03:24 quand la victime ne correspond pas à leur carcan idéologique,
01:03:29 il n'y a plus personne, c'est impossible de condamner.
01:03:32 Même quand on s'en prend aux policiers, à la gauche de la gauche,
01:03:36 quand vous participez à des manifestations comme à Sainte-Soline,
01:03:39 après vous avez du mal à condamner les violences.
01:03:41 Ce qui est étonnant dans la séquence, c'est que, ça a été rappelé tout à l'heure par Gauthier,
01:03:45 l'ALICRA s'est abstenu ou hésite encore à porter plainte,
01:03:49 mais eux qui sont des professionnels de la plainte,
01:03:51 qu'aujourd'hui ils hésitent à porter plainte, c'est tout bonnement ahurissant.
01:03:55 Je pense que le procureur de la République pourrait se saisir et porter plainte également.
01:04:00 Il y a tout un tas de responsables qui, jusqu'à présent, étaient d'une célérité absolue
01:04:05 pour condamner ce genre de gestes ou de propos,
01:04:08 et qui aujourd'hui sont muets parce que la victime ne correspond pas à...
01:04:14 Pour eux, elle n'a pas les standards de la fréquentabilité habituelle.
01:04:18 Donc, au fond, Eric Zemmour n'est plus protégé dans la République, d'une certaine manière.
01:04:23 On se dit "C'est pas grave, c'est une cible, c'est l'homme à abattre politiquement".
01:04:27 C'est ce que soulignait Raphaël à juste titre, c'est-à-dire qu'en réalité,
01:04:31 on peut observer une forme de totalitarisme doux qui ne dit pas son nom,
01:04:37 c'est-à-dire que ces gens-là n'arrivent pas à objectiver,
01:04:39 ils n'arrivent pas à comprendre qu'il y a une critique des idées et des insultes à la personne.
01:04:43 Ils ne sont pas capables de rationaliser ce qui se passe.
01:04:46 Ce qui se passe, c'est que la LICRA, qui est substantiellement défenseuse
01:04:51 de la lutte contre le racisme et l'antisémitisme,
01:04:53 enfin je rappelle que ce sont quand même ses racines idéologiques,
01:04:56 préfère faire dans l'espèce de subtilité intellectuelle en disant
01:05:00 "Alors oui, on l'attaque pour ses origines juives,
01:05:04 mais alors est-ce qu'en même temps on l'attaque parce que c'est un juif
01:05:07 qui fait du révisionnisme et qui pense que le maréchal Pétain a protégé les Juifs ?"
01:05:11 Enfin, eux-mêmes sont déjà dans le révisionnisme,
01:05:13 parce qu'il ne s'agit pas du tout de ça, on ne parle pas d'histoire,
01:05:15 on parle d'un homme qui s'est fait insulter, à qui on a rappelé justement
01:05:19 en plus une insulte à la mémoire des victimes de la Shoah,
01:05:22 mettre des termes comme "vichy", comme "dachaud",
01:05:24 enfin c'est absolument insupportable.
01:05:26 Et là, on voit qu'une organisation qui est quand même censée,
01:05:29 une association qui est quand même censée défendre les victimes de l'antisémitisme
01:05:33 comme il a été clairement indiqué, n'est pas capable de faire son travail.
01:05:36 Donc c'est quand même assez inquiétant.
01:05:38 Gauthier, nul doute que ça ira au bout, cette plainte ?
01:05:41 Si les faits sont avérés, et ça ne va pas être très compliqué
01:05:44 pour les enquêteurs de les corroborer, vu effectivement ce qu'il a mis
01:05:48 sur son compte Facebook, vu que les policiers en gare de Limoges étaient présents
01:05:51 quand il lui aurait dit "je ne savais pas que c'était le train pour Dachaud",
01:05:54 et pareil pour quand il lui dit "tu prends le train pour Auschwitz"
01:05:57 pendant l'interrogation, même chose, il y avait des dizaines de témoins
01:06:00 puisque c'était sur les quais de la gare.
01:06:02 Donc ça va être assez simple pour les enquêteurs de corroborer ou non ces dires.
01:06:06 Et encore une fois, il suffit de prendre le post Facebook
01:06:09 de ce monsieur Frédéric Tronche.
01:06:11 Une plainte a été déposée, on verra les sujets.
01:06:13 Contre lui, hein ? Contre lui ou contre la centrale ?
01:06:16 Contre lui, contre lui, par Éric Zemmour.
01:06:18 D'accord. Bon, eh bien on va suivre cette affaire avec attention.
01:06:22 On va s'interrompre quelques secondes et puis on reviendra pour dire au revoir,
01:06:26 se dire au revoir et passer le flambeau à Éliott Deval.
01:06:29 Tiens, c'est lui qui est sur Punchline ce soir.
01:06:31 [Musique]