• l’année dernière
Etat du monde : diagnostic ou autopsie ?

Avec Jean-Dominique Michel, anthropologue de la santé, auteur de l’essai “Autopsie d'un désastre : mensonge et corruption autour du covid” aux éditions Marco Pietteur, disponible en pré-commande


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##LE_FACE_A_FACE-2023-06-26##

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Transcription
00:00 Sud Radio Bercoff dans tous ses états, le face à face.
00:06 Sud Radio, c'est le début du face à face entre André Bercoff et Jean-Dominique Michel
00:11 que l'on accueille tout de suite, anthropologue de la santé, auteur de "Laissez apparaître autopsie d'un désastre, mensonges et corruptions autour du Covid".
00:20 Bonjour Jean-Dominique Michel.
00:22 Bonjour André Bercoff.
00:24 Heureux de vous accueillir, on aurait aimé vous avoir avec nous à Paris, mais aujourd'hui ça a été Moscou et Bruxelles et maintenant la Suisse.
00:32 Et c'est très bien, ça prouve qu'on est partout, que Sud Radio est partout.
00:36 Jean-Dominique Michel, justement je voudrais parler avec vous, parler un peu moins de l'Ukraine ou pas du tout, mais de la santé.
00:44 Vous allez me dire que tout est lié.
00:46 Vous avez oeuvré pendant 20 ans comme expert en santé publique, on vous voit, vous publiez beaucoup.
00:51 Et je voudrais quand même faire un, comment dirais-je, non pas un bilan, mais vous voyez par exemple, 3 ans de pandémie, enfin ce qu'on a appelé la pandémie avec un grand I,
01:04 mais aujourd'hui en Amérique, un peu partout, il y a les procès, il y a les mises en question, il y a tout ça, je ne parlais pas des effets secondaires, etc.
01:14 Moi je voudrais vous demander, à l'anthropologue que vous êtes, non pas de prendre un peu de recul, mais quand même de regarder, qu'est-ce que ça dit de notre monde ?
01:22 C'est tous ces narratifs qui arrivent, que ce soit sur la Russie-Ukraine, mais surtout sur la santé, je voudrais qu'on polarise là-dessus,
01:30 parce que c'est pas rien avec l'OMS qui préconise bientôt un passeport universel dont il aurait le pouvoir.
01:37 Qu'est-ce que ça signifie de l'état mental de notre monde, Jean-Dominique Michel ?
01:43 Merci de poser la question, c'est un sujet de contemplation et de questionnement inépuisable pour moi,
01:50 parce que pour résumer vraiment la crise sanitaire à l'extentiel, on savait très bien quoi faire et on ne l'a pas fait.
01:56 On a eu tout de suite les données qui nous montraient que l'épidémie n'était pas en réalité ce qu'on nous présentait,
02:02 et les professions de santé tout entière ont fait semblant que les innombrables anomalies qu'on imposait à la population
02:11 étaient normales alors qu'elles contredisaient toute la science et tous les plans pandémique créés précédemment.
02:18 C'est comme si demain on disait aux instituteurs qu'il faut absolument gifler les enfants, leur empêcher de sortir à la récréation,
02:25 les intimider pendant les classes, parce que c'est comme ça qu'un enfant apprend bien.
02:30 D'ailleurs, c'est un peu ce qu'on a fait sur le plan scolaire pendant la crise sanitaire.
02:34 Il y a eu vraiment des ordres qui étaient insensés par rapport à la réalité des connaissances en santé publique.
02:41 Je vous donne juste un exemple. L'épidémiologiste de référence Donald Henderson, qui a fait l'analyse de la grippe espagnole,
02:49 qui a fait le plan pandémie de l'OMS de 2006 réaffirmé en 2019, disait que pour une pandémie respiratoire,
02:59 il faut laisser la société vivre le plus normalement possible et laisser les médecins généralistes soigner les patients
03:05 avec les moyens à disposition. À défaut de faire ça, il l'a écrit en 2006, on risque de transformer une épidémie gérable en catastrophe.
03:13 En 2019, il a dit ça déjà ?
03:16 En 2006, parce que c'est la réalité de la science en santé publique sur la gestion des épidémies.
03:22 Donc ce renversement est tout à fait sidérant, mais rejoint bien les sagacités de Michel Maffezoli et Jean Baudrillard
03:29 sur la manière dont un substitut de réalité peut l'emporter de sorte à ce que la plupart des gens ne tiennent même plus compte
03:38 ni de la réalité, ni de ce qu'on savait auparavant.
03:41 Mais est-ce que cette espèce de volonté de dire "c'est ma réalité qui compte" ou "ma perception de la réalité qui compte"
03:49 est pas la vôtre et surtout pas la vôtre ? On a vu beaucoup de choses.
03:53 Est-ce que c'est l'intérêt, en deux mots, l'intérêt, le pouvoir ou les deux ?
03:58 Est-ce que l'idée, elle date de Machiavel et de plus loin, et de la servitude volontaire de la bouillie ?
04:04 Est-ce que c'est le management par la peur ou par le chaos ?
04:08 Ou c'est également une formidable opération financière qu'on n'a pas connue depuis longtemps ?
04:15 Oui, écoutez, moi-même je suis resté assez prudent sur le plan interprétatif
04:19 parce que notamment quand des hypothèses sont assez massives, il faut vraiment attendre avant de les considérer.
04:25 Mais ce dont on est sûr en tout cas, c'est qu'il y a un problème de corruption généralisée dans le domaine de la santé.
04:31 C'est affirmé par tout le monde, y compris les rédacteurs en chef des principales revues médicales.
04:36 Je pourrais vous avancer 20 citations, mais l'ancienne rédactrice en chef de American Medical Association Journal
04:44 qui est un des 4 grands, a dit, mais vraiment il faut l'entendre,
04:47 "Ne croyez rien, pas une seule chose publiée par une société pharmaceutique, ne le croyez pas, c'est le point de départ."
04:54 Ah oui, c'est ça, vous l'avez cité, Catherine De Angelis, rédactrice en chef du journal.
04:59 Oui, exactement. Et puis ça c'est un exemple parmi 200 autres.
05:04 Donc le constat de la corruption généralisée dans le domaine de la santé est posé.
05:08 Vous savez comme moi que la crise H1N1 a débouché sur une enquête du Sénat qui a identifié les problèmes.
05:13 On a fait paniquer la population avec des modélisations,
05:16 on a donné l'occasion à l'industrie pharmaceutique de faire un maximum de blé avec une situation qu'il ne méritait pas.
05:23 Et donc ça n'est que rebelote, mais avec aujourd'hui un verrouillage de tous les endroits qui auraient pu faire opposition.
05:30 Donc j'ai envie de dire, cette opération criminelle lucrative portée par les pharmas, c'est une évidence à ce stade,
05:37 c'est juste incontestable. Mais après ce profil, vous avez évoqué le certificat, le passeport numérique vaccinal
05:46 produit par l'OMS, c'est qu'il semble qu'il y a un agenda de contrôle de la population qui va encore plus loin
05:52 que le fait de tirer le maximum de profit possible d'une pseudo-pandémie.
05:57 Parce qu'en réalité, il faut aussi le savoir, sur le plan technique, ça n'était pas une pandémie.
06:01 - Oui, en fait c'est ça, on a parlé de pandémie et c'est ce que vous dites.
06:06 Et ce qui est extraordinaire, c'est que effectivement, je reviens à ce management par la peur,
06:12 c'est évident qu'il y a envie de mourir, en tout cas, plus tôt que prévu, et encore c'est l'imprévu.
06:17 Et est-ce qu'au fond, il n'y a pas eu une tentative ? Ce n'est pas du tout complotiste ou un complot.
06:24 C'est de dire, écoutez, nous on sait mieux que vous ce qui est bon pour vous, et puis voilà, vous allez nous suivre
06:30 parce que nous, c'est le réel et comme ça on vous contient. Ne sortez pas, tout ce que vous savez.
06:36 Alors quand on a eu nos autorités qui disaient, au café ne soyez pas debout, soyez assis,
06:42 parce que sinon le virus va vous atteindre, etc.
06:46 Toutes ces bimbolotteries, c'est si magré que nous avons eu pendant trois ans, enfin deux ans et demi.
06:53 - Oui, rappelons quelques données si vous voulez bien.
06:57 - En dessous de 70 ans, sauf maladie grave ou terminale, personne n'a rien risqué de différent que n'importe quelle autre année.
07:06 En Israël, il n'y a pas une personne de moins de 50 ans en bonne santé qui soit morte du Covid.
07:11 Donc c'était un non-événement sur le plan épidémiologique.
07:15 Alors pourquoi je dis que ce n'était pas une pandémie ? Parce qu'en fait une pandémie, c'est un virus ou une bactérie
07:20 qui risque d'atteindre n'importe qui et qui peut tuer n'importe qui.
07:23 Ici, nous sommes face à une syndémie techniquement, c'est-à-dire que c'est un virus qui n'est dangereux que pour les gens très malades ou à l'article de la mort.
07:30 Pour le reste de la population, il est inoffensif.
07:33 Donc, avoir générer, être parvenu à générer une telle terreur dans la population où tout le monde a cru être en danger de mort,
07:40 alors que les autorités savaient très bien, vous savez que les "lockdown files" en Angleterre
07:46 ont révélé que le ministre de la Santé a reçu en février 2020 l'information que le virus n'était pas suffisamment grave
07:53 pour justifier une vaccination généralisée de la population.
07:57 En février 2020.
07:59 Donc on voit que toute la suite n'a été qu'une...
08:01 - On a la preuve de ça Jean-Denis Michel ?
08:03 - Ah oui, oui, tout à fait. Ça a été révélé dans les "lockdown files" mais qui évidemment n'ont pas du tout été répercutés par la presse française.
08:10 - Oui, c'est assez terrifiant.
08:13 - Et en fait, vous dites, ils savaient, en tout cas, beaucoup beaucoup savaient, et ils ont laissé faire.
08:20 C'est-à-dire, ce qui est étonnant dans cette histoire que nous avons tous vécue,
08:25 c'est que jusqu'à présent, quand même, personne, enfin en tout cas la majorité des institutions, des autorités, des professionnels,
08:35 aucun ne dit "Ah écoutez, oui, on s'est peut-être un peu trompé sur le diagnostic".
08:40 C'est extraordinaire ce déni, puisqu'ils pourraient le dire, personne ne leur jettera toutes les pierres.
08:45 Non, déni.
08:47 - C'est juste, et puis évidemment qu'ils refusent, mais alors bec et ongle, d'ouvrir une enquête indépendante
08:54 et de faire une analyse post-mortem comme ça se fait par rapport à toute situation gênante.
08:58 Et s'ils avaient la conscience tranquille, ça coulerait de source de dire "Bon, on va tout mettre à plat,
09:03 on va voir ce que prévoyaient les plans pandémiques, quelle était la gravité réelle du problème,
09:07 si les mesures qu'on a prises étaient adéquates ou non".
09:10 Je rappelle qu'en Europe, on a ce magnifique contre-exemple de la Suède,
09:13 parce que dans cette vraie connaissance scientifique, on laisse la société vivre le plus normalement possible
09:20 et on protège les personnes à risque, c'est ce qu'a fait la Suède,
09:23 et qui aujourd'hui, avec le recul, s'avère avoir le meilleur bilan de toute l'Europe,
09:28 sans avoir rien infligé de brutal, de contraignant ou d'inutile à sa population.
09:33 Donc, vous voyez, le cas de figure est relativement clair.
09:36 Donc, effectivement, la question c'est comment des bataillons de scientifiques, d'experts,
09:42 de sociétés médicales, d'autorités gouvernementales,
09:45 arrivent encore aujourd'hui, malgré l'évidence tellement probante,
09:50 à faire croire qu'ils ont fait ce qu'il fallait faire et qu'il n'y avait pas moyen de faire autrement.
09:56 Et là, c'est un peu un système où tout le monde se tient par la barbichette.
09:59 - Et oui, c'est ça. Et c'est vrai que le taux de mortalité en Suède, on a vu ce qu'il était.
10:04 Jean-Dominique Michel, restez avec nous, et auditeurs du Sud Radio, restez avec nous,
10:09 on va continuer à parler avec notre anthropologue de la santé,
10:13 de ce qui se passe vraiment et de l'état des lieux,
10:15 et surtout, et surtout, vers quoi ça amène et quelle prise de conscience on doit avoir.
10:20 A tout de suite.
10:21 - Ici Sud Radio.
10:26 - Les Français parlent au français.
10:29 Les carottes sont cuites.
10:32 Les carottes sont cuites.
10:34 - Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
10:37 - Jean-Dominique Michel, lui aussi dans tous ses états,
10:41 et il n'est pas le seul par rapport à cette gestion que nous avons connue de la, entre guillemets, pandémie.
10:50 Il est auteur de l'essai "Je rappelle l'autopsie d'un désastre, mensonges et corruption autour du Covid"
10:56 aux éditions Marco Pieter, qui est d'ailleurs disponible en précommande.
11:00 "Je rappelle l'autopsie d'un désastre, mensonges et corruption autour du Covid"
11:04 aux éditions Marco Pieter, avec deux T.
11:08 Jean-Dominique Michel, mais au fond, quelques choses là sont en train quand même de sortir.
11:15 Il y a des commissions d'enquête, il y a des procès, etc.
11:19 Mais effectivement, ma question sans faire de philosophie, spéciale de mission philosophique.
11:27 Au fond, c'est pas nouveau ça que quand on annonce des grandes peurs,
11:33 qu'elles soient millénaristes ou autres, qu'on annonce des pandémies, qu'il y ait des problèmes,
11:38 les gens évidemment essayent de se protéger et essayent de se protéger par tous les moyens.
11:43 Mais encore une fois, il y a eu quelque chose.
11:47 C'est-à-dire que moi, ce qui m'a frappé, c'est que les quelques personnes qui s'opposaient,
11:52 ou qui s'opposaient et qui disaient "vous savez, c'est plus compliqué que ça,
11:55 je parle de certains épidémiologistes que vous connaissez comme moi,
11:59 je parle de certains virologues, je parle de certains vaccinologues,
12:04 ont été traités vraiment comme des parias, comme des charlatans,
12:09 alors qu'ils avaient une humilité beaucoup plus prestigieuse que les trois quarts de leur père,
12:16 PIRS, qu'est-ce qui fait que c'est tout de suite, on dit "voilà, vous n'êtes pas dans ma perception de la vérité,
12:23 il faut vous éliminer". C'est ça la stratégie ?
12:29 Oui, c'est une réponse à trois entrées, vous en avez vous-même fait l'expérience,
12:33 il suffit d'aller consulter votre nouvelle fiche sur Wikipédia,
12:36 il faut voir correctement, et ça a conduit à une conclusion qui est fascinante
12:40 pour toute personne qui a un peu de recul sur la société,
12:43 c'est qu'on a fait passer le fait de poser des bonnes questions,
12:46 d'avoir des doutes légitimes et de vouloir un débat ouvert
12:50 comme étant quelque chose de critiquable, voire de répréhensible.
12:53 Et là, il y a deux phénomènes qui se télescopent,
12:56 le premier c'est que toute société en état de grande tension anxieuse,
13:00 vous avez vu comme moi le temps des peurs de Michel Maffesoli,
13:04 a tendance à basculer dans des formes d'agressivité extrême
13:07 et de ne pas supporter la différence parce qu'elle s'imagine en danger
13:11 et du coup les voix discordantes sont associées au danger.
13:15 C'est comme si nous étions des alliés, des complices du terrible virus
13:19 qui allait tuer tout le monde, sauf qu'en dessous de 70 ans,
13:21 vous ne risquez rien de différent de l'habitude.
13:24 Et puis l'autre élément, c'est qu'il y a eu des campagnes
13:26 parfaitement délibérées de destruction de réputation
13:29 et de manipulation psychologique, et qui elles encore sont très choquantes
13:33 d'un point de vue de santé publique, parce qu'on a un ensemble
13:35 de directives éthiques sur la manière de gérer les messages de santé publique
13:39 et les principaux c'est ne surtout pas faire paniquer la population,
13:43 prendre les gens pour des adultes, leur expliquer la réalité
13:46 plutôt que de leur imposer des contraintes,
13:48 et puis compter le plus possible sur la collaboration.
13:52 Je rappelle, c'est anecdotique, mais c'est tellement éclairant
13:54 que la mesure de contrainte la plus dure prévue dans les plans américains
14:00 du CDC en cas d'épidémie, c'était de demander aux gens
14:04 de rester volontairement chez eux s'ils étaient malades.
14:07 C'était le plan le plus dur qui était prévu.
14:12 Et donc il y a eu vraiment des campagnes avec, vous le savez,
14:17 des officines qui ont été mises sur le coup, des médias
14:20 qui ont été instrumentalisés, sans aucun doute en tout cas
14:23 des rédactions par les oligarques et les financements massifs
14:26 de l'État pour ne servir que la doxa.
14:29 Et donc il y a eu vraiment des procédés très repérables
14:33 de destruction de réputation et donc de conditionnement.
14:37 Vous avez reçu récemment Douglas Kennedy,
14:40 ça avait été un moment assez paradigmatique de ça,
14:42 c'est-à-dire que dès que vous évoquez des hypothèses
14:44 qui n'ont pas été reconnues par la doxa, vous êtes d'extrême droite.
14:48 Et c'est terrible.
14:49 - Oui, voilà, extrême droite, complotiste, lecteur de Fox News, etc.
14:53 - Oui, oui, oui, tout à fait.
14:55 Et donc, vous voyez, pour moi, les médias et les politiques
14:59 ont fait un cordon sanitaire autour de la population
15:02 en rendant inacceptable, mais un peu comme les journalistes de gauche
15:06 l'avaient fait dans les années 80 par rapport au Front National, vous voyez.
15:09 Vous n'avez pas le droit...
15:11 - Oui, mais Jean-Dominique Michel, vous savez que c'est très vieux,
15:14 ça comble le monde, c'est pour ça que ça me fait toujours sourire,
15:16 surtout quand on me connaît, mais vous aussi.
15:19 Rappelez-vous que quand Arthur Kessler a écrit "Le zéro est l'infini",
15:23 pour oser dire qu'il y avait des camps de travail en Union Soviétique,
15:26 il a été mis à la droite d'Adolf Hitler.
15:28 C'était un hitlero-trotskiste, hein.
15:31 Et ça, ça date d'il y a 70 ans, 60 ans, comme quoi...
15:34 - C'est ça. - Ça se renouvelle, hein.
15:37 - Et effectivement, je pense que c'est aussi fascinant pour vous
15:41 de voir la manière dont la presse n'a pas tenu ces principes déontologiques
15:44 et juste une position qui est naturelle chez elle,
15:48 qui est d'arbitrer entre ce que disent des gens qui ont des opinions opposées,
15:51 mais de prendre parti et d'exclure une voix dont vous savez
15:54 qu'on a eu plusieurs votations en Suisse référendaires sur les lois Covid,
15:58 la dernière pas plus tard qu'il y a 10 jours.
16:00 Et effectivement, les médias d'État et privé n'ont absolument pas donné la parole
16:05 aux camps référendaires qui représentent 40% de la population.
16:09 Et ils ne les ont même pas écoutés.
16:11 C'est-à-dire que le seul propos, c'était "Nous n'allons pas vous exposer
16:15 aux idées toxiques de ces gens qui osent contester la protection
16:18 que nous ont accordée les autorités dans leur grande sagesse
16:21 et maintenant passons la parole aux ministres."
16:24 Non mais je caricature à peine.
16:26 Donc effectivement, c'est quelque chose qui rejoint aussi un peu
16:29 le théâtre de l'absurde ou des bouffées délirantes.
16:32 - Et oui, et effectivement, ça a été quand même extrêmement...
16:36 Ce narratif a été vraiment très exemplaire, d'où ma question initiale.
16:42 Et au fond, est-ce que vous pensez qu'aujourd'hui,
16:45 par rapport à l'observateur que vous êtes, l'anthropologue que vous êtes,
16:50 pense qu'aujourd'hui, avec l'extraordinaire généralisation des réseaux, etc.,
16:56 ou de la presse, enfin, ou des médias, ou de la mondialisation,
17:01 je veux dire, au sens, attention, capillaire et viral du terme,
17:05 je ne parle pas du reste, est-ce qu'aujourd'hui,
17:09 parce que cette crédulité, cette peur, cette grande peur,
17:14 les historiens parlent de la grande peur de l'an 1000,
17:17 est-ce que ça a rejongé, je dirais, qualitativement ?
17:22 Est-ce que c'est une autre peur que toutes les grandes peurs
17:25 que nos ancêtres ont vécues depuis des millénaires, voire des siècles ?
17:30 - Ah ben c'est une magnifique question, merci.
17:32 Je crois vraiment qu'au niveau de son cœur, elle est effectivement archaïque.
17:37 La peur est au cœur de la condition humaine, rappelait Michel Maffesoli,
17:41 et après elle se réveille à intervalles réguliers.
17:44 Ce qui est différent cette fois, c'est l'ensemble des moyens
17:47 qui ont été utilisés, incluant le nudge,
17:49 donc vous savez, des stratégies extrêmement fines et invisibles pour...
17:53 - Rappelez-ce que le nudge, pardon Jean-Dominique Michel.
17:56 - Ben le nudge, c'est un ensemble de prescriptions de conformisme social
18:02 qui ne sont pas perçues comme des tentatives de manipulation.
18:06 Il y a un exemple très couramment cité, c'est dans les jury noirs masculins,
18:09 si vous mettez une mouche, vous savez, collée, dessinée sur la porcelaine
18:14 de l'urinoir, eh bien les gens sont plus concentrés dans leur manière de se soulager.
18:18 Donc ce sont toutes sortes de manières d'influence, si vous voulez,
18:21 un peu subliminales, mais qui aujourd'hui sont vraiment utilisées à haute dose
18:25 et avec beaucoup de talent, et par des acteurs qu'on sait tout à fait identifier.
18:30 Vous savez qu'au début, beaucoup de gens nous objectaient,
18:32 mais si ce que vous dites est vrai, pourquoi tous les gouvernements
18:36 feraient-ils en Occident la même chose ?
18:38 - Oui, bien sûr.
18:39 - S'ils font tous la même chose, c'est que c'est vrai.
18:41 Eh bien non, s'ils font tous la même chose, c'est que McKinsey a été à l'œuvre
18:44 dans tous les différents pays et que c'est les champions du monde
18:46 de ce genre d'opérations.
18:48 Rappelons qu'aux États-Unis, ils ont quand même participé au fait
18:51 que 500 000 personnes soient tuées dans le scandale des opioïdes
18:55 en conseillant une société pharmaceutique, et comme ils le font aujourd'hui,
18:59 ils soldent ça en acceptant de payer 500 millions de dollars
19:03 dans le cadre d'un arrangement.
19:05 500 000 morts, 500 millions de dollars, ça fait 1000 dollars par personne.
19:08 - Ah oui, c'est intéressant.
19:09 - Et ils s'en sortent et ils ne sont jamais inquiétés.
19:12 - Et le pire, on sait combien de milliards de dollars, avant le Covid,
19:16 a payé une société comme Pfizer.
19:19 Des dizaines de milliards de dollars d'amende pour un certain nombre d'actes, disons.
19:25 On va recevoir Jean-Dominique Michel, parce qu'il y a beaucoup d'auditeurs
19:29 qui nous appellent et qui veulent justement vous interroger, vous parler.
19:34 - Exactement André, vos réactions en direct sur Sud Radio,
19:38 c'est dès maintenant au 0826 300 300.
19:41 Et André, on accueille tout de suite Valérie, qui nous appelle de Savigny sur Orge.
19:45 - Bonjour Valérie.
19:46 - Oui, bonjour M. Bercoff, bonjour à votre invité, merci d'être là.
19:49 Ma question est simple, puisque les grands de ce monde
19:52 savaient qu'il ne s'agissait pas d'une pandémie,
19:55 mais qu'ils ont pris ce prétexte pour passer des réformes injustes,
20:00 tels que les différents pass.
20:04 Comment pouvons-nous faire pour aujourd'hui,
20:07 et bien avoir que justice soit rendue en fait ?
20:11 Parce que moi j'ai un profond sentiment de colère et d'injustice.
20:14 Je travaille depuis l'âge de 19 ans, j'ai toujours payé des impôts,
20:17 et j'en étais ravie jusque là, pensant que ça participait à une société qui fonctionnait bien.
20:23 J'ai vu à quel point j'ai été mise au banc de la société,
20:26 tandis que je n'étais absolument pas anti-vax,
20:28 parce que je me faisais vacciner contre tout ce qu'il fallait vacciner avant.
20:32 Sauf que ce vaccin, je n'avais absolument pas confiance,
20:35 parce que j'avais eu un cancer et une maladie auto-immune,
20:37 et que mon médecin ne pouvait pas m'assurer que ce vaccin n'allait pas relancer tout ça.
20:43 Donc je ne me suis pas fait vacciner, je me suis retrouvée mise au banc de la société,
20:46 cette société pour laquelle j'œuvrais avant dans des tas d'associations militantes.
20:52 Et aujourd'hui, je reçois un profond sentiment d'injustice,
20:54 et je ne sais pas quoi faire pour obtenir réparation de tout ça,
20:58 pour que tous ceux qui ne se sont pas fait vacciner pour X raisons,
21:02 qui n'ont pas voulu rentrer dans ce système,
21:04 obtiennent réparation aujourd'hui.
21:07 - Alors Jean-Dominique Michel, voilà une interpellation vraie.
21:12 - Alors qui évidemment nous conduit très loin.
21:14 J'ai la chance d'être anthropologue,
21:16 donc ça veut dire que je peux élargir mon regard au-delà des questions de santé,
21:19 mais au fond, pour moi, le fond de la question posée par Madame,
21:22 et que je rejoins totalement dans son expression,
21:24 c'est que les peuples ne sont plus maîtres de leur destin.
21:27 C'est ça la réalité à laquelle on est confronté aujourd'hui.
21:30 On le sait en France, en tout cas depuis 2005,
21:32 étant donné que le vote souverain du peuple français contre le traité européen
21:36 a été complètement court-circuité,
21:38 et avec des responsables politiques qui n'arrêtent pas de nous dire
21:41 "il est impossible d'éviter le gouvernement mondial,
21:44 nous imposerons notre agenda de toute manière".
21:47 Donc on voit qu'on est captif de personnes qui se sont appropriées le pouvoir
21:51 et qu'il est absolument impossible d'arrêter en l'état,
21:54 avec de surcroît, et ça c'est fascinant en termes de décadence civilisationnelle,
21:59 l'effondrement de tous les pouvoirs et contre-pouvoirs.
22:02 Les parlementaires auraient le moyen de s'opposer, mais ils ne le font pas,
22:05 la justice aurait le moyen de s'opposer, mais elle ne le fait pas,
22:09 la presse aurait les moyens de s'opposer, mais elle ne le fait pas.
22:12 Donc pour l'instant, nous sommes un peu dans un train fou
22:15 qui va à toute vapeur vers l'abîme,
22:18 mais effectivement, cela dit, les grands connaisseurs
22:21 de ce genre de dérive collective qui ont une dimension psychopathologique,
22:25 c'est des formes de folie collective, dont Mathias Desmet à l'université de Gans
22:29 nous disent "il faut rester intraitable dans le fond et le juste",
22:34 c'est-à-dire réaffirmer en permanence la contrainte pour se faire injecter
22:38 avec le vaccin, elle est illégale, elle contrevient à toutes les conventions
22:42 d'Helsinki, au code de Nuremberg et aux conventions internationales.
22:45 Aujourd'hui, nos autorités ne se soucient plus de la loi,
22:48 mais nous, nous devons répéter inlassablement le vrai et le juste,
22:53 parce que tôt ou tard, il va y avoir un mouvement de bascule,
22:56 les délires ne sont pas éternels, mais pour l'instant, c'est assez inquiétant.
23:00 - Oui, c'est vrai. Alors je crois que nous avons... Merci Valérie.
23:03 - Merci à vous.
23:05 - Oui, Morgane.
23:07 - Nous avons en ligne Emmanuel Depessac, qui nous a appelé au 0 826 300 300.
23:11 - Bonjour Emmanuel. - Bonjour.
23:13 - Bonjour M. Michel, merci pour vos vidéos quotidiennes,
23:16 c'est une bouffée d'oxygène dans tout ce cirque, on va dire.
23:19 Moi, pour moi, si vous voulez, il n'y a pas du tout de complot.
23:22 Si on prend l'event 201 qui a eu lieu en septembre 2019,
23:26 il y avait Bill Gates, il y avait les CIA, il y avait les médias,
23:28 et ils parlaient déjà d'un coronavirus. On parle de septembre 2019.
23:31 Donc tout ça a été planifié, les brevets sont bien antérieurs,
23:35 les brevets des vaccins sont même antérieurs à la déclaration de la pandémie.
23:39 Regardez-les, on parle d'argent. Alors l'argent, c'est la corruption.
23:42 Les gens qui sont à la tête de ça, ils n'ont plus besoin d'argent.
23:45 Est-ce que vous croyez qu'un type comme Bill Gates pourrait sincèrement dépenser son argent
23:48 dans le reste qui lui reste à vivre ? Même si il en avait 10 ?
23:50 - Ah, il y a ses enfants et ses petits-enfants, Emmanuel.
23:54 - Oui, je suis d'accord. Mais même là, avec toute la famille, même élargie,
23:56 je pense qu'ils n'en auraient pas assez de temps pour la dépenser.
23:59 Donc en fait, on est dans un plan eschatologique quelque part,
24:01 un plan de domination mondiale, c'est comme ça que je le vois,
24:03 parce que tout est imbriqué, en tout cas au niveau occidental,
24:06 parce que ça refuse de l'autre côté.
24:08 Mais le plan, il est clair, il n'est pas du tout complotiste.
24:12 Il est affiché, Klaus Schwab l'a dit, Jacques Attali l'a dit,
24:15 en disant "une bonne pandémie, ça pourrait peut-être mettre en place
24:17 un gouvernement mondial". Il a même dit d'ailleurs
24:19 que les imbéciles iraient d'eux-mêmes à l'abattoir.
24:21 Alors, ce ne sont pas des imbéciles, ce sont des gens qu'on a
24:23 qu'on a matraqué d'informations fausses,
24:27 parce que maintenant, aujourd'hui, on le sait,
24:29 qui effectivement, par peur ou pour x raisons,
24:31 ont été jusqu'à se faire injecter à tort.
24:34 Il y en a qui ont pleuré au moment de l'injection,
24:36 mais ils n'avaient pas le choix.
24:38 Je vous remercie, M. Michel et vous, M. Verkoff,
24:41 de justement prendre de la hauteur et de dire "non, non, c'est un plan".
24:45 Schwab le répète, tout le monde le répète.
24:47 Le transhumanisme est avec.
24:50 Je finirai sur une citation, parce que je n'ai plus envie
24:53 de vous écouter que moi.
24:55 C'était Monterland qui disait, il parlait du fascisme,
24:59 mais bon, ça peut s'étendre à d'autres termes.
25:01 Le fascisme, ça s'installe, c'est pensé par des fous,
25:04 ça s'installe à cause des salauds et ça continue à cause des cons.
25:07 - C'est une bonne litote, ça.
25:11 - Je vous remercie pour m'avoir accueilli,
25:13 et merci encore à nous tous, et merci M. Michel.
25:15 A bientôt sur YouTube.
25:17 - Alors, Emmanuel, je ne sais pas si j'irai aussi loin que lui,
25:21 sur le côté, effectivement, voilà, tout est dit,
25:24 c'était pas un complot, certes, mais est-ce que c'est
25:27 une volonté mondiale ?
25:29 Vous en pensez quoi, Jean-Dominique Michel ?
25:31 - Alors, moi j'essaie d'être aussi précis que possible
25:34 dans les termes, ce qui me vaut pas mal d'ennui.
25:36 - Mais c'est important, c'est important d'être précis,
25:39 vous avez raison, très précis.
25:41 - Et il faut comprendre que nous sommes face à un nouveau fascisme.
25:44 Et c'est littéral, c'est quoi le fascisme ?
25:46 C'est la fusion des grandes entreprises et de l'État.
25:49 Ramelé à sa plus simple expression, c'est ça.
25:51 Et actuellement, nous sommes dans une dérive fasciste,
25:54 c'est-à-dire que les grandes entreprises et les grandes transnationales
25:56 ont colonisé les États, qui n'ont plus le moyen
25:59 de prendre leurs décisions par eux-mêmes.
26:01 Et donc c'est littéralement face à ce à quoi nous sommes.
26:04 Mais c'est tout de suite compliqué, parce que quand vous essayez
26:06 d'expliquer aux gens "nous sommes face à du fascisme",
26:08 ils rigolent en disant "mais attendez, va en Corée du Nord"
26:11 ou "l'Allemagne, c'était pas comme ça".
26:13 Et je suis toujours assez touché d'entendre votre générique, André Bercoff,
26:16 parce que j'ai de la résistance du côté de ma mère,
26:19 qui ont caché des juifs pendant la guerre,
26:21 qui ont pris des risques absolument incroyables.
26:23 Et je me souviens que ma grand-mère, j'ai pas connu mon grand-père,
26:26 mais ma grand-mère, combien de fois m'a-t-elle répété,
26:28 tout était dans Mein Kampf.
26:30 On savait ce qui allait se passer,
26:32 mais la plupart des gens n'ont pas voulu le voir,
26:35 en disant "mais non, on sait jamais,
26:37 peut-être qu'il est pas si méchant que ça,
26:39 puis il remet de l'ordre en Allemagne".
26:41 - Mais elle est arrivée 10 ans avant la prise du pouvoir par les nazis,
26:44 il faut se rappeler. - C'est ça.
26:46 Et pour moi, quand on voit l'agenda de Bill Gates,
26:48 qui effectivement veut transformer complètement l'agriculture,
26:51 changer génétiquement l'être humain,
26:53 prendre le pouvoir sur le climat,
26:55 quand on voit, ou qu'on lit le Great Reset,
26:57 moi ça m'inquiète énormément,
26:59 mais avec ce subterfuge royal,
27:01 qui est que ça n'est pas un complot,
27:03 parce que tout est dit ouvertement,
27:05 mais si nous répétons ce qu'ils disent,
27:07 on se fait traiter de complotistes.
27:09 C'est quand même assez malin sur le plan de la manipulation.
27:12 Mais attendez, Klaus Schwab a dit "vous n'aurez plus rien et vous serez heureux",
27:15 ah oui, toi t'es complotiste.
27:17 Et c'est là où c'est compliqué.
27:19 - Et la terre sur laquelle est votre appartement,
27:21 votre maison, ne sera plus à vous.
27:26 Ici Sud Radio.
27:28 Les Français parlent au français.
27:33 Je n'aime pas la blanquette de veau.
27:36 Je n'aime pas la blanquette de veau.
27:39 Sud Radio Bercoff dans tous ses états.
27:42 - Et vous êtes nombreux à nous appeler au 0826 300 300,
27:47 le standard de Sud Radio,
27:49 pour échanger avec Jean-Dominique Michel,
27:51 anthropologue de la santé.
27:53 André Bercoff, on accueille tout de suite Marianne,
27:55 qui nous appelle de l'Essonne.
27:57 - Bonjour Marianne.
27:59 - Oui bonjour M. Bercoff et bonjour M. Michel.
28:01 J'avais une question par rapport aux dommages collatéraux et vitaux
28:06 que certains de ceux qui se sont fait vacciner ont subi.
28:12 Comment peut-on être...
28:15 Qu'est-ce qu'on peut faire contre ceux qui ont forcé la majorité des Français ?
28:21 Moi je ne suis pas vaccinée parce que j'étais dans le médical
28:23 et je n'avais pas du tout confiance en un vaccin.
28:25 Mais qu'est-ce qu'on peut faire contre le gouvernement
28:28 qui a forcé les Français,
28:30 par toutes sortes de mesures restrictives,
28:34 pour les poursuivre et obtenir gain de cause,
28:37 c'est-à-dire des dommages d'intérêt pour les effets secondaires,
28:40 voire les décès.
28:42 Enlevant peut-être l'immunité,
28:44 parce que là ils sont couverts par l'immunité,
28:46 ils sont là blément, comme dans l'affaire du médiator,
28:49 il a attaqué Pfizer,
28:51 mais ceux qui se sont laissés corrompre aussi,
28:53 parce que quelqu'un d'intelligent ne veut pas se laisser corrompre.
28:56 L'intelligence et la corruption, malheureusement,
28:58 peuvent faire bon ménage, chère Marianne.
29:00 Mais je vais donner la parole à Jean-Dominique Michel, bien sûr.
29:05 Je crois malheureusement qu'on est dans un cas de figure assez classique
29:08 en termes de droits de la santé.
29:10 Quels sont les problèmes, au fond,
29:12 avec l'injection génique présentée comme un vaccin ?
29:14 D'abord, c'est que vous avez reçu, Christine Cotton, André Bercoff,
29:17 les études sur lesquelles se sont basées Pfizer
29:20 sont frauduleuses de multiples manières,
29:22 donc elles ne sont pas loyales et honnêtes,
29:24 elles prétendent des choses qui ne sont pas vraies.
29:27 Ensuite, que l'État a forcé, par toutes sortes de ressorts de contraintes,
29:31 alors il n'y a pas eu d'obligation au sens strict,
29:34 mais exercer de la contrainte pour pousser quelqu'un à faire quelque chose,
29:37 on reste dans la catégorie juridique de la contrainte,
29:41 ce qui est totalement contraire à tout le droit de la santé,
29:43 on n'a pas le droit de contraindre qui que ce soit
29:45 à subir une expérimentation médicale.
29:47 Oui, mais ils vous diront qu'il n'y a pas eu d'obligation, c'est là-dessus.
29:50 Oui, mais il y a eu de la contrainte,
29:52 et de nouveau, de la contrainte pour une expérimentation,
29:54 ça viole la déclaration d'Elzikie et le Code de Viedo,
29:58 qui sont les deux conventions internationales
30:00 qui règlent ce genre de questions.
30:03 Et puis le troisième élément, c'est effectivement
30:05 qu'il n'y a pas eu d'honnêteté non plus
30:07 dans l'évaluation des effets indésirables
30:09 et dans tout système de pharmacovigilance
30:12 pour un ensemble de raisons et de multiples manières,
30:14 mais donc on n'a pas informé la population
30:16 du risque qu'elle prenait en se soumettant
30:18 à cette expérimentation, et on ne tient pas compte
30:20 de la réalité des dégâts.
30:22 De manière d'ailleurs à géométrie variable,
30:24 en Suisse et en France, on nie totalement la réalité,
30:27 sauf exceptionnellement dans un cas sur 10 millions,
30:30 mais en Allemagne, il y a déjà un certain nombre
30:32 de poursuites en justice qui sont faites par des victimes,
30:35 et le ministre de la Santé a reconnu
30:37 que le taux d'effet indésirable grave
30:39 était beaucoup plus élevé que ce qu'on avait cru.
30:42 Donc vous voyez, je pense que de toute manière,
30:44 à terme, justice sera faite,
30:46 parce que c'est une telle violation de tout,
30:49 que sauf si un système d'hitache dictatoriale mondial
30:52 s'impose pour deux millénaires,
30:55 il y aura forcément un moment
30:57 où le bon sens reviendra,
30:59 et où notamment les clauses d'impunité
31:01 accordées aux pharmas,
31:03 qui sont extrêmement douteuses sur le plan du droit,
31:06 seront questionnées,
31:08 mais après, ça prendra 10 ou 15 ans,
31:11 et le risque, c'est que les responsables,
31:13 comme ça avait été le cas pour le sang contaminé,
31:15 soient finalement tenus pour...
31:17 - Mais Jean-Dominique Michel,
31:18 également aux Etats-Unis, ça bouge aussi beaucoup.
31:20 Vous avez parlé de l'Allemagne,
31:22 mais les Etats-Unis bougent beaucoup,
31:24 du point de vue des commissions d'enquête.
31:25 Vous avez vu même que, en Italie,
31:27 Giorgia Meloni a demandé au laboratoire
31:30 des indemnités.
31:32 Ça y est, l'Italie s'y est mise, là.
31:34 - Eh oui, et ça va être un système de domino,
31:37 donc ça sera de nouveau les premiers recours
31:39 qui oseront prendre des décisions.
31:41 Puis aux Etats-Unis, vous savez aussi
31:42 que ça va très loin, puisqu'il y a cette plainte
31:44 contre l'Etat fédéral pour collusion
31:46 avec les réseaux sociaux, pour censurer la vraie science.
31:49 Robert Kennedy Jr. a porté plainte
31:51 contre un conglomérat de médias
31:53 pour la même raison.
31:55 Donc, vraiment, on sent qu'il y a une prise en otage
31:57 de la démocratie par des intérêts privés
31:59 et l'Etat profond,
32:01 qui est malgré tout l'expression qui convient,
32:03 et donc que ça, ça...
32:04 Oui, ça prend en otage la démocratie.
32:06 Il n'y a pas d'autre terme.
32:07 Donc c'est ce contre quoi nous luttons,
32:09 et évidemment que c'est difficile,
32:11 parce que pour l'instant, on ne lutte pas
32:13 à force aux égales.
32:14 - Oui, c'est clair.
32:15 Je ne sais pas si on a le temps de prendre Céline.
32:19 On va prendre peut-être Céline Morgane.
32:21 - Oui, Céline qui est en ligne avec nous
32:23 et qui nous appelle du Var.
32:24 Bonjour Céline.
32:25 - Céline, soyez brève.
32:26 - Bonjour, bonjour Amide.
32:27 - Bonjour, bonjour à vous Céline.
32:28 - Merci de m'avoir reçu.
32:29 - Posez votre question, merci.
32:30 - Alors, je ne voulais pas poser de question,
32:32 je voulais surtout témoigner en tant que soignante
32:34 et couple soignant.
32:35 - Oui.
32:36 - Effectivement, nous, on ne nous a pas demandé
32:38 du tout notre avis.
32:39 On a été plus qu'obligés, étant donné qu'on était en couple
32:42 et qu'on ne pouvait pas se retrouver sans salaire.
32:44 Et aujourd'hui, je peux vous dire que c'est complètement tabou
32:48 de parler du vaccin et de tout ce qui s'est passé
32:50 pendant la campagne de vaccination à l'hôpital.
32:53 On n'en parle plus du tout,
32:54 et en fait, c'est même malsain d'en parler.
32:57 Et voilà, en tout cas, nous, on n'a vraiment pas eu le choix
33:00 et on a été obligés.
33:01 Et aujourd'hui, quel recours nous avons ?
33:03 Parce que nous avons subi tout cela
33:05 et ça va rejoindre...
33:06 - C'est-à-dire que vous vous êtes fait vacciner
33:07 parce que sinon vous perdiez votre travail, on le sait,
33:09 pendant toutes les dernières années en France.
33:10 - Oui, sinon le salaire.
33:11 - Eh oui.
33:12 - Le couple en fait.
33:13 - Et le salaire, eh bien oui, bien sûr.
33:14 - Et malheureusement, aujourd'hui, on se retourne contre qui, quoi ?
33:17 Ça rejoint énormément ce qu'a dit la précédente auditrice,
33:20 je suis désolée d'arriver derrière,
33:22 mais c'est vrai qu'on se retrouve avec la peur de l'avenir
33:25 et on se dit, nous, on n'est pas dans l'armée.
33:28 On n'a pas d'obligation quand on signe en tant qu'agent hospitalier.
33:32 Parce que mon mari est simple agent hospitalier,
33:34 il n'est même pas médical.
33:35 Et malheureusement, la prochaine, ça va être quoi ?
33:38 Avec ce qui se prépare, le dernier vote,
33:40 le dernier forum qu'il y a eu sur les 190 pays.
33:43 Donc qu'est-ce que ça va être ?
33:44 Il faut qu'on se reconvertisse aujourd'hui ?
33:46 - Mais écoutez, en tout cas, il faut résister.
33:48 Jean-Dominique Michel, juste un mot.
33:51 Résister, c'est quoi ?
33:54 - Merci André Bercoff,
33:55 mais je crois effectivement que face à un témoignage
33:57 comme celui de madame, il faut nous taire.
33:59 Il faut juste donner la place à ce témoignage
34:01 dans toute sa gravité.
34:03 Et puis résister, c'est dire inlassablement le vrai et le juste.
34:07 C'est répéter inlassablement le vrai et le juste.
34:09 Et ce qu'on voit grâce à une action comme la vôtre
34:11 et celle d'autres personnes,
34:12 et peut-être un peu comme la mienne,
34:14 c'est que les gens qui ont compris
34:15 que ce qui nous était dit ne jouait pas,
34:17 sommes devenus extraordinairement cultivés
34:20 et savants d'un ensemble de réalités.
34:22 Parce qu'on n'a pas arrêté de se questionner.
34:24 Et c'est pour ça aussi que le camp d'en face
34:26 ne nous invite jamais à débattre.
34:28 - Et en tout cas, je le vois avec les auditeurs de Sud Radio,
34:30 les auditeurs de l'émission.
34:32 C'est assez formidable ce qu'on a.
34:34 Merci Jean-Dominique Michel.
34:36 - Et merci à tous de nous avoir suivis.
34:38 Bercoff dans tous ses états revient demain à 12h30 évidemment.

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