Retrouvez 'Raconte moi une chanson' avec Guy Carlier tous les jours à 7h50 cet été !
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NewsTranscription
00:00 C'est le moment où, pendant tout cet été, Guy Carli nous parle de chansons.
00:03 Et aujourd'hui, Marilyn, Guy nous raconte l'histoire d'une chanson de Johnny Hallyday.
00:07 J'ai envie de dire, enfin !
00:09 Oui, Benjamin, mais des histoires de chansons sans évoquer Johnny, c'était pas possible.
00:12 Mais Guy n'a pas voulu me dire le titre de la chanson de l'idole dont il va parler.
00:16 Il m'a juste dit qu'elle avait été écrite par un enfant de 10 ans.
00:19 Alors, découvrons ça ensemble.
00:21 * Extrait *
00:37 Raconte-moi une chanson, dit Carlier.
00:40 Bonjour Guy !
00:41 Bonjour Marilyn, bonjour Benjamin, bonjour à tous.
00:45 On n'oublie jamais son premier disque.
00:48 Enfin, pour ceux qui ont l'âge, évidemment, d'avoir reçu des disques en cadeau.
00:51 J'avoue Marilyn, vous vous souvenez de votre premier disque ?
00:53 Ah oui, moi c'était "Greased", un 45 tours.
00:57 Olivia Nuttagean et Travolta, "You're the one".
01:02 Bon, d'accord.
01:03 Benjamin, vous vous souvenez de votre premier disque ?
01:06 Mais ne chantez pas.
01:07 C'était un CD de titres.
01:09 C'était les "To be free", "Partir un jour".
01:12 J'en suis revenu.
01:16 Mais oui, on était jeunes.
01:17 Forcément, le premier disque, on était très jeunes.
01:20 Moi, c'était un disque de Johnny Hallyday.
01:25 J'avais juste 10 ans, justement.
01:27 Et dans ma chambre, au mur couvert de photos de footballeurs,
01:31 je jouais avec mes voitures miniatures des Dinky Toys,
01:35 tandis que les Transistor, posés sur nos cozy corners,
01:38 diffusaient la musique qu'aimait la France en ce temps-là.
01:41 Sacha Distel et son hymne aux pommes, aux poires, aux Scooby-Doo, aux bourbines,
01:45 et sa salade de fruits.
01:46 Bob Azam, qui dans un sursaut colonialiste, demandait à sa femme
01:50 "Fais-moi du couscous, chérie".
01:51 Et un jour, quand on regardait la télé, je vis dans une émission,
01:56 pardon, d'Aimee Mortimer, qui s'appelait "Paris Cocktail".
02:00 Rien que le titre, "Paris Cocktail", ça donne une idée de la télé de l'époque.
02:03 J'ai vu arriver un jeune garçon timide qui s'est mis à chanter une chanson ridicule
02:07 sur une fille qui n'osait pas se mettre en bikini sur une plage.
02:11 La chanson s'intitulait "Itsy Bitsy Petit Bikini".
02:14 Elle était totalement nulle.
02:15 Mais le jeune type la chantait avec une telle sensualité, un tel enthousiasme,
02:19 avec notamment la remontée en fin de phrase dans les aigus comme un hockey,
02:23 que, lorsqu'il se laissa tomber à terre à la fin de la chanson,
02:26 les bras en croix, on sut tout de suite qu'il était celui qu'on attendait.
02:30 Alors, dans les semaines qui suivirent, toute une génération demanda à ses parents
02:34 de lui acheter un disque de Johnny Hallyday.
02:37 Le Noël suivant, mes parents m'offrirent ce premier disque de Johnny.
02:40 Il devint mon compagnon, je le connaissais par cœur.
02:43 Pas seulement les chansons, mais également tout ce qui figurait sur la pochette.
02:47 Je l'avais posé sur ma table de chevet et je lui confiais ma solitude,
02:52 les tourments de mes dix ans.
02:54 Et je confiais tout ça à cette photo de Johnny qui me souriait sur la pochette
02:58 chaque fois que je m'enfermais dans ma chambre,
03:00 après avoir claqué ostensiblement la porte à une punition de mes parents.
03:04 Je parlais à sa photo sur la pochette du disque
03:06 et je lui promettais de lui écrire une chanson quand je serais grand.
03:10 J'ai réalisé ce rêve 45 ans plus tard.
03:13 Au Palais des Sports de Paris, le jeudi 15 juin 2006,
03:17 Johnny a interprété ma chanson.
03:20 Après le concert, on m'a emmené dans sa loge
03:22 et au moment où la porte s'est ouverte sur l'idole qu'il est venue vers moi m'embrasser,
03:26 c'est un enfant de 10 ans qu'il a serré dans ses bras.
03:29 Alors, juste après ça, j'ai téléphoné à ma mère en lui disant
03:32 « Tu te souviens, quand j'avais 10 ans, je t'ai dit que Johnny Hallyday
03:35 était le sens de ma vie. »
03:37 Eh bien ce soir, j'ai tenu la promesse que j'avais faite à une photo sur une pochette de disque
03:42 il y a 45 ans et je viens de comprendre
03:45 que le sens de la vie, c'est de réaliser ses rêves d'enfant.
03:48 (Musique)
04:00 Je veux toujours cacher mes blessures
04:04 Tous les fauteurs qui me guettent
04:10 Je paye très cher les factures
04:16 Et de mes défis, de mes défaites
04:22 On m'a souvent laissé pour mort
04:29 Et mon cœur cassé va encore
04:33 Des coups au cœur, des coups au corps
04:39 Ce qui tue va nous rendre plus forts
04:45 J'ai toujours caché mes regrets
04:56 Mais jamais de signal de détresse
05:00 Et souvent quand je titubais
05:07 C'était de douleurs pas d'ivresse
05:12 On m'a souvent laissé pour mort
05:18 Un super réveil rock'n'roll. Merci beaucoup Guy Carlier.
05:22 Merci à vous, je vous embrasse très fort. À demain.
05:25 Dites-nous, Guy, le titre.
05:27 Ce qui ne tue pas nous rend plus forts. C'est du Nietzsche.
05:31 J'ai fait chanter du Nietzsche à Jenny.
05:33 C'est bien joué. Merci beaucoup Guy Carlier. À demain.