Mardi 29 août 2023, SMART PATRIMOINE reçoit Aurore Cambou (Chef du Service d’Analyse des Risques Assurance au sein de la Direction d’Étude et d’Analyse des Risques, ACPR) et Patrick Montagner (Premier secrétaire général adjoint, APCR)
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00:00 Et nous enchaînons à présent avec enjeu patrimoine. Nous allons revenir ensemble sur le rendement des fonds en euros sur l'année 2022.
00:13 Un rendement que nous tenterons de mettre en regard également de l'inflation sur la même période.
00:18 Pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine, Aurore Cambou.
00:22 Tout d'abord, bonjour Aurore Cambou.
00:24 Bonjour Nicolas.
00:25 Vous êtes chef du service d'analyse des risques assurance au sein de la direction d'études et d'analyse des risques de l'ACPR.
00:31 Nous allons revenir avec vous tout de suite sur ce rendement des fonds en euros en 2022.
00:35 Nous avons également le plaisir d'accueillir juste avant Patrick Montagnier. Bonjour Patrick Montagnier.
00:39 Bonjour.
00:40 Vous êtes Premier Secrétaire Général Adjoint au sein de l'ACPR également.
00:44 On va commencer donc avec vous Aurore Cambou.
00:46 Nous avons le chiffre de rendement pour les fonds en euros en 2022, 1,9% qui vient mettre un terme finalement à plusieurs années de recul de ce rendement sur les fonds en euros.
01:00 Oui, c'est vrai.
01:01 Donc 1,9%, c'est une moyenne du taux de revalorisation qui a été alloué par les assureurs.
01:07 Donc des fois, il y aura un peu plus, des fois moins.
01:09 Bien sûr.
01:10 C'est vrai qu'il y avait une hausse, enfin une baisse depuis 2012 parce que l'assurance vie, c'est quand même un placement de moyen long terme.
01:18 Donc c'est important de regarder sur une échelle assez longue.
01:21 Bien sûr.
01:22 Par exemple, si on revient à 2012, on avait un taux de 2,91%.
01:26 D'accord.
01:27 Et après, c'est vrai qu'il y a eu une baisse d'environ 20 points de base chaque année avec un plancher à 1,28% en 2020.
01:34 Ça a stagné aussi en 2021 et ensuite, ça a pris 63 points de base pour 2029.
01:39 Et alors, comment on explique ce sursaut finalement du rendement des fonds euros spécifiquement pour l'année 2022 ?
01:44 Il faut chercher du côté de la hausse des taux d'intérêt des banques centrales par exemple ?
01:48 Oui, c'est vrai qu'il y a une hausse des taux d'intérêt au niveau de la banque centrale, mais après, elle ne va pas forcément se traduire aussi vite
01:54 Bien sûr.
01:55 sur les placements des assureurs parce que c'est quand même des placements qui sont eux-mêmes longs,
02:00 donc avec beaucoup d'obligations, surtout pour les assureurs vie pour les fonds euros.
02:06 Et autant que le portefeuille se renouvelle, il n'y a pas les hausses des taux qu'on voit.
02:12 Bien sûr. Oui, il faut rappeler que ce n'est pas indexé automatiquement sur les taux de banque centrale,
02:16 mais qu'après, c'est des paniers d'obligations qui ont chacune des échéances et des taux différents.
02:22 Mais alors, comment expliquer ce rebondissement si on peut parler de rebondissement en 2022 ?
02:27 Alors, peut-être Patrick Montagnier, oui, bien sûr.
02:30 Je vais intervenir. En fait, ce qui se passe, c'est que depuis plusieurs années, les assureurs qui étaient confrontés à des obligations,
02:35 notamment d'État qui était à 0 %, voyaient avec souci le rendement moyen de leurs actifs diminuer.
02:41 D'accord.
02:42 Puisque les actifs antérieurs très bien rémunérés venaient à échéance, ils devaient en acheter de nouveaux, etc.
02:46 Donc, depuis plusieurs années, ce qu'ils ont fait, c'est qu'ils n'ont pas distribué l'intégralité du rendement annuel.
02:50 D'accord.
02:51 Ils en ont mis une partie de côté. Ça s'appelle, en jargon technique, "provision pour participation aux bénéfices".
02:56 Le sens est bien là. De manière à pouvoir le redistribuer, puisque si jamais l'étau restait bas longtemps,
03:02 il fallait pouvoir quand même continuer à donner du rendement aux assurés.
03:05 D'accord.
03:06 Et puis, si jamais l'étau remontait, il fallait accompagner cette hausse d'étau aussi.
03:09 Donc, cette année, ils ont cessé de systématiquement mettre en réserve une partie du rendement.
03:14 En fait, ils l'ont distribuée tout de suite.
03:17 Et ils ont gardé la provision qui avait déjà été faite avant, qui était très conséquente,
03:20 et qui pourra permettre de la distribuer dans les prochaines années, progressivement.
03:24 Donc, cette idée, effectivement, ce rebond, il est bien lié au fait que là, il y a eu une hausse d'étau.
03:29 Les assureurs ont bien compris, puisque les assurés attendaient du mieux.
03:32 D'accord. Même si ce n'est pas lié directement.
03:35 Même si ce n'est pas lié.
03:36 Alors, psychologiquement, il y avait cette attente.
03:38 C'est psychologique. Il y a une attente.
03:39 Il y a un indice phare qui sert d'index à tout le monde, que tout le monde en France connaît,
03:43 ce qu'est le livret A. Donc, tout le monde voyait bien qu'il se passait quelque chose.
03:46 Donc, ils ont décidé d'arrêter de mettre de côté.
03:49 D'accord. Je comprends.
03:50 Pour laisser venir, cette fois-ci, direct distribué.
03:52 Puis, progressivement, les années suivantes, ils verront s'ils doivent redistribuer petit à petit ce qu'ils ont accumulé.
03:57 Donc, on parle plus de pratiques commerciales des assureurs vie ou en tout cas des gestionnaires de fonds euro
04:02 que d'une réelle explication technique, finalement, à cette hausse du rendement moyen en 2022.
04:10 Absolument. C'est-à-dire qu'on savait tous très bien, à un moment ou à un autre,
04:13 que cet environnement de taux d'intérêt très, très bas ne pouvait pas durer.
04:16 Quand il cesserait, ça, on ne le savait pas.
04:18 Personne ne le savait, même pas la Banque centrale.
04:20 Il y a eu, effectivement, cet épisode à partir de 2021 qui a eu un sursaut dans l'inflation qui s'est prolongée,
04:27 surtout en 2022 et 2023, et qui a amené une hausse au taux d'intérêt de la Banque centrale européenne.
04:31 Mais donc, tout ceci fait que les assureurs avaient en conscience qu'un jour ou l'autre, ça arriverait.
04:35 Donc, il fallait gérer sur le moyen terme, peut-être pas le long terme, mais au moins sur le moyen terme,
04:40 cette capacité à dégager pour l'instant de l'argent, pouvoir le redistribuer plus tard,
04:44 puisque les portefeuilles, eux, ne vont pas aussi vite.
04:46 Vous ne vendez pas tout brutalement pour tout investir.
04:48 Bien sûr. Oui, bien sûr.
04:49 Mais c'est long. Je rappelle que l'Assurance Vie, c'est 1 900 milliards d'euros.
04:52 Si vous vendez tout d'un seul coup, il y aurait un énorme krach boursier obligataire.
04:55 Ce n'est pas possible. Personne n'achetait de façon en face.
04:57 On va revenir sur les stratégies d'investissement, notamment via Assurance Vie ou Fonds Euro.
05:02 Juste avant, Aurore-Cambou, alors, effectivement, on a ce chiffre de 1,9%
05:07 qu'on peut peut-être mettre en regard de questionnements réguliers de la part des investisseurs,
05:12 qui est le taux d'inflation qui, lui, ne cesse d'augmenter en France et en Europe,
05:15 et pas que, d'ailleurs, mais c'est ce qui nous intéresse aujourd'hui.
05:18 Oui, c'est vrai qu'en 2022, le taux de l'inflation, c'est à peu près 5,2%.
05:23 Donc c'est vrai que ça peut paraître très haut par rapport à 1,9% pour le taux de revalorisation des contrats d'Assurance Vie.
05:30 Après, si on regarde encore depuis 2012, le taux de l'inflation,
05:35 il était toujours en deçà du taux de revalorisation des contrats d'Assurance Vie.
05:39 Il y a qu'en 2021 où le taux de l'inflation est passé à 1,6%,
05:45 alors que le taux de revalorisation des contrats d'Assurance Vie était à 1,28% moyenne.
05:49 Et après, en 2022, il y a eu une très forte haute de l'inflation.
05:53 Donc c'est une anomalie d'avoir une inflation plus haute que le taux de revalorisation des fonds en euros ?
05:58 C'est ce qu'il faut comprendre en 2022 ?
06:00 Non, pas forcément. Ce que je veux dire, c'est qu'en fait, il faut vraiment regarder sur un horizon assez long.
06:07 Ce n'est pas parce qu'aujourd'hui, l'inflation est beaucoup plus forte que le taux de revalorisation
06:12 que c'est vrai forcément sur le long terme.
06:15 C'est vrai qu'effectivement, Patrick Montagné, l'investisseur averti peut se dire sur un fonds en euros
06:21 quand j'ai une inflation qui a plus de 5% et un rendement qui a moins de 2%,
06:27 est-ce que je ne perdrais pas un petit peu d'argent sur mes placements ? A court terme en tout cas.
06:31 Oui, forcément. Cette année, en 2022, et ce sera sans doute pareil en 2023,
06:36 on attend encore les chiffres définitifs de l'inflation, c'est encore un peu tôt,
06:39 il est probable effectivement que le fonds euro ne protège pas intégralement contre l'inflation.
06:44 Il a protégé quand même en partie, mais pas intégralement.
06:46 Effectivement, les années antérieures, comme Aurore le disait, c'était l'inverse.
06:49 Il faisait nettement mieux que l'inflation.
06:51 À certaines années, alors qu'on avait une inflation à moins de 1,5%, le taux, lui, était beaucoup plus haut.
06:57 Donc en fait, on a bien quelque chose là qui s'est passé.
07:00 Et effectivement, il est normal de se poser la question.
07:04 Ensuite, il faut regarder quelles sont les alternatives.
07:06 Quand vous regardez la gamme des placements, c'est pour ça que l'assurance vie, pour nous,
07:09 c'est vraiment ce que l'on dit partout en permanence aux courtiers, aux agents généraux qui vendent de l'assurance,
07:15 c'est l'assurance vie, c'est un des outils de l'épargne, ce n'est pas le seul.
07:19 Deuxièmement, c'est un outil qui est de moyen long terme, contrairement par exemple à une épargne bancaire,
07:23 qu'elle soit sous dépôt courant ou sous forme de livret,
07:26 qu'elle est une épargne de précaution, dans laquelle vous tapez à tout instant,
07:29 vous pouvez rentrer et sortir sans difficulté.
07:31 Rentrer et sortir d'un livret d'assurance vie, techniquement, enfin d'un contrat d'assurance vie, pardon,
07:35 techniquement, vous pouvez, mais l'intérêt n'est pas là, l'intérêt est bien d'épargner pour le futur.
07:39 Et donc, de moins se poser de questions à court terme, quand on voit effectivement que ça ne correspond pas à sa stratégie,
07:46 c'est ça qu'il faut comprendre ?
07:47 Oui, sauf si on a vraiment absolument besoin de ses liquidités, bien évidemment.
07:49 Mais il faut savoir en plus que les contrats d'assurance vie sont essentiellement des contrats dits mixtes,
07:54 c'est-à-dire qu'ils ont une partie qui est effectivement investie sur le fonds euro, de manière à avoir une certaine stabilité,
07:59 et une autre partie, très souvent, qui est proposée aux épargnants sous forme d'unité de compte,
08:03 où là, l'épargnant a le choix, où on peut laisser l'assureur choisir, un certain nombre de supports,
08:09 notamment actions ou d'autres types de supports, qui permettent effectivement d'avoir des rendements différents,
08:15 et beaucoup plus sensibles à la conjoncture qu'en est effectivement le fonds euro,
08:19 qui a une forme de stabilité de moyen terme assez forte et d'inertie.
08:22 Et ça, alors, je ne sais pas si vous avez les chiffres aujourd'hui, mais cette répartition finalement entre fonds euro,
08:28 dans laquelle on va chercher une certaine stabilité, et unité de compte, dans laquelle un certain nombre d'investisseurs
08:33 vont aller chercher un peu plus de performances, vous la voyez évoluer dans le temps, Patrick Montagnier ou Aurore Cambou ?
08:37 Oui, très nettement. Je ne sais pas si tu as les chiffres exactement en tête, mais en 2022, de mémoire,
08:44 on était à peu près à 40% des nouveaux flux se dirigeaient vers les unités de compte.
08:48 Et c'était une part qui avait beaucoup augmenté, puisqu'on venait historiquement d'un stock qui était plutôt de l'ordre de 15%.
08:56 Donc ce stock, bien évidemment, il progresse doucement, parce qu'il ne passe pas de 15 à 40.
08:59 Lui, c'est le flux qui est à 40. Mais on voit tout de suite qu'effectivement, il a augmenté,
09:04 parce qu'effectivement, il y a eu une plus grande réflexion des épargnants, accompagnés par les gens qui commercialisent,
09:11 sur c'est quoi une épargne bien répartie.
09:14 Donc on va chercher plus de performances qu'avant, Aurore Cambou, sur un contrat d'assurance-vie,
09:19 pas sur des fonds en euro, mais sur un contrat d'assurance-vie. C'est ce que vous constatez ?
09:22 Oui, c'est vrai que ces derniers temps, il y a pas mal de réarbitrage de l'euro vers l'UC.
09:27 Et alors vers l'UC, bon, j'imagine que là, on est plus pour parler de fonds euro.
09:32 Mais après l'UC, on peut aller en actions, on peut aller en fonds immobiliers ou autres.
09:36 Là aussi, vous voyez peut-être un peu plus de pédagogie qui a été faite vis-à-vis des investisseurs, peut-être plus d'évolution.
09:41 C'est peut-être trop tôt pour le constater et peut-être se dire que l'année 2022 est une année peut-être un peu anormale
09:47 et que tout cela va reprendre une dynamique similaire à avant 2022 ?
09:53 C'est difficile de savoir. Je pense pas. Je pense qu'effectivement, l'idée de diversifier son épargne
09:58 pour qu'elle ne dépende pas seulement des taux d'intérêt obligataires est quelque chose qui rentre, je crois,
10:03 progressivement dans la conscience des épargnants, en tout cas ceux qui ont les moyens de risquer une partie de leur épargne.
10:08 Parce que bien sûr, la grande différence avec les UC et le fonds euro, c'est que les UC, le capital que vous investis, n'est pas garanti.
10:15 Donc à certaines périodes, vous pouvez vous retrouver en dessous de votre valeur d'investissement et inversement, à d'autres périodes,
10:21 beaucoup bien au-dessus. Donc là, il faut avoir des investisseurs et des épargnants, plutôt, qui soient capables, effectivement, de supporter ces variations.
10:29 Donc pour nous, effectivement, je pense que l'UC est quelque chose qui est un bon régime. Le tout UC ou tout euro, à notre avis, n'est sans doute pas le bon équilibre.
10:40 Sauf pour des caractéristiques extrêmes d'épargnant.
10:44 Un mot sur... Alors vous parliez tout à l'heure d'épargne de précaution, Patrick Montagnier. On a quand même des chiffres réguliers sur le fait que les Français aiment beaucoup les livrets réglementés,
10:56 notamment le livret A ou le LDDS. Est-ce que c'est des investissements, des placements que l'on aborde de la même manière qu'un fonds euro, par exemple ?
11:04 Non. Je crois qu'Horreur a des chiffres là-dessus. Pareil, sur 10 ans, le rendement du livret A, il a été beaucoup plus faible. Je ne sais pas si tu peux les citer de tête.
11:13 Oui. De tête ou avec votre fiche, comme vous préférez.
11:17 Oui, c'est vrai que, par exemple, en 2012, on avait un taux de revalorisation des contrats d'assurance via 2,91. Et en fin d'année, on était à 2,3 pour le livret A.
11:28 Et après, déjà, le taux de revalorisation des contrats d'assurance vie était au-dessus du livret A. Et après, ça continuait. Ils ont tous les deux baissés.
11:38 Mais le taux de revalorisation des contrats d'assurance vie est resté au-delà.
11:42 Au-dessus du livret A ?
11:43 Oui.
11:44 Au-dessus du taux du livret A.
11:45 Oui, parce que l'on était à 0,50, 0,75 à l'époque où le taux était encore bien supérieur.
11:49 Voilà. Quand on était à 0,5 pour le livret A, on était à 1,28% pour les contrats d'assurance vie.
11:54 Et pour le coup, en 2022... Non, ça ne s'est pas inversé en 2022, puisqu'ensuite, le livret A a continué à se voir revalorisé en 2023, pour le coup.
12:01 Oui, à 3% au 1er février.
12:03 Donc, la règle reste vraie pour 2022.
12:06 Oui.
12:07 Si on reste à la fin décembre 2022, et ça, ensuite, on verra effectivement en 2023...
12:10 Oui, parce que la moyenne de livret A en 2022 est inférieure, effectivement, au 1,91 que nous vous citions tout à l'heure.
12:16 Et alors, d'un point de vue stratégie, faut-il regarder ces deux placements de manière similaire ou, au contraire, les utiliser de manière différente, quand on est un investisseur ?
12:25 Le livret A, pour moi, ce n'est un placement que pour les gens qui ont effectivement une épargne faible et qui, effectivement, ne veulent pas prendre de risques.
12:33 Donc, dans ces cas-là, c'est la meilleure option.
12:35 D'accord.
12:36 Pour des épargnants qui ont un peu plus de moyens, qui ont une épargne un peu plus importante, comme c'était rappelé éventuellement, vous avez le livret A.
12:46 C'est quelque chose que vous pouvez avoir, que tout le monde a, d'ailleurs.
12:48 Il y a 50 et quelques millions de Français qui ont un livret A.
12:51 Donc, quasiment tout le monde a un livret A en France et qui permet simplement d'avoir une épargne de précaution dans laquelle vous pouvez, je ne sais pas, moi, vous avez un achat d'impulsion,
12:59 vous pouvez piocher dans votre livret A.
13:01 C'est fait pour ça.
13:02 Là, ce n'est pas fait, en revanche, pour l'assurance vie qui est, effectivement, plutôt pour une période longue.
13:06 Et le livret A a, effectivement, un très gros engouement puisque à 3 %, après tout, ça ne coûte pas de le remplir.
13:12 Quand vous en avez un qui n'est pas rempli, autant le remplir.
13:14 Merci beaucoup.
13:16 Merci à tous les deux.
13:17 Merci, Aurore Cambou, chef du service d'analyse des risques et d'assurance au sein de la direction d'études et d'analyse des risques de l'ACPR.
13:21 Merci également à vous, Patrick Montagnier, Premier secrétaire général adjoint de l'ACPR.
13:27 Merci à vous de nous avoir suivis.
13:28 On se retrouve tout de suite pour la dernière partie de l'émission, L'Œil du CGP.