Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00 - Bonsoir à tous, Gilles, William Golnadel, Geoffroy Lejeune, Joseph Macécaron, Georges Rennec.
00:06 C'est une journée particulière, extrêmement émouvante.
00:08 Et on va voir des images vraiment très émouvantes.
00:11 Je ne sais pas si vous êtes comme moi, qui sont émus.
00:14 C'est-à-dire que c'est hypnotique.
00:15 Vous pouvez regarder des heures durant, être scotché devant la télévision,
00:21 voir ces images, voir ces images d'archives, voir ces visages, et ne pas décrocher.
00:26 - C'est vétéran.
00:28 - Donc vraiment... Mais je voulais vous montrer une petite séquence, évidemment anecdotique,
00:32 mais qui fait sens.
00:35 Le "en même temps", à la façon Emmanuel Macron,
00:39 comment peut-on dire "majesté" et "tutoyer" quelqu'un en même temps ?
00:44 Eh bien voici le "en même temps" présidentiel.
00:48 - Votre majesté Frédéric.
00:53 - Comment vas-tu ?
00:56 - Comment ça se fait pour abonner à moi ?
00:59 - Merci pour l'accueil.
01:02 - Je suis très heureux. Merci.
01:05 - C'est la maison.
01:09 - Mais nous sommes en train de monter à la maison.
01:12 - Comme ça, mais fallait que je vous fasse venir tous les deux.
01:15 - Votre majesté, comment vas-tu ?
01:20 Et je ne sais pas si vous avez entendu, le roi du Danemark dit "c'est la première fois qu'on se voit".
01:24 - C'est la première fois qu'on se voit.
01:27 - C'est un coup de foudre.
01:30 - Non, mais il est doué.
01:33 - Il est doué ou il est gênant ?
01:36 - C'est comme vous voulez.
01:39 - C'est un peu gênant, pardon.
01:42 - Après, c'est comme vous voulez.
01:45 Je voulais vous montrer cette image qui est évidemment anecdotique.
01:48 - On a le droit de tenir au "vous soyez moi" à la française.
01:51 - On en est d'égal à égal, manifestement, c'est ça qu'il veut dire.
01:54 - Non, il y a une volonté de manifester une complicité.
01:57 Il est grisé, Emmanuel Macron, en fait.
02:00 Il aime tellement ses cérémonies. Il est vraiment grisé.
02:03 - Qui ne les aimerait pas ?
02:06 Pardonnez-moi, dans les présidents de la République.
02:09 Qui ne les a pas aimés ?
02:12 - Il y a une différence entre comprendre la solennité du moment et être grisé personnellement.
02:17 C'est les deux corps du roi, en fait.
02:20 Il est grisé, là, pour le coup, personnellement.
02:23 Le roi Charles, on va l'écouter, qui a parlé des civils français qui sont morts.
02:29 Et je voulais vous faire écouter ce qu'a dit le roi Charles.
02:34 - Ce mémorial rend également un hommage particulier à la plus grande chaginée du débarquement.
02:43 Le nombre inimaginable de civils français qui sont morts dans cette bataille commune pour la liberté.
02:53 Alors que les alliés se battaient dans le nord-ouest de la France pour s'assurer une victoire finale.
03:02 Nous ne manquerons jamais de rendre hommage au courage et au sacrifice incroyable des hommes et des femmes de la résistance française.
03:15 La chaleur et la générosité de l'accueil réservé aux vétérans du débarquement par les Normands
03:24 constituent l'aspect le plus émouvant et le plus mémorable de ces commémorations.
03:33 - Bon, et pendant que le président... - Alors là, c'est la classe intégrale.
03:36 - Oui, alors pendant que le roi Charles parlait... - On revient à ce que dit Geoffroy.
03:40 - Non, mais ce qui est extraordinaire... - Là, on est dans une tranche de classe intégrale. Parfaite.
03:44 - Et ce qui est incroyable, c'est que Emmanuel Macron soit arrivé en retard.
03:48 Il est arrivé en retard ce matin, 20 minutes en retard à la cérémonie franco-britannique.
03:54 Les Anglais ont été incroyablement choqués et du coup, ils ont commencé la cérémonie.
03:59 Il est arrivé en retard. - Ça circule mal à Paris.
04:02 - Oui, mais c'est... - Je ne vois pas votre explication.
04:05 - C'est le cœur de Ridalgo. - Donc il est arrivé à 10h20 au mémorial britannique de Vers-sur-Mer
04:12 et à cette horaire, à côté du roi et de la reine d'Angleterre, les chaises étaient vides.
04:17 Et la cérémonie a commencé quand même sans lui.
04:21 - Donc les Anglais étaient très choqués.
04:23 - Bon, la séquence la plus émouvrante du jour, vous allez la voir et volontairement,
04:27 nous avons choisi de vous la montrer en longueur, si j'ose dire.
04:31 Ce sont ces vétérans, qui sont des visages magnifiques, qui sont évidemment des gens très âgés
04:39 et à qui on remet la Légion d'honneur, et qui étaient là il y a 80 ans,
04:43 jour pour jour sur cette même plage de Moho Beach.
04:46 Et là forcément, nous sommes émus. Regardez, écoutez.
04:52 Monsieur John Wardle, au nom de la République française, nous vous faisons chevalier de la Légion d'honneur.
05:03 Merci beaucoup.
05:05 Monsieur Robert Pelliot, au nom de la République française, nous vous faisons chevalier de la Légion d'honneur.
05:26 Merci beaucoup.
05:28 Monsieur Richard Stewart, au nom de la République française, nous vous faisons chevalier de la Légion d'honneur.
05:46 (Applaudissements)
05:57 Monsieur Richard Rung, au nom de la République française, nous vous faisons chevalier de la Légion d'honneur.
06:09 (Applaudissements)
06:19 Monsieur Joseph Miller, au nom de la République française, nous vous faisons chevalier de la Légion d'honneur.
06:31 (Applaudissements)
06:37 Monsieur Alastair Brown, au nom de la République française, nous vous faisons chevalier de la Légion d'honneur.
06:47 (Applaudissements)
07:03 Cette séquence a duré combien de temps en direct ? Une demi-heure ? 40 minutes ? C'était hypnotique.
07:11 Non, vous n'êtes pas...
07:14 - Ah si, c'est très touchant. - C'est très touchant, oui.
07:16 - La musique, ces gens... - C'est très touchant.
07:18 - Ces héros en fin de vie, tout, tout, tout est touchant. Je vais vous faire écouter.
07:23 La dernière personne, quand vous imaginez que lorsqu'il a fouillé le sol français, il subissait aux États-Unis la ségrégation, et qu'aujourd'hui, il reçoit la Légion d'honneur.
07:38 Vous voyez un peu l'histoire, en fait. Ça, c'est un choc. Je dis ça parce qu'on a tous ici... Enfin, je pense que mes grands-parents étaient en Normandie, au Havre,
07:47 et quand ils ont vu débarquer justement les soldats américains, et eux, pour eux, les soldats américains, c'était les soldats américains, point barre.
07:54 Et il n'y avait pas cette ségrégation qu'il y avait entre les troupes, quoi, qui était réelle.
08:01 - Mais, il s'appelle Richard Stewart, mais ces soldats, pour la première fois, parfois, ont dîné ou déjeuné à la même table...
08:10 - Absolument. - ...que des Blancs.
08:11 - C'est ça. C'est extrêmement... C'est tellement... Extrait pas. Je suis sur une... C'est extrêmement fort.
08:16 - Et eux-mêmes étaient... C'était la première fois de leur vie qu'ils entraient parfois dans des familles et qu'ils déjeunaient ou qu'ils dînaient avec des Blancs.
08:25 Alors, la lettre que vous allez entendre, elle est lue par Edward Berthold, qui est né le 20 novembre 1919, à Chicago. Il a donc 105 ans.
08:39 Il s'est engagé dans l'armée de l'air en 1942. Il a suivi une formation de pilote. En mars 1945, il est rejoint à l'Angleterre.
08:45 Il effectue ses trois premières missions sur la France comme pilote d'un bombardier en mai 1944.
08:50 Et le 6 juin, il est... Il effectue une mission sur Saint-Lô lors des opérations du débarquement.
08:57 Il prend part à 35 missions de combat au cours de la Seconde Guerre mondiale, dont 22 sur la France.
09:02 Et il lit une lettre qu'il écrit à sa mère, ou qu'un vétéran, ou plus exactement un soldat, a écrit à sa mère. C'était cet après-midi.
09:13 - "Wednesday night, June 7th, 1944.
09:19 Chère maman, jusqu'à tru quelques lignes pour te dire que nous allons tous bien.
09:26 Nous étions à bord de la mission numéro 10 le jour du débarquement.
09:31 C'était un spectacle terrible pour ce que nous en avons vu.
09:35 C'est ce que tout le monde attendait.
09:37 Nous pouvons à présent constater les effets des bombardements des derniers mois par la 8e Force aéroportée.
09:45 Je n'ai pas écrit de longues lettres à Eve non plus, car il n'y a pas grand-chose à raconter les jours où je n'ai pas de nouvelles de vous.
09:54 De vous, de la grande famille, comme dirait Matt.
09:58 Content d'apprendre que Virginia a trouvé un logement, je suppose qu'elle prépare son emménagement maintenant.
10:03 J'ai reçu une lettre d'Helen aujourd'hui. C'était formidable d'avoir de ces nouvelles.
10:08 Je viens de recevoir mes rations pour la semaine, et elles ont été augmentées.
10:12 On nous donne des friandises américaines, des Mars, et toutes mes autres marques préférées.
10:19 Donc, de ce côté-là, on n'est pas en manque.
10:24 Mais comme je te l'ai déjà dit, c'est difficile d'obtenir du papier à lettre par avion,
10:29 et il est rare de pouvoir trouver des enveloppes au bureau de poste.
10:33 J'espère que vous vous portez tous bien. Je t'embrasse. Ed.
10:38 Et voilà, l'émotion évidemment de ce vétéran.
10:43 Parmi les images du jour, l'arrivée de Zelensky, là aussi elle peut surprendre, la présence du président ukrainien,
10:49 parce que les Ukrainiens étaient souvent, pas toujours, mais parfois en tout cas, du côté des Allemands.
10:55 C'est surprenant, rien ne me surprend, mais c'est choquant.
11:00 De la même manière que je ne regrette pas l'absence de la Russie de monsieur le dictateur Poutine,
11:07 en plus à la suite...
11:09 Alors, je vous interromps, regardez cette image également, qui est quand même en dehors du protocole classique.
11:16 On va le dire comme ça.
11:19 Donc je vous disais que je ne regrette pas l'absence du dictateur Poutine,
11:24 pas seulement parce qu'il est dictateur, mais parce que moi je n'oublie pas la signature du pacte Hitler-Stalin.
11:32 Mais de la même manière, je me serais bien passé de la présence de monsieur Zelensky,
11:37 compte tenu du passé nazi de nombre d'Ukrainiens.
11:43 Mais quand même, la grande absence, c'était la Russie.
11:48 21 millions de morts.
11:51 Sans les Russes de l'époque soviétiques, sur le front de l'Est, il n'y aurait jamais eu de débarquement.
11:57 Et je crois que d'une manière ou d'une autre, mon cher William, je crois...
12:01 C'est une évidence que la Russie a été très importante.
12:07 Je pense qu'il aurait fallu d'une manière ou d'une autre assurer une présence symbolique,
12:15 peut-être culturelle, avec une personnalité russe, de ceux qui ont sacrifié aussi leur vie pour la liberté.
12:23 Les Russes n'ont pas débarqué en Normandie.
12:29 Et je maintiens que sans le pacte Hitler-Stalin soutenu par les communistes,
12:35 nous aurions évité des millions de morts.
12:38 La réalité, elle est là.
12:39 – Je vous propose qu'on n'entame pas ce genre de débat.
12:41 En revanche, il y a parfois des idées reçues, et je vais vous faire un petit quiz.
12:47 Il y a des idées reçues parfois. Vous allez dire vrai ou faux.
12:50 Répondez pas comme ça.
12:52 – On va dire oui, on accepte votre jeu.
12:56 – Vrai ou faux, le débarquement du Sijoua est une opération principalement américaine ?
13:01 – Je dirais faux.
13:02 – Oui, c'est faux.
13:04 – Réponse ?
13:05 – C'est faux.
13:06 – C'est qui du coup ?
13:07 – C'est une opération…
13:09 – C'était ce qu'on m'a demandé.
13:11 – Mais ce qui est vrai…
13:12 – Ça fait partie des idées reçues.
13:14 – Vous allez me contester ça.
13:17 – En revanche, ce qui est vrai, c'est que le général de Gaulle l'a pris au dernier moment.
13:22 – Bien sûr, toujours avant.
13:23 – Vrai ou faux, le débarquement est la bataille décisive dont a dépendu la libération de l'Europe ?
13:27 – Non.
13:28 – Vrai ou faux ?
13:29 – Faux.
13:30 – C'est plutôt faux.
13:31 Vrai ou faux, l'opération d'intoxication Fortitude a fait croire aux Allemands
13:35 que le débarquement ne pourrait avoir lieu ailleurs que dans le pas de Calais ?
13:39 – Moi, je dis vrai.
13:40 – Vrai.
13:41 – Non, c'est une idée reçue.
13:42 – Ah bah si, il y a bien eu… c'est l'heure.
13:44 – C'est le principe de l'idée reçue.
13:46 C'est plutôt faux.
13:48 – J'ai entendu ça toute la journée.
13:50 – C'est le principe de l'idée reçue.
13:53 – Je vais vérifier ça.
13:54 – On va contester maintenant.
13:55 – Ah non mais…
13:56 – Là c'est grave.
13:57 – Vrai ou faux, les Alliés étaient sûrs de réussir ?
14:00 C'est aussi une idée reçue.
14:03 Il y a eu beaucoup d'inquiétude.
14:05 Et puis la dernière chose, vrai ou faux, Hitler est le seul responsable
14:08 de la débandade allemande du 6 juin ?
14:09 – Faux.
14:10 – C'est une idée reçue ?
14:11 – Faux.
14:12 – Non mais ça n'a aucun sens.
14:13 – Ah bon ?
14:14 – Non mais j'ai aucune sympathie hitlérienne, mais il n'était pas le seul.
14:18 – C'était pas le seul responsable.
14:20 – Je vous remercie de préciser.
14:21 – Non mais je précise.
14:22 – Je vous rassure de sympathie hitlérienne.
14:25 – Je précise quand même.
14:26 – Je vous remercie de préciser.
14:27 – Je précise.
14:28 – C'est bien.
14:29 – C'est pour la clientèle, je veux rassurer la clientèle.
14:30 C'est important.
14:31 – En ce moment il vaut mieux.
14:32 – Voilà, il vaut mieux.
14:33 – Il vaut mieux.
14:34 – Bon.
14:35 – Je veux dire, il y a des rapports aussi qu'on connaît.
14:37 – Oui, non mais bien sûr.
14:38 Bon, je voudrais qu'on écoute Joe Biden sur l'Ukraine, précisément Joe Biden.
14:42 Alors, il y a aussi, sa femme était omniprésente.
14:45 Joe Biden comme la femme d'Emmanuel Macron est omniprésente aussi dans ses cérémonies.
14:49 D'accord ?
14:50 – Alors en quoi c'est choquant ça ?
14:51 – Je ne dis pas que c'est choquant.
14:53 Je dis que, je dis quand même que c'est nouveau.
14:56 Je dis que François Mitterrand n'était pas avec sa femme,
14:58 que Charles de Gaulle n'était pas avec sa femme.
15:00 – Vous ne vous souvenez pas de Jacques Kennedy à Paris ?
15:02 – Voilà, je dis que aujourd'hui, il y a une forme de pipolisation de ces événements-là.
15:07 – Non, non, il a raison.
15:08 – Si, si, il a raison, je suis d'accord.
15:10 – Je dis simplement ça.
15:11 – Non, tu dis que tu as raison.
15:12 – Mais ça ne me, c'est pas gênant.
15:13 – Je trouve ça malaisant ce que vous dites.
15:16 – Non, mais non, il faut compter.
15:18 – Le regretter la présence des femmes, c'est malaisant.
15:21 – Je tiens à jouer mon rôle de monarque.
15:24 – Je ne regrette pas, je souligne, c'est tout, j'observe, je le dis.
15:29 – Il souligne une différence et peut-être que c'est mieux d'ailleurs.
15:31 – Peut-être que, mais voilà, c'est mieux.
15:33 – Mais c'est d'accord.
15:34 – C'est mieux, c'est mieux.
15:36 Bon, écoutons en revanche, écoutons Joe Biden sur l'écran.
15:41 – Très bellicite.
15:42 – Nous connaissons les forces obscures que ces héros ont combattues il y a 80 ans.
15:48 Elles ne s'effacent jamais.
15:52 L'agressivité et la cupidité, le désir de dominer et de contrôler,
15:56 de modifier les frontières par la force, elles reviennent toujours.
16:00 La lutte entre la dictature et la liberté est sans fin.
16:05 Ici, en Europe, nous avons un exemple fort, l'Ukraine,
16:09 qui a été envahie par un tyran.
16:13 Les États-Unis, l'OTAN et une coalition de plus de 50 pays soutiennent l'Ukraine.
16:19 Nous n'abandonnerons pas.
16:29 Parce que si nous abandonnons, l'Ukraine sera subjuguée.
16:33 Et cela ne s'arrêtera pas là.
16:35 Si l'Ukraine sera menacée, toute l'Europe sera menacée.
16:39 – Et puis, dernière image avant de marquer une pause.
16:42 – Il y a une certaine de choses à dire sur ce point.
16:44 – C'est un message.
16:45 – Sur ce point.
16:46 – Je vous en prie.
16:47 – Sur l'agression territoriale.
16:48 C'est-à-dire que, comme on dit dans Shakespeare,
16:50 tous les parfums d'Arabie n'auront pas à effacer l'intervention américaine en Irak.
16:55 Ça, pardonnez-moi.
16:57 – Non mais là, c'est un message pour la prochaine campagne présidentielle.
17:01 – Oui, bien sûr.
17:02 – Avec moi, voilà, Trump, si jamais Trump arrive au pouvoir,
17:05 il n'y aura plus d'OTAN, il n'y aura plus rien.
17:07 – Oui, mais il y a une présentation de l'histoire qui est toujours un peu gênante.
17:09 – Dernière image avant de marquer une pause.
17:11 C'est Steven Spielberg qui était présent avec Tom Hanks aujourd'hui.
17:17 "Il faut sauver le soldat Ryan" ressort d'ailleurs, film de 1998.
17:21 Et vous voyez, vous reconnaissez évidemment Tom Hanks.
17:24 Il faut voir ce film, il faut voir les deux films.
17:26 À la fois "Il faut sauver le soldat Ryan" et "Le jour le plus long".
17:31 C'est deux films qu'il faut voir en miroir.
17:33 Parce qu'il y en a un, c'est le tableau noir du débarquement
17:35 et l'autre, c'est à vue de plage, si j'ose dire.
17:39 Et c'était très émouvant également qu'ils soient là tous les deux.
17:42 On va marquer une pause, on écoutera Achille Muller.
17:44 Ensuite Achille Muller, je vous assure, on l'a écouté ce matin pendant 10 minutes sur Europe 1.
17:49 On a fait une interview avec lui.
17:50 Voilà un homme de 90 ans, c'est le dernier survivant des vétérans français
17:57 qui était présent en 1944.
18:01 Et il a 99 ans, il est en pleine forme intellectuellement.
18:05 Il est un peu fatigué, forcément, physiquement.
18:07 Mais la manière dont il évoque ce jour et surtout ce qu'il dit de lui est absolument formidable.
18:16 À tout de suite.
18:17 On va écouter le colonel Achille Muller.
18:23 C'est le dernier survivant des parachutistes français du débarquement du 6 juin 1944.
18:27 Et on l'a interrogé ce matin.
18:29 C'est lui le colonel Muller.
18:30 Et hier, il était avec Emmanuel Macron.
18:34 On peut réécouter quelques notes de musique d'ailleurs du chant des partisans.
18:37 Donc c'était hier et ce matin, il partait pour les cérémonies
18:49 et nous l'avons interrogé pour Europe 1.
18:51 Il était dans sa voiture, il a 99 ans.
18:54 On a passé l'essentiel.
18:56 Et d'ailleurs, vous pouvez retrouver cette interview sur Europe 1
18:59 qui dure une dizaine de minutes.
19:00 Et là, on va vous proposer quelques secondes de ce colonel
19:05 qui est à la fois émouvant, humble, modeste et qui est merveilleux à écouter.
19:20 - Il y a 7 ans, vous viviez à Forbach en Moselle,
19:22 un territoire annexé par les Allemands.
19:24 Et c'est hors de question pour vous de servir l'armée allemande à votre majorité.
19:28 Vous voulez rester français, quitte à traverser 4 frontières.
19:32 Et c'est ce que vous allez faire.
19:34 - Et le général de Gaulle demande à vous rencontrer.
19:45 - Et ça a été fait, oui.
19:47 Oui, parce que tout le monde disait que j'étais un déserteur de l'armée allemande.
19:51 J'ai eu beau leur dire que je suis un insoumis, mais pas déserteur,
19:55 mais pour eux, c'était la même chose.
19:58 Et le général de Gaulle s'en intégrait aussi.
20:01 Alors il m'a reçu.
20:03 J'ai eu l'impression que c'était un homme qui pensait à autre chose
20:08 que les problèmes militaires,
20:11 parce qu'il préparait le retour de l'autorité française en France.
20:17 Il préparait les préfets, tous les circuits pour diriger la France,
20:24 alors que les Américains avaient envisagé d'y mettre un gouvernement militaire.
20:31 Ils avaient d'ailleurs imprimé des faux billets français,
20:35 que de Gaulle leur a reprochés.
20:37 - Les valeurs républicaines, c'est évidemment important,
20:40 mais c'est un peu abstrait, on n'embrasse pas les valeurs républicaines.
20:43 Mais lorsqu'on revient sur le sol de France, que fait-on ?
20:47 Écoutez le colonel Muller.
20:49 Quand est-ce que vous, précisément, vous touchez le sol de France, monsieur Muller ?
20:54 - Eh bien, le 4 août, parce que je faisais partie de l'escadron de Jeep armé.
21:00 Et nous étions les cavaliers du bataillon.
21:03 Et les cavaliers sont partis les derniers,
21:07 ce qui pour nous était très, très dommageable.
21:10 Mais le colonel nous a dit ensuite qu'il aurait été impossible
21:14 de circuler en Bretagne avec une Jeep armée.
21:17 Parce que les forêts à pied, c'est très bien,
21:21 mais avec les Jeeps, à partir du moment où nous étions sur des routes
21:25 ou des chemins forestiers, les Allemands les contrôlaient.
21:29 Donc il fallait attendre que le plus gros soit fait
21:32 avant qu'on ne nous largue par planeur.
21:35 - Et quel est le premier geste que vous avez fait
21:37 lorsque vous êtes revenu sur le sol de France ?
21:40 - Je sais que vous le savez.
21:42 Alors j'ai sauté de ma Jeep et j'ai embrassé le sol de France.
21:45 Et je vous garantis que j'étais ému.
21:48 J'ai fait mon devoir.
21:50 C'est ce que je dis aux élèves de Couette-Quidans,
21:53 c'est ce que je dis à tout le monde.
21:55 Je n'ai fait que mon devoir.
21:58 Et j'ai réussi à en sortir vivant, c'est ça qui est curieux.
22:02 Quand je vois tous ces camarades que nous avons laissés en chemin,
22:05 et je suis toujours vivant.
22:08 Nous, nous téléphonions, les anciens, vers le 1er de l'an chaque année.
22:12 Et on se disait "lequel de nous sera le dernier des Mohicans ?"
22:16 Et bien vous avez au bout du fil le dernier des Mohicans.
22:20 - J'ai réussi à en sortir vivant comme c'est curieux.
22:23 - Ça reste sans commentaire, on peut faire autre chose.
22:28 - On va l'inviter d'ailleurs, on a dit, le colonel Hachine Muller.
22:31 Il est énormément sollicité par beaucoup de journalistes,
22:35 mais il viendra sur notre plateau un jour prochain.
22:37 Et puis, un dernier témoignage, on en a parlé ce matin avec le commando Kieffer.
22:41 C'est 177 Français qui ont débarqué en Normandie.
22:46 Et parmi eux, il y a Gwenaël Bolloré, qu'on a écouté ce matin,
22:50 qui était un tout jeune homme, et qui témoignait en 1969 de cette journée historique.
22:54 - C'est ici, il y a 25 ans, que les commandos français ont débarqué.
22:59 - Vous étiez combien? - Nous étions 177.
23:01 - Vous veniez d'où? - De toutes les parties de la France,
23:04 mais il y avait à peu près la moitié de Breton.
23:06 - Vous avez quel âge? - 18 ans.
23:09 - Qu'est-ce que vous avez ressenti?
23:11 - Eh bien, les impressions, quand nous avons échoué,
23:15 à vrai dire, nous avions des choses très importantes à faire
23:18 et nous n'avions pas eu beaucoup d'émotions.
23:20 Nous avions notre travail.
23:22 À tel point d'ailleurs que, quand nous sommes rentrés dans l'eau,
23:25 en descendant des barges, nous avions d'eau jusqu'à la poitrine.
23:27 Et aucun de nous n'a eu le sentiment d'être mouillé.
23:30 Pourtant, nous sommes restés avec ces costumes-là pendant plusieurs jours.
23:33 La véritable impression très émouvante, c'est quand la flotte est arrivée,
23:38 nous étions à fond de cal, et au petit jour, on nous a fait monter sur le pont.
23:43 Il y avait un silence absolu.
23:45 Et alors là, nous avons vu à l'horizon la terre de France.
23:48 Et ça, ça a été pour nous tous vraiment quelque chose de très poignant.
23:52 Ces commémorations sont essentielles quand même pour la mémoire de la France.
23:57 Pour la transmission, oui.
24:01 Bien sûr.
24:03 C'est plus qu'important.
24:05 Et je vous avoue que quand M. Muller explique qu'il a embrassé le sol français
24:11 quand il a débarqué, je trouve ça extrêmement émouvant.
24:16 Mais est-ce que ça résonne particulièrement aujourd'hui ?
24:20 Et plus peut-être encore qu'il y a 20 ans ?
24:23 Je pense que oui, parce que les Français ont très peur pour la France.
24:27 Ils ont très peur de perdre la France, les Français.
24:30 Donc effectivement, il y a une résonance tout à fait particulière
24:34 par rapport au thème, y compris de la souveraineté ou de l'invasion.
24:39 Les moments de mémoire collective sont tellement rares quand même aujourd'hui,
24:47 en dépit du nombre de commémorations, que là, en fait,
24:53 ce qui se passe aujourd'hui, les témoignages que l'on entend,
24:57 ça forge, ça nourrit à nouveau cette mémoire collective.
25:02 Et c'est absolument essentiel, parce que sans cette mémoire collective, vous n'avez pas de peuple.
25:06 Et vous ne trouvez pas que c'est en miroir, ça nous dit aussi ce que nous ne sommes plus ?
25:09 - Ben si. - Évidemment, bien sûr.
25:11 C'est ça qui me frappe. Je suis vraiment frappé de ça.
25:14 - J'ai été frappé là aussi, pour parler de ces témoignages.
25:20 C'est la manière extrêmement fluide dont il parle, et tout semble évident.
25:25 Tout semble évident, c'est ça qui est très fort.
25:28 Tout semble évident, c'est-à-dire, il emploie le mot "insoumis".
25:33 Dans l'interview que vous avez réalisée, "insoumis" aujourd'hui n'a plus totalement le même sens.
25:38 C'est le moins qu'on puisse dire.
25:40 Mais il redonne ses lettres de noblesse au terme même "insoumis".
25:44 Du coup, on voit les choses totalement autrement.
25:46 - Et au-delà de cette... - Attention, vous savez combien il y avait de forces françaises libres.
25:49 - Bien sûr. - C'était à Londres, on avait 5 000.
25:52 - Au-delà, justement. - 20 000. 40 millions de Français.
25:54 - Au-delà de... - Oui, on dit que la France était à Londres.
25:56 - Oui, je suis d'accord, mais il y avait 5 000 personnes. - Bien sûr.
25:59 - Il faut mettre les choses en perspective. - Mais au-delà de...
26:02 - Et de Gaulle a toujours regretté qu'il y ait eu si peu de personnes à Londres.
26:06 - Oui, mais ceux qui étaient autour de Gaulle, en revanche,
26:09 étaient extrêmement représentatifs de ce qu'était la société française.
26:13 - Au-delà de ce devoir de mémoire qu'on transmet et tout,
26:16 je crois que ce 6 juin 44, c'est aussi rendre hommage à ceux qui sont venus nous libérer.
26:23 C'est quand même tous ces jeunes qui sont venus d'ailleurs,
26:27 qui sont venus libérer une terre qui n'était pas la leur.
26:31 - Oui, c'est ça qui était mouvant. - Bien sûr.
26:34 - On est venus dire toute notre reconnaissance. - Non, mais vous parlez...
26:38 - On a cité Sardou, c'est un gars venu de Géorgie qui se fichait pas mal de toi.
26:43 - Non, mais votre question sur la résonance... - Oui.
26:46 - ...qui n'était pas la même il y a 20 ans.
26:48 - Moi, j'observe simplement par rapport à ce 80e anniversaire
26:53 que nul ne conteste la notion de sacrifice humain pour sa terre,
26:58 la notion de résistance à l'invasion,
27:01 et personne ne vous chante des chants pacifistes,
27:05 ce qui était le cas il y a encore 40 ans ou 50 ans.
27:08 Donc on voit bien que cela, ça résonne dans les préoccupations existentielles du peuple français.
27:14 - Dernière chose, et c'est un sujet peut-être plus léger,
27:17 il y a quelqu'un qui va se marier, qui vient en France, un vétéran,
27:20 qui vient ici pour se marier, il a 100 ans, il va se marier avec une jeune femme de 96 ans.
27:24 Donc on leur souhaite beaucoup de beauté.
27:26 Regardez ce sujet de Mathilde Couvillier-Fleurnoy.
27:31 Harold Terrence est accueilli comme un prince.
27:34 Âgé 200 ans, ce vétéran américain de l'US Air Force revient sur les traces du débarquement.
27:39 Il y a 80 ans, il survolait les plages normandes
27:42 en tant qu'opérateur radio dans un avion de l'armée américaine.
27:45 La commémoration du débarquement n'est pas le seul objet de sa visite.
27:49 Il profitera de sa présence en Normandie,
27:52 entouré de ses amis vétérans pour célébrer un tout autre événement,
27:55 son mariage avec sa dulcinée de 96 ans.
27:58 Le D-Day est un jour très spécial pour moi.
28:03 Un jour de souvenirs, un jour de tristesse, un jour de réflexion.
28:10 Et j'ai de la chance, j'ai beaucoup de chance.
28:13 Je vais inviter tous ceux qui reposent sous les croix,
28:18 les 9836 jeunes gens, à venir spirituellement à mon mariage.
28:24 Après avoir participé à une mission secrète
28:29 qu'il emmènera jusqu'en Ukraine pendant la Seconde Guerre mondiale,
28:32 Harold Teren se marie.
28:35 Il restera avec sa première épouse pendant 70 ans,
28:38 jusqu'à ce que celle-ci décède.
28:41 En 2021, il fait la connaissance de Jeanne,
28:44 pour qui le coup de cœur n'est pas immédiat.
28:47 Mais après un second rendez-vous, la passion naît entre eux,
28:50 comme une seconde jeunesse.
28:53 Je l'ai aimé comme j'aime cette fille.
28:55 Je le fais savoir au monde entier. Je vais l'épouser aussi.
28:58 Les deux futurs époux se marieront à 40 ans les Marais,
29:02 non loin des plages du débarquement.
29:04 Le couple a prévu de fêter sa lune de miel à Paris
29:06 entre la tour Eiffel, les bateaux mouche et le Moulin Rouge.
29:09 - Cette dame a 96 ans, pardonnez-moi, mais elle ne le fait pas.
29:13 - Elle est belle.
29:15 - 96 ans !
29:17 - Ça a réconcilié avec la vieille.
29:19 - Lui aussi, il a l'air en pleine forme.
29:21 - Oui, c'est une belle histoire.
29:25 - C'est une histoire magnifique.
29:27 - Demain, c'est le dernier jour des cérémonies.
29:29 Le chef de l'État prononcera un discours à Bayeux,
29:31 là même où le général de Gaulle, évidemment, avait pris la parole
29:33 après le débarquement le 14 juin 1944,
29:36 où il avait exposé son projet présidentiel pour la France en juin 1946.
29:40 - C'est audacieux de venir là pour...
29:43 Je ne sais pas qui a écrit ce discours,
29:45 mais le challenge est extrêmement haut.
29:49 - Vous avez lu le discours de Bayeux ?
29:51 - Le 44 ou le 46 ?
29:53 Le 46 est fondamental.
29:55 Il est très connu, le discours de Bayeux.
29:57 Il y a tout, d'ailleurs, dans le discours de Bayeux.
29:59 Il y a tout ce qu'il veut, d'ailleurs, sur la décolonisation.
30:01 C'est pour ça qu'il fallait lire le discours de Bayeux de 46
30:03 pour savoir ce que de Gaulle voulait sur l'Algérie.
30:07 - Donc reparler là à Bayeux,
30:09 il ne faut pas avoir peur de faire tapisserie.
30:11 - Rien ne nous fait peur.
30:13 - Oh, écoutez, non, pas ça.
30:15 - Pardon, j'ai dit quelque chose ?
30:17 - Qu'est-ce qu'il a dit ? Je n'ai pas entendu.
30:19 - Redites ce que vous avez appris.
30:21 - Il ne faut pas avoir peur de faire tapisserie à ce moment-là.
30:23 - Ah oui, non, c'est moins sauf ça lui.
30:25 - C'est pas mal, frère.
30:27 - Subliminal.
30:29 - Bon, vous voulez qu'on parle de la circulation à Paris ?
30:31 Alors ça, ça a été...
30:33 Alors aujourd'hui, ça a été...
30:35 visiblement, c'est un record de bouchons,
30:37 mais je ne suis pas sûr que ça passionne tous nos amis
30:39 qui sont en dehors de Paris, parce que c'est quand même très...
30:41 - Il faut leur expliquer.
30:43 - Il y a eu 450 km à Paris, mais c'est un record.
30:45 - Mais en fait, dans toute la France,
30:47 je pense que ça les amuse d'ailleurs, peut-être.
30:49 - Ils s'en foutent. - Ils s'en fichent ou ils se moquent.
30:51 - Ils sont contents. - Ils connaissent les gens.
30:53 - Ils ont raison de se moquer de nous,
30:55 mais il faut leur dire que c'est ce qui va leur arriver si on ne fait rien.
30:57 - C'est-à-dire ? - C'est-à-dire qu'en fait,
30:59 il y a 7-8 ans, il n'y avait que Hidalgo qui faisait ça.
31:01 Maintenant, la plupart des grandes villes de France sont basculées.
31:05 Donc ça va devenir comme ça dans quelques années.
31:07 Et après, ce sera les plus petites villes. Poitiers, par exemple,
31:09 est une ville écolo maintenant.
31:11 - Il faut dire aux gens, si on ne se rebelle pas collectivement très vite...
31:13 - Ils n'ont qu'à voter.
31:15 Ah non, vous êtes marrant, ils ont voté à Strasbourg, à Lyon, à Paris.
31:19 - C'est ce que je vous dis.
31:21 - Là, c'est particulier, Joe Biden,
31:23 ils ont fermé le périph' aujourd'hui.
31:25 Moi, je trouve que les...
31:27 Il me semble que les mesures de sécurité
31:29 qui sont prises sont disproportionnées.
31:31 Tu fermes le périph' pour Joe Biden.
31:33 - Non, mais en fait, oui...
31:35 - Pardonnez-moi, je te le fais passer avec son coupe-fil et ses motards.
31:39 - Vous êtes fermé le périph'.
31:41 - Je ne sais pas si vous avez roulé aujourd'hui.
31:43 Moi, c'est mon cas et je roule en scooter.
31:45 Je vous l'ai déjà dit récemment.
31:47 Donc je suis censé rouler plus facilement qu'une voiture.
31:49 Et en fait, j'ai compris ce matin le problème.
31:51 Quand vous ajoutez Joe Biden au problème déjà existant,
31:53 vous rendez une situation impossible.
31:55 Impossible.
31:57 C'est-à-dire que ça a été bouché jusqu'à 10h du matin.
31:59 Il est passé à un peu moins de 8h.
32:01 - Oui, c'est ça.
32:03 - Il y a trois problèmes en ce moment.
32:05 On a Paris, mais je ne sais pas quel est le plus grave.
32:07 C'est l'Olympique ou Anne Hidalgo.
32:09 En tout cas, les trois en même temps, c'est l'enfer.
32:11 - Je crois que c'est Anne Hidalgo qui rend la situation.
32:13 - Voyons le sujet de Yael Benhamou sur la circulation aujourd'hui.
32:17 Et c'est terrible.
32:19 - Ce matin encore, des centaines de kilomètres d'embouteillage à Paris,
32:23 causé par la présence du président des Etats-Unis.
32:25 Il prenait un hélicoptère pour se rendre à la cérémonie commémorative
32:29 de Colville-sur-Mer.
32:31 Pour des questions de sécurité, la préfecture de police de Paris
32:35 ne peut annoncer à l'avance les fermetures précises des axes routiers.
32:39 Hier déjà, une bonne partie du périphérique parisien était fermée à la circulation.
32:44 - La marre de cette circulation.
32:46 Les bouchons, j'ai un avion à prendre.
32:48 Je crois que je vais le rater.
32:50 - C'est l'horreur.
32:51 Ça devient horrible.
32:53 - Oui, c'est très compliqué.
32:54 Vous voyez, ça bloque de partout.
32:56 - D'autres perturbations sont attendues,
32:58 puisque après les commémorations, le président américain reste en France
33:01 pour une visite d'Etat.
33:03 - À la préfecture de police, un large périmètre sera inaccessible
33:06 samedi autour des Champs-Elysées, où des points de filtrage
33:09 pour les piétons seront mis en place.
33:12 La rue Scribd dans le quartier d'Opéra sera également fermée jusqu'à dimanche.
33:16 Pour ce spécialiste, ces embouteillages sont causés
33:18 par une mauvaise organisation de la mobilité.
33:21 - Les commémorations existent depuis un siècle,
33:24 sans qu'elles ne posent de problème dans la ville de Paris, dans la capitale.
33:27 Aujourd'hui, ça devient problématique.
33:29 Si ça devient problématique, c'est parce qu'il y a eu un échec
33:32 dans la politique de mobilité.
33:34 Il va falloir s'attendre, malheureusement pour les automobilistes,
33:37 à ce que l'enfer devienne le quotidien.
33:39 - Il n'y a pas que dans la capitale que ça circulera mal jusqu'à ce week-end.
33:43 En Normandie, une large zone a été délimitée pour les commémorations,
33:46 où 125 communes sont comprises.
33:49 Pour y accéder, il faudra une autorisation.
33:51 De quoi saturer encore plus l'Axe Paris-Normandie.
33:55 - Il y a un niveau de sécurité qui est à chaque fois plus haut,
33:58 parce que fermées, périphériques...
34:00 Les piétons ne pouvaient pas.
34:02 Le trajet, il est parti de l'hôtel Scribes,
34:06 en allant vers le périphérique, il a pris le boulevard Malserbe.
34:09 Le boulevard Malserbe et tout l'ensemble étaient interdits, même aux piétons.
34:12 Donc c'est vraiment...
34:14 - On ne va pas se transformer en Ouese pendant notre émission.
34:17 - Oui, on va le faire pendant l'émission.
34:19 De toute façon, déjà ma crainte, on n'était pas tout à fait d'accord là-dessus,
34:25 c'est que tout ce qui a été installé par Anne Hidalgo,
34:28 enfin une majorité de ce qui est installé aujourd'hui pour les Jeux Olympiques par Anne Hidalgo,
34:32 je fais le pari que ça restera.
34:35 - Pas les tribunes.
34:37 - Pas les tribunes.
34:38 Je vous l'ai dit la dernière fois,
34:39 elle est capable d'inventer une sorte de happening dans les tribunes,
34:42 un nouveau style de breakdance ou quelque chose comme ça.
34:48 C'est possible.
34:49 Mais en tout cas, ce qui est vrai, c'est que la majorité de ce qui est installé,
34:52 ça restera, vous verrez.
34:57 - Les élections municipales sont prévues en 2026.
35:01 Donc les Parisiens auront l'occasion de donner leur avis.
35:05 L'immigration qui reste un sujet sans doute important à trois jours du scrutin des Européennes.
35:14 Quels sont les enjeux prioritaires des Français pour ces élections européennes ?
35:17 Pour un sondage CSA pour CNews, Europe-LGDD,
35:20 c'est le pouvoir d'achat avec 39 %, suivi par l'immigration avec 36 %, comme vous le voyez.
35:26 Je vous propose de voir le sujet d'Aminata Demme et on va pouvoir en parler ensemble.
35:30 - L'immigration est bel et bien une des préoccupations majeures des Français.
35:36 Interrogés sur les enjeux prioritaires de ces élections européennes,
35:40 les Français classent la question migratoire en deuxième position avec 36 %,
35:45 juste derrière le pouvoir d'achat à 39 %.
35:48 Le thème de l'immigration suscite un vif intérêt avec un bond de 7 points par rapport au mois d'avril.
35:53 Pour les séistes Drisgali, c'est la réalité du quotidien qui entraîne une inquiétude grandissante des citoyens.
35:59 - Les gens voient bien que la situation n'arrête pas de se dégrader,
36:02 les faits divers sont de plus en plus nombreux.
36:04 Même si les grands médias "les cachent", les faits divers ont quand même lieu,
36:09 il y a eu encore une attaque dans l'Isère qui aurait pu être un deuxième crépeau.
36:12 Il y a peut-être un effet J.O.
36:15 Les gens voient bien qu'on est en train de faire un déploiement,
36:18 on prépare un déploiement digne d'un film d'action américain pour sécuriser les J.O.
36:24 Alors qu'au fond, c'est le problème, ce sont les délinquants étrangers, les mineurs étrangers.
36:30 L'insécurité est également considérée comme le quatrième sujet le plus important par les Français,
36:35 juste après celui de l'environnement.
36:38 - Jordan Bardel a pris la parole ce matin, il était l'invité de Laurence Ferrari
36:45 et il a parlé de l'immigration au cœur de l'élection européenne.
36:49 - Aujourd'hui, l'Union européenne se comporte comme une hôtesse d'accueil pour migrants
36:52 qui ne protège pas nos frontières, mais qui accueille systématiquement
36:55 et qui répartit dans nos communes et dans nos villes.
36:58 Il existe d'innombrables quartiers où nos compatriotes ne reconnaissent plus aujourd'hui la France,
37:01 ne reconnaissent plus leur culture, ne reconnaissent plus leur mode de vie,
37:04 ont le sentiment que les gens qui arrivent aujourd'hui ne viennent pas pour aimer la France,
37:07 pour participer de notre roman national, mais pour changer la France.
37:11 A tous ces Français-là, je veux leur dire que dimanche, c'est aussi un référendum pour ou contre l'immigration.
37:16 Moi, face à l'immigration, je refuse de subir.
37:18 - Ça va être intéressant pour ça de décrypter, évidemment, le résultat de l'élection de dimanche.
37:26 Est-ce que les Français, comme le dit M. Bardel là,
37:29 est-ce que ce sera un référendum contre ou pour l'immigration ?
37:32 - Oui.
37:34 - Il faudra aussi additionner les voix des gens qui sont contre l'immigration,
37:39 parce qu'ils sont quand même assez nombreux, mais honnêtement, même la majorité présidentielle,
37:42 qui ne fait rien sur le sujet, a un discours, globalement, pour limiter l'immigration.
37:47 On fait des sondages tous les trois jours avec Europe 1, CNews et le JDD.
37:53 On voit bien que sur tous les sujets immigration, 75% des Français sont d'accord.
37:58 Le drame absolu, en réalité, ce qui est intéressant dans la phrase de Bardel là,
38:02 c'est qu'il dit que le vote de dimanche sera un vote contre l'immigration.
38:06 Pardon, mais non, en fait. Les Français n'ont jamais voté sur l'immigration.
38:10 C'est un sujet sur lequel on n'a jamais demandé leur avis aux gens. Jamais.
38:13 - Oui, enfin bon, il n'en demeure pas moins que l'ERN est identifiée
38:19 comme le parti le plus apte, je ne sais pas si c'est le bon mot,
38:27 pour lutter contre l'immigration insécure.
38:29 - 100% des gens qui votent pour la reconquête de l'immigration.
38:32 - Non, mais je parle de l'identification et dans le cadre d'un vote utile, par exemple.
38:37 Et je pense que c'est largement aussi fort comme motivation
38:42 avec l'idée de vouloir avoir une Europe d'État-nation, il y a aussi ça,
38:47 qu'un vote sanction contre M. Macron, encore que les deux choses ne soient pas incompatibles.
38:55 Donc c'est une motivation forte.
38:57 - Vote utile pour quoi ? Il n'y a pas de vote utile aux Européennes.
39:01 - Les Européennes, c'est les seules élections où on vote pour ses convictions.
39:04 - Et évidemment qu'il y a un vote utile.
39:06 - Mais non.
39:07 - Eh ben oui.
39:08 - Mais attendez, évidemment, si on m'attraque par cela, vote utile,
39:12 c'est forcément, il va y avoir un vote utile.
39:14 Et je veux juste ajouter une toute petite chose.
39:16 À moins d'avoir une mémoire de poisson rouge, je me souviens quand même qu'à un moment,
39:20 le Rassemblement National était plutôt sur la question du pouvoir d'achat
39:23 que sur la question de l'immigration.
39:25 - Joseph, ce...
39:26 - Pardonnez-moi, je ne suis pas vraiment en conquête,
39:29 mais il n'y avait qu'un parti qui a été toujours, qui n'a pas bougé, bien sûr,
39:34 c'est le conquête sur cette question.
39:36 - Ce qui peut coûter des voix, à mon avis, à Valérie Hayé,
39:38 c'est quand elle dit qu'il n'y a pas de lien,
39:41 enfin, elle ne voit pas de lien entre l'immigration et la sécurité.
39:44 - Non mais Valérie Hayé propose plus d'Europe à un pays qui en veut moins.
39:48 Donc Valérie Hayé, elle nous dit tout va très bien dans Madame la Marquise.
39:52 Valérie Hayé, ça va être très intéressant parce qu'elle nous dit que l'Europe est formidable,
39:56 qu'il n'y a pas de dysfonctionnement, etc.
39:58 C'était possible de entendre ça dans les années 80 et 90, c'est impossible aujourd'hui.
40:01 Donc on va voir là aussi, puisque elle, c'est...
40:04 En fait, cette élection est assez simple.
40:07 Est-ce que vous voulez une Europe fédérale ou supranationale
40:12 ou est-ce que vous voulez une Europe des nations souveraines ?
40:15 Le reste, c'est du blabla.
40:16 - Je crois, je crois aussi.
40:17 - C'est ça.
40:18 Bon, eh bien Valérie Hayé et Emmanuel Macron, ils veulent une Europe fédérale,
40:22 supranationale, et puis d'autres veulent une Europe des nations.
40:26 - Exactement.
40:27 - Le reste, c'est du blabla.
40:30 - L'Europe supranationale, il ne suffit pas.
40:32 - Allons à l'essentiel des choses.
40:34 Bon, mais en revanche, oui, un vote utile.
40:36 C'est quoi le vote utile ?
40:37 Ceux qui veulent, ils déclenchent une haine.
40:41 Emmanuel Macron, comme rarement un président, a déclenché une haine.
40:45 Donc il y a des gens qui veulent le punir, l'humilier, qu'il maudisse.
40:48 - Je ne crois pas que ça soit ça.
40:50 - Je termine.
40:51 Ça ne vous ennuie pas.
40:52 - Mettez-vous d'accord.
40:53 Allez-y.
40:54 - Ceux qui veulent le punir, ils veulent qu'évidemment,
40:57 plus le score de Bardella sera important, plus la gifle sera forte.
41:01 Et c'est en ça que le vote utile existe, semble-t-il.
41:04 - Moi, je crois que...
41:05 - Ce n'est pas ce que j'appelle un vote utile, mais ce n'est pas grave.
41:07 - C'est une traduction comme ça.
41:09 - Le vote utile, c'est pour faire gagner quelqu'un.
41:12 - Non, non, non.
41:13 - Il n'y a pas de gagnant.
41:14 - Non, il y a le symbole.
41:15 - Si, il y a un gagnant.
41:16 Pardonnez-moi, ce n'est pas la même chose si Jordan Bardella fait 28
41:20 avec les conséquences que s'il fait 34.
41:22 - Alors justement, cette notion...
41:24 - C'est pas la même chose...
41:25 - Si tu me permets, pardon, je réponds juste à la question.
41:28 Ce n'est pas la même chose si Bardella fait 34 et que reconquête fait 0
41:33 et que Bellamy fait 0, que si Bardella fait 28 et que reconquête a 5 élus
41:38 et Bellamy 5 élus.
41:39 - Oui.
41:40 - Non mais...
41:41 - Ah, c'est...
41:42 - Non mais, Alston, vous pensez que dans le deuxième cas,
41:44 le scénario est plus fort ?
41:45 - Ah oui.
41:46 - Non.
41:47 - Ah oui.
41:48 - Je pense.
41:49 - Je suis d'accord avec toi.
41:50 - Je crois que c'est le score de Bardella...
41:51 - Non, c'est le score de Bardella qui fera sens.
41:53 - Non, non.
41:54 - C'est le score de Bardella qui fera sens contre Emmanuel Macron.
41:57 - Il sera en tête, premièrement, et deuxièmement, c'est quasiment acquis,
42:00 et deuxièmement, surtout au niveau européen, parce que ça changera beaucoup de choses.
42:03 - Mais ça, c'est encore autre chose.
42:04 - Ah non, c'est important.
42:05 - Mais dans l'imaginaire, pour les Français, quand ils vont arriver à 20 heures,
42:09 si vous avez quelqu'un qui fait 28 et quelqu'un qui fait 34,
42:12 c'est pas la même déflagration.
42:14 - Bien sûr.
42:15 - 32, 34...
42:16 - Ils auraient moins d'élus pour leurs idées.
42:18 - Le monsieur, il n'a pas parlé depuis deux minutes, donc il parle, il ne rentre pas du tout.
42:24 - Il y a un besoin populaire.
42:25 - Voilà.
42:26 - Non, je ne justifie pas ce que je vous dis, mais dans l'inconscient médiatique,
42:32 on a commencé à m'expliquer que si jamais le Rassemblement national faisait un score extrêmement important,
42:39 ce serait inquiétant.
42:41 Et comme ça n'inquiète plus personne, il y a beaucoup de Français qui pensent
42:46 que si effectivement il y a un signal fort qui est donné de par le ARN,
42:50 ça peut présager quelque chose au futur présidentiel.
42:55 C'est comme ça que ça se passe chez beaucoup de gens.
42:57 Je ne dis pas qu'ils ont raison de penser ça,
42:59 mais je pense que dans l'inconscient électoral, c'est assez fort, ce que je vous dis.
43:03 - Ils n'ont pas raison puisqu'ils ont tort, puisque toute élection présidentielle
43:06 n'a jamais donné le résultat de la présidentielle.
43:10 - L'élection européenne ne structure aucun avenir.
43:15 - Ça c'est vrai.
43:17 - Alors, écoutons Olaf Scholz.
43:19 - C'est la présidentielle du pauvre.
43:20 - C'est la présidentielle du pauvre.
43:22 Excellente expression qu'on a utilisée ici, vous avez raison.
43:25 Écoutons Olaf Scholz qui est intervenu précisément sur l'immigration aussi.
43:31 - L'intérêt de la sécurité de l'Allemagne pèse plus lourd que l'intérêt de la protection de l'auteur de l'infraction.
43:37 Le ministère fédéral de l'intérieur travaille à rendre possible l'expulsion de criminels
43:41 et de personnes dangereuses vers l'Afghanistan.
43:43 Le ministère fédéral est déjà en train de discuter de la mise en œuvre pratique avec les pays voisins de l'Afghanistan.
43:49 Nous ne tolérons plus que les actes terroristes soient glorifiés et célébrés.
43:55 C'est un coup porté aux victimes, à leurs proches et à notre ordre démocratique fondamental.
44:01 - C'est intéressant ce qu'il dit Olaf Scholz.
44:05 - Oui, c'est nouveau.
44:06 - Comme vous dites, c'est nouveau.
44:08 - C'est nouveau.
44:09 - Le réel, il y a un moment, le réel...
44:11 - Oui, mais il y avait quand même quelques impensées chez les Allemands
44:16 qui empêchaient pendant un moment de pouvoir parler comme ça.
44:19 Il faut vraiment que la situation en Europe soit tragique, y compris en Allemagne,
44:24 pour que M. Scholz se libère de ça.
44:26 - D'autant plus qu'il a, pour la première fois,
44:29 il y a quelque chose d'un phénomène intéressant qui se passe en Allemagne,
44:32 c'est la concurrence d'une liste de gauche et nationale.
44:36 - Bien sûr.
44:38 - Je salue, il y a beaucoup de gens qui nous écoutent tous les soirs
44:41 et puis parfois on ne lit pas toujours les messages, bien évidemment,
44:43 mais il y en a qui sont plutôt souriants.
44:45 Il y a par exemple une personne de Chablis, Frédéric Guéguen,
44:47 qui nous appelle et qui dit "à Chablis, zéro kilomètre de bouchon".
44:51 - C'est drôle.
44:52 - C'est amusant.
44:53 - Excellent.
44:54 - C'est amusant.
44:55 - À Chablis, zéro kilomètre de bouchon.
44:57 Très belle émission, dit-il.
44:58 Émouvante, j'ai la larme à l'œil à la vue des vétérans qui sont extrêmement touchants.
45:02 L'équipe de France, équipe de France de football,
45:05 elle a joué hier, je sais que ça ne vous passionne pas beaucoup.
45:08 - Moyennement.
45:09 - Mais il y a le premier match quand même qui arrive la semaine prochaine,
45:11 pas la semaine prochaine d'ailleurs, c'est le 14 juin.
45:14 Ça sera donc, si, ça sera vendredi prochain,
45:17 premier match de l'équipe de France en Allemagne.
45:20 Et je vous propose d'écouter Eduardo Cavavinga,
45:24 qui est un joueur de l'équipe de France,
45:26 qui a été interrogé précisément sur le vote aux élections européennes.
45:29 Écoutez.
45:30 - Une question hors foot.
45:32 Dimanche, il y a des élections européennes.
45:35 Je voulais savoir si tu avais l'intention de voter aux élections européennes de dimanche.
45:40 Et si oui, comment tu t'étais organisé, sachant que c'est France-Canada dimanche à Bordeaux ?
45:47 - Wow, il me pose une vraie question.
45:50 Franchement, je n'ai vraiment pas pensé à ça.
45:53 J'ai juste pensé au match.
45:54 Moi, après ce qu'il y a autour, je n'y ai vraiment pas pensé, je ne vous ment pas.
46:01 - Pour préciser, pour répondre à la question,
46:06 l'équipe de France a mis en place un petit processus
46:12 où aujourd'hui, ceux qui le souhaiteront pourront faire des procurations,
46:16 puisqu'on ne pourra évidemment pas quitter le rassemblement dimanche.
46:19 Les joueurs ou les membres du staff qui le souhaiteront pourront voter par procuration.
46:24 - Ce que je vais voir après pour voter du coup.
46:29 - L'équipe de France, le championnat commence le 14 juin,
46:34 mais le premier match de l'équipe de France, c'est le 17 juin contre l'Autriche.
46:37 Après, il y aura l'Epiba le 21 juin et le 25 juin contre la Pologne.
46:41 - La vérité, c'est que Kamavinga, il ressemble plus aux Français que nous en réalité.
46:46 Il s'intéresse aux élections européennes comme les Français s'y intéressent.
46:49 C'est-à-dire qu'il y aura probablement une grande, grande proportion d'abstention.
46:53 - Oh, il ne faut pas dire ça.
46:54 - Alors là, vous allez être surpris parce qu'elle remonte l'abstention.
46:57 - Elle remonte la participation.
46:59 - J'en serais très heureux, Pascal.
47:00 - Elle va dépasser 50%.
47:01 - Ah oui, oui, oui.
47:02 - Vous êtes un oiseau de mauvais augure.
47:04 - Vous pensez qu'elle va dépasser 50% ?
47:06 - Je ne pense rien sur dimanche prochain.
47:08 Je dis juste qu'on commande des élections depuis quelques années
47:10 avec des scores de participation faméliques.
47:13 - Ah non, pas faméliques.
47:14 - Ah si, de participation.
47:15 - Ah pas faméliques.
47:16 Là, vous avez 50%.
47:18 - Non, Pascal, les municipales de 2020.
47:20 - 2020, on le met à part.
47:21 - D'accord. Les régionales de 2021.
47:23 C'est un scandale, c'est un record absolu.
47:26 Les législatives de 2022, c'est une catastrophe.
47:29 - Mais je pense que ces élections-là, qui sont très politisées...
47:33 - Attends, j'en serais très heureux.
47:35 Je dis juste que Kamavinga, on rigole parce qu'il n'a pas prévu de voter manifestement.
47:39 - D'accord, il n'a pas envie de voter.
47:40 - La députée de la Fédération française de football essaie de rattraper la chose.
47:42 - Mais il est excellent, sa position.
47:43 - Mais il ressemble aux Français.
47:44 - Bon, un dernier sondage.
47:45 - Il y a eu telle application de M. Macron ou de M. Attal,
47:48 les Français auront peut-être le sentiment de voter comme un référent.
47:51 - Il y en avait plus la dernière fois aux élections européennes
47:54 que l'avant-dernière fois et que l'antépénulier me faut.
47:58 - Pardon, mais je suis désolé.
47:59 Entre-temps, il y a eu 2021, les régionales, les présidents de régions
48:02 n'ont jamais été aussi mal élus.
48:03 Et les législatives de 2022, la fameuse NUPES, etc., ils sont les élus.
48:07 - Dernière chose, avec un sondage IFOP, LFI antisémitisme,
48:11 92 % des Français ont des confessions juives pour la France assoumise.
48:16 Et Jean-Luc Mélenchon, 92 % des Français pensent que la France assoumise.
48:22 Et Jean-Luc Mélenchon font monter l'antisémitisme sans appel.
48:26 - Ah oui ?
48:27 - Évidemment, comme sondage, et vous le découvrez,
48:29 ces formations politiques contribuent-elles à la montée de l'antisémitisme ?
48:33 92 % la France assoumise.
48:36 Et ensuite, vient Europe Écologie Les Verts, c'est bien cela ?
48:41 - Je crois.
48:42 Donc voilà ce qu'on pouvait dire sur cette actualité extrêmement émouvante aujourd'hui.
48:46 Et nous allons accueillir notre ami Olivier Benkemoen,
48:51 qui va nous annoncer le programme de la soirée.
48:54 - Le programme de la soirée, on va revenir sur les commémorations, évidemment,
48:57 mais on parlera de l'interview qu'il vient de donner Emmanuel Macron, bien sûr.
49:00 - Qu'a-t-il dit ?
49:01 - Il a dit notamment que si on votait pour le RN et pour les extrêmes en Europe,
49:06 qu'allait-il se passer ?
49:07 Fini, les protections pour le Covid, on aurait la chloroquine et puis le vaccin Spoutnik.
49:12 C'est une des explications à qui il a donné.
49:14 Je pense qu'elle fera débat, en tout cas.
49:18 Il a annoncé son vœu, comme prévu, d'envoyer des instructeurs français en Ukraine.
49:25 Ce sera soumis à la décision d'une coalition.
49:28 Notamment, ça fait partie des grandes annonces.
49:31 Et puis l'envoi de Mirage, ça sera discuté demain avec Volodymyr Zelensky.
49:35 On va y revenir dans un instant, notamment.
49:37 - C'est jeudi soir, donc c'est la dernière soirée de la semaine.
49:40 Demain, on sera avec l'ami Éliott Deval.
49:43 Vous serez là, j'imagine.
49:45 Et puis vous le retrouverez tout le week-end avec une soirée spéciale dimanche soir
49:50 avec Laurence Ferrari, bien sûr, avec Éliott, qui présente également cette soirée.
49:56 - Vous n'en serez pas ?
49:58 - Je laisse ça à nos amis qui sont très doués et remarquables pour animer ce type de soirée.
50:05 Et ils feront ça remarquablement.
50:07 Laurent Pratte était à la réalisation.
50:09 Yanis Kapra et Pascal Schupps étaient à la vision.
50:13 Merci à Thomas qui était au son.
50:14 Benjamin Nocq était de retour et vraiment, on lui envoie toutes les ondes positives
50:19 et qu'il sache notre amitié et notre tendresse et notre affection.
50:23 Robin Piette était là.
50:25 Noemi Hardy, toutes ses émissions sont à retrouver sur cnews.fr.
50:28 Olivier dans une seconde.
50:30 Et l'ami...
50:33 - Dites-moi.
50:36 - L'ami ensuite, Cyril Bouapasquet, évidemment.
50:40 - Vous avez du mal à dire son nom, j'ai l'impression.
50:43 - Vous avez peut-être eu une petite contrariété sportive.
50:46 - On ne peut pas rayer à l'oreillette en même temps.
50:49 - On sentait que ça ne sortait pas facilement.
50:51 - Julien, t'es un ami, je vous le rappelle.
50:53 À demain.
50:55 merci à bientôt !