L'Heure des Pros 2 (Émission du 19/09/2024)

  • il y a 10 heures
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcript
00:00C'est donc à l'instant que nous prenons effectivement l'antenne avec ce gouvernement qui se met en place.
00:08Et vous entendiez Elodie Huchard, nous sommes avec Élisabeth Lévy, avec Johan Ouzahy,
00:13avec Gilles-William Golnadel, avec Geoffroy Lejeune et Joseph Macé-Scaron.
00:18On va essayer effectivement d'être le plus complet possible.
00:21Même si les gens qui nous écoutent et qui écoutent les journalistes politiques,
00:25parfois, c'est vrai que les choses changent.
00:28Alors bien sûr que la vérité d'un jour n'est pas la vérité du lendemain.
00:32Mais si on mettait bout à bout tout ce qui s'est dit depuis le 7 juillet et la formation de ce gouvernement...
00:40N'y revenons pas, Pascal.
00:42N'y revenons pas, mais voilà.
00:44D'abord, qu'est-ce que nous savons de manière quasi certaine ce soir ?
00:49D'abord, on se rapproche de la vérité, puisque le Premier ministre est à l'Elysée en ce moment.
00:54Je n'avais pas cette ambition.
00:56Je n'avais pas cette ambition.
00:58Le poids est grand, Pascal.
01:01Faites-moi confiance, Pascal.
01:03Le Premier ministre est à l'Elysée pour présenter sa liste au président de la République.
01:08Seulement, ça a déjà fuité, évidemment, puisqu'il y a eu une réunion à Matignon,
01:11réunion durant laquelle il y a déjà présenté cette liste.
01:14Donc, on sait qu'il y aura 38 membres du gouvernement, dont 16 ministres de plein exercice.
01:19Et sur ces 16 ministres de plein exercice, il y en aura 7 qui appartiennent au groupe Ensemble pour la République,
01:25c'est-à-dire des purs macronistes.
01:27Donc, évidemment, les macronistes vont occuper un poids très important dans le nouveau gouvernement,
01:32sans compter leurs alliés comme le modem de François Bayrou ou le parti Horizon d'Édouard Philippe.
01:37Donc, les macronistes seront...
01:39Donc, ça fait 10 en tout.
01:40Ça fait 10, absolument.
01:4110 sur 16.
01:4210 sur 16, c'est énorme.
01:44On a l'impression qu'il n'y a pas eu d'élection législative.
01:48Il me semble que vous ne pouvez pas non plus dire ça, parce que dans la mesure où vous...
01:52En fait, vous cherchez une majorité relative, monsieur Basse-Escaron.
01:58Dans la mesure où vous...
01:59Il n'y a pas de LFI.
02:01Il n'y a pas de RN.
02:03Parce que ces gens-là ne peuvent pas gouverner du tout.
02:06Tu cherches une majorité relative.
02:08Et dans cette majorité relative, les macronistes payent plus que les LR.
02:14Il me semble qu'il y a une forme de logique.
02:16C'est l'impression constante, en effet, pour les personnes qui nous écoutent, qu'il n'y a pas eu d'élection législative.
02:21Pardonnez-moi.
02:22Mais il y a eu des élections législatives.
02:26Mais vous êtes marrant.
02:27Vous êtes tous en train de parler de la proportionnelle.
02:29Vous êtes tous en train de parler de coalition.
02:32Et quand une coalition se met en place, la seule chose que vous dites, c'est qu'il n'y a pas eu d'élection législative.
02:36Ça ne sert pas de sens, ce que vous dites.
02:38Il y a une coalition qui se met en place, qui met des macronistes et des LR.
02:42Qui devient la force la plus importante ?
02:45Et les autres ?
02:47Je parle juste d'équilibre.
02:49Il peut y avoir une coalition.
02:51Vous êtes tous en train de parler de l'Allemagne.
02:53C'est formidable, la coalition.
02:55Là, tu as une coalition qui se met en place.
02:57Oui, je suis d'accord.
02:58Mais pardonnez-moi.
02:59C'est le principe de la coalition.
03:00Pardonnez-moi.
03:01Le nombre de ministres, quand même, macronistes, est quand même assez important.
03:06Je répète, il correspond au pourcentage de cette coalition.
03:13C'est ce qu'on a dit hier.
03:15Quand j'ai vu M. Abarni arriver avec tous ces ministres LR,
03:17évidemment qu'il allait être toqué.
03:19C'était le parti qui avait le moins bien gagné, si j'ose dire, ou le plus perdu à l'élection.
03:26Non ?
03:27Ce que je dis vous choque ?
03:30Je pense que le vote, majoritairement, c'est fait contre le camp présidentiel.
03:36Nous sommes d'accord.
03:37Le résultat, c'est qu'on arrive à une proportion qui fait comme si…
03:41En effet, quelle différence ?
03:42Nous sommes d'accord.
03:43Il n'y a pas de différence.
03:44Nous sommes d'accord.
03:45Mais c'est le jeu des coalitions et des alliances.
03:50Ça, ça marche pour les gens.
03:51Elisabeth Lévy.
03:52Ça marche si la thématique dont vous a volé l'élection est réelle.
03:57La réalité, comme vient de le dire Pascal, de toute façon, le Front populaire s'y exclut lui-même.
04:02Donc ça, c'est très bien.
04:03C'est réglé.
04:04Le RN, c'est encore autre chose.
04:05Mais c'est le centre de gravité, en fait, la Macronie.
04:08Moi, j'entends ce que vous dites.
04:09Je pense qu'effectivement, là où vous avez raison, c'est que les électeurs vont dire demain…
04:16Je ne crois pas.
04:17Ils ne veulent pas tous le même changement.
04:19Ils vont dire, voilà.
04:21Mais demain, c'est très simple.
04:24Si demain, la France insoumise fait une motion de censure avec le Rassemblement national, c'est fini.
04:32Voilà.
04:33Vous aurez votre réponse.
04:34C'est tout.
04:37C'est simple, à l'avis.
04:42Si vraiment, ils sont sur votre ligne, ils font motion de censure tous les deux.
04:46Au revoir.
04:47Au revoir, M. Barnier.
04:48C'était déjà vrai avant, sur la réforme des retraites, par exemple.
04:50Mais ils ne veulent pas voter ensemble.
04:51Alors qu'ils se taisent.
04:54Je veux dire, qu'ils arrêtent de faire du bruit avec leur bouche.
04:57Qu'ils se taisent.
04:58Qu'ils aillent au bout de leur logique.
05:00Pardonnez-moi, s'ils votent ça, motion de censure ensemble.
05:03Donc, il n'y a pas eu d'élection législative.
05:04Mais les gens n'ont pas voté pour le même changement.
05:06Bon, est-ce qu'on peut voir le tweet de M. Chenu ?
05:08Ah, ils ont voté, si.
05:09Ils ont voté pour ce qu'ils ont voté.
05:10Ça, c'est une bonne formule.
05:11Ça, c'est clair.
05:12Vous reprendrez bien un peu de ce plat à varier, dit Chenu.
05:14Mais M. Chenu, qu'ils votent à la censure.
05:18Qu'ils aillent au bout.
05:21Qu'ils aillent au bout.
05:22Qu'enfin, des hommes politiques aillent au bout de leurs idées.
05:24Il y en a assez.
05:26Et il dit, motion de censure.
05:28Autrement, Yves ne fait pas son tweet.
05:33Monsieur, je suis désolé de dire que, en la espèce, vous avez raison.
05:39Et je suis désolé de le reconnaître.
05:41Mais...
05:43Deux fois hier déjà, vous étiez désolé de le reconnaître.
05:47Mais conservez quand même un tout petit peu de votre esprit critique
05:51pour la personne qui nous a mis dans ce bain.
05:55Vous avez tendance, je trouve, à trop exagérer la responsabilité du personnel politique.
06:01Alors que celui qui nous a mis dans ce bain-là, il a un nom.
06:05Il s'appelle M. Macron.
06:07Alors, cher ami, je vais vous dire la responsabilité d'Emmanuel Macron pour que ce soit clair.
06:11Il a vidé les caisses.
06:13Il a favorisé l'immigration.
06:15Il a encouragé l'insécurité.
06:17Et il a détruit les institutions de la Ve République.
06:19Ça vous va ?
06:20Ça me va.
06:21Très bien. Merci.
06:23Donc, il n'y a pas de...
06:25Je ne ménage personne.
06:27La maillotique, c'est justement d'accoucher les gens de bons raisonnements.
06:31Mais l'un n'exclut pas l'autre.
06:33Oui.
06:35L'un n'exclut pas l'autre. Bien sûr.
06:37Mais en l'espèce, il a joué sa carte.
06:39Qui ?
06:41On parle de qui ? On parle d'Emmanuel Macron.
06:43Oui. Il a joué sa carte.
06:45C'est une carte biseautée.
06:47Excusez-moi, mais c'est Gabriel Attal qui l'a biseautée avec le Front Républicain.
06:51Alors, je dois reconnaître...
06:53J'en veux encore plus à M. Attal d'avoir favorisé au deuxième tour,
06:57j'ai parlé de carambouille, l'élection des plus extrémistes parmi les plus extrémistes.
07:01Eh bien, donc, c'est le personnel politique.
07:03Parce qu'en fait, le vrai procès que vous devriez faire, c'est le procès de la classe politique.
07:07Oui, mais écoutez, ça nous mène loin.
07:09Ah, oui, ça nous mène loin.
07:11On peut faire aussi le procès des Français qui sont apathiques.
07:15Ça nous mènerait loin, la procédure. Je vous en prie.
07:18On a peut-être le personnel politique qu'on mérite.
07:20Mais les Français sont aussi responsables de ce qui va arriver dans son temps.
07:23On est d'accord.
07:25Olivier d'Articol nous écoute et il me dit, tu as raison, les Macronistes ont 99 députés,
07:30bien davantage que dans l'Ordre, LR, Modem et Horizons.
07:34Bon, est-ce qu'on sait, alors, des noms ?
07:37Rachida Dati, oui ou non ?
07:39A priori, il est quasiment certain qu'elle hérite du ministère de l'Éducation nationale.
07:44Ah bon ? De l'Éducation nationale ?
07:47Oui.
07:48Rachida Dati ?
07:49Oui. Elle ira à l'Éducation nationale, probablement.
07:51Bruno Retailleau sera probablement le nouveau ministre de l'Intérieur.
07:53Il va donc succéder à Gérald Darmanin.
07:56Didier Migaud, à la justice.
07:58Monsieur Migaud !
07:59On avait parlé de Monsieur Migaud, le juge.
08:01Vous avez parlé de Monsieur Migaud.
08:03On avait imaginé qu'il fut Premier ministre.
08:05L'ancien président de la Cour des comptes.
08:07Lui, c'est un rigide de chez rigide.
08:10Il l'a été.
08:11La haute autorité, la transparence, etc.
08:14C'est pas quelqu'un de très drôle, Monsieur Migaud.
08:18Mais bon, il n'est pas là pour ça.
08:20Pour rigoler, hein.
08:21Il n'est pas là pour ça.
08:22Il va être à où ?
08:23À la justice, probablement.
08:24Ah oui, il est dans son rôle.
08:25Objection, pardon.
08:27Objection, votre honneur.
08:28C'est extraordinaire d'imaginer que Michel Barnier,
08:30composant un gouvernement composé de macronistes et de gens de LR,
08:33se sentent obligés d'aller chercher un ancien socialiste
08:36pour le ministère de la justice.
08:37C'est la malédiction de la droite.
08:38Il faut toujours faire de l'ouverture sur ce ministère-là.
08:40C'est probablement la plus grande urgence de notre pays aujourd'hui.
08:44Et ils ont été obligés d'aller chercher un socialiste.
08:47C'est pas il.
08:48C'est simplement le président Macron.
08:51C'est un jeu de dupe.
08:52Emmanuel Macron qui...
08:54D'accord, mais mettez-les dans ce cas-là aux affaires étrangères,
08:56aux affaires sociales, au travail, même à l'économie, si vous voulez.
08:59Mais par contre...
09:00Mais alors pourquoi Eric Dupond-Moretti sort-il ?
09:04On juge son travail ?
09:06Je m'imagine que d'abord, oui, effectivement,
09:08son bilan ne plaide pas en sa faveur.
09:10Et puis, dans un gouvernement qui est dirigé par Michel Barnier,
09:14qui est un homme de droite, garder M. Dupond-Moretti,
09:17qui a quand même l'image de quelqu'un
09:19qui a mené une politique quand même laxiste,
09:22disons les choses clairement.
09:23Et M. Migaud ?
09:25Et il pèse quoi en termes parlementaires ?
09:28Dis donc, M. Migaud ?
09:30M. Migaud ?
09:31Qu'est-ce que vous voulez qu'il pèse ? Rien du tout.
09:33Alors, Laurence Garnier.
09:36Laurence Garnier, moi je la connais, Laurence Garnier.
09:38Laurence Garnier, elle s'est présentée à Nantes.
09:41C'est une sénatrice.
09:43Et elle serait à la famille.
09:45Absolument.
09:46Comment ?
09:48Ah oui, c'est une LR, Laurence Garnier.
09:51D'ailleurs, c'est une future candidate,
09:53sans doute à la mairie de Nantes.
09:55Et elle pourrait...
09:57Elle est vice-présidente de la région, me semble-t-il.
09:59Oui.
10:00D'ailleurs, la jeune femme qui était dans le gouvernement,
10:06et dont j'oublie le nom, mais qui est à Nantes également,
10:09et qui représentait le...
10:11Modem.
10:12...qui était de Renaissance ou de Modem.
10:14Je ne trouve pas le nom non plus.
10:16Mais qui était dans quel ministère ?
10:17Et vous nous direz si elle est...
10:19Un ministère important quand même.
10:21Le Quai d'Orsay, ministère des Affaires étrangères.
10:23C'est Jean-Noël Barrault qui a donc une promotion importante.
10:25Il est issu du Modem.
10:27Il est issu de Jacques Barrault,
10:29qui lui-même est issu de Noël Barrault.
10:31Absolument, c'est le fils de Noël Barrault.
10:33Et il hérite du Quai d'Orsay.
10:35Oui.
10:36Bon, Bruno Rodailleau, Patrick Hetzel.
10:38Oui.
10:39On ne le connaît pas.
10:40Il va à l'enseignement supérieur, absolument.
10:42Patrick Hetzel, qui est député du Barin.
10:44D'accord.
10:45Député républicain du Barin.
10:46Républicain.
10:47Oui.
10:48Donc ça, c'est pas mal, l'enseignement supérieur.
10:50Il y a du travail.
10:51Oui.
10:52Oui, avec tous les wokistes de l'enseignement supérieur.
10:56S'ils rentrent, entre guillemets, dans les universités
10:59et dans les Sciences Po multiples et variées,
11:02il y a du boulot.
11:03Bon, Madame Gennevard, vous l'avez dit, à l'agriculture.
11:05Othmane Nassrou.
11:06On l'a reçu plusieurs fois ici, Othmane Nassrou.
11:08C'est un jeune.
11:09Qui est vice-président de la région Île-de-France.
11:11Exactement.
11:12Qui s'occuperait des questions de laïcité et de discrimination.
11:15D'ailleurs, vous parliez de Valérie Pécresse.
11:17Elle n'entre pas.
11:18Non.
11:19Bon, il n'y a pas de poids lourd.
11:21Elle erre.
11:22Mise à part...
11:23Est-ce que M. Retailleau est un poids lourd ?
11:24Oui.
11:25Oui.
11:26Bien sûr.
11:27Mais c'est pour ça.
11:28Oui, absolument.
11:29Bien sûr.
11:30Mais hormis M. Retailleau, M. Wauquiez n'est pas là.
11:32Madame Pécresse n'est pas là.
11:33C'était sans doute ceux qui auraient pu prétendre à ces postes.
11:37Annie Gennevard est quand même quelqu'un qui a un poids important
11:40au sein des Républicains, en tout cas.
11:41Je pense que Mme Gennevard peut aller tranquillement
11:43sur les Champs-Élysées pour le moment.
11:44Elle ne sera pas ennuyée.
11:45Elle peut faire l'aller-retour tranquillement.
11:47Pour le moment...
11:48Là, vous prenez de la notoriété.
11:49C'est la même chose.
11:50Je ne pense pas que les gens se jettent sur M. Retailleau non plus.
11:54Bon.
11:55Écoutez, on va attendre de toutes les choses.
11:58Voilà, c'est quand même que les macronistes sont bien représentés.
12:01Un mot sur l'école quand même.
12:03Comment ?
12:04Moi, je suis quand même assez frappée parce que vous dites
12:07qu'il y a des urgences dans le pays, c'est la justice, l'intérieur.
12:10L'école, me semble-t-il, est une urgence, une super urgence.
12:14J'aime bien Rachida Dati par ailleurs.
12:16Elle a un côté chipi que je trouve extrêmement plaisant.
12:20Mais à la culture, ça ne me dérangeait pas.
12:22Je ne suis pas totalement sûre qu'à l'école,
12:24où elle risque de faire un peu d'idéologie,
12:26de l'antidiscrimination, de l'égalitarisme,
12:29alors qu'on a vraiment besoin de quelqu'un qui remette de l'ordre.
12:32Mais dans les savoirs, en réalité, qui remettent l'école au boulot.
12:36Moi, je suis quand même un peu inquiète.
12:38Parce que je vois depuis des années, c'est la même chose.
12:40Mais qui sera à la culture, d'ailleurs ?
12:41Alors ça, je ne peux pas vous le dire.
12:42Ça, c'est un ministère important, la culture ?
12:44Oui, je ne le sais pas.
12:45À l'école, c'est plus important.
12:47Oui, c'est beaucoup plus important à l'école.
12:49Vous avez parfaitement raison.
12:50Mais la culture...
12:51On n'en a pas parlé. C'est Bercy.
12:52Alors est-ce que c'est M. Armand ?
12:55C'est le nom qui revient le plus.
12:57C'est un député du Parti Socialiste.
12:59Voilà.
13:00Qui préside actuellement la Commission.
13:02Donc à la justice, vous allez avoir un homme de gauche.
13:04Et à l'économie, vous allez avoir un homme de gauche.
13:06C'est le nom qui circule le plus pour l'instant.
13:08M. Armand ?
13:09Un jeune député du Parti Socialiste.
13:11Je crois qu'il est EPR.
13:12Qui est macroniste, pardonnez-moi.
13:14Il a 33 ans.
13:15Il est député de Haute-Savoie.
13:16Vous allez mettre un ministre de l'économie qui a 33 ans ?
13:18Oui.
13:19Bon, écoutez, c'est possible.
13:22Pour moi, il y a une bonne nouvelle.
13:24Pardonnez-moi.
13:25Chacun voit le midi à sa porte.
13:27C'est une petite manie.
13:29On parle comme ministre du Travail.
13:32Astrid Panossian-Bouvet.
13:34C'est une bonne nouvelle.
13:35Je pense qu'avec Elisabeth, on est d'accord.
13:37Je l'aime beaucoup.
13:38Pendant ce temps,
13:39parce que personne n'en parlera,
13:41en toute discrétion,
13:42il y a quelqu'un qui a été nommé à Sciences Po.
13:44Vous avez peut-être vu.
13:45Oui, j'ai juste vu.
13:46Monsieur Vassy,
13:47promotion Senghor,
13:48fils de deux réfugiés politiques sud-américains,
13:50cabinet Le Drian,
13:51colonne A,
13:52séjourné.
13:53Il a écrit une tribune mémorable
13:54pour dénoncer le manque de diversité
13:55des élites françaises.
13:56Ça, c'est important.
13:58Vous voyez ?
13:59Absolument.
14:00Ça, c'est important.
14:01Vous avez raison.
14:02Et ça, c'est en lousse D.
14:03Sciences Po,
14:04abandonné.
14:05À Monsieur Vassy,
14:06Sciences Po,
14:07c'est parti.
14:08C'est ça,
14:09la nomenclature française.
14:10Elle est là,
14:12c'est le truc le plus important.
14:13On forme les élites
14:14et tu donnes ça
14:15à une idéologie,
14:16à quelqu'un qui a fait
14:17une tribune mémorable
14:18pour expliquer
14:19qu'il n'y avait pas
14:20assez de diversité
14:21dans les élites françaises.
14:22Ça fait penser à la nomination
14:23de Papandia
14:24il y a quelques années.
14:25Donc, tout ça,
14:26c'est du cirque.
14:27Non, c'est pas du cirque.
14:28Il défend cette idéologie.
14:29Mais c'est du cirque.
14:30En même temps,
14:31c'est pas du cirque.
14:32Et pourtant,
14:33c'est vrai qu'il n'y a pas
14:34assez de diversité,
14:35mais de diversité d'opinion.
14:36Si vous nommez quelqu'un d'autre
14:37à Sciences Po,
14:38il y a des blocages
14:39pendant des semaines,
14:40voire des mois.
14:41Ne tombez pas
14:42dans ce manque de courage.
14:43Et alors ?
14:44Et alors ?
14:45Pourquoi un courage incroyable ?
14:46Et alors,
14:47Margaret Thatcher ?
14:48Et alors ?
14:49Et alors,
14:50Margaret Thatcher,
14:51Bobby Saunders,
14:52il est resté
14:53dans sa prison
14:54pendant des années.
14:55Je vous dis que vous avez
14:56un manque de blocage
14:57pendant des semaines.
14:58Et alors ?
14:59C'est tout.
15:00La bataille des idées.
15:01Menez-la.
15:02Menez-la.
15:03Autrement,
15:04fermez la porte,
15:05rentrez chez vous.
15:07Menez-la.
15:08Menez-la,
15:09si vous voulez,
15:10autrement.
15:11Ou alors,
15:12laissez au wokiste.
15:13Mais c'est ça,
15:14l'information la plus importante
15:15du jour.
15:16Personne n'en parlera.
15:17Le nouveau directeur
15:18de Sciences Po.
15:19Parce qu'évidemment,
15:20lui, l'influence,
15:21une vraie influence
15:22sur les élites.
15:23Qui le nomme
15:24directeur ?
15:25Voilà.
15:26Et à la santé,
15:27Geneviève Dariussec,
15:28qui est une modem.
15:29C'est une mère
15:30de monde barçant.
15:31Bon,
15:32voilà ce qu'on pouvait dire,
15:33évidemment,
15:34pour le moment.
15:35On a
15:36Élodie Huchard,
15:37qui est en direct,
15:38je crois,
15:39de l'Elysée.
15:40Je l'ai vue sur la place Beauvau.
15:41Bon,
15:42est-ce que vous savez
15:43quand est-ce que tout ça
15:44va être annoncé ?
15:45Ça sera probablement
15:46demain matin.
15:47Probablement demain matin,
15:48des passations dans la journée.
15:49Voilà.
15:50Et après,
15:51le gouvernement qui va essayer
15:52de rester en place
15:53quelques semaines,
15:54quelques mois.
15:55Ils font tout ça
15:56pour l'annoncer
15:57pendant l'heure des pros ?
15:58Pourquoi ça s'est accéléré
15:59ces dernières heures
16:00alors que ça semblait
16:01piétiner ?
16:02D'abord,
16:03je pense que le coup de pression
16:04a quand même
16:05bien aidé.
16:06La réunion de cet après-midi
16:07a quand même été,
16:08me semble-t-il,
16:09bien pensée
16:10de la part du Premier ministre
16:11qui a voulu réunir
16:12autour de la même table
16:13l'ensemble des partis
16:14de cette coalition
16:15pour les mettre devant
16:16leurs responsabilités.
16:17Et puis,
16:18Emmanuel Macron
16:19comme Michel Barnier
16:20avaient de toute façon
16:21un intérêt
16:22à ce qu'un gouvernement
16:23soit nommé très rapidement.
16:24Ils avaient le même intérêt
16:25tous les deux,
16:26ce qui fait qu'on aboutit
16:27à cet accord probable.
16:28Attendons la réponse
16:29de l'Elysée,
16:30mais probablement
16:31le président va valider
16:32cette liste.
16:33Écoutez,
16:34tiens,
16:35peut-être Emmanuel Macron,
16:36il était ce matin
16:37dans Paris
16:38et il était
16:39assez mutique,
16:40d'ailleurs,
16:41lorsqu'on l'interrogeait
16:42sur ce qui allait
16:43se passer
16:44dans la journée.
16:45C'est une séquence
16:46qu'on peut voir.
16:47Est-ce que le gouvernement
16:48est nul
16:49comme le Pot-à-cache ?
16:50Je tente.
16:51Ça va ?
16:52C'est pour bientôt ?
16:53Oui,
16:54c'est pour bientôt.
16:55C'est pour bientôt ?
16:56Oui,
16:57c'est pour bientôt.
16:58C'est pour bientôt ?
16:59Oui,
17:00c'est pour bientôt.
17:01C'est pour bientôt.
17:03C'est pas un mois qu'on dira.
17:04On est 24 heures,
17:05on est 24 heures.
17:06On est 24 heures.
17:08Et puis aujourd'hui,
17:09il y a eu quand même
17:10quelques interventions
17:11qu'on peut imaginer,
17:12d'ailleurs,
17:13parce que tout le monde
17:14est un peu dans son couloir.
17:15Écoutez,
17:16par exemple,
17:17Cyrielle Chatelain
17:18d'Europe Ecologie Les Verts
17:19qui imaginait
17:20ce que serait
17:21ce gouvernement.
17:23Ces derniers jours
17:24auront démontré
17:25que le socle parlementaire
17:27de Michel Barnier
17:28est extrêmement faible
17:29et que nous rentrons,
17:30en fait,
17:31dans une phase
17:32de double cohabitation.
17:33Une cohabitation
17:34entre le président
17:35de la République
17:36et son Premier ministre
17:37et une cohabitation
17:38du Premier ministre
17:39avec le Parlement.
17:41Dans le cadre
17:42de cette cohabitation,
17:43la position des écologistes
17:44est claire.
17:45Nous sommes
17:46dans l'opposition
17:47au gouvernement
17:48de Michel Barnier.
17:49Nous le censurons
17:50pour la faute politique
17:51d'Emmanuel Macron.
17:53Il n'y aura
17:54aucune participation
17:55de quelque manière
17:56que ce soit
17:57des écologistes
17:58à un gouvernement
17:59de Michel Barnier
18:00et c'est donc
18:01pour cette raison
18:02que, très logiquement,
18:03nous n'avons reçu
18:04aucune invitation.
18:05Et Mathilde Panot
18:06avait pris également
18:07la parole,
18:08toujours sur le même thème.
18:09L'élection est volée.
18:11Nous avons,
18:12depuis 70 jours,
18:13un déni
18:14et un vol
18:15de l'élection
18:16qui a été fait
18:17au peuple français
18:18puisque le peuple français
18:19a voté pour l'abrogation
18:20de la réforme
18:21de la retraite
18:22à 64 ans
18:23et se retrouve
18:24avec un Premier ministre
18:25qui est pour la retraite
18:26à 65 ans,
18:27a voté pour le partage
18:28des richesses
18:29et veut organiser
18:30une austérité
18:31jamais connue
18:32dans notre pays
18:33et surtout une mobilisation
18:34citoyenne
18:35qui a été exceptionnelle
18:36contre l'extrême droite
18:37et avec un Premier ministre
18:38qui ne tient que
18:39par l'abstention
18:40du Rassemblement national
18:41et de Marine Le Pen
18:42et qui a
18:43une orientation politique
18:44que l'on pourrait qualifier
18:45de Macrono-Le Peniste.
18:47Dans les interventions du jour,
18:48Gabriel Attal
18:49a déjà été venu
18:50avec deux questions.
18:51Quel projet sur le fond
18:52et quel équilibre politique
18:53pour représenter
18:54l'unité républicaine
18:55dont on a besoin ?
18:56On a eu des réponses
18:57à nos questions.
18:58Monsieur Wauquiez
18:59a dit
19:00Michel Barnier
19:01m'a proposé Bercy
19:02et j'ai donc décliné
19:03pour rester
19:04à la tête du groupe.
19:05C'est vrai ça ?
19:06Ah oui, c'est vrai.
19:07Et pourquoi il décline ?
19:08Il l'a dit
19:09aux députés de son groupe.
19:10Mais Laurent Wauquiez,
19:11il voulait le ministère
19:12de l'Intérieur
19:13et il pense surtout
19:14à 2027.
19:15Donc si vous voulez
19:16arriver à Bercy
19:17aujourd'hui,
19:18ça veut dire préparer
19:19le budget
19:20qui sera débattu
19:21dans l'hémicycle
19:22dans quelques jours,
19:23un budget qui sera
19:24un budget de rigueur
19:25comme on n'en a pas connu
19:26depuis un certain temps.
19:27Ça ne faisait pas
19:28complètement ses affaires
19:29si vous voyez ce que je veux dire.
19:30Mais ses affaires,
19:31pardonnez-moi,
19:32il ne pense pas à la France ?
19:33Mais j'imagine
19:34qu'il pense
19:35à son calendrier ?
19:36Ces dernières heures,
19:37l'entourage de
19:38Michel Barnier
19:39était ulcéré
19:40par la manière
19:41dont les gens
19:42qu'il recevait
19:43à tout parti confondu
19:44ne parlaient que
19:45de postes,
19:46de stratégies personnelles,
19:47de bisbilles,
19:48au lieu de parler
19:49de la France.
19:50C'est d'ailleurs la raison
19:51qui a poussé
19:52ce coup de pression
19:53aujourd'hui
19:54en milieu de journée.
19:55Et ensuite,
19:56le Parlement va devenir
19:57un des centres importants
19:58de la vie politique française.
19:59Il a raison.
20:00La vérité,
20:01c'est qu'avec lui au Parlement
20:02qui a une ambition,
20:03comme disait Yohann,
20:04pour 2027,
20:05plus probablement Gérald Darmanin,
20:06plus Laurent Wauquiez,
20:07vous pouvez être sûr et certain
20:08qu'ils vont en faire quelque chose.
20:09Gérald Darmanin,
20:10on en a parlé tout à l'heure ?
20:11Non, on n'en a pas parlé.
20:12Il va avoir le quai.
20:13Non.
20:14Il était à peu près acquis
20:15quand même
20:16depuis ces dernières heures
20:17qu'il n'entrerait pas
20:18au gouvernement.
20:19Il a fait fuiter
20:20une rumeur,
20:21la rumeur des impôts,
20:23ça vient de lui.
20:24Il a fait volontairement sortir,
20:25fuiter cette rumeur
20:26pour derrière dire
20:27qu'il était hors de question
20:28de soutenir un gouvernement,
20:29un Premier ministre
20:30qui augmentera les impôts.
20:31Si c'est le cas,
20:32nous nous opposerons
20:33à cette mesure.
20:34Enfin, volontairement,
20:35il a joué aussi personnel
20:36contre le Premier ministre.
20:37Donc, à partir de là,
20:38il devenait impossible
20:39pour lui d'entrer
20:40dans le gouvernement,
20:41semble-t-il.
20:42Ah oui, c'est vraiment très possible.
20:43Oui, oui.
20:44Donc, c'est M. Jean-Noël Barraud
20:45aux Affaires étrangères.
20:46Voilà.
20:47Il faut maintenant...
20:48Comment vous pensez
20:49que les Français
20:50vont vivre
20:51cette séquence ?
20:52Moi, je partage
20:53un peu l'avis de Joseph.
20:54Il me dit qu'il y a
20:55quand même
20:56beaucoup de macronistes,
20:57même si, effectivement,
20:58ils sont bien représentés
20:59au sein de cette coalition,
21:00ils sont majoritaires
21:01au sein de cette coalition.
21:02Néanmoins, je le dis
21:03que le vote des Français,
21:04le message envoyé
21:05par les Français
21:06au Président de la République,
21:07manifestement,
21:08la leçon n'a pas été bien entendue
21:10ni comprise, je le crois.
21:12Mais le problème,
21:13c'est qu'ils n'ont pas envoyé...
21:14Elisabeth Lévy.
21:15Ils n'ont pas envoyé
21:16le même message.
21:17Le message, c'est qu'ils
21:18ne voulaient pas
21:20les macronistes.
21:21Pardon, mais il me semble
21:22surtout que la réaction
21:23des Français dépend
21:24d'une chose,
21:25parce que pour l'instant,
21:26nous aussi, on est là
21:27à jouer aux petits chevaux,
21:28on a des noms,
21:29mais ça ne nous donne pas
21:30beaucoup d'indications
21:31sur la ligne politique
21:32de ce gouvernement.
21:33Il ne voulait pas...
21:34Les macronistes,
21:35c'est entendu,
21:36mais il ne voulait pas
21:37non plus du Rassemblement
21:38national et il ne voulait pas
21:39non plus de la France insoumise.
21:40Donc, qu'est-ce que vous voulez
21:41que je vous dise ?
21:42Merci, Pascal.
21:43Mais oui, c'est vrai.
21:44Parce que si les Français
21:45avaient voulu
21:46le Rassemblement national
21:47au deuxième tour
21:48de la législative,
21:49c'était très simple
21:50de voter pour les candidats
21:51du Rassemblement national.
21:52Mais il n'y avait pas
21:53du premier tour aussi,
21:54c'est ça ?
21:55Oui, mais il y a eu deux tours.
21:56Oui, j'entends bien.
21:57Il se trouve qu'il y a deux tours.
21:58Alors, c'est un peu facile
21:59de dire le premier tour.
22:00Oui, avec le jeu
22:01des désistements.
22:02Mais oui, mais vous disiez
22:03que Barnier avait été
22:04bien accueilli.
22:05Donc, comment vous pouvez
22:06m'expliquer que Michel Barnier
22:07serait bien accueilli
22:08et son gouvernement ?
22:09Les gens diraient, non,
22:10finalement, tout le monde
22:11voit bien qu'il y a
22:12un risque de blocage, non ?
22:13Alors, peut-être que
22:14la prochaine fois,
22:15les Français ne se feront pas voir
22:16si tant est qu'ils ont
22:17le sentiment
22:18de se faire avoir.
22:19Probablement.
22:20Et puis, à la prochaine fois,
22:21s'ils veulent,
22:22ils voteront pour le candidat
22:23du Rassemblement national
22:24et à ce moment-là,
22:25il y aura une majorité
22:26pour le Rassemblement national.
22:27Pardon, il y a une raison,
22:28il y a eu aussi quelque chose,
22:29un détail,
22:30les élections européennes.
22:31Enfin, franchement,
22:32on ne peut pas passer ça
22:33comme si ça n'existait pas.
22:34Mais c'est un long temps.
22:35Ça fait longtemps.
22:36Et quand, en plus,
22:37pardonnez-moi,
22:38on revoit des anciens ministres
22:39comme M. Lecornu,
22:40qui revient évidemment
22:41à la défense,
22:42je pense qu'il y a des personnes
22:43qui vont se poser des questions.
22:44Voilà.
22:45Je ne suis pas sûr
22:46que Lecornu soit récréé.
22:47Manuel Bompard a un tweet
22:48et je vous donne la parole.
22:49Manuel Bompard a un tweet.
22:50En France, sous Macron,
22:51ce sont tous les battus
22:52dans les dernières élections
22:53qui vont composer le gouvernement.
22:54Et il a tort également,
22:55M. Bompard,
22:56parce que personne n'a gagné.
22:57Lui non plus n'a pas gagné.
22:58Rendez-vous partout en France
22:59ce samedi
23:00contre la plus grande arnaque
23:01de la Ve République.
23:02Donc, voilà.
23:03Comment s'il faut
23:04un manifestant
23:05qui n'a pas gagné ?
23:06Parce qu'il n'a pas gagné.
23:07Oui, il n'y avait personne
23:08l'autre jour.
23:09Il n'y avait pas grand monde samedi.
23:10On peut le dire,
23:11il n'y avait pas grand monde.
23:12Un bide.
23:13La France insoumise,
23:14c'est un peu
23:15un disque rayé.
23:16Plus de drapeaux palestiniens
23:17que de manifestants.
23:18Donc, vous pensez
23:19que les Français,
23:20je pense qu'il ne va pas avoir
23:21des meutes dans le pays.
23:22Je ne le crois pas.
23:23Je peux me tromper.
23:24En revanche,
23:25la deuxième question,
23:26c'est combien de temps
23:27ça peut tenir ?
23:28Ça, c'est…
23:29Il y avait un très bon papier
23:30d'ailleurs de Calais
23:31sur le sujet.
23:32Il y avait un très bon papier
23:33de Calais sur le sujet.
23:34Ça, c'est…
23:35Il y avait un très bon papier
23:36d'ailleurs de Catherine Ney
23:37dans JD News.
23:38JD News.
23:39Et c'est l'occasion
23:40de citer JD News.
23:41Et c'est l'occasion
23:42de citer JD News.
23:43Le papier, c'était trois jours,
23:44trois mois, trois ans.
23:45Oui, c'est ça.
23:46Mais en fait,
23:47il n'est quand même pas très aidé.
23:48Mais il faut lui reconnaître
23:49quelque chose,
23:50c'est qu'il a hérité
23:51d'une situation pas évidente
23:52et qu'il a essayé
23:53d'être le plus ouvert possible
23:54à la discussion, etc.
23:55Et vous avez quand même
23:56le sentiment
23:57que personne ne veut l'aider
23:58et qu'en effet,
23:59tout le monde pense
24:00à autre chose
24:02entre les stratégies personnelles.
24:04On parlait de l'interview
24:05de Gabriel Attal
24:06dans Le Point.
24:07Arriver comme ça
24:08avec cette couverture maintenant,
24:09c'est un peu symptomatique.
24:10Succession.
24:11Vous parlez de quelque chose,
24:12les gens ne l'ont peut-être pas vu,
24:13la couverture du Point.
24:14C'est marqué Succession.
24:15Avec la tête de Gabriel Attal,
24:16absolument.
24:17C'est pas lui
24:18qui a écrit Succession,
24:19c'est Le Point.
24:20Mais c'est un peu
24:21l'ambiance de l'interview.
24:22Je dois écrire mon histoire
24:23avec les Français, etc.
24:24Et la vérité,
24:25c'est que je dis Gabriel Attal
24:26parce que c'est lui
24:27qui est à la une du Point.
24:28Mais il y a 20 personnes
24:29qui se disent
24:30Macron ne se représentera pas.
24:31Il est un peu déchu.
24:32Peut-être pas 20.
24:33Il y a déjà Michel Barnier.
24:34Il le dit, lui, ouvertement.
24:35Il pense qu'il peut rassembler
24:36la droite.
24:37Il l'a dit.
24:38Il y a Édouard Philippe.
24:39Oui.
24:40Édouard Philippe.
24:41Attendez, pour la présidentielle ?
24:42Oui.
24:43Ah, Michel Barnier,
24:44mais bien sûr.
24:45Michel Barnier,
24:46il ne l'a pas dit.
24:47Non, non, d'accord.
24:48Il l'a dit off.
24:49Il l'a dit à quelqu'un
24:50qui me l'a rapporté.
24:51Il s'est dit
24:52je pense que je peux
24:53rassembler la droite
24:54dans deux ans.
24:56Je crois qu'on a parlé
24:57à la même personne.
24:58Oui.
24:59Oui, c'est possible.
25:00Quand les uns et les autres
25:01disaient
25:02il peut démissionner demain,
25:03mais non,
25:04il n'aurait jamais démissionné.
25:05C'est son bâton de maréchal,
25:06M. Barnier.
25:07Il a parfois été mis de côté
25:08sous la Ve République.
25:09Là, il reste.
25:10J'y suis, j'y reste.
25:11Il a bien raison, d'ailleurs,
25:12de tenter sa chance.
25:13Laurent Wauquiez,
25:14il le pense aussi.
25:15Oui.
25:16Gérald Darmanin.
25:17Gérald Darmanin.
25:18Cela dit,
25:19franchement,
25:20c'est là où le spectacle.
25:21Ce n'est pas de temps
25:22qu'on mette des macronistes
25:24ou des LR.
25:25Ce n'est pas ça
25:26qui choque les Français.
25:27Ce qui choque les Français,
25:28c'est ces discutaillations
25:29depuis des semaines
25:30où on ne voit pas vraiment
25:31l'intérêt général.
25:32Il y a une chose
25:33dans votre raisonnement,
25:34je trouve,
25:35avec laquelle je ne suis pas
25:36d'accord avec Joseph,
25:37c'est que la France
25:38a voté à droite
25:39et que c'est quand même
25:40un gouvernement de droite.
25:41Oui.
25:42Une fois qu'on a tout dit,
25:43c'est important de le dire.
25:44Ce n'est pas la droite
25:45que certains voulaient,
25:46mais c'est un gouvernement
25:47qui penche à droite.
25:48Mais est-ce qu'il mettra
25:49en œuvre une politique de droite ?
25:50Attendez,
25:51c'est ça qu'on veut voir.
25:52Attendez de quoi ?
25:53Je ne suis pas certain.
25:54Il y en a rien.
25:55Je ne suis pas certain.
25:56Oui.
25:57On verra.
25:58C'est quoi la déclaration ?
25:59Le 1er octobre.
26:00Ah oui.
26:01Et notamment ?
26:02Non.
26:03Ça va être une sorte
26:04de macronisme en même temps.
26:05Oui,
26:06un gouvernement de droite.
26:07En question de libération,
26:08il est temps de prendre
26:09des mesures de droite
26:10et vraiment de droite,
26:11me semble-t-il.
26:12Eh bien,
26:13le réel va leur sauter peut-être.
26:14Il faut toujours croire
26:15aux produits.
26:16Ça fait sept ans
26:17qu'on a lancé
26:18une politique de droite.
26:20Non,
26:21pas vraiment.
26:22Le réel leur saute au visage.
26:23Le réel a tellement sauté
26:24à la droite
26:25quand elle était majoritaire
26:26que maintenant,
26:27ça va leur sauter
26:28quand elle est minoritaire.
26:29Aurélien Rousseau.
26:30À mon avis,
26:31Aurélien Rousseau,
26:32il doit être assez critique.
26:33Je vais la découvrir avec vous,
26:34cette relation.
26:35À la lecture des noms
26:36qui circule,
26:37une seule remarque.
26:38Mais qu'est-ce que ce serait
26:39si la droite avait gagné ?
26:40Mais qu'est-ce que ce serait ?
26:41Mais oui,
26:42voilà,
26:43effectivement.
26:44Mais M. Rousseau,
26:45pardonnez-moi,
26:46il n'a rien compris.
26:47La droite est majoritaire.
26:48Les idées de droite
26:49sont majoritaires
26:50dans le pays.
26:51Mais simplement,
26:52un truc qui est particulier,
26:53c'est que tu ne veux pas
26:54travailler avec le RN du tout.
26:55Parce que la logique,
26:56ce serait d'avoir
26:57une alliance de droite,
26:58RN,
26:59LR
27:00et un peu de macronisme.
27:01Ça serait ça la logique.
27:02Voilà.
27:03Ça serait ça la logique
27:04de la France aujourd'hui.
27:05Donc d'avoir l'alliance
27:06des droites.
27:07LR,
27:08ils ne veulent absolument pas
27:09de ça.
27:10On va se prendre.
27:11C'est pas vrai avoir fait campagne
27:12en disant
27:13que c'était le diable.
27:14Vous avez bien résumé
27:15les choses.
27:16C'est bien résumé.
27:18Je dis que les choses
27:19les plus simples du monde.
27:20Pardonnez-moi.
27:21Pour être juste.
27:22Gilles William.
27:23Pour être juste,
27:24on ne peut pas dire non plus
27:25que le RN
27:26soit épris
27:27d'union
27:28avec la droite.
27:29On ne peut pas dire ça non plus.
27:31C'est une maladie de droite.
27:33Le RN ne veut pas ça.
27:35Ne veut pas.
27:39Je ne vais pas dire
27:40qu'on a fait le tour.
27:41On l'a bien fait.
27:42On a dit l'essentiel.
27:43On l'a bien fait.
27:44Vous, ça ne vous intéresse pas
27:45beaucoup
27:46la poédique française ?
27:47Non.
27:48Je ne vois pas tellement
27:49la plus-value
27:50que je peux apporter.
27:51Restons modestes.
27:52Mais surtout,
27:53les supputations
27:54sur ce qui va se passer demain,
27:55je vous avoue
27:56que ça ne m'emballe pas beaucoup.
27:57C'est vrai.
27:58Ça ne me passionne pas.
27:59Vous n'êtes pas emballé ?
28:00C'est mon droit.
28:01Vous n'êtes pas emballé
28:02par M. Antonin Armand ?
28:03Je ne sais même pas qui c'est.
28:04Il va falloir apprendre
28:05le nom de M. Antonin Armand.
28:06Il faudrait écouter quand même.
28:07Et dans votre domaine
28:08particulier
28:09qu'est la justice ?
28:12M. Migaud.
28:13M. Migaud.
28:14Je ne le connais pas.
28:16Il est socialiste.
28:17Mais après tout,
28:18Valls aussi,
28:19il est socialiste.
28:20Je ne veux pas avoir
28:21non plus un préjugé idiot.
28:22Est-ce que M. Migaud
28:23va passer
28:24sous les fourches codines
28:25de la haute autorité
28:26de la transparence
28:27qu'il a mis en place ?
28:28Dont il est le président.
28:29Il l'est toujours le président ?
28:30Il l'est toujours.
28:31Oui, absolument.
28:32Ah oui ?
28:33Mais il ne l'est plus là.
28:34Tant qu'il ne l'a pas été nommé.
28:36Il ne l'a pas été nommé
28:37pour l'instant.
28:38Il l'est toujours.
28:39Nous sommes d'accord.
28:40C'est drôle.
28:41Oui, c'est assez amusant.
28:43Bon, écoutez.
28:44Voilà ce qu'on peut dire
28:46ce soir sur ces sujets.
28:48Est-ce que vous souhaitez
28:49qu'on parle de Mazan ?
28:50Ah oui.
28:51Ah oui, c'est important, non ?
28:52Parce que c'est un sujet
28:53généralement qui…
28:54Qui nous oppose.
28:55Mais non !
28:56Mais on n'est pas du tout…
28:57Pourquoi serions-nous opposés ?
28:58Vous pratiquez un sexisme
28:59qui est assez indésagréable.
29:00Comment ?
29:01Vous pratiquez le sexisme.
29:02Mais pourquoi ?
29:03Vous voulez faire le procès
29:04de la masculinité ?
29:05Les biarcales, les hommes,
29:06c'est gênant.
29:07On sait, on sait,
29:08on vous connaît.
29:09C'est très gênant.
29:10Je passe mon temps
29:11à vous défendre gratuitement.
29:12Déjà,
29:13c'est pas dans vos habitudes.
29:14C'est vrai.
29:15Il faut que je force ma nature.
29:16Je suis en conviance.
29:17Ce qu'on m'a dit,
29:18c'est pas…
29:19C'est vrai.
29:20Les clients ne passent pas
29:21par la case gratuite
29:22quand ils rentrent
29:23dans votre cabine.
29:24C'est pas renoncé.
29:25Bon.
29:26Est-ce que nous pouvons
29:27écouter Régine Delfour
29:28qui est sur place
29:29et qui nous raconte
29:30ce qui s'est passé aujourd'hui ?
29:33Cette journée de jeudi
29:34a été des plus éprouvantes
29:35avec la diffusion pour la première fois
29:37de scènes de viol.
29:39Deux des co-accusés
29:41donc ont été auditionnés.
29:42Lionel R, 44 ans.
29:44Jacques C, 71 ans.
29:46Tous deux affirment
29:47que Dominique Pellicot
29:48leur aurait parlé
29:49d'un scénario
29:50où sa femme était endormie
29:52et il pensait que c'était
29:53un jeu d'un couple libertin.
29:55Lionel R a dit
29:57« Je me sens coupable de viol
29:59car je ne lui ai jamais parlé.
30:00Je n'ai pas eu son consentement
30:02mais je n'avais pas l'intention
30:03de la violer ».
30:04Jacques C lui assure
30:06qu'il n'a réalisé
30:07que des attouchements,
30:08aucune pénétration.
30:09Donc face à ces contradictions,
30:11l'avocat général a demandé
30:12la diffusion des vidéos.
30:14C'est un moment extrêmement malaisant.
30:17On voit donc sur ces vidéos
30:20Gisèle Pellicot totalement inerte.
30:23On l'entend ronfler.
30:24Elle est clairement inconsciente.
30:26Et lors de son audition,
30:29Jacques C a eu cette phrase
30:31en partant, en traversant le jardin
30:33« J'ai pensé faire un signalement
30:35mais vous savez ce que c'est,
30:36la vie reprend son cours
30:37et en plus le lendemain
30:38je commençais tôt ».
30:40C'est vraiment des éléments sordides
30:42qu'on n'aimerait même pas n'y entendre.
30:44C'est vrai.
30:45Mais il faut aussi faire attention,
30:47il me semble,
30:48parce que là on est tous très émus,
30:50ce procès passionne la France,
30:52il y a énormément d'émotions
30:54et du coup la justice a un petit peu
30:57besoin de sérénité
30:58et tout le monde a son avis,
31:00il faut faire ci, il faut faire ça.
31:01Sur ce que disent les avocats par exemple,
31:03le fait que ces gens soient défendus
31:05c'est quand même légitime.
31:07Il y a manière et manière de défendre les gens.
31:10D'accord, il y a peut-être manière et manière
31:12mais un procès c'est du contradictoire
31:14et on n'est pas là simplement pour dire
31:16c'est des salauds toute la journée ce qu'on sait,
31:18on est là pour essayer de comprendre.
31:20Or dans toute cette émotion
31:21et condamnation et indignation
31:23légitime évidemment,
31:25on a beaucoup finalement de mal à comprendre.
31:27Il me semble que c'est difficile
31:29et même si c'est la faute de personne.
31:31Elisabeth a raison.
31:32Comment ?
31:33Elisabeth a raison,
31:34c'est bon, Jaffery qui disait
31:35que l'opinion publique,
31:36cette catin pénètre dans le prétoire,
31:38il n'y a plus de justice.
31:39Faire attention à ça maintenant.
31:41Quand ça vous arrange,
31:42parce que l'opinion publique
31:43sur certains sujets,
31:44vous êtes bien content aussi
31:45de l'entendre qui réclame
31:46sur certaines choses.
31:47Je dois la vérité de vous dire
31:49que dans notre monde...
31:50Comment ?
31:51C'est un coup bas.
31:52Mais non, c'est pas un coup bas
31:53mais vous savez bien,
31:54souvent je joue l'avocat du diable.
31:57Je dois la vérité reconnaître
32:00sans grand plaisir
32:01qu'aujourd'hui dans notre monde médiatique,
32:03on ne peut pas gagner un procès
32:05sans les médias.
32:06Je vous mentirais en disant
32:08que je m'en réjouis.
32:09Je voudrais ajouter quelque chose
32:10par rapport aux accusations
32:12à chaque fois contre les hommes, etc.
32:14Une avocate de mes amis
32:15m'a fait remarquer
32:16assez pertinemment aujourd'hui
32:18que parmi les avocats
32:21des partis civils,
32:22ceux ou celles plutôt
32:24qui ont eu les propos
32:26les plus ignominieux
32:27contre Mme Pellicot
32:29étaient des femmes.
32:30Oui.
32:31Et je n'en tire aucune loi particulière
32:36mais je vais vous le faire remarquer.
32:37Je me suis fait cette réflexion
32:41parce que j'ai vu en effet
32:42toutes les parties et les interventions
32:44et j'ai même regardé,
32:46je suis même remonté sur X
32:49pour voir s'il y avait...
32:50Elle a hurlé sur la victime.
32:53Incroyable.
32:54Écoutons l'avocat de Dominique Pellicot
32:58qui s'est exprimé.
33:01Tous les deux ont nié
33:02l'intention de violer
33:03mais le premier d'entre eux
33:04a quand même reconnu
33:05que les consignes
33:06qui étaient données
33:07par Dominique Pellicot
33:09étaient des consignes
33:10très très claires
33:11et il les a confirmées.
33:13Après, ils sont dans ce cas de figure
33:15de dire qu'ils sont rentrés
33:16dans cette chambre
33:17sans avoir l'intention
33:19de violer Mme Pellicot
33:20mais la Cour fera son appréciation,
33:21bien sûr.
33:22Cet argument de crainte
33:23qu'il nourrissait
33:24à l'égard de Dominique Pellicot
33:25est un argument
33:26qui a toujours existé
33:27même dans l'instruction.
33:28Mais il faut se souvenir quand même
33:30que la porte de la chambre
33:31n'est pas fermée,
33:32qu'elle n'est pas fermée à clé,
33:33qu'elle n'est pas barricadée,
33:34que les gens ne sont pas contraints
33:35et que quand ils rentrent
33:36dans cette chambre,
33:37c'est en toute liberté
33:38d'aller et de venir
33:39et que s'ils avaient dû sortir,
33:41ils l'auraient fait sans difficulté,
33:43sans crainte de représailles
33:44de la part de Dominique Pellicot
33:45parce qu'il n'y en a pas un
33:46qui a pu dire
33:47à un moment donné ou à un autre
33:48avoir été recontacté
33:49par Dominique Pellicot
33:50qu'il se serait plaint
33:52du départ précipité
33:53de l'un d'eux
33:54et encore que le départ précipité
33:55n'existe pas.
34:00En plus,
34:01certains sur le site fameux
34:02ont même porté des appréciations.
34:04Voilà.
34:05Ah bon ?
34:06Ah oui.
34:07Oui.
34:08Style 4 étoiles ou etc.
34:10Non mais c'est sordide.
34:12On va écouter les avocats
34:13de Lionel R et de Jacques C.
34:15Dominique Pellicot,
34:16l'avocate de Dominique Pellicot,
34:20évoquait précisément
34:21la défense de ces personnes
34:23qui disent
34:24j'ai pas eu l'intention de violer.
34:26C'est difficile évidemment
34:28à soutenir.
34:29La citation exacte
34:31de Mauro Giaffieri
34:33c'est sortez là du prétoire
34:35l'opinion publique
34:36c'est le putain qui tire le juge
34:38par la manche.
34:39Je crois que d'abord
34:40avoir dénaturé sa pensée.
34:42Exactement.
34:43Vous avez parfaitement raison.
34:44Écoutez donc ces deux avocats
34:46dont vous le disiez hier
34:48la tâche,
34:497 avocats d'abord,
34:50dont la tâche est pas facile
34:52est de Lionel R.
34:55Il n'a évidemment pas d'intention
34:57d'aller violer quelqu'un
34:58et il pense avoir affaire
35:00à un couple échangiste.
35:01Et c'est au cours des faits
35:03qu'il,
35:04voyant l'état de Mme Pellicot,
35:06il réalise qu'effectivement
35:07elle fait plus que dormir
35:09et que, évidemment,
35:11probablement elle n'est pas consentante
35:13ce qu'il ne savait pas au départ.
35:15Et très rapidement il va sortir
35:17dès que Mme Pellicot va avoir un geste
35:19il va sortir et il va partir
35:21et bien entendu il ne re-rentra plus
35:23dans cette chambre.
35:24Pour quelle raison
35:25ne l'a-t-il pas dénoncé après ?
35:26Ça, ce sont des discours de salon
35:31où on dit mais il aurait dû aller le dénoncer.
35:33Bien sûr qu'il aurait dû aller le dénoncer.
35:35Le seul problème,
35:36c'est qu'il faut savoir
35:37que M. Rodriguez est marié,
35:39qu'il faisait ça évidemment
35:42à l'insulte de sa femme
35:43qui n'était pas au courant
35:44et c'est peut-être pas facile
35:45lorsque vous êtes marié,
35:46que vous avez un travail,
35:47que vous avez des enfants
35:49et qu'il a commis la faute effectivement
35:51d'aller chez M. et Mme Pellicot,
35:53c'est peut-être pas facile
35:54de décider de franchir le pas
35:56d'un commissariat
35:57pour aller déposer une plainte
35:58et aller dénoncer les faits.
36:00Vous voyez ce qu'il dit là,
36:02qui est sans doute vrai,
36:04il n'empêche que ce n'est pas audible
36:06dans un procès.
36:08C'est son travail.
36:11Oui mais ce n'est pas audible
36:12dans un tribunal.
36:13En tout cas, ça ne sera pas efficace.
36:16C'est ce que je veux dire.
36:18Ça c'est possible
36:19que ce ne soit pas efficace
36:20mais c'est quand même très important
36:23Ça n'a rien de choquant ce qu'il dit.
36:24Mais je ne vous dis pas que c'est choquant.
36:26Il plaide les circonstances atténuantes.
36:27Ça, ce n'est pas une circonstance atténuante.
36:29C'est pas trop mal.
36:30Oui, parce qu'il dit qu'il n'a pas fait exprès.
36:32Oui, mais au départ de dire
36:34pourquoi il ne va pas,
36:36c'est sur la dernière partie.
36:37Pourquoi il ne va pas faire un...
36:39Il est humain.
36:40Il donne une explication humaine
36:41trop humaine.
36:42Oui, c'est ce que je vous dis.
36:43On peut dénoncer de manière anonyme.
36:45On peut faire ça aussi.
36:46Si vraiment on veut dénoncer,
36:47on peut le faire anonymement.
36:48C'est ce que je vous dis.
36:49L'explication humaine trop humaine, c'est...
36:51Oui, mais c'est ça.
36:52Oui, mais ce n'est pas terrible.
36:54Je reconnais que ce n'est pas terrible.
36:56Je pense que mon excellent confrère
36:58a conscience que son dossier n'est pas terrible.
37:01Et je trouve qu'il le fait bien,
37:02son dossier n'est pas terrible.
37:03Est-ce qu'on peut voir une image ?
37:05Parce que vous parliez d'émotion tout à l'heure,
37:06Mme Pellicot, quand elle sort,
37:08désormais, il y a une haie d'honneur.
37:10Il y a effectivement beaucoup de gens
37:12qui sont présents.
37:13On va voir ces images que nous vous proposons.
37:15C'est aussi beaucoup insulté.
37:16Comment ?
37:17C'est aussi beaucoup insulté.
37:18Ah bon ?
37:19Ah oui, si, si.
37:20On a les images, Benjamin Nau ?
37:21C'est très violent, bien sûr.
37:22Est-ce qu'on a les images ?
37:23Voilà.
37:24Regardez.
37:25C'est bon ?
37:37Et puis, il y a des témoignages
37:38que je voulais vous faire écouter.
37:39Par exemple, cette femme,
37:40et c'est Régine Delfour,
37:41avec Stéphanie Rouquier,
37:42qui interroge beaucoup de personnes.
37:44Et je voulais vous montrer ces témoignages
37:45parce qu'ils sont représentatifs
37:47des gens qui sont aujourd'hui
37:49dans le palais de justice d'Avignon.
37:53Je vois les violeurs
37:54et je suis profondément choquée.
37:57Ils vous regardent dans les yeux.
37:59Ils ne baissent même pas le regard.
38:01Ils n'ont même pas honte.
38:03C'est horrible.
38:04Je vais faire des cauchemars cette nuit.
38:08Franchement.
38:09Oui.
38:10Ça, c'est l'opinion publique.
38:12Ça ne me plaît pas.
38:13Ça ne me plaît pas.
38:14Non.
38:15Ça ne me plaît pas.
38:16Elle voudrait que les accusés,
38:18présumés innocents, en principe,
38:20dans le droit,
38:21sortent en rampant.
38:22Oui.
38:23Ça, ce n'est pas bien.
38:24Pardon de le dire.
38:25Et puis en plus,
38:26il y a quelque chose
38:27où chacun, en quelque sorte,
38:28et je ne parle pas de cette dame en particulier,
38:29chacun rend chéri dans l'indignation
38:31pour bien montrer
38:32à quel point lui est blanc et beau et bon.
38:35On est face à des crimes épouvantables.
38:38Autre témoignage.
38:41Une autre femme qui était en pleurs également.
38:45Parce que c'est horrible ce qui lui est arrivé.
38:47Elle garde quand même la tête haute devant tout le monde.
38:51Elle est là tous les jours en train de se battre
38:55devant tous ces gens.
38:58Elle ne mérite pas ça.
39:00Aucune femme ne mérite ça.
39:01Et ça m'émet vraiment énormément.
39:05Je ne sais pas comment des personnes peuvent faire ça.
39:07Une femme qui est autant forte,
39:09qui reste la tête haute,
39:11qui continue à vivre malgré tout ce qui se passe.
39:15C'est horrible.
39:17Et puis il y a une déclaration qui peut surprendre.
39:19C'est celle du maire de Mazan.
39:21Le maire de Mazan d'ailleurs,
39:23qu'on a marre qu'on parle de Mazan.
39:25Mais le maire a fait une interview à la BBC.
39:28Il a été pour le moins maladroit.
39:31Ça aurait pu être plus grave.
39:33Il n'y a pas eu d'enfants impliqués.
39:35Aucune femme n'est morte.
39:36Ce sera difficile pour la famille.
39:37Mais ils pourront se reconstruire.
39:39Après tout, personne n'est mort.
39:41Le maire de Mazan.
39:43Mon but était de montrer que Mazan...
39:45Il a rétro-pédalé, si j'ose dire.
39:47Parce qu'il en a marre lui-même qu'on parle du procès de Mazan.
39:50Aujourd'hui, il est revenu sur cette déclaration.
39:53Il a dit que son but était de montrer que Mazan n'est pas un village de violeurs,
39:56mais un village paisible, sans couvre-feu,
39:58ni de gens qui ont peur.
40:00Pour ça, j'ai utilisé des mots pas tout à fait appropriés.
40:02Je le reconnais.
40:03Quand je dis qu'il n'y a pas mort d'homme,
40:04c'est vrai qu'elle n'a pas été tuée, Mme Pellicot.
40:08Pour le moins, convenez que...
40:10Il ne va pas faire une grande carrière politique.
40:12C'est un petit village.
40:13Vous savez, Mazan, c'est...
40:15Voilà ce qu'on pouvait dire sur ce...
40:17Je voudrais juste rappeler une chose.
40:19J'ai été très reconnaissante à Mme Pellicot
40:22quand elle s'est exprimée en parlant des victimes de violences.
40:25Elle a parlé des hommes et des femmes.
40:27Et ça, je voudrais le rappeler.
40:29C'est quand même une réponse à tous ceux qui nous expliquent
40:31que ça doit être le procès des hommes.
40:33Un mot sur ce qui se passe, évidemment,
40:35c'est la détention au Moyen-Orient
40:37après les explosions des appareils de transmission du Hezbollah au Liban.
40:40Le chef du groupe terroriste, Hassan Nasrallah,
40:42affirme que l'ennemi a franchi toutes les lignes rouges
40:44et prévient qu'Israël recevra un terrible châtiment.
40:47Je vous propose de voir peut-être le sujet.
40:49Vous allez, Gilles-Williams, peut-être nous donner votre avis.
40:53Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a pris la parole.
40:57Il a dénoncé les actes d'un ennemi qu'il a explicitement nommés.
41:02Des milliers de Bipers ont été pris pour cibles par l'ennemi israélien
41:05et ont explosé simultanément.
41:07Cette agression fera l'objet d'un terrible châtiment
41:10et d'une juste rétribution là où il s'y attend
41:13et là où il ne s'y attend pas.
41:17Une nouvelle étape dans ce conflit
41:19et une crainte d'un risque d'escalade
41:21après ces deux attaques sur le sol libanais
41:23de Bipers et de Tolki-Walki piégés
41:25qui ont fait des dizaines de morts et des milliers de blessés.
41:28Israël se refuse jusqu'ici à tout commentaire.
41:31Les Etats-Unis ont également appelé à une désescalade d'étention
41:35comme l'explique John Kirby, porte-parole du Conseil de Sécurité Nationale.
41:40Nous continuons à penser que le meilleur moyen d'empêcher une escalade
41:44d'empêcher l'ouverture d'un autre front au Liban
41:46est la diplomatie.
41:49Mais Israël a annoncé réorienter ses forces vers la frontière libanaise.
41:52Le ministre de la Défense israélien Yoav Galant
41:55a déclaré que le centre de gravité de la guerre
41:58se déplaçait vers le nord.
42:00Nous n'avons pas oublié les otages
42:02et nous n'avons pas oublié nos missions dans le sud.
42:04Nous sommes au début d'une nouvelle phase de la guerre
42:06qui exige de notre part courage, détermination et persévérance.
42:10Depuis 11 mois et l'intensification des combats
42:13à la frontière entre Israël et le Liban,
42:15des milliers de personnes ont dû fuir le territoire.
42:20La réalité c'est que le peuple israélien
42:23recouvre un sentiment légitime de fierté
42:28devant une opération très ciblée
42:31qui sera difficilement à faire mieux ciblée
42:34et qui effectivement change un petit peu le rapport de force.
42:38Mais ce que je voudrais vous dire c'est que
42:40j'ai lu un article exceptionnel du journal Le Monde aujourd'hui.
42:44L'éditorial du journal Le Monde
42:46qui est déjà dans une dérive antisraélienne folle
42:49trouve le moyen d'accuser pratiquement
42:52les Israéliens de terrorisme dans cette affaire de Biper
42:57sans critiquer une seule seconde le Hezbollah,
43:01sans le nommer par son nom,
43:04à savoir une organisation dans sa branche militaire classée terroriste
43:08et sans même se donner la peine de rappeler
43:11que c'est le Hezbollah qui a attaqué Israël le 8 octobre
43:16avec les personnes déplacées que l'on sait.
43:19Non mais à ce degré d'affeuglement et d'idéologie,
43:23je vous avoue qu'ils ont encore franchi...
43:26– Le papier a été signé qui vous savez ?
43:28– Je ne sais pas par qui, il a été relayé par Benjamin Barthes.
43:31– Oui mais vous savez qui est Benjamin Barthes ?
43:33– D'abord lui il est plus palestinien que les Palestiniens
43:36mais en plus il est marié avec une activiste palestinienne
43:41qui s'est réjouie le 7 octobre
43:44et qui a pleuré la mort du chef du Hamas
43:48il y a quelque temps.
43:49– Alors je rappelle, c'est vrai qu'on pourrait dire
43:52que le fait qu'il soit marié n'influence pas forcément ses écrits.
43:57Mais je rappelle que la cheffe du service politique du monde
44:01a été écartée parce que son compagnon
44:04était dans le cabinet de Gabriel Attal.
44:07– Par ailleurs il a relayé des tweets de sa femme Benjamin Barthes.
44:10– Ah non mais il s'en ose !
44:12Mais ce monsieur, en fait c'est le privilège rouge,
44:17on est en plein dedans.
44:18Vous imaginez dans le monde s'il y avait un journaliste
44:21dont l'épouse était…
44:23– C'est le privilège rouge matiné du privilège du monde.
44:27– Privilège rouge matiné de détestation anti-israélienne à son sommet.
44:32Mais oui mais là encore le monde, il y a des actionnaires au monde…
44:36– Qui essayent de…
44:38Alors là on va bien s'amuser si les actionnaires
44:40s'approchent de la rédaction en disant
44:42vous êtes priés d'avoir une couverture de Moyen-Orient un peu moins…
44:45– Mais alors à ce moment-là, mais qu'ils sortent de l'actionnaire,
44:48c'est toujours pareil, que les gens assument et soient courageux
44:51s'ils ne sont pas contents, ils sortent de l'actionnaire du monde,
44:53ils cautionnent !
44:54– Mais vous avez raison !
44:55– Je suis désolé de vous le dire, ils cautionnent !
44:57Et on rappelle les actionnaires du monde,
44:59qui est actionnaire du monde ?
45:01Xavier Niel ?
45:02– Monsieur Pigasse ?
45:03– Monsieur Pigasse, c'est tout !
45:05Tu cautionnes si t'es actionnaire !
45:07– Moi je suis quand même frappée.
45:09– Mais là on ne parle pas de milliardaires.
45:11– Je ne sais pas si William est d'accord,
45:13mais moi je suis quand même frappée.
45:14– Comme par hasard, on ne parle pas de milliardaires.
45:16– On ne peut pas.
45:17– Oui, bizarre !
45:18– Moi je suis frappée par une chose depuis deux jours,
45:21c'est que malgré tout, j'ai remarqué que les Insoumis
45:23étaient un peu en service minimum,
45:25il y a eu un petit tweetounet de Mélenchon,
45:28qui est vraiment tordu,
45:29qui accuse l'Union Européenne de laisser Israël
45:32utiliser des productions européennes,
45:34donc les fameux pagers taïwanais
45:36revendus par une entreprise bidon hongroise,
45:40une entreprise faite par le Mossad en fait,
45:43et l'Union Européenne est complice,
45:45parce qu'elle les laisse.
45:46Mais moi ce qui m'a le plus frappée,
45:47c'est quand même la réaction du secrétaire général de l'ONU.
45:50– Je suis d'accord avec toi.
45:51– Le secrétaire général de l'ONU fait un commentaire en disant
45:55« il faut absolument qu'on contrôle les objets civils
45:58pour qu'ils ne puissent pas être utilisés ».
46:00Je vous rappelle que le 7 octobre,
46:02ils sont venus avec des Deltaplanes,
46:04M. Gouthières a-t-il dit quelque chose sur les Deltaplanes ?
46:07Et la deuxième chose que je voulais dire,
46:09qui est intéressante dans cette affaire,
46:10c'est de savoir si ça va détacher le Hezbollah
46:13de la population libanaise.
46:15Quand même, moi j'ai vu des réactions de Libanais
46:18qui commencent à trouver que le Hezbollah
46:19est quand même en danger de Liban.
46:20– Mais elle n'a pas son mot à dire,
46:21c'est à peu près comme la population iranienne,
46:23elles n'ont pas leur mot à dire.
46:25La réalité c'est que dans un régime dictatorial…
46:29– Il nous reste quelques secondes,
46:31et je voulais rendre hommage ce soir à un homme
46:33qui a été à l'origine du Paris Saint-Germain.
46:37L'ancien entraîneur du Paris Saint-Germain,
46:38Pierre Alonso, est décédé hier à l'âge de 84 ans.
46:41Pierre Alonso, c'est vraiment, on le voit là,
46:44c'est lui qui a créé le Paris Saint-Germain
46:46avec Daniel Eschter.
46:47Daniel Eschter qui nous écoute d'ailleurs régulièrement,
46:50qui a fait ce club qui parfois a tellement changé
46:53qu'on ne le reconnaît plus,
46:54mais c'est la vie en même temps.
46:56L'aventure du PSG a été exceptionnelle.
46:58L'aventure du PSG, c'est Eschter,
47:00c'est ce qu'on appelait les chemises roses,
47:02c'est des gens qui mettent de leur argent dès 1970
47:06et puis en 1974, le Paris Saint-Germain
47:09va monter en Ligue 1, on disait 1ère division,
47:12et puis Daniel Eschter est l'âme de ce club
47:15pendant longtemps et il est aussi celui
47:18qui a inventé, dessiné ce maillot extraordinaire
47:21qui ne ressemblait à aucun autre maillot
47:23et qu'on regrette parfois de ne plus voir
47:25avec le Paris Saint-Germain, c'est-à-dire
47:27la bande bleue, le rouge sur le côté,
47:29le short rouge et les chaussettes rouges.
47:33C'est l'époque, la première époque
47:36du Paris Saint-Germain, après il y a eu
47:38Francis Borelli et les gens adoraient
47:40ce Paris Saint-Germain-là et ils en ont
47:42parfois même la nostalgie.
47:44Il y avait François Mpelé notamment,
47:46il y avait Pantelic dans les buts,
47:48c'est une autre époque.
47:50Et Pierre Alonso, il avait rejoint le PSG
47:52en 1975 pour s'occuper du centre de formation
47:55et puis il avait réalisé un intérim
47:58à la tête de l'équipe première
48:00avec Pantelic justement que je citais
48:02et puis il est revenu au PSG pour une
48:04dernière pige en 2000
48:06parce qu'il a eu adjoint à ce moment-là,
48:08il était l'adjoint de Louise Fernandez.
48:10Le PSG a tweeté, le Paris Saint-Germain
48:12a pris la disparition de Pierre Alonso,
48:14ancien entraîneur de l'équipe première et réserve du club
48:16de la capitale notamment, et le père de Jérôme Alonso
48:18que je n'ai pas cité, Jérôme qui a été
48:20l'ancien gardien de but du Paris Saint-Germain
48:22qui a également passé par l'EFC Nantes
48:24et à qui on pense ce soir
48:26au moment où son père est parti.
48:29Et Louise Fernandez a écrit
48:31sur son compte X, Pierre Alonso
48:33tu es parti cette nuit, je te dois toute ma carrière.
48:35Je te dois toute ma carrière
48:37de joueur et d'entraîneur, tu as été mon
48:39premier formateur, celui qui a cru en moi
48:41dès le départ, tu rejoins Didier
48:43auprès des anges du football,
48:45repose en paix mon Pierre
48:47et merci pour tout.
48:49Donc c'est important
48:51de célébrer ceux qui ont fait
48:53parfois dans le football et dans les autres
48:55domaines d'ailleurs, qui ont fait quelque
48:57chose d'important et Pierre Alonso
48:59était un de ces hommes-là.
49:01Et puis on aura aussi une pensée demain matin pour Didier Roustan
49:03parce que demain à 10h30
49:05à Cannes,
49:07près du quartier des Espérides
49:09seront célébrés les obsèques
49:11de Didier Roustan
49:13qui est décédé, vous le savez,
49:15il y a quelques jours. Et je salue
49:17évidemment Daniel Echter qui doit
49:19nous écouter également
49:21et qui est toujours bon pied, bon oeil.
49:23Monsieur
49:25Pascal va être là dans une seconde
49:27mais exceptionnellement ce soir
49:29nous n'allons pas
49:31annoncer votre programme
49:33parce que le programme il est évident, je vous vois
49:35cher Julien, puisque nous
49:37allons rejoindre Elodie
49:39Huchard pour faire la transition
49:41entre
49:43monsieur Pascal et nous.
49:45Non sans que je vous dise
49:47qui était avec nous d'ailleurs ce soir
49:49et était avec nous ce soir
49:51Denis qui était à la réalisation,
49:53Théo qui était à la vision, Guillaume Marceau
49:55qui était au son, Benjamin Nau, Marouane
49:57Saïr, Camille Jolie,
49:59Félix Perola, toutes ces émissions sont retrouvées
50:01sur cnews.fr. Demain soir
50:03ce sera Eliott Deval
50:05qui sera là, tout le week-end on pourra
50:07vous écouter, messieurs,
50:09c'est le dimanche,
50:11et vous serez là lundi,
50:13je l'espère en tout cas, et vous-même
50:15ce week-end bien évidemment sans doute sur l'antenne
50:17de CNews. Elodie Huchard,
50:19on a donné les principales informations
50:21du soir. Ministre de la Culture, on ne sait pas encore.
50:23Et ministre des Affaires étrangères ?
50:25Jean-Noël Barraud.
50:27Et la jeune femme
50:29dont je parlais tout à l'heure, c'était Sarah El Haïry
50:31qui était ministre
50:33évidemment, il se trouve qu'elle est
50:35d'ailleurs en concurrence d'une certaine manière avec
50:37Laurence Garnier à Nantes, et Laurence Garnier
50:39entre, donc il y aura quand même
50:41une nantaise dans ce
50:43ministère, et
50:45madame El Haïry va sortir très certainement.
50:47Manifestement, oui.
50:49Elodie Huchard,
50:51sur place. Elodie, je crois
50:53que Michel Barnier a quitté
50:55l'Elysée, que le président
50:57l'a raccompagnée jusque dans le vestibule
50:59et il lui a dit peut-être
51:01quelques mots. Bonsoir Elodie.