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Du lundi au vendredi, Europe 1 dresse le portrait de l’invité qui va passer la matinée dans son "Club de l’été".
Retrouvez "Le portrait sonore de l'invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-portrait-inattendu

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Transcription
00:00 Jean Z.
00:02 Le club de l'été sur Europe 1 en compagnie de l'humoriste K.RON jusqu'à 11h.
00:05 Son nouveau spectacle s'appelle "Dragon" à voir jusqu'au 19 août prochain à l'Europe 1 à Paris.
00:09 Puis partout en France on vous donnera les dates.
00:11 Salle incroyable d'ailleurs parce que c'est une sorte de petit amphithéâtre romain chauffé à blanc, sans pilier.
00:16 Donc tout le monde peut se voir. Vous l'aimez beaucoup cette salle ?
00:18 Elle est faite quasiment pour vous ?
00:19 J'ai même le record dans cette salle.
00:21 Je lui raconte sur scène, j'ai fêté ma millième date dans cette salle il y a un mois.
00:26 Je l'ai essoré cette salle.
00:28 Tout le monde se voit ? Vous vous voyez tout le monde, nous on vous voit et puis on voit tous les autres.
00:33 Je gagne en rythme parce que sur des blagues de sosie, d'habitude quelqu'un dit un truc et il ressemble un peu à Francis Lalanne.
00:40 "Merci Francis Lalanne" "Ok, lève-toi, regardez, c'est ça ma blague, c'est lui".
00:45 Alors que là je dis "Merci Francis Lalanne", c'est un flou d'oeil, tout le monde rigole.
00:49 Et ça marche très très bien.
00:51 K.RON on va retracer avec vous votre parcours avec un portrait sonore cinématique.
00:54 Voici le premier extrait.
00:56 En tout cas bonsoir à tous, comme tout le monde je suis super content d'être là, mais pas pour les mêmes raisons.
01:00 Non, moi c'est juste que ça me permet d'esquiver ma meuf.
01:02 Non je l'adore, mais on s'embrouille tout le temps, elle n'arrête pas de me reprocher mon manque d'ambition.
01:07 "Oui, je mérite mieux, je devrais être avec un chirurgien".
01:14 C'est catastrophique.
01:16 Ça c'est écouter ses débuts, ça se fait toujours, à tout le monde.
01:19 Jamel Comedy Club, saison 2 je crois.
01:21 Comment ça se passe ?
01:23 Ah oui, d'accord. Je m'en ai désolé.
01:25 C'est très dur de s'écouter, mais vous faites votre travail, c'est normal.
01:28 C'est quand même un bon souvenir.
01:30 Oui, Jamel Comedy Club, bien sûr, mais c'est ce dont je parlais tout à l'heure, le côté justement écrit.
01:35 Là j'entends que je récite un texte en fait.
01:37 C'est 2006, donc ça fait quand même une date.
01:41 Oui, j'ai baroudé.
01:43 C'était super, c'était trop bien, parce que quand tu débutes de faire partie de la "team" de Jamel Debouze,
01:52 c'est pas rien, c'est un label.
01:54 Et puis surtout, moi ça m'a aidé parce que, même si j'ai fait que l'émission,
01:59 j'étais pas signé dans la troupe à faire les tournées, etc.
02:02 Mais pour progresser, il faut faire des plateaux en humour.
02:05 Il faut régulièrement aller jouer dans les Comedy Club.
02:07 Et quand t'as le tampon Jamel Comedy Club,
02:09 aujourd'hui maintenant tout le monde est passé par Jamel Comedy Club,
02:11 mais à l'époque on était une 10-15aine, soit les 50-60-100 humoristes parisiens.
02:16 Et quand t'arrivais sur un plateau et que tu voulais jouer,
02:18 on disait "ah, il y a le label Jamel Comedy Club",
02:20 donc ils faisaient pas ça en priorité.
02:22 Donc ça m'a beaucoup permis d'apprendre.
02:24 Le portrait sonore, deuxième extrait.
02:26 Bref, lui c'est Gayron.
02:27 Quand il s'agit d'aborder une meuf, il est toujours là pour moi.
02:29 Parfois, je suis timide, mais il a des techniques révolutionnaires.
02:32 Quand je vais envoyer un texte à une meuf, il me dit d'attendre 3 jours pour faire le mec détaché.
02:35 Parce que d'après lui, plus tu seras détaché, plus elle te laissera l'attacher.
02:38 C'est lui qui m'a appris la technique de lire le livre "Papa Seul et Alors", dans un square.
02:41 Et le pire dans cette technique, c'est qu'elle marche.
02:43 C'est le cas hier, parce que j'en ski.
02:45 Bref, ça aussi, beau souvenir. Votre sourire du tout.
02:48 Super, mais les deux, beau souvenir.
02:50 Ce que j'aime bien, c'est que dans ces métiers-là, on sait jamais
02:54 quel projet va mieux marcher qu'un autre.
02:57 Donc on tente des trucs.
02:59 Bref, quand vous le faites...
03:01 "Jamel Comedy Club", quand je le fais, c'est un gros truc.
03:03 Mais moi, je suis pas prêt à l'époque.
03:05 Franchement, je suis pas bon sur scène, on va pas se mentir.
03:07 Donc ça explose pas, alors que c'est né en vitrine.
03:11 Et bref, c'est un petit truc entre potes,
03:13 qu'on fait un dimanche, je raconte une anecdote.
03:15 Quand Kyan et Navo me proposent de faire bref,
03:17 je lis le truc, je dis "Ah, c'est trop marrant",
03:19 mais je devais pas être dans l'épisode,
03:21 parce que j'avais un déménagement le dimanche où on tournait.
03:23 Donc j'ai dit "Je vais pas pouvoir venir, les gars,
03:25 je m'y mets pas sans vite fait", et tout.
03:27 C'est fou de savoir que j'aurais pu rater tout ça.
03:29 - Et vous étiez même pas en France quand ça a commencé ?
03:31 - Quand ça a été diffusé, j'étais à l'étranger.
03:33 Je jouais, mon spectacle, c'était en Tunisie,
03:35 dans un club de vacances, et il y a eu le volcan,
03:37 et Fallujah, je sais pas comment on dit,
03:39 il est 2h du mat, encore un jour.
03:41 - C'est un volcan islandais.
03:43 - Voilà, c'est ça.
03:45 J'étais en Finlande, vous avez dit ?
03:47 - Non, vous l'avez pas dit, mais c'est moi qui le précise.
03:49 - C'est très gênant.
03:51 Merci de m'avoir sauvé.
03:53 Bref, c'était une explosion incroyable,
03:55 c'est une aventure de potes, c'est trop marrant,
03:57 et vraiment, aujourd'hui encore, je peux le regarder,
03:59 parce que je trouve qu'ils ont vraiment fait du bon travail,
04:01 Kyan et Navo.
04:03 - Troisième extrait du portrait sonore.
04:05 Tu es devenu nocif de façon progressive,
04:07 impossible de posséder si possessif,
04:09 la seule sur le podium, ton drapeau,
04:11 - "Entre vos mains", sorti en 2014,
04:13 vous avez fait un album, et d'ailleurs, sur scène,
04:15 vous finissez le centraux,
04:17 "Les outils de gâchés",
04:19 il y a un freestyle qui arrive à la fin,
04:21 mais qui est quand même sur la longueur,
04:23 et qui reprend quelques vannes, entre guillemets, du spectacle.
04:25 - Ce que j'aime bien avec ce freestyle,
04:27 c'est une surprise pour ceux qui vont voir le spectacle,
04:29 mais en gros, tout le spectacle,
04:31 je parle du public,
04:33 pas de moi,
04:35 j'ai une lumière allumée, je les regarde dans les yeux,
04:37 et j'ai un micro main, et je suis mobile,
04:39 et ce freestyle,
04:41 à la fin,
04:43 je parle de moi,
04:45 lumière éteinte,
04:47 je ne regarde pas le public, parce que j'ai les yeux fermés,
04:49 pendant tout le freestyle,
04:51 immobile,
04:53 et le micro est sur pied.
04:55 C'est l'inverse exact de tout le spectacle.
04:57 Et si c'était pour finir,
04:59 c'est pas qu'on parle de vous,
05:01 vous êtes aussi venu savoir des trucs sur moi,
05:03 d'une autre façon, sans que vous vous en rendiez compte.
05:05 - La musique, ça reste important.
05:07 - J'aime bien, mais après,
05:09 c'est un métier, il faut respecter ceux qui font ça,
05:11 je ne veux pas sortir des disques
05:13 et les défendre,
05:15 à droite, à gauche,
05:17 je ne suis pas légitime,
05:19 j'ai l'impression qu'il faut vraiment prendre les choses au sérieux,
05:21 si tu veux les faire.
05:23 - Quatrième extrait.
05:25 - Plus je grandissais, et plus je me rendais compte des injustices causées par notre cher souverain,
05:27 le Chat d'Iran.
05:29 Le peuple avait faim de liberté,
05:31 mais lui,
05:33 le peuple avait soif d'égalité.
05:35 Le peuple voulait de la fraternité.
05:37 - Ah, j'ai failli pas m'en foutre.
05:39 - Moi, j'ai décidé de pas m'en foutre.
05:41 - Nous trois,
05:43 ou rien, sorti en 2015,
05:45 plus de 600 000 entrées,
05:47 là aussi, beau souvenir,
05:49 le cinéma, c'est toujours un peu présent quand même.
05:51 - Ouais, ouais, je continue, cinéma, je continue,
05:53 je suis en train d'écrire un film en ce moment d'ailleurs.
05:55 Ouais, c'est un super souvenir,
05:57 et puis comme
05:59 tous les bons souvenirs,
06:01 le fait de pas savoir
06:03 que ça va être un bon souvenir,
06:05 c'est ça qui est fou, je trouve. Parce que moi, au moment où je fais
06:07 "Nous trois, rien", je me rends pas compte de tout ça. C'est comme quand on fait "Bref".
06:09 Ça veut dire qu'on vient me voir sur scène,
06:11 on me dit "l'humour marche bien en France,
06:13 écris-nous un truc humoristique,
06:15 ok", et je me dis
06:17 "bah tiens, je vais les surprendre, je vais faire autre chose que ce qu'ils attendent avec mon spectacle,
06:19 je raconte l'histoire de mes parents",
06:21 et puis je me rends même pas compte
06:23 que c'est fou de l'écrire,
06:25 et de le réaliser, et de jouer en même temps
06:27 dans le premier rôle, je me lance
06:29 comme ça, et puis je me rends pas compte,
06:31 au moment où on me dit "quel acteur
06:33 tu veux bien ?", je dis "bah elle, j'aime bien, lui, j'aime bien,
06:35 lui, j'aime bien, je donne des noms, et je me rends pas compte
06:37 que c'est fou de les avoir à ce moment-là, ces gens-là,
06:39 et puis on arrive sur le tournage, y'a les décors,
06:41 et après y'a le montage, y'a la promo,
06:43 et c'est seulement maintenant,
06:45 quelques années plus tard, que j'ai... quand même c'était fou quand même
06:47 de faire ça, non ? Mais j'ai savouré,
06:49 j'adore ce qu'il fait. - "Nous trois,
06:51 rien", donc à voir, effectivement,
06:53 dès que vous pouvez, parce que c'est vraiment
06:55 un très très très beau film, et très beau
06:57 succès, donc, dans les salles.
06:59 Merci pour toutes ces confidences, on va retrouver
07:01 l'invité Média dans quelques secondes. - Avec plaisir.
07:03 J'ai fait long, désolé.
07:05 ♪ ♪ ♪

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