Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00 Bonsoir à tous, le Conseil constitutionnel a ouvert ce soir la voie à un éventuel troisième procès dans l'affaire des soupçons d'emplois fictifs de François Fillon
00:08 et dans l'affaire dite des écoutes visant Nicolas Sarkozy en abrogeant une disposition du code de procédure pénale.
00:13 On en parlera tout à l'heure, c'est un peu compliqué, ça demande un décryptage juridique, mais il y aura peut-être un nouveau procès dans l'affaire des écoutes
00:21 et ça c'est quand même l'information la plus importante pour Nicolas Sarkozy.
00:25 Il y a un autre procès également pour François Fillon, les deux qui avaient été condamnés.
00:28 Je salue sur ce plateau Gilles-William Goldfeld, Joseph Macescaron, Philippe Guibert, Geoffroy Lejeune et Franck Papazian.
00:35 Bonjour et merci, c'est avec vous que nous allons commencer ce soir parce que le Haut-Karabagh subit un nettoyage ethnique, c'est un drame absolu.
00:42 C'est la deuxième fois que vous venez sur ce plateau en dix jours.
00:45 Il y a une communauté arménienne extrêmement puissante, forte, présente en France avec laquelle nous sommes en compassion et évidemment solidaires
00:53 et nous vous donnons la parole puisque à travers vous tous les Arméniens de France souffrent ce soir.
00:59 Je voudrais qu'on voit le sujet de Michael Dos Santos qui nous rappelle, qui nous dit ce qui se passe dans le Haut-Karabagh.
01:05 Depuis l'offensive éclair Azérie la semaine dernière, les réfugiés du Haut-Karabagh empruntent quotidiennement le corridor de la Chine.
01:13 D'après Errevan, plus de 65 000 personnes ont déjà emprunté cette route pour rejoindre l'Arménie,
01:19 un chiffre qui équivaut à la moitié de la population de la région séparatiste.
01:23 Lors d'une allocution, Nicole Pachinian a dénoncé des arrestations illégales à la frontière de la part de l'Azerbaïdjan.
01:30 Le Premier ministre arménien met également en garde la communauté internationale.
01:34 L'exode des Arméniens du Haut-Karabagh à la suite de la politique de nettoyage ethnique de l'Azerbaïdjan continue.
01:42 Notre analyse montre que dans les prochains jours, il n'y aura plus d'Arméniens du Haut-Karabagh.
01:48 Autoproclamée indépendante depuis la chute de l'URSS en 1991,
01:53 le Haut-Karabagh a annoncé ce jeudi la fin de son existence à partir du 1er janvier prochain.
01:58 Ces dernières heures, l'ancien dirigeant de la région, Rouben Vardanyan, a lui été placé en détention provisoire par les autorités azéries.
02:04 L'homme d'affaires est accusé par BAKU de financement du terrorisme et d'une série d'autres crimes.
02:09 Dans le décret de dissolution, Rouben Vardanyan a également lancé un appel aux habitants et aux réfugiés.
02:15 S'ils le souhaitent, ils pourront rester ou revenir dans le Haut-Karabagh à condition de vivre sous l'autorité de l'Azerbaïdjan.
02:21 Franck Papazian est donc avec nous ce soir. Vous êtes président des organisations arméniennes de France.
02:25 Cette image que vous voyez de Rouben Vardanyan, cette image, je la trouve absolument terrible.
02:30 Elle est terrible.
02:31 Elle est significative de ce qui se passe.
02:34 Cet homme, aujourd'hui jeté en prison, et qui subira sans doute les pires offenses,
02:43 comment peut-on aujourd'hui, comment la communauté internationale peut-elle vous aider aujourd'hui,
02:50 alors que le Haut-Karabagh meurt dans l'indifférence générale ?
02:54 Elle doit agir. La communauté internationale doit agir maintenant.
02:59 La Cour internationale de justice, au mois de février, a intimé l'ordre à l'Azerbaïdjan de déverrouiller le corridor de la Chine,
03:08 qui était bloqué depuis le 12 décembre.
03:10 Il était encore bloqué la semaine dernière.
03:13 Le conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni à plusieurs reprises, d'ailleurs à la demande de la France,
03:18 pour demander à l'Azerbaïdjan d'ouvrir le couloir de la Chine.
03:21 Ila Maliev est un dictateur. Le président d'Azerbaïdjan est un dictateur.
03:26 Il n'en a rien à faire du dialogue international.
03:30 Il règne sur son peuple et il règne sur le peuple arménien du Haut-Karabagh.
03:36 Il n'en a rien à faire.
03:37 Aujourd'hui, il faut agir.
03:40 - Vous nous avez dit la même chose il y a huit jours.
03:42 Mais personne n'a intérêt à agir.
03:46 - La seule possibilité, c'est de créer un nouveau rapport de force.
03:50 Le président de la République, Emmanuel Macron, il est tout seul.
03:53 Il peut déjà expulser l'ambassadrice d'Azerbaïdjan en France et l'ensemble des diplomates.
04:02 - Vous croyez que ça changera quelque chose ?
04:03 - Il le peut. On crée un nouveau rapport de force.
04:05 Il peut demander à la présidente de l'Assemblée nationale et au président du Sénat
04:09 de dissoudre les groupes d'amitié France-Azerbaïdjan.
04:13 Il peut le demander.
04:14 - Est-ce que vous pensez que les Azerbaïdjanais...
04:17 - Il peut lancer un gel des avoirs de la famille Alief en France, par exemple.
04:21 Il faut commencer à agir.
04:23 Jusqu'à maintenant, les positions ont été claires, notamment de la part de la France et d'un certain nombre d'États.
04:29 Elles ont été claires, la Cour internationale de justice, le Conseil de sécurité de l'ONU.
04:34 Mais si on n'agit pas, l'Azerbaïdjan ne bougera pas.
04:37 Et donc, il faut agir aujourd'hui.
04:39 La semaine dernière, j'étais venu vous voir en disant qu'il y avait un risque d'épuration ethnique.
04:42 Aujourd'hui, il y a la moitié de la population qui a été obligée de partir parce qu'elle est terrorisée.
04:47 - Est-ce qu'il y a des morts ?
04:50 - Il n'y a pas de morts pour l'instant, mais Rouben Vardanian est un symbole.
04:55 Rouben Vardanian est un mécène, un homme d'affaires, un bienfaiteur.
05:00 Il habitait Moscou, il a décidé de s'installer dans le Haut-Karabakh, il a été nommé ministre d'État, c'est l'équivalent de premier ministre.
05:06 - Qu'est-ce qu'il doit devenir ?
05:08 - Il est emprisonné. La justice azerbaïdjanaise lui a dit qu'il avait quatre mois de préventive,
05:14 et qu'il risquait jusqu'à 14 ans de prison pour terrorisme. De quoi on parle ? Quel terrorisme ?
05:20 Il faut qu'il y ait un mouvement international pour le libérer, mais pas que lui.
05:24 On a appris cet après-midi que l'armée azerbaïdjanaise continue à capturer des gens pour avoir un stock d'otages, de prisonniers.
05:34 - Mais qui peut mener cette campagne internationale ? Quel est le pays qui peut être le leader ?
05:38 - La France est le mieux placé, elle n'a pas intérêt à agir.
05:41 - La communauté arménienne la plus importante est sur le sol de France ?
05:46 - La France, États-Unis, Russie. La France doit avoir ce panache-là. Le président de la République, Emmanuel Macron, doit prendre ses responsabilités.
05:55 Il doit le faire. Il doit agir.
05:57 - Les trois choses que vous avez dites, rappeler son ambassadeur, expulser les diplomates...
06:02 - Et les avoir sur le plafond.
06:05 - Mais au-delà de ça, parce que j'imagine que le président Macron a testé ses partenaires.
06:11 - On demande depuis des mois, Pascal, d'envoyer des forces d'interposition. On demande d'envoyer des forces de paix là-bas pour assurer la sécurité.
06:18 - Mais vous savez bien que c'est le deux poids deux mesures entre ce qui se passe en Ukraine et en Russie,
06:24 qui a mobilisé l'opinion internationale, et ce qui se passe dans la différence générale en Arménie et dans le Haut-Karabagh.
06:30 - Est-ce ce monde que nous voulons laisser à nos enfants ?
06:33 - J'entends ce que vous dites et vraiment je le déplore, mais cette réale politique, elle est sous nos yeux.
06:39 - Elle est assassine. C'est-à-dire que sous nos yeux, en 2023, on va laisser un nettoyage ethnique se faire tranquillement.
06:45 - Est-ce qu'on peut juste ajouter, parce que Pascal Proulx demandait...
06:48 - Ursula, est-ce qu'on peut remettre en cause, pardonnez-moi, la patrole de l'Europe ?
06:53 - Elle a une responsabilité énorme.
06:55 - Laquelle ?
06:56 - Elle a la responsabilité d'avoir totalement... Elle n'a pas négocié l'achat du gaz, par exemple,
07:02 elle n'a pas pu négocier l'achat du gaz par, effectivement, une politique différente dans le Haut-Karabagh.
07:06 Elle ne l'a pas fait. Aujourd'hui, tout le monde sait également que l'Azerbaïdjan n'a pas suffisamment de gaz pour fournir l'Europe.
07:12 Et en réalité, l'Azerbaïdjan achète son gaz à la Russie pour le vendre à l'Europe.
07:17 Le gaz qu'on payait 100 à la Russie, on le paye aujourd'hui 150, parce que l'Azerbaïdjan prend sa marge également.
07:23 - Et donc elle pourrait, Ursula, revenir d'ailleurs ?
07:25 - C'est une rupture de l'embargo. C'est une rupture de l'embargo.
07:27 - Elle pourrait intervenir.
07:28 - Elle a besoin d'un élément de pression.
07:29 - Oui, elle pourrait intervenir, elle n'intervient pas.
07:31 - Elle n'y intervient pas.
07:32 - Je sais que pour tous ceux qui nous écoutent, alors il y a deux...
07:36 D'abord, ils sont effectivement en compassion, je le disais, il y a un sentiment très fort pour la communauté arménienne.
07:42 En revanche, je sais aussi que la situation géopolitique est sans doute très compliquée
07:46 et que tout le monde ne traduit pas ce que vous dites d'une manière très claire,
07:50 parce que les gens ne connaissent pas forcément précisément la situation
07:53 et les rapports de force que vous avez mis en place il y a quelques secondes.
07:56 - Est-ce qu'on peut juste ajouter une chose ?
07:58 Parce que vous vous posiez la question, est-ce qu'il y a des morts ?
08:01 - En effet, heureusement, pour le moment, il n'y a pas de mort, enfin en tout cas connue.
08:04 Mais il y a, oui, il y a un mort, c'est une civilisation.
08:08 Parce que les Arméniens sont dans le Carbar depuis 2500 ans.
08:12 Ce qu'ils ont fait, ce qu'ils ont écrit, ce qu'ils ont produit, ce qu'ils ont construit est en train d'être arrasé.
08:17 Les croix sont abattues, les églises sont saccagées.
08:21 Donc oui, il y a un mort, c'est la mort d'une civilisation.
08:25 - C'est la nôtre en plus.
08:26 - Qu'est-ce que fait le discours, qu'est-ce que fait les autres ?
08:27 Est-ce qu'on peut aujourd'hui, dans notre monde, considérer que la mort d'une civilisation, ce n'est pas un problème ?
08:35 - La réponse manifestement, pour les nations, vous la connaissez, puisque personne ne bouge.
08:42 Quand je dis le deux poids deux mesures...
08:44 - Il n'y a pas une directrice de l'UNESCO qui est française ?
08:47 Ou quelque chose m'a échappé ?
08:49 - Oui, on a sollicité l'UNESCO.
08:52 - L'indifférence.
08:54 Alors là, ça bouge un petit peu quand même, même dans les médias.
08:57 Mais je trouvais que même les médias, j'ai vu parfois des médias se mobiliser, sensibiliser une opinion.
09:04 Je l'ai vu pour l'Ukraine, avec des concerts, avec même des chaînes de télévision qui ont affiché des drapeaux ukrainiens.
09:11 Là, je ne le vois pas avec l'armée.
09:13 - Mais c'est d'autant plus énervant qu'en fait, dans le cas de l'Ukraine, on n'avait pas d'intérêt non plus.
09:17 C'était purement une réaction morale en réalité.
09:19 - Alors peut-être aussi... Non, non, mais oui, il y avait une question d'intérêt.
09:22 Mais vous dites la situation est compliquée sur le plan géopolitique.
09:24 Très bien, il y a un génocide en fait.
09:26 En tout cas, il y a un risque de génocide, ça c'est facile à comprendre.
09:28 Et dans le cas de l'Ukraine, agressée par la Russie, on a réagi tout de suite.
09:32 Et on n'a aucun intérêt là-dedans.
09:34 Ça nous coûte d'ailleurs très cher, cette guerre.
09:36 Ça coûte cher aux Français, ça coûte cher à peu près à tous les pays européens.
09:39 Et on l'a fait, pour des questions de principe.
09:42 Là, le même principe est en cause et personne ne bouge.
09:44 C'est ça qui est insupportable.
09:46 - C'est la raison pour laquelle on peut effectivement interpeller le président de la République
09:50 pour qu'il donne l'exemple.
09:52 Parce que si la France effectivement prend ces dispositions-là,
09:55 qu'elle peut prendre, c'est de sa décision,
09:57 c'est de sa décision,
09:59 eh bien elle peut être suivie par d'autres États.
10:01 Et là, on peut créer un nouveau rapport de force avec Aliès.
10:03 - C'est une nouvelle victoire évidemment de la Turquie.
10:05 Je rappelle d'ailleurs que la communauté turque en France est sûrement plus importante
10:08 peut-être que la communauté arménienne.
10:10 - Non, la moitié à peu près.
10:12 - Il y a beaucoup de... La moitié ?
10:14 - La moitié, oui.
10:15 - Il y a beaucoup de Turcs en tout cas qui sont en France.
10:17 Mais c'est vrai qu'on saisit ce rapport de force qui existe aujourd'hui.
10:20 Dernier point, Philippe Guibert.
10:22 - Non, c'était juste pour vous poser une question.
10:24 Est-ce que la clé se trouve pas à nouveau en Russie ?
10:26 Est-ce que la négociation, est-ce que le rapport de force,
10:28 il passe pas par une discussion avec la Russie ?
10:31 - Il passe aussi par la Russie, c'est évident,
10:34 qui est un des acteurs qui est sur le terrain
10:36 et qui a joué un rôle,
10:38 qui avait une alliance stratégique avec l'Arménie.
10:41 On se rend compte que la Russie ne respecte pas non plus
10:44 ses accords stratégiques de protection d'Arménie.
10:47 - Merci, monsieur Papazian.
10:49 Vous êtes président des organisations arméniennes de France.
10:51 - Merci à vous.
10:52 - Et bien évidemment, on a envie à chaque fois de vous donner la parole.
10:55 70 000 Arméniens vivant dans le Haut-Karabakh
10:57 ont déjà fui la région à travers le corridor de la Chine.
11:00 C'est leur décision personnelle,
11:02 qui n'a rien à voir avec la migration forcée.
11:04 Si certains résidents arméniens ne veulent pas vivre sous les lois azerbaïdjanaises,
11:07 nous ne pouvons pas les forcer à le faire,
11:09 et c'est le premier ministre arménien,
11:11 pour la population qui va rester sur place,
11:13 le président azerbaïdjani, a déjà promis des droits garantis.
11:16 Et Bakou a proposé l'organisation d'une visite sur place de l'ONU.
11:19 La semaine dernière, Bakou a lancé une offensive militaire,
11:22 vous le savez, pour reprendre cette région à majorité arménienne.
11:25 Voilà ce qu'on pouvait dire ce soir sur ce sujet.
11:28 Autre sujet, pour tout vous dire,
11:30 nous attendions peut-être maître Thierry Herzog,
11:33 mais j'espère qu'il pourrait être avec nous
11:36 pour évoquer ce dont je parlais tout à l'heure,
11:39 le Conseil constitutionnel qui a ouvert la voie à un éventuel troisième procès
11:42 dans l'affaire des soupçons d'emploi fictifs de François Fillon
11:44 et dans l'affaire d'île des Écoutes visant Nicolas Sarkozy.
11:47 C'est assez complexe.
11:49 Ce qui est intéressant, c'est en quoi la décision du Conseil constitutionnel d'aujourd'hui
11:55 peut permettre à Nicolas Sarkozy d'avoir un nouveau procès
11:59 sur ce procès des Écoutes, dans lequel il a été condamné.
12:03 Est-ce que vous pouvez résumer cela de manière limpide pour tous ceux qui nous écoutent ?
12:08 Je devrais pouvoir m'y essayer.
12:11 Il y avait une règle, si vous voulez,
12:14 qui était que sur les affaires de nullité,
12:17 quand vous voulez sortir une nullité de procédure...
12:21 Expliquez ce qu'est une nullité de procédure.
12:24 Une nullité de procédure, c'est que quand vous trouvez qu'il y a une règle de procédure
12:27 qui a été violée,
12:29 vous devez la présenter dans un certain délai,
12:34 sinon c'est trop tard.
12:36 D'accord.
12:37 Et quand bien même il y aurait un fait nouveau qui serait apparu après,
12:42 c'est trop tard. Au revoir et merci, vous êtes foutus.
12:45 Et donc l'avocat de François Fillon
12:49 est allé devant le Conseil constitutionnel en considérant que cette règle-là
12:54 était tout à fait injuste,
12:56 parce que, par exemple, Fillon a appris après
13:00 que la procureure du parquet national financier
13:04 avait avoué, avait reconnu
13:07 qu'elle avait fait l'objet de pressions invraisemblables
13:11 pour justement faire la peau de Fillon, reconnaissez.
13:14 Et donc il y a une irrégularité manifeste en matière de loyauté.
13:18 Donc Fillon va pouvoir s'en plaindre.
13:22 Et n'importe qui pourra s'en plaindre,
13:26 y compris M. Sarkozy, dans l'affaire des écoutes.
13:29 Alors l'affaire des écoutes, on lui a tout fait, lui,
13:31 y compris les écoutes entre son avocat et lui.
13:33 Mais il y a des choses qu'il ignorait.
13:35 Par exemple, enfin je ne sais pas, Herzog, vous aurez peut-être dit autre chose,
13:38 moi je le découvre aujourd'hui, cette histoire.
13:40 Mais par exemple, je sais que M. Sarkozy,
13:44 il a été opéré, si j'ose dire, par une juge d'instruction,
13:47 membre du syndicat de la magistrature.
13:49 C'est Mme Clément ?
13:50 Non, c'est Mme Thépault, si ma mémoire est bonne.
13:54 Non seulement elle est membre du syndicat de la magistrature,
13:57 qui a épinglé M. Sarkozy sur le mur des cons,
13:59 ce qui ne manifeste pas une sympathie extraordinaire.
14:02 Donc quand vous arrivez dans son...
14:04 Vous avez beau penser qu'elle est très libre d'esprit,
14:06 vous avez quand même...
14:07 Mais en plus, on a appris que la dame Thépault
14:11 avait également pris partie contre M. Sarkozy.
14:16 Donc là, c'est vraiment une prise de position personnelle.
14:20 Dans sa campagne électorale.
14:22 À un certain moment, elle a pris position.
14:25 Si les avocats, les excellents avocats de M. Sarkozy
14:29 l'avaient su, ils auraient pu la sortir dans le cadre des...
14:33 Ça aurait été une nullité.
14:35 Avec l'arrêt des mineurs.
14:37 Avec l'arrêt du Conseil constitutionnel,
14:41 même alors qu'ils sont devant la Cour de cassation,
14:44 ils vont pouvoir développer cette nullité.
14:47 Je pense que c'est ce que j'ai compris
14:49 de l'économie d'arrêt du Conseil constitutionnel.
14:51 - Donc c'est un changement de procédure.
14:54 Ça ne change rien sur le fond.
14:56 - Dans l'affaire qui change,
14:58 ça change beaucoup de choses.
15:01 - Oui, mais le Conseil constitutionnel
15:03 ne s'est pas prononcé sur le fond, sur les faits.
15:06 - Non, pas du tout.
15:07 - Cette nullité est recevable.
15:09 Alors qu'elle ne l'était pas.
15:11 - Il dit simplement que maintenant...
15:13 - Cette nullité, telle que vous le dites, elle s'entend.
15:16 Je ne suis pas un juriste, mais j'ai compris.
15:18 - Je pense avoir été clair.
15:20 - Alors d'une clarté...
15:22 - Le Conseil constitutionnel
15:25 veille à la séparation des pouvoirs.
15:28 Et à partir du moment où il voit,
15:30 où il considère que dans un jugement qui a été fait,
15:33 il y a une pression,
15:35 où le politique intervient dans le judiciaire,
15:38 il considère que cette séparation du pouvoir n'a pas lieu.
15:41 Et ça, c'est un élément essentiel.
15:44 - Autre sujet du jour, la baisse de la natalité.
15:47 La natalité est en baisse.
15:49 Ça peut nous intéresser,
15:51 avec un nombre de naissances qui a reculé de 7 %
15:53 sur les 8 premiers mois de l'année,
15:55 selon une étude de l'INSEE.
15:57 On est sur le chiffre le plus bas.
15:59 Depuis 2011, le nombre de naissances recule chaque année,
16:02 à l'exception d'un léger bond en 2021.
16:05 Je crois qu'on est sur un chiffre le plus bas depuis 1946.
16:08 Les naissances en baisse, 35 000 simplement en 2023.
16:12 Si tous ceux qui cotisent,
16:14 et 35 000 de moins bien sûr,
16:16 si tous ceux qui cotisent et apportent des ressources
16:18 à notre système social deviennent de moins en moins nombreux,
16:20 alors notre contrat social est insoutenable,
16:22 disait François Bayrou il y a quelques années.
16:25 Mais c'est vrai qu'il y a beaucoup de jeunes gens,
16:27 beaucoup de jeunes femmes, beaucoup de jeunes couples,
16:29 qui se disent pourquoi mettre un enfant sur Terre,
16:32 avec les problèmes écologiques,
16:34 avec les problèmes économiques,
16:35 avec les problèmes sociétaux,
16:37 et peut-être aussi la politique familiale française,
16:41 notamment à partir de François Hollande et de 2010,
16:45 avec le quotient familial qui avait été revu à la baisse,
16:48 avec l'université des allocations familiales.
16:53 En fait, tout ce qu'a fait en gros François Hollande,
16:56 les conséquences on les a,
16:58 et c'est pas heureux ces choix, on peut le dire comme ça.
17:00 Je serai obligé de nuancer votre propos.
17:02 - Sur la politique familiale, c'est pas une réussite.
17:04 - Non, mais vous plaidiez vous-même l'autre jour pour la femme, l'université.
17:07 Oui, mais c'est pas de la faute de la politique familiale.
17:09 - Pourquoi ?
17:10 - Parce que je pense qu'il y a d'autres explications,
17:12 d'ordre matériel, d'ordre moral.
17:14 - Mais pourquoi vous écarter celle-là ?
17:16 - Les mesures que vous citez ne touchaient qu'à peu près 10% des ménages.
17:19 C'est pas ça qui explique la baisse de la natalité
17:21 sur l'ensemble de la population française.
17:24 - Ça peut expliquer.
17:26 En fait, c'est des signes qui sont envoyés.
17:28 - On va le prendre dans l'autre sens.
17:30 Les pays où la natalité explose, ou en tout cas, elle remonte,
17:32 c'est des pays qui font l'inverse de ce qu'a fait François Hollande.
17:34 Je prends l'exemple de la Hongrie, qui est le plus connu.
17:36 Ils ont une politique nataliste.
17:38 - Je crois pas.
17:40 - Ils partaient de beaucoup plus loin que nous.
17:42 Ils étaient très bas, ils ne se faisaient plus d'enfants.
17:44 - Alors, on y vient gentiment.
17:46 On y est dans quelques années.
17:48 Ils partaient de très bas et à un moment donné, ils se sont dit
17:50 il faut qu'on change ça, sinon on est mort.
17:52 Donc, ils ont fait une politique nataliste avec des incitations fiscales,
17:54 des incitations bancaires.
17:56 En gros, je ne vous fais pas tout le palais de mesures,
17:58 vous avez des voitures moins chères,
18:00 mais surtout avec des emprunts à taux zéro.
18:02 Vous avez une fiscalité qui est ultra avantageuse.
18:04 Et ils ont accentué ces mesures dans le temps.
18:06 Et ils ont des résultats de meilleur en meilleur.
18:08 François Hollande a fait exactement l'inverse.
18:10 - Mais avec une situation démographique qui n'est pas du tout
18:12 la même que la Hongrie.
18:14 - Il y a une courbe qu'il a réussi à inverser,
18:16 c'est celle de la natalité. Bravo à lui.
18:18 - Ouais, franchement, votre explication,
18:20 elle ne tient pas la route.
18:22 - Pour une fois, ce ne sont que des chiffres.
18:24 - Franchement, vous n'avez qu'un seul exemple en Europe
18:26 qui s'appelle la Hongrie, parce que partout ailleurs,
18:28 ça baisse, la natalité. On oublie de le dire.
18:30 - Ah non, pas en Afrique.
18:32 - Je parle de l'Europe.
18:34 - Je ne dis pas que ça va bien en Europe.
18:36 - Le fait que François Hollande ait pris des mesures
18:38 de justice fiscale, que vous défendiez l'autre jour
18:40 sur l'universitalité de la sécurité sociale,
18:42 ce qui touche 10% des ménages,
18:44 n'explique pas...
18:46 - Ça n'a rien à voir, c'est la question familiale dont on parle.
18:48 - Je parlais du quotidien familial.
18:50 - ... n'explique pas que les gens ne fassent plus d'enfance.
18:52 Ce qui est réel. En revanche, si je peux me permettre
18:54 de donner une explication concurrente,
18:56 c'est que le prix des logements,
18:58 plus effectivement un pessimisme général
19:00 sur le pays, me semble jouer un rôle plus important
19:04 que les mesures à la marge de François Hollande.
19:06 - Non, mais c'est un tout. Vous avez raison, c'est un tout.
19:08 C'est un état d'esprit.
19:10 On va marquer une pause et en parler de l'antisémitisme,
19:12 évidemment, puisque
19:14 les Juifs de France ont le sentiment
19:16 de ne plus être en sécurité.
19:18 C'est ce qu'ils rapportent, en tout cas,
19:20 avec un antisémitisme, notamment
19:22 de l'ultra-gauche qui peut les inquiéter.
19:24 Je vais remercier une nouvelle fois
19:26 M. Papazian d'être resté avec nous
19:28 dans cette première partie.
19:30 Et nous, nous revenons dans quelques secondes
19:32 pour évoquer l'antisémitisme,
19:34 mais également la France insoumise et la police.
19:36 Nous parlerons de la Corse, sans doute,
19:38 et puis on pourra prendre des nouvelles
19:40 de Pierre Arditi, Dumbledore.
19:42 - Il est mort.
19:44 - Il est mort.
19:46 Vous saviez qui c'était ? Harry Potter, vous avez regardé ?
19:48 - Oui.
19:50 - Vraiment ? Vous savez qui est le professeur Dumbledore ?
19:52 - Je sais surtout qu'Harry Potter a été révisé.
19:54 On a beaucoup changé.
19:56 Vous savez que bien, qu'il y a maintenant
19:58 des correcteurs de sensibilité qui ont changé Harry Potter.
20:00 - Ah bon ?
20:02 - Vous êtes au courant de ça ? Bien sûr.
20:04 Mais documentez-vous, M. Prouf.
20:06 - Et puis, qui aujourd'hui,
20:08 on ne dira pas son âge,
20:10 mais qui célèbre son anniversaire ?
20:12 - Ah oui.
20:14 - Brigitte Bardot.
20:16 - Oui.
20:18 - Une information que je voulais vous donner.
20:20 On a parlé tout à l'heure du Conseil constitutionnel
20:22 qui a ouvert la voie à un éventuel 3e procès
20:24 dans l'affaire des soupçons d'emploi fictifs
20:26 de François Fillon et dans l'affaire des écoutes.
20:28 Il y a une information que je voulais vous donner
20:30 puisque dans le Conseil constitutionnel,
20:32 il y a des personnalités politiques.
20:34 Eh bien, figurez-vous que Alain Juppé
20:36 s'est déporté
20:38 sur ce jugement
20:40 parce qu'il a prétexté qu'il était
20:42 l'ami, entre guillemets,
20:44 de Nicolas Sarkozy.
20:46 - Il est ministre.
20:48 - Et que Laurent Fabius,
20:50 qui a toujours été l'adversaire de Nicolas Sarkozy,
20:52 lui, ne s'est pas déporté.
20:54 C'est magnifique.
20:56 Alain Juppé est absolument...
20:58 - Il était ministre.
21:00 Pour le président du Conseil constitutionnel,
21:02 c'est difficile de se déporter.
21:04 Il est président et il préside l'institution.
21:06 - Mais Alain Juppé,
21:08 vraiment, Alain Juppé,
21:10 vous trouvez que c'est bien ?
21:12 Vous trouvez que c'est digne ?
21:14 Chacun fera son avis.
21:16 - Il était ministre.
21:18 - Je vous répète.
21:20 - C'est sur un problème de principe.
21:22 Ou alors, il ne faut pas accepter
21:24 d'être au Conseil constitutionnel.
21:26 - Absolument.
21:28 - Et ces gens viennent...
21:30 - C'est toute l'ambiguïté
21:32 du Conseil constitutionnel.
21:34 Comme ils viennent de la politique,
21:36 forcément, il y a un moment donné...
21:38 - Et M. Juppé donne des leçons de maintien.
21:40 Mon Dieu.
21:42 - Il aurait pu...
21:44 - La vraie classe aurait été démissionnée.
21:46 - Mon Dieu.
21:48 - Chacun a son avis.
21:50 - C'est déporté sur ce sujet.
21:52 - Protégez-moi de...
21:54 - Mes amis...
21:56 - Mes ennemis, je m'en charge.
21:58 - Quel monde.
22:00 - Vous pensez que c'est un rapport
22:02 avec le résultat des primaires ?
22:04 - Non, je suis toujours...
22:06 Mais bon, je suis un peu naïf.
22:08 Parce que c'est vrai que la fidélité,
22:10 l'amitié, font parfois partie
22:12 des valeurs qui sont miennes.
22:14 Donc je réagis peut-être...
22:16 - En politique, elle est rare.
22:18 - Eh bien, c'est pourquoi
22:20 nous n'en faisons pas.
22:22 L'antisémitisme, ça, ça m'intéresse.
22:24 Si j'ose dire.
22:26 Dans une enquête IFOP commandée par l'Union
22:28 des étudiants juifs de France, dans le Parisien,
22:30 91 % des étudiants juifs disent avoir été victimes
22:32 d'un acte antisémite allant de la blague
22:34 douteuse à l'agression.
22:36 Donc je propose de voir le sujet
22:38 de Mathilde Couvillère-Fleurnoy.
22:40 - Les universités, pointez du doigt.
22:42 Selon l'enquête IFOP commandée par l'Union
22:44 des étudiants juifs de France,
22:46 91 % des étudiants juifs disent avoir été victimes
22:48 d'un acte antisémite allant de la blague
22:50 douteuse à l'agression au cours de leurs études.
22:52 Un chiffre alarmant qui démontre
22:54 une certaine banalisation de ces faits.
22:56 Dans le détail, 89 % d'entre eux
22:58 ont déjà subi une remarque stéréotypée
23:00 et 7 % ont subi une agression physique.
23:02 L'enquête IFOP,
23:04 qui a été commandée par l'Union des étudiants juifs
23:06 de France, a été la première
23:08 à déterminer si les étudiants juifs ont subi
23:10 une agression physique.
23:12 L'antisémitisme, 77 % des étudiants juifs
23:14 affirment qu'il est répandu,
23:16 loin devant les autres discriminations
23:18 comme le racisme, le sexisme et l'homophobie.
23:20 L'enquête démontre également
23:22 que l'antisionisme est grandissant
23:24 dans les universités françaises.
23:26 91 % des étudiants juifs constatent une haine d'Israël.
23:28 - Le sujet, c'est la réduction
23:30 de l'identité juive à la question d'Israël.
23:32 C'est qu'aujourd'hui, la réalité
23:34 dans les universités, c'est que
23:36 les étudiants juifs sont présents comme juifs
23:38 de façon quasi systématique.
23:40 Qu'est-ce que tu penses du conflit israélo-palestinien ?
23:42 Pas plus ni moins de choses que toi.
23:44 - Comment expliquer cette montée haineuse
23:46 envers les étudiants juifs ?
23:48 Si, historiquement, l'extrême droite était plus à craindre,
23:50 aujourd'hui, c'est l'extrême gauche qui est redoutée.
23:52 Selon le sondage, pour 83 %
23:54 des étudiants juifs, ces actes de violence
23:56 proviennent de l'extrême gauche.
23:58 Le président de l'UEJF dénonce ces chiffres.
24:00 - L'antisémitisme à l'université
24:02 ne date pas de la création de la France insoumise,
24:04 malheureusement. En revanche, le sondage
24:06 dit quelque chose, et ça c'est la réalité,
24:08 qui est que,
24:10 chez certains acteurs politiques, en particulier
24:12 à la France insoumise,
24:14 il y a une permissivité d'une certaine parole.
24:16 En 2019, une même enquête
24:18 apportait des résultats similaires,
24:20 prouvant une constante inquiétante.
24:22 - Il y a cette phrase du politologue
24:24 sondeur, plus exactement
24:26 Frédéric Dhabi, que vous connaissez,
24:28 avant, c'est de Jean-Marie Le Pen que venaient les inquiétudes.
24:30 Aujourd'hui, c'est de Jean-Luc Mélenchon.
24:32 Je me souviens avoir dit,
24:34 il y a quelques années, à mes amis juifs,
24:36 vous avez défilé
24:38 contre Jean-Marie Le Pen
24:40 dans les années 80, et c'est le
24:42 Rassemblement National qui vous défendra
24:44 dans les années 2020.
24:46 - Défendra, je ne sais pas,
24:48 mais le discours de Mélenchon
24:50 est totalement irresponsable,
24:52 et frôle
24:54 à plusieurs reprises le conspirationnisme,
24:56 notamment après l'attentat
24:58 de Céline Lale-Mélenchon.
25:00 - Ce n'est pas que Mélenchon,
25:02 et ça ne date pas que de Mélenchon.
25:04 C'est un peu l'un des combats de ma vie.
25:06 - Ça ne vous avait pas échappé.
25:08 - J'ai eu du mal
25:10 à en convaincre
25:12 une partie de la communauté juive organisée
25:14 qui pendant très longtemps...
25:16 Moi, j'ai connu l'antisémitisme d'extrême droite
25:18 quand j'étais petit.
25:20 - Qui a disparu il y a bien longtemps.
25:22 - Il se trouve que je ne suis pas
25:24 de la première jeunesse, malheureusement.
25:26 Mais mes enfants
25:28 ont connu, eux,
25:30 l'antisémitisme d'extrême gauche
25:32 allié aux islamistes.
25:34 Et pendant très longtemps,
25:36 pour des raisons touchant
25:38 au traumatisme ou peut-être
25:40 aux amitiés politiques,
25:42 une partie de la communauté juive organisée
25:44 n'a pas voulu l'entendre.
25:46 Ça fait 20 ans que je leur disais
25:48 "L'UEJF". L'UEJF
25:50 est une organisation très à gauche
25:52 qui était complètement dans le fantasme
25:54 encore de l'extrême droite
25:56 et qui ne voulait pas voir
25:58 l'alliance islamo-gauchiste
26:00 et la détestation pathologique
26:02 de l'Etat d'Israël.
26:04 Il y a eu une conséquence terrible pour moi.
26:06 C'est que
26:08 l'immigration,
26:10 une partie de l'immigration,
26:12 n'a pas pu, à une certaine période,
26:14 être arrêtée parce qu'on continuait
26:16 encore à vendre le fantasme
26:18 de l'extrême droite. Et la première
26:20 communauté à en bâtir,
26:22 ça a été la communauté juive, qui est beaucoup partie,
26:24 mais l'ensemble
26:26 de la communauté française
26:28 en a pâti aussi.
26:30 Je vous propose d'écouter Alexis Corbière, qui était ce matin
26:32 dans une discussion un peu musclée
26:34 d'ailleurs avec Sonia Mabaud,
26:36 qui comme toujours a été remarquable, précise
26:38 et a su lui répondre.
26:40 Écoutez, ce que je dis
26:42 au président de l'UEJF, comme je l'ai dit
26:44 au président du CRIF,
26:46 discutons. Moi j'en ai assez
26:48 de ces phrases, je ne sais pas de quoi il parle.
26:50 Est-ce que lui-même il est capable, une fois que ses propos ont été dits,
26:52 de le citer ? - Moi je le suis. Daniel Simonnet,
26:54 Daniel Obono, qui pose avec Jérémy Corbine, accusé
26:56 de dérapage antisémite. Les propos de Jean-Luc Mélenchon
26:58 en 2020, qui parle de désigné
27:00 crucifié par ses propres compatriotes.
27:02 - Non, mais là vous mélangez
27:04 deux choses déjà. J'entends bien
27:06 Jérémy Corbine, c'est
27:08 un travailliste, un socialiste, etc.
27:10 - Connu pour ce dérapage antisémite. - Non, justement.
27:12 Non, non, là vous vous trompez.
27:14 Ce qu'on lui a reproché,
27:16 c'est de ne pas assez agir,
27:18 mais lui n'a jamais eu, à ma connaissance,
27:20 de propos antisémites.
27:22 - Quand on couvre le dérapage antisémite.
27:24 - Mais même la direction, il a été réintégré au Parti Travailliste.
27:26 - On va pas faire un débat sur Jérémy Corbine.
27:28 - Vous avez bien raison. - Je vous cite Jean-Luc Mélenchon.
27:30 - Je vous cite Sonia Mabrouk, je vous renvoie
27:32 votre phrase. Nous n'allons pas faire un débat sur...
27:34 - Je cite M. Mélenchon. - Non mais regardez, c'est amusant.
27:36 Vous m'attaquez sur un sujet, je vous réponds. - Jésus Cotillier, je vous attaque pas.
27:38 - Si, c'est... - Je vous cite la phrase
27:40 du président de la République de France. - Sortons de tout ça.
27:42 - Je suis moi pour être très dur et très ferme
27:44 contre l'antisémitisme.
27:46 D'accord ? S'il y a des propos antisémites
27:48 qui sont tenus par qui que ce soit à la France Insoumise,
27:50 la personne va être immédiatement exclue.
27:52 D'accord ? Maintenant, il faut pas non plus que sur la base
27:54 de propos vagues, il y ait un espèce de rayon
27:56 paralysant. Oui, parce que là, je ne sais pas très bien.
27:58 Je vous dis que je ne connais pas
28:00 de propos antisémites qui aient été portés
28:02 à la France Insoumise. Mais au-delà de vous,
28:04 attendez, c'est pas avec vous que j'ai envie de discuter,
28:06 si je peux me permettre. J'ai envie de discuter.
28:08 - Vous vous faisez question ce matin.
28:10 - Oui, mais parce que c'est pas vous.
28:12 - Vous pourriez se débattre avec le président de la République.
28:14 - C'est ce que je suis en train de vous dire. Au-delà de vous.
28:16 - J'ai bien compris. - Je réaffirme mon respect.
28:18 Ce que je veux dire, c'est pas sonner ma roue que je veux convaincre.
28:20 - C'était assez intéressant et on voit bien
28:22 M. Corbière. Corbière, il est en difficulté.
28:24 - Mais je veux dire, c'est terrible.
28:26 M. Corbine est allé, lorsqu'il était
28:28 en Tunis, s'incliner,
28:30 faire la minute de silence devant des
28:32 terroristes tueurs des Juifs.
28:34 M. Mélenchon a
28:36 réactivé le mythe
28:38 du peuple juif déicide
28:40 en disant "je sais bien
28:42 qui a tué Jésus".
28:44 Je veux dire, je n'aurais
28:46 pas assez de la soirée pour vous
28:48 donner des exemples
28:50 de la collusion
28:52 Mme Soudet
28:54 de l'EFI.
28:56 Si je ne peux pas parler,
28:58 c'est autre chose.
29:00 - Il y a tellement d'exemples qui sont donnés.
29:02 - J'aurais pas assez de quart d'heure pour y venir.
29:04 - Lorsque les députés de la France insoumise
29:06 ont fait une haie d'honneur et ont accueilli
29:08 une personne qui avait assassiné un rabbin en Israël,
29:10 - Tenté d'assassiner un rabbin.
29:12 - Est-ce que c'est quelque chose de normal ?
29:14 - Il s'est allé l'accueillir comme un héros
29:16 à Roissy. Il a tenté
29:18 d'assassiner un grand rabbin.
29:20 - Mais nous savons ça.
29:22 - M. Corbière nous explique que Sonia Mabrouk
29:24 dit n'importe quoi.
29:26 - Mais nous savons ça et tout ça est fait
29:28 dans l'indifférence médiatique générale
29:30 et personne ne dit ce
29:32 que vous dites lorsque
29:34 M. Mélenchon est reçu en majesté
29:36 comme il l'était ce matin sur France Inter.
29:38 - Il n'y a pas eu la moindre contradiction.
29:40 - Il est chez lui.
29:42 - Bien sûr qu'il est chez lui.
29:44 - Il est chez lui à France Inter.
29:46 C'est quand même extravagant.
29:48 Tant que vous aurez ça
29:50 et que cette argumentation,
29:52 j'imagine d'ailleurs que vous ne pourriez pas
29:54 organiser un débat avec lui.
29:56 - Pas qu'il vienne.
29:58 - Si je peux me permettre, ce qui est intéressant
30:00 au-delà du chiffre 91% qui est colossal,
30:02 ce n'est pas une petite majorité,
30:04 c'est la cause de l'antisémitisme.
30:06 Conflit israélo-palestinien,
30:08 ça veut dire que ça n'est que,
30:10 en fait c'est une des conséquences,
30:12 ce sondage, une des conséquences
30:14 de l'immigration arabo-musulmane.
30:16 C'est une des conséquences comme
30:18 une partie du trafic de drogue,
30:20 comme la surpopulation carcérale,
30:22 comme l'Abaya, comme tout ça.
30:24 Et l'antisémitisme dont sont victimes les juifs
30:26 aujourd'hui, c'est juste qu'on n'a pas eu
30:28 une politique d'immigration qui avait juste
30:30 une politique d'immigration qui avait
30:32 une politique d'immigration qui avait
30:34 une politique d'immigration qui avait
30:36 une politique d'immigration qui avait
30:38 une politique d'immigration qui avait
30:40 une politique d'immigration qui avait
30:42 une politique d'immigration qui avait
30:44 une politique d'immigration qui avait
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49:34 une politique d'immigration qui avait
49:36 une politique d'immigration qui avait
49:38 un engagement pour les animaux
49:40 un engagement pour les animaux
49:42 qui est le combat de votre vie, Brigitte Bardot.
49:44 Ah ça c'est vrai, c'est très important.
49:46 Moi, j'ai une passion
49:48 Moi, j'ai une passion
49:50 pour votre avocat.
49:52 Monsieur Golnadel ?
49:54 Oui !
49:56 Mais parce que c'est réciproque,
49:58 parce que lui-même a un engagement très fort
50:00 avec les animaux, Madame Bardot.
50:02 Oui, mais je demande bien
50:04 qu'il l'ait avec moi aussi.
50:06 Je pense qu'il y aura...
50:08 Je pense qu'il y aura...
50:10 Non, c'est pour plaisanter.
50:12 Non, c'est pour plaisanter.
50:14 C'est vrai, j'adore votre émission
50:16 et je vous regarde tout le soir.
50:18 Et bien écoutez,
50:20 vraiment, je suis
50:22 flatté, je suis flatté
50:24 et toute notre petite troupe
50:26 l'est également et c'est le plus beau
50:28 cadeau d'anniversaire que vous pouvez
50:30 nous faire que de nous appeler en direct.
50:32 Ecoutez, c'est un superbe cadeau
50:34 pour moi et je vous envoie
50:36 89
50:38 baisers !
50:40 Et bien écoutez, nous les prenons !
50:42 Nous les prenons !
50:44 Nous les prenons ! Bah écoutez, on vous embrasse
50:46 Brigitte Bardot ! Moi aussi !
50:48 Vraiment, on vous fait des grands bisous ! Merci ! Au revoir !
50:50 Merci, merci ! Alors écoutez,
50:52 franchement, ça c'est vraiment...
50:54 Là, là, là !
50:56 Là, là, là !
50:58 Là, là, là !
51:00 C'est incroyable ! Cette affaire est
51:02 incroyable ! Vous pouvez plier
51:04 bout de classe ! Je le dis,
51:06 je le dis, je le dis,
51:08 je le dis au test-mateur,
51:10 rien n'était prévu ! Mon oeil !
51:12 Tout est prévu !
51:14 Tout est prévu ! Mais je vous le dirai !
51:16 Mais je vous le dirai ! Parce qu'on
51:18 aurait fait un "FaceTime", on aurait fait,
51:20 on aurait calé un téléphone, je l'aurais pas fait
51:22 comme ça ! J'ai vu le téléphone,
51:24 vous connaissez,
51:26 voilà, on joua un message, je le lis,
51:28 je vois un coup de fil, je lis, si quelqu'un
51:30 m'appelle, je le prends ! - Vous avez Hugo Fray
51:32 au téléphone ! - Hugo Fray ! - Brigitte Bardot,
51:34 qui mieux que
51:36 Emmanuel Macron, la prochaine fois ? - Ah, le président
51:38 Macron, j'aimerais qu'il vienne,
51:40 le président Macron, mais bon, c'est la
51:42 politique des petits pas ! Parce que hier,
51:44 nous avons eu un échange avec
51:46 un homme important de la Macronie,
51:48 et nous avons pu
51:50 essayer de le persuader qu'il vienne
51:52 nous voir un jour sur le plateau,
51:54 et je vois dans ce coup de fil comme un signe
51:56 que tout peut arriver !
51:58 Tout est possible !
52:00 Bon, on est évidemment en retard, du coup !
52:02 - Évidemment ! - On est en retard !
52:04 - C'est normal ! - Ah oui, mais là,
52:06 c'est vraiment...
52:08 Brigitte Bardot, quand même, les amis !
52:10 - Elle est chez nous ! - Elle est grande star française !
52:12 Elle nous appelle ! - C'est incroyable !
52:14 - Bon, d'autres, parfois, ont d'autres stars !
52:16 Brigitte Bardot !
52:18 Brigitte Bardot ! - C'est exceptionnel !
52:20 - Bravo ! - Bon !
52:22 - Il faut rendre, maintenant ! Il faut y aller, monsieur !
52:24 - Mais vous voulez pas nous donner le poste ? - Non, bah là, j'ai plus rien !
52:26 - Mais qu'est-ce que vous voulez dire, après ?
52:28 - Là, vous le passerez, j'espère, notre petit coup de fil, ce soir !
52:30 - Oui, on va faire au mieux !
52:32 - Bon, c'était bien, cette semaine, malheureusement !
52:34 On salue notre ami Julien Pasquet !
52:36 On espère que la semaine sera meilleure, la semaine prochaine, pour lui !
52:38 Parce qu'il a de nouveaux perdus, ce soir !
52:40 - Ah oui, oui ! - Bah oui, c'est une semaine difficile !
52:42 - Il rasait les murs, quand je l'ai croisé ! - Oui, oui, bah...
52:44 Virginie Leblanc-Tailleb était à la réalisation,
52:48 Guillaume était à la vision, Grégory Pozdalot était au son,
52:50 merci à Benjamin Naud, à Marouane Saïr,
52:52 à Florian Dorès, qui est jeudi,
52:54 donc demain soir, ce sera Éliott Deval,
52:56 moi, je vous retrouverai demain matin,
52:58 et lundi soir, d'ici là,
53:00 passez un excellent week-end,
53:02 et nous envoyons 89 baisers, également,
53:04 à Madame Bardot, à qui nous disons
53:06 toute notre admiration et notre affection.
53:08 Bonne soirée !
53:10 Merci.