les experts 27-09-23

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00:00:00 Les experts atlantiques avec Bader Saoudi.
00:00:07 Je vous présente tout d'abord nos invités.
00:00:09 Nous sommes avec deux invités sur le plateau.
00:00:13 Et au fond, les thématiques que nous abordons lorsque nous programmons les mercredis,
00:00:18 une émission sur les assurances, sont bien diverses.
00:00:20 Nous sommes ce matin avec à notre droite,
00:00:23 on commence toujours traditionnellement dans cette direction.
00:00:26 Nous sommes avec François-Olivier Hidim, fondateur d'un site, 212 assurances.
00:00:31 Son nom l'indique, il s'intéresse à nos actualités et aux aspects assuranciels dans notre pays.
00:00:38 Nous sommes également ce matin avec, en l'occurrence, Youssef Hiji,
00:00:45 qui est expert en assurance et qui, ce matin, va aborder avec nous les aspects qui concernent les entreprises,
00:00:54 les PME et les risques auxquels elles sont exposées.
00:00:57 Alors, peut-être sommes-nous amenés à aborder ce premier sujet
00:01:02 qu'on a peu l'habitude d'aborder dans cette émission.
00:01:05 Et je voudrais peut-être commencer par cet aspect-là,
00:01:07 car au fond, il peut, en l'occurrence, intéresser ceux qui ont mené des projets,
00:01:13 ceux qui en mènent et ceux qui, confrontés aux risques, songent a postérie comme c'est le cas souvent,
00:01:18 comme on a pu le voir dans la précédente catastrophe.
00:01:20 Ce n'est qu'a postérie qu'on envisage ou qu'on voit l'utilité de certains produits assuranciels
00:01:27 qui pourtant existent sur le marché, mais sur lesquels nous ne sommes pas nécessairement les mieux informés.
00:01:33 Sur ce point, quels sont à grand trait les produits qui peuvent intéresser les entrepreneurs,
00:01:38 ceux qui ont créé des petites et moyennes entreprises ?
00:01:41 Alors, tout d'abord, je souhaiterais donc passer mes condoléances à toutes les familles des victimes.
00:01:50 Sincèrement, ça nous a touché énormément.
00:01:52 Et ça, ça rejoint un peu ce qu'on va faire parce que, finalement, il y a perte humaine,
00:01:58 mais il peut y avoir perte matérielle.
00:02:01 Et l'entreprise, quand elle est créée, elle crée avec elle un certain nombre de risques vis-à-vis d'elle-même
00:02:08 et vis-à-vis des autres, donc vis-à-vis d'elle-même, parce qu'il y a un patrimoine à sauvegarder.
00:02:14 Donc les besoins en termes d'assurance et de couverture sont nombreux
00:02:21 par rapport à la nature de l'entreprise, la nature de son activité, si elle va exporter ou pas,
00:02:29 donc les relations avec le monde extérieur à l'entreprise.
00:02:33 Donc il y a tellement de sujets à aborder, mais le plus important qu'on trouve,
00:02:40 c'est d'abord ce qu'on appelle les mitus risques industriels, qui viendraient assurer quoi ?
00:02:46 Assurer le lieu où l'entreprise exerce son activité, le matériel qui s'y trouve,
00:02:54 la marchandise qui s'y trouve et le personnel.
00:02:58 Donc le personnel, quand on parle de personnel, on parle d'accident de travail qui est obligatoire.
00:03:05 Maintenant, tout ce qui est mis au risque industriel n'est pas obligatoire.
00:03:09 L'incendie, l'explosion n'est pas obligatoire.
00:03:11 Mais par la force des choses, le chef d'entreprise doit être conscient
00:03:15 qu'il doit sauvegarder un patrimoine, émettre les garanties qu'il faut
00:03:20 et être entouré de vrais conseillers dans le domaine de l'assurance et non pas une boîte aux lettres.
00:03:25 Donc c'est ça le sujet, le message qu'il va falloir passer et d'aller chercher le conseil.
00:03:32 L'entreprise, quand elle a en face d'elle un conseiller, un vrai,
00:03:37 que ce soit une compagnie d'assurance ou intermédiaire, qu'il soit un agent courtier,
00:03:43 il doit adapter les garanties au risque réel et non pas juste pour faire gros et gros contrats
00:03:54 sans que ce soit efficace et adapté aux besoins de l'entreprise.
00:03:59 Le premier exemple qui vous est venu à l'esprit, ça concernait une activité, l'industrie.
00:04:06 Et en l'occurrence, on peut imaginer qu'il y a véritablement des machines, des machines-outils,
00:04:11 des investissements considérables à protéger.
00:04:13 Alors on parlait de petites et moyennes entreprises, en ce sens,
00:04:16 est-ce que c'est quelque chose qui peut intéresser un public plus large parmi les entrepreneurs
00:04:20 ou simplement ceux qui auraient des besoins spécifiques ?
00:04:23 Et en ce sens, je comprends de façon plus précise l'appel et peut-être le fait que vous interpelliez
00:04:32 ceux qui auraient effectivement des industries à protéger et peut-être des conseils qui,
00:04:38 en l'occurrence, pour ces cas-là, seraient d'autant plus précieux.
00:04:42 Oui. Alors la PME, PMI représentant pratiquement 80% sinon plus de notre tissu industriel,
00:04:48 comme on le sait tous.
00:04:50 Maintenant, suivant leur activité, chacun a ses besoins.
00:04:55 Donc il faut identifier les besoins en termes de couverture, d'assurance pour ces petites entreprises,
00:05:00 PME ou PMI, qui peuvent gérer des chiffres d'affaires importants, même si elles sont petites,
00:05:09 ou travailler pour de grosses entreprises.
00:05:11 Donc ils doivent s'adapter aussi par rapport aux exigences de la grande entreprise
00:05:18 et répondre correctement à ces exigences par la mise en place d'outils de prévention,
00:05:25 de sécurité et de continuation, gérer de l'activité en cas d'incendie ou d'explosion,
00:05:33 d'un tremblement de terre qui viendrait arrêter l'activité de l'entreprise.
00:05:38 Donc tout ça peut être géré et étudié bien avant.
00:05:42 Et quand bien même la petite entreprise qui peut peut-être développer, je ne sais pas,
00:05:46 des logiciels pour la grande entreprise, et à partir de là, qui peuvent faire des erreurs
00:05:53 aux étudiants et tout ça, et ce logiciel qui est installé dans l'entreprise, qui causerait des dommages,
00:06:00 il faut que la petite soit bien couverte en termes de responsabilité.
00:06:05 Vous voyez, il n'y a pas que le matériel ou le personnel, mais il y a les relations avec l'extérieur.
00:06:11 L'extérieur, ça peut être un donneur d'ordres, ça peut être un consommateur, ça peut être… Voilà.
00:06:19 On peut rentrer davantage dans le détail, si nous sommes aussi interpellés par rapport à ces sujets-là,
00:06:25 et nous restons joignables par des moyens très classiques, en message privé lorsqu'on prend la peine de nous écrire,
00:06:30 sur la page Facebook des experts atlantiques, ou bien tout simplement lorsqu'on nous appelle au 05 22 95 36 70 ou 80.
00:06:39 Alors on peut également élargir, et c'est aussi le sens de cette émission,
00:06:42 nous allons devoir naviguer entre différentes thématiques.
00:06:44 François-Olivier Edim, on aura tendance à évoquer aussi les problématiques qui ont concerné tout un chacun.
00:06:51 Il y a eu, bien entendu, le contexte après le séisme, il y a eu des sinistres qui se sont déclarés à la suite de ce qui s'est passé,
00:06:58 parfois bien après, parce qu'il y a eu des fissures ou des choses dont le retentissement n'a pas été immédiatement perceptible,
00:07:05 et qui ont eu des conséquences plus graves, et donc les déclarations qui sont suivies n'ont pas cessé depuis.
00:07:12 Mais il y a également les assurances automobiles et l'expertise.
00:07:14 Mais avant de passer à ces autres chapitres, François-Olivier Edim,
00:07:18 est-ce qu'il y avait peut-être un commentaire, un mot, une réflexion à partager par rapport à ce qui a été dit ?
00:07:22 Par rapport à Siyoussef, déjà bonjour, merci pour l'invitation.
00:07:27 Je profite aussi de l'antenne pour m'associer malheureusement à la douleur de la nation,
00:07:31 parce qu'on est tous touchés, toutes les familles sont touchées.
00:07:35 Et d'ailleurs, j'en profite pour dire que bon nombre d'assureurs, que ce soit des compagnies ou des intermédiaires,
00:07:43 ont fait des choses dans l'ombre sans qu'on le sache.
00:07:46 Il y a eu toute une solidarité qui s'est organisée avec une logistique fantastique pour acheminer du matériel,
00:07:54 même encore jusqu'à ce week-end où chacun le fait.
00:07:58 Et voilà. Pourquoi je dis ça ? Parce que le métier d'assureur, ce n'est pas simplement de prendre des garanties,
00:08:04 de prendre de l'argent et de dire "bon, on va attendre".
00:08:08 Le métier d'assureur, c'est l'anticipation.
00:08:11 Et quand j'écoute notre ami Siyoussef s'exprimer, qui est un spécialiste du rapport avec l'entreprise,
00:08:17 l'accompagnement des PME du Conseil, le métier d'assureur est frustrant.
00:08:23 Pourquoi ? Parce que quand on se met à la place d'un chef d'entreprise, donc une PME,
00:08:28 il a beaucoup de choses à gérer l'entrepreneur et il ne pense pas forcément à l'assurance, malheureusement.
00:08:33 Et alors, on peut le sensibiliser. Il va dire "oui, oui, c'est vrai ce que tu me dis, c'est important".
00:08:37 Mais on a tendance à remettre au calan de grec cette urgence.
00:08:41 Et malheureusement, quand un événement dramatique comme celui qu'on a pu voir là avec Alahouz arrive,
00:08:51 on a des fois que ses yeux pour pleurer parce qu'on n'avait pas anticipé.
00:08:55 Et on voit aujourd'hui que beaucoup de personnes, beaucoup d'entreprises sont en train de contacter leurs assureurs en disant
00:09:01 "écoutez, moi j'étais un peu choqué, c'est vrai que j'ai négligé ça, qu'est-ce que je peux faire aujourd'hui dans l'urgence ?"
00:09:07 Alors ça me fait penser des fois à celui qui a eu un incendie dans sa cuisine et puis qui va téléphoner le lendemain à un assureur en disant
00:09:13 "je voudrais prendre une assurance parce que j'ai eu un incendie hier". Oui mais monsieur, ce n'est pas l'objet du contrat.
00:09:18 Et c'est là où c'est vraiment frustrant pour les assureurs parce que, on va prendre l'exemple de nouveau,
00:09:25 je reprends l'exemple de Siyoussef qui a une bonhomie naturelle, quand on le voit, on a envie de discuter avec lui.
00:09:30 Mais je peux vous assurer que c'est frustrant d'aller voir quelqu'un qui, au premier abord, a l'impression que vous êtes là pour dire "ah celui-là, il va venir me prendre de l'argent".
00:09:38 Mais non, ma mission première en tant qu'assureur, c'est de dire "attends mon ami, moi je viens de te voir, je vais t'expliquer certaines choses".
00:09:44 Et puis ne pense pas à l'argent parce que contrairement à ce qu'on croit, c'est pas si cher que ça. Il faut faire le ratio.
00:09:52 Je vais prendre un exemple, celui du particulier, pas de l'entreprise.
00:09:54 Quand vous avez aujourd'hui une multi-risques habitation ou pour, je pense, un capital d'embellissement intérieur, vous allez avoir à peu près 100 000 dirhams,
00:10:03 ça va coûter 400 dirhams à l'année. Chauffe. C'est cher.
00:10:09 Est-ce que tu as quelqu'un autour de toi qui va te dire "mon ami, donne-moi 400 dirhams, si t'arrives à un problème, je te donne 100 000 dirhams".
00:10:15 - Oui, mais en tout cas, il y avait beaucoup de questions sous-jacentes. - Excusez-moi parce que je suis...
00:10:18 - Non, mais j'entends bien. Il y avait beaucoup de questions sous-jacentes par rapport à ce qui a été dit, à savoir déjà,
00:10:25 est-ce qu'il y avait des possibilités d'être couverts par rapport aux événements qu'on a connus ? Dans quel cadre ? Pour les entreprises, si oui.
00:10:33 Et en ce sens, je crois que beaucoup se sont posé la question de savoir s'ils auraient pu protéger ou leur fonds de commerce ou leur activité
00:10:40 lorsqu'il y avait effectivement peut-être des biens ou un patrimoine à protéger et ainsi de suite.
00:10:46 - Alors absolument, il y a des garanties qu'il faut, mais il faut les acheter déjà. Donc ça, c'est un truc, c'est un ensemble de garanties qu'on peut proposer à l'entreprise,
00:10:56 comme je disais au départ. Il y a énormément de garanties. On peut trouver de l'événement naturel, on peut trouver de catastrophes naturelles.
00:11:06 Depuis quelques années maintenant, on a imposé dans toute police, quelle qu'elle soit, même l'automobile, il y a un pourcentage qui va gérer une cagnotte
00:11:19 qui s'appelle catastrophe naturelle, qui est utilisée pour, en cas de besoin, qui est utilisée dans ce sens-là, pour rembourser, indemniser les gens et ainsi de suite.
00:11:29 Donc l'entreprise, avant cette catastrophe naturelle, on peut les assurer en tremblement de terre, en raz-de-marée, dans le cadre de la mutual risk industrielle.
00:11:40 Vous voyez ? Et en fonction de la situation de l'entreprise où elle se trouve, on connaît les zones sismiques et tout ça.
00:11:50 On les connaît très bien parce qu'il y a une carte. Et à partir de là, l'entrepreneur doit être au courant de ce qu'il a construit sur une région qui est sismique.
00:12:03 Deux, il faut exiger à cette entreprise, avant de construire, d'aller chercher des professionnels d'entreprise, bâtiment.
00:12:14 Et exiger aussi tout ce qui est norme, nécessaire pour sauvegarder. Parce que l'idée, ce n'est pas de sauvegarder que le matériel, mais c'est l'humain qui est important.
00:12:24 À part l'assurance accident de travail qui est obligatoire et que peu de gens souscrivent. Ça, c'est vraiment catastrophique.
00:12:32 – Oui, on a une question d'ailleurs sur l'accident de travail qui, en l'occurrence, peut nous intéresser dans ce cadre-là.
00:12:40 J'aurai l'occasion de l'énoncer, mais ce sera après le flash parce qu'elle est assez longue.
00:12:44 Et au fond, cette émission est rythmée de pauses musicales, également de pauses d'actualité, d'informations.
00:12:50 Notre collègue ne tardera pas à nous rejoindre dans quelques instants.
00:12:54 On se retrouve après le flash et la pause musicale, durant lesquelles, chers auditeurs, je vous rappelle toujours,
00:12:58 toujours que, y compris durant les pauses, nous restons joignables pour ceux qui souhaitent s'exprimer pour ce spécial assurance.
00:13:04 C'est au 05 22 95 36 70 ou 80.
00:13:08 Et c'est la deuxième partie de l'émission, chers auditeurs.
00:13:11 Nous sommes avec deux invités pour ce spécial assurance.
00:13:15 Je les présente à nouveau. Nous sommes avec Youssef J qui est spécialiste et en tout cas expert en assurance.
00:13:20 Et il nous parle ce matin précisément du volet assuranciel concernant les entreprises.
00:13:25 Nous sommes avec François-Olivier Edim qui est fondateur de 212 Assurance.
00:13:30 Alors, je reviens peut-être au fil de notre conversation, mais je rappelle avant tout que l'émission est destinée à ceux qui souhaitent s'exprimer.
00:13:36 Soit nous écrire sur la page Facebook des experts atlantiques, soit nous appeler au standard.
00:13:40 C'est au 05 22 95 36 70 ou 80.
00:13:45 Alors, François-Olivier Edim, tu souhaitais rajouter quelques éléments par rapport aux explications qui t'est donné.
00:13:53 Déjà, je voulais annoncer quand même une bonne nouvelle qui a été transmise hier, un communiqué.
00:13:58 C'est qu'aujourd'hui, les sinistrés de Halahouz ont 20 jours de plus pour faire leur déclaration de sinistre.
00:14:04 Donc, il y a eu une demande qui a été faite dans ce sens, qui a été faite.
00:14:09 Donc, c'est fantastique parce que Badr, vous disiez tout à l'heure.
00:14:13 Ben oui, moi, je peux découvrir des problèmes de fissures 5 jours, 10 jours après.
00:14:18 On a 20 jours de plus pour déclarer ses sinistres.
00:14:20 On m'a rapporté des vitres qui ont éclaté, mais c'était à la suite de dégâts qui étaient imperceptibles, des fissures cachées.
00:14:26 Donc, c'est arrivé un peu sur le tard, y compris des semaines, plutôt des jours et des jours après le...
00:14:33 Absolument. Parce qu'il peut y avoir des avaissements de terrain, il peut y avoir des mouvements.
00:14:39 Parce que c'est ça. Et donc, à partir de là, il y a des répercussions sur tout ce qui se grandit.
00:14:45 Ordre, c'est à dire sur la voirie, sur plein de choses et donc sur les portes, sur les vitres.
00:14:51 Et normalement, c'est pris en charge à dire d'experts, bien sûr.
00:14:55 Et ça, c'est une bonne nouvelle.
00:14:57 Parce que ça montre que les assureurs sont quand même soucieux de la réalité du terrain.
00:15:02 Bon, c'est la Fédération marocaine de l'assurance qui a informé que ça a été prorogé de 20 jours supplémentaires par les pouvoirs publics.
00:15:10 Et c'est une très, très bonne nouvelle.
00:15:12 Alors, il y avait une deuxième chose où je voulais réagir par rapport à notre ami Siyousef, c'est que je parlais tout à l'heure de frustration du métier d'assureur.
00:15:19 Parce que quand vous rencontrez des entreprises, vous voyez plein de choses.
00:15:22 Vous, en tant qu'assureur, vous dites mais attend, mais là, il faudrait faire ça, il faudrait faire ceci, cela.
00:15:27 Ce qui serait peut être bien, c'est que le législateur, quand on crée une entreprise, impose non pas des assurances obligatoires parce que bon,
00:15:37 si ça devait se faire, on l'aurait fait depuis longtemps, mais qu'au moins dans la construction d'une entreprise,
00:15:42 il y a un volet conseil assurance qui soit fait ou obligatoirement le chef d'entreprise aurait, par exemple,
00:15:48 je ne sais pas moi, un module ou un entretien d'une heure et demie, deux heures avec un professionnel de l'assurance qui l'informerait,
00:15:57 au moins qu'il soit informé. Parce que dans notre métier d'assureur, on ne peut pas voir tout le monde.
00:16:04 Il y a des gens, on ne peut pas les voir. D'abord, c'est peut être pas forcément le moment.
00:16:07 Ils ne sont pas disponibles. On ne pense pas à les appeler ou quand on les appelle, ils ne sont pas là.
00:16:10 - En général, un entrepreneur, il a le goût du risque.
00:16:12 - Vous imaginez que lorsqu'on a le goût du risque, spontanément, on est prêt à en porter sur ses épaules, peut être davantage que ce qui est de raison.
00:16:20 Et peut être en effet, y compris lorsque c'est son propre intérêt, vu la nature de ceux qui sont amenés à porter ou à mener à terme certains projets,
00:16:29 il serait peut être plus nombreux à vouloir assumer le risque de ne pas payer les assurances.
00:16:34 Et c'est la raison pour laquelle, au fond, c'est un produit qui est difficile d'accès pour cette catégorie là.
00:16:40 Je ne sais pas, sur le terrain, peut être moins pour les industriels et en effet, des secteurs bien précis.
00:16:46 Mais en général, lorsqu'on démarre son entreprise, rares sont ceux qui, en effet, songent à souscrire à certains types de produits.
00:16:53 - Alors vous avez raison parce qu'il faut qu'il y ait quand même un effort.
00:16:57 Et je répète, des compagnies d'assurance pour parler de leurs produits et des garanties parce que ça existe.
00:17:04 Il y a des compagnies qui ont ce qu'on appelle des départements de prévention, pas toutes d'ailleurs.
00:17:11 Et parfois, quand on les sollicite, on les sollicite pour qu'ils viennent faire des visites de risque avant de souscrire un contrat.
00:17:19 Ils ne sont pas disponibles. Donc c'est un vrai cauchemar, ça aussi.
00:17:23 Donc il faut que les compagnies investissent davantage dans des profils capables d'aller visiter les risques.
00:17:30 Parce que quand on monte un contrat pour un industriel et il y a des clauses dans les conditions,
00:17:37 ce qu'on appelle les conditions particulières, il y a des clauses. C'est les déclarations de l'assuré.
00:17:43 Alors dans les déclarations de l'assuré, on trouve quoi ?
00:17:46 On trouve, par exemple, parce que tout influe sur le risque, même les matériaux utilisés, matériaux de construction, par exemple.
00:17:55 Alors quand on parle d'une certaine catégorie de matériaux,
00:18:01 alors le client, enfin l'assuré, n'est pas un spécialiste pour dire que c'est de l'incombustibilité de première catégorie ou de deuxième catégorie,
00:18:12 ou un risque, premier risque, des histoires, des termes techniques, ce que je dis maintenant.
00:18:18 Il faut que la compagnie, quand elle déclare et qu'elle accepte le risque, il faut qu'elle accepte en même temps les déclarations de l'assuré.
00:18:28 Ça veut dire que vous avez accepté. Et au moment du cynisme, qu'est-ce qui arrive ?
00:18:33 "Ah monsieur, vous avez déclaré, c'est une fausse déclaration, vous avez juste un premier risque, première classe, alors que vous avez déclaré de l'incombustibilité."
00:18:42 Donc le client se retrouve pénalisé en appliquant ce qu'on appelle les règles proportionnelles, ainsi de suite.
00:18:47 C'est-à-dire ceux qui ne déclarent pas le patrimoine à sa juste valeur et donc l'indemnisation est en fonction de ce qui était déclaré initialement, c'est-à-dire à la baisse.
00:18:56 Et quand bien même, il ne le sait pas. Le client voudrait bien déclarer, mais c'est l'intermédiaire, je reviens à l'intermédiaire qui doit jouer son rôle,
00:19:06 avec la compagnie qui va accepter le risque, de s'engager. Parce que quand on prend un risque, ça veut dire qu'on s'engage.
00:19:15 Mais pas au moment du cynisme, "non, non, ça, c'était pas bien déclaré, c'est une fausse déclaration et on t'applique des règles proportionnelles."
00:19:22 Et ça, j'ai toujours demandé ça.
00:19:25 - Parce que dans la pratique, en effet, c'est ainsi que les choses se passent, c'est-à-dire c'est déclaratif et bon, vous déclarez ceci, et bien c'est ainsi.
00:19:32 Et le moment venu, si un incident arrive, et bien au fond, tout le monde est...
00:19:38 En tout cas, celui qui souscrit à cette assurance-là, au fond, il se sent lisé, mais au fond, c'est en raison de ces déclarations qui étaient initialement fautives.
00:19:47 - J'ajoute juste une chose, par exemple, quand un industriel commence dans une activité, disons la transformation de matière plastique,
00:19:57 et après, il rajoute une autre activité, sans le déclarer à son intermédiaire, à la compagnie, mais qui aggrave le risque, par exemple.
00:20:08 Donc là, automatiquement, il y a des pénalités en cas de cynisme.
00:20:14 Et donc, il faut que les gens, il faut que l'intermédiaire soit toujours près de son client, d'aller le voir, le visiter, le conseiller.
00:20:21 C'est le plus important. Et remonter l'information à l'assureur, qui est la compagnie. D'accord ? C'est très important, ce que je suis en train de dire.
00:20:31 Une deuxième... Rapidement, juste des flashs, parce qu'on peut pas aborder le sujet de... C'est énorme.
00:20:38 À un certain moment, on a monté ce qu'on appelle un contrat-programme pour les assurances, pour rendre un certain nombre de garanties obligatoires.
00:20:48 Et il m'était donné de gérer tout ce qui est bâtiment. Et donc, on s'est réunis avec des... Un ministre sans le nommer, avec des responsables compagnie.
00:20:59 Et bien sûr, ce ministre a reçu les... Je dirais les recommandations de mettre de la sécurité dans le bâtiment.
00:21:08 Alors il était... Tout le monde a frotté les mains en disant « Tiens, ça, c'est une aubaine. On va faire de l'argent ».
00:21:14 Je représentais la distribution, parce que je dois défendre la distribution, bien sûr. Et ils ont proposé des assurances miturisque habitation à 190 dirhams.
00:21:24 Je vais pas nommer celui. C'est un président de compagnie. Je vais pas le nommer. Mais 190 dirhams... Bon, le ministre a dit « OK, j'accepte ».
00:21:33 Je dis « Qu'est-ce que vous acceptez ? ». C'est pas ça, ce que les grandes autorités du Maroc, vous, vous ont demandé, monsieur le ministre.
00:21:42 Vous ont demandé la sécurité. La sécurité demande... Démarre depuis le terrassement. Le choix des matériaux.
00:21:48 Le choix de l'entreprise. Le choix du bureau de grande rôle. Le choix du bureau d'études. L'étude des sols. Enfin, plein de choses. C'est ça, la sécurité.
00:21:58 Et on revient à ce qui s'est passé. Donc les gens, il faut pas qu'ils soient leurrés. C'est pas parce qu'on a acheté une miturisque habitation qu'on est couverts contre les risques. Non.
00:22:11 Il faut voir ce que vous avez acheté comme garantie à l'intérieur. Idem pour l'entreprise. Combien même ? Non, non. Vous payez 100 000 dirhams de primes d'assurance annuelles.
00:22:21 C'est beaucoup pour une entreprise. Non, je vais vous faire que 150 000 dirhams. Mais c'est pas comme ça que ça doit se passer. On a même interpellé l'ACAPS.
00:22:30 L'ACAPS, c'est l'autorité de contrôle et de la prévention. Et donc, pour mettre bien sûr ce qu'il faut pour exiger une certaine qualité des risques couverts et ne pas juste faire de la surenchère.
00:22:44 Ou à l'inverse. Voilà. François-Olivier, vous voulez dire ?
00:22:49 Là encore, je rebondis. J'écoute avec beaucoup d'attention. C'est très intéressant. Badr, vous avez dit que l'entrepreneur, c'est une personne qui prend des risques.
00:22:58 Et nous, on est là pour couvrir les risques en tant qu'assureurs. Si Youssef explique que tout commence dès le début, à la conception d'un dossier, quand on est industriel.
00:23:08 Moi, je fais le parallèle avec les promoteurs. Vous avez certains promoteurs qui, aujourd'hui, vont devoir s'expliquer sur leur construction, comment ça s'est réalisé.
00:23:17 Parce qu'on est en train de voir, là, certaines familles où c'est vraiment une gage ébit totale, où ça a été vendu à prix d'or.
00:23:24 Et on se demande ce qu'il y a dans les murs et comment ça a été construit. Ça, c'est un autre débat. Mais je reviens sur l'entrepreneur qui prend des risques.
00:23:32 L'entrepreneur, c'est dans sa nature. Il est là. D'abord, la première chose, quand il crée son entreprise, il prend un risque. Même s'il a tout calculé, il prend un risque.
00:23:40 Par contre, ce qui est important, c'est que nous, en tant qu'assureurs, on se doit de l'assurer. Enfin, quand je dis pardon, pas de l'assurer.
00:23:49 On se doit de le renseigner et de l'informer et lui dire attention ton risque, mon ami, tu es en danger. Pourquoi je vous dis ça ?
00:23:59 Parce que quand on vend une assurance et c'est toute la difficulté, c'est quand même de dire moi, comment je peux te toucher pour t'expliquer les choses et que tu les comprennes bien.
00:24:12 Pourquoi je vous dis ça ? Voilà, j'avais perdu le fil de mon dîner. Excusez-moi. Vous avez des entrepreneurs qui n'ont pas le temps de recevoir l'assureur.
00:24:20 Mais je peux vous assurer qu'une fois qu'ils le reçoivent, un bon assureur comme M. Youssef, une fois qu'ils le reçoivent et qu'ils entendent ce que lui dit cet assureur,
00:24:30 ils sont tentés et obligés, eux-mêmes, ils disent je suis obligé de prendre cette garantie. Mais parce qu'il a été informé.
00:24:37 Ça veut dire que toute la difficulté, c'est de dire comment je vais pouvoir créer ce contact pour que je rencontre ce chef d'entreprise,
00:24:43 pour que je rencontre cet industriel, cet entrepreneur, parce que je sais que quand je vais le rencontrer, il va être sensible à mon discours.
00:24:50 Et après, ce n'est plus une question d'argent. C'est une question de besoin et d'utilité. Excusez-moi, c'était une parenthèse.
00:24:55 Oui. Et au fond, si on a la bonne information, on choisit en conscience entre différentes options ou assumer un risque plus grand ou au contraire se couvrir.
00:25:04 Mais encore faut-il le faire en connaissance de quoi j'y reviens. Et pour justement qu'on prenne des décisions les plus éclairées possibles,
00:25:12 je voudrais qu'on revienne peut-être aux différents produits assuranciels parce qu'on a évoqué la multirisque industrielle comme exemple.
00:25:19 Mais j'imagine que pour l'entreprise et ceux qui ont créé des activités, pour les fonds de commerce et ainsi de suite, pour les activités,
00:25:26 ceux qui ont des salles de sport, ceux qui ont... Bon, il y a beaucoup d'exemples. Il y a une multitude de produits qui sont proposés et qui couvrent des risques,
00:25:35 j'imagine, différents. Il s'agit... Alors, en général, une entreprise, c'est 4 choses à la limite. Pour résumer, un bâtiment, contenu, l'humain et la finance.
00:25:50 Parce que si l'entreprise s'arrête, son chiffre d'affaires va baisser, va causer des dommages énormes. Et on peut assurer ce qu'on appelle la finance.
00:25:58 C'est une perte, mais bien sûr, suite à un risque couvert de ce qu'on appelle la perte d'exploitation. C'est une garantie financière que peu de gens intermédiaires vendent
00:26:08 parce qu'il n'y a pas une formation derrière. Ils peuvent se former pour davantage pénétrer le marché. Et la perte financière, c'est important pour toute entreprise,
00:26:20 quelle qu'elle soit. — Alors la perte d'exploitation, qu'est-ce qu'elle couvre ? — Alors la perte d'exploitation... Une usine qui marche, qui fabrique, je dirais, des pantalons.
00:26:30 Chaque pantalon coûte 50 yens. D'accord ? Rapidement. Et ils font du... Allez, 10 000 pantalons jour. Donc il y a un incendie. La chaîne de fabrication de ces pantalons
00:26:43 prend feu. Il n'est plus exploitable. Donc si l'entreprise a une assurance perte d'exploitation... Bien sûr, il y a des franchises, il y a des règles et tout ça.
00:26:54 Bon, c'est grosso modo, hein, ce que j'explique, parce qu'il y a des techniques derrière, il y a des règles derrière, tout ça.
00:27:02 On va compter le nombre de jours d'arrêt d'activité. Donc le chiffre d'affaires va bien sur prendre, va vers la baisse. Donc cette garantie, il viendrait
00:27:12 remettre l'entreprise dans la même évolution de son chiffre d'affaires et rembourser ce qui est perdu. — Ce qui aurait dû être gagné.
00:27:20 — Voilà, absolument. Bien sûr, on se base sur la marge brûle de l'entreprise. Donc c'est tout un calcul pour monter cette garantie, ce qu'on appelle
00:27:29 la perte d'exploitation, une garantie financière qui n'est pas assurée toute seule. Mais il faut qu'elle soit liée à un risque ouvert.
00:27:37 Ça peut être de l'incendie explosant. Ça peut être du bris de machine, une machine qui contrôle un chiffre d'affaires de, allez, disons...
00:27:45 — Une machine qui se grippe. — 80% du chiffre d'affaires de l'entreprise. Cette machine est en bon panne ou... Allez, un transformateur.
00:27:54 Donc les vis de risque permettent, permet, j'irais à l'entreprise d'investir un peu, d'assurer la continuité. Et ça va être exigé
00:28:06 par les compagnies d'assurance. J'assure ça. Mais il faut que vous mettiez pas seulement le transformateur, un groupe électrogène qui viendrait
00:28:16 prendre le relais en cas de. Donc vous voyez donc le rôle de l'intermédiaire, c'est ça ?
00:28:22 — C'est extrêmement important. Et je voudrais peut-être qu'on approfondisse un peu cet exemple-là pour savoir également quelles sont les sommes
00:28:30 qui sont à payer, comment on calcule la prime pour ce type d'assurance. Est-ce qu'au fond, ça peut être intéressant, y compris financièrement,
00:28:38 au regard aux équipements qui sont prêts ? — Absolument. Ça, on va chercher loin. C'est vraiment en fonction de la marge brute,
00:28:45 parce qu'on se base sur la marge brute de l'entreprise. Et à partir de là, c'est en pour mille. C'est en fonction, par exemple,
00:28:52 l'incendie-explosion, c'est en pour mille. Ça dépend de l'activité. Ça varie entre 0,80. Ça peut aller à 3 pour mille, à 4 pour mille,
00:29:03 en fonction de ce qui est à l'intérieur... Et en fonction de ce pourcentage incendie-explosion, il y a un pourcentage de ce pour mille
00:29:13 qui va à l'assurance perte d'exploitation. Donc c'est pas grand-chose. Mais il faut qu'il y ait une étude précise des bilans
00:29:22 de l'entreprise, de son chiffre d'affaires, parce que quand il y a un incendie, qu'est-ce qui se passe ? Un incendie peut laisser
00:29:32 l'entreprise pendant 3 mois, 4 mois, 6 mois, 1 an en arrêt. Et donc son personnel qualifié va partir pour le maintenir.
00:29:42 Cette perte d'exploitation joue son rôle. Voyez ? — Vous allez dire qu'elle va prendre en charge les salaires.
00:29:48 — Elle va prendre en charge, bien sûr, les salaires, en attendant qu'il y ait une reprise. D'accord ? Bien sûr, il faut qu'il soit assuré
00:29:55 dans ce sens-là. Donc c'est des choses importantes qu'il faut expliquer à l'entreprise dès le départ. Maintenant, il y a plein de choses
00:30:04 à dire. — Oui, bien sûr. Il y en avait 4. On a cité que... — La finance. — Voilà. Le volet financier. Il y a les autres aspects
00:30:10 sur lesquels on reviendra. Mais François-Olivier, Edim, tu souhaitais réagir. — Oui, oui, parce que... Bon, c'est bien. On parle de la grosse
00:30:17 industrie. C'est vrai. Cette usine de pantalons, c'est un très bon exemple. Mais ça peut être aussi pour la PME, la TPME, le commerçant qui a
00:30:26 son restaurant. Il y a un match de foot, 2 équipes qui s'affrontent. Et comme on peut le voir, des fois, c'est très passionnel. Et vous avez
00:30:36 des commerces qui sont détruits. On a pu voir ça aussi à l'étranger. C'est là où la perte d'exploitation rentre en compte. Moi, j'ai un restaurant.
00:30:43 Je ne peux plus exploiter mon restaurant. C'est ce terme de perte d'exploitation. Je ne peux plus l'exploiter, parce que...
00:30:49 — Et je peux difficilement le déménager. — Je peux difficilement le déménager. J'ai plus de table, j'ai plus de chaise, j'ai plus de cuisine.
00:30:57 Peut-être que les locaux sont brûlés. Comme on a dit tout à l'heure... — Mon personnel va partir. — Mon personnel va partir, parce que je suis obligé
00:31:03 de le mettre en chômage technique. Pour recruter, c'est déjà pas facile de recruter dans ce domaine-là. Donc la perte d'exploitation, c'est hyper important.
00:31:10 Il y a une deuxième garantie – je suis désolé, je voudrais venir là-dessus – qui est aussi très importante quand vous êtes dans TPME ou autre.
00:31:20 C'est celle du chef d'entreprise. — Oui. Et sur les explications, on y reviendra. La seule garantie qu'on donne aux auditeurs, c'est d'essayer de respecter
00:31:28 les horaires de cette émission. Et c'est Mourad Baba qui est avec nous pour nous présenter les actualités en langue arabe.
00:31:35 Il y aura la courte pause musicale. Mais nous restons ensemble jusqu'à midi. Ceux qui souhaitent prendre la parole parmi les auditeurs,
00:31:40 n'hésitez pas. C'est un spécial Assurance au pluriel. Et donc si vous avez des questions, c'est au 05 22 95 36 70 ou 80.
00:31:49 Et nous entamons la deuxième heure d'émission, chers auditeurs, elle est consacrée ce matin aux assurances au pluriel. Et nous parlons précisément
00:31:56 en l'occurrence des assurances en ce qui concerne le volet précisément qui concerne les entreprises. Et nous sommes ensemble à 3 sur le studio,
00:32:07 à droite avec François-Olivier Edim, qui est fondateur de 212 Assurance, et à notre gauche avec Youssef Heji, qui est expert en assurance
00:32:15 et qui s'intéresse tout particulièrement à ce volet entreprises. Nous évoquions les couvertures qui étaient « proposables » aux entreprises.
00:32:24 Et nous avions évoqué la perte d'exploitation sur laquelle François-Olivier Edim avait peut-être des précisions supplémentaires à partager
00:32:32 avec nos auditeurs ce matin. – Oui, je parlais effectivement de tout ce qui était PME, petites entreprises, commerçants.
00:32:40 Donc je reviens sur l'exemple que je prenais. Le restaurateur qui, malheureusement, a perdu son restaurant soit dans un incendie
00:32:47 ou parce qu'il y a eu un mouvement de masse qui a détruit son restaurant, il est obligé de mettre au chômage son personnel.
00:32:56 Il a déjà du mal à recruter des bons éléments. Et il va être obligé de s'en séparer parce qu'on ne peut pas attendre les réparations.
00:33:03 Et c'est là où la perte d'exploitation est très importante. Elle va peut-être pas tout couvrir, mais au moins, elle va couvrir les premiers frais
00:33:09 qui sont nécessaires et peut-être de dire « je n'ai plus de chiffre d'affaires, mais à la place de ce chiffre d'affaires,
00:33:15 j'ai quand même quelque chose qui rentre qui me permet de payer mes charges ». Donc cette perte d'exploitation est très importante.
00:33:20 Il y a une deuxième garantie qui est très importante aussi pour les entrepreneurs, pour les chefs d'entreprise.
00:33:25 C'est la garantie de couvrir le chef d'entreprise. Parce que le chef d'entreprise, c'est tout le pilier de la société, de sa société.
00:33:34 Demain, vous avez un PDG qui n'est plus là. Il est disparu, décédé ou autre ou quoi que ce soit.
00:33:41 Mais toute l'entreprise peut s'écrouler, elle peut être gelée. Et là, le chef d'entreprise, souvent, c'est négligé.
00:33:50 On oublie de l'assurer alors qu'on peut l'assurer. Les cadres aussi. Vous avez des équipes avec le chef d'entreprise où on se dit
00:33:58 « bon ben voilà, moi, mon bonhomme, il tombe malade. Comment je fais ? » Et puis son salaire, comment on fait ? Et tout ça.
00:34:04 Donc, mais si, Youssef, je pense, vous en parlera beaucoup plus de cette garantie chef d'entreprise, mais elle est hyper importante.
00:34:11 Donc deux conseils, perte d'exploitation et chef d'entreprise.
00:34:15 Alors, chef d'entreprise, ça c'est... Merci pour la perche. Sincèrement, c'est important, très important.
00:34:22 Et souvent, les chefs d'entreprise ne le savent pas parce qu'il y a une responsabilité des chefs d'entreprise qui mettraient en danger
00:34:33 l'entreprise en général. C'est pas parce que je suis chef d'entreprise et je vais prendre toutes les décisions et si ça marche très bien.
00:34:41 Non, si ça marche pas, eh ben, on va venir chercher votre responsabilité.
00:34:46 Et pas seulement le chef d'entreprise ou le gérant de l'entreprise, même les actionnaires, même qui n'ont aucune relation avec l'activité,
00:34:54 on peut chercher leur responsabilité. Et si jamais il y a une, je dirais, une mauvaise gestion, une décision de, je sais pas, de prendre des actions
00:35:06 qui n'ont pas donné des résultats, la construction d'un siège qui n'a pas rapporté grand-chose, qui était une mauvaise décision,
00:35:17 qui a coûté énormément à l'entreprise, à sa notoriété et tout ça. Donc, on peut, s'il y a une plainte auprès de, je dirais, de juge,
00:35:27 il peut voir sa responsabilité engagée et mieux que ça, pas seulement le chef d'entreprise, et je répète, je le fais exprès,
00:35:37 même les actionnaires. Maintenant, comme ça, on est exigeant des actionnaires déjà. Et si jamais il y a un grand trou,
00:35:46 si le chef d'entreprise n'a pas assez de moyens pour les combler, on va aller chercher chez les actionnaires.
00:35:54 Et ça, c'est ce qu'on appelle les partenaires, une responsabilité civile des partenaires sociaux.
00:35:59 - Des mandataires sociaux, effectivement. - Voilà. Et ça, c'est une garantie magnifique que peu de chefs d'entreprise
00:36:06 la contractent déjà au Maroc, d'accord ? La souscrivent, je dirais. Et donc, il faut absolument s'approcher de son intermédiaire.
00:36:13 - Oui, parce que quand on partage des explications à ce sujet, ça peut interloquer, ça peut étonner.
00:36:20 Et je ne suis pas certain que ceux qui nous écoutent, il faut avoir un certain degré d'attention pour saisir la portée
00:36:29 de ce qu'elle présente comme garantie intéressante pour celui qui, potentiellement, est concerné.
00:36:34 - Mais il y a des lois précises qui donnent la possibilité au juge d'aller chercher dans les...
00:36:42 Pas seulement du patrimoine du chef d'entreprise, même de sa famille, pour combler les trous.
00:36:48 - La salive. - Et ça, les gens ne le savent pas, mais il faut leur expliquer. Il y a des garanties dans ce sens-là
00:36:54 qui couvriraient même les frais des avocats. Parfois, il y a des rapports avec, dirais, des pays étrangers.
00:37:01 Donc allez-y, prenez un avocat là-bas, voyez ce que ça va coûter. Donc ça, c'est intéressant aussi.
00:37:07 - Imaginons, on est des actionnaires. On va confier le gouvernail du bateau à un chef d'entreprise
00:37:13 qui va assumer la responsabilité ou qui va piloter le navire. Et il va prendre des décisions stratégiques.
00:37:19 Si ces décisions stratégiques ne sont pas intéressantes économiquement, c'est ça, la question.
00:37:23 C'est est-ce que la personne qui a pris de mauvaises décisions, qui coûte à l'entreprise,
00:37:28 est-ce qu'il y a des couvertures qui combleraient les pertes ?
00:37:32 - Absolument. C'est la garantie dont on parle actuellement. C'est ce qu'on appelle la responsabilité civile des mandataires sociaux.
00:37:40 - RCMS. - Et ça, ça existe. Il n'y a que 2 compagnies ou 3 en Maroc qui vendent ce produit-là.
00:37:48 Et parce que c'est assez pointu. On se base sur le bilan de l'entreprise, sur, je dirais, sa notoriété, sur plein de choses.
00:37:56 On ne prend pas n'importe quelle entreprise non plus. Donc c'est étudié. C'est magnifique.
00:38:02 Avant, il y avait aussi des garanties, ce qu'on appelle "hommes-clés".
00:38:06 - C'est ça. - Comme une paire d'exploitation qui a un chef d'entreprise.
00:38:11 Mais intrinsèquement. Si jamais ça lui arrive un pépin, donc il va y avoir des... enfin, la garantie qui va jouer.
00:38:22 Donc "hommes-clés". Il y a plein de choses comme ça que le chef d'entreprise oublie de prendre.
00:38:28 Un chef d'entreprise qui dépasse les 60 ans ou les 65 ans n'est plus...
00:38:33 Puis il est salarié. Il peut être chef d'entreprise salarié. Il n'est plus couvert dans le cadre de la T.
00:38:40 Donc il faut qu'il souscrive, par exemple, ce qu'on appelle des individuels accidents.
00:38:46 C'est une garantie qui couvrirait un certain nombre... un capital d'essai, un capital incapacité physique, des frais médiaux, bref, des choses comme ça.
00:38:55 Et que ça soit dans sa vie privée que dans sa vie, s'il lui arrive un pépin, que dans sa vie professionnelle.
00:39:04 - C'est vrai que en ce qui concerne les garanties concernant les chefs d'entreprise,
00:39:10 c'était un chapitre qui a été ouvert grâce à l'intervention de François-Olivier.
00:39:16 Mais on peut effectivement entrer dans le détail dans chacune des polices d'assurance pour savoir quels sont les avantages et les inconvénients.
00:39:24 En gardant en perspective aussi la question de l'anciennence, c'est celle aussi du calcul du coût.
00:39:29 Qu'est-ce que ça peut coûter ? Parce que c'est toujours par rapport à ce paramètre-là que l'auditeur,
00:39:35 en tout cas celui qui va envisager de souscrire ou non, va décider de le faire ou pas.
00:39:40 - C'est toujours... Je vais vous dire, c'est toujours un pourcentage qui est pris.
00:39:46 Par exemple, la RC, la responsabilité professionnelle pour 2 millions de dirhams, vous allez payer...
00:39:53 Pour un médecin, parce que ça c'est important, les médecins, il faut qu'ils souscrivent ce qu'on appelle une RC professionnelle.
00:40:00 Pour 2 millions de dirhams, ils vont payer 9000 dirhams annuels.
00:40:05 Mais en cas de besoin, ils vont être assurés. C'est pas eux qui vont mettre la main dans la poche, mais c'est l'assureur qui va payer.
00:40:14 Donc il faut qu'il y ait une faute professionnelle liée à leur activité.
00:40:19 - Oui. Il y a eu quelques exemples qu'on a cités sur ce plateau sur lequel peut-être il n'est pas judicieux de s'étendre ce matin.
00:40:26 François-Olivier, n'aime-tu souhaiter...
00:40:28 - Je ne vais pas prendre d'exemple, justement. Je ne vais pas nommer des sociétés.
00:40:30 - Moi non plus.
00:40:31 - Non. Ce que je voulais rajouter, c'est que dans la responsabilité civile des mandataires sociaux, pour une tarification,
00:40:39 ça ne se fait pas comme un litre d'essence qui est affiché à l'écran. Il y a une question de scoring, comme l'expliquait tout à l'heure Siyousel.
00:40:48 C'est-à-dire qu'on va regarder l'entreprise. Il y a plusieurs critères dont on tient compte. Et puis après, il y a la hauteur de la garantie.
00:40:56 Mais il faut bien être conscient que nous, en tant que chef d'entreprise, on est responsable de nos actes, de nos décisions. On doit rendre des comptes.
00:41:10 J'ai un message à passer, moi, pour les chefs d'entreprise, pour les entrepreneurs. Je dis « Messieurs, s'il vous plaît, les assureurs qu'on voit,
00:41:18 les intermédiaires aujourd'hui, courtiers ou agents, ont passé un agrément ». C'est-à-dire qu'on les a passés, excusez-moi de l'expression, au grill,
00:41:30 pour savoir s'ils ont la capacité, tant commerciale, bien sûr, comportementale, mais aussi s'ils ont toutes les compétences techniques pour effectuer le métier d'assureur.
00:41:42 L'assurance, c'est un métier très technique. D'ailleurs, on vient de vous donner des exemples de certaines garanties que beaucoup de chefs d'entreprise ne connaissent pas forcément,
00:41:51 ou alors ils en ont entendu parler.
00:41:53 Y compris certains assureurs, parce que beaucoup se spécialisent dans certains domaines et omettent…
00:41:57 Alors ça, c'est autre chose, parce qu'il y a une politique, des fois, de développement où on part plus sur la vente automobile, parce que c'est de l'obligataire,
00:42:05 c'est ou l'AT ou des choses comme ça. Mais vous avez aujourd'hui des assureurs qui sont spécialisés effectivement sur ces niches et ce sont des gens…
00:42:16 Consultez-les, s'il vous plaît, messieurs les entrepreneurs. Allez voir un assureur. Ça ne va rien vous coûter.
00:42:21 Ce n'est pas parce que vous allez le voir qu'il va vous dire « sors ton carnet de chèques ». Allez le consulter comme on va consulter un notaire,
00:42:27 comme on va consulter un spécialiste, un médecin. Est-ce que parce que je vais voir un médecin, tout de suite, je me dis « bon, je vais me prendre un cancer ».
00:42:35 « Canser à mes seins, excusez-moi ». Mais non, je vais voir mon médecin, c'est préventif. Allez voir votre assureur.
00:42:41 Il va vous apprendre des choses. Il va prendre le temps de le faire. Et il ne va pas vous exiger un règlement. Il est là déjà pour conseiller.
00:42:51 Voilà, c'est un conseil que je donne.
00:42:53 Et le conseil aussi que je donne à ceux qui auraient des témoignages, voir des questions à nous soumettre par rapport au sujet que nous abordons ce matin,
00:43:00 c'est de nous écrire. Vous pouvez, comme le fait Mme Nasseri, et je relierai dans quelques instants son message,
00:43:09 vous pouvez nous écrire sur la page Facebook des experts atlantiques en message privé en l'occurrence, ou bien nous appeler jusqu'à midi au 05 22 95 36 70 80.
00:43:18 Mme Nasseri nous dit qu'une connaissance à elle a été victime d'un accident de travail et cette personne a eu un jugement en sa faveur de rente qu'il ne reçoit pas, nous dit-elle.
00:43:34 C'est une rente trimestrielle. Et ce qui la pousse vers le tribunal, elle a obtenu un jugement, en l'occurrence pour l'exécution.
00:43:43 Ce dernier est en cours d'exécution et il a une référence au tribunal social de Casablanca depuis 2021, mais jusqu'à présent, il n'est pas exécuté.
00:43:51 Aujourd'hui, la personne s'est rendue chez l'assurance concernée, mais l'agent de sécurité ne la laisse pas entrer sous les ordres des responsables.
00:44:00 Et elle nous dit que voilà la situation, que faire ? Même si au fond, la question se pose d'elle-même.
00:44:08 Et elle souhaitait davantage peut-être partager ce témoignage-là. Alors ça, c'est un accident de travail.
00:44:14 On n'a pas véritablement les détails. Est-ce qu'il y a des contestations ou non ? Comment ça s'est passé ?
00:44:18 Mais en tout cas, il semble qu'elle est en sa faveur, un jugement, qu'elle devrait bénéficier d'une rente, mais qu'elle ne l'obtient pas pour des raisons qu'elle n'explique pas ou qui restent obscures.
00:44:28 Et peut-être peut-on apporter des éclaircissements par rapport à ce point ? Il n'y a pas d'explication sur le fait que la personne ne reçoit pas sa rente.
00:44:37 - Alors du moment où il y a un jugement, donc en sa faveur, donc elle a un papier dans ce sens-là.
00:44:43 Est-ce qu'elle a désigné un avocat ? 1. Est-ce que l'avocat a fait son travail ? 2. Tout ça, c'est important.
00:44:49 - Responsabilité professionnelle. - Absolument. Elle a donc confié ce dossier-là à un avocat.
00:44:55 Si ce n'est pas le cas, qu'elle confie juste les références, je le dis en antenne là, tout de suite, à Radio-Atlantique et on prendra les choses en main, juste bénévolement.
00:45:12 C'est juste pour aller voir de quoi il s'agit auprès de la compagnie concernée.
00:45:18 Parce qu'on a aussi des amis qui s'en froissaient si jamais ils entendent parler de cas pareils.
00:45:26 Voilà. Donc on est là juste pour aider, pour fluidifier s'il y a des choses à faire, on le fera. Avec plaisir.
00:45:35 - Moi, je ne peux pas donner un avis sur cet exemple parce qu'il n'y a pas assez d'éléments.
00:45:41 Par contre, ce que je peux dire, c'est quand il y a un différent comme ça avec une compagnie d'assurance ou avec un assureur ou avec son distributeur, courtier ou agent,
00:45:52 il existe un médiateur de l'assurance, un service de médiation qu'on trouve très, très facilement sur Internet.
00:45:59 Donc il y a un monsieur qui est ancien directeur général d'une compagnie d'assurance qui s'en occupe,
00:46:05 qui a été nommé à ce poste et qui est là pour recevoir les doléances, les étudier et faire le relais entre les deux parties.
00:46:15 - La CAPS également, peut-être.
00:46:19 - Commençons par le médiateur parce que c'est un gentil monsieur, c'est un excellent directeur général.
00:46:25 - Un grand professionnel. - Un surdimensionné pour le métier.
00:46:30 - C'est quelqu'un de bien. Alors on va passer éventuellement, comme je disais, qu'elle vous transmette les références et on prend les choses en main.
00:46:40 Et à partir de là, avec ses coordonnées, pour qu'on puisse l'appeler et tout ça.
00:46:44 - Oui, parce qu'au fond, il y a beaucoup d'aspects qui nécessitent des exercicements supplémentaires.
00:46:50 Et peut-être il est difficile pour nous de savoir quels sont les motifs pour lesquels ce dossier n'a pas véritablement avancé.
00:46:56 - Alors, ça me permet aussi de rappeler qu'il nous reste une dernière partie d'émission et à tout moment, nous restons joignables par les moyens traditionnels,
00:47:04 que je rappelle à nouveau, au standard au 0,5, 22, 95, 36, 70 ou 80.
00:47:09 Mais nous en étions simplement à l'énoncé des assurances qui peuvent potentiellement intéresser les entreprises.
00:47:17 Et nous évoquons la perte d'exploitation, que l'on n'est qu'une.
00:47:21 - Oui, comme je disais tout à l'heure, la perte d'exploitation, on ne la souscrit pas tout seul.
00:47:26 C'est lié à quelque chose. S'il y a un risque couvert, ça peut être l'incendie, l'explosion.
00:47:32 Et donc, s'il y a un arrêt d'activité suite à un incendie, la perte d'exploitation peut jouer.
00:47:39 D'accord. Ça peut être suite à un bris de machine.
00:47:43 Bris de machine veut dire quoi ?
00:47:45 Veut dire qu'une machine qui fonctionne et qui produit de la valeur et du chiffre d'affaires qui casse.
00:47:52 Mais il faut souscrire déjà une assurance qu'on appelle bris de machine.
00:47:57 Donc, s'il y a cette garantie, bien sûr, la perte d'exploitation peut jouer encore une fois.
00:48:02 D'accord. Donc, qui viendrait bien sûr remettre l'entreprise.
00:48:06 C'est ça l'idée. Gérer dans la même évolution de son chiffre d'affaires qu'avant, sinistre.
00:48:14 Donc, voilà le principe de l'assurance.
00:48:17 Parfait. Il y a les autres produits qui également peuvent intéresser d'autres secteurs d'activité
00:48:24 et les entreprises de façon générale sur lesquels on reviendra.
00:48:27 Mais ce sera bien entendu après le flash qui nous est présenté à 11h30.
00:48:31 On se retrouve après la pause musicale, chers auditeurs,
00:48:34 durant laquelle vous pouvez nous contacter au sondage 05 22 95 36 70 80.
00:48:41 Dernière partie des experts atlantiques ce matin, une émission consacrée aux assurances.
00:48:45 Nous sommes avec François-Olivier Edim, fondateur de 212 Assurance.
00:48:49 Et nous sommes également avec Youssef Haji, qui est expert en assurance et intermédiaire.
00:48:55 Il faut le préciser. Mais spécialiste peut être ce matin avec nous de ces questions liées davantage aux entreprises,
00:49:01 à l'industrie particulièrement. Il y a une question sur la page Facebook des experts atlantiques.
00:49:06 Nous lisons tous les messages que nous recevons.
00:49:08 Et bien entendu, nous sommes à l'écoute des témoignages que vous pouvez partager avec nous à l'antenne.
00:49:13 C'est au 05 22 95 36 70 80.
00:49:17 Pour ne pas perdre le fil de la conversation, je voudrais qu'on essaye d'être à tout le moins,
00:49:22 en tout cas, simplement à titre même de façon synthétique,
00:49:30 exhaustive concernant les assurances auxquelles peuvent souscrire les entreprises.
00:49:34 Nous en avions cité deux.
00:49:36 Alors la multirisque industrielle, la perte d'exploitation qui est liée à d'autres assurances,
00:49:41 mais plus généralement lorsque je vais prendre des exemples tout simples,
00:49:47 lorsqu'il y a un spa, lorsqu'il y a une salle de sport, lorsque il y a des activités où il y a un local et ainsi de suite.
00:49:53 Il y a également des produits qui peuvent être intéressants.
00:49:56 Et j'imagine que le degré de couverture peut être extrêmement variable en fonction des activités.
00:50:04 Alors absolument la multirisque.
00:50:06 Quand on a parlé tout à l'heure de la multirisque industrielle, cette garantie, cette couverture, elle comprend tout un ensemble de garanties.
00:50:14 La plus importante et qui est la garantie de base, c'est l'incendie et l'explosion.
00:50:20 D'accord. Et bien sûr, avec ça, on rajoute d'autres garanties.
00:50:25 Ça, c'est le côté incendie, explosion.
00:50:27 On peut trouver les dommages électriques, dommages électriques.
00:50:30 Souvent, il y a des moteurs, des surtentions, une explosion qui se limite sans qu'il y ait incendie à un dommage électrique.
00:50:43 Mais si la personne n'est pas assurée en dommages électriques, et bien c'est elle qui va prendre ça en charge.
00:50:51 Ils n'ont pas la compagnie d'assurance parce que la garantie n'est pas vendue.
00:50:56 Donc, le dommage électrique, c'est très important dans une entreprise.
00:51:00 Si maintenant, il y a une armoire électrique, ça coûte cher une armoire électrique.
00:51:04 Et si jamais ça prend feu, bon, il faut aller chercher l'argent pour remettre les choses en place.
00:51:13 Rapidement, il y a d'autres garanties, bien sûr, à part ça, qui est lié à l'incendie et l'explosion.
00:51:18 Il y a tout ce qui est vol, tout ce qui est dégâts des eaux, parce que parfois, il y a des industries où l'eau pourra faire beaucoup plus mal que l'incendie.
00:51:27 Je prends le cas d'une minanterie. J'ai parlé tout à l'heure de minanterie.
00:51:32 Il y a le blé, il y a la farine. Quand l'eau est là, c'est une catastrophe.
00:51:39 Donc, il faut qu'on fasse des petits pains au chocolat.
00:51:44 Donc, voilà. En fonction des risques, il faut adapter la garantie.
00:51:50 D'accord ? Ça, c'est important.
00:51:52 Donc, le dégât des eaux, il y a le vol.
00:51:55 Par exemple, il y a des entreprises qui ont des fonds, qui gèrent des fonds, qui font tourner beaucoup d'argent.
00:52:01 Et bien sûr, ces fonds doivent être transportés aux banques, où ça peut passer par une entreprise spécialisée de transport de fonds,
00:52:11 comme ça peut passer par un de leurs employés, ce qu'on appelle la garantie transport de fonds, dans le vol.
00:52:18 Donc, c'est indiqué. C'est des montants aussi.
00:52:21 Ça peut être important, si c'est par le biais de gérer d'entreprises transport de fonds.
00:52:30 Ces entreprises, elles doivent avoir aussi leurs propres assurances qui couvriraient les montants qu'elles transportent.
00:52:35 Bref, vous voyez, donc, il y a toujours...
00:52:38 Bon, à part ça, il y a tout ce qui est responsabilité, exploitation, exploitation, donc responsabilité civile, exploitation,
00:52:46 qui peut aussi jouer à quelqu'un, par exemple, qui fait... qui a un chantier.
00:52:53 Je parle de chantier, maintenant.
00:52:55 Chantier, il a une grue. Il y a des engins de chantier qui sont en train de fonctionner.
00:53:00 Et si maintenant, il y a une grue qui est mal placée, avec un vent, ça peut basculer, tomber sur un...
00:53:08 sur, je sais pas moi, un building, sur des gens, sur l'être humain.
00:53:13 Donc, ça peut causer des problèmes.
00:53:15 Donc, il y a de la responsabilité à assurer dans des chantiers.
00:53:20 Assurer aussi la casse de ces engins de chantier.
00:53:24 Donc, toutes ces assurances existent.
00:53:26 Maintenant, en fonction des cas...
00:53:28 - Ça peut être, je vous coupe, la manipulation des produits.
00:53:31 - Oui, on peut multiplier. - La pollution...
00:53:34 - Alors là, il y a aussi d'autres garanties. - C'est pour ça qu'il y a pléthore de garanties.
00:53:39 Et c'est là où c'est important d'avoir le conseil d'un assureur et de le rencontrer,
00:53:43 parce que lui, en fonction de la physionomie de votre entreprise,
00:53:46 du secteur d'activité dans lequel vous êtes, de tout ce que vous présentez,
00:53:50 il va pouvoir vous présenter un cahier des charges avec des urgences en disant "ça c'est important, c'est important",
00:53:55 par ordre de priorité, "importance niveau 5" et puis "importance niveau 1".
00:54:01 - Exact. - C'est son métier.
00:54:03 - Oui, et surtout qu'on a cité des exemples assez divers dans l'industrie, dans le bâtiment,
00:54:09 il y a un risque plus important que dans d'autres activités.
00:54:13 Et lorsqu'on reçoit du public, ce n'est pas la même chose que lorsqu'on n'en reçoit pas, et ainsi de suite.
00:54:18 D'où la question que je voulais aussi vous soumettre, c'est celle également du coût de ce type d'assurance.
00:54:24 J'imagine qu'il est extrêmement variable, et y compris en fonction des couvertures auxquelles on peut s'inscrire,
00:54:30 mais aussi en fonction de l'activité, de la nature de l'activité elle-même.
00:54:33 - Exact. - Oui, François ?
00:54:35 - Oui, c'est une des fonctions de plusieurs critères. Je parlais de la souillure des eaux de rivière, par exemple.
00:54:41 Bon, ça peut être un risque majeur, qui est très important.
00:54:44 Ce n'est pas une garantie que vous allez payer cent dirames l'année.
00:54:48 Ça dépend de la nature du produit que vous employez, comment vous les manipulez, comment vous les transportez, et tout ça.
00:54:53 Donc ce sont des évaluations risques qui sont faites.
00:54:55 - Et toujours en fonction du dossier de l'entreprise en question,
00:55:00 mais plus généralement on peut avoir des indications par rapport également au secteur d'activité, au risque du secteur d'activité.
00:55:07 J'imagine que c'est un paramètre qui est pris en considération dans le calcul de la prime.
00:55:11 - Absolument, tout à fait vrai.
00:55:12 Parce qu'il y a des choses qui aggravent le risque, et bien sûr en fonction de cette aggravation,
00:55:18 il faut mettre la prévention qu'il faut, les moyens de secours qu'il faut, la formation, parce que ça c'est important,
00:55:26 la formation des, je dirais pas des gestionnaires d'assurance, mais la formation des intervenants.
00:55:35 - Et nous avons un intervenant. C'est C. Gemmel qui nous appelle à l'instant au standard.
00:55:42 Bonjour à vous, cher auditeur.
00:55:44 - Et si ça vous dit bonjour, et bonjour à vos experts, je pense que c'est M. G. je crois, par rapport à la formation.
00:55:51 - Ah oui, on a abordé un sujet qui vous tient particulièrement au cœur, C. Gemmel.
00:55:55 - Oui, salut mon ami Gemmel.
00:55:58 - Ça va le bien aller, monsieur.
00:55:59 - L'aider quiconque.
00:56:01 - Alors, Claude, moi je vais tout simplement, vous avez parlé notamment d'un point qui est important,
00:56:07 en termes d'identification des risques, notamment des entreprises.
00:56:11 Aujourd'hui, le développement notamment de cette identification va dans le sens,
00:56:18 soit par la demande du compagnie d'assurance, soit des entreprises, de faire ce qu'on appelle des visits de succès.
00:56:25 Ces visits de risque sont faits notamment par un expert qui peut notamment mettre la main, le doigt,
00:56:30 par exemple, sur les risques qui sont liés à l'activité, liés aussi à l'environnement,
00:56:36 parce qu'il y a aussi le problème de la responsabilité civile.
00:56:38 Et je pense que maintenant, il faut absolument développer notamment ce créneau pour qu'on n'ait pas soit des surassurances,
00:56:46 parfois on a des garanties à la limite qui ne servent strictement rien à l'entreprise,
00:56:51 parce qu'elles ne correspondent pas en fin de compte à l'activité,
00:56:55 soit parfois il y a des garanties qui sont payées deux fois sur plusieurs, notamment les provinces d'assurance,
00:57:03 ou bien une sous-assurance, c'est-à-dire on oublie notamment des garanties qui sont vraiment importantes.
00:57:09 Et ça ne peut se faire, à mon avis, qu'à travers justement cette identification des risques,
00:57:14 notamment avec d'ailleurs un certain nombre de recommandations en matière de prévention et de protection, notamment pour l'assurance.
00:57:22 Voilà la... comment dire...
00:57:26 - Oui, c'est une contribution, peut-être le point sur lequel vous vouliez mettre le regard, ou attirer l'attention.
00:57:33 - Oui, d'ailleurs je vais donner... c'est ça, pour vous dire que les risques, c'est quelque chose en fin de compte,
00:57:38 c'est comme l'échelle de Richter ouverte, c'est quelque chose d'ouvert.
00:57:41 Chaque jour, on apprend des risques qui sont nouveaux. Je vais vous donner un exemple concret.
00:57:46 Dernièrement, on a fait une expertise sur un centre commercial dans la ville de Safi,
00:57:52 et il y avait, enfin, quand une étanchéité qui était complètement détériorée, vous savez à cause de quoi ?
00:57:58 C'est à cause des excréments des oiseaux marins qui étaient à côté, notamment,
00:58:03 qui venaient notamment sur la terrasse de ce centre commercial.
00:58:10 Nous avons par exemple la remontée capillaire aujourd'hui,
00:58:13 qu'on commence à découvrir dans plusieurs, notamment locaux, au niveau du Maroc.
00:58:19 Le séisme nous a montré d'ailleurs les défaillances aussi, notamment de la gestion des risques au Maroc.
00:58:24 Donc ça veut dire que cette notion de gestion des risques aujourd'hui, il faut vraiment la prendre vraiment au sérieux,
00:58:29 parce qu'elle est vraiment importante, que ce soit pour les biens, que ce soit pour, notamment, les citoyens marocains.
00:58:36 Voilà quelques idées, je pense, qui peuvent aider, notamment les entreprises et particuliers, à mieux gérer leurs risques.
00:58:44 – Et peut-être, Jamel Blouna, si l'entreprise elle-même y voit son intérêt,
00:58:49 c'est-à-dire une possibilité qu'elle a grâce au fait de déterminer le risque,
00:58:55 peut-être de baisser ce risque, et donc par conséquent,
00:58:58 de baisser potentiellement la prime d'assurance qu'elle va payer,
00:59:01 ça peut être, j'allais dire, du tout bénéfice pour les uns et pour les autres, Youssef Haji ?
00:59:08 – Oui, alors, je rejoins mon ami Jamel.
00:59:12 C'est vrai, quand on adapte les garanties au risque,
00:59:16 c'est ce que je disais tout à l'heure, en fonction de la physionomie du risque,
00:59:19 il faut adapter les garanties.
00:59:20 On ne vend pas n'importe quoi, on ne sale pas n'importe quelle garantie,
00:59:25 parce que c'est un ensemble de garanties que je vais vendre, non.
00:59:28 C'est de, je dirais, du sur-mesure à la limite, pour un certain nombre d'entreprises.
00:59:32 Et ça, c'est ce qu'il faut faire.
00:59:34 Qui c'est qui doit le faire ?
00:59:36 Le visiteur de risque, c'est un ingénieur de la compagnie,
00:59:40 du département, je dirais, prévention, parce que la compagnie preneur de risque,
00:59:47 il faut qu'il réduise au maximum ce risque-là,
00:59:50 en mettant de la prévention, de la formation, de participer.
00:59:54 Il y a aussi ce qu'on appelle les participations au bénéfice.
00:59:57 Si vous ne réalisez pas de gérer,
00:59:59 s'il n'y a pas d'événements réalisés pendant un certain nombre d'années,
01:00:04 les compagnies font des efforts pour réduire la prime.
01:00:09 Maintenant, il faut adapter les garanties au risque.
01:00:11 Ça, c'est très important.
01:00:14 Tout à l'heure, il y a des entreprises qui évoluent dans la chimie.
01:00:19 La chimie, il y a de l'atmosphère explosive.
01:00:23 Et souvent, on trouve des fils électriques découverts,
01:00:30 non couverts, à la limite, d'accord ?
01:00:33 Il peut y avoir une étincelle qui peut causer des dommages importants, matériels.
01:00:40 Et donc, voilà, c'est des risques auxquels il faut faire attention.
01:00:43 Former le personnel pour des premières interventions,
01:00:48 avant l'arrivée des sapeurs-pompiers et tout ça,
01:00:50 il y a des formations dans ce sens-là.
01:00:52 Mais il faut pousser davantage les entreprises à aller dans ce sens-là.
01:00:58 Maintenant, il y a aussi de la responsabilité de l'État,
01:01:01 parce que c'est important, quand on en parle, si vous le souhaitez.
01:01:04 - Certaines activités, il y a des normes, et même du pénal au bout du compte,
01:01:09 si on ne respecte pas les normes de sécurité qu'on a pu voir dans certains chantiers.
01:01:13 Je crois que Sijamal a partagé avec nous sur cette même antenne
01:01:16 quelques exemples qu'il a pu observer de très près.
01:01:19 Alors, François-Olivier Ellime, je sais qu'il y avait beaucoup d'éléments
01:01:23 sur lesquels tu souhaitais peut-être réagir.
01:01:25 - Parce que j'ai goûté Sijamal.
01:01:26 Salam aleykoum, Sijamal.
01:01:29 Apparemment, vous parlez surtout du métier de l'expertise,
01:01:32 parce que là, on rejoint ce qu'on appelle les experts préalables,
01:01:36 qui viennent en complément de l'assurance et du conseil en assurance,
01:01:40 et qui sont parfois sollicités par certaines entreprises
01:01:43 pour estimer au préalable, justement, qu'ils sont assurés
01:01:47 et la valeur de l'assurance à y attribuer.
01:01:50 Ils émettent donc un rapport et avec ce rapport,
01:01:53 ça permet d'avoir une prime adaptée aux sinistres éventuels
01:01:56 et de respecter, comme le disait tout à l'heure notre ami Youssef,
01:02:00 la règle proportionnelle qui est définie dans le rapport.
01:02:05 D'ailleurs, cette règle proportionnelle,
01:02:07 qui est applicable aussi bien à la valeur qu'à celle du risque.
01:02:12 Donc, il est vrai qu'aujourd'hui, un chef d'entreprise pour se prémunir
01:02:17 a quand même pas mal d'outils autour de lui.
01:02:20 Il a pas mal, alors quand je dis des outils, c'est aussi des outils humains,
01:02:23 donc des professionnels qui sont là pour l'encadrer et l'accompagner.
01:02:28 Oui, mais en quoi font-ils l'intérêt ?
01:02:31 Et je le disais, il y a un intérêt mutuel pour celui qui a besoin de certaines couvertures,
01:02:36 comme l'exemple qui vient d'être cité en ce qui concerne les chantiers.
01:02:39 S'il a la possibilité de savoir comment réduire les risques
01:02:41 et donc comment réduire le coût de l'assurance,
01:02:44 il a tout à y gagner et y compris ceux qui travaillent sur ces chantiers
01:02:48 peuvent en bénéficier parce qu'en définitive, le risque le plus grand,
01:02:52 il pèse d'abord et avant tout sur leurs épaules.
01:02:55 Les accidents de travail mortels, c'est essentiellement
01:02:59 et c'est en grand nombre dans ce type d'activités.
01:03:03 Alors, il y a tellement de choses à dire autour de ce sujet-là.
01:03:08 Sincèrement, je vais parler rapidement parce que ça me tient à cœur.
01:03:13 J'ai parlé tout à l'heure du contrat programme,
01:03:16 on voulait rendre un certain nombre de garanties obligatoires
01:03:20 et on a pensé à tout ce qui est établissement recevant le public.
01:03:23 Pour l'instant, il n'y a pas d'obligation et ça c'est grave.
01:03:26 Alors, quand il y a un, je ne sais pas moi, un tremblement de terre,
01:03:32 il y a des établissements recevant le public, même étatiques,
01:03:36 qui ne sont pas assurés.
01:03:38 Si jamais il y a quelqu'un qui rentre dans une administration,
01:03:44 et qui peut avoir un accident sans que les gens
01:03:49 qui gèrent cette administration soient au courant,
01:03:52 ils peuvent laisser, je ne sais pas moi, de l'eau,
01:03:55 on peut glisser dedans, on peut avoir… Bref, n'importe.
01:03:59 Et donc, ces risques-là ne sont pas assurés.
01:04:01 Il faut vraiment s'y pencher.
01:04:03 Deuxième chose qui est très importante.
01:04:05 Mais la responsabilité n'est pas exonérée, c'est-à-dire,
01:04:07 même si le risque n'est pas assuré, la personne qui est blessée
01:04:10 peut se retourner contre…
01:04:11 Absolument, contre qui ? L'administration.
01:04:14 Bon, je vous laisse.
01:04:17 Donc, il y a tellement de choses à faire pour vraiment
01:04:22 qu'il y ait davantage de pénétration de gérés dans le…
01:04:27 Le taux de pénétration géré assurance dans le PIB est très faible.
01:04:33 On doit le multiplier par deux ou trois.
01:04:37 Je parlerai aussi, pour ne pas rater l'occasion,
01:04:41 de gérer des… Comment on appelle ça ?
01:04:47 Des cartiers industriels.
01:04:50 Il y a des cartiers industriels ou il y a de l'industrie,
01:04:53 mais de la vraie industrie, il n'y a pas d'eau.
01:04:58 Donc, quand on va chez l'industriel,
01:05:00 on a tout ce qu'il faut, mais il n'y a pas d'eau.
01:05:03 Alors, qu'est-ce qu'on propose ? Des bâches d'eau ?
01:05:05 Des surpresseurs ? Des trucs ?
01:05:07 Pour qu'il y ait, dans ce qu'on appelle,
01:05:09 les robinets incendies armés.
01:05:11 Que la norme soit respectée.
01:05:13 Bref, il y a tellement de choses et je m'excuse.
01:05:16 Peut-être un dernier mot, François-Olivier, pour clôturer cette…
01:05:20 Il y avait un parallèle quand vous disiez recevoir du public
01:05:23 dans des établissements publics.
01:05:26 Il y a une chose qui touche tout le monde ici au Maroc.
01:05:29 On va prendre l'exemple de Casablanca.
01:05:30 On est en milieu urbain et ce sont les immeubles,
01:05:35 les copropriétés.
01:05:36 Combien d'immeubles qui sont avec des…
01:05:41 en gérance parfois personnelle.
01:05:45 Ce n'est pas un syndic professionnel,
01:05:47 c'est un syndic de l'immeuble qui s'en occupe.
01:05:52 Et où l'immeuble n'est pas assuré.
01:05:54 Si quelqu'un tombe dans un escalier où il y a un accident,
01:05:57 ce sont tous les copropriétaires qui sont responsables
01:05:59 et qui doivent payer, suivant la gravité de l'accident.
01:06:04 Donc vous voyez, il y a plein de choses à faire.
01:06:06 Oui, j'entends bien.
01:06:08 Et d'ailleurs, c'est un chapitre qui reste ouvert
01:06:10 puisque nous l'abordons assez régulièrement dans cette émission.
01:06:14 On va céder la parole puisque la seule garantie qu'on donne aux collègues,
01:06:17 c'est d'essayer de respecter les horaires.
01:06:18 Et Kamal Hassan est avec nous, en l'occurrence,
01:06:20 pour nous présenter un journal d'information.
01:06:22 On se quitte alors sur ce mot et on se dit à vendredi
01:06:27 pour notre émission des experts.
01:06:28 Demain, c'est un jour férié, comme vous le savez.
01:06:31 Excellente suite des programmes sur nous autres sur Atlantic.
01:06:33 [Musique]