Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Bonsoir à tous ! Madame, Monsieur, bonsoir et bienvenue sous le grand chapiteau du Palais
00:09 Bourbon, la troupe de Madame Braune-Pivet de retour, avec ses cracheurs de feu, ses
00:16 acrobates, ses équilibristes, ses avaleurs de couleuvres, les ventriloques, les hommes
00:20 qui marchent sur les mains et les femmes qui lancent des couteaux, ils sont de retour ! Le
00:25 grand cirque de l'Assemblée Nationale est de retour et pour en parler avec nous aujourd'hui,
00:32 Philippe Bilger, Jérôme Béglé, Gilles-William Golnadel et notre ami Olivier Dartigold.
00:38 C'est vrai qu'on était effondrés de ce qui s'est passé pendant des semaines à
00:43 l'Assemblée Nationale au printemps et toute la saison dernière, c'est reparti.
00:47 C'était aujourd'hui l'ouverture, c'est reparti.
00:50 C'était le grand n'importe quoi, le grand cirque.
00:52 Alors je vous propose de voir immédiatement l'intervention de la députée d'Europe
00:56 écologie Les Verts de Paris qui s'appelle Eva Sass qui a critiqué la planification
01:00 écologique du gouvernement présentée par le Président de la République et qui effectivement
01:03 était habillée comme le règlement ne le permet pas.
01:06 Regardez, écoutez.
01:07 Nous avons analysé tous les rapports que vous avez vous-même commandés, le rapport
01:12 du COI, les rapports Filiso, Gontard et bien sûr Pisani-Ferry.
01:15 Leurs constats sont clairs et convergents, il faut mettre 13,9 milliards d'euros sur
01:20 la table dès 2024 et monter à 31 milliards d'euros en 2030.
01:25 Et nous vous avons proposé un financement de ce plan par l'extinction progressive des
01:29 niches fiscales néfastes au climat et l'imposition exceptionnelle des plus riches.
01:33 Nous prenons nos responsabilités parce qu'il y a urgence et si nous portons aujourd'hui
01:37 les warming stripes qui illustrent l'accélération du réchauffement climatique, c'est pour vous
01:43 le rappeler solennellement.
01:44 Alors mes chers collègues, vous savez que vous n'avez pas à manifester par votre tenue
01:49 vestimentaire ou une quelconque tenue.
01:52 C'est contraire à l'instruction générale du bureau.
01:54 Mes chers collègues, je vous invite s'il vous plaît à cesser immédiatement.
01:58 Madame la Présidente Chatelain, je vous remercie.
02:06 Nous avons rappelé ce matin en conférence des présidents que nos débats devaient être
02:11 respectueux de nos institutions, des Français et de nos règles.
02:15 Et je compte sur chacun d'entre vous pour respecter ce que nous nous sommes dit ce matin.
02:20 Madame Sasse, terminez, c'est bon.
02:28 Allez-y, terminez vos questions, s'il vous plaît.
02:33 Notre attitude est respectueuse et nous vous posons une question simple.
02:37 Quand allez-vous enfin doter la France d'une grande loi de programmation de la transition
02:41 écologique ?
02:42 Je vous remercie, Madame Sasse.
02:45 Alors, s'il vous plaît, je vous demanderai de remettre les vêtements qui couvraient
02:49 ces t-shirts.
02:50 Vous n'avez pas à manifester par votre habillement une quelconque opinion dans cet hémicycle.
02:56 Alors, je suis contrainte.
03:10 Alors, soit vous respectez nos règles, soit je vous rappelle à l'ordre.
03:16 Je vous remercie.
03:27 Je ne veux plus voir cela pendant la session qui s'ouvre.
03:35 Ce règlement s'impose à tous.
03:38 Il s'impose à tous.
03:41 Et Madame Sasse a réagi.
03:43 Non, Madame Yael Brown-Pivet, le réchauffement climatique n'est pas une opinion politique,
03:47 c'est une réalité scientifique et notre gouvernement, par son inaction et son inpréparation,
03:51 nous conduit au pire.
03:52 Disons les choses, le terrorisme intellectuel des écologistes sur ces sujets-là est insupportable.
03:58 Insupportable.
03:59 Oui, alors, quand j'étais jeune journaliste, j'adorais suivre les débats au Parlement
04:06 parce que je trouvais qu'il y avait une certaine tenue et on essayait de comprendre comment
04:09 on construisait la loi.
04:11 Aujourd'hui, depuis 4-5 ans, c'est devenu en deçà de la farde en poigne.
04:15 Je pense qu'il faudrait arrêter d'abord les questions au gouvernement.
04:18 Ça n'a plus de sens, ça n'a plus d'intérêt.
04:19 Chacun fait son show, chacun essaye de capter l'attention.
04:23 Les questions n'ont pas d'intérêt, les réponses n'ont encore moins.
04:25 Ne dites pas ça quand même.
04:26 Vous êtes fort désormais.
04:27 Vous écoutez les questions ?
04:28 Oui, mais en fait, quand il y a un souci, vous supprimez.
04:33 Non.
04:34 Vous essayez pas de changer le...
04:37 C'est une méthode radicale.
04:38 Ça ne sert à rien.
04:39 Mais ne dites pas ça.
04:40 Ça ne sert plus à rien.
04:41 Alors rien ne sert à rien.
04:42 Discuter la loi, ça sert quand même.
04:43 Non.
04:44 Construire un texte de loi, ça ne sert à rien.
04:45 Non, mais là, ces gens s'abritent vers quelque chose de cataclysmique qui demande quand même
04:52 à être nuancé pour le moins.
04:54 Et au nom de ça, ils sont prêts à tout.
04:58 Il y a une forme d'intégrisme et de folie, disons-le, dans ces interventions, chez ces
05:03 gens-là, qui rend le débat absolument impossible.
05:05 Parce qu'ils savent que tout le monde va les regarder à ce moment-là, ce jour-là.
05:08 Le débat est rendu impossible.
05:10 Absolument impossible.
05:11 On rappelle que les émissions à effet de gaz, la France, c'est moins d'un pour cent.
05:16 Moins d'un pour cent dans le monde entier.
05:19 Donc, bien sûr, la crise climatique est importante, mais il y a peut-être des choses très importantes
05:24 aussi à régler.
05:25 Je ne suis pas totalement d'accord avec vous sur une dimension.
05:26 C'est-à-dire que le Parlement, c'est deux missions.
05:29 La fabrique de la loi, elle contrôle l'exécutif.
05:32 Les questions au gouvernement permettent quand même d'aller poser des questions à l'exécutif.
05:35 Vous les écoutez, les questions ?
05:36 Mais il y a encore au Parlement des parlementaires qui travaillent.
05:40 Il y a des commissions parlementaires.
05:41 Non, mais ce n'est pas ça.
05:42 Ce que je veux dire, ce n'est pas uniquement le Grand Cirque.
05:45 Ça, c'est le Grand Cirque aujourd'hui ?
05:46 Oui.
05:47 Mais vous avez déjà des grands cirques.
05:48 Madame Sasson, vous voyez bien qu'il n'y a pas de possibilité de discuter avec elle.
05:49 On ne peut pas réduire l'activité parlementaire à ce seul cirque.
05:54 Beaucoup le font quand même.
05:55 Mais c'est de la gile propre.
05:56 Vous passez les images.
05:57 Ils ont réussi leur coup.
05:58 On en discute souvent, tout ça.
05:59 Alors, ça, il y a discussion.
06:00 Parce que moi, je pense que c'est de la contre-publicité.
06:01 Mais il cherche l'image.
06:02 Je pense que c'est la contre-publicité.
06:03 Oui, certainement.
06:04 Mais avec Mme Sasson, on ne peut pas parler.
06:05 Puisque ce sont des gens qui sont dans un intégrisme et une sorte de folie du raisonnement.
06:06 Il n'y a que des phases de décompression, si j'ose dire, à l'Assemblée nationale, à
06:07 l'heure actuelle.
06:08 C'est un scandale, la manière dont la présidente cherche à imposer le respect des règles.
06:09 Elle essaie.
06:10 Il n'y a rien à lui reprocher.
06:11 Non, rien.
06:12 Non, mais elle a une bonne parole.
06:13 C'est une bonne parole.
06:14 C'est un scandale.
06:15 C'est une bonne parole.
06:16 C'est une bonne parole.
06:17 C'est une bonne parole.
06:18 C'est un scandale, la manière dont la présidente cherche à imposer le respect des règles.
06:24 Elle essaie.
06:25 Elle essaie.
06:26 Il n'y a rien à lui reprocher.
06:28 Non, rien.
06:29 Non, mais elle a une bonne volonté.
06:31 Elle fait plutôt bien son travail.
06:32 Là, pour le coup, on a parfois été sévère.
06:34 Je trouve que là, elle a fait le job.
06:37 Elle est parfaite.
06:38 Bon, il y a tout.
06:39 Il y a de l'intégrisme.
06:41 Il y a du terrorisme intellectuel.
06:43 Il y a beaucoup aussi de puérilité.
06:45 Une absence totale d'humour d'ailleurs.
06:48 Alors, vous ne verrez jamais ces gens-là.
06:52 L'esprit de sérieux de ces gens-là, ça, il n'y a pas d'humour.
06:57 À l'intérieur de l'extrême gauche, entre les insoumis et elle, dans manière d'excentricité,
07:02 je ne sais pas.
07:03 Mais une chose est certaine.
07:04 Je leur dénie le droit de s'appeler écologistes.
07:11 Il n'y a pas plus ennemi de l'environnement que des gens qui auront usé de leurs mauvaises
07:18 influences pour détruire notre industrie nucléaire, ce qui fait qu'il y a plus de
07:24 carbone qu'avant.
07:25 Donc, elles se foutent des animaux.
07:28 Elles se foutent de tout.
07:30 Ce sont tout sauf des écologistes.
07:32 Non, mais votre remarque est très juste sur le nucléaire.
07:34 Bien évidemment.
07:35 Elle devrait se cacher sous terre.
07:40 La vérité, elle est simple.
07:42 C'est que ces gens veulent, avec l'écologie, faire ce qu'ils ont raté avec le communisme,
07:47 attaquer ce système capitaliste.
07:49 Ce sont des anticapitalistes.
07:51 Ce sont des gens d'extrême gauche qui ont du mal avec la société capitaliste, qui
07:55 ne peuvent être d'ailleurs que militants.
07:56 C'est la seule chose qu'ils peuvent faire dans la société.
07:58 Parce que dans la société capitaliste qui est exigeante, ils auraient du mal à trouver
08:01 leur droit.
08:02 On a encore le droit de critiquer le modèle dominant.
08:03 Mais vous avez raison.
08:04 Sauf que vous avancez masqué.
08:05 Sauf que vous avancez masqué.
08:06 A ma connaissance, le capitalisme ne prouve pas aujourd'hui une terrible efficacité
08:13 dans la lutte contre le réchauffement climatique.
08:16 Qu'est-ce qui est plus efficace que le capitalisme ?
08:17 Je vous dis simplement, vous avez raison sur le nucléaire.
08:20 Après, il y a eu des consciences écologiques, des dirigeants écologiques, par le passé,
08:27 qui ont pu dire des choses justes.
08:29 En matière de droite critique, ces gens, en matière de droite critique,
08:34 vous avez vu Mme Sasse ? Vous allez croire ce que dit Mme Sasse ?
08:37 Sincèrement.
08:38 Sérieusement.
08:39 Non mais M. D'Artigolle.
08:40 Je dis simplement qu'on ne peut pas caricaturer à l'excès.
08:44 Non mais quoi ?
08:45 Vous avez raison sur le nucléaire.
08:46 Après, vous ne pouvez pas dire.
08:47 Ils ne peuvent en aucun cas prendre une écologie.
08:49 En matière de droite critique, ceux qui veulent nous priver de ce droit, ce sont eux qui voudraient
08:54 nous empêcher de, par exemple, pouvoir nous poser des questions sur la valeur des rapports
08:59 du GIEC.
09:00 On n'a pas le droit.
09:01 On n'a pas le droit.
09:02 Le GIEC qui critique le GIEC est devenu une sorte d'hérétique.
09:04 Les gens se signent.
09:05 Le réchauffement climatique est établi.
09:08 Et le fait que l'activité humaine en soit responsable est établi.
09:11 Pas vrai.
09:12 Bien sûr.
09:13 C'est un scénario probable.
09:14 Mais on n'est pas établi.
09:15 C'est la sur-industrialisation.
09:16 Comme le dit le GIEC qui est responsable de ça.
09:17 Je me trouve à bien chaud ce soir.
09:18 Comme un climat.
09:19 Pas tous en même temps, ce débat.
09:20 Je ne peux pas interroger M. D'Artigolle sur le fait de savoir quantifier le rôle
09:30 de l'homme à l'intérieur du réchauffement climatique.
09:33 C'est massif.
09:34 Oui.
09:35 Mais vous n'en savez rien.
09:36 C'est ça qui me fascine.
09:37 Il y a quasi consensus.
09:38 Vous n'en savez absolument rien.
09:39 Moi non plus.
09:40 Il y a quasi consensus.
09:41 Ah oui, le consensus.
09:42 C'était pas le cas sur la crise sanitaire.
09:43 Mais enfin le consensus.
09:44 Mais cher, écoutez.
09:45 On a eu le débat dix fois.
09:46 Mais je voudrais que vous m'expliquiez la couche d'ozone qui était trouée.
09:52 Oui, bravo.
09:53 C'est refermé.
09:54 C'est une bonne question.
09:55 Je voudrais que vous m'expliquiez pourquoi.
09:56 C'était fini.
09:57 C'était fini.
09:58 Je vous rassure.
09:59 Ayons un peu de défiance et voyons derrière ces gens qui avancent autre chose et pourquoi
10:05 ils avancent.
10:06 C'est tout.
10:07 Ne soyons pas naïfs.
10:08 Donc ils attaquent un modèle très précis dans lequel ils ont du mal à s'exprimer.
10:13 Ce que je comprends tout à fait quand je les entends.
10:16 Bon, le grand cirque.
10:19 Parce qu'il n'y avait pas que ça.
10:20 Le grand cirque de l'Assemblée nationale.
10:22 C'est également Élisabeth Borne qui visiblement n'est pas sur la même ligne que son président
10:26 de la République.
10:27 Il a dit qu'il allait exclure les extrêmes de nos institutions.
10:28 A souligner Mme Borne devant les députés du camp présidentiel à l'Assemblée nationale.
10:33 Au moment où les travaux reprennent, nous devons capitaliser sur un an de travail pour
10:37 aller chercher des accords dans l'arc républicain.
10:40 Le fameux arc républicain.
10:42 Je voudrais savoir ce qu'il est l'arc républicain.
10:43 Manifestement, le Rassemblement national pour Mme Borne n'est pas dans l'arc républicain.
10:47 Mais c'est également contre-productif.
10:50 Les extrêmes représentent un tiers des députés.
10:52 Donc on ne peut pas les exclure.
10:53 Pour autant, nous continuerons à ne pas chercher des accords avec eux.
10:55 C'est vraiment intelligent.
10:56 Surtout quand il manque 30 députés pour avoir une majorité.
11:00 C'est une femme intelligente.
11:02 Donc on ne travaille pas avec 44% de l'opinion française.
11:04 Mais on le dit.
11:05 En même temps, elle a un grand récidive.
11:06 C'est lamentable.
11:07 Mais, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
11:09 Ils auront ce qu'ils méritent un jour.
11:12 À ses positions initiales, où les filles et le Rassemblement national étaient exclues
11:18 de l'arc républicain.
11:19 Mais ils étaient à la table présidentielle du camp présidentiel.
11:20 Je note une légère révolution.
11:22 On ne peut pas exclure les extrêmes.
11:24 Il leur manque 30 députés.
11:28 Donc il faut qu'ils aillent les chercher parmi les 300 qu'il leur manque.
11:32 Déjà, on en retire la moitié des 300.
11:34 Mais comment vous faites pour faire voter vos lois si à l'avance, les voix de Tartemplin
11:38 ne sont pas là ?
11:39 Ils n'auront jamais les insoumis.
11:40 C'est pas d'avoir un réglement national.
11:41 Non, mais ce n'est même pas ça que je souligne.
11:44 Je souligne que le Rassemblement national, comme la France Insoumise d'ailleurs, par
11:48 définition, ils sont élus.
11:50 Ils sont précisément dans l'arc républicain.
11:52 Il y a un député RN, vous un député républicain.
11:54 Non, mais ils ont envie que je le dise.
11:55 Ou alors il n'y a plus d'assemblée nationale.
11:56 Bien entendu.
11:57 C'est stupide.
11:58 Alors, Mme Borne, elle a raté sa rentrée.
12:00 Elle a fait n'importe quoi en demandant le sol.
12:04 Sur le carburant.
12:05 Sur le carburant.
12:06 Donc en gros, elle est à côté.
12:07 Et quand elle parle, elle est à côté.
12:09 Donc je trouve que c'est offensant pour les gens qui ont voté pour l'Arsemblement
12:12 national et pour la France Insoumise.
12:13 Ça veut dire quoi ?
12:14 C'est que ces gens ne sont pas dans l'arc républicain.
12:16 Que ce sont des fascistes.
12:17 Que ce sont des nazis.
12:19 En tout cas, ça n'a pas l'air de travailler avec eux.
12:21 Mais qui est-elle ? Pour qui se prend-elle ?
12:24 Elle est celle qui donne le là de l'arc républicain.
12:29 C'est insupportable.
12:30 Franchement, je trouve que c'est insupportable.
12:32 Et lorsqu'on lui demande des précisions sur l'exclusion de l'arc républicain, elle
12:37 est assise à deux années.
12:39 Non, mais alors personne ne les interroge jamais.
12:41 Non, mais M. Prot, sans vouloir être l'avocat de Mme Borne, il y a quand même un léger
12:48 progrès.
12:49 Le léger progrès que je crois déceler, c'est qu'au moins maintenant, nous avons deux extrêmes.
12:56 Il fut un temps où le bâton politique n'avait qu'un seul côté.
13:02 Il y avait une extrême droite et pas d'extrême gauche.
13:05 Maintenant, il y a deux extrêmes.
13:06 Il y a un léger progrès.
13:08 Je rappelle quand même que Mme Macron avait convoqué tous les partis politiques et qu'ils
13:14 semblaient être sur une autre ligne et il avait dit qu'il fallait associer toutes les
13:17 forces politiques, y compris les extrêmes, il ne faut pas leur donner le luxe d'être
13:20 au balcon.
13:21 Ce qui était une formule différente, subtile, nuancée pour le coup du président de la
13:25 République et habile, bien évidemment.
13:28 Mais je pense que...
13:31 Elle n'est pas très douée en politique, Mme Borne.
13:34 De façon de faire bander l'arc républicain ?
13:36 Elle n'est pas très douée en politique.
13:38 Et le président avait rappelé l'inutilité de la morale contre le racisme.
13:42 Est-ce que les extrêmes ont envie tellement d'être associés à cela ?
13:46 Je pose la question à ceux qui se connaissent plus en politique que moi.
13:49 Je pense que la phrase de Mme Borne...
13:52 Je vous dis, ce que je trouve insupportable, c'est pour les gens qui ont voté pour Marine
13:56 Le Pen.
13:57 Bien sûr, on est d'accord.
13:58 D'autant plus que l'abstention sur des textes à venir du Rassemblement national va peut-être
14:02 permettre de faire passer des textes.
14:03 Michel-Édouard Leclerc a annoncé à la mi-journée qu'à partir de vendredi, l'ensemble des
14:06 stations-services des hypermarchés Leclerc vendrait quotidiennement l'essence à prix
14:09 coûtant et pas seulement le week-end.
14:11 C'est le sujet que je vous propose à l'instant.
14:15 Pourquoi ? Parce que là encore, il y a eu à l'Assemblée nationale, cette fois c'est
14:18 Bruno Le Maire, qu'on n'avait pas entendu depuis la rentrée.
14:21 Je me demande s'il aurait mieux fait de rester dans cette position du silence.
14:24 Écoutons-le.
14:25 Baisser les taxes sur les carburants, M.
14:29 Descoeur, c'est une triple aberration.
14:31 C'est une aberration écologique, car c'est financé le fossile.
14:35 C'est une aberration budgétaire, parce que ça creuse le trou de la dette de l'État.
14:39 C'est une aberration géopolitique, parce que l'argent va tout droit dans la poche de M. Poutine.
14:45 Nous avons d'autres propositions que nous mettons en œuvre.
14:51 Nous avons obtenu de total qu'il plafonne le prix des carburants à 1,99 euro.
14:55 Nous obtiendrons des distributeurs qui mettent en place des prix coûtants à la pompe dans
15:02 chacun des magasins de la distribution.
15:05 Et nous mettrons en place une indemnité carburant-transport sur laquelle, M.
15:10 Descoeur, vous devriez nous rejoindre.
15:12 Vous voulez aider ceux qui travaillent.
15:14 Eh bien nous, nous apportons une aide à ceux qui travaillent et pas à ceux qui prennent
15:18 leur 4x4 pour se rendre en vacances.
15:20 Vraiment, c'est intéressant.
15:22 On donnera de l'aide à ceux qui travaillent et pas à ceux qui prennent le 4x4 pour aller en vacances.
15:26 On est à un niveau de politique.
15:28 Je rappelle que M.
15:29 Le Maire est normalien, c'est ça ?
15:31 On est à ce niveau-là de politique.
15:33 Les gens qui sont hors dispositif de l'aide.
15:35 Les retraités n'ont pas le droit à une aide.
15:37 Et quand on baisse, il doute ici l'État, Bex, baisse les taxes sur un litre d'essence,
15:42 ça va dans la poche de M.
15:43 Poutine ?
15:44 C'est intelligent de dire ça.
15:46 On est à ce niveau-là avec un ministre de l'Économie.
15:48 Le Grand Cirque est de retour, voilà, ces gens sont de retour, ils restent en vacances.
15:52 Voilà, France est le pays qui taxe le plus son essence.
15:55 Le Sénat a donné une image formidable d'ailleurs ce week-end, mais là, l'Assemblée nationale,
15:59 c'est lamentable.
16:00 Non, mais ne désespérez pas totalement.
16:02 Total ?
16:03 Non.
16:04 Parce qu'on va suivre quand même les travaux à l'Assemblée nationale.
16:07 Mais en fait, pourquoi M.
16:08 Le Maire dit-il que baisser les taxes, c'est surtout dans la poche des Français ?
16:12 Il cherche la martingale.
16:13 C'est surtout dans la poche des Français.
16:16 L'exécutif cherche une martingale depuis des semaines sur le carburant et il n'y arrive pas.
16:21 Je rappelle que M.
16:22 Le Maire avait dit "on va mettre la Russie par terre et à genoux".
16:24 Vous savez que la BIPP, la plus grosse bourde, c'était quand même Mme Borne avec la vente à pertes.
16:29 La vente à pertes, c'était quand même pas mal.
16:31 C'est difficile de faire mieux.
16:32 Je suis d'accord avec vous.
16:33 Mais je suis d'accord avec vous.
16:34 Bon, est-ce qu'on change les habitudes pour l'essence ?
16:37 C'est un sujet d'Adrien Spiteri.
16:39 Dans cette station service parisienne, le litre d'essence tutoie les 2 euros.
16:46 Un cas loin d'être isolé sur le territoire.
16:49 Alors certains Français s'adaptent.
16:51 Utiliser le véhicule au moins possible et l'utiliser vraiment dans les cas extrêmes urgents.
16:56 Je fais plus attention.
16:57 On essaye de, par exemple, de laisser le moins possible tourner le moteur si j'en ai pas besoin.
17:04 Ouais, on essaye de consommer moins, c'est tout.
17:07 Je prends plus le transport en commun parce que c'est très difficile maintenant.
17:12 C'est très cher.
17:14 D'autres traquent les prix les plus bas.
17:16 Je viens chez Total parce que c'est un peu moins cher.
17:18 Malgré ces astuces, ces augmentations ont un impact direct sur le portefeuille de certains Français.
17:24 On subit le coût de l'essence, le coût de la vie.
17:27 Les supermarchés gonflent leurs prix.
17:30 Donc voilà, c'est très très compliqué.
17:33 Moi, je suis restaurateur.
17:34 Il y a des gens qui ne peuvent pas venir travailler le soir parce qu'ils ne gagnent pas assez pour mettre de l'essence le soir,
17:40 pour rentrer en voiture parce qu'on finit tard et qu'on ne peut pas prendre les transports.
17:43 Le gouvernement a déjà annoncé une nouvelle aide de 100 euros par voiture et par an, limitée aux travailleurs les plus modestes.
17:50 La mesure s'appliquera début 2024.
17:53 - 100 euros, vous avez raison, c'est l'aumône.
17:57 - C'est humiliant même pour les gens.
17:59 - Exactement. Mais comme l'État gagne plus d'argent puisque l'essence monte, on pourrait imaginer qu'il baisse les taxes.
18:04 - Bien sûr.
18:05 - Vous avez entendu cette personne qui dit "il y a des gens qui ne viennent pas travailler chez moi".
18:08 C'est ça qu'il devrait dire Bruno Le Maire.
18:09 - Il ne pouvait pas échapper que l'État était en faillite et qu'ils ont besoin d'argent.
18:12 - Oui, mais...
18:14 - Non, mais je comprends bien qu'à la fin, tout ça finira par les augmentations d'impôts.
18:16 Ça, c'est sûr.
18:17 On a beau nous dire le contraire, entre les taxes sur l'essence, les départements, les régions et l'État, ça monte semaine après semaine.
18:25 - Vous allez payer. Vous êtes avocat, vous êtes riche, vous allez payer.
18:29 - Oui.
18:30 - Je ne veux pas pleurer devant tout le monde en matière d'impôts, mais j'ai mon compte.
18:36 - Vous payez 50% de ce que vous gagnez.
18:39 C'est parce que vous êtes assez éligible au revenu.
18:43 Mais vous pouvez vous en féliciter en même temps.
18:46 - Oui, enfin, non, écoutez, si mon argent, je vous assure, si mon argent était bien employé, je m'en féliciterais.
18:52 La réalité est là.
18:53 Je mentirais en disant que je suis content de payer mes impôts dans ce cadre-là.
18:57 - Je suis assez d'accord avec maître Golnedal.
19:01 - Mais oui.
19:02 - Tu as le point de vue de Goldman.
19:04 Jean-Jacques Goldman, qui félicitait de payer des impôts en France.
19:09 - C'était le moment émotionnel.
19:12 - C'est mon masochisme qui ne va pas jusqu'au lâne.
19:16 - Le fait de vouloir opposer Goldman à Golnedal.
19:19 - Et pour terminer tout à fait ce qui s'est passé à l'Assemblée nationale, il y a eu un échange avec le député du Rassemblement national,
19:24 Alexandre Loubet, qui est député de La Moselle, et c'est Gérald Darmanin.
19:28 Un échange, alors là, plus convenable, quand même, bien évidemment.
19:33 - Vif.
19:34 - Mais vif, mais justement, c'est pour ça que c'est intéressant dans l'Assemblée nationale.
19:38 Gérald Darmanin, il ne perd pas ses nerfs.
19:40 - Oui, dans ces échanges-là.
19:42 Et je vous propose de voir cet échange et après on pourra en discuter.
19:46 - S'il y a bien quelque chose que nous avons appris depuis plusieurs mois,
19:50 c'est que les campagnes électorales démagogiques, pour ceux qui voulaient le Brexit,
19:53 ou pour ceux qui promettaient la non-migration en Italie de vos amis,
19:57 sont des campagnes qui mentent aux Européens.
20:00 Pourquoi, M. le député, alors, si le pacte migratoire était si mauvais,
20:04 M. Selvini et Mme Mélanie l'ont-ils soutenu ?
20:07 Son proposition française, voilà quelques mois.
20:10 Vous êtes totalement schizophrénique.
20:13 Vous refusez que nous réglions les problèmes,
20:16 même quand vos amis soutiennent la proposition du président de la République.
20:19 Les contrôles aux frontières européennes, c'est une proposition du président de la République
20:24 que vos députés au Parlement européen ont refusée.
20:27 L'enregistrement des étrangers aux frontières de l'Europe,
20:31 c'est une proposition que vous refusez au Parlement européen.
20:35 Vous pouvez courir après la démagogie de Mario Maréchal-Le Pen,
20:38 mais ne faites pas la campagne des Européens de l'extrême droite
20:41 sous le dos des Français.
20:43 La vérité, M. le député, c'est que vous ne savez pas quoi dire
20:46 devant la défaite idéologique de ceux qui mentent au peuple
20:49 quand ils se présentent aux élections.
20:51 La vérité, comme l'a dit Mme Mélanie, c'est que la solution, elle est européenne.
20:55 La vérité, c'est que vous appelez la Commission européenne quand il y a des problèmes.
20:59 La vérité, c'est que vous couvrez après la démagogie
21:02 et vous espérez que le bon temps joue pour vous.
21:05 Grâce aux policiers, grâce aux gendarmes français,
21:08 grâce à ce que va faire l'Europe, nous vous faisons mentir.
21:11 Il y a 225 000 demandes d'asile en Allemagne,
21:14 il n'y en a que 100 000 en France, c'est la réussite de la majorité, pas la vôtre.
21:17 Alors, ce que dit M. Darmanin n'est pas tout à fait exact.
21:20 Par exemple, pour le regroupement familial.
21:22 Au Danemark, c'est soumis aux revenus.
21:27 Mais ces revenus, c'est le travail.
21:30 En France, c'est soumis aux revenus, mais les revenus, ce sont les aides sociales.
21:35 Donc on pourrait changer ça, par exemple.
21:38 Ça, c'est très concret, ce que je vous dis là.
21:40 C'est très facile.
21:41 Et le Danemark, que je sache, n'est pas un pays fasciste.
21:44 Social-démocrate, même.
21:46 Donc ça, c'est des exemples.
21:48 Mais comme nous, on est extrêmement accueillants,
21:51 et l'exemple que je viens de donner en est la preuve,
21:54 c'est-à-dire qu'on accepte le regroupement familial,
21:57 en fonction, certes, des revenus,
21:58 mais dans ces revenus, on prend les aides que donne la France.
22:01 Ça vous laisse quoi ?
22:03 Mais ça n'était pas le propos des ministres de l'Intérieur.
22:06 Il dit la solution, c'est l'Europe.
22:08 Il dit la solution, c'est l'Europe.
22:11 Mais vous voulez pas qu'on en parle ?
22:12 Il est passé par l'Italie.
22:14 Georgia Belloni a été élue sur la promesse de l'installation d'un blocus maritime.
22:19 Oui, c'est vrai.
22:20 Il a raison.
22:21 C'est vrai.
22:22 Il a entièrement raison.
22:23 Et elle a fait la démonstration qu'on ne pouvait pas apporter une réponse
22:27 à la coordination européenne.
22:28 C'est de très bonnes clés.
22:29 Ça déchire la famille d'ailleurs à l'extrême droite, aujourd'hui,
22:33 cette question-là.
22:34 Non, non.
22:35 Si !
22:36 Il y a un débat vigoureux, aujourd'hui, à la droite de la droite sur ce sujet.
22:42 Vous me direz un jour ce qu'est l'extrême droite.
22:44 Non, mais il y a forcément une extrémité.
22:49 Si il n'y a que ça, si c'est la solution de la France...
22:53 Vous dites bien l'extrême gauche.
22:55 Oui, mais l'extrême gauche, intellectuellement et politiquement...
22:58 Quand vous aurez fini de parler...
23:00 Dans les années 1962, vous étiez à l'extrême droite.
23:02 Allez-y, allez-y.
23:03 Non, écoutez-moi.
23:04 C'est de très bonnes guerres de la part de M. Darmanin que de moquer la droite extrême,
23:12 et notamment italienne, sur l'échec confessé par Mme Melloni,
23:17 par rapport aux promesses qu'elle avait faites il y a un an.
23:19 On ne peut pas dire que ce soit un succès formidable puisqu'ils ont doublé le score.
23:22 La réalité, c'est que Mme Le Pen n'est pas dans le cadre mellonien.
23:29 Mme Le Pen pense que c'est l'Europe.
23:32 L'Europe n'est pas la solution.
23:34 L'Europe, c'est le problème.
23:36 Et tant qu'on n'aura pas réglé le compte de l'Europe,
23:38 notamment encore une décision de la Cour de justice européenne
23:42 qui interdit aux États européens de renvoyer ceux qui arrivent,
23:49 on ne s'en sortira pas.
23:50 Mme Melloni a préféré l'argent de l'Europe.
23:55 C'est tout.
23:56 Tout le reste, c'est de la littérature.
23:58 Donc, M. Darmanin, vous garantissez que Mme Le Pen, si elle arrive au pouvoir,
24:02 ne prendrait pas une pente à l'italienne ?
24:05 C'est certain, mais une chose est certaine,
24:07 je suis garanti que nous sommes foutus si nous continuons cette politique-là avec l'Europe.
24:12 Ça, il n'y a pas de problème.
24:14 Et que le blocus naval, il peut exister, bien évidemment.
24:18 Évidemment, si tu donnes tes moyens d'avoir...
24:20 Je n'ai pas d'exemple de blocus naval qui réussit dans les Méditerranées.
24:23 On a essayé.
24:24 Personne qui veut passer, elle passera.
24:26 Nelson a essayé, Napoléon a essayé, les Allemands ont essayé.
24:30 On a des radars maintenant.
24:31 On a quand même des moyens de communication.
24:33 Vous pouvez être laissé, Napoléon, là-haut.
24:34 Non, non, non, ça va.
24:35 Non, mais les Allemands ont essayé.
24:36 Non, mais il a raison.
24:37 Bon, M. Philippe, je vous sens un peu en retrait de notre discussion ce soir.
24:41 Non, mais pas du tout, mais...
24:42 Il nous écoute avec intérêt.
24:43 Mais j'écoute avec beaucoup d'intérêt.
24:45 Je ne sais pas pourquoi vous êtes comme ça ce soir, sinoncieux.
24:48 Non, mais Pascal reconnaissait que je n'avais aucune raison d'immiscer ma voix dans ce pluralisme.
24:54 Moi non plus, je n'ai aucune raison, mais je le fais quand même.
24:56 Oui, mais je vous promets que...
24:59 Elle la veut.
25:00 C'est le principe même de l'émission.
25:02 Je n'avais rien à ajouter à ce que disait Jérôme, Gilles-Williams.
25:07 Mais j'écoute toujours Olivier avec beaucoup d'intérêt,
25:10 dans la mesure où il nous oblige à penser contre nous-mêmes.
25:14 Je le confirme, messieurs, je le confirme.
25:16 Nous ne savons pas faire.
25:17 Ne faites pas trop quand même.
25:18 Je préfère...
25:19 Laissez-le parler.
25:20 Laissez-le parler, il est bien lancé.
25:21 Vous êtes beaucoup plus éloquents lorsque vous êtes silencieux.
25:23 Non, non, mais c'est très agréable.
25:25 Bon, ben finalement, vous allez rester silencieux.
25:28 C'est très bon, ça.
25:29 Je la repasserai.
25:30 Bon, je vais à l'instant changer complètement de sujet et partir, figurez-vous, pour Le Mans.
25:38 Puisque au Mans, nous sommes avec Sandra Buisson.
25:42 Et pourquoi nous sommes avec Sandra Buisson ce soir ?
25:45 Parce que le procès d'un conducteur accusé d'avoir mortellement percuté un policier
25:48 venu lui porter secours au Mans en 2020 s'est ouvert hier devant la cour d'assises de la SART.
25:53 C'était dans la nuit du 5 au 6 août 2020.
25:57 Police secours avait reçu un appel des pompiers pour porter assistance au conducteur ivre d'un véhicule
26:02 qui s'était endormi en pleine voie.
26:04 Le policier décédé, 43 ans, deux collègues, s'étaient rendus sur place.
26:08 Et alors que les secours s'apprêtaient à briser une vitre de la voiture, le conducteur s'était réveillé
26:12 puis avait avancé sa voiture alors que le fonctionnaire était partiellement dans l'habitacle.
26:17 Et après désembardé, la voiture avait fini sa course dans un muret, projetant le quadragénaire sur le sol.
26:23 Le brigadier, père de trois enfants, est mort sur place.
26:26 Voilà.
26:27 Donc je vous ai rappelé les faits.
26:29 Et ce qui nous importe, évidemment, c'est ce qui s'est passé aujourd'hui
26:32 parce qu'il y a beaucoup d'émotions au Mans.
26:34 Bonsoir Sandra. Dans la salle de justice, du procès, il y avait beaucoup de policiers qui étaient là.
26:42 Oui, effectivement, une vingtaine de policiers, dont une dizaine d'effectifs de la brigade de nuit,
26:51 donc les collègues d'Éric Monroi qui lui aussi travaillait de nuit.
26:54 Hier, c'est même la directrice adjointe de la police nationale qui a fait le déplacement jusqu'au Mans
26:59 pour soutenir ces effectifs qui revivent depuis hier le traumatisme de cette nuit du 6 août 2020
27:05 quand ils ont vu décéder un de leurs collègues alors que c'était une mission de secours à l'origine sur laquelle ils intervenaient.
27:11 Ces policiers étaient présents aujourd'hui.
27:13 Les collègues d'Éric Monroi qui étaient avec lui dans cet équipage cette nuit-là ont aussi témoigné hier
27:19 et notamment sa collègue de 34 ans qui a expliqué que depuis, elle travaillait toujours en police secours
27:25 mais qu'elle ne sortait plus sur le terrain parce qu'elle a expliqué à la cour d'assises
27:29 "Vous savez, on est parti à 3 et on est revenu qu'à 2, c'est trop difficile pour elle maintenant de sortir dehors".
27:35 Des policiers qui nous ont dit qu'ils craignaient une requalification des faits
27:39 parce que la défense de l'accusé plaide pour un acte involontaire.
27:43 Il nie les violences volontaires ayant entraîné la mort sans l'intention de la donner.
27:48 Et ils espèrent, nous ont-ils dit, une peine à deux chiffres.
27:52 C'est ce qu'ils espèrent de ce verdict, que cet homme soit condamné pour la mort de ce policier.
27:59 Merci beaucoup Sandra Buisson. Vous avez pu interroger la veuve de ce policier.
28:03 Vous êtes avec Michelle Chayou au Mans et je vous propose d'entendre ce témoignage
28:07 avec beaucoup d'émotion de cette femme qui est mère de trois enfants.
28:10 Elle hurle, elle crie, elle pleure, elle veut sa maman, elle ne supporte pas d'être séparée de moi
28:18 parce qu'elle a peur que maman meure aussi.
28:21 Donc, même trois ans après, le traumatisme il est toujours là.
28:25 Elle est suivie psychologiquement. Il y a des périodes où effectivement ça va mieux.
28:31 Ou en tout cas, elle a des jours où c'est plus fluide, plus simple.
28:37 Mais très régulièrement, elle pleure, elle crie, elle hurle, elle réclame son papa.
28:42 Elle ne peut pas se coucher le soir sans faire un bisou sur la photo de son papa.
28:47 C'est permanent. Mes grandes sont plus âgées, donc elles expriment les choses moins,
28:55 avec plus de filtres peut-être que la grande, mais la douleur est également là.
29:00 Mais non, la petite c'est très compliqué et ça le restera encore très longtemps.
29:04 Et c'est insupportable pour une maman de voir ses enfants souffrir,
29:07 voir ses enfants pleurer, vouloir mourir pour rejoindre leur papa.
29:11 C'est inentendable.
29:14 Je vous propose peut-être d'écouter de nouveau, et vous aurez compris évidemment
29:17 que cette veuve parlait de sa fille et des difficultés qu'elle rencontre aujourd'hui.
29:21 Et cette femme, évidemment, aujourd'hui, veuve de ce policier interrogé par Sandra Buisson,
29:26 elle nous dit ce qu'elle attend de la justice et de ce procès.
29:30 Il y a des excuses en permanence, mais en tout cas, elle ne trouve pas écho
29:36 au sein de mes enfants et moi-même, au vu du drame qu'on vit depuis trois ans.
29:41 Je ne suis pas sûre qu'on sorte de ce procès avec des réponses à nos questions.
29:45 Ce qu'on veut en tout cas, c'est qu'il reconnaisse sa responsabilité totale
29:51 dans ce qui est arrivé, que bien évidemment, il aille en prison le plus longtemps possible.
29:58 Parce que, comme je disais, nous, on a pris perpétuité avec mes enfants.
30:02 C'est avi que mon mari et leur papa seraient absents.
30:05 On ne le verra plus jamais.
30:07 Lui, il sortira forcément un jour de prison.
30:11 Mais il faut qu'il comprenne la gravité des faits, les conséquences de ses actes
30:17 et que surtout, il ne recommence plus jamais.
30:19 Parce qu'au jour d'aujourd'hui, je ne suis pas sûre que s'il sort dans cinq, dix, quinze,
30:23 je n'en sais rien du tout de la peine qui va être prononcée.
30:25 Je n'ai pas la certitude qu'il ne recommencera pas.
30:27 Donc, ça se passait à Sandra Buisson en 2020.
30:30 Depuis, le conducteur est incarcéré.
30:33 Il encourt une peine maximum de 20 ans de réclusion.
30:36 Il paraît donc devant cette juridiction comme non libre, comme prisonnier.
30:43 Que dit l'avocat et comment va s'organiser sa défense ?
30:48 Alors lui, ce qu'il dit, c'est que ce soir-là, il se réveille, il était alcoolisé,
30:56 il s'est endormi au volant.
30:57 Les policiers et les secours ont mis 20 minutes à le réveiller.
30:59 Il dit qu'il a un réveil confus.
31:01 Il parle d'éveil confusionnel parce qu'il est somnambule,
31:04 il a des problèmes de sommeil.
31:06 Et il dit, en fait, pour sa défense, c'est ce que son avocat explique,
31:08 qu'il n'était pas pleinement conscient de ce qu'il faisait.
31:11 Alors aujourd'hui, l'accusé a reconnu qu'il voulait fuir.
31:13 Il l'a fui, effectivement.
31:15 Il a enclenché la vitesse et il est parti avec cette voiture.
31:18 Mais il dit qu'il n'a pas vu que le policier, pendant 160 mètres,
31:21 était accroché à sa portière et qu'il ne s'en est rendu compte
31:24 que quand le policier l'a menacé de le taser,
31:26 et ça, quelques secondes seulement, avant de percuter ce muret,
31:30 ce choc qui a éjecté le policier, et le policier qui est mort.
31:34 Donc il nie les violences volontaires.
31:36 Il dit que ça n'était pas volontaire, ces violences.
31:38 Merci Sandra Buisson.
31:40 Évidemment, nous suivrons ce procès.
31:42 Ce qui nous permet de dire la difficulté, bien sûr, des policiers.
31:47 Et ce qui nous permet aussi de rappeler ce qui s'est passé ce week-end,
31:51 avec ces images que vous avez vues, avec cette manif anti-police.
31:55 Alors, là encore, je m'attendais, je me tourne vers vous,
31:58 puisque vous vous incarnez, vous représentez l'autorité judiciaire.
32:01 - Disons, oui. - Vous la représentez.
32:04 - Vous me faites porter sur mes épaules une lourde responsabilité.
32:07 - Pas de fausse médecine, M. Bénizet.
32:09 - Non, mais je veux dire, je préfère avoir mon discours singulier
32:13 sur l'autorité judiciaire.
32:15 J'ai toujours peur lorsqu'on me demande un point de vue totalement objectif.
32:20 - Et Goldenadet, c'est pas du mot de vous non plus, quand on parle d'autorité judiciaire.
32:23 - M. Goldenadet est avocat, donc il a quand même un prisme.
32:26 - Je contribue à l'œuvre judiciaire.
32:30 - Moi, je vais être un oxyde à la manifestation de la vérité.
32:33 - Je vais vous dire, je suis comme toujours un peu choqué,
32:38 je donne évidemment modestement mon avis,
32:40 il ne faut sans doute pas donner son opinion.
32:44 On attendait les comparutions immédiates.
32:47 Je crois qu'il y a cinq personnes qui ont été prises après ces images.
32:51 Je ne sais pas si on les a revues d'ailleurs, Benjamin Nau.
32:53 Ce sont des images quand même que je trouve absolument terrifiantes.
32:56 - Bien sûr.
32:57 - Il y a cinq personnes qui ont été prises ce soir-là.
33:00 Les cinq sont libres.
33:03 On les voit, les images ou pas, Benjamin Nau ?
33:05 Est-ce qu'on peut les revoir, ces images ?
33:08 On attendait la comparution immédiate.
33:12 La comparution immédiate n'aura pas lieu,
33:15 parce que paraît-il qu'automatiquement, lorsqu'on demande un délai,
33:19 je le dis sous...
33:21 C'est automatique.
33:22 La comparution immédiate, ça n'existe jamais.
33:24 Si celui qui doit passer en comparution immédiate
33:28 n'accepte pas la comparution immédiate, ça ne passe jamais.
33:30 - Il y a un renvoi.
33:31 - Il y a un renvoi.
33:32 Déjà, je trouve ça invraisemblable.
33:34 Ce n'est pas de la comparution immédiate.
33:36 - D'autant que ça ne date pas d'hier matin.
33:38 - Première chose.
33:39 Et deuxième chose, cette personne, je trouve ça plus que dramatique,
33:43 ce qui s'est passé.
33:44 Au moins qu'il soit en prison, me semble-t-il, cet homme.
33:47 - Eh bien non, il est dehors.
33:48 Écoutez Tanguy Hamon.
33:50 - Donc, sur l'autre affaire...
33:52 - Le procès de Michael G., jeune homme âgé de 24 ans,
33:55 accusé de violence contre des policiers ce week-end,
33:57 a été repoussé au 2 novembre, le temps qu'il prépare sa défense.
34:00 D'ici là, il a été laissé libre, sous contrôle judiciaire.
34:03 Tout au long de l'audience de comparution immédiate,
34:06 l'individu est apparu le visage fermé, le regard dur.
34:09 La présidente a décrit son profil, celui d'un homme
34:12 qui vit toujours chez sa mère, au casier judiciaire vierge,
34:15 même s'il a déjà fait l'objet d'un rappel à la loi en 2018
34:18 pour transport illégal d'engins explosifs.
34:21 Du côté des policiers, il faudra donc attendre début novembre
34:24 pour savoir si Michael G. sera déclaré coupable.
34:27 Leur avocat, être maître mineur, les a décrits comme encore
34:29 extrêmement choqués des violences qu'ils ont subies.
34:32 Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur,
34:34 doit d'ailleurs les rencontrer dans les prochains jours.
34:37 - Je rappelle, 5 personnes interpellées,
34:39 soupçonnées d'être impliquées dans l'attaque de la voiture de police.
34:41 2 personnes, simplement, devant la justice.
34:43 Les 2, ce soir, sont libres et c'est renvoyé.
34:45 Mais à partir de quel moment on considère que les choses sont graves en France ?
34:49 - Mais je ne sais pas, Pascal.
34:51 Moi, le majeur, j'aurais requis sa détention.
34:55 - Les policiers, on les met en toule.
34:57 - Oui, n'exagérons pas.
34:59 - Mais si !
35:00 - Comment on n'en exagère pas ?
35:01 - Mais il y en a encore un !
35:03 - Non, mais je réponds à notre animateur sympathique.
35:06 Quand est-ce qu'on trouve les choses graves ?
35:09 Je vous réponds.
35:10 - C'est grave lorsqu'on met, par exemple, les policiers en prison.
35:13 Et comme par hasard, la prison, ça sert à quelque chose.
35:18 Parce que je vous sais gré, quand même, monsieur Proulx,
35:21 d'avoir montré cette affaire du policier qui est tué.
35:24 Je pense très sincèrement que c'est peut-être la seule télévision
35:28 où on parle de cette affaire ce soir.
35:31 - L'affaire du Mans.
35:33 - L'affaire du Mans.
35:34 - Qui était juste avant celle-là.
35:35 - Je pense, parce que, effectivement, comme vous l'avez dit,
35:38 pour cracher sur les policiers,
35:40 il y a beaucoup de gens qui se réconcilient,
35:42 mais sur cette affaire où le policier a laissé sa vie,
35:46 une veuve et des enfants, et pleurait, il n'y a personne.
35:48 Et vous verrez aussi, dans le discours, justement,
35:51 de la jeune veuve, elle veut qu'il soit en prison.
35:56 Ça réconforte, en dehors du caractère prophylactique de la peine,
35:59 ça réconforte les gens, les victimes,
36:03 que les méchants soient en prison.
36:06 Et vous avez toute une partie de la classe politique, à l'extrême,
36:10 qui considère que la prison, ça ne sert de rien.
36:13 Voilà pourquoi je vous ségrète.
36:14 - Sauf pour les flics.
36:15 - Alors là, les flics et la délinquance financière aussi.
36:18 Et la délinquance financière aussi.
36:20 - Mais caricaturer, Alex.
36:22 - Non, mais c'est que je...
36:24 - Non, caricature pas.
36:25 - Il n'y a rien de caricatural.
36:27 - Mais ce sont les faits.
36:28 - C'est cruel, mais c'est pas caricatural.
36:30 - Philippe, c'est un peu caricatural dans la mesure...
36:33 - Philippe Belge.
36:34 - Il n'y a pas beaucoup de policiers
36:36 qui sont placés en détention provisoire.
36:39 Le policier qu'il a été pour l'affaire de Nahel,
36:43 moi, je trouve qu'il devrait être libre depuis longtemps,
36:47 mais on ne peut pas comparer les détentions provisoires
36:50 rares des policiers
36:52 avec les détentions provisoires de délinquants ordinaires.
36:56 Là, je vous rejoins sur l'affaire Dumans.
36:59 Cette femme, cette veuve de policier,
37:02 a un discours extrêmement digne.
37:04 Maintenant, elle attend qu'une décision sévère...
37:07 - Je mettrais quand même un bémol, Philippe.
37:09 Vous ne pouvez pas nier que l'addition pour les flics,
37:12 pour les policiers, est de plus en plus lourde.
37:14 Ils se font insulter dans la rue matin, midi et soir.
37:16 - C'est autre chose, Gérard.
37:17 - Ils se font insulter plusieurs fois par semaine,
37:19 dans l'hémicycle, par une partie de la classe politique.
37:21 - Mais je suis totalement s'établissant.
37:23 - Maintenant, il y a une présomption de délit,
37:25 de quoi que ce soit, de culpabilité,
37:27 qui fait qu'on les met assez facilement en prison quand même.
37:30 - Non, mais là, en l'espèce, cet homme...
37:34 Pourquoi jusqu'au 2 novembre n'est-il pas en prison ?
37:37 Qu'est-ce qu'il faut en France ?
37:39 - Ils sont mal menés dans la rue, matin, midi et soir.
37:41 - Tu attaques une voiture de police ?
37:43 En fait, c'est invraisemblable !
37:45 - Vous m'interpellez comme si je n'étais pas d'accord avec vous.
37:48 Moi, j'aurais requis la détention de cet homme.
37:51 - C'est incroyable, quand même.
37:53 - C'est inévident, sans compter qu'on est à peu près...
37:55 Enfin, je prendrais un pari pervers.
37:58 - C'est un petit pas sûr qui se représente en novembre.
38:00 On verra.
38:02 - Vous vous rendez compte qu'ils vont partir ?
38:06 - Écoutez, parce qu'il y a eu des réactions, bien sûr,
38:09 depuis hier, on les entend, écoutez la France Insoumise.
38:11 Mais je le répète, je pense que c'est contre-productif.
38:14 - Oui, oui, mais c'est ça.
38:16 - Vous avez des instances oratoriales, pas un seul député...
38:18 - Écoutons Madame Fiat, Caroline Fiat,
38:22 qui est députée de la France Insoumise, et M. Coquerel.
38:25 - Les violences des deux côtés ne doivent pas exister.
38:29 Donc, je pense que, de part et d'autre, ça ne doit pas exister.
38:35 Et tout le monde doit se protéger.
38:39 Mais surtout, moi, ce que je remarque, c'est que 99,99%
38:43 des manifestations partout en France se sont bien passées.
38:46 - Moi, j'observe que la manifestation, dans son ensemble,
38:49 s'est bien passée, des manifestants.
38:51 Bon, manifestement, il y a eu, comme ça arrive dans des manifestations,
38:55 on dit dans ce cas-ci en marge des manifestations,
38:58 un groupe qui a décidé d'utiliser d'autres formes de contestation
39:02 avec lesquelles je ne suis pas d'accord.
39:04 Ce qui est problématique, c'est quand même, au fait,
39:06 aussi pour un policier, de braquer son arme.
39:08 Donc, on voit bien que, non, je pense qu'il n'aurait pas dû.
39:11 Il y a quelques années, il y a un policier qui s'est retrouvé
39:13 dans cette situation, il faudrait mieux l'étudier,
39:15 dans le 11e arrondissement de Paris.
39:17 Et il a réussi à s'en sortir, de manière que j'ai toujours
39:20 salué à l'époque.
39:21 - Ça n'était pas une manifestation anti-police, loin de là,
39:24 c'était une manifestation pour une autre police,
39:26 une police, notamment, qui ait plus de moyens humains,
39:29 avec le retour d'une police de proximité, notamment,
39:31 et avec des liens de confiance qui soient rétablis
39:33 avec la population.
39:34 - Ce qui est problématique pour un policier, c'est de sortir son arme.
39:38 - Alors que c'est juste son travail.
39:40 - Cette phrase est folle.
39:41 - Oui, c'est son job.
39:42 - Et Mme Fiat, pardonnez-moi, elle dit les violences des deux côtés,
39:45 mais elle dit n'importe quoi.
39:46 La violence des policiers, elle est légitime.
39:48 - Mais vous, j'avais répondu.
39:50 - Évidemment qu'il y a une violence du côté de la police,
39:52 mais elle est légitime.
39:53 - Non, elle n'est pas légitime, il y a une enquête,
39:55 il peut y avoir une conclusion.
39:56 - La violence des deux côtés, c'est le temps.
39:58 - Mais là, on respecte.
39:59 - C'est légitime quand même que...
40:00 - Mais ne tombez pas dessus, je vous dis simplement.
40:02 - D'ailleurs, Olivier, la police ne...
40:04 - Non, simplement, moi...
40:05 - La police, non pas en des violences, mais a eu le ras de la force.
40:09 - Je ne suis pas pour un régime d'exception concernant
40:12 les policiers face à la justice.
40:14 - Mais Olivier, on est dans un cas...
40:15 - Est-ce que je peux terminer ?
40:16 - Non, parce qu'on parle d'un cas...
40:18 - Mais je ne peux pas terminer.
40:19 - Non, mais je ne veux pas de phrases théoriques.
40:21 On est sur un cas d'école.
40:22 - Oui, je voulais vous en parler.
40:24 - Ce cas d'école-là, c'est un cas d'école.
40:27 C'est des flics qui sont caillassés, attaqués.
40:30 - Les personnes n'ont pas à être dehors ce soir.
40:32 - Première chose, et vous avez la France Insoumise,
40:34 les trois qui mettent en cause le policier.
40:36 - Je ne suis pas d'accord avec ça.
40:38 - Et vous travaillez avec eux dans le cadre de l'ANUPS.
40:40 - Je vous dis...
40:41 - Et ça ne vous choque pas.
40:42 - Mais vous connaissez les positions du PS et...
40:44 - Moi, je trouve ça agréable.
40:46 - ...du PCF qui n'étaient pas à cette manifestation.
40:48 - Mais là...
40:49 - Donc essayons d'y mettre quand même des éléments de...
40:51 si ce n'est de complexité, de réalité.
40:53 Laissez-moi juste une chose.
40:54 Est-ce que des personnes qui se sont attaquées à des policiers,
40:57 et c'est inacceptable,
40:58 est-ce que les peines prononcées,
41:00 c'est une circonstance aggravante ou pas,
41:02 dans les peines qui sont rendues ?
41:04 - Ben, j'espère que c'est vrai.
41:06 - Oui, c'est une circonstance aggravante.
41:07 - J'espère.
41:08 - J'espère que la loi sera appliquée.
41:10 - J'attends d'avoir le verdict avant de me prononcer.
41:12 - Là-haut, là-dessus.
41:14 - Juste une seconde.
41:15 - Une seconde, vraiment.
41:16 - Comme je ne parle pas.
41:17 - Philippe, prenez.
41:18 - En fait, la perversion de LFI,
41:21 c'est de mettre sur le même plan en permanence
41:24 la force légitime des policiers et les violences.
41:27 - Non, non, non, non, non.
41:28 - Et ça a commencé à négliger les gens.
41:30 - Non, non, non, non, Philippe, non.
41:31 Dans le meilleur des cas, il renvoie dos à dos.
41:34 Dans le pire, et c'est souvent le cas,
41:36 c'est la violence policière et seulement la violence policière.
41:39 Il faut voir comment, avec quelle modération,
41:42 M. Coquerel explique qu'il réprouve,
41:45 il n'a pas d'autre mot, il réprouve la manière dont on s'est attaqué.
41:48 - Non, il n'est pas d'accord.
41:49 - Il n'est pas d'accord.
41:50 - Il devrait condamner.
41:51 - Il ne condamne pas.
41:52 - Il ne condamne pas.
41:53 - Il ne répond pas.
41:54 - Je vous le dis simplement.
41:55 Cette haine anti-flic,
41:56 elle a été justement celle des extrémistes américains de gauche
42:02 il y a à peu près deux ans, après l'affaire George Floyd.
42:05 On a enlevé des crédits aux polices aux Etats-Unis.
42:09 La criminalité a été multipliée par trois.
42:13 La réalité, elle est là.
42:15 - Avançons.
42:16 Avançons et alors, on a fait un large chapitre politique
42:20 parce que c'est vrai que je, souvent, je le dis,
42:22 je ne veux pas faire le journal des faits divers, bien évidemment,
42:25 ni, il y a beaucoup d'affaires en ce moment.
42:27 - C'est les faits de société, M., ce n'est pas des faits divers.
42:29 - C'est très révélateur.
42:30 - Non, mais je suis d'accord avec vous,
42:31 il y a beaucoup de faits en ce moment.
42:32 Les policiers sont des victimes
42:33 et on va parler de Magnanville, bien évidemment.
42:36 C'est le procès de Mohamed Lamina Beyrouz,
42:38 complice présumé de l'assassin du couple de policiers dans les Yvelines en juin 2016.
42:42 C'est ouvert hier devant la cour d'assises spéciale de Paris.
42:45 Aujourd'hui, la journée d'audience s'était consacrée
42:47 à l'examen de la personnalité de l'accusé.
42:49 Je vous propose d'écouter le compte-rendu d'audience de Célia Barotte.
42:53 - Pour cette nouvelle journée de procès,
42:55 Mohamed Lamina Beyrouz a été interrogé pendant quatre heures sur sa personnalité.
42:59 Il est revenu, comme l'avaient fait les experts la veille,
43:02 sur l'importance de la religion dans sa vie depuis son enfance.
43:06 Il a expliqué que c'est à partir de 2010,
43:08 lorsqu'il est renvoyé de son lycée,
43:10 qu'il a eu, selon ses mots, un éveil religieux.
43:13 La cour est également revenue longuement sur son séjour en Mauritanie
43:17 et sur sa relation avec son frère Shah Ravdine.
43:20 Mohamed Lamina Beyrouz se présente administrativement comme français,
43:24 mais se considère comme un musulman d'origine arabe.
43:27 Enfin, il a expliqué que les valeurs de l'islam
43:30 sont incompatibles avec la France, selon lui.
43:32 Il réfute aussi toutes les accusations de prosélytisme en prison.
43:37 Il a évoqué des conditions de détention qu'il ne supporte pas.
43:41 Il est en isolement depuis maintenant six ans.
43:45 La prochaine étape très importante de ce procès est attendue ce lundi 2 octobre,
43:50 puisque les partis civils vont être entendus devant la cour d'assises de Paris.
43:54 - Voilà la réalité du travail des policiers.
43:58 On aimerait qu'ils soient soutenus, notamment par les députés de la République,
44:03 ce qui n'est pas le cas, manifestement, à gauche, mais là encore, c'est le public.
44:07 - Une partie de la gauche ?
44:09 - La France Insoumise, c'est une partie importante.
44:12 - Je pense que l'observateur attentif de la vie politique que vous êtes
44:17 n'a pas à dire "à gauche" ou "la gauche".
44:20 - Olivier, à partir du moment où vous avez les quatre parties de gauche
44:24 qui n'en font plus qu'un, sous le vocable "nupes"...
44:27 - Non, il y a quatre groupes !
44:29 - Ne me dis pas ça, toi !
44:31 - Pardonnez-moi, mais...
44:33 - La demande de Mélenchon de faire qu'un groupe a été retoquée de l'utopie du corps d'un d'entre eux.
44:37 - Il y a un an et demi, une alliance électorale.
44:39 - Oui, conjoncturelle, parfois.
44:41 - Elle n'a pas été dénoncée, cette alliance électorale ?
44:43 - Non, c'était une alliance électorale.
44:45 - Mais il y a quatre groupes.
44:47 - Mais qu'est-ce que tu essaies de...
44:49 - Vous avez foué l'année, la nupse, aujourd'hui !
44:51 - Est-ce que le Parti Socialiste, on dit "on dénonce la nupe, on se retire,
44:54 on s'en va les bras", mais on a le droit de créditer Fabien Roussel,
44:58 plus il se propose ici, sur la tradition...
45:00 - Il est tellement critique...
45:02 - Mais qu'ils aillent au bout !
45:04 - Regardez ce qu'il prend dans la figure, après !
45:06 - Il est tellement critique envers les Insoumis qu'il le nomme "Doriot".
45:08 - Ça montre quand même certaines divergences.
45:10 - Toutes ces choses-là sont joliment dites.
45:13 - Là, effectivement, c'est une sublimité qui ne m'avait pas échappé.
45:17 - Tout à l'heure, on a rappelé qui était Doriot chez Christine Kelly.
45:20 Évidemment, vous pouvez...
45:22 - C'est un ancien membre du Parti Communiste
45:25 qui s'est engagé pour lutter avec l'Allemagne nazie.
45:28 - OK, OK.
45:30 - C'est vrai que cette période du Parti Communiste a été houleuse.
45:34 - Non, mais ne me dites pas ça !
45:36 Moi, dans ma famille, il y a une déportée, un fusillé.
45:38 - Oui, mais ne venez pas non plus. Je dis...
45:40 - Et il y a une pensée pour les Manoukians, pour les communistes qui n'ont pas suivi
45:48 les orientations de la direction au début de la guerre et qui se sont engagés.
45:51 - Ne jouons pas à ce jeu-là.
45:54 La direction du Parti en 1941 était différente peut-être des militants,
46:01 mais on a le droit de le dire.
46:03 - On a le droit d'un "tribune trompe".
46:05 - Les sabotages dans les tribunes.
46:07 - On est une tribu quand même ?
46:09 - Oui.
46:10 - Les communistes français, ce qui s'est passé après ?
46:12 - Après 1941.
46:13 - Après l'attaque ?
46:14 - Nous pouvons le dire, et ce n'est pas une attaque personnelle.
46:16 - Non, non.
46:17 - Et vous savez l'amitié et l'affection que je vous porte.
46:20 - Vous partez de Dorio et après vous me dites "voilà".
46:22 - On a le droit de dire que les dirigeants de la France Insoumise
46:25 qui traitent...
46:27 - Avançons, avançons.
46:28 - C'est immonde de dire ça.
46:29 - Justement, voilà quelque chose qui va nous mettre d'accord
46:33 et qui vous concerne directement.
46:36 La campagne contre l'alcool.
46:38 Une campagne du Centre des publics de France,
46:40 lancée cette semaine à destination des jeunes,
46:42 a été accusée de banaliser...
46:44 Alors, tout fait problème en France, vous le savez,
46:46 mais vous allez voir cette campagne.
46:48 Donc pourquoi elle fait, comment dire, scandale ?
46:51 - Range ta bouteille.
46:52 - Parce qu'en fait elle est accusée de banaliser la consommation de l'alcool.
46:55 - Déjà, moi je n'aime pas quand...
46:57 De la même manière que lorsque Emmanuel Macron dit "la bagnole, ça m'agace"
47:01 parce que je trouve que c'est un truc, etc.
47:03 Là, de la même manière, le slogan c'est "on va faire genre jeunes".
47:07 Alors, c'est la base.
47:08 C'est la base.
47:09 D'abord, plus personne ne dit "ça va chez les jeunes"
47:11 et ça, le don de "m'agacer".
47:12 - La base, c'est de dire ça.
47:13 La base.
47:14 C'est comme vous avez été...
47:15 Ce week-end, t'es sur Paris ou sur Limoges ?
47:17 - On le dit encore.
47:18 - Comment ?
47:19 - On le dit encore.
47:20 - Vous aimez les jeunes ou vous n'aimez pas ?
47:21 - Oui, c'est la base.
47:22 - Bon, je n'aime pas cette manière de parler "jeunes".
47:24 - Ah non, mais personne ne l'aime.
47:25 - Voilà.
47:26 - Au contraire, tu respectes les gens.
47:27 - Bien sûr.
47:28 - On ne parle pas un petit enfant en langage bébé.
47:30 - C'est du mauvais guisement.
47:31 - Voilà.
47:32 Alors, vous allez voir la campagne.
47:34 Alors, effectivement, elle est là pour lutter pour l'alcool,
47:37 mais elle encourage peut-être, disent certains, l'alcool.
47:40 Regardez, vous vous faites une opinion.
47:41 - Gic !
47:42 - Vous faites quoi, sérieux, là ?
47:46 Il y a des gens qui attendent.
47:49 - Ah ouais ?
47:50 - Ça donne tout.
47:52 - Quelque chose, s'il te plaît.
47:54 - C'est bon ?
47:55 - Oui.
47:56 - C'est bon ?
47:57 - Oui.
47:58 - C'est bon ?
47:59 - Oui.
48:00 - C'est bon ?
48:01 - Oui.
48:02 - C'est bon ?
48:03 - Oui.
48:04 - C'est bon ?
48:05 - Oui.
48:06 - C'est bon ?
48:07 - Oui.
48:08 - C'est bon ?
48:09 - Oui.
48:10 - C'est bon ?
48:11 - Oui.
48:12 - C'est bon ?
48:13 - Oui.
48:14 - C'est bon ?
48:15 - Oui.
48:16 - C'est bon ?
48:17 - Oui.
48:18 - C'est bon ?
48:19 - Oui.
48:20 - C'est bon ?
48:21 - Oui.
48:22 - C'est bon ?
48:23 - Oui.
48:24 - C'est bon ?
48:25 - Oui.
48:26 - C'est bon ?
48:27 - Oui.
48:28 - C'est bon ?
48:29 - Oui.
48:30 - C'est bon ?
48:31 - Oui.
48:32 - C'est bon ?
48:33 - Oui.
48:34 - C'est bon ?
48:35 - Oui.
48:36 - C'est bon ?
48:37 - Oui.
48:38 - C'est bon ?
48:39 - Oui.
48:40 - C'est bon ?
48:41 - Oui.
48:42 - C'est bon ?
48:43 - Oui.
48:44 - C'est bon ?
48:45 - Oui.
48:46 - C'est bon ?
48:47 - Oui.
48:48 - C'est bon ?
48:49 - Oui.
48:50 - C'est bon ?
48:51 - Oui.
48:52 - C'est bon ?
48:53 - Oui.
48:54 - C'est bon ?
48:55 - Oui.
48:56 - C'est bon ?
48:57 - Oui.
48:58 - C'est bon ?
48:59 - Oui.
49:00 - C'est bon ?
49:01 - Oui.
49:02 - C'est bon ?
49:03 - Oui.
49:04 - C'est bon ?
49:05 - Oui.
49:06 - C'est bon ?
49:07 - Oui.
49:08 - C'est bon ?
49:09 - Oui.
49:10 - C'est bon ?
49:11 - Oui.
49:12 - C'est bon ?
49:13 - Oui.
49:14 - C'est bon ?
49:15 - Oui.
49:16 - C'est bon ?
49:17 - Oui.
49:18 - C'est bon ?
49:19 - Oui.
49:20 - C'est bon ?
49:21 - Oui.
49:22 - C'est bon ?
49:23 - Oui.
49:24 - C'est bon ?
49:25 - Oui.
49:26 - C'est bon ?
49:27 - Oui.
49:28 - C'est bon ?
49:29 - Oui.
49:30 - C'est bon ?
49:31 - Oui.
49:32 - C'est bon ?
49:33 - Oui.
49:34 - C'est bon ?
49:35 - Oui.
49:36 - C'est bon ?
49:37 - Oui.
49:38 - C'est bon ?
49:39 - Oui.
49:40 - C'est bon ?
49:41 - Oui.
49:42 - C'est bon ?
49:43 - Oui.
49:44 - C'est bon ?
49:45 - Oui.
49:46 - C'est bon ?
49:47 - Oui.
49:48 - C'est bon ?
49:49 - Oui.
49:50 - C'est bon ?
49:51 - Oui.
49:52 - C'est bon ?
49:53 - Oui.
49:54 - C'est bon ?
49:55 - Oui.
49:56 - C'est bon ?
49:57 - Oui.
49:58 - C'est bon ?
49:59 - Oui.
50:00 - C'est bon ?
50:01 - Oui.
50:02 - C'est bon ?
50:03 - Oui.
50:04 - C'est bon ?
50:05 - Oui.
50:06 - C'est bon ?
50:07 - Oui.
50:08 - C'est bon ?
50:09 - Oui.
50:10 - C'est bon ?
50:11 - Oui.
50:12 - C'est bon ?
50:13 - Oui.
50:14 - C'est bon ?
50:15 - Oui.
50:16 - C'est bon ?
50:17 - Oui.
50:18 - C'est bon ?
50:19 - Oui.
50:20 - C'est bon ?
50:21 - Oui.
50:22 - C'est bon ?
50:23 - Oui.
50:24 - C'est bon ?
50:25 - Oui.
50:26 - C'est bon ?
50:27 - Oui.
50:28 - C'est bon ?
50:29 - Oui.
50:30 - C'est bon ?
50:31 - Oui.
50:32 - C'est bon ?
50:33 - Oui.
50:34 - C'est bon ?
50:35 - Oui.
50:36 - C'est bon ?
50:37 - Oui.
50:38 - C'est bon ?
50:39 - Oui.
50:40 - C'est bon ?
50:41 - Oui.
50:42 - C'est bon ?
50:43 - Oui.
50:44 - C'est bon ?
50:45 - Oui.
50:46 - C'est bon ?
50:47 - Oui.
50:48 - C'est bon ?
50:49 - Oui.
50:50 - C'est bon ?
50:51 - Oui.
50:52 - C'est bon ?
50:53 - Oui.
50:54 - C'est bon ?
50:55 - Oui.
50:56 - C'est bon ?
50:57 - Oui.
50:58 - C'est bon ?
50:59 - Oui.
51:00 - C'est bon ?
51:01 - Oui.
51:02 - C'est bon ?
51:03 - Oui.
51:04 - C'est bon ?
51:05 - Oui.
51:06 - C'est bon ?
51:07 - Oui.
51:08 - C'est bon ?
51:09 - Oui.
51:10 - C'est bon ?
51:11 - Oui.
51:12 - C'est bon ?
51:13 - Oui.
51:14 - C'est bon ?
51:15 - Oui.
51:16 - C'est bon ?
51:17 - Oui.
51:18 - C'est bon ?
51:19 - Oui.
51:20 - C'est bon ?
51:21 - Oui.
51:22 - C'est bon ?
51:23 - Oui.
51:24 - C'est bon ?
51:25 - Oui.
51:26 - C'est bon ?
51:27 - Oui.
51:28 - C'est bon ?
51:29 - Oui.
51:30 - C'est bon ?
51:31 - Oui.
51:32 - C'est bon ?
51:33 - Oui.
51:34 - C'est bon ?
51:35 - Oui.
51:36 - C'est bon ?
51:37 - Oui.
51:38 - C'est bon ?
51:39 - Oui.
51:40 - C'est bon ?
51:41 - Oui.
51:42 - C'est bon ?
51:43 - Oui.
51:44 - C'est bon ?
51:45 - Oui.
51:46 - C'est bon ?
51:47 - Oui.
51:48 - C'est bon ?
51:49 - Oui.
51:50 - C'est bon ?
51:51 - Oui.
51:52 - C'est bon ?
51:53 - Oui.
51:54 - C'est bon ?
51:55 - Oui.
51:56 - C'est bon ?
51:57 - Oui.
51:58 - C'est bon ?
51:59 - Oui.
52:00 - C'est bon ?
52:01 - Oui.
52:02 - C'est bon ?
52:03 - Oui.
52:04 - C'est bon ?
52:05 - Oui.
52:06 - C'est bon ?
52:07 - Oui.
52:08 - C'est bon ?
52:09 - Oui.
52:10 - C'est bon ?
52:11 - Oui.
52:12 - C'est bon ?
52:13 - Oui.
52:14 - C'est bon ?
52:15 - Oui.
52:16 - C'est bon ?
52:17 - Oui.
52:18 - C'est bon ?
52:19 - Oui.
52:20 - C'est bon ?
52:21 - Oui.
52:22 - C'est bon ?
52:23 - Oui.
52:24 - C'est bon ?
52:25 - Oui.
52:26 - C'est bon ?
52:27 - Oui.
52:28 - C'est bon ?
52:29 - Oui.
52:30 - C'est bon ?
52:31 - Oui.
52:32 - C'est bon ?
52:33 - Oui.
52:34 - C'est bon ?
52:35 - Oui.
52:36 - C'est bon ?
52:37 - Oui.
52:38 - C'est bon ?
52:39 - Oui.
52:40 - C'est bon ?
52:41 - Oui.
52:42 - C'est bon ?
52:43 - Oui.
52:44 - C'est bon ?
52:45 - Oui.
52:46 - C'est bon ?
52:47 - Oui.
52:48 - C'est bon ?
52:49 - Oui.
52:50 - C'est bon ?
52:51 - Oui.
52:52 - C'est bon ?
52:53 - Oui.
52:54 - C'est bon ?
52:55 - Oui.
52:56 - C'est bon ?
52:57 - Oui.
52:58 - C'est bon ?
52:59 - Oui.
53:00 - C'est bon ?
53:01 - Oui.
53:02 - C'est bon ?
53:03 - Oui.
53:04 - C'est bon ?
53:05 - Oui.
53:06 - C'est bon ?
53:07 - Oui.
53:08 - C'est bon ?
53:09 - Oui.
53:10 - C'est bon ?
53:11 - Oui.
53:12 - C'est bon ?
53:13 - Oui.
53:14 - C'est bon ?
53:15 - Oui.
53:16 - C'est bon ?
53:17 - Oui.
53:18 - C'est bon ?
53:19 - Oui.
53:20 - C'est bon ?
53:21 - Oui.
53:22 - C'est bon ?
53:23 - Oui.
53:24 - C'est bon ?
53:25 - Oui.
53:26 - C'est bon ?
53:27 - Oui.
53:28 - C'est bon ?
53:29 - Oui.
53:30 - C'est bon ?
53:31 - Oui.
53:32 - C'est bon ?
53:33 - Oui.
53:34 - C'est bon ?
53:35 - Oui.
53:36 - C'est bon ?
53:37 - Oui.
53:38 - C'est bon ?
53:39 - Oui.
53:40 - C'est bon ?
53:41 - Oui.
53:42 - C'est bon ?
53:43 - Oui.
53:44 - C'est bon ?
53:45 - Oui.
53:46 - C'est bon ?
53:47 - Oui.
53:48 - C'est bon ?
53:49 - Oui.
53:50 - C'est bon ?
53:51 - Oui.
53:52 - C'est bon ?
53:53 - Oui.
53:54 - C'est bon ?
53:55 - Oui.
53:56 - C'est bon ?
53:57 - Oui.
53:58 - C'est bon ?
53:59 - Oui.
54:00 - C'est bon ?
54:01 - Oui.
54:02 - C'est bon ?
54:03 - Oui.
54:04 - C'est bon ?
54:05 - Oui.
54:06 - C'est bon ?
54:07 - Oui.
54:08 - C'est bon ?
54:09 - Oui.
54:10 - C'est bon ?
54:11 - Oui.
54:12 - C'est bon ?
54:13 - Oui.
54:14 - C'est bon ?
54:15 - Oui.
54:16 - C'est bon ?
54:17 - Oui.
54:18 - C'est bon ?
54:19 - Oui.
54:20 - C'est bon ?
54:21 - Oui.
54:22 - C'est bon ?
54:23 - Oui.
54:24 - C'est bon ?
54:25 - Oui.
54:26 - C'est bon ?
54:27 - Oui.
54:28 - C'est bon ?
54:29 - Oui.
54:30 - C'est bon ?
54:31 - Oui.
54:32 - C'est bon ?
54:33 - Oui.
54:34 - C'est bon ?
54:35 - Oui.
54:36 - C'est bon ?
54:37 - Oui.
54:38 - C'est bon ?
54:39 - Oui.
54:40 - C'est bon ?
54:41 - Oui.
54:42 - C'est bon ?
54:43 - Oui.
54:44 - C'est bon ?
54:45 - Oui.
54:46 - C'est bon ?
54:47 - Oui.
54:48 - C'est bon ?
54:49 - Oui.
54:50 - C'est bon ?
54:51 - Oui.
54:52 - C'est bon ?
54:53 - Oui.
54:54 - C'est bon ?
54:55 - Oui.
54:56 - C'est bon ?
54:57 - Oui.
54:58 - C'est bon ?
54:59 - Oui.
55:00 - C'est bon ?
55:01 - Oui.
55:02 - C'est bon ?
55:03 - Oui.
55:04 - C'est bon ?
55:05 - Oui.
55:06 - C'est bon ?
55:07 - Oui.
55:08 - C'est bon ?
55:09 - Oui.
55:10 - C'est bon ?
55:11 - Oui.
55:12 - C'est bon ?
55:13 - Oui.
55:14 - C'est bon ?
55:15 - Oui.
55:16 - C'est bon ?
55:17 - Oui.
55:18 - C'est bon ?
55:19 - Oui.
55:20 - C'est bon ?
55:21 - Oui.
55:22 - C'est bon ?
55:23 - Oui.
55:24 - C'est bon ?
55:25 - Oui.
55:26 - C'est bon ?
55:27 - Oui.
55:28 - C'est bon ?
55:29 - Oui.
55:30 - C'est bon ?
55:31 - Oui.
55:32 - C'est bon ?
55:33 - Oui.
55:34 - C'est bon ?
55:35 - Oui.
55:36 - C'est bon ?
55:37 - Oui.
55:38 - C'est bon ?
55:39 - Oui.
55:40 - C'est bon ?
55:41 - Oui.
55:42 - C'est bon ?
55:43 - Oui.
55:44 - C'est bon ?
55:45 - Oui.
55:46 - C'est bon ?
55:47 - Oui.
55:48 - C'est bon ?
55:49 - Oui.
55:50 - C'est bon ?
55:51 - Oui.
55:52 - C'est bon ?
55:53 - Oui.
55:54 - C'est bon ?
55:55 - Oui.
55:56 - C'est bon ?
55:57 - Oui.
55:58 - C'est bon ?
55:59 - Oui.
56:00 - C'est bon ?
56:01 - Oui.
56:02 - C'est bon ?
56:03 - Oui.
56:04 - C'est bon ?
56:05 - Oui.
56:06 - C'est bon ?
56:07 - Oui.
56:08 - C'est bon ?
56:09 - Oui.
56:10 - C'est bon ?
56:11 - Oui.
56:12 - C'est bon ?
56:13 - Oui.
56:14 - C'est bon ?
56:15 - Oui.
56:16 - C'est bon ?
56:17 - Oui.
56:18 - C'est bon ?
56:19 - Oui.
56:20 - C'est bon ?
56:21 - Oui.
56:22 - C'est bon ?
56:23 - Oui.
56:24 - C'est bon ?
56:25 - Oui.
56:26 - C'est bon ?
56:27 - Oui.
56:28 - C'est bon ?
56:29 - Oui.
56:30 - C'est bon ?
56:31 - Oui.
56:32 - C'est bon ?
56:33 - Oui.
56:34 - C'est bon ?
56:35 - Oui.
56:36 - C'est bon ?
56:37 - Oui.
56:38 - C'est bon ?
56:39 - Oui.
56:40 - C'est bon ?
56:41 - Oui.
56:42 - C'est bon ?
56:43 - Oui.
56:44 - C'est bon ?
56:45 - Oui.
56:46 - C'est bon ?
56:47 - Oui.
56:48 - C'est bon ?
56:49 - Oui.
56:50 - C'est bon ?
56:51 - Oui.
56:52 - C'est bon ?
56:53 - Oui.
56:54 - C'est bon ?
56:55 - Oui.