• il y a 11 mois
Avec François Sorel, journaliste tech, et Eric Careel, PDG de withings

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##SUD_RADIO_MEDIA-2024-01-25##
Transcription
00:00 Le 10h30 Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
00:05 Et bonjour à toutes et à tous, heureuse de vous retrouver pour ces 2h d'info.
00:09 Bonjour Gilles Gansman.
00:10 Bonjour Valérie.
00:11 Voilà, c'est une émission pour vous aujourd'hui.
00:13 Pour les geeks, on va parler technologie, nouvelles technologies.
00:17 On va parler du CES de Las Vegas où sont présentées toutes les nouveautés, les nouvelles tendances.
00:25 Et donc on a invité François Sorel.
00:28 François Sorel, journaliste sur la chaîne Tech & Co, formidable, qui était au CES
00:40 et qui va nous raconter ce qu'il y a vu et ce qui va arriver bientôt chez nous.
00:44 Évidemment, je vous rappelle, il y a le rendez-vous de Vanessa Perez tous les week-ends, le numérique pour tous.
00:49 C'est à 14h30 le dimanche.
00:54 Évidemment, là aussi, vous avez toutes les dernières informations hyper pointues sur le numérique.
01:00 Mais c'est vrai que François Sorel rentre de Las Vegas.
01:03 Vanessa n'a pas eu cette chance, donc il va nous raconter tout ça dans un instant.
01:07 Et puis à 10h30, on aura Éric Carrel, formidable entrepreneur qui révolutionne la santé, santé connectée.
01:14 Il sera avec nous à 10h30 et on passe tout de suite au Zapping.
01:22 Évidemment, Valéry, avec la révolte des agriculteurs, les journaux et les chaînes infos en profitent pour découvrir nos agriculteurs.
01:28 Beaucoup de reportages, beaucoup de sujets, comme Rémi qui, avec ses oliviers, ne gagne presque rien.
01:34 Il a hérité ses oliviers de son père et évidemment, il y a une différence.
01:39 Les olives fraîches comme ça, triées, triées sur la table, vous voyez là, il n'y a rien de mauvais, tout est bon.
01:45 Donc ça, ils le vendaient 3 euros le kilo.
01:47 Maintenant, on est à 6.
01:49 Vous n'avez pas le choix.
01:50 Je n'ai pas le choix, si je les vends moins, il vaut mieux que je coupe les oliviers.
01:53 Car l'inflation et les charges ont augmenté de façon vertigineuse.
01:57 40, je vous fais un petit prix, vous ne dites à personne.
02:00 Pour s'en sortir, le maraîcher diversifie ses cultures et assure 4 marchés par semaine à Nice.
02:05 Mais il se dit assommé par les normes et les contraintes qui pèsent sur sa profession.
02:09 À 53 ans, il peine à vivre de son métier.
02:12 Je dirais que des fois, c'est juste 600 euros par mois et puis il faut faire avec.
02:16 Et puis voilà, même des fois moins et des fois plus, ça dépend.
02:19 Pour ma part, il a fallu que je sorte de l'argent qui était placé à la banque pour m'en sortir.
02:23 600 euros par mois, le témoignage de cet agriculteur.
02:28 Évidemment, dans vos débats, vous reviendrez sur cette révolte des agriculteurs.
02:32 Mouvement qui a été endeuillé d'ailleurs par deux morts.
02:36 Des députés qui viennent d'augmenter un peu leur argent de poche.
02:42 Oui, on va en parler aussi.
02:43 Ces députés qui ont augmenté leur réserve de 300 euros, alors que lui, il gagne 600 euros.
02:49 L'agriculteur d'olives qu'on vient d'entendre qui habite Nice, et bien ces députés,
02:55 certains voulaient faire une minute de silence.
02:58 Je ne sais pas si vous avez suivi, mais la France Insoumise et les écolos ont refusé.
03:02 Hier, Gilles Verdes n'en touche pas à mon poste a poussé un cri de colère.
03:06 Mais c'est honteux, c'est scandaleux ce qu'ils ont fait.
03:09 C'est du mépris de classe pour le monde rural, pour les agriculteurs, pour cette famille endeuillée,
03:14 pour cette lutte des agriculteurs pour leurs exploitations, pour leur survie.
03:18 C'est dégueulasse.
03:19 Le mot me sort comme ça, ce n'est pas un bon mot, mais c'est dégueulasse.
03:23 Franchement, comment on peut faire ça quand on est un élu ?
03:25 C'est irresponsable de leur part.
03:27 Ça me fait vomir.
03:29 Vous êtes d'accord avec Gilles Verdes pour une fois ?
03:32 Oui, bien sûr.
03:33 C'est honteux, c'est scandaleux de ne pas rendre hommage
03:37 à ceux qui ont essayé de lutter pour leur travail.
03:43 François Hollande était pour la 17ème, 18ème mille fois invité de cet avou.
03:50 Bientôt chroniqueur autour de la table.
03:52 Oui, bientôt chroniqueur.
03:54 Je ne sais pas ce qu'on y mange gratuit qu'il y ait,
03:56 mais en tout cas, il a son rond de serviette.
03:58 Hier, il est revenu sur le jeune âge du Premier ministre.
04:00 L'âge du capitaine n'indique pas le sens et la direction du bateau.
04:06 C'est-à-dire ?
04:07 C'est-à-dire que ce n'est pas un problème d'âge.
04:09 Il vaut mieux être jeune que vieux,
04:10 puisque c'est le reproche qu'on faisait à Biden.
04:12 Donc, il vaut mieux être jeune.
04:14 C'est un bon principe.
04:15 Il vaut mieux être jeune.
04:16 Mais être jeune ne vous dit pas ce que vous allez faire
04:19 comme politique gouvernementale.
04:21 C'est-à-dire qu'il ne fait pas une politique de jeune.
04:23 Eh bien, il fait une politique avec des vieilles formules.
04:26 Voilà, il se pose toujours en analyse, François Hollande.
04:31 Oui, exactement.
04:33 Alors, quotidien, son envoyé spécial aux élections américaines
04:36 pour élire le représentant des Républicains.
04:38 Et ils sont tombés sur... Vous l'avez vu, ça, hier ?
04:41 La fille de...
04:42 Lara Trump.
04:43 Lara Trump, l'une des filles.
04:44 On parlait, on connaît Ivana.
04:46 Pas Ivana, Ivanka.
04:48 Et celle-là, je ne la connaissais pas.
04:50 Moi non plus.
04:51 Et Lara parle très bien le français.
04:53 Nous sommes venus de France, avec French TV.
04:55 Je parle un peu de français.
04:57 C'est pas vrai.
04:58 J'ai étudié à Lille en 2005, à l'Université du Catholique.
05:04 Mais je ne parle pas beaucoup de français, maintenant.
05:07 Et vous êtes confiante, pour ce soir ?
05:09 Oui, absolument.
05:11 Beaucoup d'enthousiasme, je ne sais pas, en français.
05:15 Enthousiasme ?
05:16 Beaucoup d'enthousiasme.
05:18 Et voilà, on a découvert Lara Trump,
05:22 qui accompagnait son père aux élections.
05:25 Hier, toujours arrière dans "Quotidien",
05:28 et aujourd'hui dans "Aujourd'hui en France",
05:30 où il y a deux pages d'interview.
05:31 Sylvie Vartan vient vendre sa révérence,
05:34 qu'elle va faire à sa carrière, au Grand Dôme de Paris.
05:37 Une occasion de réentendre "Comme un garçon".
05:40 Comme un garçon, j'ai les cheveux longs.
05:43 Comme un garçon, je porte un blouson.
05:45 Un médaillon, un gros ceinturon.
05:47 Comme un garçon, comme un garçon.
05:50 Moi je suis têtu, et bien souvent,
05:52 moi je distribue des corrections.
05:54 Vous aimez bien Sylvie Vartan ?
05:56 "Comme un garçon".
05:57 C'est une époque, cette époque-là, oui.
06:00 Non, non, mais la Maritza, Nicolas, plein de choses.
06:04 "Comme un garçon, j'ai les cheveux longs".
06:06 Ah, mais sans ce camembert,
06:08 on dirait les coulisses de l'Alcazar.
06:10 Vous vous souvenez de cette réplique ?
06:12 Absolument.
06:13 Dans un édition d'Anti...
06:14 Allez, on se retrouve dans un instant
06:16 pour parler nouvelles technologies.
06:18 Ça fait un peu ringard, même, "nouvelles technologies",
06:20 de dire ça comme ça.
06:21 Ah bah, vous voulez dire quoi alors ?
06:22 Je sais pas, high tech.
06:23 2.0 ?
06:24 Les écrans, les écrans transparents.
06:26 Vous allez voir, François Sorel est passionné.
06:28 Et puis, plein de petits nouveaux appareils.
06:31 Ça fait un peu peur, même, parfois.
06:32 Allez, à tout de suite.
06:33 L'invité du jour, c'est François Sorel.
06:44 Bonjour.
06:45 Bonjour Valérie.
06:46 Pas de lien avec Jean Sorel ?
06:47 Non, ni avec Julien, d'ailleurs.
06:48 Ni avec Julien.
06:49 Non, non, non.
06:50 Vous auriez pu être un parent.
06:51 Je trouve que c'est pas son vrai nom, parce qu'il est corse.
06:53 Oui, c'est ça.
06:54 Et il a voulu cacher sa vraie identité.
06:56 Ouh là, ça y est.
06:57 Vous voulez que je donne son vrai nom ?
06:58 Non, non, non.
06:59 Vous pouvez, vous pouvez.
07:00 Je cache rien du tout.
07:01 Non, mais c'est vrai.
07:02 Il est bien...
07:03 Il est bien...
07:04 Il a bien enquêté, hein.
07:05 Absolument.
07:06 C'est le colombo de votre agro.
07:07 Absolument.
07:08 Tiens, je vais le surnommer comme ça.
07:09 Vous êtes journaliste, spécialiste nouvelles technologies.
07:12 On vous retrouve sur la chaîne Tech&Co.
07:14 Et tous les soirs sur BFM Business à 21h30,
07:18 en parallèle avec cette chaîne,
07:20 qui est intégralement consacrée aux nouvelles technologies.
07:23 C'est sur le canal...
07:24 231 pour free, mais j'ai free chez moi.
07:27 Vous cherchez, mais c'est vrai que moi j'ai...
07:28 Pour vrai, je sais combien.
07:29 Ouh là, alors vous me posez une colle.
07:30 Non, mais je crois que c'est 170.
07:33 D'accord.
07:34 On est sur tous les box opérateurs.
07:35 Voilà.
07:36 Tech&Co, et donc vous...
07:37 Molotov aussi.
07:38 Voilà.
07:39 Et vous animez également l'émission "De quoi je me mêle ?"
07:41 Oui.
07:42 MIL.
07:43 Voilà.
07:44 Exactement.
07:45 Petit jeu de mots.
07:46 Petit jeu de mots.
07:47 C'est le CES de Las Vegas.
07:50 C'est le plus grand salon mondial de la technologie
07:52 qui se déroule tous les ans.
07:54 Et donc c'était du 9 au 12 janvier.
07:56 C'était il n'y a pas si longtemps que ça.
07:57 Et comme on est passionnés avec Gilles,
07:59 on avait envie de vous avoir ce matin
08:01 pour que vous nous racontiez un petit peu
08:02 ce que vous avez vu, quelles sont les tendances.
08:04 Et puis cette aventure,
08:05 parce que vous aviez un énorme stand.
08:06 Oui, oui.
08:07 Pour une chaîne française.
08:08 C'est vrai qu'on a délocalisé notre plateau
08:10 de notre quotidienne au CES de Las Vegas.
08:12 Ce qui est quand même un petit exploit.
08:15 Alors, on n'est pas les premiers à le faire.
08:16 On ne sera pas les derniers.
08:17 Mais on était une dizaine à partir là-bas.
08:19 Toute l'équipe technique, les journalistes.
08:21 En fait, pour nous, c'est un peu notre coupe du monde,
08:24 on va dire, de la tech.
08:27 Donc il ne faut vraiment pas rater ce rendez-vous
08:29 parce que c'est un carrefour d'audience aussi pour nous.
08:31 Énorme.
08:32 Pendant le CES de Las Vegas,
08:34 les courbes d'audience de toute la plateforme tech & co
08:37 et de BFM Business explosent.
08:39 Donc voilà, on met les moyens.
08:42 On était partenaire média du CES de Las Vegas.
08:45 C'est plutôt aussi une reconnaissance.
08:47 Et on avait donc notre plateau télé.
08:50 À côté de la French Tech, parce que ce salon est immense.
08:54 Il faut savoir Valérie, que ce truc-là,
08:56 c'est 150 000 visiteurs, des milliers de stands
08:59 qui sont à plusieurs endroits.
09:03 Il y a trois parties, c'est ça ?
09:04 Voilà, il y a plusieurs endroits de Las Vegas
09:06 qui sont consacrés à ce salon.
09:07 Il y a le Convention Center,
09:08 il y a le sous-sol du Venetian,
09:10 qui est l'hôtel, vous savez, avec la fosse Venise
09:13 et la gondole, etc.
09:15 où il y avait beaucoup de stands.
09:17 Donc on était là.
09:19 On était en quasi-direct,
09:21 parce qu'avec le décalage horaire...
09:23 Moi je suis le soir à 20h.
09:24 Il y a 9h de décalage, on enregistrait l'émission à 9h du matin.
09:27 On avait une heure de léger différé
09:29 pour pouvoir diffuser l'émission le soir.
09:31 Et le soir, vous aviez joué votre salaire au casino de Las Vegas ?
09:34 Non, vous avez été joué ou pas ?
09:35 Ça fait deux fois que vous rentrez dans ma vie privée.
09:38 Entre mon vrai nom et mes vices, on va dire...
09:42 Non, non, non, j'essaie.
09:43 De toute façon, tout ce qui se passe à Vegas, reste à Vegas.
09:45 Alors, les tendances, c'est quoi les tendances ?
09:48 Qu'est-ce qui va se passer ?
09:49 Qu'est-ce qu'on va voir arriver ?
09:50 Parce qu'il y a aussi beaucoup de prototypes.
09:52 Il y a beaucoup de...
09:54 On avait vu les robots il y a quelques années.
09:56 Ça s'est pas beaucoup développé, si ?
09:58 Alors, il y a toujours des robots.
09:59 En fait, c'est vraiment un peu la photographie
10:01 de ce qui va arriver dans la tech dans l'année,
10:05 voire même dans les années qui viennent.
10:07 Parce que le CES, parfois, on voit des produits
10:09 qui sont loin d'être finis.
10:10 Imaginez votre smartphone complètement démonté.
10:12 Il y a un gars qui vous dit,
10:13 "Ben voilà, dans 2-3 ans, ça sera votre futur smartphone."
10:16 Donc, il faut vraiment aussi se projeter.
10:18 Il y a beaucoup de startups aussi.
10:20 Il y a beaucoup de startups françaises
10:22 qui ont fait des placements.
10:23 150 startups françaises qui sont allées là-bas.
10:25 Parce que ça permet aussi à tout l'écosystème tech français
10:28 de... Comment dirais-je ?
10:30 De montrer ce qu'on sait faire aux États-Unis.
10:33 Parce que c'est avant tout un salon américain, le CES.
10:35 Qui a une portée mondiale.
10:37 Mais c'est intéressant aussi pour ces boîtes françaises
10:39 de rayonner là-bas.
10:41 Alors, on a vu de la robotique quand même.
10:43 Il y a une boîte qui s'appelle "Enchanted Tools"
10:45 et qui fait un joli robot tout mignon.
10:47 Je vous invite d'ailleurs à les recevoir
10:49 parce que son patron Jérôme Monceau est passionnant.
10:51 Ils ont mis en place un robot
10:53 qui ressemble un peu à un manga.
10:55 Avec une tête de manga, avec des petites oreilles
10:57 et qui, en fait, se déplace sur une espèce de boule.
11:00 Au lieu d'avoir des pattes ou des jambes,
11:02 il roule en avançant, reculant, en allant sur les côtés.
11:06 Et on se dit, "Bon, ça sert à quoi ?"
11:08 On commence à voir des expérimentations
11:10 dans les hôpitaux.
11:12 Ce robot peut accompagner les enfants
11:14 pour les occuper.
11:16 Il peut aussi déplacer des plateaux,
11:18 des choses comme ça. On en est au tout début.
11:20 Mais c'est vraiment très prometteur.
11:22 Donc, la robotique.
11:24 Pas mal d'objets connectés aussi. Santé.
11:26 Je crois que vous allez recevoir Eric Arendt.
11:28 Je ne vais pas déflorer ce qu'il va annoncer.
11:30 - Pour la marque Wissing,
11:32 qui est une marque incroyable
11:34 dans le domaine de la santé
11:36 et qui a une histoire incroyable.
11:38 Et qui développe toujours plus
11:40 pour cette santé connectée.
11:42 La santé connectée, c'est une des grandes tendances.
11:44 Avec des polémiques
11:46 sur, par exemple,
11:48 Apple qui a volé apparemment
11:50 des brevets d'oxygène.
11:52 - Oui, des brevets.
11:54 - C'est incroyable.
11:56 - Oui, c'est incroyable cette histoire.
11:58 C'est les histoires incroyables
12:00 industrielles entre les géants de la tech.
12:02 En gros, Apple a développé
12:04 une montre à la rentrée dernière
12:06 qui permet de mesurer le taux d'oxygène
12:08 dans le sang.
12:10 C'est une donnée importante.
12:12 Le problème, c'est que
12:14 Massimo, qui est une boîte spécialisée
12:16 dans la santé connectée,
12:18 qui n'a rien à voir avec Apple,
12:20 a dit un jour à Apple "Vous avez piqué mon brevet
12:22 que vous avez mis dans votre montre,
12:24 il va falloir payer".
12:26 Et Apple a fait le mort.
12:28 Ils ont traité tout ça en justice.
12:30 La sentence pour Apple,
12:32 ça a été l'obligation
12:34 de retirer ses montres du marché américain.
12:36 C'est fou quand même.
12:38 - Oui, c'est incroyable.
12:40 - Il y a un vrai espionnage.
12:42 - On ne peut pas imaginer les enjeux,
12:44 mais c'est des enjeux de plusieurs milliards à chaque fois.
12:46 - Alors, qu'est-ce qui vous a bluffé
12:48 dans ce que vous avez vu ?
12:50 - Il y a pas mal de choses sur l'intelligence artificielle.
12:52 J'imagine que vous en parlez un peu de temps en temps.
12:54 Moi, tous les soirs, c'est mon dada.
12:56 Tous les soirs, on évoque l'intelligence artificielle
12:58 et notamment l'intelligence artificielle générative
13:00 qu'on a découverte avec Chadjipiti.
13:04 Et on voit que cette IA arrive un peu partout.
13:06 Dans les robots, notamment.
13:08 Imaginez avoir un robot demain
13:10 avec lequel vous pouvez avoir une discussion.
13:12 Et bien ça, ça va arriver.
13:14 Et c'est incroyable.
13:16 Imaginez pour les personnes qui sont seules,
13:18 pour les personnes âgées.
13:20 - Il y a plein d'applications.
13:22 - Il y a plein d'applications.
13:24 - L'intelligence artificielle rentre un petit peu partout
13:26 aujourd'hui dans toutes les applications.
13:28 - Il y a un petit objet aussi qui est assez amusant
13:30 dont tout le monde parlait au CVS
13:32 mais qui n'a pas été présenté au CVS.
13:34 C'est assez amusant.
13:36 Ça s'appelle un "rabbit".
13:38 Le lapin en anglais.
13:40 Qui est un petit carré comme ça,
13:42 avec un petit écran, un petit appareil
13:44 qui écoute ce que vous dites
13:46 et exauce vos voeux.
13:48 C'est-à-dire que par exemple,
13:50 au lieu de vous voulez commander un taxi,
13:52 par exemple, là vous êtes obligé
13:54 avec votre téléphone de lancer l'application
13:56 Uber ou je sais pas quoi.
13:58 Là vous lui dites,
14:00 "Je suis ici", il va savoir où vous êtes
14:02 grâce au GPS. Vous lui dites, "Je veux aller
14:04 dans le centre de Paris",
14:06 automatiquement il va vous commander votre Uber,
14:08 il va savoir où vous êtes, il va se connecter
14:10 à votre appli. Et en fait,
14:12 la particularité de cet appareil, c'est la voix.
14:14 L'interface, c'est la voix,
14:16 c'est plus le tactile, vous n'êtes plus obligé
14:18 de toucher un écran. Ça s'appelle le "rabbit",
14:20 ça va sans doute arriver bientôt.
14:22 - C'est fait par des anciens d'Apple.
14:24 - Vous vous confondez avec le...
14:26 - Ah le petit qui s'accroche.
14:28 - Le "E-iPen", qui est un autre appareil
14:30 qui n'a rien à voir, qu'on a évoqué aussi
14:32 dans Takenko, mais qui est autre chose,
14:34 qui est aussi assez étonnant. Là,
14:36 c'est une espèce de pins
14:38 que vous accrochez à votre chemise
14:40 et qui vous projette des informations
14:42 sur votre bras, sur votre main.
14:44 Donc vous tenez votre main, il vous projette des informations
14:46 sur votre main. - Ton portable est dans
14:48 votre main. - Voilà. - D'accord. - Ils veulent remplacer
14:50 le smartphone, je suis pas sûr que ça arrive tout de suite.
14:52 - Ça prend du temps. Il y a un plus concret,
14:54 les téléviseurs aussi, il y a énormément de progrès.
14:56 - Alors, évidemment,
14:58 les télés... - Diables,
15:00 roulables... - Ouais, alors ça, ça existe
15:02 depuis pas mal de temps, déjà.
15:04 Ce que Samsung et LG... - Pardon ?
15:06 - Non, non, non. - J'ai voulu faire ma maligne.
15:08 - Mais vous savez que si vous avez 50 000 euros à dépenser, Valérie,
15:10 vous pouvez vous acheter chez LG une télé incroyable.
15:12 C'est en fait une espèce de meuble
15:14 et quand vous appuyez sur le bouton
15:16 "On" de votre télécommande, vous avez la télé
15:18 qui sort comme ça.
15:20 - Ça existait déjà, pardon de vous renvoyer la politesse.
15:22 - Non, mais ce que je vous dis, c'est que ça...
15:24 Oui, parce que vous disiez les télépliables, ça existe.
15:26 Oui, c'est déjà dans le commerce, mais ça coûte
15:28 50 000 euros. - D'accord. - C'est vraiment...
15:30 Il y en a peut-être 3 ou 4 en France,
15:32 en fait, de ce truc-là. Mais la nouveauté
15:34 du CES, c'est
15:36 des télés transparentes.
15:38 Alors c'est LG et Samsung qui a présenté
15:40 ça. Je vous le dis tout de suite, je sais pas à quoi
15:42 ça sert. - Oui, c'est ce que j'allais vous dire, je comprends. - Parce que c'est très "Waouh",
15:44 il y avait pendant... Enfin, durant le salon,
15:46 des immenses stands avec
15:48 ces vitres qui s'animent.
15:50 Parce que, imaginez, vous avez... - C'est comme une vitre, en fait.
15:52 Je me suis demandé à quoi ça ressemblait. - Imaginez, vous avez une vitre
15:54 là, dans votre studio, on vous appuie sur un bouton
15:56 et puis d'un coup, vous avez une
15:58 chaîne de télé qui apparaît. Alors, c'est
16:00 sympa, c'est très spectaculaire,
16:02 mais dans l'absolu, on voit pas les
16:04 usages qu'on pourrait avoir avec ce type
16:06 de produit. - Mais est-ce qu'on voit vraiment bien ? Parce qu'il y a le fond
16:08 derrière. - On le voit bien, mais si effectivement, vous avez la
16:10 lumière de l'autre côté, vous perdez en contraste.
16:12 Enfin, c'est... - D'accord.
16:14 - Et en fait, quand on discute avec Samsung
16:16 et LG, ils disent que les premiers usages
16:18 seront pour les magasins.
16:20 On peut imaginer une vitrine avec
16:22 d'immenses affichages pour
16:24 appâter le chaland, comme on dit. - Voilà.
16:26 J'ai vu hier, je vous ai regardé,
16:28 vous parliez des lunettes, de ces nouvelles
16:30 lunettes... - Oui.
16:32 - Les Vision Pro d'Apple. - Voilà, oui. - Vrai ?
16:34 - Ça aussi, ça fait partie des choses...
16:36 - Alors là, franchement, s'il y a un truc
16:38 à retenir et à suivre pour l'année 2024,
16:40 c'est le...
16:42 En fait, ce nouveau produit d'Apple, qui s'appelle le Vision Pro,
16:44 Apple... - Ça a jamais marché, les lunettes.
16:46 - Attendez... - Il y en a eu plein. - OK, mais là,
16:48 c'est Apple qui s'y lance, quand même. C'est pas...
16:50 - Bah, Google. C'était pas non plus
16:52 les voisins, mais... - Ouais, mais Google, ils ont...
16:54 - Les Google, ça a jamais marché. - Oui, mais
16:56 c'était sorti il y a 10 ans,
16:58 la technologie n'était pas au point comme aujourd'hui,
17:00 et moi, ce que
17:02 je trouve intéressant dans cette aventure,
17:04 parce qu'Apple lance un
17:06 nouvel... En fait, une nouvelle
17:08 gaffe de produits. - Enquantité.
17:10 - C'est ça qui est incroyable. Ils dépensent
17:12 des milliards dans un masque que vous chaussez
17:14 sur votre tête et qui vous permet
17:16 de voir ce que vous voyez,
17:18 mais avec en projection... On parlait tout à l'heure
17:20 de l'écran transparent. - Oui. - Bah, imaginez
17:22 que vous avez ce masque sur votre tête,
17:24 je vous vois très bien, mais en même temps,
17:26 je vais avoir en surimpression, avec
17:28 une qualité incroyable, des informations
17:30 supplémentaires. - On va des merdes, hein, non ?
17:32 - Et je peux vous faire disparaître, comme ça,
17:34 d'un coup de baguette magique, et par exemple,
17:36 me retrouver en plein de séances Netflix,
17:38 ou, par exemple,
17:40 en plein Google Maps, ou dans Google Earth.
17:42 En fait, me retrouver dans des univers
17:44 que je vais choisir. - Plaisir.
17:46 - Et... Alors, c'est que le début, hein.
17:48 Apple sort ce produit, là, aux
17:50 Etats-Unis, là, le 2 février. Il est en précommande.
17:52 Ils en ont vendu des centaines de milliers
17:54 en un claquement de doigts. - Je peux dicter mes mails ?
17:56 Je peux avoir ma boîte mail ? - Oui, bien sûr.
17:58 - À qui apparaît ? - Il y aura Siri, tout ça.
18:00 - Et Internet. - Et Apple a le
18:02 souhait que ça remplace
18:04 notre ordinateur. C'est-à-dire que demain,
18:06 vous aurez ce masque-là, et vous aurez
18:08 plusieurs écrans de plusieurs
18:10 ordinateurs, parce que si vous voulez travailler en multitâche,
18:12 et vous allez pouvoir
18:14 interagir avec vos mains,
18:16 avec des pincements de doigts, vous allez pouvoir
18:18 agrandir ou fermer des fenêtres,
18:20 avoir un son immersif,
18:22 discuter avec vos enfants, par exemple,
18:24 qui sont à l'autre bout du monde, en 360,
18:26 aussi. Enfin, il y a plein de trucs
18:28 incroyables. Maintenant, sur papier,
18:30 c'est formidable. 3 500 dollars, le masque.
18:32 - Oui, quand même. 4 000 euros, en francs, en euros.
18:34 - Mais ce qu'il y a d'intéressant derrière, c'est que c'est
18:36 un marathon que lance Apple, qui va durer
18:38 5 ans, 10 ans. Leur objectif,
18:40 c'est d'arriver petit à petit,
18:42 de génération en génération, à réduire
18:44 ce truc-là, pour que demain, ce soit
18:46 une paire de lunettes qu'on pourrait chausser,
18:48 qui pourrait être le futur smartphone,
18:50 parce que tous les industriels de la
18:52 technologie cherchent à remplacer le smartphone.
18:54 On est arrivé, en fait, à une espèce de
18:56 plafond de verre. - De plafond, oui.
18:58 - Alors, il y a le pliant, il y a les smartphones pliants qui sont pas mal,
19:00 mais on pense déjà à l'avenir,
19:02 et pourquoi pas la paire de lunettes ?
19:04 - Ça veut dire que les écrans
19:06 sont aussi en voie
19:08 de disparition, les écrans
19:10 télé, on regardera plus jamais la télé
19:12 dans 5 ans. - C'est ce qu'on disait
19:14 avant le Covid, sauf que le Covid est arrivé,
19:16 le marché de la télé a explosé,
19:18 et finalement, aujourd'hui,
19:20 quoi de plus sympa qu'avoir une télé
19:22 dans son salon, pour regarder
19:24 soit les infos, soit pour regarder un
19:26 programme en famille ?
19:28 - Il y a un côté très
19:30 humanisant, quand même, dans tout ça, dans tout ce que
19:32 vous annoncez. - Je suis
19:34 pas sûr, je suis pas persuadé.
19:36 Franchement, c'est ce que je me disais au début,
19:38 mais je pense aussi que la technologie est là pour rassembler
19:40 les gens. Regardez, on parlait de ce robot,
19:42 finalement, si ce robot peut
19:44 éviter la solitude à des personnes qui...
19:46 - Mais c'est pas une vraie,
19:48 c'est faux,
19:50 c'est un ami qui n'existe pas.
19:52 - Mais aujourd'hui, est-ce que vous avez essayé le JGPT
19:54 ou pas ? - Oui. - Est-ce que franchement, des fois,
19:56 vous êtes pas bluffé par la manière dont
19:58 ils vous répondent ? - Si, mais je parle aussi à...
20:00 Quand j'arrive chez moi, je dis "allume le salon"
20:02 et le salon s'allume. - C'est pas pareil.
20:04 C'est pas pareil entre le JGPT
20:06 qui est un vrai système d'intelligence artificielle
20:08 générative avec qui, à terme,
20:10 peut-être pas aujourd'hui, mais dans deux, trois ans, vous aurez une
20:12 vraie discussion soutenue sur des
20:14 sujets hyper high level
20:16 que Amazon ou
20:18 Alexa ou
20:20 Siri, qui pour l'instant sont à côté
20:22 des abrutis, excusez-moi de le dire,
20:24 par rapport à le JGPT, mais tout ça va évoluer.
20:26 - Alors, François Sorel, on vous retrouve
20:28 tous les vendredis de "Quoi je me mêle ?" sur la
20:30 chaîne Tech & Co, tous les soirs
20:32 21h30 sur BFM...
20:34 - 20h. - 20h sur BFM
20:36 Business avec
20:38 "La quotidienne" et puis
20:40 y'a pas que le CES. - Bah voilà,
20:42 la plateforme Tech & Co, c'est vraiment
20:44 pour tous les fans de tech, une
20:46 actualité, des analyses, etc. au quotidien
20:48 avec une émission pour les gamers qui s'appelle
20:50 "Multijoueurs", on a une émission sur les séries
20:52 aussi pour tous les fans de séries, on a
20:54 une émission aussi sur les mobilités qui s'appelle
20:56 "En route pour demain" et on
20:58 est en train de préparer aussi, et ça c'est un petit scoop,
21:00 une plateforme qui va parler
21:02 d'intelligence artificielle parce que c'est vraiment
21:04 un sujet qui passionne nos auditeurs, donc on
21:06 va les chouchouter sur ce sujet. - Très bien,
21:08 moi j'ai regardé, j'ai appris plein de choses sur
21:10 le casque hier, donc vous voyez... - Il est culturel
21:12 avec mon chouchou, Anthony Morel.
21:14 - Allez, on se retrouve
21:16 nous dans un instant, mais on continue à parler
21:18 de nouvelles technologies avec en particulier tout ce qui se fait
21:20 en matière de santé connectée
21:22 avec Eric Carrel,
21:24 le patron de Wizzing.
21:26 - Sud Radio,
21:28 le 10h midi média,
21:30 Valérie Expert, Gilles Gansman,
21:32 Sud Radio,
21:34 le supplément média.
21:36 - Le supplément média avec notre invité
21:38 Eric Carrel, bonjour,
21:40 merci d'être avec nous ce matin.
21:42 Vous avez une société
21:44 assez incroyable, vous avez
21:46 révolutionné, on peut le dire, vous êtes français,
21:48 vous êtes ingénieur, et vous avez
21:50 révolutionné le monde
21:52 de la santé connectée, vous avez été
21:54 le premier à lancer cette
21:56 Balance Connectée, Wizzing,
21:58 c'est le nom de votre
22:00 société, et
22:02 vous étiez bien présent, vous aussi,
22:04 au CES pour présenter des
22:06 nouveautés, mais peut-être racontez-nous un peu votre
22:08 parcours qui est assez
22:10 original, assez incroyable,
22:12 et surtout d'une créativité
22:14 assez étonnante.
22:16 Alors, comment vous est
22:18 venue cette idée de vous intéresser
22:20 à la santé connectée ?
22:22 - Écoutez, comme
22:24 les cheveux blancs que vous ne voyez peut-être pas à la radio,
22:26 l'indique que j'ai un certain âge, et donc
22:28 ça fait longtemps que je suis entrepreneur,
22:30 j'ai commencé dans le monde des télécoms, avec une
22:32 première entreprise qui a fait les livebox, et puis
22:34 nous est venue après cette idée que
22:36 avec l'arrivée d'Internet à la maison,
22:38 il fallait un peu connecter tout ce qui était autour,
22:40 d'où l'idée de faire des objets connectés,
22:42 et un peu par chance, on a commencé par
22:44 un PestPerson, et on a découvert,
22:46 alors que ce n'était pas du tout notre
22:48 ADN, que s'intéresser
22:50 à la santé des
22:52 personnes, les aider, ne serait-ce
22:54 que dans un premier temps avec une courbe de poids et
22:56 l'évolution d'une masse grasse, en fait, on avait
22:58 des retours extrêmement positifs des personnes
23:00 qui nous écrivaient en disant "tu m'as changé la vie",
23:02 et c'est ça qui petit à petit
23:04 nous a fait avancer dans le monde de la santé.
23:06 - Voilà, donc le PestPerson a été
23:08 la première innovation,
23:10 vous avez continué d'ailleurs
23:12 à faire évoluer ce PestPerson
23:14 jusqu'à arriver au dernier
23:16 modèle en ce moment
23:18 qui permet de faire un électrocardiogramme,
23:21 qui donne la masse graisseuse,
23:23 la masse osseuse, un certain nombre
23:25 de renseignements sur la santé.
23:28 - Alors oui, c'est ça qui est intéressant
23:30 dans le parcours et qui nous passionne,
23:32 c'est qu'en fait, on s'est aperçu qu'en
23:34 mettant en place des objets simples
23:36 qui rentraient dans notre quotidien, comme
23:38 monter sur un PestPerson, on pouvait aller chercher
23:40 de la mesure de qualité clinique
23:42 de plus en plus profonde, et parce que
23:44 elle était ce qu'on appelle dans le langage médical
23:46 "longitudinal", c'est-à-dire sur des très grandes durées,
23:48 on avait accès à
23:50 une évolution de la santé
23:52 qui était probablement plus profonde
23:54 que ce que permettent aujourd'hui
23:56 les systèmes médicaux très avancés
23:58 qui supposent, eux, qu'on aille
24:00 dans un laboratoire ou faire
24:02 une analyse un peu
24:04 spécifique, et donc
24:06 il y avait là quelque chose à faire de très important
24:08 parce que l'explosion des maladies chroniques
24:10 fait que les personnes
24:12 doivent être suivies dans leur vie quotidienne.
24:14 Il ne suffit pas, quand on a une maladie chronique,
24:16 de dire "je vais voir mon médecin
24:18 10 minutes tous les 6 mois", c'est pas ça
24:20 qui va m'aider au quotidien, et donc
24:22 comment on rejoint les personnes dans leur vie quotidienne ?
24:24 Et c'est là qu'on s'est aperçu que finalement,
24:26 presque sans le faire exprès,
24:28 on a porté quelque chose de
24:30 très précis avec ce suivi,
24:32 ce suivi qui, encore une fois,
24:34 aujourd'hui, sur un PestPerson, on a
24:36 des informations cardiovasculaires sur la rigidité des
24:38 artères, on a, comme vous le disiez,
24:40 l'électrocardiogramme, on a aussi
24:42 maintenant une mesure du système
24:44 de nerveux autonome, c'est-à-dire
24:46 il y a beaucoup de diabétiques qui développent
24:48 ce qu'on appelle des "pieds diabétiques",
24:50 c'est-à-dire une instabilité
24:52 du pied qui peut aller jusqu'à
24:54 des amputations,
24:56 et on arrive à mesurer ça.
24:58 Et vous avez également une montre par rapport
25:00 évidemment à l'apnée du sommeil
25:02 et des cycles du sommeil, toujours dans le
25:04 même esprit, comment
25:06 faire que votre
25:08 balance ou les différentes choses
25:10 dont on va parler, dont vous avez parlé au CES,
25:12 ne soit pris pour des gadgets ?
25:14 Comment être sûr
25:16 qu'on ne dise pas "oui, enfin, c'est des
25:18 mesures, ouais, c'est
25:20 gadgets, c'est pour rigoler" ?
25:22 - Parce que c'est rigoureux, c'est ça. - Voilà, comment avoir,
25:24 comment faire passer dans le grand public
25:26 que cette balance ou les montres
25:28 Weasing sont des outils de
25:30 mesure précises ?
25:32 - Alors, aujourd'hui, presque tous
25:34 nos objets sont des objets
25:36 qui passent ce qu'on appelle une qualification
25:38 médicale, c'est-à-dire que pour
25:40 les vendre en Europe,
25:42 on passe un certain nombre
25:44 d'aspects réglementaires et on le présente
25:46 à ce qu'on appelle
25:48 un "notify body" qui va vérifier un peu
25:50 la validité de tout ce qu'on
25:52 dit, et ça,
25:54 ça en fait
25:56 un produit médical.
25:58 C'est pareil aux Etats-Unis où la FDA
26:00 nous impose de passer un certain nombre de tests.
26:02 Donc aujourd'hui, on ne vend que des produits médicaux.
26:04 Et ces produits médicaux,
26:06 ils ont un certain nombre d'impératifs
26:08 pour vérifier la validité des mesures
26:10 et vérifier aussi la façon
26:12 dont on communique avec la personne.
26:14 À partir du moment où on rejoint les gens
26:16 viréels sans présence d'un médecin,
26:18 il y a une
26:20 attention particulière qui est
26:22 bien compréhensible de la part des autorités
26:24 de régulation de s'assurer que ces messages
26:26 vont être bien compris et
26:28 ne peuvent pas être mal interprétés,
26:30 soit en créant de l'over-stress,
26:32 soit au contraire en disant "je m'en fous".
26:34 - Mais pourquoi mon cardiologue me met plein
26:36 de ventouses sur tout le corps,
26:38 sur les pieds, sur les mains,
26:40 vraiment partout, et que ma montre en deux
26:42 secondes me fait un électrocardiogramme ?
26:44 Vous comprenez que pour le grand public,
26:46 c'est très bizarre entre l'examen que je
26:48 passe chez le cardiologue où
26:50 j'ai 10 000 ventouses et ma montre
26:52 qui est super simple.
26:54 - Vous avez raison, il y a une évolution
26:56 des mentalités qui est très longue.
26:58 Déjà chez les cardiologues, c'est-à-dire que
27:00 moi il y a 10 ans, il y avait des associations
27:02 de médecins qui trouvaient que ce qu'on faisait
27:04 n'avait aucun sens. Aujourd'hui, je suis
27:06 régulièrement appelé ou on m'écrit
27:08 en disant "tu as sauvé la vie d'un de mes patients",
27:10 vous avez sauvé la vie d'un de mes patients,
27:12 "comment je peux
27:14 donner vos montres à mes
27:16 patients ?" Et donc on a des cardiologues
27:18 qui commandent nos montres pour les prêter
27:20 à leurs patients. Parce que
27:22 ce que tu es mesure d'un électrocardiogramme en vie réelle,
27:24 c'est finalement
27:26 ça permet mieux de détecter qu'une
27:28 mesure que vous allez faire à un moment donné
27:30 qui est de l'heure à laquelle vous avez
27:32 pris un rendez-vous qui n'est pas forcément l'heure auquel vous allez
27:34 avoir le symptôme. Et donc ça,
27:36 ça met du temps aussi
27:38 dans tous les cycles de remboursement.
27:40 Vous savez qu'aujourd'hui,
27:42 dans un pays comme la France où la santé
27:44 est complètement remboursée, c'est
27:46 difficile de faire admettre que
27:48 les gens doivent sortir de l'argent pour
27:50 faire des mesures médicales. On est tous
27:52 habitués à ce que ça soit gratuit. Et donc
27:54 il faut à un moment donné que ça soit remboursé.
27:56 Mais ça, ça prend énormément de temps parce que
27:58 il faut faire des études cliniques qui montrent l'intérêt
28:00 économique, etc. Et donc
28:02 ça sera remboursé un jour.
28:04 - Vous aimeriez que vos montres soient remboursées par la
28:06 Sécu ? - Ça rentre dans la prévention.
28:08 - Bien sûr. - Ça rentre dans la prévention.
28:10 Un auditeur nous dit "Pourquoi ne pas proposer pour les patients
28:12 pour l'apnée du sommeil ?
28:14 C'est utile." Mais vous avez toute une
28:16 série, alors
28:18 c'est pas de la publicité qu'on fait parce que
28:20 je pense qu'effectivement ce que vous faites
28:22 c'est d'utilité publique. Il y a toute une
28:24 gamme de produits, de tensiomètres
28:26 et une sorte de
28:28 que j'ai d'ailleurs,
28:30 que j'ai acheté.
28:32 - Le sleep analyzer. - Le sleep analyzer.
28:34 Vous mettez le sous le matelas et ça
28:36 analyse votre sommeil,
28:38 votre sommeil profond. Et si vous avez de l'apnée
28:40 du sommeil, c'est assez incroyable.
28:42 - Mais merci de
28:44 nous donner l'opportunité de parler de ça parce que
28:46 c'est un sujet, c'est pas l'objet qu'on
28:48 vend le plus aujourd'hui, mais c'est un sujet que j'adore parce que
28:50 on a montré qu'on était meilleurs
28:52 que l'instrument officiel de mesure
28:54 de l'apnée du sommeil. Comment on l'a montré ? C'est pas nous qui l'avons
28:56 montré. C'est
28:58 l'inventeur en Australie
29:00 du masque à pression positive qui
29:02 soigne les apnéiques. Et pourquoi on est meilleurs ?
29:04 Parce qu'on est là pendant plusieurs nuits.
29:06 Si vous faites une polysomnographie, pour les
29:08 auditeurs qui l'ont déjà fait, c'est une nuit assez
29:10 horribiliste parce qu'on a des capteurs partout,
29:12 on peut pas se mettre dans la position que l'on veut,
29:14 etc. Donc c'est une nuit qui n'est pas très représentative.
29:16 Là, nous,
29:18 il suffit de dormir et
29:20 on va avoir énormément d'informations sur énormément de nuits.
29:22 Et donc on arrive à prouver que c'est finalement
29:24 plus efficace en termes de mesure.
29:26 Par contre, le temps
29:28 que ça met à traverser
29:30 toutes les sociétés savantes, à
29:32 convaincre le fait qu'il va falloir
29:34 un moment donné, vous savez, qu'il va falloir déplacer
29:36 le système, que finalement il y a plein d'apnéiques
29:38 qui sont mal soignées, etc.
29:40 En fait, il faut se battre
29:42 et tout ça prend du temps, mais ça va
29:44 venir. Alors les innovations
29:46 que vous avez présentées au CES,
29:48 il y en a trois en particulier.
29:50 Racontez-nous un petit peu.
29:52 Au CES, moi j'y suis allé avec
29:54 trois entreprises, donc avec
29:56 Iridescence qui fait
29:58 un système qu'on appelle un lidar.
30:00 C'est quelque chose qui permet de voir en 3D
30:02 mais qui permet surtout de voir
30:04 des choses dans le domaine infrarouge et donc
30:06 par exemple de voir l'humidité des plantes, etc.
30:08 Donc ça, c'est plutôt
30:10 ce qu'on appelle de la "de-tech"
30:12 un peu en avance de phase. On y était aussi
30:14 avec Invoxia qui a présenté
30:16 un capteur de santé animale
30:18 pour des petits chiens et des chats
30:20 et donc pouvoir non seulement
30:22 les suivre mais aussi suivre leur santé
30:24 cardiaque. Quel est l'intérêt de suivre
30:26 la santé cardiaque d'un chat
30:28 ou d'un chien avec un collier ?
30:30 Parce qu'on ne le fait pas depuis des années
30:32 en fait. On ne l'a jamais fait.
30:34 Non, on ne l'a jamais fait parce que
30:36 jusqu'ici c'était compliqué.
30:38 On a réussi
30:40 à faire des choses qui n'avaient encore jamais été faites
30:42 en utilisant ce qu'on appelle le "machine learning"
30:44 et des nouveaux types de capteurs.
30:46 C'était compliqué parce qu'un animal
30:48 comme vous le savez est poilu
30:50 et donc on ne peut pas faire ce qu'on fait sur l'humain
30:52 avec une montre ou un appareil
30:54 sur la peau.
30:56 Et donc il a fallu mettre en place d'autres systèmes
30:58 ce qu'on a réussi à faire
31:00 et qui est important parce qu'en fait
31:02 il s'avère qu'il y a beaucoup de
31:04 chiens, après ça dépend un peu des races
31:06 je ne suis pas un spécialiste des races mais
31:08 qui ont des...
31:10 des souffles au coeur, qui ont des problèmes
31:12 très souvent, des problèmes
31:14 cardiaques. Et ça fait traceur GPS aussi
31:16 pour les
31:18 animaux. Exactement.
31:20 Ça permet de retrouver son animal
31:22 et puis Wiffings présentait
31:24 un appareil qui a pour objectif
31:26 de rendre la téléconsultation
31:28 plus efficace.
31:30 Si on regarde
31:32 l'histoire de la médecine, avant on allait voir son médecin
31:34 après des fois on s'est laissé l'appeler
31:36 puis on a inventé la téléconsultation
31:38 mais la téléconsultation reste
31:40 assez pauvre dans le sens où le médecin
31:42 n'a accès qu'à la parole du patient
31:44 il n'a pas accès à des mesures réelles
31:46 à part peut-être la température. Et donc justement
31:48 comme cet objet thermomètre est un objet
31:50 qui est bientôt, maintenant bien rentré
31:52 dans les mœurs, on en a fait
31:54 un objet enrichi
31:56 qui intègre quatre types de mesures
31:58 bien sûr la température
32:00 bien sûr l'électrocardiogramme
32:02 la saturation en oxygène qui a été
32:04 démocratisée en fait
32:06 de façon très forte au moment du Covid
32:08 puisqu'on s'est aperçu que finalement pour suivre
32:10 un patient qui reste à domicile
32:12 c'est important d'avoir sa saturation en oxygène
32:14 et on a rajouté un stéthoscope
32:16 parce qu'aujourd'hui quand un médecin
32:18 vous ausculte, il utilise un stéthoscope
32:20 quand il vous téléconsulte, il ne peut pas
32:22 donc l'idée maintenant c'est
32:24 d'avoir son propre...
32:26 de pouvoir partager un signal de stéthoscope
32:28 que le médecin va vous aider à positionner
32:30 sur votre torse
32:32 ou à l'endroit des poumons ou du cœur
32:34 qui lui semble utile
32:36 et qui va lui permettre d'entendre ce qui se passe
32:38 et donc ça, ça va être important pour enrichir
32:40 cette téléconsultation.
32:42 Est-ce que tous ces objets, que ça soit
32:44 chez vous, puis on peut citer vos concurrents
32:46 de Samsung
32:48 ou d'Apple, est-ce que
32:50 parce que vous
32:52 avez eu la gentillesse de nous prêter une montre
32:54 et moi je vois parfois
32:56 que je suis à 70, après 80
32:58 avec mon cœur
33:00 je vois mes pas pour marcher, je vois tout ça
33:02 est-ce qu'il n'y a pas un côté angoissant
33:04 parce qu'avant on vivait, je ne savais
33:06 pas combien j'avais de battements de mon cœur
33:08 je ne savais pas, ça se voit physiquement
33:10 que je n'avais pas fait assez de pas
33:12 mais je ne savais pas tout ça, est-ce que
33:14 finalement, est-ce que ça ne rend pas plus
33:16 les gens angoissés de savoir
33:18 qu'ils ont telle tension
33:20 que finalement j'ai eu une phase de réveil
33:22 pas importante, de mon taux
33:24 d'oxygène, tout ça c'est les médecins qui doivent
33:26 savoir, est-ce que moi en particulier
33:28 je dois avoir accès à ça
33:30 même si en effet, maintenant je regarde
33:32 mes pas et autres avec
33:34 la montre
33:36 - C'est une très bonne question
33:38 ce côté un peu peur
33:40 qu'on devienne tous si poncodriac
33:42 c'est une question qui revient
33:44 en fait l'expérience montre que c'est
33:46 à peu près jamais le cas
33:48 mais il faut bien se remettre
33:50 dans l'idée que dans le monde aujourd'hui
33:52 il y a une explosion des maladies chroniques
33:54 et quand on dit explosion, on ne s'en rend pas bien
33:56 compte encore ici mais sachez
33:58 qu'aux Etats-Unis, il y a 24% des
34:00 12-18 ans qui sont en état pré-chronique
34:02 il y a 44% des 20-40 ans qui sont malades
34:04 chroniques, malades chroniques ça veut dire qu'ils vont
34:06 être malades toute leur vie et plus de 50%
34:08 des plus de 40 ans, c'est
34:10 assez inimaginable et donc vous ne pouvez pas dire
34:12 ces gens-là, ils vont pouvoir
34:14 être mieux accompagnés
34:16 juste en voyant leur médecin 10 minutes
34:18 tous les 6 mois
34:20 et ça
34:22 comment on les aide ? Alors on a fait
34:24 un certain nombre d'expérimentations pour répondre
34:26 un peu à votre question, on a par exemple
34:28 fait du suivi d'hypertendu
34:30 avec nos tensiomètres sur une population
34:32 de 2000 personnes aux Etats-Unis
34:34 à qui on envoyait tous les soirs
34:36 un message, un sms en disant
34:38 "je te donne quelques conseils
34:40 sur l'hypertension
34:42 mets un peu moins de sel dans ton alimentation"
34:44 des choses assez classiques
34:46 et puis encourager les gens à prendre
34:48 leur tension et en fait on s'est aperçu que
34:50 rien que le fait de prendre ce
34:52 moment d'attention et d'inviter les personnes
34:54 à prendre leur hypertension baissait
34:56 et donc finalement même sans prendre
34:58 de médicaments, on a une efficacité
35:00 à partir du moment où on éduque la personne
35:02 alors je suis d'accord avec vous
35:04 il y a un équilibre à trouver
35:06 on va apprendre à le faire
35:08 ça va nous prendre encore des années
35:10 mais il est important d'avancer là-dessus
35:12 et j'insiste sur
35:14 il est important d'avancer là-dessus parce que
35:16 vous savez toute révolution, elle ne se fait pas
35:18 du jour au lendemain et
35:20 une des difficultés françaises c'est
35:22 qu'on critique
35:24 toujours énormément et puis un jour on
35:26 adopte énormément, on l'a vu pour le Covid
35:28 pour Google etc.
35:30 alors qu'il y a d'autres pays où il y a cette culture
35:32 on ne sait pas encore très bien
35:34 c'est pas encore parfait mais ça va s'améliorer
35:36 on apprend à tester et ça
35:38 ça permet aux entreprises d'avancer et d'apprendre
35:40 et là, moi je pense que cette
35:42 culture de
35:44 l'apprentissage, cette culture de
35:46 comment on accompagne mieux
35:48 un patient à distance
35:50 il faut qu'on l'apprenne tous ensemble
35:52 on a la chance aujourd'hui d'avoir des devices
35:54 qui permettent de faire des mesures
35:56 de façon très précise
35:58 qui sont des mesures médicales
36:00 reconnues, comment on
36:02 avance maintenant dans cet accompagnement
36:04 pour faire deux choses, un côté
36:06 motivationnel, c'est à dire grosso modo
36:08 on sait que si on invite la population à marcher
36:10 plus, demain on ira tous mieux
36:12 c'est mathématique, c'est connu
36:14 et puis un côté un peu
36:16 ange gardien silencieux, c'est à dire que
36:18 le médecin ne peut pas être toujours à côté de nous
36:20 à quel moment il faut qu'il soit à côté de nous
36:22 ces instruments vont nous permettre
36:24 à un moment donné de dire, tiens là il y a un signal
36:26 d'alerte, j'en parle à ton médecin
36:28 et ton médecin va prendre rendez-vous avec toi parce que c'est le moment
36:30 de le voir. Et ça, si vous voulez
36:32 d'un point de vue à la fois médical
36:34 et économique, ça va être assez fantastique
36:36 parce que
36:38 si on regarde des maladies graves
36:40 comme des maladies
36:42 de crise cardiaque etc. qui ont un taux de
36:44 responsabilisation très important au bout d'un an
36:46 on voit que si on fait baisser ne serait-ce que
36:48 de 10% ce taux de responsabilisation
36:50 on peut faire des économies absolument énormes au système
36:52 et puis on sauve la vie
36:54 de gens parce qu'il vaut mieux être
36:56 soigné avant d'aller à l'hôpital
36:58 et donc il y a une espèce de convergence
37:00 là sur laquelle il faut qu'on apprenne
37:02 et qu'on apprenne assez vite.
37:04 On a vu d'ailleurs ce chiffre
37:06 où la prévention a permis
37:08 de sauver un nombre de vies
37:10 incroyables depuis
37:12 un certain nombre d'années
37:14 donc c'est aussi l'utilité
37:16 de tous ces outils
37:18 qu'il faut apprendre. - Oui, avec une vraie inquiétude
37:20 Valérie, c'est que vous avez
37:22 des données qui sont dans le secret médical
37:24 - Oui, un auditeur pose la question
37:26 sur la sécurité, qui couit de la
37:28 cybersécurité et des échanges de données
37:30 - Est-ce que vous n'allez pas prendre des données cardiaques
37:32 ou d'oxygène pour que demain
37:34 on me vende un masque ou qu'on me vende des médicaments
37:36 au labo ?
37:38 - Alors, si vous voulez
37:40 la réglementation européenne est très sévère
37:42 sur le sujet et maintenant la réglementation
37:44 américaine suit, bien sûr
37:46 on est contrôlé là-dessus
37:48 on est contrôlé par plusieurs organismes
37:50 à la fois français et européens
37:52 qui sont
37:54 franchement très nombreux.
37:56 Donc cet aspect cybersécurité est
37:58 très important mais aussi respect
38:00 du côté privé
38:02 des données. Et donc toutes les données
38:04 elles appartiennent à la personne
38:06 au patient, à l'utilisateur
38:08 qui a le droit à tout moment de
38:10 demander à ce qu'elles soient effacées
38:12 elles sont effectivement effacées.
38:14 Et par ailleurs, ces données
38:16 avec le consentement de l'utilisateur, elles peuvent être utilisées
38:18 de façon anonymisée, c'est-à-dire que
38:20 on s'autorise
38:22 si avec l'accord des personnes
38:24 à créer ce qu'on appelle
38:26 des bases de données de patients anonymisées
38:28 qui permettent de faire de la recherche. C'est-à-dire
38:30 l'idée n'est pas d'aller
38:32 chercher les personnes en disant "voilà"
38:34 mais comment, par exemple
38:36 on parlait tout à l'heure de l'apnée
38:38 c'est des choses qui nous permettent
38:40 d'avancer énormément sur l'apnée parce que
38:42 on regarde des quantités
38:44 de nuits qui n'ont jamais
38:46 été regardées jusqu'ici grâce
38:48 aux nouveaux outils d'intelligence artificielle
38:50 et on permet de faire
38:52 évoluer la science mais
38:54 sans connaître de qui on parle. On sait
38:56 qu'on a des nuits de personnes mais on ne sait pas de qui on parle.
38:58 Donc ce respect-là,
39:00 il est très important et donc je crois qu'il faut dire
39:02 à votre auditeur qu'aujourd'hui
39:04 il n'y a pas de risque et à mon avis
39:06 il y a beaucoup moins de risque que
39:08 quand un bout de papier se balade
39:10 avec ses analyses
39:12 médicales sur un bureau
39:14 quelque part. Quel est
39:16 l'objet que vous vendez le plus ?
39:18 Alors aujourd'hui ce sont les pèses-personnes
39:20 et les montres.
39:22 Merci beaucoup
39:24 et puis Cocorico quand même
39:26 PDG de Whiting
39:28 donc W-I-T-H-I-N-G-S
39:30 on est très fiers d'avoir une société
39:32 comme la vôtre
39:34 qui est à la pointe, qui innove
39:36 et qui est quand même, qui propose
39:38 des choses, des cités, des concurrents qui sont pas tout à fait
39:40 au même niveau
39:42 quand même.
39:44 C'est bien de citer une norme.
39:46 On est à la radio avec l'ARCOM.
39:48 Merci à vous Eric Carrel.
39:50 Merci beaucoup. On se retrouve dans un instant pour les débats.

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