L'Heure des Pros 2 (Émission du 04/07/2023)

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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcript
00:00 - Bonjour à tous, Véronique Jacquet avec nous, Georges Fenech.
00:05 - Bonsoir Pascal.
00:07 - En vacances manifestement déjà.
00:09 - En week-end, week-end petit peu.
00:11 - Oui, c'est des week-end de 8 jours.
00:13 - Vous m'avez manqué, vous m'avez manqué.
00:15 - Philippe Bidger et Philippe Guybert, merci d'être avec nous.
00:17 On va évidemment parler une nouvelle fois de l'actualité politique avec Emmanuel Macron,
00:22 notamment qui a reçu aujourd'hui les maires de France.
00:24 Mais je voulais vous montrer cette séquence qui en dit beaucoup sur l'époque que nous traversons.
00:29 C'est une salle d'audience du tribunal de Lyon qui a dû être évacuée aujourd'hui.
00:33 Et selon le Figaro, 16 personnes étaient jugées après des émeutes.
00:37 Des militants d'extrême gauche ont investi la salle et ont crié
00:41 "tout le monde déteste la police" ou encore "la police assassine".
00:44 Mais ce qui est intéressant là-dedans, c'est que c'est la première fois en 25 ans que c'est arrivé.
00:50 Et c'est l'avocat Laurent Boé, avocat au barreau de Lyon, qui défend plusieurs policiers,
00:55 il a dit "c'est la première fois en 25 ans que j'assiste à de tels débordements,
00:59 c'est assez grave quand on sait que des salles d'audience doivent être des sanctuaires".
01:03 Et tout ça va avec le moment que nous vivons. Voyons cette séquence.
01:08 "Le monde déteste la police"
01:12 "Le monde déteste la police"
01:17 "La police assassine"
01:24 Il y a des verrous, Philippe Béleger, qui sautent.
01:28 Absolument. Lorsqu'on voit une première comme ça, il faudrait être impitoyable.
01:34 Sinon, on peut être sûr que demain ça va bien.
01:37 Exactement. Et on ne le sera pas.
01:39 On le saura. Ou alors, miraculeusement, on va la laisser se permettre.
01:43 Et certains vont dire "c'est pas grave, qu'est-ce qu'il faut faire".
01:48 Ces militants, qu'est-ce que vous en faites ? Voilà une bonne question.
01:52 Vous avez 4 heures.
01:53 Vous laissez combattre ces hommes.
01:55 Oui, mais ça veut dire quoi ? Parce que ça ne veut rien dire en fait.
01:57 Mais qu'est la loi ? Je ne sais pas.
01:59 Ça veut dire quoi ?
02:00 On imagine qu'il y a un code pénal à prévu.
02:03 Ce genre de perturbation d'une audience de justice.
02:06 Et ça veut dire quoi ? Parce que vous dites des phrases sévèrement.
02:09 On les met en prison.
02:10 On va passer 3 semaines en prison.
02:12 Ah oui.
02:13 C'est plus complexe que ça.
02:14 Je trouve qu'on est dans un moment...
02:16 Pascal, c'est plus complexe que ça parce que ceux qui doivent les condamner,
02:19 ont-ils vraiment envie de les condamner ?
02:21 Oui.
02:22 Ça, j'en sais rien.
02:23 C'est pas sûr que les juges soient ravis d'avoir une audience perturbée.
02:26 Il y a peut-être une forme de complaisance parfois.
02:28 Mais je pense que c'est un peu plus compliqué.
02:30 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
02:32 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
02:34 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
02:36 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
02:38 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
02:40 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
02:42 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
02:44 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
02:46 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
02:48 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
02:50 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
02:52 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
02:54 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
02:56 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
02:58 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
03:00 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
03:02 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
03:04 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
03:06 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
03:08 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
03:10 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
03:12 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
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03:20 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
03:22 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
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03:40 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
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04:00 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
04:02 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
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05:00 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
05:02 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
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05:28 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
05:30 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
05:32 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
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05:36 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
05:38 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
05:40 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
05:42 Je pense que c'est un peu plus compliqué.
05:44 - C'est vrai que Mme Borde, c'est la première fois qu'elle cible, qu'elle dit des choses fortes.
05:50 Vous sortez du champ républicain, c'est pas rien ce qu'elle dit à la France 1.
05:54 - Vous avez raison.
05:56 - Bien sûr qu'elle a raison.
05:58 - Parce qu'au début, elle avait tout de même de manière un peu précipitée,
06:02 sorti déjà le rassemblement national et elle est fille de l'arc républicain.
06:06 - Oui.
06:08 - Rappelez-vous.
06:10 - Bien sûr.
06:12 - Vous avez vu la déclaration de Fabien Roussel, notamment, qui se désolidarise totalement.
06:16 - On l'entendra à l'intérieur.
06:18 - On l'entendra, mais on aimerait aussi entendre Olivier Faure un peu plus...
06:20 - Olivier Faure.
06:22 - C'est Bernard Cazeneuve qui prend le ligne maintenant.
06:24 - Mais il ne le dit jamais très fort.
06:26 - Parce que qui ne dit mot consent.
06:28 - Olivier Faure, il est là pour... Il fait le bruit de pas qui s'éloignent.
06:30 - Oui, c'est un peu vrai.
06:32 - Voilà, il le sert...
06:34 - Enfin, lui, il avait appris au calme au moins.
06:36 - Oui.
06:38 - Mais c'est la fin de l'élection. Moi, je le répète depuis une semaine, c'est la fin de l'élection.
06:40 - C'est la fin de l'élection.
06:42 - C'est la fin de l'élection.
06:44 - C'est la fin de l'élection.
06:46 - C'est la fin de l'élection.
06:48 - C'est la fin de l'élection.
06:50 - C'est la fin de l'élection.
06:52 - C'est la fin de l'élection.
06:54 - C'est la fin de l'élection.
06:56 - C'est la fin de l'élection.
06:58 - C'est la fin de l'élection.
07:00 - C'est la fin de l'élection.
07:02 - C'est la fin de l'élection.
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07:06 - C'est la fin de l'élection.
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07:26 - C'est la fin de l'élection.
07:28 - C'est la fin de l'élection.
07:30 - C'est la fin de l'élection.
07:32 - C'est la fin de l'élection.
07:34 - C'est la fin de l'élection.
07:36 - C'est la fin de l'élection.
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07:40 - C'est la fin de l'élection.
07:42 - C'est la fin de l'élection.
07:44 - C'est la fin de l'élection.
07:46 - C'est la fin de l'élection.
07:48 - C'est la fin de l'élection.
07:50 - C'est la fin de l'élection.
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07:54 - C'est la fin de l'élection.
07:56 - C'est la fin de l'élection.
07:58 - C'est la fin de l'élection.
08:00 - C'est la fin de l'élection.
08:02 - C'est la fin de l'élection.
08:04 - C'est la fin de l'élection.
08:06 - C'est la fin de l'élection.
08:08 - C'est la fin de l'élection.
08:10 - C'est la fin de l'élection.
08:12 - C'est la fin de l'élection.
08:14 - C'est la fin de l'élection.
08:16 - C'est la fin de l'élection.
08:18 - C'est la fin de l'élection.
08:20 - C'est la fin de l'élection.
08:22 - C'est la fin de l'élection.
08:24 - C'est la fin de l'élection.
08:26 - C'est la fin de l'élection.
08:28 - C'est la fin de l'élection.
08:30 - C'est la fin de l'élection.
08:32 - C'est ce que nous visons, voyez-vous.
08:34 - J'ai toujours dit que la maman qui travaillait la nuit
08:37 - pour élever sa famille et la maintenir
08:39 - ne pouvait pas être incriminée.
08:41 - Mais en revanche,
08:43 - les parents qui laissent traîner leur monde
08:45 - de 11 ans, 12 ans, 13 ans dans les rues,
08:48 - alors qu'ils devraient être chez eux,
08:50 - à leur domicile,
08:52 - ils méritent qu'on les rappelle
08:54 - à leur responsabilité.
08:56 - C'est intéressant aussi cette séquence
08:58 - parce qu'on entend des choses qu'on n'entendait pas.
09:00 - J'allais dire des choses de bon sens.
09:02 - Mais ce mot "bon sens",
09:04 - on n'a pas le droit non plus de l'employer.
09:06 - J'éprouve une véritable jouissance
09:08 - en constatant la mue
09:10 - de ce garde des Sceaux,
09:12 - qui commence par dire que
09:14 - l'insécurité est un sentiment
09:16 - et puis qui aujourd'hui dit
09:18 - qu'il faut que le régalien soit partout.
09:20 - C'est assez extraordinaire.
09:22 - Il est confronté à la réalité.
09:24 - Il n'est plus sur un plateau de télévision
09:26 - avec ses amis artistes
09:28 - à raconter des belles hivernes.
09:30 - Est-ce qu'il le fait ?
09:32 - C'est tellement facile
09:34 - d'arriver sur un plateau de télé
09:36 - et lorsqu'on n'est pas
09:38 - confronté à la réalité.
09:40 - Je crois que l'histoire personnelle
09:42 - d'Eric Dupond-Moretti joue,
09:44 - d'ailleurs il y fait allusion dans sa réponse,
09:46 - je crois qu'elle joue dans son attitude
09:48 - et sa réponse.
09:50 - Est-ce qu'il le fait par conviction ou par intérêt ?
09:52 - Je crois que là il parle de conviction.
09:54 - On ne peut qu'approuver ce changement.
09:56 - On peut le sauver peut-être.
09:58 - On n'est pas habitué avec Eric Dupond-Moretti.
10:00 - Paroles et les actes.
10:02 - Moi ce qui m'intéresse
10:04 - au-delà des paroles, c'est les actes.
10:06 - Une circulaire qui semble avoir porté ses fruits
10:08 - il y a des condamnations.
10:10 - Il y a des condamnations
10:12 - mais on l'attend toujours.
10:14 - On change un peu le logiciel pénal.
10:16 - Madame Abou Mangoli,
10:18 - elle instrumentalise la pauvreté des gens.
10:20 - Avec un cynisme d'ailleurs qui est terrible.
10:22 - C'est la vie.
10:24 - C'est elle qui humilie les gens.
10:26 - Les pilleurs sont des gens.
10:28 - C'est elle qui les humilie.
10:30 - C'est formidable.
10:32 - Elle les renvoie à leur situation.
10:34 - C'est ça la ségrégation.
10:36 - C'est pire parce que
10:38 - la France Insoumise
10:40 - creuse le fossé
10:42 - du coût social de ces émeutes.
10:44 - C'est le peuple qui va payer le coût.
10:46 - Il y a déjà des enseignes qui disent
10:48 - que les gens vont partir sans prime d'été
10:50 - parce que tout a flambé.
10:52 - Les magasins ont brûlé
10:54 - et qu'ils ne sont plus en capacité
10:56 - de donner des primes pour que les ouvriers
10:58 - partent en vacances.
11:00 - Il y a des victimes,
11:02 - il y a un coût social,
11:04 - et la France Insoumise n'est même pas foutue
11:06 - de faire ce qu'il faut pour occuper ce champ.
11:08 - Et on en parlera tout à l'heure.
11:10 - Antoine Leaumant,
11:12 - il est député de la France Insoumise.
11:14 - Il a interpellé Gérald Darmanin
11:16 - qui traverse cette séquence avec beaucoup de calme,
11:18 - beaucoup de sérénité, beaucoup de nerfs.
11:20 - J'imagine que la situation est quand même très compliquée
11:24 - quand on est ministre de l'Intérieur,
11:26 - avec des nuits qui doivent être courtes
11:28 - et une responsabilité quand même très grande.
11:30 - Parce que s'il y a le moindre incident,
11:32 - il faut le prendre en compte bien sûr.
11:34 - Et voyez cette séquence où monsieur Antoine Leaumant
11:36 - a été renvoyé dans ses buts,
11:38 - comme on dit au foot.
11:40 - Ce vendredi, les syndicats factieux
11:44 - Alliance et Unsa Police ont menacé
11:46 - le pouvoir exécutif dans un communiqué.
11:48 - Après avoir menacé les pouvoirs législatifs et judiciaires,
11:50 - c'est un nouveau cap qui est franchi.
11:52 - Quand rappellerez-vous à Alliance
11:54 - que la police n'est pas là pour donner des ordres
11:56 - mais pour servir et obéir ?
11:58 - La vérité, c'est que vous êtes paralysés par la peur.
12:00 - Vous avez peur de finir comme monsieur Castaner,
12:02 - limogé en 48 heures,
12:04 - pour avoir dénoncé les clés d'étranglement.
12:06 - Vous avez peur de fermer la cagnotte de la honte
12:08 - lancée par un raciste pour récompenser le meurtrier de Nahel.
12:10 - Au nom de Tahsir, Gabriel,
12:12 - Samy, Kivi, Gangali, Mohamed,
12:14 - si jeunes de ma circonscription à Gérald Darmanin,
12:16 - je veux vous parler de cette merveille.
12:18 - Ferme ta gueule tête de chien,
12:20 - tu veux qu'on t'encule ou quoi ?
12:22 - Ces propos sont ceux de policiers à ces jeunes gens.
12:24 - Il vous choque ?
12:26 - Tant mieux !
12:28 - Peut-être que vous allez réagir.
12:30 - Le code de déontologie
12:32 - dit que le policier doit se comporter
12:34 - d'une manière exemplaire
12:36 - qui inspire en retour respect et considération.
12:38 - Pensez-vous que ces insultes
12:40 - inspirent respect et considération ?
12:42 - Monsieur le député,
12:44 - il ne faut pas tout confondre.
12:46 - Un policier a été mis en examen.
12:48 - Tous les policiers n'ont pas été mis en examen.
12:50 Applaudissements
12:52 Applaudissements
12:54 Applaudissements
12:56 - Des délinquants
12:58 - de certains quartiers
13:00 - ont mis à sac des villes.
13:02 - Tous les habitants des quartiers
13:04 - n'ont pas mis à sac les villes.
13:06 Applaudissements
13:08 - Des syndicats de police
13:10 - émettent des communiqués.
13:12 - Non, monsieur le député.
13:14 - Le ministre de l'Intérieur ne corrige
13:16 - aucun communiqué d'aucun syndicat.
13:18 - Qu'il vienne de FO, de la CGT ou d'Alliance.
13:20 Applaudissements
13:22 - Une cagnotte a été ouverte.
13:24 - Il faut la fermer.
13:26 - Non, monsieur le député.
13:28 - Il appartient, comme pendant les gilets jaunes,
13:30 - comme pendant les attentats,
13:32 - à la justice d'entrepays, et notamment au tribunal
13:34 - de grande instance, de pouvoir fermer cette cagnotte.
13:36 Applaudissements
13:38 - Monsieur le député,
13:40 - faites mentir la phrase de Jacques Brel.
13:42 - Vous n'êtes pas en effet des révolutionnaires,
13:44 - vous êtes des petits révoltés.
13:46 - Soyez au rendez-vous de la République.
13:48 Applaudissements
13:50 - Pas mal. La dernière phrase est pas mal.
13:52 - Mais parce que
13:54 - les phrases de monsieur Léaumant ne tiennent pas.
13:56 - D'abord il cite des gens
13:58 - sans apporter de preuves,
14:00 - c'est des mots qui lui sont rapportés.
14:02 - Bon si il croit tout ce qu'on lui dit,
14:04 - il faut peut-être vérifier.
14:06 - Évidemment.
14:08 - Je n'imagine pas une seconde pour te vous dire,
14:10 - les policiers dire ce qu'il y avait dans la bouche
14:12 - de monsieur Léaumant.
14:14 - En revanche, monsieur Léaumant a été interrogé
14:16 - ensuite dans la
14:18 - salle des 4 colonnes.
14:20 - J'ai posé une question très précise sur le sujet.
14:22 - J'ai rapporté des propos qui m'ont été rapportés
14:24 - par des jeunes de ma circonscription,
14:26 - qui ont entre 13 et 17 ans et qui subissent des insultes racistes
14:28 - des policiers. Qu'attend-on pour leur répondre ?
14:30 - Veut-on, oui ou non, leur répondre ?
14:32 - Monsieur Darmanin ne le fait pas. J'ai dit qu'il avait peur.
14:34 - Je pense qu'il a peur. Je pense qu'il a conscience
14:36 - du fait qu'il y a du racisme dans la police.
14:38 - Et je pense qu'il a peur d'agir.
14:40 - Parce qu'il a peur des policiers désormais.
14:42 - Il y a beaucoup de gens qui soulignent qu'en Corse,
14:44 - il n'y a pas de...
14:46 - Il y a beaucoup de gens qui m'envoient régulièrement
14:48 - ces textos "En Corse, pas des meutes".
14:50 - "En Corse, pas des meutes".
14:52 - Je ne sais pas si je vous pose la question.
14:54 - C'est l'influence bienfaisante d'Olivier Dartigold.
14:56 - Non, je ne crois pas.
14:58 - Les Corses ne tolèreraient pas ce genre de choses.
15:00 - Ah oui. Ils font leur policement.
15:02 - Ils font... Oui.
15:04 - On ne devrait peut-être pas le dire comme ça.
15:06 - Normalement, on ne peut pas le dire comme ça.
15:08 - Je salue tous nos amis corses.
15:10 - On les salue.
15:12 - D'autant plus que je ne vais jamais en Corse.
15:14 - Donc je n'ai pas d'action particulière.
15:16 - Mais c'est vrai que souvent, je me dis que si
15:18 - on appliquait en métropole
15:20 - l'état d'esprit qu'il y a parfois en Corse,
15:22 - ce serait peut-être plus intéressant.
15:24 - Sauf quand ils font eux-mêmes des émeutes
15:26 - et qu'ils les organisent.
15:28 - Parce que pour le coup, c'est très organisé
15:30 - et très politique.
15:32 - Je veux vous dire, voilà
15:34 - une partie du territoire français
15:36 - qui a défendu sa langue,
15:38 - sa culture, son histoire
15:40 - et tout en étant dans
15:42 - la France, mais en gardant
15:44 - sa singularité.
15:46 - Eh bien, je leur dis chapeau et bravo.
15:48 - Bravo d'avoir gardé cette identité corse.
15:52 - Il y a un sentiment anti-français en Corse
15:54 - qui est très important.
15:56 - Non.
15:58 - Quelques-uns comme toujours,
16:00 - mais il y a surtout un sentiment...
16:02 - Je vous trouve bien indulgent.
16:04 - Pas anti-français, non.
16:06 - Je me souviens des émeutes après
16:08 - l'assassinat d'Yvan Colonna.
16:10 - C'était d'une grande violence.
16:12 - On le sait bien,
16:14 - il y a une poignée,
16:16 - mais pour le coup, la majeure partie
16:18 - des corses,
16:20 - mais tout en gardant,
16:22 - et c'est ça qui est intéressant,
16:24 - l'identité, une langue, une culture,
16:26 - un passé, des traditions, etc.
16:28 - C'est ça qui est très important.
16:30 - On pourrait dire parfois la même chose de la Bretagne,
16:32 - et une partie de la Bretagne.
16:34 - C'est une forte identité.
16:36 - Bien sûr. Manuel Bompard, écoutons-le.
16:38 - Quand je mets en cause la police,
16:40 - je mets en cause la police comme système.
16:42 - Je ne mets pas en cause l'ensemble
16:44 - des individus qui y travaillent.
16:46 - Et oui, bien sûr, la police tue, malheureusement.
16:48 - Parce qu'elle a tué 14 personnes l'année dernière,
16:50 - suite à des refus d'optopérer.
16:52 - Pour certains, d'ailleurs,
16:54 - une jeune fille qui s'appelait Rayana,
16:56 - qui est morte il y a un an,
16:58 - qui était passagère du véhicule, qui ne conduisait pas,
17:00 - et sur laquelle, dans cette affaire-là,
17:02 - les policiers n'ont toujours pas été entendus.
17:04 - Alors que c'était il y a un an.
17:06 - Donc oui, la police tue. Et malheureusement, la police tue.
17:08 - Et parfois la police ment aussi.
17:10 - Parce que c'est ce qui s'est passé la semaine dernière.
17:12 - Bon, on verra là encore comment les Français
17:14 - jugeront la France Insoumise,
17:16 - qui n'aura fait que cracher sur la police.
17:18 - Je ne comprends pas ce que vous partagez
17:20 - de la France Insoumise contre la police.
17:22 - Parce qu'ils pensent que ça leur apporte des voix.
17:24 - Mais parce que c'est le policier de notre démocratie.
17:26 - Oui, parce que c'est le policier de notre démocratie.
17:28 - Oui, parce que c'est le policier de notre démocratie.
17:30 - Oui, ben oui. Alors écoutez d'ailleurs,
17:32 - ce qui est intéressant c'est Fabien Roussel, vous en parlez tout à l'heure.
17:34 - Alors lui, franchement, il fait un parcours,
17:36 - Fabien Roussel, - Sans faute.
17:38 - de sincérité et d'authenticité.
17:40 - Après on est d'accord, on n'est pas d'accord avec lui.
17:42 - Un républicain. - Mais oui, mais il dit...
17:44 - Disons qu'un communiste il est bien. - Il dit les choses.
17:46 - Mais il dit les choses. - Nous les communistes.
17:48 - Il dit les choses avec sincérité et authenticité.
17:50 - Il dit les choses au plus près de lui-même.
17:52 - C'est vrai. - Après on peut ne pas être d'accord.
17:54 - On peut avoir, mais évidemment, et on est souvent pas d'accord
17:56 - avec le système qu'il peut mettre en place.
17:58 - avec le système qu'il peut mettre en place.
18:00 - Mais écoutez ce qu'il dit sur Jean-Luc Mélenchon,
18:02 - parce qu'il se désolidarise complètement, et il le dit.
18:04 - Parce qu'il se désolidarise complètement, et il le dit.
18:06 - Ces violences sont inacceptables,
18:08 - elles doivent être condamnées,
18:10 - et il faut aujourd'hui appeler...
18:12 - Vous les condamnez sans aucun "mais", sans aucune nuance ?
18:14 - Oui. - Donc différemment de Jean-Luc Mélenchon,
18:16 - qui est dans votre famille politique ?
18:18 - Je me désolidarise totalement des propos de Jean-Luc Mélenchon
18:20 - et de certains de ses députés,
18:22 - qui ont refusé d'appeler au calme,
18:24 - et qui ont légitimé cette violence en disant
18:26 - "c'est normal, c'est une révolte".
18:28 - C'est dangereux de faire ça ?
18:30 - Oui, oui. C'est pour ça que je me désolidarise totalement.
18:32 - Au contraire. Nous avons besoin tous ensemble
18:34 - d'appeler au calme.
18:36 - Et nous avons besoin de dire,
18:38 - c'est ce que je dis moi, depuis le début,
18:40 - il y a besoin d'ordre, oui,
18:42 - mais il y a aussi besoin de justice et de respect.
18:44 - De respect pour tous les citoyens de la République,
18:46 - parce que, y compris ceux qui font le désordre aujourd'hui,
18:48 - moi je n'aime pas l'amalgame en disant
18:50 - "c'est des étrangers, des immigrés".
18:52 - Non. Nous sommes tous français.
18:54 - Ils sont français. Tous.
18:56 - Et donc, nous avons tous un problème collectif
18:58 - à régler. Ensemble.
19:00 - Bon, après, si il se désolidarise,
19:02 - il faut qu'il quitte l'ANUPS.
19:04 - Mais c'est ce que j'allais vous dire.
19:06 - Ah oui. Il faut être cohérent.
19:08 - Il faut être cohérent et logique.
19:10 - Il ne se déplace pas.
19:12 - Il se déplace pas.
19:14 - Il est en train de se déplacer.
19:16 - Il est en train de se déplacer.
19:18 - Il est en train de se déplacer.
19:20 - Il est en train de se déplacer.
19:22 - Il est en train de se déplacer.
19:24 - Il est en train de se déplacer.
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19:30 - Il est en train de se déplacer.
19:32 - Il est en train de se déplacer.
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19:40 - Il est en train de se déplacer.
19:42 - Il est en train de se déplacer.
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19:50 - Il est en train de se déplacer.
19:52 - Il est en train de se déplacer.
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20:00 - Il est en train de se déplacer.
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20:10 - Il est en train de se déplacer.
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24:02 - Il est en train de se déplacer.
24:04 - Il est en train de se déplacer.
24:06 - Il est en train de se déplacer.
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24:12 - Il est en train de se déplacer.
24:14 - Il est en train de se déplacer.
24:16 - Il est en train de se déplacer.
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24:26 - Il est en train de se déplacer.
24:28 - Il est en train de se déplacer.
24:30 - Il est en train de se déplacer.
24:32 - Il est en train de se déplacer.
24:34 - Il est en train de se déplacer.
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24:38 - Il est en train de se déplacer.
24:40 - Il est en train de se déplacer.
24:42 - Il est en train de se déplacer.
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24:54 - Il est en train de se déplacer.
24:56 - Il est en train de se déplacer.
24:58 - Il est en train de se déplacer.
25:00 - Il est en train de se déplacer.
25:02 - Il est en train de se déplacer.
25:04 - Il est en train de se déplacer.
25:06 - Il est en train de se déplacer.
25:08 - Il est en train de se déplacer.
25:10 - Il est en train de se déplacer.
25:12 - Il est en train de se déplacer.
25:14 - Il est en train de se déplacer.
25:16 - Il est en train de se déplacer.
25:18 - Il est en train de se déplacer.
25:20 - Il est en train de se déplacer.
25:22 - Il est en train de se déplacer.
25:24 - Il est en train de se déplacer.
25:26 - Il est en train de se déplacer.
25:28 - Il est en train de se déplacer.
25:30 - Il est en train de se déplacer.
25:32 - Il est en train de se déplacer.
25:34 - Il est en train de se déplacer.
25:36 - Il est en train de se déplacer.
25:38 - Il est en train de se déplacer.
25:40 - Il est en train de se déplacer.
25:42 - Il est en train de se déplacer.
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25:48 - Il est en train de se déplacer.
25:50 - Il est en train de se déplacer.
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25:54 - Il est en train de se déplacer.
25:56 - Il est en train de se déplacer.
25:58 - Il est en train de se déplacer.
26:00 - Il est en train de se déplacer.
26:02 - Il est en train de se déplacer.
26:04 - Il est en train de se déplacer.
26:06 - Il est en train de se déplacer.
26:08 - Il est en train de se déplacer.
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26:14 - Il est en train de se déplacer.
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26:22 - Il est en train de se déplacer.
26:24 - Il est en train de se déplacer.
26:26 - Il est en train de se déplacer.
26:28 - Il est en train de se déplacer.
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26:34 - Il est en train de se déplacer.
26:36 - Il est en train de se déplacer.
26:38 - Il est en train de se déplacer.
26:40 - Il est en train de se déplacer.
26:42 - Il est en train de se déplacer.
26:44 - Il est en train de se déplacer.
26:46 - Il est en train de se déplacer.
26:48 - Il est en train de se déplacer.
26:50 - Il est en train de se déplacer.
26:52 - Il est en train de se déplacer.
26:54 - Il est en train de se déplacer.
26:56 - Il est en train de se déplacer.
26:58 - Il est en train de se déplacer.
27:00 - Il est en train de se déplacer.
27:02 - Il est en train de se déplacer.
27:04 - Il est en train de se déplacer.
27:06 - Je vous rappelle qu'il est quand même le concepteur de la droite décomplexée.
27:10 - Oui, mais oui.
27:12 - Mais toujours avec une sorte d'obliguité.
27:14 - Mais oui.
27:16 - Mais alors, si il est sur la droite décomplexée, que ne fait-il pas ?
27:18 - Une droite qui s'affirme.
27:20 - Mais en fait, que ne fait-il pas ?
27:22 - C'est-à-dire que la droite n'est plus au pouvoir depuis 10 ans, 11 ans.
27:24 - Que ne fait-il pas ?
27:26 - Que ne se rapproche-t-il pas de Rassemblement National ou de Reconquête ?
27:30 - Où manifestement, il y a des points communs, on va le dire comme ça.
27:34 - Mais tu pourrais imaginer un programme commun,
27:36 tu n'es pas d'accord forcément avec tout,
27:38 mais tu pourrais imaginer travailler ensemble.
27:40 - LR, non. L'UMP n'a pas toujours parlé aux électeurs et pas aux partis.
27:44 - Mais vous êtes...
27:46 - Souvenez-vous Nicolas Sarkozy avait fait tomber à 5 % Rassemblement National.
27:48 - Mais Pascal...
27:50 - Les électeurs sont déjà partis chez Macron.
27:52 - Il n'y aura jamais...
27:54 - Sans parler de Sernet, Georges.
27:56 - Il n'y aura jamais de parti de Macron.
27:58 - Mais Georges, un gros tiers des électeurs sont déjà partis chez Macron.
28:00 - Vous n'êtes pas sérieux.
28:02 - Non, je suis fidèle à mes convictions.
28:04 - Mais vos convictions, c'est les mêmes.
28:06 - Mais non, c'est ce que vous dites.
28:08 - Vous dites "Jean-François Copé, il est excellent hier",
28:10 je peux vous reprendre tout ce qu'il dit,
28:12 c'est "allez, cap à droite".
28:16 Alors arrêtez, soyez cohérents avec vous-mêmes.
28:18 - Oui, mais Pascal...
28:20 - Vos convictions, elles sont changeantes au RPR, au LR depuis...
28:24 - Pascal...
28:26 - Pour le moins mouvant.
28:28 - Je vous dis une chose, deux choses en plus.
28:30 - Jean-François Copé, il n'a jamais changé,
28:32 il a toujours tenu ce discours, premier point.
28:34 - Absolument.
28:36 - Deuxième point, bien sûr...
28:38 - Non, non, ce que j'entendais hier soir, c'était...
28:42 - Il n'y a pas de droite.
28:44 - J'ai toujours le plan intellectuel et idéologique,
28:46 il n'a jamais changé,
28:48 et il peut avoir des points d'accord
28:50 sur la sécurité, la justice, l'autorité,
28:54 sans être forcément d'accord
28:56 avec tout le programme du Rassemblement de la Chambre.
28:58 - C'est le principe de l'alliance entre le PC et le PS
29:00 de François Mitterrand en 80,
29:02 t'es pas d'accord sur tout, ça s'appelle un programme commun.
29:04 - C'est de ne pas répondre à votre argument.
29:06 - Non, mais il parle comme il parle, parce que c'est un homme libre
29:08 qui n'est plus en responsabilité.
29:10 Maintenant, il faut quand même se souvenir qu'il a fait un très faible score
29:12 à la primaire sur le thème de la droite décomplexée,
29:14 donc ça n'a pas toujours payé.
29:16 - Oui, mais...
29:18 - D'où les ambivalences au fil des Républicains.
29:20 - Non, je le trouve sévère.
29:22 - Mais c'est pas sévère ou pas, c'est une analyse que je produis.
29:24 - Vous êtes...
29:26 Je le dis souvent, vous êtes tellement mouvant
29:28 que je dis qu'il y en a deux.
29:30 Il y a Georges Schwenegger,
29:32 il y a vous et votre frère, je peux pas vous dire autre chose.
29:34 J'ai ce sentiment, cher Georges,
29:36 mais pas que vous, en fait vous incarnez les LR.
29:38 Vous savez pas où vous êtes.
29:40 - Non, parce que...
29:42 - Un coup je me mets à droite, un coup je me mets au centre,
29:44 bon, voilà, donc c'est Valéry Pécresse,
29:46 d'ailleurs c'est pareil, on sait pas si vous êtes des centristes, etc.
29:48 - On a le droit d'être à la fois ferme,
29:50 et j'ose dire le mot,
29:52 humaniste quelque part,
29:54 sans arrogance.
29:56 - Parce que les autres sont pas humanistes.
29:58 - On a une autre sensibilité.
30:00 - Pas toujours.
30:02 - Mais il faut en être du temps pour développer ça.
30:04 - Non, non, à toutes les questions chez les LR,
30:06 il faut être humaniste mais d'agir fermement,
30:08 ce qui n'est jamais le cas.
30:10 - Cette ligne-là, vous avez mis un -5.
30:12 - Tout ça ne vaut pas Fabien Rousset.
30:14 - Bon, allez, les comparutions immédiates.
30:16 La nuit dernière a été plus calme, ça j'adore ça.
30:18 L'heure est maintenant aux comparutions immédiates,
30:20 on va écouter Stéphanie Roquet.
30:22 - Depuis hier, les comparutions immédiates
30:24 au tribunal de Marseille s'enchaînent.
30:26 En quelques heures, aujourd'hui,
30:28 12 personnes ont été jugées,
30:30 des profils bien différents.
30:32 Je vous donne l'exemple de deux individus.
30:34 Abdel, âgé de 23 ans, un Algérien,
30:36 sans titre de séjour, a été interpellé
30:38 lors des émeutes.
30:40 Il était soupçonné d'avoir volé des parfums,
30:42 des coffrets et du maquillage dans une parfumerie
30:44 pillée en plein centre-ville.
30:46 "Je passais par là, je n'avais pas l'intention
30:48 de voler", a-t-il déclaré.
30:50 Abdel a été reconnu coupable
30:52 et sanctionné de deux mois de prison ferme
30:54 et six mois avec sursis.
30:56 Un autre profil, Djemil,
30:58 âgé de 20 ans, en CAP électricien.
31:00 Il a été interpellé samedi soir
31:02 dans un véhicule avec quatre amis
31:04 garés juste devant
31:06 un magasin qui venait d'être pillé.
31:08 Dans son coffre, il y avait
31:10 deux marteaux, des couteaux,
31:12 un brise-vitre, une cagoule
31:14 et plusieurs mortiers d'artifice.
31:16 "Les mortiers, c'était pour l'anniversaire
31:18 de ma mère", s'est-il justifié.
31:20 "On était juste là pour fumer
31:22 une petite cigarette".
31:24 Il a été condamné à six mois de prison ferme
31:26 et six mois avec sursis.
31:28 D'ici mercredi soir,
31:30 61 prévenus doivent être jugés
31:32 à Marseille après les émeutes de ce week-end.
31:34 - Bon, c'est vrai que
31:36 les peines sont assez sévères.
31:38 - Oui. - D'ailleurs,
31:40 c'est pas le mot. On s'étonne.
31:42 - Absolument. - Elles sont justes.
31:44 - Absolument. - Et c'est d'habitude qu'elles sont plutôt...
31:46 - C'est une période exceptionnelle.
31:48 J'allais dire grâce à
31:50 l'influence très perverse
31:52 et dramatique des émeutes.
31:54 La justice, enfin...
31:56 - Oui, mais à condition que les peines soient exécutées.
31:58 - C'est ce que demandent les policiers depuis des années, finalement.
32:00 Cette fermeté, cette célérité.
32:02 C'est-à-dire que là, on en est à 350
32:04 incarcérations, 4000...
32:06 - Très bien. C'est très bien. Vous allez pas me faire pleurer.
32:08 - Oui, mais donc les policiers disent "on aimerait que ce soit
32:10 comme ça tous les jours". - Le type qui dit "je viens avec le mortier", en plus,
32:12 il te prend un peu un abysme. "Je viens avec le mortier
32:14 pour l'anniversaire de ma mère". - Bon, bah écoute,
32:16 s'il a passé quelques jours à l'ombre,
32:18 ça va pas me gêner. - C'est tout à fait essentiel
32:20 qu'il y ait des peines exemplaires,
32:22 sévères, dans le moment où on est.
32:24 - Et exécutées. - Je pense, et exécutées,
32:26 évidemment, je pense qu'il n'aurait pas eu ces émeutes
32:28 sans un certain sentiment
32:30 d'impunité. - Oui, sauf que pas à
32:32 l'adulèce. - Vous avez vu comme moi, Philippe,
32:34 que vous avez dit que 30%,
32:36 30% étaient des mineurs.
32:38 - Oui. - Et alors ?
32:40 - Et alors ? Et alors les mineurs, ils seront pas sanctionnés, ceux-là.
32:42 - On en parlera justement tout à l'heure,
32:44 parce que là aussi, peut-être qu'il faut lever.
32:46 - C'est un point qui est tout à fait vérifié,
32:48 puisque le tribunal, aujourd'hui, ne peut plus
32:50 sanctionner immédiatement. Il renvoie
32:52 l'affaire à une autre audience.
32:54 Donc il faudra attendre 6, 8 ou 9 mois
32:56 pour avoir une condamnation. - C'est un problème.
32:58 - Vous avez réveillé le peuple corse
33:00 qui vous écoute. Faites attention, je serai vous,
33:02 j'irai en Sicile, cette année. - Ça tombe bien,
33:04 c'est plutôt là que je vais qu'en Corse.
33:06 - Je salue Tony, qui nous écrit et qui dit
33:08 "En Corse, il n'y aura jamais des émeutes
33:10 car on a le respect ancré en nous
33:12 par l'éducation que nous aurons inculquée
33:14 nos parents et nos grands-parents.
33:16 Et chez nous, certains filent droit et baissent la tête.
33:18 C'est pour ça qu'en Corse, on a une qualité
33:20 d'vie exceptionnelle et beaucoup de gens
33:22 viennent s'installer chez nous. La France, c'était le pays des lumières
33:24 et maintenant, ce gouvernement très faible nous a mis
33:26 en difficulté
33:28 et nous a mis dans l'obscurité.
33:30 - C'est vrai que la préfecture d'injection
33:32 a été mise à ça il y a 2 ans.
33:34 - Oui, mais...
33:36 - Pardonnez-moi, c'est autre chose.
33:38 - C'est une manifestation politique,
33:40 sans doute par des autonomistes.
33:42 - Certainement, on est bien d'accord.
33:44 - Mais c'est pas des gosses de 12 ans.
33:46 - C'est pas du vandalisme.
33:48 - Effectivement, ils sont dans une guerre politique.
33:50 - Politique.
33:52 - Des autonomistes.
33:54 - Entièrement d'accord.
33:56 - C'est pas la même chose.
33:58 - Jusqu'à une époque récente,
34:00 il n'y avait pas de viol en Corse
34:02 et on n'agressait pas les enfants.
34:04 - Bien sûr.
34:06 - C'est en train de changer un peu.
34:08 - Il n'y avait pas de viol en Corse.
34:10 - Non, réellement.
34:12 - Avançons sur les commerçants,
34:14 parce que combien ça va coûter.
34:16 Voilà une question intéressante.
34:18 Je vous propose de voir le sujet,
34:20 on ne va peut-être pas le voir d'ailleurs,
34:22 le sujet de Stéphanie Rouquet,
34:24 parce qu'on sait effectivement
34:26 la difficulté des commerçants,
34:28 on sait, vous avez vu ces images
34:30 de commerçants pillés, maintenant,
34:32 qu'est-ce qu'on va faire ?
34:34 On va peut-être lui donner la parole
34:36 et on connaît peut-être une étendue
34:38 des dégâts et de ce que ça va nous coûter.
34:40 Écoutons-la.
34:42 - 2005, c'est 200 millions d'euros.
34:44 Les Gilets jaunes, c'est 240.
34:46 Maintenant, on a, non,
34:48 280 millions de destruction
34:50 et puis toutes les pertes
34:52 pour les entreprises en plus.
34:54 Donc, à chaque fois,
34:56 on rajoute un coût supplémentaire
34:58 et c'est de plus en plus cher
35:00 et parfois sur des périodes
35:02 qui sont courtes, finalement.
35:04 Donc, il n'y a pas que la question
35:06 des plans en banlieue.
35:08 Alors, évidemment, c'est vrai que
35:10 le président de la République a dit qu'il n'était pas
35:12 pour repartir sur un énième plan.
35:14 Je rappelle quand même les chiffres que j'ai donnés
35:16 dans mon papier du Figaro.
35:18 C'est 10 milliards d'euros par an consacrés
35:20 annuellement par l'État pour la politique de la ville
35:22 et ça, c'est que l'État.
35:24 Depuis le début des années 2000,
35:26 on est à plus de 150 milliards d'euros.
35:28 Donc, c'est des montants absolument colossaux.
35:30 On peut appliquer le principe de
35:32 "celui qui casse paye".
35:34 Si vous ou moi, on a un enfant
35:36 qui va casser quelque chose chez un voisin
35:38 ou qui endommage une voiture,
35:40 on est responsable.
35:42 Pourquoi est-ce qu'on n'appliquerait pas
35:44 la loi, tout simplement,
35:46 en la matière ? Je considère,
35:48 alors évidemment, ils ne pourront peut-être pas payer
35:50 les millions et les millions qui sont en jeu,
35:52 mais participer
35:54 à la note, ce serait
35:56 un minimum.
35:58 Ce que ne dit pas Agnès Verde-Bolligny,
36:00 c'est que les parents,
36:02 99% des parents sont insolvables.
36:04 - Elle vient de le dire, bien sûr.
36:06 - Ils sont insolvables.
36:08 - On peut peut-être imaginer par exemple...
36:10 - On peut imaginer une réparation
36:12 symbolique, on casse une vitrine...
36:14 Je dis n'importe quoi, enfin, pas n'importe quoi.
36:16 On casse une vitrine,
36:18 on aide le vitrier à remettre la vitrine.
36:20 On ferait ça aux mineurs,
36:22 à mon avis, ça leur entrerait dans la caboche quand même.
36:24 Donc, il faut arrêter de parler
36:26 en termes de solvabilité ou pas solvabilité.
36:28 Il y a des choses à inventer.
36:30 - Terminé, terminé.
36:32 - Vous ne pouvez pas condamner un mineur
36:34 à un travail d'intérêt général quand il a moins de...
36:36 C'est pas possible.
36:38 - Il faut changer la loi.
36:40 - De toute façon, si les parents sont déclarés...
36:42 - Mais Georges, est-ce que vous comprenez...
36:44 - C'est difficile de parler.
36:46 - Mais est-ce que vous comprenez qu'il faut tout changer en fait ?
36:48 - Je le comprends.
36:50 - Donc, votre loi sur les mineurs,
36:52 les mineurs, on les juge aujourd'hui comme des adultes.
36:54 - C'est ce que nous avons fait.
36:56 - Je vous laisse les 13-15 ans.
36:58 Je vous laisse les 13-15 ans mineurs.
37:00 Mais à partir de 15 ans, t'es jugé comme un adulte.
37:02 - On peut s'exprimer.
37:04 Sur Nicolas Sarkozy, on avait institué
37:06 les tribunaux correctionnels
37:08 pour les 16-18 ans.
37:10 Les 16-18 ans pour des faits graves
37:12 comparaissaient non plus devant le tribunal pour enfants
37:14 mais devant le tribunal correctionnel.
37:16 Madame Taubira est arrivée
37:18 et a supprimé immédiatement cette disposition.
37:20 Nous l'avions fait.
37:22 Sauf que ça n'a pas été maintenu.
37:24 Nous avions fait les peines planchers,
37:26 ça n'a pas été maintenu.
37:28 Nous avions envisagé
37:30 20 000 places de prison, ça n'a pas été maintenu.
37:32 - Non mais là où vous avez raison,
37:34 et l'histoire
37:36 sans doute retiendra ça,
37:38 l'élection de François Hollande,
37:40 pour plein de raisons, est une catastrophe
37:42 pour la France.
37:44 Pourquoi ? Parce qu'effectivement,
37:46 Nicolas Sarkozy n'a pas été réélu
37:48 et effectivement, la France est allée plus mal,
37:50 si on veut dire les choses, et parce que ça a été un tournant
37:52 qui ensuite a amené
37:54 Emmanuel Macron
37:56 et la situation aujourd'hui.
37:58 - Donc il aurait fallu que Nicolas Sarkozy soit réélu trois fois ?
38:00 - Non, je ne dis pas ça, je dis que
38:02 l'élection de François Hollande marque une rupture
38:04 dans la Ve République de laquelle on ne s'est pas remis.
38:06 Voilà, c'est tout.
38:08 Et c'est l'histoire qui nous le montre
38:10 aujourd'hui, sur tous les plans.
38:12 Culturel, économique, politique,
38:14 social. - Non, ce que je mettrai à son actif
38:16 c'est quand même la lutte antiterroriste.
38:18 - Mais c'est ainsi !
38:20 - Seul gouvernement, bien plus que la droite,
38:22 qui a fait des baisses de charges pour les entreprises,
38:24 qui a permis de sauver beaucoup d'entreprises.
38:26 Donc ne dites pas que c'est une catastrophe
38:28 l'élection de François Hollande. Là où Georges a raison
38:30 quand même pour revenir au sujet,
38:32 c'est quand même que ces familles
38:34 sont totalement insolvables.
38:36 Je veux dire, vous pouvez avoir des peines symboliques
38:38 de réparation, mais c'est impossible
38:40 de demander à ces familles...
38:42 - Mais l'idée de payer...
38:44 - Pardonnez-moi, mais ce n'est pas vrai,
38:46 c'est insolvable puisque beaucoup vivent
38:48 d'allocations. La France
38:50 est un pays incroyablement généreux.
38:52 - Arrêtez de dire ça !
38:54 - Les commerçants, terminons avec Roudbézieux,
38:56 monsieur Roudbézieux,
38:58 qui imaginait la facture ce matin
39:00 et il voulait la chiffrer. On est à un milliard peut-être.
39:02 - Il y a forcément ce risque-là,
39:04 c'est pour ça que nous on dit... - Et combien ?
39:06 - Je ne peux pas répondre à cette question,
39:08 mais on ne demande non pas le retour du "quoi qu'il en coûte",
39:10 mais des aides très ciblées,
39:12 notamment le fait qu'on puisse remettre le chômage partiel
39:14 quand le magasin a brûlé, forcément
39:16 on veut garder les employés,
39:18 le moratoire sur les charges
39:20 qui existaient au moment du
39:22 Covid, et puis surtout, presque plus
39:24 important, le fait qu'on accélère les permis
39:26 de reconstruire, qu'on n'ait pas les
39:28 procédures classiques. Quand on reconstruit à l'identique,
39:30 que ça ne prenne pas six ou huit mois
39:32 d'instruction. - Et ça va coûter effectivement
39:34 une fortune. Alors les prestations
39:36 sociales, c'est une question qui est posée régulièrement
39:38 également. Je vous propose d'écouter Jordan Bardella.
39:40 Est-ce qu'il faut couper les prestations
39:42 sociales aux familles dont les enfants
39:44 sont des délinquants ?
39:46 - J'ai du mal à comprendre le message social
39:48 quand on brûle une école, quand on brûle une bibliothèque,
39:50 quand on brûle une médiathèque ou la mairie
39:52 d'une commune. La vérité,
39:54 c'est que quand on est issu de ces quartiers,
39:56 que vos parents vous éduquent correctement, vous ne finissez
39:58 pas délinquants. Il y a des
40:00 milliers, voire des millions de familles modestes,
40:02 de familles très pauvres, qui dans ces quartiers
40:04 comme dans les territoires ruraux, élèvent leurs
40:06 enfants de manière irréprochable, et leurs
40:08 enfants ne finissent pas délinquants. Mais moi je ne souhaite pas que ce soit
40:10 les Français qui payent pour réparer ces dégâts.
40:12 Et je pense qu'il faut désormais
40:14 suspendre les allocations familiales
40:16 et les allocations sociales aux parents
40:18 de mineurs récidivistes, car il serait absolument inadmissible
40:20 que les Français qui bossent,
40:22 que les Français qui se lèvent tôt, soient contraints de payer
40:24 les dégâts qu'ils n'ont pas commis.
40:26 - Voilà encore une mesure que nous avions prise en 2010.
40:28 - Ah bah vous êtes d'accord avec le rassemblement...
40:30 - C'était une proposition. Mais arrêtez toujours de nous
40:32 positionner par rapport à...
40:34 C'est une mesure qui a été proposée par
40:36 et votée par Éric Ciotti à l'époque.
40:38 - Je me demande en fait pourquoi vous n'êtes pas ensemble.
40:40 - Mais qu'est-ce que vous avez toujours à regarder du côté du Rassemblement National ?
40:44 - Mais non mais je me dis que ça pourrait être une...
40:46 Vous pourriez peut-être gagner plus facilement
40:48 si vous faisiez une alliance. - Mais t'as parti du gouvernement
40:50 qui retrouvera un jour le pouvoir, c'est évident,
40:52 et les affaires, mais oui. - Mais quand ?
40:54 - Le plus vite possible.
40:56 - On peut dire par ailleurs que cette mesure a été...
40:58 - Elle avait été efficace.
41:00 C'était pour lutter contre l'absentéisme scolaire.
41:02 - Bien sûr. - Et ça marchait.
41:04 - Mais monsieur... - Ça a été supprimé par qui ?
41:06 - Par François Hollande. - En l'occurrence...
41:08 - Mais non mais ça a été supprimé par François Hollande.
41:10 - Il a tort. - Il a tort.
41:12 On peut dire aussi que cette mesure, une mesure générale,
41:14 est une absurdité. - Oui.
41:16 - Parce que vous ne pouvez pas juger de la même façon
41:18 une mère de famille qui élève 4 gamins,
41:20 dont un a fait une connerie, qui est délinquant,
41:22 et une autre famille où il y a les deux parents,
41:24 où il y a deux gamins.
41:26 C'est pas la même chose.
41:28 Donc suspendre ou supprimer
41:30 des allocations familiales, ça doit être fait
41:32 au cas par cas, sous le contrôle du juge.
41:34 - Et vous avez raison.
41:36 - Et c'est pas ce que propose Jordan Bardella,
41:38 qui propose une mesure générale.
41:40 - Oui, alors elle pourrait être aménagée.
41:42 Écoutez sur les prestations sociales,
41:44 Agnès Verdier-Molinier également,
41:46 qui elle, a chiffré.
41:48 - En plus de tous les milliards déversés
41:50 par l'État sur la politique de la ville
41:52 ces dernières années, on a aussi tous les milliards
41:54 de protection sociale, d'aide sociale.
41:56 Il y a une famille sur 5
41:58 qui est au RSA,
42:00 dans les quartiers prioritaires de la ville.
42:02 Il y a 75% de l'habitat
42:04 qui est de l'habitat de logement social,
42:06 HLM, qui est aussi financé
42:08 par les deniers publics.
42:10 Donc à un moment, on peut aussi se poser la question.
42:12 Et d'ailleurs, il y a des présidents
42:14 de conseils départementaux qui demandent
42:16 que les départements puissent suspendre
42:18 ou supprimer les aides sociales des parents de mineurs
42:20 après leur condamnation en lien avec les émeutes.
42:22 Je trouve qu'il est temps
42:24 vraiment d'appliquer la loi,
42:26 de se réveiller, de rendre responsable
42:28 les parents d'un tiers de ceux
42:30 qui ont été arrêtés sont des mineurs.
42:32 À un moment, ça pose la question
42:34 de est-ce que les parents sont
42:36 vraiment responsables de leurs enfants ?
42:38 Est-ce qu'on applique des règles
42:40 qu'on a nous-mêmes votées et établies ?
42:42 Ou est-ce qu'on considère
42:44 qu'on va laisser la surenchère s'installer ?
42:46 Toutes ces questions doivent être posées
42:48 ces prochains temps.
42:50 J'allais dire parole et parole.
42:52 J'ai entendu faire le tour des médias,
42:54 le Gardez-sau dire, et rappeler
42:56 l'existence d'un texte pénal
42:58 qui prévoit que pour les parents
43:00 dont la carence éducative est à l'origine
43:02 de la délinquance de leurs enfants,
43:04 une peine de deux ans d'emprisonnement.
43:06 Je ne l'ai jamais vue appliquer cette loi.
43:08 Elle existe depuis des années,
43:10 les juges ne l'appliquent pas.
43:12 On essaie de rassurer le bon peuple
43:14 en disant "vous allez voir, on va mettre les parents
43:16 en prison, on va faire payer les parents".
43:18 Mais ça n'est pas vrai.
43:20 – En fait, il n'y a rien à faire.
43:22 C'est ça qui est sidérant à lui.
43:24 – Avec une volonté, on peut le faire.
43:26 – Je vais aller chercher le sujet plus largement,
43:28 c'est-à-dire prendre tous les paramètres en compte.
43:30 Il y a quand même beaucoup de familles
43:32 où il n'y a plus de père, où il n'y a pas de père.
43:34 Par exemple, à la cité Pablo Picasso de Nanterre,
43:36 30% des familles sont monoparentales,
43:38 des mamans seules qui travaillent la nuit
43:40 comme femmes de ménage,
43:42 qui ont 3, 4 gamins qui sont dépassés
43:44 et ses enfants étaient dans la rue.
43:46 Et sur ces 30 familles, il y en a 50%
43:48 sous le seuil de pauvreté, c'est énorme.
43:50 Bien entendu, il ne faut pas les stigmatiser,
43:52 les sanctionner. Cela dit, se pose quand même
43:54 la question du père.
43:56 Où sont les pères ?
43:58 Et ça, il faut prendre cette question en compte
44:00 quand on fait de la politique, pardonnez-moi.
44:02 – Il nous reste quelques minutes,
44:04 on aurait pu parler de l'excuse de la minorité,
44:06 on a abordé ces sujets-là ensemble,
44:08 mais Emmanuel Macron recevait les maires aujourd'hui.
44:10 Manifestement, ça n'a pas été un franc succès.
44:12 Les maires ont eu le sentiment
44:14 qu'ils étaient là pour la photo.
44:16 – Les maires n'en ont plus, paroles et paroles.
44:18 – Exactement, je vous propose peut-être
44:20 d'écouter un petit peu,
44:22 je vous propose peut-être d'écouter
44:24 Élodie Huchard qui nous fait
44:26 une synthèse de ce qu'a dit
44:28 le président de la République.
44:30 – Plus de 240 maires ont passé une grande partie
44:32 de l'après-midi avec le chef de l'État
44:34 ici à l'Élysée, Emmanuel Macron
44:36 qui d'abord a fait un propos introductif
44:38 pour rappeler notamment son soutien
44:40 et sa gratitude à ses élus. Et puis il y a eu
44:42 un grand temps d'écoute parce que le but pour Emmanuel Macron
44:44 n'était pas de venir avec des solutions
44:46 clés en main, mais plutôt d'écouter,
44:48 de voir quelles pouvaient être les lignes de convergence
44:50 de ses maires venus de tous horizons, politiques évidemment
44:52 et surtout de tous les territoires.
44:54 Une annonce cependant, une loi d'urgence pour la reconstruction,
44:56 le but étant de réduire au maximum
44:58 les délais pour reconstruire par exemple
45:00 les écoles ou encore les bâtiments municipaux.
45:02 Mais la question qui agite la classe politique
45:04 c'est qui doit payer ces dégâts ?
45:06 David Lysnard, le maire de Cannes, nous disait
45:08 il y a quelques minutes que c'était important
45:10 pour lui que ce soit aussi les parents
45:12 qui payent ces dégâts. Il a aussi ajouté
45:14 que les maires étaient inquiets depuis de nombreuses années
45:16 mais que dans les échanges avec le président
45:18 tous avaient parlé avant tout des habitants
45:20 et non pas de leur propre cas.
45:22 Alors un certain nombre de maires semblait assez déçus
45:24 à l'issue de cette rencontre, expliquant
45:26 qu'ils craignaient que ce ne soit qu'un plan de com'
45:28 et dénonçant le fait qu'il n'y ait pas eu d'annonce
45:30 concrète. Alors autour évidemment du chef
45:32 de l'Etat, tous les maires qui avaient été
45:34 conviés ont vécu des émeutes dans leur ville.
45:36 On a vu notamment l'ancien président de l'AMF
45:38 François Barouin, David Lysnard, ou bien
45:40 évidemment Vincent Jambrin, le maire de la
45:42 Ile-et-Rose qui a été victime récemment
45:44 d'une tentative d'assassinat contre sa famille.
45:46 Bon.
45:48 Les maires manifestement n'ont pas été
45:50 convaincus parce qu'en fait,
45:52 le président de la République, il est aujourd'hui
45:54 face à
45:56 une réalité
45:58 qu'il ne peut plus s'en sortir en parole.
46:00 C'est l'exercice dans lequel
46:02 il est le meilleur. Il est très brillant
46:04 là-dedans. Pendant
46:06 le grand débat, effectivement, il enlève son
46:08 costume, il retrouve ses manches
46:10 et il est parfait.
46:12 C'est un merveilleux comédien. Il joue
46:14 au président de la République formidablement
46:16 depuis six ans. Il l'incarne
46:18 merveilleusement, d'une certaine manière,
46:20 en tant qu'acteur. Mais qu'a-t-il fait ?
46:22 Mais que fait-il ?
46:24 - Mais moi je suis d'accord avec Pascal.
46:26 - Je veux dire, il faut qu'il comprenne
46:28 qu'il ne joue pas au rôle du président
46:30 de la République, qu'il est président.
46:32 - Mais Pascal, vous avez d'autant plus raison
46:34 que j'ai lu ici ou là
46:36 ce qui me paraît une fausseté.
46:38 On a dit qu'il aurait répondu
46:40 par des actes concrets à
46:42 la somme des crises que la France a connues.
46:44 Le grand débat national
46:46 après les Gilets jaunes,
46:48 ça n'est pas une réponse qu'il donne.
46:50 C'est quelque chose qui lui est imposé.
46:52 En réalité, les retraites,
46:54 ça a été pareil. Et là,
46:56 il a fait un grand exercice,
46:58 un peu de consolation.
47:00 - Mais l'autre jour, je l'ai vu à Marseille,
47:02 dans cet exercice, quand il parle,
47:04 il n'y a pas de souci. Il a un talent
47:06 personnel que personne ne... Mais
47:08 qu'a-t-il fait de son talent ?
47:10 - Il a à peine quitté Marseille que la ville est en flamme.
47:12 Donc à un moment, tu es quand même
47:14 confronté à la réalité et à l'action.
47:16 - Les mots qu'il emploie
47:18 sont intéressants parce qu'il a dit "le pic est passé".
47:20 Moi, je trouve que cette phrase est terrible.
47:22 Ce n'est pas un pic de fièvre. La France
47:24 n'a pas la fièvre. La France, elle est
47:26 métastasée par plusieurs concerts...
47:28 - Mais la phrase la plus importante, je vais essayer de comprendre.
47:30 Ça fait six ans qu'il y a une phrase de la République.
47:32 - Oui, mais les photos... - Qui viennent sur notre plateau,
47:34 on va les faire comprendre.
47:36 - On va avoir la séquence "c'est la faute aux parents".
47:38 Alors avant, on avait "c'est la faute aux réseaux sociaux".
47:40 Maintenant, on a la séquence "c'est la faute aux parents".
47:42 - Je vais essayer de comprendre.
47:44 - Et on ne s'attaquera
47:46 jamais au cancer.
47:48 - Ce n'est pas un président de la République, c'est un manager.
47:50 Il fait de l'économie et il fait du budget.
47:52 Et aussitôt que les problèmes
47:54 dépassent les problèmes économiques
47:56 et budgétaires, le président de la République
47:58 n'a pas de discours.
48:00 - Mais parce qu'il n'a pas de...
48:02 - Il n'a pas de conviction et de discours construits.
48:04 Il n'a pas d'avis.
48:06 - Il ne sait pas.
48:08 - Je vais essayer de comprendre.
48:10 - Il ne comprend pas.
48:12 Ou alors il comprend trop.
48:14 - Il comprend trop bien.
48:16 - Il ne veut pas le dire parce qu'effectivement,
48:18 il pense à lui et à sa réélection.
48:20 - Il n'a pas de réélu.
48:22 - Peu importe.
48:24 Avec un cynisme total,
48:26 il sait tout et il s'en fout.
48:28 - Il aurait dit...
48:30 - Ça s'appelle le cynisme total.
48:32 Il a tout compris, il sait qu'il n'y a rien à faire,
48:34 il n'a pas de réélu.
48:36 - Il aurait dit devant les maires
48:38 "je m'engage, aujourd'hui et devant tous les Français,
48:40 à mettre un terme à l'impunité
48:42 de la délinquance des mineurs.
48:44 Je multiplie par trois
48:46 les centres éducatifs formés
48:48 et les place dans des établissements mineurs.
48:50 Je revois entièrement...
48:52 - On a vu le progrès qu'il fait.
48:54 - C'est ces discours-là qu'on a tous vus.
48:56 - Le vrai problème, la moyenne d'âge, c'est 17 ans,
48:58 vous avez vu ? C'est l'impunité des mineurs délinquants.
49:00 - Mais Georges,
49:02 bon sang de bois,
49:04 vous avez une vieille dame de Cannes
49:06 qui a été agressée en septembre dernier.
49:08 Les deux jeunes n'ont rien pris.
49:10 - Oui.
49:12 - Vous allez changer ça ?
49:14 Vous allez changer la loi ? Vous allez changer les juges ?
49:16 - Oui.
49:18 - Pour que ces deux personnes qu'on va y tuer,
49:20 cette pauvre dame, soient à l'ombre pendant un peu de temps ?
49:22 - Oui, il faut changer tout cela.
49:24 - Et puis attendez, Georges,
49:26 il nous a fait un certain nombre d'engagements volontaristes.
49:28 - Bon.
49:30 - Ça n'a jamais été suivi des faits.
49:32 - Je pense que...
49:34 - Il y en a qui disent aussi "fin de l'impunité".
49:36 - Mais il peut le dire.
49:38 - "Fin de l'impunité".
49:40 - Je le répète, il n'y a pas ces émotions-là.
49:42 - Écoutez, il y a quelqu'un qui s'appelle
49:44 Rudolf Giuliani qui a un jour dit "tolérance zéro".
49:46 - Absolument.
49:48 - Ce n'est pas très compliqué.
49:50 Mais vous n'en voulez pas encore ? "Tolérance zéro".
49:52 T'arrives, t'es président de la République, "tolérance zéro".
49:54 Ça vous va ?
49:56 - Tolérance zéro.
49:58 - C'est quelque chose, bon sang de bois.
50:00 Arrêtez avec vos applications de la loi.
50:02 "Tolérance zéro". Rien.
50:04 - Qu'est-ce que ça veut dire, "tolérance zéro" ?
50:06 - Rien ne sera pardonné.
50:08 Les personnes qui ont empêché...
50:10 - Il n'y a pas un acte sans réponse.
50:12 - Pas un.
50:14 - C'est la doctrine de la fenêtre brisée.
50:16 - Pas un.
50:18 - Tolérance zéro.
50:20 Mais attention pour tout le monde.
50:22 Les riches comme les pauvres.
50:24 Ceux qui prennent de la cocaïne et c'est illégal,
50:26 attention.
50:28 - On aimerait entendre les chefs de la politique.
50:30 - C'est très drôle.
50:32 - Vous devriez peut-être vous présenter.
50:34 - Non, sûrement pas. Dieu m'en garde.
50:36 - "Tolérance zéro", c'est mieux que
50:38 changer de logiciel.
50:40 - "Tolérance zéro".
50:42 - Présentez-vous.
50:44 - Non. La SNCF a été condamnée aujourd'hui à une amende de 1000 euros
50:46 par le tribunal de police de Paris.
50:48 La compagnie a été reconnue coupable de négligence
50:50 dans l'affaire du chat.
50:52 Écrasée par un TGV en gare de Montparnasse
50:54 le 2 janvier dernier, le chat Neko avait
50:56 échappé à l'attention de sa maîtresse à la gare Montparnasse.
50:58 Et la SNCF a été condamnée
51:00 aujourd'hui à une amende de 1000 euros.
51:02 On a tué un chat, on est parti
51:04 sur les rails,
51:06 on a mis une famille, parce que
51:08 un chat ou un chien, ça fait partie
51:10 de la famille.
51:12 - Oui, mais d'accord Pascal, mais le parquet a requis
51:14 la relax à juste titre,
51:16 parce que la SNCF n'avait commis
51:18 aucune faute.
51:20 - C'est ce qu'on a vu.
51:22 - Il fallait s'aider à l'émotion
51:24 pour les petites bêtes.
51:26 - Si c'est mon chat,
51:28 le train ne part pas.
51:30 - Vous avez un pouvoir, peut-être.
51:32 - Non, je me mets devant le TGV,
51:34 ils m'écraseront avec mon chat.
51:36 Je suis désolé de vous le dire.
51:38 - Moi j'aurais pas de chat, donc le problème...
51:40 - Vous n'aimez pas les chats ?
51:42 - Non, mais je n'ai rien contre les chats.
51:44 - Ce serait un problème.
51:46 - C'est dangereux.
51:48 - Il n'en a pas.
51:50 - C'est un problème.
51:52 - Tous les politiques sont passés à côté de ce chat,
51:54 sauf Gérald Darmanin.
51:56 Il a bien compris l'émotion
51:58 qui a suscité la mort
52:00 de ce petit chat.
52:02 - Le petit chat est mort.
52:04 C'est dommage, mais nous sommes tous mortels.
52:06 Et chacun est pour soi.
52:08 Lorsque j'étais au champ,
52:10 on a fait le point de pluie.
52:12 Monsieur Benkémoun, je vous félicite.
52:14 Hier soir, vous étiez
52:16 première chaîne info encore.
52:18 - Et vous aussi, je crois.
52:20 - Oui, mais moi c'est tous les soirs.
52:22 - Je prendrai exemple sur votre modifié.
52:24 - C'est l'horaire, uniquement,
52:26 qui m'avantage.
52:28 Mais vous, c'était bien.
52:30 Et cette saison qui s'achève,
52:32 le meilleur de l'info
52:34 est une grande réussite,
52:36 grâce à vous,
52:38 grâce à votre présentation,
52:40 grâce à notre ami Serge Neidjar
52:42 qui a mis cette émission
52:44 à l'antenne, bien sûr.
52:46 Mais c'est vrai que c'est un rendez-vous
52:48 qui a compté cette année.
52:50 Hier soir, vous étiez première chaîne.
52:52 - On va essayer de continuer l'an prochain.
52:54 - Exactement.
52:56 - Si Serge Neidjar, que je remercie aussi,
52:58 veut venir, évidemment.
53:00 - C'est comme Claude Berry,
53:02 il faut toujours remercier.
53:04 - On va revenir sur l'actualité,
53:06 qui a été dense, qui a été très politique,
53:08 vous le savez.
53:10 On dira quand même un mot
53:12 de cette fin de cavale.
53:14 - On le verra tout à l'heure.
53:16 - C'est terminé là ?
53:18 - Je vais vite.
53:20 - Henri Demerengol était à la réalisation ce soir,
53:22 David Tennelli était à la vision,
53:24 Noah Cormont était au son,
53:26 merci à Benjamin Naud, à Robin Piette,
53:28 à Kylian Salé.
53:30 Merci aussi à...
53:32 Je ne sais pas, quel était le Georges Fenech ce soir
53:34 qui était présent, si c'était lui ou son frère.
53:36 Je n'ai pas bien...
53:38 C'était pas distinct.
53:40 Toutes les émissions sont retrouvées sur Cinews.fr.
53:42 On salue toute la Corse.
53:44 - J'irai en Sicile.
53:46 - Je vous le conseille,
53:48 cher Philippe.
53:50 - Il y a une île merveilleuse, la Sicile, par ailleurs.
53:52 - Certes.
53:54 Pace et salutat.
53:56 Et à demain matin.
53:58 Merci à tous !

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