Brigitte Lahaie Sud Radio : émission du 28 août 2023

  • l’année dernière
Avec Christophe MÉDICI, psychosociologue, Fondateur de la Méthode Haute Qualité Relationnelle. Auteur de plusieurs ouvrages, notamment de "Libérez votre cerveau de son saboteur" - Editions Dangle, et de "Merci mon Amour" - Éditions La Musardine.

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##BRIGITTE_LAHAIE-2023-08-28##
Transcript
00:00:00 Quelle beauté !
00:00:02 Alors Christophe, vous êtes levé du bon pied j'imagine ?
00:00:05 Bon pied et bon oeil et d'autant plus que j'avais un rituel dès le matin.
00:00:08 Je me suis dit on reprend, on va faire la première avec Brigitte Lahaye, quel bonheur !
00:00:12 Donc évidemment je me suis levé du bon pied.
00:00:14 Ceci dit, on commence déjà par dire partir d'un bon état d'esprit.
00:00:18 Je dis souvent à mes stagiaires que la première heure de la journée est le gouvernail de leur journée.
00:00:22 Et ce qu'on va faire dès qu'on est dans son lit, les yeux ouverts et la première heure de la journée, c'est hyper important.
00:00:28 Parce que c'est ça qui va déterminer la journée.
00:00:31 Alors au cours de l'émission, peut-être qu'on va leur donner aux gens 5-6 clés, comme vous l'avez dit, pour changer d'état d'esprit ou avoir un état d'esprit positif.
00:00:38 Et peut-être une potion magique à utiliser tous les jours, celle-là sans modération.
00:00:42 Alors déjà le premier conseil qu'on peut donner, quand on se réveille, quand on se lève,
00:00:46 on peut très bien penser à quelque chose d'agréable qu'on a à faire dans la journée,
00:00:50 plutôt que de penser à la seule chose désagréable qu'on a à faire dans la journée.
00:00:54 - Moi j'appelle ça les trois chouettes du jour, Brigitte. Se dire à voix haute "chouette".
00:00:58 Par exemple, qu'est-ce que je me suis dit ce matin ? "Chouette, je fais l'émission en compagnie de Brigitte Lay, à côté d'elle.
00:01:03 Chouette, je déjeune avec mon ami Sandra. Chouette, je vais faire une balade dans la folle, c'est un chouette aussi."
00:01:08 Et tu te dis ça dès le réveil, tu te dis "cette journée, elle part avec des bons moments à venir".
00:01:15 - Et les neurosciences l'ont prouvé, lorsqu'on a une pensée positive, ça fait du bien à notre système immunitaire.
00:01:22 Si on a une pensée négative, ça fait du mal.
00:01:25 Et alors il y a autre chose qui est très importante et qu'on oublie peut-être un peu, c'est le soir.
00:01:30 C'est faire une sorte de nettoyage, vous savez, de retirer tout ce qui est toxique.
00:01:38 - Tout ce qui est toxique. - Comme on va nettoyer sa chambre.
00:01:41 - Oui, tout à fait. Nettoyage toxique et puis aussi, puisqu'on parle de la psychologie positive,
00:01:46 vous avez parlé de la rentrée, c'est joli Brigitte, parce que qui parle de rentrée parle toujours de son âme d'enfant,
00:01:50 parle toujours du fait qu'il y a quelque chose avec la rentrée qui a un parfum de rentrée scolaire.
00:01:54 Je veux dire, ça nous rappelle que rentrée veut dire changement.
00:01:57 Rentrée et changement ont une corrélation parce que c'est généralement le moment où on passait d'une classe à une autre,
00:02:03 on passait de CE1 à CE2, de CM2 en 6ème, quand on ne démanageait pas, si les parents n'avaient pas décidé d'aller vivre ailleurs,
00:02:10 alors là carrément on devait tout changer.
00:02:12 En tout cas, peut-être que l'idée, et c'est la seconde clé qu'on pourrait donner dès le début de l'émission à vos auditeurs,
00:02:18 c'est de dire que, et si je me disais, tiens c'est la rentrée, et si je pratiquais une nouvelle activité, là, en cette rentrée 2023 ?
00:02:26 Ce que vous voulez, artistique, sportif, ce que vous voulez, mais quelque chose de nouveau.
00:02:30 Vous le savez Brigitte, c'est bon pour le cerveau, les neurosciences nous le disent, quelque chose de nouveau, que tu n'as encore jamais fait.
00:02:36 C'est assez juste oui, parce que les habitudes c'est très bien, on en a besoin, on est fait d'habitude,
00:02:42 et on ne peut pas être tout le temps en train de changer les choses, mais une petite nouveauté, ça rebooste en quelque sorte.
00:02:51 Et alors, comme on est quand même dans une émission où on parle beaucoup d'amour et de sexualité,
00:02:55 déjà, trouver une petite nouveauté dans votre couple, et pourquoi pas dans votre sexualité, une nouvelle position.
00:03:03 C'est du nouveau, une nouvelle position.
00:03:05 Une petite nouveauté.
00:03:06 Faire l'amour ailleurs, où on n'a jamais fait l'amour.
00:03:09 Profitez-en, il fait encore un peu très beau.
00:03:12 Où est-ce que vous n'avez encore jamais fait l'amour, avec votre conjointe et votre conjoint ?
00:03:17 Eh bien, rentrée 2023, on teste ça.
00:03:20 Pourquoi pas ?
00:03:22 Oui, c'est vrai que ce qui est valable pour soi, ce qui est valable dans la vie, c'est valable également dans le couple,
00:03:28 puisque le couple c'est aussi une entité.
00:03:30 Moi je dis toujours se lever de bonheur.
00:03:32 Alors, on peut l'écrire en deux mots, mais on peut l'écrire en un mot évidemment, se lever de bonheur.
00:03:36 Je pense que dès le début de la journée, si tu te souris à la vie, la vie va te sourire.
00:03:41 Les êtres humains, ils se croient riches en temps, on est assez pauvres en temps en fait.
00:03:44 C'est assez court une vie, hein.
00:03:45 C'est pas très long une vie.
00:03:46 Donc chaque jour compte pour se sentir bien.
00:03:48 Et si on n'est pas bien maintenant, je me rappelle mon prof Michel Serres à la Sorbonne,
00:03:52 il disait toujours, le mot maintenant est un très beau mot, parce que ça veut dire en tenant par la main.
00:03:57 Maintenant.
00:03:58 C'est le présent qui compte.
00:04:00 Et donc chaque matin, je sais pas, aussi par exemple, une petite activité sportive de 5 minutes le matin,
00:04:05 la première heure de la journée.
00:04:07 Moi je fais faire à mes stagiaires le Brain Gym, vous savez, ça s'appelle le gym cerveau.
00:04:10 Ça réveille le cerveau.
00:04:11 C'est des petits mouvements comme ça, c'est très à la mode un peu partout dans le monde,
00:04:14 et ça fait du bien, parce que, évidemment qu'il faut s'activer le corps aussi le matin.
00:04:19 Et oui, le corps, la tête et le cœur, bien sûr.
00:04:23 Et si on essaye de prendre soin des trois, a priori, a priori, tout devrait aller bien.
00:04:28 Et puis j'ai eu envie aussi dans l'introduction d'évoquer les épreuves,
00:04:33 parce qu'on en rencontre tous, et peut-être qu'en ce moment, il y a des personnes qui sont dans une épreuve.
00:04:38 Et là aussi, il y a une manière positive, ça peut paraître contradictoire,
00:04:42 d'affronter une épreuve de manière positive.
00:04:45 Mais oui, parce que très souvent, quand on est dans une épreuve,
00:04:49 on va essayer de résister sur des choses où au contraire il faut lâcher.
00:04:54 On va en vouloir à la terre entière, trouver ça injuste, enfin...
00:04:58 Tout ça, c'est des éléments qui sont très négatifs et qui finalement nous font du mal.
00:05:03 Et pour bien vivre une épreuve, il faut aussi trouver des éléments positifs.
00:05:09 - C'est tellement juste que vous avez parlé de l'état d'esprit, Brigitte.
00:05:12 Or, toutes les recherches, et je pense notamment à cette grande dame que j'invite tout le monde à découvrir,
00:05:17 qui s'appelle Carole Dweck, la grande chercheuse d'Astanford,
00:05:20 qui depuis 40 ans a compris qu'il y avait, grâce à ses recherches,
00:05:23 deux familles d'état d'esprit chez les êtres humains.
00:05:25 Les gens dits en état d'esprit fixe et les gens dits en état d'esprit en développement.
00:05:29 On appelle ça en anglais "Growth Mindset", en croissance.
00:05:32 Et suivant, quand tu as un événement dur, un coup dur, comme vous venez de le développer, Brigitte,
00:05:36 évidemment, les états d'esprit en croissance, vous en faites partie, j'en fais partie,
00:05:40 comprennent tout de suite que ce n'est qu'une traversée.
00:05:43 Et donc comme c'est une traversée, ça va changer.
00:05:45 Tandis que l'état d'esprit fixe, il y a beaucoup d'êtres humains en état d'esprit fixe,
00:05:48 ils vont avoir plus de mal, Brigitte, lorsque il y a un coup dur.
00:05:51 Parce qu'ils sont là "Oh, je suis nul, ça ne va pas..."
00:05:54 Oui, c'est-à-dire que ça ne sera plus jamais comme avant et ça, ça les déprime terriblement.
00:05:58 Alors que, oui, une rupture amoureuse par exemple, oui, c'est une rupture amoureuse,
00:06:03 ça ne sera jamais plus comme avant, mais en même temps, il peut y avoir d'autres choses
00:06:07 et finalement peut-être encore mieux que ce qu'on avait.
00:06:09 Mais ça, c'est un état d'esprit évidemment qu'on a ou qu'on n'a pas.
00:06:13 Et peut-être que si on n'a pas cet esprit-là, c'est le moment d'appeler.
00:06:17 Appelez-nous !
00:06:18 On va essayer de voir comment on peut aider la personne justement à lâcher un petit peu ce besoin de contrôle.
00:06:25 Parce qu'en fait, un esprit fixe, c'est souvent quelqu'un qui a besoin de contrôler.
00:06:29 Et contrôler, c'est l'opposé du lâcher prise, comme je l'ai dit.
00:06:33 Que personne ne se méprenne, on peut réussir sa vie et traverser les épreuves avec un état d'esprit fixe.
00:06:39 On dit de John McEnroe par exemple qu'il avait un état d'esprit fixe.
00:06:42 Ce qui veut dire que d'ailleurs, il supportait nettement moins les défaites
00:06:45 qu'un état d'esprit en mouvement comme d'autres tennis-man.
00:06:48 Je dis ça parce que j'adore le tennis.
00:06:49 T'as de grands champions qui ont son fixe mindset, état d'esprit fixe.
00:06:52 Mais ils prennent plus cher, excusez-moi l'expression triviale, lorsque y'a un coup dur.
00:06:56 - Oui, et lors d'un coup dur, ils n'ont qu'une idée, c'est se venger ou réussir ceux qui viennent de rater.
00:07:03 - Oui, parce que comme vous l'avez dit, ils se sentent diminués.
00:07:06 Ils se sentent comme s'ils ne retrouveraient pas ce qu'ils sont, ce qui est faux.
00:07:09 Vous l'avez dit fort justement.
00:07:11 L'enrichissement est là.
00:07:13 C'est pour ça que vous et moi, on adore cette phrase de Mandela.
00:07:15 J'aurais le droit à deux, trois encore, c'est mon potard.
00:07:17 "Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j'apprends."
00:07:20 Quand t'as un coup dur, à terme, tu vas apprendre.
00:07:24 T'apprends de tes coups durs.
00:07:26 Parfois même, tout le monde le dit, et c'est un truisme maintenant,
00:07:29 on apprend plus de nos coups durs que des moments joyeux.
00:07:32 Notre coup dur va faire qu'on va grandir.
00:07:35 - Justement, si vous avez du mal à grandir, ou si au contraire, vous savez grandir,
00:07:39 venez témoigner, venez nous raconter ce qui vous est arrivé,
00:07:42 ce que vous avez vécu, traversé au 0826 300 300,
00:07:45 c'est Delphine qu'on va retrouver dans un instant.
00:07:48 - Sud Radio. - Sud Radio.
00:07:49 - Parlons vrai. - Parlons vrai.
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00:08:27 Moi, ça me rend joyeuse.
00:08:30 La dernière fois, je suis revenue au bureau après un don de sang
00:08:33 et il y a un collègue qui m'a dit "mais t'es tout sourire Sarah aujourd'hui".
00:08:36 C'est ça, à chaque fois que je donne, en plus d'être fière de moi,
00:08:39 je me sens vraiment bien.
00:08:41 On a tous une raison de donner son sang ou son plasma.
00:08:45 Rendez-vous sur le site de l'établissement français du sang.
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00:09:12 Ça, c'est tout moi. À chaque rentrée, pour ne pas exploser mon budget,
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00:09:42 Sud Radio Bézier.
00:09:44 102.6.
00:09:45 Sud Radio.
00:09:46 Le clair.
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00:10:01 Alors, j'en rachète ?
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00:10:20 Ode, gère tout ce que je veux.
00:10:24 Je veux Ode.
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00:10:43 Et moi je vois la vie en mieux.
00:10:46 Ode.
00:10:47 14h16, Brigitte Laé, Sud Radio.
00:10:51 En compagnie de Christophe Médici, psychosociologue, fondateur de la méthode Haute Qualité Relationnelle.
00:10:58 Nous allons vous apporter deux heures de positifs pour que vous démarriez sur les chapeaux de roue.
00:11:03 Enfin non, pas forcément sur les chapeaux de roue, mais en tout cas avec un esprit joyeux dans un corps sain.
00:11:09 Bonjour Delphine.
00:11:10 Oui, bonjour Brigitte, bonjour Christophe.
00:11:12 Bonjour Delphine.
00:11:13 Alors, vous avez connu un été pas très drôle.
00:11:18 Non, pas très drôle.
00:11:19 Moi je suis native du Nord et j'habite dans le Sud.
00:11:22 Donc tous les étés, j'ai tous les copains du Nord qui viennent, on fait souvent de grosses fiestas.
00:11:27 Et j'ai ma meilleure amie avec qui on s'est pas vraiment pris la tête.
00:11:32 C'est par rapport à nos enfants, on a deux filles à peu près du même âge.
00:11:37 Et on a eu un froid par rapport à nos enfants.
00:11:42 Et ça fait plus de 37 ans qu'on se connaît, donc c'est assez douloureux.
00:11:45 Bien sûr.
00:11:46 J'ai essayé d'avoir une explication avec elle à plusieurs reprises, mais non, il n'y a pas eu d'échange.
00:11:53 Elle reste sur sa position parce que j'ai frustré sa fille, je pense.
00:11:57 Et voilà quoi, donc c'est très douloureux.
00:12:00 Elle était chez vous avec sa fille, c'est bien ça ?
00:12:02 Oui, et en fait sa fille a connu un petit copain ici dans ma région.
00:12:09 Donc elle est venue plusieurs fois voir son petit copain.
00:12:12 Et cet été, on a fait une grande fête et son copain, les jeunes, devaient dormir dans des tentes dehors.
00:12:18 Et puis ceux qui jeûnent de 17 ans ne voulaient pas dormir dans une tente.
00:12:23 Donc moi j'étais quand même très fatiguée parce qu'il y avait 80 personnes à la maison.
00:12:28 J'avais 33 personnes que j'ai nourries, logées pendant plus d'une semaine.
00:12:33 Donc c'est une grosse gestion.
00:12:35 Et puis là, il s'était pris la tête avec ma fille qui fêtait son anniversaire ce soir-là, le jour de la fête.
00:12:41 Je trouvais que c'était un manque d'éducation de sa part.
00:12:45 Il vient chez nous, c'est une pièce rapportée, on s'adapte, on est nombreux, il dort dans une tente, voilà quoi.
00:12:51 Oui, et puis attendez, vous êtes chez vous, vous recevez des gens, vous donnez des règles.
00:12:55 Voilà.
00:12:58 Il n'y a rien à dire, sinon ça s'appelle l'anarchie.
00:13:04 Moi je ne suis pas très diplomate, surtout quand je suis en colère et fatiguée.
00:13:10 Donc je lui ai dit "écoute, ça ne te plaît pas, tu vas dormir chez toi", parce qu'il n'habite pas loin.
00:13:14 Et mon ami l'a très mal pris.
00:13:17 Il y a un froid, depuis il y a un froid, et c'est vrai que c'est douloureux.
00:13:23 Donc ça, c'était la première étape de cet été, et quelques semaines après, j'ai perdu mon chien que j'avais depuis 14 ans.
00:13:30 Un chien que j'avais adopté à la SPA des Baux-de-Provence, qui m'a aidé dans mes difficultés que la vie...
00:13:37 C'est un être cher que vous perdez.
00:13:40 Donc ça a fait un grand vif.
00:13:42 Heureusement, j'avais pris un autre chien, je l'avais pris jeune pour qu'il soit un peu comme lui, comme mon adoxe.
00:13:50 Et heureusement, parce que je me dis que sans la maison, ça serait vraiment très vite sans lui.
00:13:54 Et c'est toute une histoire, quoi.
00:13:57 Ça fait partie d'une histoire de ma vie, il m'a aidé à passer plusieurs étapes.
00:14:01 Je suis encore très émue.
00:14:04 Donc je l'ai enterré au fond de mon jardin, tous les matins je vais le voir.
00:14:08 Donc il y a le deuil qui doit se faire.
00:14:11 Je suis obligée de rappeler la loi, même si je comprends tout à fait, on n'a pas le droit normalement d'enterrer son animal familier dans son jardin.
00:14:17 Mais voilà, je suis là pour rappeler la loi, malheureusement.
00:14:21 Bref, vous savez Delphine, je crois que c'est deux choses qui sont différentes,
00:14:26 mais qui en même temps touchent la même corde émotionnelle.
00:14:31 C'est pour ça que ça rajoute, si je puis dire, de la douleur.
00:14:36 Mais je crois que concernant votre amie, sans doute que votre réaction a dû toucher une blessure personnelle chez elle.
00:14:48 Et c'est pour ça qu'elle a réagi de manière aussi violente.
00:14:52 Et quand ça touche une blessure personnelle qu'on n'est pas capable de comprendre,
00:14:57 parce qu'on n'a pas fait encore ce travail-là,
00:14:59 eh bien on ne peut pas être raisonnable, on ne peut pas analyser les choses de manière raisonnable.
00:15:06 Et c'est pour ça que ça a créé ce conflit qui pour l'instant n'est pas résolu.
00:15:11 Delphine, je sens, je crois que Brigitte autant que moi, que vous tenez beaucoup à cette relation avec cette amie, n'est-ce pas ?
00:15:16 On s'est connus, on s'est connus, Carolien.
00:15:20 Alors l'idée, c'est une amitié, et une amitié, on le sait, Brigitte et moi, d'ailleurs nous sommes amies aussi,
00:15:26 ça a du prix, c'est précieux une amitié, vous savez, c'est tout aussi précieux qu'un amour.
00:15:30 Je pense que là, le mot qui me vient pendant tout ce qu'on vous a écouté, parce que c'est touchant,
00:15:34 votre premier témoignage est touchant, c'est le mot du pardon.
00:15:37 Vous entendez dans quel sens je l'entends ?
00:15:40 Soit vous vous estimez, vous nous l'avez un petit peu dit en filigrane,
00:15:44 que vous y êtes allé peut-être un peu trop aussi, quand même, voyez ce que je veux dire ?
00:15:47 En prenant pas assez de gants, et que donc à terme, je dis bien à terme,
00:15:50 peut-être que vous devrez, avec Carolien, lui demander pardon, à votre façon, mais qu'elle aussi...
00:15:55 - Oui, je l'ai fait. - Ah, mais vous l'avez déjà fait, vous ne nous l'avez pas dit, voyez.
00:15:58 Et qu'elle aussi, dans son éloignement, elle trouve à un moment donné de pardonner à,
00:16:04 vous entendez ce que je veux dire ? De pardonner à, de pardonner à Delphine.
00:16:08 Ah, vous l'avez fait ? Bah, dites-nous.
00:16:10 - Ah oui, le lendemain, tout de suite, je lui ai écrit, en lui disant que je l'aimais,
00:16:14 que pour elle, c'est ma meilleure amie, c'est comme une sœur, c'est ma sœur.
00:16:19 Et que bon, c'est des histoires de gamins, quoi.
00:16:22 Je veux dire, moi, nos filles, elles se prennent la tête, mais dans un mois,
00:16:26 ça va être fini avec leurs copains, elles vont se rappeler en pleurs, et voilà.
00:16:29 Et nous, on n'a rien eu entre nous deux, quoi. C'est pas un problème entre...
00:16:33 - Non, mais c'est votre raisonnement, mais ça a touché quelque chose qui parle d'elle, Delphine,
00:16:38 pour qu'elle ait réagi ? - Ses enfants, ses enfants, c'est tout.
00:16:41 - Bah oui, mais ça... - Elle ne veut pas faire après ses enfants.
00:16:43 - Certes, mais elle a tendance, justement, à leur laisser faire tout et n'importe quoi.
00:16:47 - Oui, oui. - Donc, ça touche votre différence d'éducation,
00:16:51 et ça touche certainement sa propre histoire éducative qu'elle a eue de ses parents.
00:16:57 - Oui. Après, moi, je suis quelqu'un de très positive, donc je me dis toujours,
00:17:02 il y a une blessure, il faut laisser faire le temps.
00:17:05 On s'est écrit, on s'est appelé, on sent que c'est froid, mais bon, voilà, je me dis,
00:17:12 il n'y a que le temps qui pourra, pour moi, guérir cette blessure.
00:17:17 - En tout cas, réagir à chaud, là, pour l'instant, ce n'est pas forcément la bonne idée.
00:17:23 Vous avez raison. Maintenant, ça va dépendre de comment elle réagit, elle, par rapport à elle-même.
00:17:31 Je ne dis bien même pas par rapport à vous. C'est-à-dire que si elle n'accepte pas de se remettre en question,
00:17:36 ça risque quand même d'être compliqué. Parce que qu'est-ce qui se passe ?
00:17:40 Il se passe que chaque fois qu'elle va revenir avec ses enfants chez vous, ça risque de reposer des problèmes.
00:17:45 - Oui.
00:17:47 - Est-ce qu'elle est un peu psychorigide sur ces sujets-là, Mlle Finn ?
00:17:51 - Ce qui m'a étonnée, c'est ça, c'est qu'il n'y a pas eu de dialogue.
00:17:56 Je lui ai plusieurs reprises essayé d'en parler avec elle, mais il n'y a pas d'échange, il n'y a pas de partage.
00:18:03 Je lui ai dit, moi, j'essaie de me comprendre. Serais-tu moi qui serais venue chez toi,
00:18:08 où tu avais plus de 80 personnes, où on doit dormir, c'est un peu camping,
00:18:13 et puis j'ai une pièce rapportée, le copain de ma fille, qui commence à faire un scandale
00:18:17 parce qu'il ne veut pas dormir dans une tente ?
00:18:19 - Non mais pour l'instant, pour l'instant, elle n'est pas apte à vous comprendre.
00:18:24 Il faut qu'elle soit apte à se comprendre, déjà.
00:18:26 Et ça, c'est malheureusement pas vous qui pouvez lui expliquer, en tout cas pas de manière frontale.
00:18:32 Et si ça s'est posé là, il y a de fortes chances que ça se repose l'année prochaine,
00:18:39 parce qu'il y a quelque chose qui a discuté quand même sérieusement.
00:18:45 Est-ce que, socialement, elle est moins gâtée que vous ?
00:18:49 - Oui.
00:18:51 - Brigitte pose la question parce que je l'ai dans la tête aussi.
00:18:54 - Je pense qu'elle a de l'envie.
00:18:56 - Parce que dans les amitiés, vous savez, la vraie amitié, Delphine, elle est horizontale.
00:19:00 C'est je + tu +, il n'y en a pas un qui se sent supérieur ou inférieur à l'autre.
00:19:04 Est-ce qu'elle aurait un petit complexe d'infériorité, à part moment, vis-à-vis de vous, Caroline ?
00:19:08 - Moi je ne l'ai jamais sentie.
00:19:10 Moi-même, je ne l'ai jamais sentie.
00:19:12 - Oui mais comme dit Brigitte, il y a de l'envie, peut-être socialement, ou réussite dans la vie, je ne sais pas.
00:19:18 - Je pense qu'il faut que vous arriviez à comprendre que ce qui s'est passé,
00:19:24 qui est énorme par rapport à une amitié de 37 ans, ça traduit quelque chose en sous-texte.
00:19:29 Ça veut dire que je pense que dans votre relation, elle se sent diminuée,
00:19:36 enfin bon, il y a quelque chose de cet ordre-là.
00:19:40 Je ne peux pas vous en dire plus parce qu'il faudrait que je l'écoute elle pour pouvoir vous en dire plus.
00:19:44 Mais en tout cas, intuitivement, moi ce que je crois, c'est que quelque part,
00:19:48 si vous ne voulez pas perdre cette amie, il va falloir que vous preniez sur vous
00:19:52 et que vous acceptiez qu'elle soit par moment un petit peu pénible.
00:19:56 - Je voulais profiter, Brigitte, pour vous remercier.
00:20:01 - Je vous en prie.
00:20:03 - Je suis aussi dans le thème de l'émission.
00:20:07 Je vous ai contactée il y a quelques années parce que j'étais en froid avec ma petite sœur.
00:20:13 - Oui.
00:20:15 - Donc je ne voyais plus mes parents.
00:20:17 Je vous en avais parlé et vous m'aviez dit "ah non, Daphine, il ne faut pas vous priver de vos parents,
00:20:22 c'est tellement important". Je souffrais surtout de ne pas voir mon papa.
00:20:27 Il y a la région où mes parents sont restés dans le Nord,
00:20:30 je n'appelais plus mes parents autant, je ne les voyais plus.
00:20:33 Et vous m'aviez dit "non, non, il ne faut pas, c'est tellement important la relation avec vos parents,
00:20:38 ils ne sont pas éternels".
00:20:41 Et puis les années ont passé, avec ma sœur on a renoué.
00:20:46 C'est pour ça que je me dis que j'ai vécu ce côté négatif cet été.
00:20:50 Mais dans du négatif, il y a toujours une histoire positive.
00:20:53 Cette année, ma sœur, mes parents, mon petit frère sont tous venus aussi en vacances chez moi.
00:20:59 Et je n'ai jamais vu mes parents aussi heureux d'avoir leurs enfants, leurs petits-enfants.
00:21:05 Et là j'ai pensé à vous. Parce qu'on avait une émission et on en avait parlé.
00:21:11 Vous êtes émue.
00:21:15 On vous laisse vous reprendre vos esprits, on vous retrouve dans un instant.
00:21:19 On va en profiter pour faire une petite pause, Daphine.
00:21:25 En compagnie de Christophe Médici, fondateur de la méthode Haute qualité relationnelle.
00:21:31 Et c'est vrai que la Haute qualité relationnelle est valable en amour et en amitié.
00:21:36 Et c'est vrai qu'en amitié, malheureusement, parfois aussi, on est obligé de se rendre compte
00:21:42 qu'il y a des choses qui ne sont plus tout à fait en Haute qualité relationnelle.
00:21:47 Daphine, vous avez finalement passé d'excellentes vacances dans le sens familial, si j'ai bien compris.
00:21:54 Peut-être aussi que ça vous a un peu éloigné de cette amie, le fait d'être très proche de votre famille.
00:22:01 Elle n'a pas peut-être trouvé tout à fait sa place. Ça peut jouer, ça aussi.
00:22:05 Ensuite, peut-être qu'elle n'a pas complètement non plus compris ce que ça peut être pour vous de perdre un animal.
00:22:11 Vous voyez, il y a peut-être eu des tensions.
00:22:14 Et à un moment donné, il y a quelque chose qui explose et qui n'est peut-être pas forcément la vraie cause.
00:22:20 Vous voyez ce que je veux dire ?
00:22:22 Oui, il y a eu ça.
00:22:26 Je suis partie en vacances avec mon amie. On est partie une semaine au camping.
00:22:32 On avait pris nos enfants. L'ambiance au début entre les filles, ce n'était pas facile.
00:22:37 Mais après, ça s'est bien passé. Ma fille est rentrée avant.
00:22:41 Et quand elle est rentrée dans le Vaucluse, elle a eu un accident de voiture avec un ami.
00:22:47 Heureusement, ils n'ont pas été blessés.
00:22:52 Mais c'était quand même un accident assez grave.
00:22:55 Mais ce qui m'a choquée, c'est que mon amie, c'est sa marraine.
00:23:00 Et elle n'a même pas envoyé un message ni appelé ma fille.
00:23:03 Donc ça aussi, ça a été une déception.
00:23:05 Donc voyez bien que quelque part, elle prend un peu de distance.
00:23:10 L'amitié, elle est un petit peu...
00:23:12 Non, ça, Delphine, une amitié, ça a des devoirs. Comme en amour.
00:23:16 Ça ne se fait pas.
00:23:18 Au nom de l'ami, on en parlait en off avec Brigitte pendant les pauses.
00:23:22 Je pense, et je le pense et je le dis à tous les auditeurs,
00:23:26 l'amitié, c'est un talent.
00:23:28 Et on peut dire qu'il y a des gens qui ont le talent de nourrir des amitiés.
00:23:31 On le voit bien d'ailleurs, Brigitte me le disait aussi en aparté.
00:23:33 Il y a des gens qui ont beaucoup d'amis, qui savent se faire des amis.
00:23:35 D'autres, ils n'ont pas ce talent-là.
00:23:38 Et combien de gens autour de vous disent "Moi, je n'ai pas d'amis".
00:23:40 T'as envie de dire "Moi, je ne veux pas d'amis".
00:23:42 Celui qui ne veut pas d'amis, souvent, on se demande si ce n'est pas les autres qui ne le veulent pas.
00:23:44 Vous voyez ce que je veux dire ?
00:23:45 Il y a des gens qui ont le talent de l'amitié, d'autres qui l'ont moins, Delphine.
00:23:48 Et puis, une deuxième chose que j'ai envie de vous dire,
00:23:50 c'est que comme tout dans la vie, une relation, ça a une durée de vie.
00:23:54 Et comme disait mon ex-prof Jacques Salomé,
00:23:56 "Qu'elle coule au courage d'un au revoir se donne la chance d'un bonjour".
00:23:59 C'est-à-dire que parfois, même les amitiés, c'est comme les étoiles, ça meurt.
00:24:02 Je ne sais pas comment ça vous fait réagir, ça.
00:24:05 Oui, j'y ai pensé à ça.
00:24:09 Et après, c'est triste.
00:24:11 Je me dis que c'est triste.
00:24:12 Ce serait un deuil à faire, peut-être plus douloureux qu'un deuil amoureux, bien sûr.
00:24:19 Mais à quoi ça sert de rester amie avec quelqu'un qui ne nous veut pas du bien ?
00:24:24 Il faut aussi voir les choses telles qu'elles sont.
00:24:27 Ou quelqu'un qui ne nous comprend pas.
00:24:29 En amitié, on peut se livrer totalement et être tel qu'on est.
00:24:35 C'est la différence avec l'amour. L'amitié, ça sert à ça.
00:24:39 Donc si votre ami tout d'un coup n'accepte pas votre manière de fonctionner,
00:24:45 on se demande en quoi cette amitié peut continuer.
00:24:48 Oui.
00:24:50 Ecoutez, prenez le temps de réfléchir.
00:24:52 De toute façon, moi ce que je vous conseille, c'est de laisser passer encore 15 jours, 3 semaines,
00:24:57 de lui renvoyer un petit mot, voir comment elle réagit.
00:25:01 Et puis en fonction de comment elle réagit, vous serez assez fixé.
00:25:05 Oui.
00:25:07 Allez-y Delphine.
00:25:09 Pour l'instant, je n'ai pas envie de lui envoyer un mot, ni de lui écrire.
00:25:15 Parce que je l'ai fait. Je l'ai fait juste au début parce que je ne voulais justement pas la perdre.
00:25:21 Et surtout pour des histoires de gamins.
00:25:24 Mais vous l'avez fait à chaud. Donc il faudra le faire à froid.
00:25:28 Mais vous laissez passer du tout. Vous pouvez laisser passer un mois, deux mois, peu importe.
00:25:33 Mais refaites quand même une tentative pour être sûr d'avoir été...
00:25:37 Vous savez, c'est ce que dit Jacques Salomé, il faut aller au moins jusqu'à un peu plus de la moitié du pont.
00:25:43 Et comme ça on est sûr que si ça ne fonctionne plus, on aura fait tout ce qu'il fallait.
00:25:47 Oui.
00:25:48 Et puis il disait aussi autre chose, il disait "Certaines personnes rendent ta vie meilleure en rentrant dans ta vie,
00:25:53 que d'autres en en sortant".
00:25:55 C'est un peu ce que je vous disais Brigitte.
00:25:57 Moi comme vous et tous les êtres humains, tous les auditeurs qui sont nombreux de l'émission le savent,
00:26:01 on a été trahis, on a été déçus par des amitiés qu'on avait 20 ans, 25 ans, des amitiés de 20 ans, 22 ans.
00:26:08 On est très déçus. Alors au nom de l'amitié, on efface l'ardoise une fois, on efface l'ardace deux fois,
00:26:13 on efface l'ardoise... Oui on l'efface, c'est vrai.
00:26:15 Les gens qui mettent des coups de canive dans le contraire de l'amitié.
00:26:17 Mais parfois au bout de la cinquième fois, on dit "Bon écoute, elle ne mérite plus d'être mon amie".
00:26:21 C'est votre estime de vous aussi Delphine. Quelqu'un doit vous mériter.
00:26:24 C'est le respect de soi.
00:26:26 Et c'est ça.
00:26:27 C'est tout.
00:26:28 Et c'est ça.
00:26:29 Comme en amour, comme dans le travail, comme partout.
00:26:31 C'est le respect de soi.
00:26:33 Bonjour, merci beaucoup Brigitte.
00:26:36 Je vous en prie.
00:26:37 Merci Delphine.
00:26:38 Et puis d'un bon courage en tout cas.
00:26:39 Vous méritez de belles amitiés.
00:26:40 Merci.
00:26:41 Merci de votre témoignage. On continue avec Fabienne qui nous rejoint.
00:26:44 Bonjour Fabienne.
00:26:45 Oui bonjour Brigitte, bonjour Christophe.
00:26:47 Bonjour Fabienne.
00:26:48 Je suis contente de parler à Christophe parce que j'ai déjà fait des formations avec lui.
00:26:52 Fabienne, mais oui Fabienne qui a fait des stages à la HQR. Dans quelle région Fabienne ?
00:26:57 Oui, à Nantes. J'avais invité des gens à faire cette formation d'ailleurs.
00:27:02 Oui, je me rappelle. Il y avait des super groupes à Nantes.
00:27:04 Voilà, et là je suis entre les Sables d'Olonne et Nantes, je rentre de vacances, je suis sur le bord de la route avec mon chat.
00:27:09 Et je me suis dit "Bon, allez, j'appelle".
00:27:11 Bien reçu.
00:27:13 Donc Delphine parlait de deuil amical. J'ai eu les trois cet été. J'ai eu le deuil amoureux, amical et quelqu'un est mort, le beau-frère de mon fils, il est cédé cet été aussi.
00:27:26 Donc c'était un été un peu dur.
00:27:28 C'est souvent comme ça, il y a souvent deux trois choses qui s'ajoutent.
00:27:36 La loi des séries.
00:27:37 Oui, comme on dit.
00:27:38 Et bon, c'est vrai que celui que j'ai eu plus de mal à me remettre, c'est mon deuil amoureux.
00:27:43 Parce que même si c'est moi qui ai pris la décision, c'était violent en parole.
00:27:48 Je vous avais déjà appelé d'ailleurs, je ne sais plus qui était, Jean-Charles Bouchoud je crois qui était là.
00:27:52 On en avait déjà parlé, c'était un manipulateur et je suis tombée amoureuse, je suis tombée sous son emprise.
00:27:59 Mais même si c'est nous qui décidons de partir, même si on sait qu'il faut partir, on a des retours nostalgiques qui font que c'est difficile.
00:28:07 Parce qu'on se dit quand même c'était bon, mais non, ce qui était bon, c'était le début.
00:28:11 La fin n'était pas bonne.
00:28:14 Donc c'est bien d'être partie, mais de temps en temps, oui, il faut à ce moment là refaire fonctionner sa raison.
00:28:21 Se dire non, non, non.
00:28:23 Et se rappeler des mauvais moments pour dire non, non, non.
00:28:25 Absolument.
00:28:26 Il ne faut pas y retourner.
00:28:27 Ça vous redonne un ancrage, ça vous rassure, ça vous dit j'ai pris la bonne décision.
00:28:31 Et oui, j'ai eu une de ses ex qui m'a appelée il n'y a pas très longtemps, que je ne connaissais pas.
00:28:34 Elle m'a dit mais c'est comme une drogue dure, ça ne m'a surtout pas plu.
00:28:37 Et dès que tu replonges, t'es prise dedans.
00:28:39 Et c'est vrai, c'est vrai.
00:28:41 Même s'il a plein de côtés agréables.
00:28:43 De toute façon, quand on a décidé de rompre, si on est sûr de soi, il ne faut jamais replonger.
00:28:48 Parce que de toute façon, ça remet de la nostalgie, ça remet du...
00:28:52 Et puis, c'est encore plus difficile après de repartir parce qu'on s'en veut et on n'est pas fiers de soi.
00:28:59 Donc après, j'ai eu un ami, parce que j'ai préparé une course genre triathlon, un Ironman.
00:29:06 Donc cet été de juillet, on a créé une équipe, c'était un relais.
00:29:11 Donc moi je courais, un ami de 40 ans qui lui faisait du vélo et une autre amie qui courait.
00:29:15 Malheureusement, celle qui courait, elle avait eu un cancer.
00:29:17 Elle a dû arrêter, on a retrouvé quelqu'un.
00:29:19 Et alors celui qui pédale, j'ai eu le malheur d'aller nager avec son ex.
00:29:26 Il est séparé d'elle depuis 3 ans et depuis, il ne me parle plus.
00:29:29 Donc c'est dur. J'ai essayé de revenir, mais à chaque fois, j'envoie un petit message,
00:29:35 mais il me dit "oui, je t'appelle" et puis il ne m'appelle pas.
00:29:37 Et voilà, on se croise et puis non.
00:29:40 Donc c'est dur aussi.
00:29:42 Donc là, je ne sais pas trop quoi faire, je n'ose même plus lui envoyer de messages.
00:29:46 Je lui dis "écoute, je ne sais pas à quel moment tu as envoyé des messages, j'ai l'impression que je te dérange tout le temps".
00:29:50 Et voilà, il trouve toujours l'excuse "oui, mais c'est mon père, je l'ai fait hospitaliser".
00:29:54 Alors que ça fait des mois que son père est malade.
00:29:57 - Vous avez certainement touché quelque chose de difficile pour cette personne et elle vous en veut, c'est tout ?
00:30:04 Après, est-ce qu'elle est vexée ?
00:30:06 - Il ne fallait pas que je lui en parle. Il ne fallait pas que je lui dise que j'avais nagé avec son ami.
00:30:12 - Il s'est senti trahi, Fabienne. Ce qui n'est pas du tout le cas.
00:30:16 C'est tout le problème entre les êtres humains dans une relation.
00:30:19 On est co-auteur, co-scénariste, mais ce qu'on vit ensemble, on ne le vit pas de la même façon.
00:30:23 Parce que dans nos têtes, on ne pense pas, on ne sent pas la même chose.
00:30:26 Et c'est tout le problème des gens qui se sentent trahis ou ne se sentent pas respectés.
00:30:31 Alors que parfois, elles ne le savent pas du tout ce qui s'est passé.
00:30:33 Je suppose que vous, vous ne vous voyez pas mal à nager avec son ex ?
00:30:37 - Lorsqu'on se sépare, on ne va pas se fâcher avec les deux. Moi, je ne suis pas fâchée avec elle.
00:30:41 - Ah bah oui, mais il faut choisir.
00:30:44 - Et en plus, elle habite à Paris. Donc je ne l'ai vue qu'une fois depuis qu'ils sont séparés.
00:30:48 - Oui, mais il y a des gens qui considèrent qu'une fois qu'ils sont séparés,
00:30:52 nos amis ne doivent plus aller voir cette personne.
00:30:55 - Oui, c'est incroyable.
00:30:57 - C'est incroyable. Alors vous pouvez vous excuser et dire que vous n'imaginiez pas
00:31:02 que ça pouvait lui donner ce sentiment de trahison ?
00:31:06 - Voilà, je lui dis "écoute, je suis désolée".
00:31:08 - Mais s'il ne veut pas vous pardonner, c'est lui qui... Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:31:12 - Oui, voilà.
00:31:14 - On ne peut pas faire le pas pour l'autre.
00:31:16 - Donc moi je fais du yoga, de la méditation. Ce matin, le thème, c'était le pardon.
00:31:21 Donc je me suis dit "bon bah, je vais me pardonner à moi-même déjà".
00:31:24 - Vous n'avez rien à vous pardonner, vous ne l'avez pas fait exprès.
00:31:27 - Bah non, mais...
00:31:28 - Vous savez, je crois qu'il faut vraiment faire la différence.
00:31:30 Quand on fait du mal à quelqu'un sans l'avoir fait exprès, on n'a pas à se pardonner.
00:31:34 On a éventuellement à s'excuser, mais on n'a pas à se pardonner.
00:31:38 Après, si on fait volontairement du mal à quelqu'un, ça c'est autre chose.
00:31:41 - Bah non, je ne pensais vraiment pas faire du mal.
00:31:44 - Vous n'avez rien à vous pardonner.
00:31:46 - Et je lui ai même dit, j'ai anticipé, parce que c'est dans une petite ville, les Sables d'Olonne.
00:31:51 Je me suis dit "si ça se trouve, quelqu'un va te rencontrer, te dire "tiens, j'ai vu Fabienne et je ne vais pas donner son prénom, nager".
00:31:56 Et je me suis dit "je vais l'anticiper pour pas que tu penses que je te l'avais cachée".
00:31:59 C'est tout. Voilà.
00:32:01 Donc je n'ai pas compris. Je me suis dit "c'est vraiment un truc de gaminerie de 15 ans, quoi.
00:32:06 C'est une bizarre petite histoire".
00:32:08 Et bon, bah maintenant, je me dis "bon bah, comme disait Christophe tout à l'heure,
00:32:12 il y a des gens, il faut couper, peut-être que c'est le moment de couper avec lui".
00:32:16 - Oui, tout a une durée.
00:32:18 Comme vous, j'ai été déçu par des amis que je considérais comme les meilleurs amis du monde,
00:32:23 au bout de 20 ans, 25 ans.
00:32:25 Et à un moment donné, c'est vrai que ça fait mal, Brigitte, tu as raison,
00:32:28 parce que c'est forcément de toute façon un deuil, puisque c'est une perte.
00:32:31 Mais est-ce que cette perte ne va pas amener d'autres gains ?
00:32:33 On a envie de vous demander, Fabienne, puisque nous on fait l'émission sur la psychologie positive,
00:32:37 qu'est-ce que vous avez envie de vous fixer comme nouveaux objectifs pour cette rentrée ?
00:32:43 - Comme objectif de rencontrer quelqu'un !
00:32:46 - Et bien voilà ! Parce que là, on part dans la psychologie positive de Martin Seligman.
00:32:50 - J'ai envie d'être amoureuse, j'ai envie qu'on soit amoureux de moi.
00:32:53 J'ai rencontré quelques personnes, mais j'ai toujours l'autre qui revient, donc ça m'agace.
00:32:59 - Ah ça, il faut faire le vide, la nature a horreur du vide, mais pour l'instant,
00:33:03 vous n'êtes pas encore complètement libérée.
00:33:05 - C'est normal, hein ?
00:33:07 - On compare toujours, on dirait "oui, mais lui, il n'a pas ce qu'il avait quand même".
00:33:10 - C'est normal, il faut le temps de digérer.
00:33:15 Je pense qu'il faut au moins six mois entre le moment où on vient de quitter quelqu'un
00:33:20 avec qui il y avait quand même une vraie accroche et visiblement il y avait cette...
00:33:24 - Ah ben oui ! Je l'aime toujours en plus, c'est ça qui est le pire.
00:33:27 - Donc vous pouvez, je ne vous dis pas de ne pas rencontrer d'autres hommes,
00:33:32 mais il faudra un peu de temps pour que vous en rencontriez un qui soit plus intéressant pour vous.
00:33:39 - Vous savez ce que disait Flaubert dans le journal, Fabienne ?
00:33:42 "Les passions s'étiolent quand on les dépayse".
00:33:45 C'est mon pays ! Il va partir, la passion avec lui va partir.
00:33:49 - En tout cas, vous gardez visiblement une voix positive, Fabienne.
00:33:53 - Oui, pas de problème.
00:33:54 - C'est une boule d'énergie.
00:33:56 - On ne s'inquiète pas pour vous.
00:33:57 - On ne s'inquiète pas pour vous, Fabienne.
00:33:59 - Je suis toujours positive, tout le monde me dit "oui t'es forte",
00:34:01 mais au bout d'un moment, je n'ai pas passé de bonnes vacances parce que je n'étais pas bien.
00:34:05 Je me suis forcée à faire des trucs, mais bon...
00:34:08 - On peut être forte, ça n'empêche pas qu'on est sensible.
00:34:11 Donc que ce soit douloureux, je ne dis pas du tout que ça ne l'est pas.
00:34:15 Mais comme vous êtes quelqu'un d'assez fort, vous allez rebondir.
00:34:18 C'est en ça qu'on disait ça.
00:34:21 Ce qui n'en empêche pas la souffrance, les gens qui sont forts sont parfois même plus atteints que d'autres.
00:34:27 - La fragilité, ce n'est pas la faiblesse.
00:34:29 On peut être fort et fragile par moments.
00:34:31 - Exactement.
00:34:32 Merci Fabienne en tout cas.
00:34:34 - Au revoir Fabienne.
00:34:35 - On va continuer avec Christophe qui va répondre à trois questions intimes.
00:34:38 Ce n'est pas vous Christophe, mais d'ici.
00:34:39 - C'est un autre Christophe.
00:34:40 - C'est un autre Christophe.
00:34:41 - Je crois que j'étais le seul Christophe sur la Terre.
00:34:43 - Eh non, c'est un prénom répondu.
00:34:46 - Ça prend quelque chose là.
00:34:47 - Bonjour Christophe.
00:34:48 - Bonjour Brigitte, bonjour Christophe.
00:34:50 - Quel joli prénom Christophe.
00:34:52 - Merci.
00:34:53 - C'est le meilleur.
00:34:56 - C'est pas moi qui le dis.
00:34:57 - Non mais, vous le pensez certainement aussi.
00:35:01 Enfin, je ne sais pas, parce que peut-être que vous n'aimez pas votre prénom.
00:35:04 Tout le monde n'aime pas son prénom.
00:35:05 - C'est vrai.
00:35:06 - Ça dépend.
00:35:07 En tout cas, trois questions intimes.
00:35:09 La première, Christophe, quel a été votre plus beau souvenir sexuel cet été ?
00:35:14 - Cet été ?
00:35:16 - Oui, comme ça ce n'est pas trop compliqué.
00:35:18 - Euh, ben...
00:35:20 Souvenir d'un bon bilan on va dire.
00:35:25 - Pardon ?
00:35:26 - Souvenir sexuel dans un mobil-homme.
00:35:29 - Dans un mobil-homme ?
00:35:30 - Ouais.
00:35:31 - D'accord.
00:35:32 À tel point qu'il a bougé le mobil-homme, c'est ça ?
00:35:34 - Ouais, on va dire ça.
00:35:36 - Les murs du mobil-homme s'en souviennent, c'est ça ?
00:35:39 - Ouais.
00:35:40 - Voilà.
00:35:41 - Très bien, très bien.
00:35:42 Deuxième question.
00:35:44 Quel serait l'endroit, à part le mobil-homme,
00:35:48 où vous aimeriez avoir une relation sexuelle et que vous n'avez pas encore pu...
00:35:54 - Ah, ça c'est pas facile.
00:35:56 - On n'a pas l'air d'être d'émission.
00:35:59 - Ouais, non mais je m'excuse, au début c'était pas vraiment...
00:36:04 - Un endroit insolite pour vous ?
00:36:06 - Insolite ?
00:36:07 - Ouais.
00:36:08 - Ça serait derrière une cascade.
00:36:10 - Derrière une cascade ?
00:36:11 - Ah, pas mal !
00:36:12 - C'est pas mal ça.
00:36:13 - C'est hyper original.
00:36:15 - Ah, bravo.
00:36:16 - Parce que, j'avais fait pas mal, c'est pour ça que j'essayais de trouver un truc que j'avais pas fait.
00:36:20 - D'accord, d'accord, d'accord.
00:36:22 - Vous avez déjà été dans beaucoup d'endroits, d'accord, d'accord.
00:36:26 Et, dernière question, quel est le mot que vous préférez entendre d'une femme,
00:36:32 quand c'est une femme que vous aimez ?
00:36:34 À part "je t'aime", parce que sinon c'est pas facile.
00:36:36 - Ah, oui, oui, c'est trop classique, ouais.
00:36:38 Ben...
00:36:40 "On y va ?"
00:36:42 - "On y va", d'accord.
00:36:43 Sous la cascade.
00:36:45 - On y va sous la cascade.
00:36:47 - Bon, vous pouvez poser une question à Christophe Midi si vous êtes content.
00:36:49 - Christophe, posez une question à Christophe.
00:36:51 - Ben...
00:36:52 Ah ben, un petit conseil pour garder la forme avec cette rentrée, avec les jours qui raccourcissent.
00:37:00 Si vous en avez un conseil à donner aux auditeurs, je sais pas.
00:37:03 - J'ai pas compris, un conseil ?
00:37:04 - Les journées qui vont raccourcir.
00:37:07 - Oui.
00:37:08 - Et comme il y en a un bon conseil.
00:37:10 - Un bon conseil positif.
00:37:11 - Un bon conseil positif, alors.
00:37:12 - Voilà.
00:37:13 - Très important, très important.
00:37:15 Soyez enthousiaste chaque jour.
00:37:18 Faites des "Waouh" effects.
00:37:20 "Waouh", c'est génial.
00:37:22 Un peu comme l'enfant, vous voyez, quand vous voyez quelque chose dans la journée.
00:37:25 Parce que les rituels d'enthousiasme...
00:37:26 Je trouve qu'en France, le peuple est en dessous du niveau de la mer au niveau de l'enthousiasme.
00:37:30 Et pourtant, Dieu sait...
00:37:32 Alors, on critique un peu trop certains autres peuples de l'être, mais vous voyez, enthousiasmez-vous.
00:37:36 Pour les petites, moyennes et grandes choses.
00:37:38 Vous savez, Henry Ford avait dit "l'enthousiasme est à l'origine de tout progrès".
00:37:42 Quand on s'enthousiasme dans une journée, une fois, deux fois, trois fois, on est bien.
00:37:46 On se sent bien.
00:37:47 Je suis clair, Christophe ?
00:37:49 Oui, oui. Moi, je vis la vie dans le présent, déjà, c'est pas mal.
00:37:54 Moi, je trouve qu'on vit mieux quand on vit dans le présent, mais après...
00:37:59 C'est déjà un bon début, moi, je trouve.
00:38:01 Oui, c'est dans le présent qu'on peut s'enthousiasmer en voyant quelque chose.
00:38:04 Voilà mon conseil.
00:38:05 Voilà mon conseil de coach.
00:38:07 Merci à vous, Christophe. En tout cas, merci beaucoup.
00:38:09 On fait une petite pause et on se retrouve dans un instant sur le radio.
00:38:12 Vous aussi, vous pouvez témoigner des moments que vous traversez
00:38:16 et comment vous les envisagez de manière positive. A tout de suite.
00:38:19 Christophe Médici est avec nous, créateur de la haute qualité relationnelle
00:38:28 et c'est ce qu'on vous transmet durant ces deux heures. Bonjour Yannick.
00:38:32 Bonjour Brigitte, bonjour Christophe.
00:38:34 Bonjour Yannick.
00:38:35 Merci de m'accueillir sur votre radio. Je suis un fidèle auditeur.
00:38:39 Je suis très honoré de passer sur votre antenne.
00:38:44 Alors vous, vous avez votre vol qui a été annulé hier, c'est ça ?
00:38:48 Oui, alors si on peut relativiser, c'est une petite galère.
00:38:51 On en a eu d'autres galères dans notre vie.
00:38:54 Effectivement, nous avions prévu de partir depuis quelques mois au Balaire, à Mallorque,
00:38:58 avec mon épouse pour fêter nos 30 ans de mariage.
00:39:01 Aujourd'hui, d'ailleurs, c'est un bon anniversaire.
00:39:04 Donc c'est un petit peu plus important qu'un vol normal.
00:39:10 Oui, puisque ça fait 30 ans que ça dure.
00:39:13 Mais bon, pour fêter cet heureux événement, nous avions décidé de partir à Mallorque.
00:39:17 Et ce qui s'est passé hier sur l'île avec cette tempête réa
00:39:22 qui a fait que nous sommes restés clous au sol à Toulouse.
00:39:25 Donc voilà, nous n'avons pas pu prendre le vol.
00:39:28 Alors effectivement, ça a été des vacances un peu gâchées.
00:39:31 Mais si tout se passe bien, on décolle ce soir à 19h50.
00:39:35 Donc je pense qu'on va pouvoir quand même en profiter, malgré les dégâts qu'il y a eu.
00:39:39 Mais le côté positif, c'est de se dire qu'on aurait pu être effectivement dans les airs,
00:39:44 pris dans cette tempête, et on ne pourrait peut-être pas vous parler aujourd'hui.
00:39:48 Donc je pense qu'il faut relativiser et trouver les choses positives
00:39:52 dans tout le négatif qui peut nous arriver.
00:39:55 Oui, bien sûr, vous auriez pu vous énerver.
00:39:58 Mais bon, de toute façon, c'est comme ça, c'est comme ça.
00:40:02 Et puis voilà, vous avez raison de le prendre bien.
00:40:05 De toute façon, il vaut mieux annuler le vol
00:40:07 que de faire partir les passagers dans des conditions dangereuses.
00:40:10 Surtout quand on a vu l'état de Mayork hier, vous avez bien fait de rester.
00:40:14 Vous avez vu ce qu'il y avait Yannick, c'était dantesque.
00:40:18 On est à une heure de route de Toulouse,
00:40:22 donc on a pu rentrer tranquillement à la maison.
00:40:24 Et on va repartir ce soir sur Toulouse.
00:40:28 Après, dans notre vie, nous est arrivé d'autres galères,
00:40:32 qu'on a su aussi des problèmes plus importants,
00:40:35 qu'on a su surmonter aussi.
00:40:37 Ma femme a eu un cancer en 2011.
00:40:40 Donc on a toujours su, un cancer du sein,
00:40:44 on a toujours su prendre les choses du bon côté.
00:40:48 C'est-à-dire que même dans le négatif, le pire du négatif,
00:40:51 parce que là, c'est quand même une maladie qui est grave,
00:40:55 on a su quand même en tirer des enseignements
00:40:57 et trouver du positif dedans.
00:40:59 Beaucoup d'humour dans notre couple.
00:41:02 Elle avait sa perruque, je l'appelais ma Brenda.
00:41:06 Et voilà, c'était des choses qui ont fait que...
00:41:11 - Quand on sait mettre de l'humour dans des épreuves telles que le cancer,
00:41:16 c'est qu'en général, oui, en effet,
00:41:18 on a une capacité un peu plus forte que la moyenne.
00:41:23 Parce que l'humour est une...
00:41:25 - Une forme thérapie.
00:41:27 - Oui, c'est quand même une arme défensive.
00:41:29 Il faut quand même se méfier des gens qui prennent tout sous forme d'humour.
00:41:34 Parce que peut-être qu'avec votre femme,
00:41:38 vous partagiez cet humour-là, donc il n'y a pas de problème.
00:41:41 Mais parfois, on a des amis, entre guillemets,
00:41:43 qui ne sont pas réellement toujours très malins,
00:41:47 parce que traiter sous forme d'humour quelque chose de difficile qui nous arrive,
00:41:51 ce n'est pas toujours comme ça qu'on a envie d'être con.
00:41:55 - Je suis d'accord avec vous Brigitte, il y a humour et humour.
00:41:57 Il y a des gens qui utilisent l'humour pour la méchanceté, en fait.
00:42:02 Et pour passer des messages.
00:42:04 - Alors ça c'est encore autre chose.
00:42:06 Mais parfois, l'humour dans les difficultés,
00:42:09 c'est une manière de nier notre propre souffrance
00:42:12 et notre propre difficulté à affronter la tristesse,
00:42:16 ce qu'il faut affronter malheureusement.
00:42:19 - Oui, tout à fait.
00:42:20 Bon, après, il y avait...
00:42:22 Par rapport à la positivité, qui est le thème de l'émission,
00:42:26 déjà je pense que ça passe par l'acceptation de la situation.
00:42:29 - Absolument.
00:42:30 - Quelle que soit la situation.
00:42:32 - Mais ce n'est pas la première chose qu'on arrive forcément à faire,
00:42:36 parce qu'on peut être en révolte, "pourquoi ça m'arrive à moi ?"
00:42:39 On peut être en colère, on peut être dévasté.
00:42:42 Mais en effet, la première...
00:42:44 Enfin, là où on sait qu'on est vraiment en train de traverser l'épreuve,
00:42:48 c'est parce qu'on accepte.
00:42:50 - Tout à fait.
00:42:51 Donc ça passe par plusieurs étapes.
00:42:53 D'abord l'acceptation, qui est une grande étape.
00:42:58 Et ensuite, ça permet, quels que soient les problèmes,
00:43:02 les problèmes au quotidien, on a tous des soucis au quotidien,
00:43:06 plus ou moins graves.
00:43:07 Si on les accepte déjà,
00:43:09 je pense qu'on a fait un rempas dans la réparation de ça.
00:43:16 Ensuite, comme on dit, quand on a des soucis,
00:43:22 vouloir, c'est chercher des solutions,
00:43:24 ne pas vouloir, c'est trouver des excuses.
00:43:26 Donc, en restant positif, on essaye toujours de trouver des solutions.
00:43:33 - Oui, mais parfois, il n'y a pas vraiment de solution,
00:43:38 si ce n'est la patience, l'acceptation.
00:43:42 - Tout à fait.
00:43:43 - Après, une belle preuve d'amour,
00:43:45 parce qu'il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour,
00:43:47 comme dit le poète, n'est-ce pas Yannick ?
00:43:49 C'est justement quand quelqu'un qui est proche,
00:43:51 et Dieu sait si notre femme ou notre mari est proche,
00:43:54 traverse une épreuve comme ça,
00:43:55 c'est justement de l'aider par sa positivité,
00:43:58 par son enthousiasme, par son optimisme,
00:44:01 à guérir, vous voyez, et à aller mieux.
00:44:04 Et ça, bravo, parce qu'on sent que vous êtes doté de ça.
00:44:06 Vous me touchez, donc j'ai envie de vous faire un cadeau pour vos 30 ans.
00:44:11 - Ah ben c'est gentil.
00:44:12 - Si vous étiez à Maillol, vous n'auriez pas appelé la première de Brésil.
00:44:16 Alors, pour vous offrir quelque chose, vous voyez Yannick,
00:44:18 et ben là, je vais vous offrir mon livre qui s'appelle
00:44:20 "Merci mon amour", la collection La Musardine, Psychologue,
00:44:23 de la collection de Brigitte Lahaie.
00:44:24 Et c'est sûr, c'est ça dont je parlais en début d'émission,
00:44:27 puisqu'on est vraiment, en cette première émission, sur la positivité,
00:44:30 s'il y a vraiment une potion magique, mais à utiliser sans modération,
00:44:33 et je vous le dis à toutes et tous,
00:44:35 c'est des rituels de gratitude, toute la journée, du matin jusqu'au soir,
00:44:39 et notamment dans votre couple.
00:44:40 Pratiquez la gratitude attitude.
00:44:43 Alors, je vous offre "Merci mon amour",
00:44:45 et vous le recevrez dédicacé.
00:44:47 - Eh ben, c'est très très gentil à vous.
00:44:49 Et pour compléter ce que vous disiez, je pense que la bienveillance aussi,
00:44:53 ça fait partie de tout ça.
00:44:55 Moi, j'ai toujours été là pour elle par rapport à la maladie,
00:44:59 j'ai toujours été là.
00:45:00 Les enfants ont été là aussi, on a géré tout ça ensemble.
00:45:04 Je pense que là, dans notre relation, dans notre couple,
00:45:07 dans notre famille, il y a énormément d'amour.
00:45:09 Et ça, ça permet de surmonter tous ces événements négatifs,
00:45:15 pas en le transformant en positif,
00:45:17 parce que c'est pas forcément...
00:45:18 mais en l'acceptant mieux déjà,
00:45:20 et en trouvant des choses positives à ça.
00:45:23 - Il est évident que lorsqu'on traverse une longue maladie,
00:45:26 comme on dit pudiquement,
00:45:28 si on est entouré, ça se passe généralement quand même beaucoup mieux,
00:45:31 évidemment, que quand on est seul, ça c'est sûr.
00:45:33 - Tout à fait.
00:45:34 Il y avait eu une émission, vous aviez fait une émission là-dessus,
00:45:37 sur justement la place de l'encadrant,
00:45:41 enfin, du conjoint par rapport à ça,
00:45:44 qui est très importante dans la guérison de la personne qui est atteinte de la maladie.
00:45:50 - Absolument.
00:45:51 C'est pas facile non plus pour celui qui est à côté, c'est évident.
00:45:55 Parce que ça peut réveiller des peurs.
00:45:58 Visiblement, vous, vous avez traversé ça avec beaucoup de force.
00:46:04 - On vous sent solide Yannick.
00:46:05 - Oui, oui, je crois qu'elle avait...
00:46:07 - Un homme solide.
00:46:08 - Oui, oui.
00:46:09 On a l'impression, en tout cas.
00:46:11 - On vous sent solide comme un chêne.
00:46:13 - Oui, enfin, vous savez, l'histoire du chêne Idio Rosso,
00:46:16 Christophe Lédy-Sy.
00:46:18 - Le chêne commence à perdre un peu ses feuilles, mais ça va, il tient encore.
00:46:22 Il est bien ancré.
00:46:23 - Vous savez, il y a des chênes tricentenaires dans le jardin du château de Versailles.
00:46:28 - Tout à fait.
00:46:29 J'en arriverais pas jusque là, mais oui, voilà.
00:46:32 C'est d'être solide, d'être costaud,
00:46:34 et de faire un tout au niveau du couple, de la famille,
00:46:39 même si on traverse des épreuves,
00:46:41 et sur 30 ans, vous imaginez bien qu'il y a eu des hauts et des bas.
00:46:44 - C'est les noces de quoi, d'ailleurs, Yannick ?
00:46:46 C'est les noces de quoi, à 30 ans ?
00:46:48 - Les noces de perles.
00:46:49 - Oh, c'est beau !
00:46:50 - Les noces de perles.
00:46:52 - Voilà.
00:46:53 - Eh bien, voilà, votre femme est une perle.
00:46:55 - Je vous souhaite de pouvoir prendre l'avion avec votre perle ce soir.
00:46:58 Merci, Yannick, de ce témoignage,
00:46:59 et on vous envoie merci, mon amour, aux éditions de La Muse Jardine,
00:47:02 de Christophe Lédy-Sy.
00:47:04 Christophe, on va faire une petite pause.
00:47:06 Après, on se retrouve, évidemment, après les infos,
00:47:08 et on continue à être dans cet esprit positif de la rentrée.
00:47:12 Mais d'abord, je vous donne la petite devinette.
00:47:15 Quelle est la différence entre un psychanalyste et une femme ?
00:47:19 - Trop facile !
00:47:20 - Oui, bien sûr, bien sûr, bien sûr.
00:47:22 Vous me donnerez la réponse après les infos,
00:47:24 et vous, vous pouvez nous rejoindre au 0 826 300 300.
00:47:28 A tout de suite.
00:47:29 - Et nous allons continuer, durant cette deuxième heure,
00:47:37 de donner l'esprit positif en compagnie de Christophe Lédy-Sy,
00:47:41 qui est avec nous, créateur de la haute qualité relationnelle.
00:47:46 C'est une méthode, et c'est une méthode, si vous avez envie,
00:47:49 si vous êtes justement comme Yannick, près de Toulouse,
00:47:52 vous pourrez participer à ce stage de deux jours,
00:47:55 le samedi 7 et le dimanche 8 octobre.
00:47:58 Donc, c'est près de Toulouse,
00:48:00 et vous pourrez notamment vous libérer de votre saboteur
00:48:04 pour transformer vos rêves en réalité.
00:48:06 Il y aura également à Paris, le 14 et le 15 octobre,
00:48:10 un stage méthode haute qualité relationnelle.
00:48:12 Si vous voulez en savoir plus, vous allez sur le site de Christophe Lédy-Sy,
00:48:16 christophemedysy.com
00:48:19 - Et j'offre 50% de réduction pour les auditeurs de l'émission.
00:48:22 - Donc, si vous vous inscrivez, que vous venez par rapport à Sud Radio
00:48:26 et l'émission de Brigitte Lahaie,
00:48:28 et bien vous aurez demi-tarif, donc vous pourrez venir à deux,
00:48:31 pour un prix d'un.
00:48:32 - Et voilà, on est en couple.
00:48:33 - Voilà, en couple, c'est pas mal de faire des stages en couple.
00:48:35 Je dis souvent qu'il faut de temps en temps faire des choses ensemble,
00:48:38 pourquoi pas aller faire un stage avec Christophe,
00:48:41 on ne s'ennuie pas, il a une énergie pour 50.
00:48:45 Alors, avant de donner la parole à Frédéric qui nous a rejoint,
00:48:50 est-ce que vous avez une réponse à ma devinette ?
00:48:52 Quelle est la différence entre un psychanalyste et une femme ?
00:48:55 N'essayez pas de lire sur ma feuille.
00:48:57 - Ça me rappelle l'école quand on essayait.
00:49:00 - Le tricheur.
00:49:02 - Moi je m'en rappelle plus, je l'avais en tête tout à l'heure,
00:49:04 mais là j'ai oublié.
00:49:06 - C'est ça, en fait c'est simple, les deux posent beaucoup de questions,
00:49:09 les femmes posent toujours beaucoup de questions,
00:49:11 les psychanalystes aussi,
00:49:13 sauf que l'un pose beaucoup de questions pour beaucoup d'argent,
00:49:16 et la femme vous pose des questions pour rien.
00:49:19 - Pas mal.
00:49:21 - Mais elle coûte parfois très cher quand même.
00:49:24 - Bonjour Frédéric.
00:49:25 - Bonjour Brigitte, bonjour Christophe.
00:49:27 - Bonjour Frédéric.
00:49:29 - Juste pour votre petite...
00:49:31 - Oui, je suis un peu comme ça,
00:49:32 il y a un humoriste qui avait dit
00:49:33 "J'ai donné beaucoup d'argent à un avocat pour critiquer ma femme,
00:49:36 alors que ma mère le faisait très bien tout sans argent."
00:49:38 - Gratuitement, oui.
00:49:40 - C'est pas mal non plus, c'est pas mal.
00:49:42 - Je m'en rappelle plus qui a dit ça, c'est toujours...
00:49:44 - François-Xavier Demaison.
00:49:45 - Ah c'était Demaison, oui.
00:49:47 - Eh oui, les belles mères.
00:49:50 Enfin, alors Frédéric, justement,
00:49:53 vous êtes en plein changement, c'est ça ?
00:49:57 - Oui, oui, en plein changement.
00:50:00 Bon, une vie comme tout le monde, je pense,
00:50:03 enfin bon, j'ai eu quelques moments de normalité.
00:50:05 - Oui, il n'y a pas deux vies qui se ressemblent Frédéric, franchement.
00:50:07 - Mais bon, au débat, je suis d'une nature un peu négative, pessimiste,
00:50:13 c'est pour ça que j'ai eu beaucoup de mal à comprendre
00:50:17 les gens qui arrivent à toujours être optimistes
00:50:18 et voir toute la vie en rose.
00:50:20 - C'est-à-dire ?
00:50:22 Qu'est-ce que vous entendez par une nature un peu pessimiste ?
00:50:26 C'est-à-dire, vous avez toujours en train de voir le truc qui ne va pas marcher, c'est ça ?
00:50:31 - Plus souvent, oui. Plus souvent.
00:50:33 J'ai peut-être un manque de confiance, je ne sais pas, peut-être.
00:50:36 - Peur, vous savez, il y a des gens qui ont plus peur que d'autres.
00:50:41 - La chose que vous avez Frédéric, c'est qu'en France,
00:50:44 le pessimiste passe pour quelqu'un de sérieux et de raisonnable,
00:50:47 l'optimiste passe parfois pour un farfelu.
00:50:50 En France, c'est pas mal d'être pessimiste, ça fait bien,
00:50:54 vous voyez ce que je veux dire ?
00:50:55 On passe pour quelqu'un de sérieux quand on est pessimiste en France.
00:50:58 - Oui.
00:50:59 - Alors que nous, on prône la force de l'optimisme de Martin Seligman.
00:51:03 Tiens, un petit livre que vous pourriez lire, que j'invite tous les auditeurs à lire, c'est ça.
00:51:06 Parce que l'optimisme, c'est bien.
00:51:08 - Non mais plus sérieusement,
00:51:10 si vous avez tendance à avoir toujours un petit peu peur que ça ne fonctionne pas
00:51:14 ou qu'il y ait un accident ou qu'il y ait des embouteillages ou je ne sais quoi,
00:51:18 c'est pas mal de le formuler à voix haute
00:51:22 et de voir qu'au fond, ça ne serait pas très grave.
00:51:25 C'est une manière de gérer, si je puis dire,
00:51:29 parce que la peur, c'est une émotion, et je suis désolé,
00:51:32 les émotions, on ne peut rien faire.
00:51:34 Elles sont là, elles parlent de nous et il faut les accepter.
00:51:38 En revanche, on peut les analyser et on peut les gérer.
00:51:45 - Disons que j'ai du mal à trouver beaucoup de choses.
00:51:48 Je ne suis pas pessimiste au sens propre de me dire
00:51:51 que je vais tomber dans l'escalier ou autre.
00:51:53 Non, c'est plus un côté sur la vie.
00:51:59 Il va encore arriver, il va me tomber quelque chose sur la figure.
00:52:01 Parce que voilà, jusqu'à présent, c'était un peu comme ça.
00:52:05 Tous les ans, si vous voulez, je peux analyser,
00:52:08 j'ai perdu plusieurs membres de ma famille à un mois d'intervalle,
00:52:11 à quelques années d'intervalle.
00:52:12 Je suis plus en train, en général, de me dire ça.
00:52:15 - De toute façon, si on est encore en vie, on va perdre des êtres chers.
00:52:19 - Bien sûr.
00:52:20 - Mais Frédéric, c'est toujours une histoire de focus,
00:52:22 vous le savez comme moi.
00:52:23 Vous connaissez ce qu'on apprend en stage de développement personnel.
00:52:25 Vous prenez n'importe quelle journée, Frédéric.
00:52:27 Il y a des moments formidables, il y a des moments moyens,
00:52:29 il y a des moments neutres et puis il y a des moments durs.
00:52:31 Moi, je vais faire à mes stagiaires, je peux vous le proposer,
00:52:33 ce petit exercice.
00:52:34 Vous achetez un journal d'écologie relationnelle, un petit carmet.
00:52:37 Je vous propose de faire ça pendant 30 jours.
00:52:39 Et tous les soirs, vous notez les deux moments agréables
00:52:42 que vous avez vécu dans cette journée
00:52:44 et les deux réussites, parce qu'on a tous des réussites dans la journée,
00:52:47 petites, moyennes ou grandes, que vous avez eues dans la journée.
00:52:49 Là, vous vous focussez sur des choses positives, on est d'accord,
00:52:52 et pas sur le négatif.
00:52:54 Prenons cette journée.
00:52:55 Ça aurait été un moment positif d'échanger avec Brigitte ou pas ?
00:52:58 - Absolument.
00:52:59 - Vous le mettriez dans votre journal d'écologie relationnelle
00:53:02 et vérifiez que petit à petit, vous musclez.
00:53:04 C'est comme si vous aviez deux bras.
00:53:05 Le bras du pessimiste, le muscle pessimiste, le muscle optimiste.
00:53:08 Vous verrez que si vous faites ce journal,
00:53:10 au bout de 30 jours, il y a des choses qui changent.
00:53:12 - Alors, je vais essayer.
00:53:14 - Allez, et vous nous donnerez des nouvelles.
00:53:16 - C'est ça, j'ai déjà exercé un petit peu certaines choses
00:53:19 depuis 2020, après le Covid.
00:53:22 Là, au moment où c'était pendant le Covid,
00:53:23 donc j'ai un peu fait ce que Bouddhavie me disait,
00:53:25 écrire, ce qu'on avait sur le cœur et autres.
00:53:28 Donc ça, je l'ai fait et c'est vrai que ça soulage, ça fait du bien.
00:53:31 - Oui, mais on ne change pas sa nature.
00:53:34 - C'est ça le problème, ça revient au galop.
00:53:37 - Non, c'est pas le problème.
00:53:38 Le problème, c'est de ne pas l'accepter, sa nature.
00:53:41 - Parce que si vous avez une nature à être un petit peu anxieux,
00:53:44 parce qu'en fait, on parle de quoi ?
00:53:46 On parle d'anxiété, là, on est bien d'accord.
00:53:48 - Oui, oui, c'est une anxiété qui est...
00:53:53 J'ai été voir un psychologue pour essayer de trouver des choses et autres.
00:53:59 On en a parlé pas mal, mais après j'ai eu un accident de moto,
00:54:02 donc je suis resté six mois au lit.
00:54:04 Donc on arrête et puis le cours de la vie fait, le travail, tout reprend.
00:54:09 Voilà quoi, donc j'ai pas repris le temps spécialement.
00:54:12 Et comment j'essaye, là, maintenant, justement,
00:54:16 cette année-là, pour moi, est une année très positive.
00:54:19 Et j'essaye de faire perdurer la chose, comme ça, voilà.
00:54:24 Voir le côté positif.
00:54:26 - Mais accepter d'être quelqu'un d'un peu anxieux
00:54:28 et puis quand vous êtes un petit peu trop envahi par l'anxiété,
00:54:33 posez-vous, respirez, écoutez de la musique qui vous est agréable,
00:54:40 ou allez vous promener dans la nature.
00:54:42 En tout cas, faites quelque chose qui va vous remettre un petit peu dans l'élan vital.
00:54:47 Parce que le problème de l'anxiété, c'est que ça inhibe un peu notre élan vital.
00:54:52 Vous comprenez ? - Oui.
00:54:54 - Donc il faut, à ce moment-là, avoir la lucidité,
00:54:58 et ça c'est une question d'intelligence,
00:55:01 donc vous êtes suffisamment intelligents pour ça.
00:55:05 Il faut, quand on est un petit peu trop envahi par l'anxiété,
00:55:08 se redonner quelque chose de positif,
00:55:11 qui redonne de l'élan vital.
00:55:13 Sinon, on va se laisser envahir par l'anxiété,
00:55:15 et puis l'anxiété, elle augmente, elle augmente, elle augmente.
00:55:19 - Vous parliez de De Maison avec sa blague, vous savez, Frédéric.
00:55:22 Et sur l'anxiété et les pessimistes, il y en avait un autre,
00:55:25 l'auteur qui avait dit une chose, il dit,
00:55:27 "Si j'avais eu, dans ma vie,
00:55:30 tous les problèmes auxquels j'ai pensé dans ma tête chaque jour,
00:55:34 mais j'aurais eu une vie en enfer."
00:55:37 Vous imaginez ? S'inquiéter, et c'est un grand temps que ceux qui vous parlent,
00:55:40 donc bienvenue au club. - Oui, ça je peux confirmer.
00:55:43 - Brigitte, on le sait, on est très amis.
00:55:46 Et je peux vous dire que, mais c'est hallucinant !
00:55:49 S'inquiéter, c'est penser à des choses qu'on ne désire pas qui nous arrivent, Frédéric.
00:55:53 On est d'accord ? - Oui.
00:55:55 - Bah oui, parce que c'est pas arrivé quand on y pense.
00:55:58 On s'inquiète, on est anxieux.
00:56:00 L'autre jour, j'étais anxieux, j'étais persuadé qu'on avait perdu mon portefeuille.
00:56:03 Vous imaginez ? Ça a été un état mais pas possible,
00:56:06 je pouvais plus vivre, mais non, je ne l'avais pas perdu.
00:56:09 Vous imaginez si tout ce que nous passe par la tête,
00:56:12 à nous les anxieux, ça nous était arrivé dans la vie ?
00:56:15 Vous imaginez ? - Oui, j'imagine bien, mais bon,
00:56:18 déjà, moi comme je dirais, rien que ce que j'ai eu, ça me suffit.
00:56:21 (rires)
00:56:26 Donc voilà, quoi.
00:56:28 Non, enfin, mais souvent le problème, c'est ça,
00:56:32 c'est que j'ai tendance des fois à faire du retour en arrière.
00:56:35 - Il y a Frédéric Fangé qui a écrit un très très joli livre sur l'anxiété
00:56:38 qu'on avait reçu l'année dernière. - Très bon auteur.
00:56:40 - C'est une bande dessinée en plus, donc c'est très drôle.
00:56:43 Je vous le conseille, Frédéric Fangé, je ne sais plus le titre,
00:56:46 mais c'est sur l'anxiété, vous trouverez.
00:56:48 - Ça vous permettra quand à chaque fois que vous êtes un peu anxieux,
00:56:50 vous ouvrez le livre à l'ancien BD, c'est bien.
00:56:53 - Et je suis d'accord avec vous dans le sens où ça va mieux,
00:56:56 enfin, quand on est content.
00:56:58 Moi, depuis le début de l'année, je suis à peu près content,
00:57:00 j'ai réalisé des choses que je voulais faire et je devais faire.
00:57:04 Ça s'est passé.
00:57:07 Là, je suis allé en vacances dans un pays,
00:57:12 dans un département français, dans les Antilles,
00:57:14 et j'ai eu cette possibilité-là et de réaliser un de mes rêves de la vie
00:57:18 que j'avais fait quand j'étais jeune, je faisais de la plongée sous-marine.
00:57:21 Et donc, là-bas, dans ce pays-là, j'ai pu en faire.
00:57:25 Donc, j'arrive à un côté positif où je me dis,
00:57:28 par exemple, je suis en train de commencer à faire un peu de travail
00:57:32 pour m'arrêter de fumer.
00:57:35 Donc, bien sûr, parce que les addictions sont là aussi, quand même.
00:57:38 - Et c'est souvent, les anxieux sont souvent plus dans l'addiction que les autres, c'est vrai ?
00:57:43 - Bien sûr, bien sûr.
00:57:44 - Et ça, je le dis dans mon livre dont on parlait tout à l'heure sur le saboteur, vous voyez ?
00:57:48 Quand on fume, c'est son saboteur en soi qui fume.
00:57:51 - Oui, c'est ça.
00:57:52 - Et on a le droit d'arrêter, d'anéantir ce saboteur.
00:57:57 Parce que c'est une catastrophe, la cigarette.
00:58:00 - Bien sûr, bien sûr. Bah oui, c'est une des pires des drogues, malgré tout ce qu'on en dit.
00:58:04 - Et en rente libre.
00:58:05 - En plus.
00:58:06 - Et son conseil de problème.
00:58:07 - Responsable de 70 000 morts par an.
00:58:09 - Et qui est à tous les coins de rue.
00:58:10 - Mais bon, on fait ce qu'on peut, on va pas...
00:58:12 - Oui, voilà.
00:58:13 - On va pas lui donner de l'anxiété.
00:58:14 - Non, mais regardez, c'est génial votre optimisme là, vous dites "je suis en train de mettre en branle quelque chose pour arrêter de fumer".
00:58:21 - C'est chouette.
00:58:22 - Oui, oui.
00:58:23 - C'est chouette !
00:58:24 - Bah oui, je sais, c'est pour ça que je vous dis...
00:58:26 - Là, vous êtes votre meilleur ami, Frédéric. Là, vous êtes votre meilleur ami quand vous mettez en mouvement ce type d'objectif, voyez ?
00:58:32 On est en train de parler de la positivité pour la rentrée, on peut donner une autre clé, Brigitte.
00:58:35 J'avais dit que j'en avais cinq à donner.
00:58:37 Justement, challengez-vous, un peu comme Frédéric vient de nous le faire là, chers amis auditeurs.
00:58:42 Qu'est-ce que vous fixez comme petit moyen ou grand défi ? Petit, même un petit challenge !
00:58:47 Tous les psychologues, tous les neuroscientifiques vous diront qu'une rentrée, ça peut être bien pour se fixer un petit défi là, un petit défi.
00:58:54 Frédéric, votre défi, vous, c'est "j'arrête de fumer", on est d'accord ?
00:58:57 - Merci Frédéric, en tout cas.
00:58:59 - Merci.
00:59:00 - Allez, on fait une petite pause, on continue avec vous, bien sûr.
00:59:02 Venez nous rejoindre au 0826 300 300, si vous êtes anxieux, pourquoi pas ?
00:59:07 Parce qu'encore une fois, ce qui est important, c'est l'acceptation, on l'a déjà dit depuis le début de l'émission,
00:59:13 et c'est peut-être par là qu'il faudrait toujours commencer.
00:59:16 On se retrouve tout de suite.
00:59:17 Et toujours avec Christophe Médici, on vous propose de voir les choses de manière un peu plus positive, d'avoir un esprit positif.
00:59:29 Bonjour Gaëlle.
00:59:31 - Bonjour Brigitte, bonjour Christophe.
00:59:33 - Bonjour Gaëlle.
00:59:34 - En tout cas, vous avez déjà une voix bien positive, Gaëlle, je ne sais pas si c'est votre nature, mais en tout cas, ça semble.
00:59:41 La voix est très révélatrice, mais il faut se méfier, parce que Christophe Médici, qui l'a dit, et donc je me permets de le dire,
00:59:47 est un grand anxieux, il a pourtant une voix dynamique.
00:59:51 Mais c'est ça la différence, je vais peut-être aider certaines personnes.
00:59:56 Les gens qui sont hyper actifs, qui en rajoutent et qui en rajoutent, sont souvent des anxieux, parce que ça masque son anxiété.
01:00:05 Vous êtes d'accord avec ça ? Je ne vous révèle pas trop.
01:00:08 - Ça masque, ça masque.
01:00:10 - Voilà Gaëlle.
01:00:12 Vous avez une voix, vous, on sent, assez posée quand même, donc je pense que vous n'êtes pas une anxieuse.
01:00:17 - J'ai longtemps été une anxieuse, puisque la vie m'a donné des choses à vivre un peu difficiles, donc ça a longtemps été mon cas en tout cas.
01:00:29 Sauf que maintenant, j'apprends tous les jours, enfin depuis des années maintenant, j'apprends à être au plus positif et puis à voir ce qu'il y a de plus beau à chaque instant.
01:00:40 Malgré, bon on a tous des petits fracas, mais même dans ces cas-là, je ne me laisse pas enfuir dans les angoisses ou dans le stress, et je regarde plutôt le positif.
01:00:55 - Oui, donc vous êtes, comme on le dit depuis le début, vous êtes dans l'acceptation de ce qui arrive.
01:01:02 - Dans le lâcher prise en fait, vraiment le lâcher prise de ce qui peut se passer, de comprendre pourquoi ça se passe, plutôt dans la conscience en fait.
01:01:15 - Mais ça c'est l'avantage, si je puis dire, excusez-moi le mot est peut-être mal choisi, mais c'est l'avantage quand on a traversé des choses difficiles,
01:01:23 quand on a eu une enfance difficile, quand on a réussi à s'en sortir, on sait que même dans des choses difficiles, on peut grandir.
01:01:32 - Oui, c'est ça en fait, c'est se rendre compte qu'on peut, entre guillemets, on peut passer à travers de tout, qu'on est toujours présent,
01:01:40 et qu'on décide, en tout cas moi j'ai décidé de prendre ma vie en main, et malgré tout ce que j'ai vécu, j'en ressors plus forte,
01:01:50 et je peux vivre au jour le jour, et voir toute la beauté de la nature, malgré les soucis, quoi, il n'y a pas de...
01:01:59 Enfin voilà, ça m'empêche, les problèmes n'empêchent pas de voir ce qu'il y a de beau autour de moi, de nous, de ce que la vie, côté positif, apporte quoi.
01:02:12 - Oui. - C'est-à-dire qu'en fait, il y a plusieurs départements dans une vie, et le saboteur, dont on parlait tout à l'heure,
01:02:20 parfois prend une peinture noire et se met à peinture lurée quand on a un souci sur un des domaines de la vie, et pense que va généraliser,
01:02:26 vous voyez ce que je veux dire Gaëlle, et va dire "bah alors rien ne va, tout est nul, rien ne va", c'est complètement faux.
01:02:32 Il y a l'amour, il y a l'argent, il y a la santé, il y a plein de choses, il y a les amis et tout ça, et il faut toujours être capable de se dire
01:02:39 "mais oui, mais il y a des endroits de ma vie en ce moment qui vont bien, qui vont très bien", et ça visiblement vous êtes capable de le faire Gaëlle.
01:02:46 - Oui, après j'ai longtemps été submergée quand on a un problème, enfin voilà, je vais prendre l'exemple du deuil, on est submergée par ça,
01:02:56 et puis du coup il y a tout le cycle du deuil à faire, mais on ne voit pas à côté ce qu'il y a encore de beau en fait,
01:03:04 on voit toute la douleur qu'on porte sur le tout, alors que le soleil brille toujours pour autant, et qu'on est toujours là,
01:03:17 et que même si c'est douloureux, même si c'est difficile, il y a encore plein de belles choses à côté à vivre et à voir.
01:03:27 - Vous savez quel âge Gaëlle aujourd'hui ? - 48.
01:03:31 - D'accord, oui, donc il y a déjà un chemin de fait qui vous aide à relativiser aussi.
01:03:38 - Ah ben, moi j'ai beaucoup travaillé sur moi, j'ai beaucoup fait d'introspection, enfin voilà, j'ai guéri émotionnellement,
01:03:45 même si on ne guérit jamais à 100%, il y a toujours du travail, mais en tout cas moi j'ai fait en sorte,
01:03:52 la philosophie de vie maintenant c'est de profiter un maximum et de ne plus être effondrée par ce que j'ai vécu,
01:04:02 et oui, je vois la vie aussi belle qu'elle peut l'être, parce que j'ai envie de la voir comme ça.
01:04:10 - Oui, mais c'est tout l'avantage du travail qu'on fait qui nous permet de devenir adultes, parce que c'est la différence,
01:04:16 un enfant, quand il lui arrive quelque chose, il perd quelqu'un de cher, il est submergé par la...
01:04:25 - Très violent. - C'est très violent, et il n'y a pas grand chose à dire de toute façon, si ce n'est l'accompagner.
01:04:32 Quand on est adulte, on arrive en effet à "relativiser", même s'il y a parfois des deuils qui sont terriblement douloureux.
01:04:41 - Oui, et puis je pense que c'est important aussi de se rendre compte qu'on a la façon de regarder la chose,
01:04:48 on peut la regarder très négativement, mais on peut aussi en tirer une leçon, et de la guérir en fait.
01:04:56 Pour moi c'est comme ça que je le vois, et c'est ce qui m'a permis de guérir, de se passer.
01:05:04 - Vous savez, tout à l'heure Gaëlle je parlais de mon livre "Merci, mon amour", sur la gratitude, attitude,
01:05:08 et une des parties de mon livre c'est ça, ce dont vous parlez, vous évoquez ça en fait, c'est ce que j'appelle la gratitude malgré tout.
01:05:14 Quand on traverse une épreuve, et je redis bien encore, on le disait en début d'émission, le mot "traverser",
01:05:20 quand on est dedans, c'est pas possible de témoigner sa gratitude, vous le disiez, quand t'es submergé par un deuil au début,
01:05:25 ou t'as un grave accident, un truc que tu dis pas merci. Mais au bout d'un moment, tu vas te rendre compte
01:05:31 quand ça va un tout petit peu mieux, puis encore nettement mieux, que là-dedans, il y a un cadeau.
01:05:35 C'est terrible de dire ça, mais il y a un cadeau là-dedans, une fois la traversée finie.
01:05:39 - Mais c'est totalement vrai, je suis 100% d'accord, en tout cas moi je remercie,
01:05:46 j'ai de la gratitude pour tout ce que j'ai vécu, même si c'est vraiment une rencontre très difficile.
01:05:50 - Alors ça, vous êtes une grande sage, c'est extraordinaire !
01:05:53 C'est le sage qui dit "quoi qu'il m'arrive comme épreuve, je dis merci, parce que je vais apprendre quelque chose".
01:05:59 Ça c'est le sage, c'est vraiment... - Vraiment, il n'y a rien de...
01:06:04 En fait, je ne changerais rien, je ne serais pas ce que je suis maintenant,
01:06:09 aujourd'hui, avec toute cette belle expérience, si je n'avais pas vécu tout ça.
01:06:14 - Oui, mais c'est exactement ça, si vous ne seriez pas ce que vous êtes aujourd'hui,
01:06:18 si vous aviez eu une enfance terriblement heureuse, parce que vous n'auriez pas fait tout ce travail,
01:06:25 vous ne seriez peut-être pas aussi capable d'apprécier les bons moments,
01:06:30 parce que ça serait pour vous normal d'avoir des bons moments, alors que là vous les appréciez beaucoup plus.
01:06:35 Bon, tout ça, oui, tout ça c'est des choses qu'on ne comprend que quand on a traversé des épreuves, bien sûr.
01:06:41 - Oui, c'est ça. - Après Brigitte, on doit être honnête, nous on aimerait ça,
01:06:45 parce que nous on est des gens qui amenons ça à l'humanité.
01:06:48 Malheureusement, tous les gens se bonifient, je ne bonifie pas en vieillissant,
01:06:52 c'est terrible à dire, mais on aimerait, hein, t'as des gens qui empirent en vieillissant.
01:06:57 - Oui, mais parce qu'ils n'acceptent pas et... - Et puis ils font pire travail sur eux.
01:07:00 - C'est jamais de leur faute, c'est toujours de la faute des autres.
01:07:03 - Ils vont jamais chercher à l'intérieur d'eux, il n'y a jamais de travail.
01:07:06 - Mais bien sûr. - On se bonifie que si on travaille là-dessus.
01:07:10 Vous voyez, vous Gaëlle, vous nous dites "j'ai bossé, je réfléchis à tout ça".
01:07:14 - Oui, ben en fait je conscientise vraiment beaucoup,
01:07:18 et c'est vrai que tout, enfin, on dit qu'on est inconscient dans notre vie à 95%,
01:07:24 mais moi je suis plus dans le positif en étant à 90% dans l'inconscient,
01:07:30 ce qui me permet de me remettre en question à chaque fois,
01:07:33 et d'aller chercher, comprendre pourquoi mes réactions, pourquoi je réagis comme ça,
01:07:37 et qu'est-ce que je peux changer pour être mieux, et...
01:07:41 - Vous savez, on dit souvent que quand on sait mettre du sens à ce qui nous arrive,
01:07:45 on le traverse mieux, alors mettre du sens à une épreuve, c'est pas toujours facile,
01:07:50 parce que on peut penser parfois que c'est tout à fait le hasard, et que c'est très injuste,
01:07:55 mais en même temps, c'est parce qu'on va y mettre du sens qu'on va pouvoir la traverser plus positivement.
01:07:59 - C'est vrai. - C'est ça.
01:08:01 - Et ben merci Gaëlle de ce témoignage positif. - Merci Gaëlle.
01:08:04 - Et ben continuez. - Avec plaisir.
01:08:06 - Vous êtes sur la bonne voie Gaëlle, vraiment. - Merci.
01:08:09 - Belle journée à vous. - Au revoir Gaëlle.
01:08:11 - Allez, on va faire une petite pause, et puis on va en l'offre-conseil.
01:08:14 On va vous expliquer la différence entre le dragueur et le séducteur.
01:08:18 Vous en avez peut-être rencontré cet été, et donc... - Au coin des plages.
01:08:21 - On va faire le point dans ce love-conseil dans un instant.
01:08:24 - Alors vous êtes plutôt dragueur ou séducteur, Christophe Médici ?
01:08:37 - Séducteur. - Séducteur.
01:08:38 - Ben bien sûr, il y a peu d'hommes qui se disent dragueurs.
01:08:42 - Et tu es dragueur, à la vingtaine.
01:08:44 - En fait, on confond souvent les deux, et puis tout ça est assez subjectif quand même,
01:08:50 mais en fait c'est très simple pour faire la différence,
01:08:53 c'est qu'en fait les deux n'ont pas le même objectif.
01:08:56 Le dragueur, lui, il cherche une relation sexuelle, et donc il va à droite au but,
01:09:00 et d'ailleurs il joue souvent au franc-jeu, parce que de toute façon,
01:09:03 surtout aujourd'hui, il y a beaucoup de femmes qui sont libres,
01:09:06 qui assument leur sexualité ouvertement,
01:09:08 et l'objectif du dragueur, c'est quoi ? C'est d'avoir un rapport sexuel, c'est clair.
01:09:13 Voilà, donc il rencontre des femmes, et très naturellement,
01:09:18 il leur dit qu'elles sont belles, qu'il a envie d'elles,
01:09:23 enfin bref, il y va franco.
01:09:25 Tandis que le séducteur, lui, il a besoin de séduire,
01:09:28 mais aussi de se rassurer sur son charme,
01:09:30 et le sexe n'est pas le premier objectif,
01:09:33 c'est un petit peu la cerise sur le gâteau, si je puis dire.
01:09:36 Et d'ailleurs, certains séducteurs le disent,
01:09:38 le passage à l'acte, parfois, serait presque superflu.
01:09:42 Donc si le dragueur joue en quelque sorte,
01:09:45 le séducteur, lui, il est assez sérieux,
01:09:47 et en règle générale, il sait complimenter,
01:09:51 il est peut-être un peu plus manipulateur,
01:09:54 il n'est pas pressé, il peut attendre plusieurs jours,
01:09:56 tandis que le dragueur, lui, si ce n'est pas ce soir,
01:09:59 il va voir une autre, next one.
01:10:02 Voilà, donc apprenez à décoder un peu à qui vous avez affaire,
01:10:06 afin de ne pas être déçu,
01:10:08 parce que l'un comme l'autre peuvent être une bonne relation, pourquoi pas.
01:10:12 Il y a des dragueurs qui, quand même, parfois tombent amoureux,
01:10:15 ça arrive, mais ce qui est important,
01:10:20 c'est que dragueurs et séducteurs, ce sont quand même des hommes
01:10:23 qui sont dans la recherche de quelque chose.
01:10:26 Après, l'homme qui va être vraiment attiré par une femme,
01:10:30 en général, peut être très maladroit,
01:10:32 mais là, c'est parce qu'il a tellement peur de ne pas y arriver,
01:10:35 qu'il peut se conduire comme un séducteur ou un dragueur.
01:10:39 - Tout à fait. En même temps, Brigitte, je pense qu'on soit une autre femme ou un homme,
01:10:43 si on veut un jour vivre une histoire d'amour,
01:10:45 et Dieu sait si vous en avez vécu, et moi aussi, et tous nos auditeurs,
01:10:49 il faut être séduisant et séduisante, et séduire quelqu'un.
01:10:52 C'est-à-dire qu'on est forcément attiré par quelqu'un, Brigitte,
01:10:56 alors que ce soit intellectuellement, physiquement, spirituellement.
01:10:59 Donc une dimension de séduction, elle est obligatoire, au début, quand même.
01:11:03 - Pas forcément. Il y a des fois où le truc marche assez vite,
01:11:09 et puis la rencontre se fait de manière assez naturelle.
01:11:13 C'est vrai pour des coups de foudre, c'est vrai aussi pour des coups d'un soir,
01:11:18 où c'est dans une soirée, il y en a deux qui se plaisent,
01:11:21 ils ne se posent pas trop de questions, et puis allons-y, pourquoi pas.
01:11:25 Ça peut arriver également.
01:11:28 - Alors, demain on sera avec Christian Jamin,
01:11:31 et on va se poser toutes les questions sur les règles des femmes, bien sûr.
01:11:35 Je suis sûre qu'il y aura énormément de questions, vous pouvez dès à présent,
01:11:38 d'ailleurs, si vous voulez poser une question à Christian Jamin,
01:11:40 comme il y aura certainement beaucoup de monde,
01:11:42 appeler le standard 0 826 300 300, précisant bien que c'est demain, dès 14h.
01:11:47 - Patti, bonjour. - Oui, bonjour Christophe, et bonjour Brigitte.
01:11:52 - Bonjour Patti.
01:11:53 - Alors, vous, vous n'avez pas eu le temps de prendre de vacances,
01:11:56 vous êtes auto-entrepreneuse.
01:11:59 - Exactement, je n'ai pas eu de congé depuis la première semaine de janvier.
01:12:04 Donc, je n'arrive pas à trouver quelqu'un pour me remplacer un petit peu.
01:12:08 - D'accord, et vous ne pouvez pas fermer,
01:12:10 donc vous êtes obligée d'être là sur le pont, comme on dit.
01:12:13 - Exactement, exactement.
01:12:15 - Vous arrivez quand même à vous reposer, j'espère ?
01:12:17 - Alors oui, bien sûr, je me repose,
01:12:19 mais de là à prendre une semaine, ce n'est pas possible,
01:12:22 ça devient compliqué pour moi.
01:12:24 Je ne suis plus très jeune, donc j'ai besoin de me reposer un petit peu.
01:12:28 - Ça fait du bien de toute façon de temps en temps de couper,
01:12:31 quoi qu'on en dise.
01:12:32 Maintenant, vous pouvez peut-être couper deux jours au moins pour vous ressourcer.
01:12:36 - Alors, c'est ce que j'ai fait.
01:12:38 J'ai travaillé le week-end, comme ça du coup j'ai pu partir le lundi 14 et 15 août,
01:12:42 le mardi 15 août.
01:12:43 Voilà, j'ai coupé deux jours.
01:12:46 - Et vous êtes heureuse dans cette nouvelle discipline,
01:12:48 parce que c'est ça qui compte ?
01:12:50 - Alors, ça fait un long temps que j'y suis maintenant,
01:12:52 que je suis en auto-entreprise, bien sûr.
01:12:54 - Vous faites quoi en tant qu'auto-entrepreneur, Patti ?
01:12:56 - Je fais du nettoyage dans les bureaux.
01:12:58 - D'accord.
01:12:59 - Voilà, des bureaux d'entreprise.
01:13:02 Et comme j'ai des contrats, certains, où c'est tous les jours,
01:13:06 je ne peux pas couper, quoi.
01:13:08 Et je cherche quelqu'un que je ne trouve pas,
01:13:10 alors ce n'est pas très simple.
01:13:12 J'aimerais bien quand même partir 15 jours au moins.
01:13:15 Ça ferait du bien, moi, 15 jours, oui, ça ferait bien.
01:13:18 Mais bon, pour l'instant, ce n'est pas possible,
01:13:20 tout va bien dans mon travail.
01:13:22 Tous les matins, je me lève de bonne humeur,
01:13:24 et ce n'est pas la question, j'aime ce que je fais,
01:13:26 ce n'est pas le souci.
01:13:28 - C'est intéressant ce que vous nous dites, "j'aime ce que je fais".
01:13:30 Parce que si vous aimez ce que vous faites,
01:13:32 vous le faites avec votre âme, avec votre cœur.
01:13:34 - C'est ça.
01:13:35 - C'est la parabole des trois casseurs de pierres, de Peggy.
01:13:38 Il y a des gens qui font la même chose, ça paraît.
01:13:40 Mais quand tu le fais avec ton cœur,
01:13:42 et avec ton âme, que vous êtes joyeuse de le faire,
01:13:44 vous êtes heureuse d'aller faire vos nettoyages industriels.
01:13:47 Vous êtes heureuse ?
01:13:48 - Exactement, oui, moi tous les matins,
01:13:50 je me fais avec plaisir.
01:13:52 - Donc vous ne souffrez pas ?
01:13:53 - Non, je ne souffre pas, tout à fait.
01:13:55 Mais c'est vrai que j'aimerais bien...
01:13:58 - Oui, c'est vrai que c'est toujours un petit peu inquiétant
01:14:01 quand on entend qu'on n'arrive pas à trouver quelqu'un
01:14:04 pour nous remplacer.
01:14:06 - C'est très dur en ce moment dans le milieu du travail, Brigitte.
01:14:08 Il y a plein de secteurs d'activité qui cherchent.
01:14:10 Ils ne trouvent pas le BTP,
01:14:12 la restauration, beaucoup de secteurs ont du mal.
01:14:15 C'est vrai ?
01:14:16 - Oui, tout à fait.
01:14:17 Mais ça m'inquiète, parce que je me dis
01:14:20 "mais comment je vais faire ?"
01:14:22 Je me pose beaucoup de questions, je me dis
01:14:24 "je ne peux pas continuer comme ça deux ans, trois ans,
01:14:27 sans me prendre de vacances, c'est pas possible."
01:14:29 Pour moi, ce n'est pas possible.
01:14:31 C'est physique, en plus, le travail.
01:14:33 - Oui, bien sûr.
01:14:34 - Moi, ça me plaît.
01:14:35 Tous les matins, comme je dis,
01:14:36 moi j'y vais avec plaisir,
01:14:37 parce que j'ai trouvé mon compte financier et le temps,
01:14:40 parce que j'ai du temps pour moi aussi.
01:14:42 Mais de là à partir, 15 jours,
01:14:44 je ne sais pas comment je vais faire.
01:14:45 - Vous êtes dans quelle région, Patti ?
01:14:47 - Dans le sud, dans l'Auberge.
01:14:50 - D'accord.
01:14:51 Si quelqu'un nous écoute et qu'éventuellement,
01:14:53 il a du temps et qu'il a envie,
01:14:55 on peut vous mettre en relation.
01:14:57 Ce n'est pas le but de l'émission, mais pourquoi pas.
01:14:59 - Oui, tout à fait, bien sûr, je comprends.
01:15:01 Après, ma question, elle est aussi
01:15:04 comment ça se fait que des gens
01:15:06 ont du mal à subvenir à leurs besoins ou leurs plaisirs
01:15:10 et qui, pour autant, ne cherchent pas,
01:15:13 n'accepteraient pas deux heures de travail par jour.
01:15:16 Ce n'est pas non plus... Vous voyez ce que je veux dire ?
01:15:19 - Oui, mais parce qu'il y a actuellement
01:15:21 un problème dans notre société
01:15:23 qui est le problème de ce que c'est que le travail,
01:15:26 la valeur du travail, qui est un petit peu...
01:15:30 - D'influer ?
01:15:31 - Oui, enfin, il y a tout un...
01:15:33 Enfin, ce n'est pas mon domaine,
01:15:37 mais c'est vrai qu'on peut se poser des questions actuellement.
01:15:40 Ce n'est pas normal,
01:15:43 parce que ce n'est pas une main d'oeuvre hautement qualifiée.
01:15:46 Il y a quand même pas mal de gens qui pourraient travailler avec vous.
01:15:51 - Oui, et il y a un problème d'engagement en ce moment.
01:15:53 Les gens, parfois, quand ils sont à un endroit d'une ville,
01:15:55 ils disent que c'est trop loin,
01:15:57 parce que c'est à quelques kilomètres un peu plus loin.
01:15:59 Vous imaginez, Patti ?
01:16:00 Pour d'autres générations qui ne sont pas les générations YZ,
01:16:03 je pense aux nôtres, les générations X,
01:16:05 on ne peut même pas imaginer ça.
01:16:07 Il y a un problème d'engagement et de désir
01:16:09 de travailler qui n'est pas là chez certaines générations.
01:16:12 C'est très bizarre.
01:16:13 Alors, Brigitte, il y a eu l'épisode Covid.
01:16:16 L'épisode Covid a complètement réinstitutionnalisé
01:16:18 la vision du travail, du lieu et du temps du travail.
01:16:21 Maintenant, il y a de plus en plus de télétravail.
01:16:23 Vous imaginez, dans un secteur d'activité comme Patti,
01:16:25 on ne peut pas faire de télétravail, n'est-ce pas, Patti ?
01:16:27 - Non, pas du tout.
01:16:28 - Sauf que les gens vont vous dire,
01:16:29 "Madame, j'ai entendu dire ça,
01:16:31 parce que Brigitte le sait, je forme beaucoup dans les entreprises,
01:16:33 moi, je veux faire du télétravail si c'est possible avec vous."
01:16:35 Vous allez dire, "Monsieur, vous plaisantez ou quoi ?
01:16:37 J'ai des amis qui ont des boîtes de PTP,
01:16:40 donc ils doivent envoyer les gens sur les chantiers."
01:16:42 "Monsieur, moi, je veux télétravailler trois jours."
01:16:44 Le chef d'entreprise, il va vous plaisanter.
01:16:47 De quoi vous me parlez ?
01:16:48 Parce que le télétravail est devenu quelque chose de très prisé maintenant.
01:16:52 Une étude récente du BIT dit qu'il y a 79% des Français
01:16:56 qui sont heureux du télétravail,
01:16:58 mais ça a tout changé dans la relation au travail depuis le Covid.
01:17:01 Ça a tout changé.
01:17:03 Les gens veulent travailler mais rester dans leur salon.
01:17:05 Vous comprenez, Patti ?
01:17:06 Oui, mais...
01:17:07 Parce que c'est ça le télétravail, c'est travailler et rester dans son salon.
01:17:10 Oui, mais il y a des métiers où ce n'est pas possible.
01:17:13 Exactement.
01:17:15 Et puis, c'est vrai que ce n'est pas un métier où on s'épanouit dans le nettoyage.
01:17:18 Je l'entends, je le comprends.
01:17:20 Mais ça, là, je mets un bémol.
01:17:21 Ce n'est pas ce que vous nous avez dit.
01:17:23 Vous êtes heureuse, vous.
01:17:24 Parce que je suis à mon compte, tout à fait.
01:17:26 C'est mon choix.
01:17:27 Oui, mais vous vous épanouissez.
01:17:29 Si vous voulez, j'arrive à me dire dans mon métier,
01:17:33 je joue inutile à l'agréable.
01:17:35 Parce que je suis céphilique, donc du coup, je fais du sport tous les jours.
01:17:38 Et je l'attribue à ça.
01:17:40 Je ne suis pas très jeune, mais au moins, je maintiens une activité sportive journée,
01:17:46 encore régulière.
01:17:47 Moi, je le vois dans ce sens-là, en fait.
01:17:49 Vous avez l'esprit positif, il n'y a pas de doute.
01:17:51 Oui.
01:17:52 Il n'y en a rien à vous apprendre, Patti.
01:17:56 Oui, quand on n'est plus très jeune, on en a vécu certaines choses.
01:18:01 Par contre, ce que vous pouvez faire en termes de vacances,
01:18:03 alors je mets beaucoup de bémol, c'est un petit clin d'œil à la Martin Seligman,
01:18:06 mais c'est vrai.
01:18:07 Les vacances, à la limite, le moment de vacances,
01:18:11 ça peut être une fois dans la journée, Patti.
01:18:13 On se fait un massage pendant 30 minutes.
01:18:16 On va à la piscine, 45 minutes, on va à la piscine.
01:18:20 Vous voyez ce que je veux dire ?
01:18:22 Les vacances, ça peut être une bulle dans la journée,
01:18:25 où là, vous avez lavé, rangé les bureaux,
01:18:30 et vous savez, c'est spirituel aussi quelque part.
01:18:33 Il ne faut pas penser, les gens qui nous écoutent là,
01:18:35 mais dans les ashrams, qu'est-ce qu'ils demandaient,
01:18:37 les guides parfois, en Inde ?
01:18:39 Que les gens lavent, nettoient et rangent complètement l'ashram,
01:18:42 et spirituellement, c'est beau de nettoyer,
01:18:44 de rendre un lieu beau pour les gens qui viennent y travailler.
01:18:47 Mais je m'accorde ces vacances spirituelles, ça tous les jours.
01:18:50 - Ah ben voilà, bravo !
01:18:52 - J'ai pas le choix.
01:18:54 Je profite de mon temps de repos, effectivement.
01:18:57 Je profite, il n'y a pas de souci.
01:18:59 Mais bon, voilà.
01:19:01 Mais après, je le vis pas mal, et juste que je ressens quand même...
01:19:04 - Non mais moi, j'aime bien votre témoignage, Patti,
01:19:07 parce qu'on voit bien qu'encore une fois,
01:19:09 c'est pas une question de niveau social, d'âge,
01:19:14 c'est un état d'esprit que vous avez, cet état d'esprit positif.
01:19:18 Moi, ça fait plaisir à entendre.
01:19:20 - Moi aussi, bravo Patti.
01:19:22 - Merci.
01:19:24 - J'ai envie de dire que les personnes qui se complaisent
01:19:27 dans un chômage qui leur permet de subvenir à leurs besoins,
01:19:34 quelque part, elles oublient que le travail,
01:19:37 c'est aussi une valeur qui donne du respect de soi,
01:19:41 qui donne des belles valeurs.
01:19:44 - Et c'est apporter quelque chose aux gens.
01:19:46 - Patti, elle va rendre les bureaux propres.
01:19:49 - Propres.
01:19:50 - Non mais Patti, je plaisante pas.
01:19:52 Il y a un sens, comme dit Brigitte,
01:19:55 vous donnez un sens à votre place dans la société.
01:19:58 Qui travaille, où qu'il soit, quoi qu'il fasse,
01:20:01 il rend un service à l'humanité.
01:20:03 Parce qu'il y a un terme qu'on dit pas souvent, Brigitte,
01:20:05 parce que moi j'en ai marre de dire toujours "oui, c'est plus ou moins,
01:20:07 très, peu, moins intelligent, égal, pas égal",
01:20:10 mais il y a aussi, et ça, mon père disait toujours,
01:20:12 il y a aussi des gros feignants.
01:20:14 - C'est sûr.
01:20:15 - Non mais c'est vrai, Brigitte.
01:20:16 Je veux dire, on voit, vous écrivez des livres, j'écris des livres,
01:20:19 les heures et les heures qu'il y a qu'on met pour écrire.
01:20:22 Les gens, ils n'ont pas compris, comme disait Brel,
01:20:24 que le génie c'est 99% de sueur et 1% de talent.
01:20:27 Vous, vous vous levez le matin, vous, Patti,
01:20:29 vous n'êtes pas une feignante.
01:20:31 - Tout à fait.
01:20:33 - Alors ça, on n'en peut plus parler de ça,
01:20:35 mais parfois ça me révolte un peu, voyez.
01:20:37 Mais c'est vrai, les gens, ils voudraient que tout arrive,
01:20:39 comme ça, mais ils sont feignants.
01:20:41 Je ressens de la gratitude de la part des gens qui m'emploient,
01:20:44 qui sont des clients, du coup.
01:20:46 Et même si ce n'est pas dit, je le ressens.
01:20:48 Donc, moi, j'ai ma valeur aussi, quoi.
01:20:50 Vous voyez ce que je veux dire ?
01:20:52 - Oui, oui, mais c'est vous qui avez raison.
01:20:54 - Bravo, Patti.
01:20:55 - Oui, je pense.
01:20:56 Je ne sais pas si j'ai raison,
01:20:58 mais je suis reconnaissante, en tout cas.
01:21:01 - En tout cas, vous prenez votre travail par le bon bout
01:21:03 et vous travaillez pour votre rêve
01:21:05 parce que vous êtes chef d'entreprise.
01:21:07 - Exactement.
01:21:08 - Et vous connaissez l'expression,
01:21:10 "tu ne travailles pas pour ton rêve,
01:21:11 tu travailles pour le rêve d'un autre".
01:21:13 - Je ne connaissais pas.
01:21:14 - Elle est belle, hein ?
01:21:15 - Non ?
01:21:16 - Elle est belle.
01:21:17 Mais même un salarié, même à 8000 euros,
01:21:19 s'il travaille chez...
01:21:20 On ne va pas dire de non.
01:21:21 Il travaille pour le rêve de l'autre.
01:21:23 - Oui, tout à fait.
01:21:24 - Il est le patron de l'autre.
01:21:25 Vous, c'est mieux.
01:21:26 Vous êtes votre patronne.
01:21:27 Vous allez la veiller, mais peut-être,
01:21:28 mais à la fin, le chiffre d'affaires, c'est le vôtre.
01:21:29 - Exactement.
01:21:30 Non, mais exactement.
01:21:31 Je suis entièrement d'accord.
01:21:32 Une belle phrase.
01:21:33 - Vous la retiendrez.
01:21:34 - On va rester sur cette phrase que vous offre Christophe Médici.
01:21:39 - Merci beaucoup.
01:21:40 - Merci beaucoup, Patti.
01:21:41 On fait une petite pause.
01:21:42 On va conclure dans un instant avec Camille qui nous rejoint.
01:21:45 14h16, Brigitte Lahaie, Sud Radio.
01:21:49 - Je rappelle également que vous pouvez aller faire
01:21:51 un stage haute qualité relationnel avec Christophe Médici
01:21:55 à Paris le 14 et le 15 octobre
01:21:58 ou à Toulouse le 7 et le 8 octobre.
01:22:01 Le stage, c'est "Libérez-vous de votre saboteur
01:22:04 pour transformer votre rêve en réalité".
01:22:07 Si vous voulez vous inscrire, vous allez sur christophemédici.com
01:22:11 et vous avez, si vous venez de la part de Sud Radio
01:22:14 et de Bocjit Lahaie, donc l'émission,
01:22:16 vous avez 50% de...
01:22:20 - De réduction.
01:22:21 - De réduction.
01:22:22 - Et ils peuvent venir en couple, justement.
01:22:23 - Et comme ça, vous pourriez venir à deux pour le prix d'un.
01:22:25 Camille, bonjour.
01:22:26 - Oui, bonjour Brigitte.
01:22:27 Bonjour Christophe.
01:22:28 - Bonjour Camille.
01:22:29 - Merci de réagir.
01:22:31 - Ecoutez, je crois que j'ai besoin de votre science.
01:22:33 J'ai passé l'été à écouter tous vos podcasts.
01:22:36 - C'est gentil.
01:22:37 - C'est gentil.
01:22:38 - Ça devait être passionnant.
01:22:39 - Ah ouais, c'était super intéressant.
01:22:41 - Il y avait celui sur la haute qualité relationnelle qui est passé ?
01:22:43 - Oui, oui, bien sûr.
01:22:44 - Ah, il était bien, c'était très belle émission.
01:22:46 - C'est comme ça que j'ai pu faire votre connaissance
01:22:48 par le biais de la radio.
01:22:50 Et là, j'ai un souci qui me turlupine,
01:22:53 c'est que mon fils et ma belle-fille sont en instance de divorce
01:22:57 depuis 6-8 mois.
01:22:59 Et j'avais dit à ma belle-fille qu'il n'y avait pas de souci,
01:23:02 que je garderais leurs enfants si elle avait besoin.
01:23:05 Et souvent, j'ai gardé les enfants pour qu'elle puisse sortir et tout.
01:23:09 Et puis, le 14 juillet, elle était partie dans la montagne
01:23:12 avec sa fille aînée qui a 15 ans.
01:23:15 Et la petite qui a 12 ans ne voulait pas venir.
01:23:17 Donc, elle m'a demandé de la garder, j'ai la gardée.
01:23:20 Et elle est arrivée avec un bébé chat qu'on venait de lui donner,
01:23:22 un chat de 3 mois.
01:23:24 Toute la journée s'est bien passée, ma chienne l'a reniflé, etc.
01:23:29 Et à 21h, alors qu'on était à table, on a entendu un grand cri,
01:23:32 ma chienne l'avait mordu, elle l'a tué.
01:23:36 Donc, bien sûr, ma petite-fille, elle a pleuré, pleuré, pleuré
01:23:40 jusqu'à minuit.
01:23:42 Je l'ai câliné, j'ai fait des massages aux huiles essentielles,
01:23:45 j'ai mis des rondelles sur les yeux,
01:23:49 parce qu'elle avait mal aux yeux, enfin bref.
01:23:51 Et puis, on n'arrivait pas à joindre la maman.
01:23:54 Le papa, il est dans le son, il travaille en Espagne,
01:23:57 donc il ne pouvait absolument pas venir non plus.
01:23:59 Et le lendemain, j'ai donc dit à la maman que je pouvais lui amener sa fille
01:24:04 quand elle serait rentrée, quand elle m'a appelée, la mère.
01:24:07 Et justement, ma belle-fille, par téléphone, déjà, elle m'a engueulée
01:24:11 parce que je n'avais pas attaché mon chien, nani, nana.
01:24:15 Mais il n'était pas question déjà que je garde un chat.
01:24:18 Et en plus, ma chienne, elle n'était pas méchante, je ne pouvais pas deviner.
01:24:22 Donc on a emmené cette...
01:24:24 - C'est un accident, de toute façon. - C'est un accident, oui.
01:24:26 - C'est des choses malheureusement qui arrivent.
01:24:28 - Malheureusement, oui.
01:24:29 Et puis, c'était la première souffrance de ma petite-fille,
01:24:31 elle a énormément souffert.
01:24:33 - Bien sûr, mais c'est un traumatisme pour cette petite-fille.
01:24:36 Mais en même temps, vous êtes sa grand-mère, vous n'êtes pas non plus une inconnue.
01:24:39 - Non.
01:24:40 - Donc je suppose que vous avez fait ce que vous avez pu.
01:24:42 - J'ai fait ce que j'ai pu, jusqu'à minuit, je l'ai gardée et tout.
01:24:45 Le lendemain, elle allait beaucoup mieux.
01:24:47 Le lendemain, la mère me téléphone et m'injurie.
01:24:49 Et puis je lui dis, "Écoute, plutôt que tu viennes jusque chez moi,
01:24:52 ça te fait encore une demi-heure de route en plus,
01:24:54 je vais te ramener ta fille."
01:24:56 Donc on est arrivés les premiers à leur domicile.
01:24:58 Et quand elle est arrivée de loin, elle m'a fait une gueule, pas possible,
01:25:02 pas un sou, rien du tout, un regard révolver.
01:25:05 Elle est passée devant moi, pas un bonjour, rien du tout.
01:25:08 Elle est allée vers sa fille en disant,
01:25:10 "Oh, ta petite chatte, elle ne méritait pas ça."
01:25:12 Elle s'est mise à pleurer.
01:25:13 Et ma petite fille qui allait mieux, elle a dit,
01:25:16 "Oui, mais ce n'est pas de ma faute."
01:25:18 Et sa mère lui dit, "Je t'avais dit de la laisser enfermée chez mamie.
01:25:22 Fallait la laisser enfermée dans la chambre.
01:25:25 C'est de ta faute."
01:25:26 Ça a fait culpabiliser la gamine.
01:25:28 Bon, donc sur ce, je suis repartie.
01:25:31 Et puis, j'avais écrit un mail que je n'ai pas envoyé.
01:25:35 Et 15 jours après, je tombe sur mes brouillons
01:25:38 et je tombe sur ce mail.
01:25:39 Je le corrige et paf, je l'envoie.
01:25:42 C'est vraiment un acte manqué.
01:25:44 Et depuis, on ne se parle plus.
01:25:47 Et je ne sais plus comment faire
01:25:49 parce que c'est embêtant vis-à-vis des mômes.
01:25:51 Elle, elle ne me dérange pas de ne plus me parler.
01:25:54 Mais ce n'est pas la première fois qu'elle m'injurie.
01:25:56 - C'est surtout la relation avec votre petite fille qui vous a envie de dire.
01:25:58 - Oui, mais de toute façon, ce sont aussi les enfants de votre fils.
01:26:01 - Oui, c'est les enfants.
01:26:02 Alors, je lui avais écrit,
01:26:03 "Toi, tu peux aller t'éclater dans n'importe quel concert que tu veux,
01:26:06 mais ne me demande plus jamais de garder les filles.
01:26:09 En revanche, tu ne peux pas me retirer l'amour que j'ai pour elle.
01:26:12 Et aussi, mon fils, j'ai un amour inconditionnel pour lui
01:26:15 parce que c'est mon enfant.
01:26:16 Et s'il me demande de garder les enfants, je les garderai."
01:26:19 Et voilà.
01:26:20 Et aujourd'hui, justement, mon fils m'a demandé de garder les enfants,
01:26:23 mais il fallait aller les chercher chez ma belle-fille.
01:26:25 - Et alors, vous pouvez aller les chercher chez votre belle-fille.
01:26:29 - J'y suis allée, mais ça veut dire que j'ai encore rendu service
01:26:32 à ma belle-fille par l'intermédiaire de mon fils.
01:26:34 - Non, vous rendez service à votre fils.
01:26:36 - Camille, il ne faut pas y mettre d'amour propre dans tout ça.
01:26:40 Ils sont en instance de divorce.
01:26:43 A priori, ça ne doit pas se passer si mal que ça.
01:26:46 - Non, ça se passe bien.
01:26:47 - Donc, on est entre adultes.
01:26:50 Vous avez forcément encore un petit sentiment de culpabilité
01:26:55 parce que quelque part, ça vous a fait de la peine
01:26:58 pour cette petite fille qu'elle perd de son petit château.
01:27:01 - Bien sûr, bien sûr.
01:27:02 - Et si vous aviez pu, vous auriez évité ça.
01:27:06 Donc, ce sentiment de culpabilité que vous avez
01:27:09 vous fait voir les choses un petit peu à travers un prisme
01:27:12 qui, pour l'instant, est un peu négatif.
01:27:14 Mais je pense que tout le monde comprend que ça peut arriver,
01:27:18 ce genre d'accident.
01:27:19 La petite fille, visiblement, a l'air de s'en sortir pas si mal.
01:27:22 Laissez passer un petit peu de temps et tout ça va s'arranger.
01:27:25 Je pense qu'il n'y a pas...
01:27:27 - C'est pas si grave.
01:27:28 - Je ne pense pas que ce soit si grave que ça dans ce que vous me racontez.
01:27:31 Maintenant, vous n'êtes responsable de rien.
01:27:36 C'est des choses qui arrivent.
01:27:38 Vous ne pensiez pas que votre chienne puisse être capable...
01:27:41 Vous savez, un petit chaton de trois mois, ça va vite.
01:27:44 - Oui, ben oui.
01:27:45 - Donc, vous ne l'avez pas fait exprès.
01:27:47 - Ben non.
01:27:48 - Et puis, il faut que tout le monde...
01:27:50 - On m'a trouvé sur le dos.
01:27:51 Et même la meilleure amie de ma belle-fille qui avait donné le chat
01:27:54 m'a envoyé un SMS où elle disait qu'elle plaignait ma belle-fille
01:27:59 qui était une femme extraordinaire.
01:28:02 - Oui, mais tout ça, c'est facile.
01:28:04 - Elle avait dit qu'elle avait le candidat d'avoir une belle famille aussi irresponsable.
01:28:09 Donc, je suis responsable.
01:28:11 - Tout ça, vous le prenez trop à cœur parce que justement,
01:28:13 vous vous sentez quand même un peu coupable.
01:28:15 Et c'est ça qu'il faut d'abord travailler, c'est vis-à-vis de vous-même.
01:28:18 Pardonnez-vous déjà vis-à-vis de vous-même.
01:28:20 Vous ne l'avez pas fait exprès.
01:28:21 Vous auriez préféré que ça n'arrive pas.
01:28:23 À partir de ce moment-là, ce que je disais tout à l'heure,
01:28:26 quand on n'a pas fait exprès de faire une bêtise,
01:28:29 on n'a pas à s'en vouloir, vous comprenez ?
01:28:33 Donc, pardonnez-vous déjà à vous-même.
01:28:35 Et vous verrez qu'après, ça va alléger un peu les relations avec votre belle-fille
01:28:40 qui a priori, malgré tout, puisqu'elle a accepté que vous repreniez ces deux filles,
01:28:45 elle ne vous en veut pas plus que ça non plus.
01:28:47 - Et certainement que votre belle-fille sait que vous êtes une bonne grand-mère.
01:28:50 Vous entendez ?
01:28:52 Et vous, vous l'êtes.
01:28:53 Vous êtes une bonne grand-mère.
01:28:54 Vous êtes une bonne grand-mère ?
01:28:55 - Bien sûr que je suis une bonne grand-mère.
01:28:57 - Tout le monde le sait.
01:28:59 - Alors, tout le monde le sait.
01:29:00 Et vous êtes la première à le savoir.
01:29:02 - Oui, je crois.
01:29:03 - Et vous inquiétez pas que je sais, ma belle-fille.
01:29:04 - C'est pas ça que j'ai à prouver.
01:29:05 - Mais si !
01:29:06 - C'est cette façon de me parler comme si j'étais...
01:29:07 - Mais c'est la base.
01:29:08 C'est la qualité de la relation avec votre petite-fille,
01:29:10 de l'art d'être grand-père au-delà de grand-mère.
01:29:12 - Qu'est-ce que vous ressentez ?
01:29:13 Qu'est-ce que vous trouvez d'injuste actuellement ?
01:29:15 - Moi, il y a trois ans, c'est pareil.
01:29:16 Elle m'avait super engueulée aussi pour une autre histoire.
01:29:19 Et c'est cette façon de me parler comme si j'étais de la merde.
01:29:22 Excusez-moi l'expression, mais c'était vraiment ça.
01:29:25 Je me sens rabaissée et j'ai pas de répondance sur le coup.
01:29:28 - Écoutez, Camille, c'est les relations belle-fille, belle-mère.
01:29:32 Vous l'avez dit, vous adorez votre fils.
01:29:34 Et quelque part, elle vous l'a pris.
01:29:37 Donc, il y a quelque chose quand même qui, de toute façon,
01:29:39 entre vous deux, était un petit peu compliqué.
01:29:42 Donc, le moindre petit événement difficile
01:29:47 ajoute cette difficulté-là entre vous.
01:29:51 Mais vous ne l'avez peut-être pas non plus accueilli
01:29:55 comme il aurait fallu l'accueillir par rapport à elle ou par rapport à vous.
01:29:59 J'en sais rien.
01:30:00 Mais c'est des relations, de toute façon, qui seront plus ou moins amenées à se simplifier.
01:30:06 Puisque elle n'est plus avec votre fils.
01:30:09 Donc, laisser... - Du temps au temps.
01:30:12 - Et puis, c'est pas grave.
01:30:13 Qu'est-ce que ça peut faire ce qu'elle pense de vous maintenant ?
01:30:16 - Oui, c'est un fait.
01:30:17 Et en plus, j'ai trois enfants, ils ont tous eu des partenaires.
01:30:22 Et j'ai jamais voulu garder mes enfants pour moi.
01:30:26 Quand je vous l'avais, non, elle m'a rien volé.
01:30:29 Je l'ai même remercié de rendre mon fils heureux.
01:30:31 - Bien sûr, bien sûr.
01:30:33 - Mais il y a toujours une petite rivalité, très souvent, en tout cas entre belle-mère et...
01:30:42 - C'est pas qu'un cliché.
01:30:44 - ...et belle-fille.
01:30:45 Donc, dès qu'il y a un petit élément, ça peut être prétexte à en réajouter un petit peu.
01:30:53 Moi, je pense franchement, dans ce que vous me racontez,
01:30:56 elle ne vous en veut pas plus que ça.
01:30:58 C'est à vous de dépasser tout ça.
01:31:01 - C'est ça. Franchement, je crois que tout ça n'est pas très grave.
01:31:04 Et là, vous êtes visiblement en train de la garder à nouveau, votre petite-fille.
01:31:08 Donc, vous vous excusez devant la petite-fille.
01:31:11 Vous allez voir, elle va vous faire un grand sourire.
01:31:13 Et puis, tout va bien se passer.
01:31:14 - Ah bah oui, avec la petite-fille, ça se passe bien, quoi.
01:31:17 À part qu'elle ne veut pas rencontrer ma chienne, mais ça passera.
01:31:20 - Mais ce que vous dit Brigitte aussi, c'est...
01:31:24 Ce que vous dit Brigitte, c'est d'arrêter un peu de surréagir vis-à-vis de ça.
01:31:28 Et petit à petit, vous allez arrêter de surréagir.
01:31:30 Vous avez été un peu dans la surréaction, vous aussi.
01:31:32 - Oui, tout à fait. Oui, c'est vrai. Et pour tout.
01:31:34 - Oui. Alors, arrêtez un peu de surréagir.
01:31:36 - En revanche, expliquez à la petite-fille qu'un animal, c'est un être pulsionnel
01:31:40 et qu'il n'a pas la raison.
01:31:43 Et elle n'a pas fait exprès de faire mal.
01:31:46 Et vous pourrez lui expliquer que normalement, les adultes, eux, ont la raison.
01:31:51 Et que c'est toute la différence entre l'enfant et l'adulte, et l'animal et l'humain.
01:31:58 - Et là, vous faites de la pédagogie.
01:32:01 - Ça peut être une belle leçon de vie que vous pouvez donner à votre petite-fille.
01:32:04 Ça serait intéressant, ça.
01:32:06 Parce que votre chienne, elle n'a pas fait exprès de faire mal.
01:32:09 - Ben non, parce qu'en plus, elle la relissait quand elle était sur le canapé.
01:32:12 - Je pense qu'elle a voulu jouer.
01:32:14 - Oui, oui. J'ai déjà eu des grands chiens qui jouaient avec mes petits bébés chats.
01:32:19 Ils les envoyaient en l'air et ils les récupéraient.
01:32:21 J'ai eu de la chance, ils ne sont jamais morts.
01:32:23 Mais elle, elle a dû être trop morte.
01:32:26 La vétérinaire m'a dit que la plèvre était percée et que du coup, ce chat ne pouvait plus vivre.
01:32:32 - Oui, elle a dû appuyer un peu fort en voulant jouer.
01:32:35 Bref, expliquez ça à votre petite-fille.
01:32:37 Ça va vous faire du bien à toutes les deux.
01:32:39 Et ça va aplanir un peu le petit traumatisme qu'il y a eu entre vous.
01:32:43 - D'accord, merci.
01:32:45 - Je vous en prie. Merci Camille.
01:32:47 - Au revoir. - Merci beaucoup.
01:32:49 Et puis, je vous propose de remercier Christophe Médici.
01:32:53 - Merci Brigitte.
01:32:54 - Pour ces deux heures que nous avons passées ensemble.
01:32:57 Et puis j'espère que vous allez partir du bon pied pour cette rentrée 2023.
01:33:03 - Et vous aussi, plein de belles émissions.
01:33:05 - Et puis demain, je vous l'ai déjà dit je crois, mais je le répète,
01:33:08 Christian Jamin sera avec nous, les gynécologues,
01:33:12 et on se posera la question des règles.
01:33:14 Et vous pouvez aller sur le site de christophemedici.com
01:33:17 si vous avez envie d'aller à un de ses stages à Paris ou à Toulouse.
01:33:22 Au mois d'octobre.
01:33:24 Et puis tout de suite, j'ai le plaisir de vous proposer la nouvelle émission
01:33:29 "À votre écoute" que vous allez pouvoir suivre dès à présent.
01:33:33 Et puis justement, si vous avez envie de savoir ce qui vous attend pour la rentrée,
01:33:37 vous pourrez demander à Alexandre des précisions.
01:33:40 Il saura vous dire ce qu'il peut être possible pour vous.
01:33:44 Voilà, je vous embrasse et on se retrouve demain.

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