• l’année dernière
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Alexandra Carraz-Cesseli, Anne Delaigle

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-03-28##

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News
Transcription
00:00:00 En direct depuis Lyon Euro Expo, les vraies voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:10 On vous souhaite la bienvenue, juste après Jean-Jacques Bourdin, après Dédé Bercoff, les vraies voix en direct de ce salon à Lyon Euro Expo, le salon du Made in PME 2024.
00:00:23 Bonsoir Philippe David. Bonsoir Cécile de Ménibus, ça va très bien, vous vous rappelez on était venu à Lyon au salon de l'auto fin septembre et je me fais une remarque, et vous pouvez me faire confiance dans ce domaine, on mange toujours aussi bien à Lyon, après avoir fait une tournée des stands, je dois dire que cette ville est remarquable.
00:00:37 Il ne pense qu'à bouffer, mais c'est pas possible, ça je vois pas. Voilà quelqu'un qui parle bien. La mauvaise foi des femmes, c'est fou.
00:00:45 Allez, bienvenue dans ce plus grand rassemblement de TPE, PME d'Auvergne, on est ravis d'y être, c'est l'événement de la Confédération des petites et des moyennes entreprises qui s'inscrit forcément dans la politique de relocalisation et de réindustrialisation de la région.
00:01:01 Allez, au sommaire de cette émission, puisqu'on est ensemble jusqu'à 19h avec Philippe David, à 17h30, le Premier ministre annonce une réforme globale de l'assurance chômage, Gabriel Attal entend réduire la durée d'indemnisation des demandeurs d'emploi, le taux de chômage est remonté à environ un 7,5 en France ces derniers mois, et pendant ce temps, l'année dernière, la moitié des chefs d'entreprise disaient rencontrer des problèmes de recrutement selon la Banque de France.
00:01:24 Alors parlons vrai, est-ce qu'on parle trop des entreprises du CAC 40 et pas assez des TPE, PME qui sont les grandes créatrices d'emploi ? Comment expliquer, tiens, par exemple, que nos TPE, PME croissent moins vite que celles en Allemagne, leur concurrente allemande par exemple ? Est-ce que c'est en libérant les TPE, PME qu'on reviendra pour la première fois depuis 50 ans au plein emploi ? Et à cette question, les PME sont-elles la principale arme pour le plein emploi ? Vous dites oui à 73%, vous voulez réagir au datant de vos appels au 0826 300 300.
00:01:52 On va en parler avec notre expert du jour, Hervé Piquet-Gauthier sera avec nous, dirigeant de Géniplurie, Groupement d'employeurs dans le transport et président de Lyon, so.
00:02:01 Et puis le coup de projecteur des vraies voix, c'est à 18h30, comme tous les jours, les chefs d'entreprise ont l'impression d'être dans une écologie punitive, c'est ce qu'a annoncé le président de la CPME, Auvergne Ronald, dans les colonnes de Lyon-Capital, pardon, à l'occasion du salon Made in PME.
00:02:17 Il dénonce des contraintes normatives difficilement supportables, selon lui, il faut décarboner certes, mais à vitesse raisonnable.
00:02:24 Alors parlons vrai, peut-on produire sans détruire ou est-ce un vœu pieux ? La RSE est-elle un frein au développement économique ? Mais est-ce qu'on va peut-être pas un peu trop loin dans les normes environnementales en France ?
00:02:35 Et à cette question, l'écologie est-elle compatible avec l'économie ? Vous dites non à 80%, vous voulez réagir encore et toujours le 0826 300 300.
00:02:44 Et nous serons avec notre expert du jour, Manuel Pérez, dirigeant fondateur de la ferme intégrale. En tout cas, on vous souhaite la bienvenue, célébrez-vous en direct de ce salon de la PME à Lyon, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:02:55 Et comme tous les jours, on l'a emmené dans nos bagages, Philippe Bilger, président de l'Institut de la Parole, bonsoir Philippe.
00:03:04 Bonsoir Philippe. Ma chèque Cécile, puis-je émettre une protestation d'emblée ? La parité n'est pas respectée. Il y a deux hommes pour trois femmes.
00:03:14 C'est comme ça. C'est scandaleux. Je ne sais pas si je vous permets d'affirmer que je suis un homme.
00:03:18 Mais vous me la faites à chaque fois. Vous êtes malheureusement et déniablement un homme.
00:03:23 Et en plus, ce sont des femmes qui en valent deux.
00:03:26 Ah oui, mais bon.
00:03:27 Là, ça fait six qui ont un fils d'eux, ça me reste comme deux télis.
00:03:29 Exactement, elles sont là en tout cas. Alexandra Carazze, c'est Zélie qui était fondatrice de l'équipe de Lyon.
00:03:35 Bonsoir Alexandra.
00:03:36 Bonsoir Cécile.
00:03:37 Comment ça va ?
00:03:38 Très bien. On est là pour rugir ce soir.
00:03:40 Elle était facile, mais j'ai été obligée de la faire.
00:03:44 Non, non, mais elle est très bonne.
00:03:45 C'est vrai ?
00:03:46 Pour les vrais, elle est parfaite.
00:03:47 C'est ce qu'on appelle une blague Philippe David. Faites attention.
00:03:49 Donc, excellent. C'est un synonyme.
00:03:51 Anne Delègue, elle est avec nous, fondatrice, dirigeante d'Easy Town. Comment ça va Anne ? Bienvenue.
00:03:57 Toujours bien, c'est un principe.
00:03:59 C'est un principe, oui.
00:04:00 Racontez-nous deux secondes avant qu'on démarre cette émission officiellement. Easy Town, c'est quoi ?
00:04:05 C'est une solution globale de logistique urbaine qui accompagne la piétonisation des centres-villes.
00:04:11 C'est une bide.
00:04:13 Voilà. Bon, je vous laisse, je pense qu'elle va parler pendant deux heures.
00:04:17 Vous voyez, il ne vous a pas échappé qu'en fait c'était compliqué de piétoniser les centres-villes et que tout le monde n'était pas vraiment d'accord ?
00:04:23 Voilà, on va vous faciliter la ville et la vie. Cherchez pas.
00:04:26 Vous allez pouvoir faire les boutiques, les mains dans les poches.
00:04:28 Votre femme va pouvoir continuer à dépenser. Vous serez livré directement chez vous.
00:04:32 Mais ne lui dites pas ça malheureusement.
00:04:33 Je ne ferai pas les boutiques, mais j'aurai les mains dans les poches.
00:04:35 Mais votre femme, oui, bien sûr. Elle aura peut-être les mains dans les vôtres poches.
00:04:39 Mais vous avez été très claire. Vous êtes vraiment deux aigles à une tête.
00:04:43 Bravo.
00:04:44 Message à Pascal Bilger, samedi prochain c'est open bar pour le shopping.
00:04:48 Non, je viens faire mon épice là-dedans. Je vois pas.
00:04:52 Sinon je vais souhaiter un bel anniversaire à quelqu'un.
00:04:55 Oui, moi aussi. Et je l'embrasse.
00:04:58 Alexandra Cazar Cezely, les Lyonnes. Qui sont ces Lyonnes ?
00:05:02 Les Lyonnes aujourd'hui ce sont des hommes et des femmes.
00:05:05 C'est-à-dire que nous on aime les hommes et on le dit aux Lyonnes.
00:05:07 C'est un réseau d'un féminisme nouvelle génération.
00:05:10 C'est-à-dire qu'on en a marre du féminisme victimaire qui vit sous un joug du patriarcat fantasmé.
00:05:15 Nous on a pris le contre-pied de tout ça.
00:05:17 On est sur un féminisme volontariste, non-victimaire, qui n'oppose pas les hommes et les femmes.
00:05:23 Et on fait un grand réseau, on se retrouve tous ensemble et on travaille sur la mise en confiance des femmes
00:05:28 pour qu'elles prennent la parole dans le débat public.
00:05:30 Eh bien elle est sympa cette émission.
00:05:32 0826 300 300, Sylvain Davignon qui est avec nous. Bonsoir Sylvain.
00:05:36 Bonsoir.
00:05:37 Comment ça va Sylvain ?
00:05:39 Bien et vous ?
00:05:41 Oui écoutez, plutôt pas mal. On parle de quoi dans un instant ?
00:05:44 J'aimerais pousser un coup de gueule par rapport à la pression économique et d'article par les grandes groupes industriels sur les TPE et les PME.
00:05:51 Eh bien on va en parler dans un instant. En attendant le répondeur. 0826 300 300, on écoute.
00:05:56 Oui bonjour, je m'appelle Didier, j'habite Berthes sur Oise, banque 95.
00:06:02 Je voulais juste intervenir concernant, par rapport effectivement au coup de budgetaire,
00:06:10 par rapport à l'extrémisation, par rapport aux menaces de mort, par rapport à...
00:06:14 Je crois qu'on est dans un pays où il n'y a plus aucune règle.
00:06:18 Donc voilà, et puis on le vit au quotidien, tous les jours.
00:06:21 Donc là quelque part, tout le monde s'en fout.
00:06:24 Et tant que ça ne touche pas les autres instances, eh bien tout va bien.
00:06:28 Au revoir, merci.
00:06:30 Ben voilà, Philippe Eliger.
00:06:32 Là on devient sérieux. Je suis frappé de voir à quel point
00:06:36 un constat très pessimiste sur l'état de notre pays est très largement répandu.
00:06:42 Je ne parle pas des chaînes et des radios qui affirment dire la vérité,
00:06:49 mais j'ai l'impression que beaucoup de gens, et peut-être de manière moins, plus nuancée que notre amie,
00:06:56 sont d'accord sur le fait que la France aujourd'hui va très mal.
00:07:01 Je suis frappé de cela.
00:07:03 Les vrais gens, les vrais voix, les vrais gens sont pessimistes.
00:07:08 Absolument.
00:07:09 Alors comme on est très en retard, on va passer directement à notre auditeur du jour,
00:07:13 Sylvain Davignon, qui est avec nous, sur cette pression économique que certains grands groupes industriels
00:07:17 posent finalement au TPE et PME, c'est ce que vous voulez dire.
00:07:21 Ou imposent.
00:07:23 Oui, qu'ils nous imposent en fait.
00:07:26 Ils effectuent des marges indirectes en baissant nos prix et en effectuant en fait,
00:07:35 ils sont très voraces sur les TPE et les PME.
00:07:39 Nous, on ne peut pas se battre parce que nos coûts sont, évidemment, on n'arrive pas à aller plus bas
00:07:44 parce qu'on n'a pas leur force vis-à-vis de nos fournisseurs.
00:07:49 Et on subit leur déshydraté à l'heure actuelle et ils sont très difficiles à négocier,
00:07:56 très difficiles à manœuvrer actuellement, ces grands groupes.
00:07:59 Et ils nous coûtent quelques points de marge et nous mettent en difficulté au niveau financier
00:08:05 vu la baisse des commandes et la baisse de la consommation qu'on a pu constater depuis la fin de l'année.
00:08:12 Et est-ce que vous ne faites pas cette remarque, mesdames,
00:08:15 celles d'entre vous qui veulent répondre en premier, répond.
00:08:17 On a parlé des agriculteurs qui disaient, la grande distribution notamment,
00:08:21 nous met le couteau sous la gorge.
00:08:22 Est-ce que ce n'est pas un peu la même chose avec les TPE, PME ?
00:08:25 On est au salon made in PME par rapport aux grands groupes multinationaux
00:08:29 qui eux peuvent se fournir dans le monde entier à souvent très bas prix.
00:08:32 Si, si, mais il y a deux poids, deux mesures en fait.
00:08:35 C'est ça, moi je sais bien, c'était mon quotidien pendant 28 ans.
00:08:40 On n'a pas les mêmes moyens qu'eux,
00:08:42 on n'a pas les moyens d'acheter des quantités astronomiques à des prix fatalement plus bas.
00:08:47 Il y a une problématique, voilà, nos marges ne peuvent pas être les mêmes,
00:08:53 on ne peut pas être concurrentiel,
00:08:55 donc il faut réussir à convaincre autrement en expliquant aux gens
00:08:58 qu'il faut qu'ils fassent un choix de consommateur,
00:09:01 sauf qu'aujourd'hui le cerveau des gens est divisé en deux,
00:09:05 il y a le consommateur et le citoyen,
00:09:07 et le consommateur veut bien être citoyen,
00:09:09 mais quand il regarde le prix, il va rester consommateur,
00:09:12 donc il va aussi se diriger vers les grands groupes,
00:09:14 vers les produits de grands groupes.
00:09:16 Alexandra ?
00:09:17 Oui, il faut que chacun aussi mette du sien,
00:09:19 je ne dirais pas mieux qu'Anne là-dessus,
00:09:21 mais c'est vrai qu'aujourd'hui il y a une prise de conscience,
00:09:23 tout le monde fait les mêmes constats,
00:09:25 c'est vrai pour l'économie, sur l'environnement,
00:09:27 sur tout un tas de sujets, la sécurité, etc.
00:09:29 mais quand il faut faire la répartition de qui fait les courses,
00:09:33 qui paye à la fin du mois, on devient tous très pragmatiques.
00:09:36 Allez, vous restez avec nous, Stéphane ?
00:09:38 La personnelle domination des gros sur les petits,
00:09:40 ne vous rengorgez pas !
00:09:42 Quand vous dites les gros sur les petits,
00:09:44 vous parlez de Philippe David ?
00:09:46 Bien sûr, j'avais bien compris.
00:09:48 Allez, Sylvain, vous restez avec nous,
00:09:50 vous êtes notre vrai mois du jour,
00:09:52 vous allez jouer contre nos vraies voix.
00:09:54 En attendant, les trois mots dans l'actu,
00:09:56 c'est Félix Mathieu dans un instant,
00:09:58 le réquisitoire du procureur, monsieur le procureur ?
00:10:00 Vous voulez parler des faits divers ?
00:10:02 En effet, j'ai été frappé,
00:10:04 parce que je n'ai pas eu le temps de changer mon sujet tout à l'heure,
00:10:06 par le fait qu'il y a des affaires qui se multiplient,
00:10:10 dont on n'est pas sûr qu'elles sont encore aujourd'hui des tragédies,
00:10:14 mais qui posent des mystères tout à fait effrayants.
00:10:18 Je pense à Emile, par exemple, et je pense à Lina.
00:10:22 On en parlera dans un instant.
00:10:24 Allez, on est en direct du salon du Made in PME à Lyon, Euro Expo.
00:10:27 On est ravis d'être ici.
00:10:29 On revient dans un instant. Petite pause, à tout de suite.
00:10:31 Sud Radio.
00:10:32 C'est Brigitte Lahaie.
00:10:33 Vous êtes 900 000 à nous suivre sur la chaîne YouTube de Sud Radio.
00:10:36 Un grand merci de tout cœur.
00:10:38 Merci, merci à tous.
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00:11:45 Leclerc, bonjour !
00:11:47 Bonjour ! Dans mon dictionnaire, ils mettent "concombre, légumes appréciés pour sa chair croquante et rafraîchissante".
00:11:52 Oui, et ?
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00:13:52 En direct depuis Lyon Aurexpo, les vraies voix sur le radio, 17h20h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:14:01 C'est les vraies voix, on est ravis d'être à Lyon. On est très bien reçus à Lyon.
00:14:05 Ah oui, absolument. Les Lyonnais savent recevoir.
00:14:08 Ils sont d'une gentillesse. Je vous rappelle notre fréquence, Philippe.
00:14:11 105.8
00:14:13 Exactement, avec Philippe Bilger qui est avec nous. Ça va mon Philippe, vous êtes en bruit.
00:14:16 Ah oui, même les Lyonnais sont adorables.
00:14:19 Pour l'instant.
00:14:21 À un moment donné, elle l'ont dit, Alexandra Casar Cézely qui est avec nous, fondatrice de l'équipe des Lyon.
00:14:26 Avec Anne De L'Aigle qui est fondatrice dirigeante d'Easy Town.
00:14:31 Oh c'est joli Easy Town. C'est joli, j'aime bien.
00:14:34 Vous pourrez dire que c'est moi qui l'ai trouvé ce nom ? Non, on ne peut pas le dire.
00:14:37 Elle va vous demander les trois docteurs, faites attention.
00:14:39 Tous négociés.
00:14:41 Allez, Félix Mathieu, on vous souhaite la bienvenue. C'est les vraies voix jusqu'à 19h.
00:14:46 Félix Mathieu est avec nous, bonsoir Félix.
00:14:48 Bonsoir tout le monde.
00:14:50 De quoi parle-t-on dans un instant ?
00:14:51 Du gouvernement qui invitait les parlementaires de tous bords au ministère de l'économie aujourd'hui pour voir comment réduire les déficits.
00:14:56 Beaucoup d'ailleurs ont boycotté dans les oppositions.
00:14:59 Du village du Haut-Vernay qui a reconstitué la disparition du petit Émile quasiment 9 mois après dans les Alpes-de-Haute-Provence.
00:15:05 Et puis des députés qui adoptent la proposition de loi sur les discriminations capillaires.
00:15:09 Figurez-vous, en trois mots ça donne économie, disparition et cheveux.
00:15:13 Et c'est d'un seul instant tout de suite le réquisitoire du procureur.
00:15:16 Les vraies voix Sud Radio.
00:15:18 Le réquisitoire du procureur.
00:15:20 Philippe Bilger.
00:15:22 C'est sur les faits divers que vous voulez requérir ce soir en direct de Lyon, monsieur le procureur.
00:15:27 Si on peut dire, mon cher animateur, en réalité je ne veux pas parler des crimes ou des délits ordinaires,
00:15:34 mais de certaines affaires, probablement criminelles, mais qui constituent comme dans d'authentiques romans policiers
00:15:44 de vrais mystères sur lesquels le citoyen reste interloqué, dramatiquement interloqué.
00:15:52 Je pense à Émile, dont on vient de parler dans les informations, et à la jeune Lina.
00:15:59 Ce sont des disparitions qui s'accomplissent immédiatement après leur départ.
00:16:05 Et j'espère qu'on n'est pas encore persuadé de la mort de cet adorable petit et de cette jeune femme.
00:16:12 Mais au-delà de cela, j'ai l'impression que le citoyen se penche sur ces affaires comme s'il s'agissait d'une véritable énigme.
00:16:21 On ne comprend pas comment le petit Émile a pu disparaître et Lina disparaît très peu de temps après avoir quitté le domicile de ses parents.
00:16:32 Donc c'est un véritable mystère, si j'ose dire, vulgairement policier, à côté d'un drame probable. C'est terrifiant.
00:16:40 Ça fait beaucoup d'affaires qui défrayent la chronique.
00:16:43 On se pense, dans le sud-ouest, à la petite disparition de la petite Marion Wagon, il y a bientôt 30 ans, en 1996.
00:16:48 C'est terrible pour les familles déjà, parce que elles ne peuvent pas faire leur deuil, il n'y a pas de corps, on ne sait pas si le gamin est vivant ou pas.
00:16:53 On se rappelle de la jeune Natasha Kampusch qui a passé des années séquestrées en Autriche par exemple.
00:16:58 C'est terrifiant et puis tout le monde se projette. C'est pour ça que ça résonne très fort.
00:17:03 Chacun s'imagine et on n'arrive pas à surmonter. Ce sont des énigmes qui obsèdent les familles.
00:17:10 Ça crée même une fascination, c'est comme l'affaire Gégor.
00:17:13 Je voulais, Philippe, aller dans un sens qui est tout à fait pertinent.
00:17:18 Mais il y a des affaires criminelles, on les découvre peu à peu, on identifie le criminel, on le connaît tout de suite.
00:17:26 Là, comme vous le dites très bien, Cécile, il y a un mystère là, on ne sait pas.
00:17:31 J'espère qu'ils ne sont pas morts. Mais de toute manière, on se demande comment ça a pu être possible.
00:17:38 C'est tout de même extraordinaire.
00:17:40 On s'imagine vraiment à la place des parents si on l'est en plus nous-mêmes.
00:17:45 Et au final, on a envie de savoir pour eux et on a presque envie d'être en capacité à les aider,
00:17:51 comme on aimerait que ce soit le cas pour nous si on était dans une situation comme ça.
00:17:55 C'est pour ça que ça nous tient aussi quelque part en haleine.
00:17:58 Et chacun devient enquêteur lui-même en disant "je suis sûr que c'est un tel, je suis sûr que c'est un tel".
00:18:02 Oui, parce que tous les scénarios sont possibles.
00:18:04 On ne sait pas.
00:18:05 Allez, tout de suite les trois mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:18:10 Les vraies voix Sud Radio.
00:18:12 Trois mots dans l'actu Félix qui sont économie, disparition et cheveux.
00:18:17 Le gouvernement cherche des économies tous azimuts.
00:18:19 Après les annonces de Gabriel Attal sur la durée d'indemnisation du chômage,
00:18:22 le ministère de l'économie réunissait les parlementaires aujourd'hui.
00:18:25 Le village du Haut-Vernay revit la disparition du petit Émile.
00:18:28 Huit mois après, 17 personnes réunies pour reconstituer les faits aux côtés d'une centaine de gendarmes dans les Alpes de Haute-Provence.
00:18:35 Et puis c'est fait, les députés ont adopté la proposition de loi contre les discriminations capillaires.
00:18:39 Le texte devra encore passer devant les sénateurs.
00:18:42 Les vraies voix Sud Radio.
00:18:45 Qui veut économiser des millions ?
00:18:47 Le gouvernement invitait des parlementaires au ministère de l'économie aujourd'hui au chevet des finances publiques.
00:18:52 Réunion boycottée par une bonne partie des oppositions au lendemain des pistes de travail
00:18:57 annoncées par Gabriel Attal, notamment une réduction de la durée d'indemnisation du chômage.
00:19:02 Avec un déficit de 2023 de finalement 5,5% du PIB, ce sont des mesurettes,
00:19:08 estime le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises, François Asselin.
00:19:12 Ce qu'il manque dans la prise de parole du Premier ministre, c'est quelque part ce qu'on pourrait qualifier d'un plan stratégique.
00:19:17 Les petites mesures, allez on va toucher à l'assurance chômage.
00:19:20 C'est une petite mesure ?
00:19:21 À l'échelle de ce qu'il faut faire pour le pays, oui, c'est une petite mesure,
00:19:24 comme la réforme des retraites que nous avons nous accompagnée, pour des raisons très objectives,
00:19:29 est une réformette. Nous attendons, nous, un plan d'ordre stratégique
00:19:34 où on redéfinit quelle doit être l'action de l'État, qu'elle doit être l'action publique.
00:19:40 Et là, quand nous avons une pression fiscale telle qu'elle est aujourd'hui, il n'y a plus aucun levier sur les impôts, reste le travail.
00:19:46 François Asselin de la CPMA au micro de Jean-Jacques Bourdin ce matin au salon Maidine PM près de Lyon.
00:19:52 On pourrait penser que le gouvernement fait dans le consensus démocratique, réunit les forces,
00:20:00 mais j'ai l'impression que c'est parce qu'il est dans la mouise pour rester poli
00:20:05 qu'il va demander aux oppositions d'ailleurs qui ne viennent pas, leurs solutions pour sortir de la franche, de l'impasse où elle se trouve.
00:20:13 Allez, le deuxième mot, disparition, celle du petit Émile en juin dernier dans les Alpes de Haute-Provence.
00:20:21 La famille, les voisins, les témoins, 17 personnes étaient convoquées par la justice aujourd'hui pour reconstituer la disparition du petit garçon de 2 ans et demi.
00:20:29 La justice a fait réunir de gros moyens pour cette mise en situation, détaille le colonel Pierre Coursière,
00:20:35 commandant second du groupement de gendarmerie des Alpes de Haute-Provence.
00:20:38 Environ une centaine de gendarmes qui sont mobilisés sur zone, une équipe de pilotes de drones,
00:20:42 une équipe dédiée à la lutte anti-drone pour faire respecter l'arritée préfectorale d'interdiction temporaire de survol,
00:20:48 une équipe de police technique et scientifique et bien sûr sur place il y a les enquêteurs de la SR de Marseille et de la cellule nationale d'enquête.
00:20:54 Le petit Émile a été aperçu par la dernière fois le 8 juillet dans l'unique rue de ce bourg d'une vingtaine d'habitants à 1200 mètres d'altitude.
00:21:01 L'affaire est dans toutes les têtes, forcément au vernet, en contrebas depuis bientôt 9 mois, raconte Gilles, un habitant.
00:21:06 Je promène beaucoup et donc j'angoisse un peu, on ne sait pas ce qui a pu se passer.
00:21:13 Vous pouvez tomber sur quelque chose sur lequel vous ne devriez pas tomber.
00:21:17 Des propos recueillis par Caroline Brenière et Gaspard Flamand de l'agence France Presse.
00:21:21 Troisième mot dans l'actu, cheveux.
00:21:26 Les députés ont adopté la proposition de loi contre les discriminations capillaires.
00:21:31 Des femmes noires contraintes de lisser leurs cheveux, des blagues sur les roues ou les blondes.
00:21:36 La proposition de loi du député Liot Olivier Servat est passée et même à un cheveu de l'unanimité, 46 voix pour et deux contre.
00:21:43 L'Assemblée nationale a adopté.
00:21:45 Je fais ce que je veux avec mes cheveux.
00:21:49 On reste à convaincre les sénateurs du bien fondé d'ajouter les cheveux à la liste des discriminations passibles de sanctions pénales.
00:21:54 En tout cas, Kenza Bell-Kennedy, jeune femme de 26 ans a les cheveux frisés.
00:21:58 Elle témoigne pour Sud Radio d'une expérience qu'elle n'oubliera pas alors qu'elle était réceptionniste dans un hôtel.
00:22:03 Je n'avais même pas passé le palier. Le directeur était venu tout de suite me voir et m'a dit "sois tu rentres chez toi, tu changes de couple, tu ne viens pas travailler".
00:22:10 C'est très intimidant. C'est ça qui est grave, c'est que ça se répercutait de plus en plus.
00:22:14 Et donc forcément, je ne suis jamais allée à un entretien d'embauche avec mes cheveux au naturel.
00:22:18 Alors ça m'a fait prendre conscience que c'était super grave ce qui se passait.
00:22:21 Et évidemment que ça a impacté énormément ma conscience en moi, l'estime de moi.
00:22:24 J'avais l'impression aussi d'une perte d'identité puisqu'on me demandait d'être quelqu'un que je n'étais pas.
00:22:28 En tout cas, ça ne venait pas de ma propre volonté.
00:22:30 C'était les gens qui me répétaient en me disant "c'est mieux comme ça, c'est plus pro, c'est plus beau et ça fait plus femme".
00:22:35 Un témoignage recueilli par Jules Boscherini pour Sud Radio.
00:22:38 Merci beaucoup Félix Mathiol.
00:22:40 Et vous restez avec nous dans un instant.
00:22:42 Le grand débat du jour, alors que le taux de chômage est monté à 7%,
00:22:45 la CPME affirmait déjà en janvier que les entreprises peinent toujours à recruter,
00:22:50 que cela impacte fortement leur activité.
00:22:53 Alors parlons vrai. Est-ce qu'on parle trop du CAC 40 et pas assez des TPE-PME ?
00:22:57 Je rappelle que nous sommes à Meidink-PME.
00:22:59 Comment expliquer que nos PME croissent moins vite que leurs concurrentes allemandes ?
00:23:02 Et à cette question, les PME sont-elles la principale arme pour le plein emploi ?
00:23:06 Vous dites oui à 79%. Vous voulez réagir le 0826 300 300.
00:23:11 A tout de suite.
00:23:13 En direct depuis Lyon Aurexpo, les vraies voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile Domenibus.
00:23:22 On est ravis de vous retrouver. Sud Radio sort de ses murs.
00:23:25 Forcément c'est un petit peu plus bruyant qu'ailleurs, mais c'est ça aussi l'intérêt d'aller découvrir des territoires.
00:23:31 Sud Radio, la radio des territoires, vous le savez.
00:23:33 Avec nos vraies voix du jour, on est ensemble avec Philippe Bilger jusqu'à 19h.
00:23:37 Philippe Bilger est avec nous, président de l'Institut de la Parole, Alexandra Kazar-Kazeli, fondatrice de l'équipe des Lyon.
00:23:44 Et on est ravis de l'accueillir aussi comme Anne Delaigle, qui est fondatrice dirigeante d'Easy Town.
00:23:49 Et tout de suite, le grand débat du jour.
00:23:51 Un nouveau durcissement de l'assurance chômage prévu.
00:23:59 Pour cet automne, Gabriel Attal annonce trois possibilités, trois pistes de réforme.
00:24:03 Baisser la durée d'indemnisation de 18 à 12 mois.
00:24:06 Également travailler davantage pour bénéficier du chômage et une possible réduction d'un montant de l'indemnisation.
00:24:12 Je ne montrais pas les impôts pour ce qui permet de financer le travail des Français.
00:24:15 Qu'est-ce qui crée les emplois en France ? Qu'est-ce qui permet aux Français de travailler ?
00:24:18 C'est quand même avant tout les entreprises.
00:24:20 Pour l'année 2022, les entreprises nous signalent avoir besoin de plus de 50 000 besoins de recrutement.
00:24:25 Vous avez besoin de combien de personnes ?
00:24:27 Il m'en faudrait deux. À l'atelier et au service.
00:24:29 À temps plein ?
00:24:30 À temps plein, absolument. À 35 heures, c'est délire.
00:24:32 C'est pour ça que j'arrête aussi, pour avoir des week-ends, pour avoir des amis et des amies,
00:24:37 avoir une vie, pouvoir m'organiser, parce que c'est un peu difficile avec ces horaires.
00:24:41 Et donc le Premier ministre annonce une réforme globale de l'assurance chômage.
00:24:46 Gabriel Attal entend réduire la durée d'indemnisation des demandeurs d'emploi ces derniers mois.
00:24:51 Le taux de chômage a remonté à environ 7,5% en France.
00:24:55 Et pendant ce temps-là, l'année dernière, la moitié des chefs d'entreprise disaient rencontrer des problèmes de recrutement, selon la Banque de France.
00:25:01 Alors parlons vrai. Est-ce qu'on parle trop du CAC 40 et pas assez de nos TPE, PME,
00:25:06 qui sont les grandes créatrices d'emploi en France ?
00:25:08 Comment expliquer d'ailleurs qu'elles ne croissent pas aussi vite que leurs concurrentes allemandes ?
00:25:12 Est-ce que c'est un problème de charge ou d'administration ? Est-ce que c'est autre chose ?
00:25:16 Est-ce que c'est en libérant les TPE, PME qu'on pourrait revenir 50 ans après sa fin dans notre pays au plein emploi ?
00:25:22 Et à cette question, les PME sont-elles la principale arme pour le plein emploi ?
00:25:27 Vous dites oui à 79%. Vous voulez réagir le 0826, 300, 300.
00:25:32 Et notre invité pour en parler, Hervé Piquet-Gauthier, est avec nous, dirigeant de Généplurie,
00:25:36 Groupement d'employeurs dans le transport et président de Lyon.
00:25:39 So, bonsoir, merci d'être avec nous.
00:25:42 On va directement, d'habitude on fait le tour de table des vrais voix,
00:25:46 mais ce qui est important, aujourd'hui on parle des patrons des PME face au recrutement.
00:25:50 Est-ce que finalement c'est l'avenir et c'est là qu'il faut aller chercher l'emploi
00:25:54 et c'est là qu'il faut dynamiser l'emploi dans les territoires ?
00:25:57 Il y a beaucoup d'emplois, effectivement, dans les PME.
00:26:00 Il y a beaucoup de pénuries d'emplois et effectivement, le pari de Généplurie,
00:26:04 qui est un groupement d'employeurs, ça a été d'aller rassembler des entreprises qui sont pénuriques sur leur métier.
00:26:11 Exemple, le transport public de voyageurs, un secteur où il manque beaucoup de conducteurs, de bus.
00:26:17 Donc nous on a un programme à Lyon et sur la région pour recruter 300 conducteurs de bus toute l'année, en 2024,
00:26:24 avec l'ensemble de la profession.
00:26:26 Donc les aider à aller au plus près des gens, être au plus près de leur lieu d'habitation,
00:26:32 avoir le moins possible de déplacements à leur côté, et pour pouvoir recruter au plus fort.
00:26:37 Mais comment se fait-il qu'on n'arrive pas à recruter, par exemple,
00:26:40 et je vais donner la parole au vrai voix, des chauffeurs de bus ?
00:26:42 Il suffit d'avoir le permis TC et de passer la FIMO, théoriquement, si je ne m'abuse,
00:26:46 on peut arriver à se former, même à 50 ans.
00:26:49 Alors d'abord, je pense aussi parce que le métier a un besoin de reconnaissance et d'attractivité.
00:26:57 Et en même temps, une entreprise a trois adresses de dépôt,
00:27:01 nous, avec 20 entreprises, on a 120 adresses de dépôt,
00:27:04 c'est-à-dire que le demandeur qui va venir, on va lui trouver un job au plus près de son lieu d'habitation, de son lieu de vie.
00:27:11 Donc projet de vie, projet pro vont mieux se marier, et donc là, on va répondre plus facilement à cette pénurie d'emplois.
00:27:16 Ça veut dire qu'il faut repenser globalement l'emploi, la proximité, ce que vous dites,
00:27:21 pour éviter d'abord les temps de trajet et surtout du bien-être au travail ?
00:27:25 C'est ça, pouvoir d'achat, on en parle tous les jours, qualité de vie et temps de trajet pour aller au travail.
00:27:31 Quand on réussit à être au plus proche de son lieu d'habitation, de travail,
00:27:35 sur des jobs qui sont rémunérés, certes, mais qui ont bien entendu, sur lesquels plus il y aura de frais additionnels, plus il y aura une déperdition.
00:27:45 Philippe Gégevre ?
00:27:47 D'abord, je voudrais vous rassurer, ça n'est pas moi qui ai organisé ce Tintin Mars,
00:27:52 pour couvrir les approximations que j'ai formulées.
00:27:57 Non mais plus sérieusement, la question posée par Sud Radio est évidemment très pertinente,
00:28:04 et je crois que la réponse est forcément positive.
00:28:08 Il est clair que ce sont les TPE, les PME, qui constituent le plus formidable bassin d'activité,
00:28:15 par rapport évidemment au grand groupe.
00:28:18 Mais pour qu'elles puissent embaucher, il faut leur faciliter les choses.
00:28:23 Il faut qu'elles se développent comme elles le souhaitent,
00:28:26 il faut éventuellement qu'elles puissent embaucher comme elles le veulent,
00:28:30 et qu'elles puissent licencier, aussi sans être confrontées à une bureaucratie infernale.
00:28:37 Si on parvenait à faciliter ces démarches fondamentales, je suis sûr qu'elles pourraient embaucher énormément.
00:28:44 Anne Delègue, vous qui êtes fondatrice d'une entreprise de livraison,
00:28:50 vous insistez sur le fait du salariat, ce qui est déjà très important.
00:28:54 C'est primordial chez nous.
00:28:56 Effectivement, j'ai monté une startup, et il y a quelques mois de ça...
00:29:02 Qui deviendra une licorne.
00:29:04 La première licorne dirigée par une femme, on est d'accord.
00:29:08 Parallèlement à ça, il y a quelques mois, on a repris notre partenaire logistique
00:29:13 avec 32 livreurs qui sont salariés.
00:29:15 Quoi qu'il en soit, on avait fait le choix de ce partenariat avec eux,
00:29:20 parce qu'ils salariaient déjà leurs livreurs.
00:29:23 C'était primordial, mais on a une vraie problématique de recrutement,
00:29:27 que ce soit dans ma vie aujourd'hui ou dans ma vie d'avant.
00:29:30 Mais on a aussi une problématique liée au salaire.
00:29:34 Il faut qu'on aide, et il faut qu'on soit attractif.
00:29:38 Aujourd'hui, le prix de l'acquisition pour devenir propriétaire ou pour louer un appartement,
00:29:44 c'est de plus en plus élevé.
00:29:46 On ne peut pas attirer les gens avec des salaires qui ne sont pas attractifs.
00:29:50 Ça compte. Il y a peut-être une réflexion sur l'allègement des charges,
00:29:54 peut-être conditionnée à une augmentation du salaire.
00:29:57 Il y a des pistes de réflexion. Il faut repenser l'emploi autrement.
00:30:00 Est-ce que justement on n'a pas tiré les salaires vers le bas ?
00:30:03 On parle vrai sur Sud Radio avec la réduction Fillon,
00:30:06 où au SMIC, ou un peu plus que le SMIC, on ne paye pratiquement pas de charges.
00:30:10 Et donc on se dit qu'on n'a jamais intérêt à faire passer un cap, deux caps, trois caps aux salariés.
00:30:16 Il y a cette fameuse trappe dont tout le monde parle,
00:30:21 qui effectivement, il y a un moment donné, où ça coûte le double à l'employeur d'augmenter le salaire.
00:30:26 Et effectivement, cette fausse bonne idée qui était de réduire les charges jusqu'à un certain niveau de salaire,
00:30:31 et finalement à un moment donné, se retourne contre le système.
00:30:35 Donc oui, on peut dire qu'à un moment donné, ça a créé une difficulté.
00:30:41 Alexandra Cezely, fondatrice de l'équipe des Lyon,
00:30:47 vous, les femmes, forcément entrepreneuses, puisqu'il y en a pléthore dans votre livre blanc,
00:30:54 le travail et la vie de famille aujourd'hui, c'est ça qu'il faut savoir concilier aussi ?
00:30:59 Non, surtout, il y a un élément dont on n'a pas encore parlé,
00:31:02 c'est que la crise sanitaire a rebattu vraiment les cartes sur toute la notion de travail.
00:31:07 Les gens sont en attente de quêtes de sens, les femmes le disent souvent dans toutes les enquêtes,
00:31:11 quête de sens, d'acceptation, d'impact, on nous parle beaucoup de ça.
00:31:17 La vie de famille en fait partie, mais pas que.
00:31:19 Il y a vraiment aussi ce côté, l'entreprise doit apporter vraiment autre chose aujourd'hui,
00:31:24 ce qu'on n'attendait pas encore il y a cinq ans.
00:31:26 Hervé Piquet-Gauthier, les gens que vous rencontrez,
00:31:29 ils vous disent "moi je cherche à donner un sens à ma carrière professionnelle".
00:31:33 Alors oui, certains.
00:31:35 Que ce soit dans les métiers très qualifiés ou peu qualifiés,
00:31:37 parce que dans le transport, il y a de tout.
00:31:39 En fait, le premier niveau, c'est qu'ils ne connaissent pas les métiers.
00:31:42 Donc en fait, notre premier niveau à nous, c'est de leur faire connaître les métiers,
00:31:45 leur donner envie de ce métier.
00:31:47 Et c'est déjà ça qui manque.
00:31:48 Pour avoir un sens, il faut déjà connaître et faire vivre une passion.
00:31:52 Moi, je suis aussi président d'un club de basket,
00:31:54 et finalement, le sport nous apprend ça, c'est que de sa passion,
00:31:57 on peut ensuite faire de plein de choses.
00:31:59 Mais si on n'a pas de passion, donc le premier métier du recruteur,
00:32:02 c'est de donner envie pour donner du sens.
00:32:04 Et c'est notre métier à nous.
00:32:06 Et ensuite, c'est de lui amener quelque chose, un peu clé en main,
00:32:08 derrière la formation, derrière du management, derrière de l'accompagnement.
00:32:12 En fait, c'est très vrai.
00:32:14 C'est-à-dire qu'on doit pouvoir apporter des perspectives d'évolution aussi.
00:32:18 Et quand vous disiez, effectivement, que les gens sont en attente d'autre chose
00:32:24 et qu'il faut les faire rêver, c'est vrai aussi.
00:32:27 Mais je pense qu'on paye quelque part le discours des 35 heures
00:32:30 à expliquer aux gens, alors ce n'est pas très politiquement correct,
00:32:33 ce que je vais dire, mais ce n'est pas grave.
00:32:35 Parlons vrai. C'est écrit, c'est fait de radio.
00:32:37 Voilà, c'est ça.
00:32:38 Et en fait, pendant des années, on a expliqué aux gens
00:32:40 qu'il n'y avait pas que le travail dans la vie,
00:32:42 mais on a fini par leur inculquer cette petite musique,
00:32:45 à leur dire que le travail ne servait qu'à avoir un salaire à la fin du mois
00:32:49 et que le travail n'était pas épanouissant.
00:32:51 Mais non, c'est l'éclate d'aller au boulot.
00:32:53 Il faut le dire aux gens, c'est sympa, on peut s'épanouir,
00:32:56 même dans des métiers qui ne sont pas forcément hyper sexys au début.
00:33:00 Mais on peut trouver un intérêt et charge à nous aussi, aux employeurs,
00:33:05 à rendre tous ces métiers un peu plus attractifs.
00:33:08 Mais le télétravail, pardon Philippe,
00:33:10 le télétravail a monté ses limites aussi en matière de lien social,
00:33:14 rien que sur l'humain en fait.
00:33:16 Oui.
00:33:17 Oui, moi je comprends.
00:33:18 En fait, c'est derrière, plus le métier est difficile,
00:33:21 plus le niveau relationnel est important.
00:33:23 Et en fait, on retrouve aujourd'hui ce besoin-là,
00:33:26 c'est-à-dire que dans l'entreprise et quand les gens viennent au travail,
00:33:29 ils ont aussi besoin de se retrouver dans des relations,
00:33:32 et en effet de relations,
00:33:34 et je pense que là, le côté digital et le télétravail
00:33:38 a un petit peu déshumanisé cette relation,
00:33:41 et les gens ne perçoivent plus.
00:33:44 Et donc, on lutte contre ça.
00:33:46 Philippe, j'aimerais, moi qui suis devenu féministe le temps d'une émission,
00:33:51 pas que, pas que, il y a un début à tout.
00:33:53 Non, non, vraiment, sérieusement, vos analyses sont très intéressantes.
00:33:58 Est-ce que sur le sujet qui est proposé,
00:34:01 vous verriez un regard spécifique à poser
00:34:05 par rapport au travail des femmes,
00:34:08 ou à l'accès à l'emploi pour les femmes ?
00:34:11 On va en parler peut-être tout à l'heure quand on parlera de RSE,
00:34:13 mais effectivement, moi je pense que c'est l'heure des femmes.
00:34:15 Voilà, ça on le sent, c'est la tendance aujourd'hui.
00:34:17 Mais au-delà du sens et de ce qu'on peut amener en tant qu'entreprise pour le travail,
00:34:23 il y a encore à nouveau cette crise sanitaire qui a fait croire aux gens,
00:34:26 c'est la théorie de l'argent magique,
00:34:28 et le gouvernement est en train de s'en rendre compte, on dirait,
00:34:30 mais l'argent magique fait que finalement les gens se disaient
00:34:32 "bah oui, en fait, moi j'ai envie d'un métier qui a du sens,
00:34:35 et un métier passion", comme si avant ce n'était pas le cas.
00:34:38 C'est-à-dire qu'on s'est réveillé un jour, et puis on s'est dit
00:34:40 "ah bah non, finalement, moi je veux faire ma passion, ce que j'aime, etc."
00:34:44 Mais en fait, ne faisons pas non plus rêver les gens,
00:34:46 ça ne va pas être possible pour tout le monde tout le temps,
00:34:48 donc il faudra apporter autre chose.
00:34:50 Mais il faut parler de relocalisation aussi,
00:34:53 parce qu'il y a plein d'entreprises qui cherchent du travail,
00:34:56 mais il y a plein de gens qui habitent des territoires
00:34:59 où il n'y a pas d'entreprise, où il ne se passe pas grand-chose,
00:35:02 par exemple avec Anne.
00:35:04 Forcément, j'imagine que ce que vous proposez,
00:35:08 vous allez le localiser, le déployer un petit peu partout en France ?
00:35:12 Le but, c'est effectivement de scaler assez vite dans d'autres villes,
00:35:15 mais fatalement, on va scaler dans des villes qui ont au moins 50 000 habitants,
00:35:19 donc fatalement, on ne va pas s'adresser dans les campagnes
00:35:23 et dans des zones un peu plus désertées.
00:35:25 Il y a effectivement cette problématique aussi d'adresser l'emploi...
00:35:31 Alexandra ?
00:35:32 En revanche, on parlait des PME,
00:35:34 je trouve que la force des PME, c'est leur agilité,
00:35:37 c'est-à-dire c'est leur capacité à s'organiser, à agir vite,
00:35:40 et notamment à proposer des formations qui soient plus adaptées.
00:35:43 On parlait de la digitalisation des métiers, etc.
00:35:47 Ça, c'est des choses, on le voit en tout cas en Auvergne-Rhône-Alpes,
00:35:50 on voit que le réseau d'entreprises se réadapte très vite,
00:35:54 s'est réadapté après la crise sanitaire,
00:35:56 on a fait du télétravail, on a vu qu'il y avait des limites,
00:35:58 on a proposé des formations aux salariés, on propose des transformations,
00:36:02 et là encore, on parlait des femmes tout à l'heure,
00:36:04 les femmes, elles sont aux avant-postes de ces changements,
00:36:06 elles essayent, elles vont, elles testent des choses,
00:36:08 elles vont dans les métiers, dans le digital notamment,
00:36:11 à Lyon en tout cas, c'est très marqué.
00:36:13 - Effectivement, les PME, elles vont peut-être proposer
00:36:16 cette force de transformation économique pour le pays.
00:36:20 - Il y a une chose importante dont on ne parle pas assez souvent, à mon avis, en France,
00:36:24 on a des TPE-PME qui se développent, par exemple,
00:36:26 beaucoup moins vite qu'en Allemagne.
00:36:28 Pourquoi ?
00:36:29 Hervé Piquet-Gauthier.
00:36:31 - Pour rester sur la dimension...
00:36:34 - La bonne question pourrie.
00:36:35 - Oui, oui.
00:36:36 - Oui, mais qui est une vraie question.
00:36:38 - Pour être franc, je ne connais pas suffisamment le système allemand
00:36:40 pour vraiment vous le dire.
00:36:42 Pour moi, pour rester sur cette dimension emploi,
00:36:44 il y a deux enjeux importants.
00:36:46 Une PME, parfois, va proposer des emplois à temps partiel,
00:36:48 et donc notre enjeu à nous, c'est de proposer des compléments d'emploi
00:36:52 pour que cet emploi reste attractif.
00:36:54 Donc ça, c'est déjà le premier niveau.
00:36:56 Quand vous faites, allez, conducteur de bus, ramassage scolaire,
00:36:58 vous avez des temps entre les deux qu'il faut, on va dire,
00:37:05 occuper, animer.
00:37:07 Et ensuite, comme les gens, j'y reviens,
00:37:10 quand vous êtes dans des, vous parliez tout à l'heure,
00:37:12 dans des endroits un peu plus éloignés,
00:37:15 quand vous allez recruter des fonctions,
00:37:16 les PME ont besoin des mêmes compétences et de fonctions de support,
00:37:18 mais elles ne peuvent pas se les payer à temps plein.
00:37:20 - Bien sûr.
00:37:21 - Donc du coup, il y a un enjeu de temps partagé cette fois-ci.
00:37:23 Donc pour pouvoir avoir un bon directeur des achats,
00:37:26 il vaut mieux l'avoir à mi-temps.
00:37:28 - Partagé avec d'autres.
00:37:29 - Et donc du coup, le concept du groupement d'employeurs, il est là.
00:37:32 Il va être de dire, je vais te proposer un autre complément d'activité
00:37:35 et tu vas pouvoir rester dans ton territoire sur deux jobs,
00:37:39 enfin sur deux boîtes, avec un seul job,
00:37:42 parce qu'autrement, il faut aller dans les grands groupes,
00:37:43 il faut aller à Paris, il faut aller au centre, il faut aller dans les sièges.
00:37:46 - Allez, 0826-300-300 avec Sylvain qui est avec nous.
00:37:49 Sylvain, vous vouliez réagir ?
00:37:51 - Sylvain ?
00:37:53 - De toute façon, c'est les PME et les TPE,
00:37:57 le premier employeur de France et ils y resteront encore très longtemps.
00:38:00 Les TPE et les PME, c'est les seuls qui sont présents
00:38:03 de partout sur le territoire au niveau local.
00:38:06 Elles fournissent énormément d'activités à tout un tissu économique,
00:38:12 elles permettent un management épaule à épaule, comme on dit.
00:38:15 Ça permet de rester dans des structures familiales,
00:38:18 ça permet de pouvoir continuer à avoir sa vie personnelle et sa vie professionnelle.
00:38:24 On a vraiment besoin d'avoir un tissu de TPE-PME qui soit fort,
00:38:31 qui soit représentatif et qui arrive à générer de l'emploi.
00:38:38 Elles généreront de l'emploi et elles permettront d'arriver à ce plein emploi
00:38:44 si on leur donne les bons outils et qu'on leur permet d'innover,
00:38:49 d'être attractif et de ne pas subir la conjoncture
00:38:54 et les aléas que l'on peut subir et que l'on subit depuis des années.
00:39:00 Est-ce que vous vous sentez soutenue Anne de Laigle par les aides,
00:39:04 par le gouvernement ?
00:39:06 Elle me sourit l'air de dire "mais c'est quoi cette question ?"
00:39:09 On est soutenue par nous-mêmes, c'est ça.
00:39:11 C'est ça, mais pourtant, les banques nous aident pas, l'État nous aide pas.
00:39:18 Aujourd'hui, être entrepreneur c'est quand même un sacerdoce,
00:39:22 il faut aimer.
00:39:23 Moi je ne sais pas faire autre chose, mais c'est pas simple tous les jours.
00:39:28 Il y a une vraie problématique aussi pour les PME,
00:39:31 c'est la répartition du temps de travail.
00:39:33 C'est-à-dire que nous aujourd'hui, dans des petites structures,
00:39:36 on a des postes qui ne sont pas forcément interchangeables.
00:39:38 Les grands groupes qui ont effectivement une multitude d'employés
00:39:44 vont pouvoir proposer une semaine de 4 jours, ce que voudrait tout le monde,
00:39:47 avec des week-ends de 3 jours, je comprends bien,
00:39:49 dans une TPE-PME c'est juste même pas envisageable.
00:39:52 Pas de réunion lundi matin, pas de réunion lundi...
00:39:54 Ah bah non, mais ça a déjà commencé avec les 35 heures.
00:39:56 Si j'avais une entreprise avec 6 personnes chacune avec un poste défini,
00:39:59 vous m'expliquerez à quel moment la secrétaire pouvait compenser
00:40:03 les 3 heures de la fille qui allait me monter un vêtement,
00:40:06 de celle qui allait me faire les cartons...
00:40:08 Non, c'est juste pas envisageable.
00:40:10 Alexandra Carazzezelli ?
00:40:13 Non, moi simplement, ce qui me semble toujours étonnant,
00:40:16 c'est que la solution c'est souvent les chefs d'entreprise qui les ont.
00:40:19 Et encore une fois, dans notre pays, on ne les écoute pas.
00:40:21 C'est-à-dire qu'il suffit d'aller voir les chefs d'entreprise,
00:40:23 de leur poser des questions, ils ont une partie des réponses.
00:40:25 Donc si le gouvernement est en mal d'idées,
00:40:28 peut-être de venir voir ce qui se passe à Lyon, c'est intéressant,
00:40:30 mais en tout cas les gens ici ont des réponses.
00:40:32 On n'attend pas que les choses viennent du haut.
00:40:36 Hervé Picagautier, ce que disait Sylvain, notre auditeur,
00:40:39 il y a quelques instants, c'est quand même important,
00:40:41 par exemple la transmission des TPE-PME,
00:40:44 qui est beaucoup plus taxée en France que dans d'autres pays, par exemple,
00:40:47 et dont certains sont obligés de vendre pour pouvoir payer les droits de succession.
00:40:50 Alors ça, effectivement, c'est un capital qui devrait se transmettre
00:40:56 beaucoup plus facilement, parce qu'on la construit,
00:41:00 finalement on la paye chaque année avec les impôts.
00:41:02 On ne voit pas pourquoi on devrait le retrouver.
00:41:04 C'est vrai que c'est une aberration pour les chefs d'entreprise que l'on est,
00:41:08 de réfléchir de cette manière-là.
00:41:10 Non mais tout est une aberration, c'est-à-dire qu'on est protégé de rien
00:41:14 si on plante nos boîtes, on a juste le droit de...
00:41:16 Elle est fausse, elle est under-leg de l'EFM.
00:41:18 Non, non, toute notre vie, on n'a que le droit de prendre des risques, en fait.
00:41:21 Et on aime, je le dis, parce qu'on embarque nos équipes avec nous,
00:41:24 parce que, vraiment, on le fait avec le cœur, on est passionné.
00:41:27 Mais il ne faut pas croire que patron de TPE-PME,
00:41:31 on vit comme les patrons des grands groupes, ça n'a strictement rien à voir.
00:41:34 On met toutes nos tripes sur la table tous les jours.
00:41:37 Oui, et je pense bien entendu aux commerçants aussi.
00:41:41 On a toujours l'impression que ce sont des gens qui ont de jolies vies,
00:41:44 et bien elles sont un peu compliquées.
00:41:46 Merci beaucoup, Hervé Piquet-Gautier, d'avoir été avec nous,
00:41:49 dirigeant de Génie Pluri, qui est un groupement d'employeurs dans le transport,
00:41:52 et président de Lyon.
00:41:54 So, dans un instant, le qui-sait-qui qui l'a dit,
00:41:57 et qui-sait-qui qui va gagner ?
00:41:59 Ça va être dur d'entendre les questions, hein.
00:42:01 Ah oui, ça peut être facile.
00:42:03 Celui qui va être plus triché.
00:42:05 Et surtout avec un arbitre truand.
00:42:07 Vous parlez de qui ?
00:42:08 De vous.
00:42:09 Parlons vrai.
00:42:11 Allez, on fait une petite pause, on revient dans un instant, tout de suite.
00:42:14 Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
00:42:18 Les vraies voix Sud Radio, 17h20,
00:42:21 Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:42:24 Merci d'être avec nous, merci d'être de plus en plus fidèle à cette émission.
00:42:30 Si vous êtes à Lyon, sachez que vous nous écoutez sur le 105.8.
00:42:34 Je suis trop contente de dire ça.
00:42:36 Je suis ravie.
00:42:37 Cette belle ville, en tout cas, qui nous accueille maintenant,
00:42:40 que vous pouvez entendre, écouter dans votre voiture, à la maison, un petit peu partout.
00:42:44 La douce voix de Philippe Bidjerk est avec nous.
00:42:46 Ça va, Philippe ?
00:42:47 Ah, très bien.
00:42:48 Alexandre Carras.
00:42:49 J'adore, il y a de l'ambiance.
00:42:51 Oui, ça, il y a de l'ambiance avec les filles en face.
00:42:53 Alexandra Carras, Cézely, qui est fondatrice de l'équipe des Lyonnaises.
00:42:56 Et Anne De L'Aigle, fondatrice et dirigeante d'Easy Town.
00:43:01 Et nous avons gardé, tout à l'heure, qui était là avec nous tout à l'heure,
00:43:04 Hervé Piquet-Gauthier et bien entendu, notre auditeur Sylvain qui est avec nous.
00:43:08 Sylvain, vous êtes prêt à affronter la meute ?
00:43:11 Oui, oui.
00:43:12 On va essayer.
00:43:14 Allez, tout de suite, le quiz de l'actu.
00:43:16 Les vraies voix sud-radio, le quiz de l'actu.
00:43:19 Je rappelle à tous les tricheurs et toutes les tricheuses que c'est d'abord Sylvain qui répond.
00:43:26 Si vous n'avez pas la bonne réponse, Sylvain, c'est les autres qui s'y collent.
00:43:29 Allez, c'est une question.
00:43:30 Qui c'est qui qui l'a dit à un point, la semaine en quatre jours, c'est moi ?
00:43:36 Gabriel Attal.
00:43:38 Bonne réponse de Sylvain qui marque un point.
00:43:41 Ils font une tête ici, ils sont dégoûtés.
00:43:45 Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:43:47 Question à deux.
00:43:48 Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:43:50 Sylvain.
00:43:51 Gabriel Attal, mais pas pour la réduction du temps de travail.
00:43:54 Langochar ?
00:43:57 Oui, Langochar.
00:43:59 Allez-y, les vraies voix.
00:44:01 Un député LFI.
00:44:03 Bonparc ?
00:44:05 Non.
00:44:06 Ottain ?
00:44:08 Non.
00:44:09 Pannot ?
00:44:10 Non.
00:44:11 Mais non, pas Mélenchon.
00:44:13 Non, pas Katniss.
00:44:15 Pas Katniss.
00:44:16 Il est marié avec quelqu'un qui est aussi à la France politique.
00:44:19 Garido ?
00:44:20 Non, l'autre.
00:44:21 Garido Corbière.
00:44:23 C'est spontané, c'est remarquable.
00:44:27 Je crois qu'on a fait le tour de la place politique.
00:44:31 J'y apprends avec tout le monde.
00:44:35 Je ne suis pas sûre qu'on connaisse aussi bien les ministres du gouvernement.
00:44:38 Ça tombe bien, ils ne sont pas ministres.
00:44:40 Philippe David.
00:44:41 C'est à vous.
00:44:42 Oui, c'est à moi.
00:44:43 Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:44:44 Ça vaut 2 points.
00:44:45 Gabriel Attal, mais pas pour la réduction du temps de travail.
00:44:48 Je viens de le faire.
00:44:49 Ça veut dire que vous suivez, c'est bien.
00:44:51 Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:44:52 Ça vaut 3 points sur la réforme de l'assurance-chômage.
00:44:55 Ce sont des vieilles idées qui vont contribuer à appauvrir toujours les mêmes.
00:44:59 Sylvain, c'est un ancien candidat à la présidentielle.
00:45:02 Ça fait longtemps qu'on ne l'a pas vu.
00:45:04 C'est pour ça qu'il est à 3 points.
00:45:06 Non ?
00:45:07 Non.
00:45:08 Pas du tout le même bord que Fillon.
00:45:09 Mélenchon.
00:45:10 Non, plus à gauche.
00:45:11 Hollande, Jadot.
00:45:13 Philippe Poutou.
00:45:14 Qui a dit Poutou ?
00:45:15 Philippe Poutou.
00:45:16 Bonne réponse d'Alexandra Carra.
00:45:18 C'est Célie qui marque 3 points.
00:45:20 Quel talent, quel talent.
00:45:21 Allez, à vous Philippe.
00:45:22 Qui c'est qui qui l'a dit sur une éventuelle candidature en 2027 ?
00:45:26 "Je me prépare avec d'autres à ce qu'une carte soit posée sur la table.
00:45:30 Sautons les haies les unes après les autres."
00:45:32 Sylvain.
00:45:33 Peut-être que j'ai une idée.
00:45:34 Attendez, Sylvain.
00:45:35 Oui, Sylvain.
00:45:36 Sylvain.
00:45:37 Euh...
00:45:38 Euh...
00:45:39 L'angocha ?
00:45:42 Non.
00:45:43 C'est pas Édouard Philippe ?
00:45:45 Non.
00:45:46 Non.
00:45:47 Non.
00:45:48 Non.
00:45:49 Non, c'est à gauche.
00:45:50 François Ruffin ?
00:45:51 Bonne réponse d'Alexandra qui marque 2 points.
00:45:52 Mais François, on ne parle pas...
00:45:53 Mais dis donc, Alexandra, mais qu'est-ce qui se passe ?
00:45:56 C'est surprenant.
00:45:57 Allez, une question à 3 points.
00:45:58 Ah oui, là, il faut...
00:45:59 Écoutez-moi, écoutez bien.
00:46:01 Je ne suis pas encore candidate à Bercy.
00:46:03 J'y pense quand je me rase.
00:46:05 Et c'est un homme d'affaires, pas un homme ou une femme politique, Sylvain.
00:46:08 Michel-Édouard Leclerc.
00:46:09 Oui !
00:46:10 Bonne réponse de Sylvain qui marque 3 points.
00:46:12 Michel-Édouard Leclerc.
00:46:13 Michel-Édouard Leclerc.
00:46:14 Et bam !
00:46:15 Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:46:16 Question à 3 points.
00:46:18 Le pays crève du chômage de masse.
00:46:20 C'est une ministre qui est venue lors d'une délocalisation de Sud Radio.
00:46:27 Absolument.
00:46:28 Philippe ?
00:46:29 Rue Naché ?
00:46:31 Non.
00:46:32 Sylvain ?
00:46:33 Vautrin ?
00:46:34 Vautrin !
00:46:35 Vautrin, bonne réponse, Catherine Vautrin.
00:46:38 C'est Anne qui a eu la plus ravie.
00:46:40 Allez, on fait la dernière, mais vraiment pour le plaisir.
00:46:43 C'est une question à 1 point.
00:46:44 Si le gouvernement veut trouver de l'argent, il y en a plein.
00:46:47 Dites-elle.
00:46:48 Rendez l'argent.
00:46:50 C'est pas Panot ça.
00:46:52 Non, on fait comme ça.
00:46:54 Ah, pas mal.
00:46:55 C'est pas Panot, mais c'est pas elle.
00:46:57 Non, c'est le même parti.
00:46:58 Panot, Ruffin...
00:46:59 Non, c'est une femme.
00:47:00 Non, pensez à l'Europe.
00:47:02 Manon Dries.
00:47:03 C'est Alexandra qui a été la plus rapide.
00:47:06 Mais dis donc, c'est Alexandra qui avait gagné.
00:47:09 Eh bien oui, Alexandra 6 points, Sylvain 4 points, Anne 3 points, Philippe Bilger 2 points.
00:47:15 Bravo Alexandra.
00:47:18 Elle est forte.
00:47:20 Merci beaucoup Sylvain d'avoir joué avec nous.
00:47:22 Je peux même pas dire que je les ai laissés gagner.
00:47:25 Votre mauvaise frane ne peut pas aller jusque là, vous êtes en public.
00:47:29 Sylvain, on vous embrasse.
00:47:31 Merci d'avoir joué avec nous.
00:47:32 Merci d'avoir été notre vrai voix dans 10 minutes.
00:47:34 Le tour de table de l'actu avec Philippe Bilger.
00:47:36 On parle de quoi ?
00:47:37 Alors l'étrange Malika Sorel fait des parcours un peu évolutifs.
00:47:43 Alexandra Carazeselli, on parle de quoi ?
00:47:46 On parle de la journée des femmes.
00:47:48 Oui, dis donc, et Anne Delègue, on parle de la démission du proviseur du lycée Maurice Ravel.
00:47:55 Allez, on en parle dans un instant. 0826-303, vous êtes les bienvenus.
00:47:59 On est ensemble jusqu'à 19h avec Philippe Délire.
00:48:02 Et dans quelques instants, je vais pousser un coup de gueule sur un nouveau comité théodule
00:48:08 dont je ne pensais même pas qu'on puisse avoir le commencement de début d'idée de l'inventer.
00:48:13 Allez, Félix Mathieu, dans un instant, de quoi parle-t-on ?
00:48:16 De l'association Droits au Logement qui organisait un rassemblement devant la préfecture de police de Paris tout à l'heure
00:48:21 sur la trêve hivernale qui se termine et le marché du logement de plus en plus tendu dans la capitale
00:48:25 avec la perspective forcément des JO qui n'arrangent rien sur les meubles et tourisme.
00:48:30 Retour des vraies voix dans un instant.
00:48:32 En direct depuis le Yower Expo, les vraies voix Sud Radio, 17h20.
00:48:37 Le directeur Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:48:40 Et c'est un plaisir de vous retrouver avec cette grande famille lyonnaise.
00:48:45 Philippe Bilger est avec nous. Il est lyonnais, Philippe Bilger.
00:48:48 Ah oui.
00:48:49 Bien sûr.
00:48:50 Mais j'adore. Je suis venu souvent à Lyon. J'ai toujours bien mangé mais...
00:48:54 Non mais c'est vrai.
00:48:56 Je pense que pas aussi bien que le jour où on sera invité par nos producteurs.
00:49:03 Oui, on attend l'invitation avec Anne Delecq qui est avec nous, fondatrice et dirigeante d'Easy Town.
00:49:10 Et puis Alexandra Carazze-Cezeli qui est fondatrice de l'équipe des Lyon.
00:49:15 Félix Mathieu, dans un instant, on sera avec vous en attendant.
00:49:21 Dans l'attendant, en France, on n'a pas de pétrole mais on a des idées, disait un slogan il y a 50 ans
00:49:27 après le premier choc pétrolier, 50 ans plus tard.
00:49:30 On n'a toujours pas de pétrole mais entre-temps la dette inexistante il y a 50 ans a explosé
00:49:35 au point de mettre le pays au bord de la faillite.
00:49:38 On aurait pu espérer qu'avant de taper sur les chômeurs, on regarde des pistes d'économie plus crédibles
00:49:43 comme les comités Théodule destinés à planquer des copains et des copines.
00:49:47 Comité Théodule qui se compte au nombre de 313 pour un coût de 30 millions d'euros par an
00:49:53 si on en croit les chiffres que TF1 a dévoilé le mois dernier.
00:49:56 Et comme ce n'était pas assez, un nouveau comité Théodule a été créé
00:50:01 ou plutôt un comité Roseline, le comité d'histoire des administrations chargées de la santé.
00:50:07 Pourquoi un comité Roseline et pas Théodule ?
00:50:09 Parce que c'est Roseline Bachelot, 77 ans et probablement en manque de ministère
00:50:14 qui a été nommé pour 3 ans à sa tête un comité composé de 3 collèges et 36 membres.
00:50:19 Quand on pense qu'en 2018, le canard enchaîné avait dénoncé les coûts de certains de ces machins
00:50:25 comme l'Observatoire des Finances et de la Gestion Publique Locale
00:50:28 qui n'avait tenu qu'une seule réunion pour la somme modique de 210 000 euros
00:50:33 ou encore l'Observatoire National de la Politique de la Ville
00:50:36 qui n'avait tenu que deux réunions pour un coût de 310 000 euros,
00:50:39 on a mal à notre portefeuille en pensant à ce que va nous coûter ce bidule aussi inutile que dispendieux
00:50:46 mais peu importe, pour planquer les amis, pas besoin de regarder le prix.
00:50:50 Philippe Bilger
00:50:51 Alors il faut être juste mon cher Philippe, Roseline Bachelot ne sera pas payée
00:50:55 mais elle aura un chauffeur, des locaux, tout ce qu'il faut.
00:50:58 Et puis au fond, Roseline Bachelot c'est notre Pierre Lescure, c'est nain.
00:51:03 Pierre Lescure c'est pareil, Roseline Bachelot, elle cumule.
00:51:09 D'accord, donc vous validez les filles.
00:51:11 Non mais je me dis qu'il y a encore un peu d'argent dans les caisses finalement.
00:51:14 Ça serait bien pour les PME.
00:51:16 Non mais à l'heure où on cherche des économies, nous on a 2-3 idées.
00:51:20 Le comité d'histoire des administrations chargées de la santé,
00:51:23 ça peut être aussi intéressant qu'un documentaire sur Arte à 4h du matin
00:51:27 sur la reproduction des coléoptères en Amazonie.
00:51:29 C'est intéressant et pratique.
00:51:30 On n'imagine même pas qu'ils puissent exister.
00:51:32 Allez direction la préfecture de Paris avec vous, Félix Mathieu.
00:51:35 Avec l'association Droits au logement qui organisait un rassemblement tout à l'heure,
00:51:39 le DAL redoute la reprise des expulsions après la fin de la trêve hivernale le 31 mars,
00:51:44 c'est-à-dire dimanche, fin de la trêve alors qu'approchent les Jeux Olympiques
00:51:48 et pourraient voir un certain nombre de logements devenir des meublés touristiques
00:51:51 plutôt que des habitations avec en plus de ça les prix qui flambent.
00:51:55 Des dispositifs d'hébergement saturés, nous dit l'association Droits au logement.
00:51:59 Bonsoir Jean-Baptiste Ayrault.
00:52:00 Oui bonsoir.
00:52:01 Et merci d'être avec nous dans les vraies voix sur Sud Radio,
00:52:03 porte-parole de cette association Droits au logement.
00:52:06 Vous vous attendez vraiment à beaucoup d'expulsions dès la semaine prochaine avec la fin de cette trêve ?
00:52:11 Écoutez, dès la semaine prochaine on ne sait pas,
00:52:14 ce qu'on sait c'est que le nombre d'expulsions locatives est en hausse constante dans notre pays
00:52:19 et que la situation sociale s'est dégradée puisque les loyers ont tendance à augmenter,
00:52:25 les APL plutôt sont réduites, les revenus des locataires qui sont de plus en plus modestes,
00:52:33 les revenus sont plutôt en baisse ou sont en stagne dans un contexte d'inflation
00:52:39 des produits de première nécessité et d'énergie.
00:52:42 Donc on va avoir une augmentation, on a une augmentation des APL de loyer c'est certain,
00:52:46 et par nécessité, ce n'est pas la volonté de dire "c'est pas l'idée, je pars au Bahamas au lieu de payer mon loyer".
00:52:53 C'est vraiment "je mets plus de la moitié de mon revenu pour payer mon loyer,
00:52:59 il faut que je paie l'énergie en plus de ça et donc je vais aller chercher un complément alimentaire au resto du cœur".
00:53:05 C'est à peu près comme ça que se vivent aujourd'hui,
00:53:08 que vivent les ménages, les locataires les plus modestes qui n'arrivent plus à boucler les fins de mois.
00:53:14 Alors ce qu'on va avoir en plus, comme vous le disiez, c'est une augmentation des expulsions,
00:53:20 on va dire des congés, des congés frauduleux,
00:53:24 puisque un bailleur peut donner congé à son locataire pour vendre ou pour reprendre le logement,
00:53:30 pour s'y loger lui ou un membre de sa famille, enfant ou parent.
00:53:34 Mais pas à cause des I.O.
00:53:36 Mais uniquement pour ça.
00:53:38 S'il donne congé à son locataire, c'est pas pour relouer derrière.
00:53:41 Si il reloue derrière, c'est illégal.
00:53:43 Mais on a aujourd'hui, si vous voulez, une situation à deux poids deux mesures,
00:53:46 puisque d'une part, cet locataire, une fois qu'il est à la rue,
00:53:50 une fois qu'il a été expulsé, d'aller prouver que le bailleur a reloué le logement derrière,
00:53:56 par exemple à des touristes,
00:53:58 bon là, il y a ce côté un peu "mille d'or",
00:54:00 on va profiter de l'aubaine,
00:54:02 on va gagner en une nuit l'équivalent d'un mois de loyer,
00:54:05 on va faire après ça les raisonnements aujourd'hui,
00:54:07 les calculs que se font les bailleurs parisiens notamment,
00:54:10 qui, je le rappelle d'ailleurs, globalement, sont quand même très riches.
00:54:15 58% du parc locatif privé à Paris
00:54:19 est détenu par des propriétaires de 5 logements et plus.
00:54:22 Donc vous voyez, on est dans la sphère des hauts revenus.
00:54:25 Et donc on voit se multiplier les congés frauduleux,
00:54:29 et les locataires vont se retrouver dans des situations terribles,
00:54:32 c'est-à-dire qu'ils sont l'objet, par exemple, d'un jugement d'exclusion,
00:54:35 ils ne partent pas parce qu'ils n'ont pas d'autre solution pour se loger,
00:54:38 mais ils peuvent être condamnés à une lourde amende en tribunal correctionnel.
00:54:42 Donc vous voyez, on est dans une situation,
00:54:44 un congé qui sera frauduleux,
00:54:46 qui va être très difficile à prouver,
00:54:48 mais quand bien même il est prouvé,
00:54:49 pour autant, le locataire aura été mis dehors,
00:54:52 et en plus, s'il a un petit peu résisté en disant "moi j'ai pas d'autre solution pour me loger,
00:54:56 je reste là",
00:54:58 eh bien, condamné, par ailleurs, par une amende.
00:55:01 Donc vous voyez, on a une situation aussi qui est,
00:55:04 je dirais, qui est brutale, quoi.
00:55:06 Les locataires ne sont pas ménagers aujourd'hui.
00:55:08 - Eh bien merci.
00:55:09 - Ils sont pas ménagers.
00:55:10 - Merci beaucoup Jean-Baptiste Ayrault.
00:55:12 On rappelle que vous êtes porte-parole du DAL, l'association droit au logement.
00:55:15 Merci d'avoir passé une tête dans ses vraies voix sur Sud Radio.
00:55:18 - Merci beaucoup.
00:55:19 Allez, on fait une petite pause, on revient dans un instant.
00:55:21 A tout de suite.
00:55:22 - Sud Radio, c'est Alexandre Delovane.
00:55:25 Vous êtes 900 000 à nous suivre sur la chaîne YouTube.
00:55:28 Merci pour votre fidélité et soyez encore plus nombreux à l'écoute de Sud Radio.
00:55:33 - Sud Radio, parlons vrai.
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00:56:07 - En direct depuis Lyon-Eurexpo,
00:56:10 les vraies voix Sud Radio, 17h20,
00:56:13 Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:56:16 - Il s'en passe des choses sur ce salon PME, bien entendu, à Lyon.
00:56:22 On est ravis d'y être avec Philippe Bilger, qu'on a emmené dans nos valises.
00:56:27 Ou c'est plutôt lui qui nous a emmené dans les valises.
00:56:29 - Il y avait quand même une place dans le train, il était pas en train d'aller voir.
00:56:31 - Tout de même, je trouve que les débats sont fabuleux.
00:56:34 Entre les rôdnions et la manière dont on appelle celle qu'on aime.
00:56:39 C'est assez fabuleux.
00:56:41 - Non parce qu'on cherche un petit mot quand on est adulte
00:56:45 et qu'on est amoureux depuis 15 jours.
00:56:47 Du petit nom de la dame ou du monsieur.
00:56:50 - Les mecs disent la blonde et le chum, c'est joli.
00:56:53 - Moi je disais mon amoureuse, mais ils parlent sur un garde.
00:56:57 - Vous êtes mieux que ma moitié, indiscutablement.
00:57:01 - Ma moitié de quoi ? De l'addition ?
00:57:04 En tout cas, on est très bien accompagnés aujourd'hui.
00:57:07 Elles ne sont pas notre moitié, puisqu'elles sont entières.
00:57:10 Alexandra Caraz, ses élites avec nous, fondatrice de l'équipe des Lyon.
00:57:14 Et à côté, Anne Delègle, qui est fondatrice et dirigeante d'Easy Town.
00:57:19 On est ravis de les accueillir.
00:57:21 Le coup de projecteur, le tour de table de l'actu.
00:57:25 - Magnez-vous le tronc, on va bientôt se mettre à table.
00:57:27 - Tout de suite là ? Ça a commencé ? L'émission a commencé ?
00:57:30 - C'est ce que je viens de dire.
00:57:31 - Excusez-moi, je ne savais pas que l'émission avait commencé.
00:57:34 - Ah d'accord.
00:57:35 - Le tour de table de l'actualité.
00:57:37 - J'adore ça. Philippe Bilger.
00:57:40 - Philippe Bilger, c'est sûr, les révélations du canard enchaîné sur Malika Sorel,
00:57:44 la numéro 2 de la liste terrain aux européennes.
00:57:46 - C'est très intéressant, en effet, vous venez de rappeler ce que j'avais l'intention de dire,
00:57:52 c'est-à-dire que Malika Sorel est numéro 2 de la liste de genre d'Anne Bardella.
00:57:57 Et le président Macron s'est fait un plaisir de rappeler tous les tweets
00:58:03 qu'elle lui a envoyés durant plusieurs mois,
00:58:06 où elle, avec un aplomb indiscutable, elle proposait d'être son ministre.
00:58:13 Elle considérait que le gouvernement était très médiocre,
00:58:16 il n'avait peut-être pas tort sur ce plan-là.
00:58:19 Elle voulait absolument occuper un poste et elle donnait des conseils au président.
00:58:25 Et évidemment, il n'a jamais répondu et il a dit à ses conseillers
00:58:29 "voilà une femme que je ne connais pas, qui avec un aplomb incroyable s'est proposé de travailler pour moi".
00:58:36 Et quelques temps plus tard, elle devient numéro 2 de Jordan Bardella.
00:58:41 Alors il y a un opéra "souvent femme varie, parfois ça arrive".
00:58:46 Vous voyez, là aussi il y a une forme de parité, d'équité.
00:58:49 Comme disait Edgar Ford, ce ne sont pas les girouettes qui tournent, c'est le vent.
00:58:52 C'est le vent, exactement.
00:58:54 Elle extendra une réaction, ou Anne ?
00:58:56 Non, franchement, ça se passe de commentaires, ça n'a aucun intérêt.
00:59:00 Merci.
00:59:01 Non, mais c'est ce que je venais de dire, mais non.
00:59:03 J'aime beaucoup votre parler vrai.
00:59:07 Mais est-ce qu'on peut bâcher une femme ambitieuse ?
00:59:12 Est-ce que c'est bien mieux sûr ?
00:59:14 Les femmes elles ont le droit d'avoir de l'ambition.
00:59:16 Excusez-moi, ce n'est pas la première qui offre ses services d'un côté ou de l'autre.
00:59:19 Personnellement, j'ai des noms, je ne les donnerai pas à l'envie.
00:59:21 Là j'en ai pas mal.
00:59:22 Ma chère Cécile, elle l'a fait d'une manière très ostentatoire.
00:59:26 En général, j'espère que les deux sexes agissent plus habilement.
00:59:31 Rien n'est moins sûr.
00:59:35 Alexandra Caras-Cezel, dites-moi, vous vouliez parler de 8 mars par exemple ?
00:59:41 Moi je voulais vous proposer de faire une petite révision générale.
00:59:44 Pour être au point l'année prochaine.
00:59:46 Messieurs, ça s'adresse à vous.
00:59:48 Le 8 mars, par pitié, arrêtez de nous souhaiter bonne fête.
00:59:51 Ce n'est pas la fête des femmes.
00:59:53 Il faut qu'on se le dise.
00:59:54 Ne faites pas alors une petite pensée émue pour les chauffeurs de taxi.
00:59:56 En tout cas celui qui m'a accompagné le 8 mars et qui m'a gentiment souhaité bonne fête en rentrant dans la voiture.
01:00:01 Et qui m'a dit "bah oui c'est vrai, c'est le marketing".
01:00:03 Le 8 mars, c'est très sérieux, c'est la journée internationale des droits des femmes.
01:00:07 Donc on parle de tout un tas de sujets.
01:00:09 Et ce n'est pas réservé qu'aux femmes.
01:00:11 On veut embarquer les hommes.
01:00:13 Mais voilà, c'est sérieux.
01:00:14 Ce n'est pas une fête d'émerbice.
01:00:16 Ce n'est pas un jour dans l'année.
01:00:18 Ce n'est pas la Saint-Valentin.
01:00:19 On ne veut pas de fleurs.
01:00:20 On veut simplement pouvoir parler de sujets sérieux.
01:00:22 Avec vous les hommes.
01:00:24 Et puis d'embarquer tout le monde.
01:00:26 Pour que les femmes aient enfin plus de place dans le débat public.
01:00:28 Sans gémir.
01:00:30 Sans se plaindre.
01:00:31 Sans se victimiser.
01:00:32 Juste leur place.
01:00:33 Toute leur place.
01:00:34 Voilà, tout simplement.
01:00:35 Et on sera très contentes.
01:00:36 Et Alexandra, à quand une journée internationale des devoirs des femmes ?
01:00:41 Mais quelle horreur !
01:00:43 Vous sortez.
01:00:44 Sécurité, sécurité !
01:00:45 Vous savez, comme disait Chateaubriand, c'est le devoir qui crée le droit.
01:00:48 Et non le droit qui crée le devoir, pour le temps passant.
01:00:50 Est-ce que ça sert à quelque chose, cette journée ?
01:00:53 Bien sûr que ça sert à quelque chose.
01:00:55 En tout cas, quand c'est bien fait et qu'on ne l'adresse pas avec des gadgets.
01:00:58 On l'a vu, il y a beaucoup de gens qui s'emparent de ce sujet pour dire à peu près tout et n'importe quoi.
01:01:01 Moi, je le dis souvent, la journée internationale des droits des femmes, on n'est pas là pour parler des règles douloureuses.
01:01:06 Par exemple, moi, ça m'horripile profondément.
01:01:08 Il y a quand même d'autres sujets en 2024, quand on parle de féminisme et quand on parle de place des femmes dans le débat public.
01:01:13 Donc oui, ça sert à quelque chose, parce que ça permet de mettre l'accent sur des thématiques importantes.
01:01:17 Je ne sais pas, on va parler peut-être des femmes iraniennes.
01:01:20 Des femmes qui ont des combats et des vraies luttes pour leur liberté.
01:01:24 Je rappelle qu'en Iran, aujourd'hui, on meurt sous les coups de la police.
01:01:29 Parce qu'on n'a pas son voile.
01:01:31 Oui, on n'a pas son voile ou on a une petite mèche de cheveux qui dépasse.
01:01:34 On ne vit pas la même situation en France. Pas encore.
01:01:37 Donc en tous les cas, il faut quand même qu'on prenne conscience de la chance qu'on a en France
01:01:42 et du chemin qui reste à parcourir pour traiter certains sujets.
01:01:45 Ce n'est pas la question. Il y a des plats fonds de verre, il y a des choses qui ne vont pas à régler.
01:01:48 Mais on n'est pas quand même dans le même curseur.
01:01:50 Donc il faut aussi que les femmes fassent leur part du boulot, qu'elles osent, qu'elles fassent des choses
01:01:54 et qu'on les accompagne pour cela, mais on n'est pas sur le même échelle.
01:01:57 C'est en cela que vous évoquiez le devoir des femmes.
01:02:00 Non, mais je trouve malheureusement qu'on a encore un peu de temps.
01:02:04 Oui, il reste à peu près deux minutes.
01:02:06 Non, je trouve que c'est très passionnant ce que vous dites, Alexandra.
01:02:09 Est-ce que vous évoquiez, avant qu'on commence l'émission avec Anne,
01:02:14 le fait que vous releviez d'un courant qui est féministe, bien sûr,
01:02:19 mais pas le même que celui d'un féminisme intensément militant.
01:02:25 Quelle est la différence que vous faites avec...
01:02:28 Je ne la méprise pas du tout, Sandrine Rouchot.
01:02:32 Je trouve que parfois elle a des idées justes, mais ça n'est pas du tout votre veine.
01:02:37 Absolument pas.
01:02:38 Nous, ce qu'on voulait surtout signifier, c'est qu'il y avait une autre place pour un autre féminisme
01:02:42 que le féminisme ultra-radical, typiquement celui qui a eu l'idée d'ériger un clitoris gonflable géant
01:02:48 face à la tour Eiffel, parce que c'est en réponse au symbole phallique de la tour Eiffel.
01:02:52 Pardon, mais si encore une fois, on n'a que ce message-là à dire quand on parle des femmes,
01:02:58 il y a un problème. En tous les cas, nous, on a beaucoup de choses à dire sur le sujet.
01:03:01 Anne Delègue veut réagir.
01:03:02 Oui, parce qu'il faut arrêter de croire que les femmes vont se construire contre les hommes.
01:03:06 C'est une hérésie. C'est-à-dire qu'on aime nos maris, nos collègues masculins,
01:03:11 on peut peut-être plutôt réfléchir à construire quelque chose ensemble
01:03:14 plutôt que de construire systématiquement contre.
01:03:17 Je ne comprends pas ce mode de fonctionnement.
01:03:19 Et le féminisme n'est pas réservé aux femmes.
01:03:21 J'ai une question à vous poser.
01:03:23 Quand vous voyez les pubs de serviettes hygiéniques avec "on a remplacé le bleu par du rouge",
01:03:30 "d'être aussi cache par l'envrai", c'est quelque chose qui vous choque ?
01:03:33 Vous trouvez que c'est finalement la révolution des femmes ?
01:03:36 Non, mais c'est ridicule. On est en train de gadgetiser les combats des femmes.
01:03:40 On a d'autres sujets à défendre. Il y a des choses plus importantes qui se passent aujourd'hui.
01:03:45 Les femmes, aujourd'hui, elles manquent de confiance en elles, elles ont besoin,
01:03:48 elles manquent d'estime d'elles. À chaque fois qu'on fait des sondages, c'est hallucinant.
01:03:52 Aujourd'hui, les femmes ont besoin de ça. Elles ont besoin qu'on les accompagne,
01:03:55 qu'on fasse du mentoring, qu'on les accompagne dans les endroits aussi difficiles,
01:03:59 qu'on parle des secteurs d'activité où il y a moins de recrutement de femmes,
01:04:02 mais qu'on en parle de manière rationnelle, objectivée, chiffrée,
01:04:06 et pas qu'on les cantonne à des règles douloureuses ou des gadgets, etc.
01:04:11 Ce qui fait que, de toute façon, cette histoire de règles douloureuses,
01:04:14 ça les stigmatise encore plus.
01:04:16 Ce que moi, je ne me suis pas imaginée dans sa boîte et qui ne va pas venir 3 jours dans le mois,
01:04:20 parce que... Non mais j'aurais honte, évidemment. Moi, je vous le dis.
01:04:25 - Parlez au vrai, c'est pour ça qu'on pose la question.
01:04:27 - Quand vous aviez dit que vous n'étiez pas contre les hommes,
01:04:31 j'ai failli sortir la phrase de Sacha Guitry, "Tout contre".
01:04:36 - "Tout contre", on est bien d'accord.
01:04:37 Allez, ce sera le mot de la fin de cette séquence. Dans un instant, avec vous, Anne Delègue,
01:04:41 on revient sur quoi ? - On revient sur la démission de ce proviseur du lycée, Maurice Ravel.
01:04:49 - On en parle dans un instant. Petite pause. On est toujours en direct du salon de la PME.
01:04:52 Ils rangent leurs affaires, mais nous, on ne bouge pas. Jusqu'à 20h. Allez, à tout de suite.
01:04:57 - En direct depuis Lyon Aurexpo, les vraies voix Sud Radio, 17h-20h,
01:05:02 Philippe David, Cécile de Ménibus.
01:05:06 - Avec un Philippe Bidjerre qui est très bien entouré,
01:05:08 puisque aujourd'hui, deux formidables... - Des débats intéressants.
01:05:12 - Oui, oui, elles sont... - Elles sont vraiment bien.
01:05:15 - Ah oui, elles sont en livre. - Et je dirais pas parce qu'elles sont des femmes,
01:05:18 parce qu'elles sont intelligentes. C'est tout. - Voilà, c'est ça. En plus...
01:05:22 - Non, mais j'y tiens à ce truc, parce que... - Nous aussi.
01:05:25 - On est marre d'être obligés d'admirer les femmes parce qu'elles sont des femmes.
01:05:30 On attend de voir, quoi. - Et vous pouvez le croire,
01:05:32 c'est pas tous les jours qu'il dit bien de quelqu'un.
01:05:34 - Oui, oui, oui. La preuve... - On est bien tombés.
01:05:37 - Il a jamais dit de bien de Philippe David. Ah, c'est fou, c'est fou.
01:05:40 - Mais de vous, tout le temps. - Oui, bien sûr.
01:05:42 Non, mais parce que je vous paye. - Par contraste.
01:05:45 - Anne De Lègle, fondatrice de Easytown,
01:05:50 sur ce sujet important de la démission de ce proviseur.
01:05:55 - Oui, enfin, c'est presque le parallèle entre la démission du proviseur
01:06:00 et la démission de l'État face à ce sujet-là.
01:06:04 C'est-à-dire que, voilà, encore, c'est pas politiquement correct,
01:06:07 mais on assiste quand même à un islamisme grandissant dans les lycées,
01:06:11 qui génère une insécurité aussi qui est grandissante.
01:06:16 Je me demande à quel moment on s'est autorisés à défier l'autorité de l'État,
01:06:23 défier l'autorité d'un proviseur. Qu'est-ce qui fait qu'on en est arrivés là ?
01:06:28 Je trouve ça vraiment catastrophique.
01:06:32 C'est-à-dire que ce proviseur a été poussé à démissionner
01:06:36 parce qu'il a été victime de menaces de mort.
01:06:40 C'est ahurissant. - A peine concevable.
01:06:43 - Voilà, on parle de jeunes femmes, on est bien d'accord,
01:06:46 qui vont se voiler, à qui on explique que c'est leur droit et que c'est leur liberté.
01:06:54 Mais est-ce qu'elles veulent bien se réveiller aussi et se rendre compte
01:06:56 que sous couvert de leur vent de la liberté, on leur vend une prison ?
01:07:01 Qui n'est ni dorée ni quoi que ce soit.
01:07:03 Est-ce que c'est ce qui nous attend au final ?
01:07:06 Est-ce qu'on va finir par trouver ça normal ?
01:07:08 Parce que finalement, ça va faire du bruit pendant 8 jours
01:07:12 et puis on va passer à autre chose.
01:07:14 Moi je vais vous dire, j'habite à côté du lycée Ampère à Lyon,
01:07:18 on parle de cet incident là au lycée Maurice Ravel,
01:07:22 on est bien d'accord parce que le proviseur s'est opposé,
01:07:26 mais nombre de collèges ou de lycées finalement laissent faire
01:07:30 parce qu'ils ont peur, parce qu'il y a une démission, quoi que ce soit.
01:07:34 - Pour acheter la fête sociale. - Oui, mais ce qui veut dire que finalement
01:07:36 ça gagne du terrain. Mais moi je me refuse à ça.
01:07:39 - On a fait un débat hier, y compris à l'hôpital,
01:07:41 on avait un psychologue qui a été menacé de mort.
01:07:45 À l'hôpital par exemple, il y a des médecins qui se font agresser
01:07:48 parce qu'une femme va accoucher, mais ce dimanche là,
01:07:50 c'est un gynécologue homme et qui se fait taper dessus
01:07:53 parce qu'on ne veut pas que...
01:07:54 - Attendez, vous me parlez d'aujourd'hui, mais je vais vous parler
01:07:56 de quand moi j'ai accouché il y a 23 ans,
01:07:58 c'est arrivé dans la salle d'accouchement d'à côté, il y a 23 ans,
01:08:02 il y a un type qui hurlait dans le couloir parce qu'il ne voulait pas
01:08:05 que sa femme soit accouchée par le médecin accoucheur homme, il y a 23 ans.
01:08:09 On a l'impression aujourd'hui qu'on a découvert la lune,
01:08:12 on va se réveiller, on n'a rien découvert du tout,
01:08:14 on a juste laissé faire, voilà.
01:08:16 - Je crois tout de même, pour être un peu optimiste,
01:08:19 que ce qui s'est passé au lycée Maurice Ravel a créé vraiment
01:08:23 quelque chose de... un bouleversement, j'espère tout de même,
01:08:28 en tout cas dans l'affaire qui est la nôtre, je vous assure le fait
01:08:33 que le Premier ministre a reçu le proviseur qu'on porte plainte
01:08:37 pour dénonciation calomnieuse, qu'on se soit rendu compte
01:08:42 qu'un proviseur qui n'a fait qu'appliquer la loi doit partir
01:08:46 de manière anticipée et que la catastrophe qu'est Nicole Belloudet
01:08:50 ouse parler de retrait et non pas de retraite obligatoire.
01:08:54 Je suis un peu plus optimiste.
01:08:57 - Je comprends, j'aimerais être optimiste comme vous.
01:09:01 - C'est ce qu'on disait à l'époque...
01:09:03 - C'est ce que ça a fait Le Patié et Jovel Le Rouge pour le dire,
01:09:05 et c'est le cas à chaque fois, et à chaque fois on se dit
01:09:07 il y aura un après, il y aura un après Charlie,
01:09:10 il y aura un après Samuel Paty, il y aura un après ce fameux collège,
01:09:14 mais il n'y aura un après rien du tout en fait.
01:09:16 - Mais de toute façon on n'a pas de choix, il faut bien espérer,
01:09:20 sinon c'est la dérive de la modification.
01:09:22 - Ou alors avoir des politiques qui ont des couilles en fait,
01:09:24 enfin parlons de l'immense bien sûr.
01:09:25 - Ah le mot est tombé, parlons pas sur celui de Radio.
01:09:27 - Décochonné c'est ça.
01:09:29 - Ouais enfin c'est comme vous voulez.
01:09:31 - Mais il faut aussi peut-être que tout le monde se réveille,
01:09:33 c'est-à-dire que les parents d'élèves aussi sont responsables.
01:09:36 Après Samuel Paty, moi j'ai quand même le souvenir d'une commune de Lyon,
01:09:40 à Tassin-la-de-Milune pour ne pas le citer,
01:09:42 où le maire a courageusement souhaité nommer une future école
01:09:46 du nom de Samuel Paty pour ne pas oublier ce drame abominable,
01:09:50 et où tout le monde s'est dit "courage fuyons"
01:09:53 les parents d'élèves disant "ouh là là mais non"
01:09:56 donc c'est quand même une responsabilité collective.
01:09:58 - Bien sûr.
01:09:59 - En fait c'est pas, faut arrêter de croire qu'on est raciste
01:10:02 quand on tient ce genre de discours, c'est faux,
01:10:05 ça n'a strictement rien à voir, la religion est quelque chose qui nous est propre,
01:10:09 c'est propre à chacun, ça se passe dans la sphère privée, on est bien d'accord,
01:10:14 on n'impose pas à l'autre dans la sphère publique ses croyances personnelles.
01:10:18 Un point c'est tout.
01:10:19 - Voilà c'est dit, merci beaucoup.
01:10:21 Allez-vous rester avec nous dans un instant,
01:10:24 le coup de projecteur des vraies voix qu'Emmanuel Macron
01:10:26 veut donc réduire les émissions de CO2 d'ici 2030,
01:10:29 mais les entreprises sont perdues face au manque de technologies et d'aides
01:10:32 atteintes de la neutralité carbone en 2050,
01:10:35 semble un défi de taille, Philippe.
01:10:37 - Oui alors peut-on produire sans détruire ?
01:10:39 Est-ce que la RSE est un frein au développement ?
01:10:41 Va-t-on trop loin dans les dents environnementales en France ?
01:10:44 Et à cette question, l'écologie est-elle compatible avec l'économie ?
01:10:47 Vous dites non à 68%, vous voulez réagir le 0826 300 300.
01:10:51 - Et on en parlera avec Manuel Pérez qui sera avec nous dans quelques instants,
01:10:54 dirigeant fondateur de la ferme intégrale,
01:10:56 et puis Marie-Amandine ici qui est présidente de la QHSE,
01:10:59 conceptée de la CPME du Cantal.
01:11:02 On fait une petite pause et à tout de suite.
01:11:04 - On est tellement bien à Lyon, mais tellement bien,
01:11:14 qu'on est là, on discute, on parle de la gastronomie lyonnaise,
01:11:19 des entreprises avec Philippe Vilger, président de l'Institut La Parole,
01:11:22 avec Alexandra Carras et ses élites, je vais y arriver un jour ou l'autre,
01:11:26 fondatrice de l'équipe des Lyon, et puis Anne Delaigle,
01:11:31 qui est co-fondatrice dirigeante d'Easy Town.
01:11:33 Tout de suite, le coup de projecteur des vraies voies.
01:11:35 - On a identifié 50 sites industriels qui sont les plus émetteurs de gaz à effet de serre.
01:11:44 Des cimenteries, des aciéries, des grandes zones portuaires,
01:11:47 ça représente autant d'émissions que les émissions en moyenne
01:11:51 de 7 millions de Français d'être ici.
01:11:53 - La très grande majorité des entreprises, me semble-t-il,
01:11:56 ont pris la mesure de l'enjeu de la défense de l'environnement
01:12:01 et de la protection de la planète.
01:12:03 - Donc si on répond à ces émissions par, au fond simplement,
01:12:06 de la punition et qu'on va vers la fermeture de ces sites,
01:12:08 on va créer du chômage, on va enlever de la richesse,
01:12:10 et c'est pas compatible avec le financement de notre modèle social,
01:12:12 et c'est pas cohérent parce qu'on va importer ce qu'on va fermer là,
01:12:14 donc on laissera faire des émissions ailleurs.
01:12:16 - La transition écologique, pour les PME, TPE,
01:12:18 doit être comprise comme une source d'opportunités économiques,
01:12:21 mais aussi, et c'est très important, comme une source d'innovation.
01:12:24 - La bonne réponse, c'est de les aider à se moderniser
01:12:27 et à accélérer leur transition écologique.
01:12:30 - Et selon le président de la CPME Auvergne,
01:12:35 Ronald Poleshev d'entreprise, on l'impression d'être
01:12:38 dans une économie punitive, et c'est ce qu'il a dit
01:12:41 dans les colonnes de Lyon Capital à l'occasion du salon Made in PME.
01:12:46 Il dénonce aussi des contraintes normatives,
01:12:48 difficilement supportables.
01:12:49 Selon lui, il faut décarboner, certes,
01:12:51 mais à vitesse raisonnable, Philippe.
01:12:53 - Alors, parlons vrai, est-ce qu'on peut produire sans détruire ?
01:12:55 Est-ce que la RSE, c'est un frein au développement ?
01:12:57 Mais est-ce que dans le même temps, il n'y a pas trop de normes environnementales en France ?
01:13:01 L'écologie est-elle compatible avec l'économie ?
01:13:03 Vous dites donc à 68%, vous voulez réagir le 0826-300-300.
01:13:07 - Et nos invités, Marie-Amandine Sikier, bonsoir, merci d'être avec nous.
01:13:11 Vous êtes présidente de QHSE Concept et de la CPME du Cantal.
01:13:15 Emmanuel Pérez, merci d'être là ce soir avec nous,
01:13:18 dirigeant fondateur de la ferme intégrale.
01:13:21 Alors, finalement, cette vision d'une écologie punitive,
01:13:26 on va en parler avec vous, Emmanuel Pérez,
01:13:28 le sentiment, visiblement, du président de la CPME,
01:13:32 de se dire, peut-être que ça va trop vite et trop fort.
01:13:36 - Je comprends que certains puissent se sentir que c'est difficile pour eux,
01:13:40 parce qu'ils partent peut-être aussi de loin,
01:13:42 ou peut-être que s'ils n'ont pas intégré et compris les enjeux
01:13:46 qui se présentent aussi à nous,
01:13:48 parce qu'il faut quand même voir qu'il y a énormément de murs qui se présentent à nous.
01:13:53 Je comprends que ce ne soit pas forcément...
01:13:55 Ça fait peur, ces murs-là,
01:13:57 mais je pense que ça fera encore plus peur de se les prendre à pleine vitesse.
01:14:00 Donc, ça peut être intéressant quand même de ralentir un petit peu avant.
01:14:04 Moi, je pense que le travail de sensibilisation
01:14:08 n'est peut-être pas encore suffisamment fait dans la tête de ceux
01:14:11 qui dirigent peut-être certaines entreprises,
01:14:13 et ils n'ont pas encore compris.
01:14:15 Ils voient l'ARSE comme effectivement la contrainte,
01:14:18 et ils ne voient pas l'opportunité.
01:14:19 Je suis assez d'accord avec le terme d'opportunité.
01:14:21 Il y a énormément d'opportunités autour de l'ARSE,
01:14:23 et ça peut même être enthousiasmant.
01:14:25 Je pense qu'il y a un récit à écrire là-dessus.
01:14:27 - Marie-Amandine Sikier, est-ce qu'il n'y a pas un problème,
01:14:29 comme le disait Emmanuel Macron dans le jingle fait par Maxime, notre réalisateur,
01:14:33 si on ne produit pas en France,
01:14:35 parce qu'il y a trop de normes environnementales,
01:14:37 on va transférer ailleurs la pollution, non ?
01:14:39 Ce n'est pas quand même une réalité,
01:14:40 surtout qu'on est dans une économie ouverte en Europe.
01:14:42 - Oui, bien sûr, je suis d'accord avec ça.
01:14:44 Il y a deux questions qui se juxtaposent.
01:14:48 C'est à la fois le fait d'exporter la pollution ailleurs,
01:14:52 et d'être en mesure de faire les bonnes règles,
01:14:55 et de mettre en place les bonnes règles chez nous.
01:14:57 Donc d'un côté la concurrence déloyale qui peut affecter certaines filières.
01:15:02 Je pense notamment à la filière industrielle en France.
01:15:06 Et puis en même temps, être en mesure d'avancer dans cette transition écologique
01:15:11 me semble-t-il, même si elle est très disruptive pour l'économie,
01:15:14 et pour autant plus discutable de nos jours.
01:15:17 - Oui, mais l'adaptation mérite un peu de temps.
01:15:19 - Oui, exactement.
01:15:21 Je pense que les questions sont plus d'ordre du temps nécessaire
01:15:26 à cette transformation de l'économie, que du sujet en lui-même.
01:15:30 Parler économie-écologie,
01:15:34 est-ce que l'écologie n'est pas possible et est contre l'économie ?
01:15:39 Est-ce que là vraiment est la question ?
01:15:41 Ou est-ce qu'en effet on est plutôt de comment on y va,
01:15:44 de pourquoi on y va, et comment on aide par contre le monde économique
01:15:48 dans ces transitions, et comment on les accompagne en France
01:15:51 pour conserver notre tissu économique ?
01:15:53 - On va revenir à Manuel Perez, parce qu'on va essayer de comprendre
01:15:55 pourquoi vous êtes là, et ce que vous faites.
01:15:57 La ferme intégrale, c'est quoi finalement ?
01:15:59 - Nous on a monté une ferme en aquaponie.
01:16:02 L'aquaponie c'est un système de production circulaire
01:16:04 dans laquelle on a d'un côté une piscine culture,
01:16:07 qui récupère l'eau des poissons, qui est chargée en nitrates,
01:16:09 c'est les effluentes, c'est le déchet du poisson.
01:16:12 Et cette eau chargée en nitrates, on l'envoie dans des cerfs,
01:16:14 on va faire pousser des légumes, qui vont consommer les nitrates
01:16:17 pour faire de la photosynthèse, et là on va faire pousser des salades,
01:16:19 des choses comme ça.
01:16:20 Et puis cette eau-là, elle va être du coup filtrée par les plantes,
01:16:23 qui va pouvoir revenir aux poissons.
01:16:25 Donc ce système circulaire, ça permet d'économiser 90% d'eau,
01:16:28 donc on est sur une ressource qui est en tension,
01:16:31 on l'a bien vu les deux derniers étés.
01:16:33 Donc on est sur un sujet majeur,
01:16:35 et on va permettre de nourrir aussi un territoire.
01:16:38 L'idée c'est de nourrir le territoire avec des produits
01:16:41 qu'on n'aurait pas connus, des antibiotiques, des pesticides, des engrais,
01:16:44 donc des choses qu'on importe aussi à l'intérieur du système.
01:16:46 Donc l'idée c'est d'être vertueux là-dedans.
01:16:49 Mais tout ça c'est aussi motivé par des gens qui ont eu une première...
01:16:53 Enfin nous, l'équipe fondatrice...
01:16:54 - Mais vous n'avez pas vocation à nourrir la France entière ?
01:16:56 - Non, non, l'idée...
01:16:58 Enfin une ferme comme ça, si on met tout dans l'assiette,
01:17:00 la part de poisson, la part de légumes,
01:17:02 on fait 40 tonnes de cendres, c'est du cendres qu'on fait,
01:17:05 et puis 40 tonnes de légumes à peu près,
01:17:07 ça fait 200 000 assiettes, 200 000 repas,
01:17:09 sur un territoire qui fait 250 000 personnes,
01:17:11 le calcul est vite fait,
01:17:12 c'est pas nous qui allons nourrir ce territoire.
01:17:14 Par contre on va participer, contribuer,
01:17:16 à rendre plus robuste le système alimentaire sur ce territoire.
01:17:18 - Philippe Bélige ?
01:17:19 - J'ai eu peur, Manuel, à un moment donné,
01:17:22 que la ferme intégrale c'était une incitation
01:17:24 à ce que je me taise absolument.
01:17:26 Mais heureusement vous me rassurez.
01:17:29 Mais profondément, pour répondre à la question de Sud Radio,
01:17:34 bien sûr qu'il faut être contre l'écologie punitive,
01:17:38 parce que si on suivait cette pente,
01:17:41 aucune conciliation ne serait possible
01:17:44 entre l'entreprise et la transition écologique.
01:17:47 Ça me paraît une évidence.
01:17:49 Et des gens bien plus informés que moi,
01:17:51 vous deux notamment, démontrent que c'est possible.
01:17:54 Et rappelez-vous à quel point même en Europe,
01:17:58 lorsqu'on a commencé à adoucir au redemande Pacte Vert,
01:18:02 on s'est rendu compte qu'on va pouvoir continuer à vivre
01:18:06 en n'ayant pas ces obligations totalitaires
01:18:10 sur le plan écologique qui vise au fond
01:18:13 à interdire la véritable entreprise.
01:18:15 - Alexandra Caras-Ezelit ?
01:18:17 - Oui, je pense qu'aujourd'hui la prise de conscience existe.
01:18:19 Il ne faut pas prendre les chefs d'entreprise
01:18:20 pour ceux qui ne le sont pas.
01:18:21 Ce sont quand même des gens responsables.
01:18:22 Ils réfléchissent un petit peu,
01:18:23 ils essaient d'avoir de l'anticipation.
01:18:25 La prise de conscience existe,
01:18:26 l'adaptation est nécessaire.
01:18:27 Par contre, ce qui ne va pas, c'est le dogme.
01:18:29 Et on l'a vu dans la crise des agriculteurs,
01:18:30 c'est toujours pareil.
01:18:31 C'est quand on applique les choses de manière mécanique,
01:18:33 parce qu'on a décidé que c'était la bonne formule,
01:18:35 en vert et contre tout, en dépit du bon sens finalement,
01:18:38 que là, ça ne fonctionne pas.
01:18:39 Si je prends l'exemple de Lyon à Lyon,
01:18:41 la métropole écologiste décide d'appliquer la ZFE plus forte
01:18:46 et plus difficile qu'au plan national,
01:18:49 et en allant plus vite.
01:18:50 Et en même temps, on est contre le Lyon-Turin,
01:18:52 parce qu'on est contre le principe même de l'économie,
01:18:56 et on est contre mettre des camions sur des trains,
01:18:58 alors que précisément, c'est ça qui va faire baisser la pollution.
01:19:01 On est contre des projets d'envergure.
01:19:03 On a une citoyenne, Hélène Duhaut, pour ne pas la nommer,
01:19:05 qui a imaginé un projet qui va permettre d'enlever 40 millions de véhicules
01:19:10 qui passent chaque année en plein cœur de Lyon.
01:19:12 Parce que je rappelle que pour les parisiens qui partent en vacances,
01:19:15 ils savent très bien qu'ils passent par le tunnel sous le fourrière.
01:19:18 Magnifique oeuvre d'art des années 60.
01:19:21 Résultat, on a 40 millions de véhicules.
01:19:23 C'est le trafic autoroutier le plus important en France.
01:19:27 Ça passe en plein cœur de la ville.
01:19:29 On a des gens qui réfléchissent et qui ont des projets,
01:19:31 mais on ne les écoute pas.
01:19:33 C'est ça qui ne va pas.
01:19:34 C'est ce ratio-là qui ne va pas, à mon sens.
01:19:35 Marie-Amandine Siquier, le problème,
01:19:37 ce n'est pas d'être pragmatique et pas idéologique.
01:19:39 Oui, je pense que c'est en tout cas une réflexion qui vaut pour l'ensemble des sujets.
01:19:44 C'est, à un moment donné, qu'est-ce qu'on demande aux entreprises,
01:19:48 et qui décide, et comment on demande de l'appliquer.
01:19:51 C'est vrai que si on demandait un peu plus à nos entrepreneurs
01:19:56 d'avoir des idées sur comment y aller,
01:19:59 comment aussi valoriser et comment rendre ces obligations comme des opportunités,
01:20:05 peut-être qu'on aurait une trajectoire qui aurait autant d'ambition
01:20:10 et des réfractions moins fortes depuis le terrain, c'est sûr.
01:20:14 En fait, c'est vraiment ça le sujet.
01:20:16 On a cru qu'il fallait aller faire le projet,
01:20:18 mais on a oublié qu'il fallait construire le projet.
01:20:20 C'est-à-dire qu'il ne suffit pas de décider,
01:20:22 et surtout pas de décider pour les autres.
01:20:24 Il fallait peut-être se mettre autour de la table avant,
01:20:26 pour construire là où on voulait aller.
01:20:29 C'est-à-dire qu'à vouloir tout imposer à tout le monde,
01:20:32 on en arrive qu'à des situations inextricables,
01:20:35 et à braquer les gens les uns contre les autres,
01:20:37 et à ne plus avoir de dialogue.
01:20:39 D'un côté, on se sent imposé,
01:20:41 de l'autre côté, on vous explique que demain c'est la fin du monde.
01:20:44 Et ce qui est aussi insupportable, c'est cette façon de culpabiliser les gens,
01:20:48 et de leur agiter aussi.
01:20:50 Ça a tellement toujours la fin du monde,
01:20:52 et comme si on n'avait rien compris.
01:20:54 Si, si, on a bien compris.
01:20:55 Mais on doit faire tourner nos boîtes.
01:20:58 Quand on a des PME, on n'a pas toujours les moyens,
01:21:01 les ambitions de l'État.
01:21:03 Il y a aussi une réalité économique.
01:21:06 Réduire l'impact environnemental d'une entreprise,
01:21:09 aujourd'hui, ça coûte beaucoup d'argent.
01:21:12 Du temps, du monde et de l'argent.
01:21:15 Et puis, la recherche aussi, l'innovation.
01:21:18 C'est vrai qu'aller sur des trajectoires,
01:21:21 telles qu'elles sont imposées aujourd'hui,
01:21:23 selon les process qui sont menés auprès de nos entreprises,
01:21:26 vont demander des ressources qui peuvent être très importantes,
01:21:29 et qui sont parfois difficilement envisageables,
01:21:32 et envisagées par les chefs d'entreprise.
01:21:35 Pour autant, je pense qu'on a des solutions,
01:21:38 et on a aussi aujourd'hui en France,
01:21:40 des associations qui oeuvrent pour aussi changer la vision des chefs d'entreprise,
01:21:44 pour donner la main aux chefs d'entreprise,
01:21:47 pour leur faire comprendre qu'ils ont aussi des leviers pour agir,
01:21:51 et pour peut-être rentrer...
01:21:53 Parce qu'en fait, on a toute une question culturelle,
01:21:56 de culture environnementale, qui, dans l'entreprise,
01:21:58 a mis du temps à venir.
01:22:00 Il y a dix ans, le mot "environnement",
01:22:02 en économie, on n'osait pas en parler.
01:22:04 Et aujourd'hui, tout va très vite, et tout s'accélère.
01:22:07 Et les gens ne sont pas prêts,
01:22:09 alors que peut-être des solutions pour autant existent aussi.
01:22:12 - Manuel Pérez, la ferme intégrale, c'est un investissement colossal,
01:22:16 je ne sais pas si on peut dire combien.
01:22:18 On est rentable au bout de combien de temps ?
01:22:20 La projection, c'est quoi ?
01:22:22 - Alors, effectivement, on est sur un investissement
01:22:25 qui est entre 2,5 et 3 millions d'euros,
01:22:27 donc c'est assez majeur.
01:22:29 Derrière, sur le retour sur investissement,
01:22:31 il faut compter entre 5 et 7 ans.
01:22:33 Donc c'est assez lointain, quand même.
01:22:36 Pareil, là, il faut aussi trouver les fonds.
01:22:39 C'est un parcours du combattant,
01:22:41 pour savoir qui va suivre, qui va financer,
01:22:44 qui va accepter de ne pas avoir un retour sur investissement
01:22:46 plus proche que ça.
01:22:48 Et avec pas forcément une promesse de cul-de-bute derrière,
01:22:50 d'ailleurs, on est en mode start-up,
01:22:52 mais on n'est pas sur la tech ou des choses comme ça,
01:22:54 donc on ne va pas proposer ce rêve de cette cul-de-bute
01:22:57 qui est recherchée côté start-up.
01:22:59 Maintenant, on trouve quand même des entreprises,
01:23:03 des fonds qui sont privés, des fonds qui sont publics aussi,
01:23:06 et qui vont aller soutenir l'innovation,
01:23:08 même si elles ne proposent pas derrière quelque chose de mirobolant.
01:23:11 Mais attention, parce que c'est aussi souvent des miroirs aux alouettes
01:23:14 qui sont proposés côté start-up.
01:23:16 Donc là, c'est quand même quelque chose de très pratique,
01:23:18 quelque chose de duplicable aussi,
01:23:20 parce qu'une ferme comme ça, elle peut se dupliquer sur d'autres territoires.
01:23:22 C'est d'ailleurs sa vocation, faire voyager les fermes plutôt que les produits.
01:23:25 Donc il y a quand même des choses,
01:23:27 quand je parle d'enthousiasme,
01:23:29 on peut faire des choses enthousiasmant,
01:23:31 avec un ADN à l'origine, déjà,
01:23:33 où on a intégré toutes ces questions, RSE,
01:23:35 plutôt que de les mettre au fur et à mesure dans l'entreprise.
01:23:37 Et là, ça devient une contrainte un petit peu.
01:23:39 Merci beaucoup, en tout cas, Manuel Pérez,
01:23:41 dirigeant fondateur de la Ferme Intégram.
01:23:43 Merci, Maria Mondine,
01:23:45 si qui est présidente de QHSE Concept
01:23:47 et de la CPME du Cantal.
01:23:49 Et puis on va remercier nos nouvelles.
01:23:51 Deux vraies voix du jour, et de chante !
01:23:53 Et qu'on aime beaucoup, et qu'on aimerait bien revoir,
01:23:55 Alexandra Carras,
01:23:57 Cézely, fondatrice de l'équipe des Lyon,
01:23:59 et puis Anne Delègle,
01:24:01 qui est fondatrice, dirigeante de Easy Town.
01:24:03 Vous restez avec nous dans un instant,
01:24:05 la suite des vraies voix.
01:24:07 C'est une autre formule, on va parler,
01:24:09 évoquer effectivement des chefs d'entreprise
01:24:11 sur pas mal de sujets.
01:24:13 Et des PME présentes ici au salon.
01:24:15 A tout de suite.
01:24:17 Les vraies voix sur le radio,
01:24:19 17h20, Philippe David,
01:24:21 Cécile de Ménibus.
01:24:23 Et on est toujours en direct
01:24:25 de ce salon incroyable,
01:24:27 le salon des PME.
01:24:29 Made in PME, à Lyon,
01:24:31 la capitale d'Ygole.
01:24:33 On est ravis de les accueillir.
01:24:35 On est au sommaire de cette émission.
01:24:37 On va parler d'une belle marque automobile,
01:24:39 née d'une vision partagée
01:24:41 par une équipe passionnée d'adeptes
01:24:43 de belles voitures.
01:24:45 Devalier émerge des véhicules originaux,
01:24:47 authentiques et rebelles,
01:24:49 offrant une expérience de conduite unique,
01:24:51 conçue, dessinée, fabriquée en France,
01:24:53 et bolide, incarnait l'esprit de l'audace
01:24:55 et de la performance.
01:24:57 On va en parler dans un instant.
01:24:59 Hervé Vallier est avec nous,
01:25:01 dirigeant de Devalier.
01:25:03 La professionnalisation de la cybercriminalité,
01:25:05 alimentée par l'IA et les nouvelles technologies,
01:25:07 augmente les menaces pour les entreprises.
01:25:09 Les tensions mondiales
01:25:11 exacerbent cette tendance avec une cybercriminalité
01:25:13 de plus en plus sophistiquée et diversifiée.
01:25:15 La nécessité d'investir
01:25:17 massivement dans la cybersécurité s'impose
01:25:19 face à un contexte numérique
01:25:21 complexe et en constante évolution.
01:25:23 On va en parler avec Mohamed Mechri,
01:25:25 président de Venturi Technologies,
01:25:27 consultant en cybersécurité. Bonsoir.
01:25:29 Depuis 1897,
01:25:31 la chocolaterie, fondée par le couple
01:25:33 Touron à Saint-Etienne,
01:25:35 incarne une tradition d'innovation gourmande.
01:25:37 De génération en génération,
01:25:39 la maison a su émerveiller avec des créations uniques.
01:25:41 Aujourd'hui, Chocolat des Princes,
01:25:43 c'est une histoire savoureuse qui se décline
01:25:45 en délice chocolaté pour tous.
01:25:47 Les palais, en tout cas,
01:25:49 qui a mis le chocolat, pour en parler,
01:25:51 Guillaume Duvers sera avec nous, président des Chocolats des Princes.
01:25:53 On vous souhaite la bienvenue, on est ensemble jusqu'à 20h.
01:25:55 Les vraies voiciues de radio.
01:25:57 Et De Vallier,
01:25:59 cette voiture que vous avez pu recevoir
01:26:01 si vous étiez au salon de la PME
01:26:03 des véhicules originaux,
01:26:05 authentiques, rebelles.
01:26:07 Hervé Vallier est avec nous.
01:26:09 Bonsoir, merci d'être avec nous.
01:26:11 Vous êtes dirigeant de Vallier
01:26:13 et on est ravi de vous accueillir
01:26:15 avec cette Mugello 375F.
01:26:17 Vous êtes, à la base,
01:26:19 un passionné de voitures automobiles
01:26:21 et de voitures de sport,
01:26:23 parce qu'on est un peu à la limite
01:26:25 de la voiture de sport.
01:26:27 Bonsoir, oui, en fait,
01:26:29 le projet est né, bien sûr,
01:26:31 de la passion automobile.
01:26:33 J'ai toujours voulu rouler avec des voitures différentes.
01:26:35 Du coup,
01:26:37 je me suis retrouvé à acheter
01:26:39 des voitures qui n'étaient pas homologuées
01:26:41 en France, à les importer et à faire
01:26:43 toutes ces démarches-là.
01:26:45 Et en ayant côtoyé plein de petits constructeurs,
01:26:47 plus les moyens techniques
01:26:49 et industriels que j'avais avec notre société
01:26:51 SORI, que je dirige depuis plus de 37 ans,
01:26:53 j'ai réalisé mon rêve
01:26:55 de passionné.
01:26:57 C'est une voiture, on peut dire qu'elle est sportive,
01:26:59 mais très vintage.
01:27:01 Comment est venue l'idée ? C'est d'un designer
01:27:03 qui l'avait fait. Comment est venue l'idée ?
01:27:05 Parce que c'est vraiment hyper original,
01:27:07 avec deux places, siège cuir magnifique,
01:27:09 volant en bois, c'est vraiment hyper original.
01:27:11 C'est sublime.
01:27:13 En voulant faire cette voiture,
01:27:15 déjà, la première des choses,
01:27:17 c'est que j'aime bien les voitures de sport,
01:27:19 les voitures de course
01:27:21 des années 50, avec les moteurs à l'avant
01:27:23 et les propulsions.
01:27:25 J'ai voulu retrouver
01:27:27 ce design-là
01:27:29 pour pouvoir faire aussi
01:27:31 un modèle qui soit original
01:27:33 et qui sorte de ce que l'on trouve dans la production actuelle.
01:27:35 Toujours pareil, rouler différent.
01:27:37 Alors Mugello,
01:27:39 forcément, Toscane, circuit automobile,
01:27:41 on adore,
01:27:43 nous on aime beaucoup la course automobile.
01:27:45 Combien de temps il faut au moment où on décide
01:27:47 de faire un projet et finalement
01:27:49 le résultat final, puisque vous avez eu
01:27:51 une, je ne sais pas comment on dit,
01:27:53 elle a été agréée,
01:27:55 elle a été... - Oui, elle a été homologuée.
01:27:57 - Je cherche le nom. Il est tard.
01:27:59 J'ai trop envie de le faire.
01:28:01 Donc, pardonnez-moi, entre ce moment
01:28:03 où on fait les premiers coups de crayon et aujourd'hui.
01:28:05 - Alors, on est allé très vite, on a surpris
01:28:07 beaucoup de monde dans le milieu de l'automobile.
01:28:09 L'idée, elle est déjà...
01:28:11 Elle n'est pas d'aujourd'hui.
01:28:13 Ce n'est pas sorti du chapeau, comme je l'ai dit tout à l'heure,
01:28:15 c'est la passion automobile.
01:28:17 Donc, je savais ce que je voulais faire,
01:28:19 la technologie que je voulais employer, parce que je voulais m'appuyer
01:28:21 sur les moyens techniques de SORI
01:28:23 et je savais le look que je voulais avoir,
01:28:25 que je voulais donner au niveau de la voiture.
01:28:27 Et en fait, on a fait notre premier
01:28:29 proto en 2019, juste avant le COVID
01:28:31 et on a fait la voiture, une voiture roulante
01:28:33 en 9 mois,
01:28:35 le temps d'une gestation. Donc, on est allé
01:28:37 vraiment très, très vite. - Ah oui, c'est supersonique, là.
01:28:39 - Oui, oui. C'est pour ça que je dis qu'on a surpris beaucoup de monde.
01:28:41 Alors, pourquoi on est allé très vite ?
01:28:43 Comme je disposais à côté de moi
01:28:45 dans mon entreprise, au niveau de la société SORI,
01:28:47 tous ces moyens techniques,
01:28:49 en fait, on dessinait le matin
01:28:51 et on essayait les pièces l'après-midi.
01:28:53 - Il y a encore une culture industrielle en région
01:28:55 Auvergne-Rhône-Alpes, notamment pour l'automobile,
01:28:57 on a nos deux vraies voix du jour.
01:28:59 Alexandra ? - Ah oui, évidemment.
01:29:01 Une vraie tradition de mobile, on est fiers.
01:29:03 Coco Rico ! - Oui, merci.
01:29:05 Et donc,
01:29:07 oui, cette histoire,
01:29:09 cette aventure industrielle,
01:29:11 moi, je suis vraiment un vrai industriel,
01:29:13 je suis créé sur le territoire et à travers SORI,
01:29:15 je me suis battu avec des produits d'importation
01:29:17 et toutes ces choses,
01:29:19 toutes ces problématiques-là,
01:29:21 avec les histoires de prix et d'homologation.
01:29:23 Et donc, pour la voiture,
01:29:25 c'est exactement la même chose.
01:29:27 D'un côté, on a les feuilles d'aluminium
01:29:29 à plat et on fait tout en interne
01:29:31 sur des machines, bien sûr,
01:29:33 très modernes, type
01:29:35 découpe laser robotisée, pliage robotisé.
01:29:37 Toutes les pièces en amont
01:29:39 sont toutes faites sur des machines
01:29:41 de nouvelles technologies
01:29:43 et avec beaucoup de rigueur, ce qui fait
01:29:45 que même si on est sur de l'artisanat d'un côté,
01:29:47 parce qu'on fait très peu de voitures par an,
01:29:49 on est sur une organisation industrielle
01:29:51 et on n'a pas, je dirais,
01:29:53 les dérives que l'on peut avoir dans l'artisanat.
01:29:55 Chaque voiture est rigoureusement identique techniquement.
01:29:57 Aujourd'hui, c'est 15 voitures par an, c'est ça ?
01:29:59 C'est 15 voitures par an, oui.
01:30:01 Et le but...
01:30:03 Comment vous êtes perçus par les autres constructeurs
01:30:05 d'un bon oeil ? C'est le petit nouveau qui arrive.
01:30:07 Est-ce que vous avez des relations
01:30:09 avec les autres ?
01:30:11 On a en effet quelques relations.
01:30:13 On a des relations avec les gens de chez Alpine,
01:30:15 qui nous regardent aussi.
01:30:17 Donc voilà.
01:30:19 Après, sur les grands constructeurs,
01:30:21 le fait est que sur les différents salons,
01:30:23 parce qu'on a fait le Mondial de l'Auto,
01:30:25 on a fait le salon de l'auto ici à Lyon,
01:30:27 on a fait Retromobile
01:30:29 et Pocoto,
01:30:31 on croise bien sûr
01:30:33 des gens, des personnes
01:30:35 qui travaillent sur les différentes marques,
01:30:37 mais en général, ça se passe toujours très bien.
01:30:39 On peut parler du prix ou pas ?
01:30:41 Oui, sans problème.
01:30:43 How much is it ?
01:30:45 Il faut compter entre 90 et 110 000 euros,
01:30:49 suivant la manière dont on habille la voiture.
01:30:51 Est-ce que c'est une voiture que vous visez
01:30:53 pour vendre à l'export ?
01:30:55 Ça commence à l'export.
01:30:57 Parce qu'il y a le PI ?
01:30:59 On a 20 milliards de déficit commercial sur la filière automobile,
01:31:01 ça devrait être déjà bien.
01:31:03 L'Italie, j'espère ?
01:31:05 On commence à avoir des contacts.
01:31:07 Les premières voitures qui ont été vendues en France,
01:31:09 c'est en Belgique,
01:31:11 après la Suisse.
01:31:13 Là, il y a 15 jours,
01:31:15 on a eu une personne
01:31:17 qui est venue nous voir parce qu'on a de la demande
01:31:19 du côté des Émirats Arabes.
01:31:21 Et puis,
01:31:23 courant mai aussi,
01:31:25 normalement, on a des ventes qui se préparent
01:31:27 pour les États-Unis.
01:31:29 Il y a sur son visage, on dirait un homme heureux.
01:31:31 On vous trouve très heureux.
01:31:33 Oui, parfaitement.
01:31:35 Moi, je suis un homme de passion et de défi.
01:31:37 Au niveau de Sori,
01:31:39 toujours la passion
01:31:41 et donc
01:31:43 la passion de ce que j'ai fait au niveau de mon métier,
01:31:45 de mon industrie, de faire cette usine
01:31:47 type 4.0 qui sert aujourd'hui
01:31:49 beaucoup en référence en tant qu'usine du futur.
01:31:51 Et le défi,
01:31:53 c'était simplement aussi de relever
01:31:55 le défi
01:31:57 d'être concurrentiel
01:31:59 par rapport aux produits d'importation,
01:32:01 qui ont fait beaucoup de choses,
01:32:03 beaucoup de marché dans les années 90.
01:32:05 Et la voiture, pareil. Donc la passion automobile.
01:32:07 Et le défi, c'était de prouver aussi
01:32:09 qu'on était capable de faire
01:32:11 un véhicule original, homologué
01:32:13 pour prendre du plaisir sur la route.
01:32:15 Et 100% français.
01:32:17 Et même 100% "made in Aura".
01:32:19 Oui, c'est ça.
01:32:21 "Made in Aura", oui.
01:32:23 Je suis admirative
01:32:25 et je trouve ça rassurant
01:32:27 de voir qu'il y a encore
01:32:29 des beaux produits qu'on fabrique, ce genre de choses
01:32:31 chez nous, avec tout l'engagement que ça représente.
01:32:33 De fabriquer
01:32:35 des bijoux pareils
01:32:37 chez nous. Mais j'espère que les autres constructeurs
01:32:39 regardent ça avec fierté,
01:32:41 avec envie et qu'ils ont juste envie
01:32:43 de dire "bienvenue". Il y a juste
01:32:45 de quoi être fière.
01:32:47 Merci en tout cas beaucoup d'avoir été
01:32:49 avec nous. On était ravis de regarder cette voiture
01:32:51 en plus de près, parce que moi je ne l'avais jamais vu
01:32:53 en vrai. Je l'avais vu sur les magazines
01:32:55 mais c'est vrai qu'en vrai c'est autre chose.
01:32:57 Je veux bien la prendre au kaki.
01:32:59 Merci beaucoup. Merci à vous.
01:33:01 Merci beaucoup d'avoir été avec nous. Dans un instant
01:33:03 on va vous parler cybercriminalité
01:33:05 et super attaque.
01:33:07 Vous allez voir que la cyber sécurité
01:33:09 aujourd'hui pour les entreprises,
01:33:11 c'est primordial. A tout de suite.
01:33:13 Les vraies voix sur le radio, 17h20,
01:33:15 Philippe David, Cécile
01:33:17 de Ménibus.
01:33:19 On est ravis de vous retrouver.
01:33:21 Nous étions à ce
01:33:23 salon "Made in PME"
01:33:25 en pleine dégustation mon cher
01:33:27 Philippe. De chocolat, oui. Mais on va parler de chocolat
01:33:29 dans quelques instants, mais ils sont absolument sublimes.
01:33:31 Là c'est un sujet beaucoup plus lourd.
01:33:33 Il faut nommer les chocolats des princes.
01:33:35 On va parler de
01:33:37 cyber sécurité. Nous sommes en compagnie
01:33:39 de Mohamed Mechery, président de Venturi
01:33:41 Technology, en les deux avec un Y.
01:33:43 Et consultant en cyber sécurité.
01:33:45 Bonsoir Mohamed Mechery.
01:33:47 Alors comment est né
01:33:49 Venturi Technology et
01:33:51 quel est le but de votre société
01:33:53 en cette période où on parle beaucoup
01:33:55 de hackers, de pirates venant
01:33:57 de Russie ou d'ailleurs ?
01:33:59 J'ai créé Venturi Technology
01:34:01 quand j'avais 24 ans, à la suite de mes études.
01:34:03 Quand j'ai terminé mon double master
01:34:05 en cyber sécurité.
01:34:07 J'ai toujours eu la volonté
01:34:09 de créer ma propre entreprise.
01:34:11 Aujourd'hui, Venturi, on est 5 collaborateurs
01:34:13 et on est implanté en plein cœur de Lyon
01:34:15 à Confluence. Venturi c'est
01:34:17 un cabinet de conseils spécialisé
01:34:19 en cyber sécurité et on accompagne
01:34:21 nos clients dans la mise en place
01:34:23 d'un système d'information sûr et résilient
01:34:25 afin de pallier
01:34:27 à toutes ces cyber attaques qui sont en pleine
01:34:29 croissance.
01:34:31 Bien sûr, aujourd'hui,
01:34:33 les cyber attaques c'est vraiment
01:34:35 un énorme enjeu pour absolument toutes
01:34:37 les entreprises, peu importe le secteur d'activité,
01:34:39 peu importe leur taille.
01:34:41 Et ça va même
01:34:43 côté particulier, aujourd'hui il y a plus
01:34:45 de 200 000 particuliers chaque année
01:34:47 qui se font usurper leur identité parce que
01:34:49 ils cliquent sur un mail ou ils envoient
01:34:51 leur pièce d'identité en
01:34:53 cherchant un appartement. Donc ça va
01:34:55 très très vite. Aujourd'hui on dit qu'en
01:34:57 2024, l'association
01:34:59 de l'intelligence
01:35:01 artificielle fait que
01:35:03 ils sont de plus en plus avancés
01:35:05 sur les technologies et c'est de plus
01:35:07 en plus difficile d'être
01:35:09 en face et de pouvoir
01:35:11 empêcher en tout cas ces cyber attaques.
01:35:13 Tout à fait. En fait, la cyber sécurité c'est quelque chose
01:35:15 entre guillemets d'assez nouveau
01:35:17 et qui va très très vite et
01:35:19 notamment grâce à la cyber,
01:35:21 grâce à l'intelligence artificielle.
01:35:23 Aujourd'hui, par exemple, les mails
01:35:25 de phishing sont vraiment très très bien
01:35:27 faits. Avant on pouvait facilement voir
01:35:29 des photos d'orthographe.
01:35:31 Et puis des adresses un peu exotiques
01:35:33 dans un pays qu'on ne connaît même pas.
01:35:35 Aujourd'hui, en fait, les mails sont
01:35:37 très très bien faits et les cyber
01:35:39 criminels utilisent de l'alphabet cyrillique.
01:35:41 Donc admettons, on peut acheter
01:35:43 pour quelques euros un
01:35:45 nom de domaine avec donc de l'alphabet
01:35:47 russe et qui
01:35:49 est vraiment très très semblable à
01:35:51 l'alphabet qu'on connaît tous aujourd'hui en France.
01:35:53 L'alphabet latin, oui.
01:35:55 C'est ça qui fait qu'aujourd'hui
01:35:57 en fait c'est très très difficile si on n'est pas outillé
01:35:59 et sensibilisé au sujet de se faire
01:36:01 avoir. Mais est-ce que ça veut dire que vous
01:36:03 vous formez
01:36:05 tous les jours, quasi tous les jours, un algorithme
01:36:07 ça change, l'intelligence artificielle
01:36:09 ça va à la vitesse de la lumière.
01:36:11 Donc ça veut dire que votre entreprise est tout le temps en mutation.
01:36:13 Tout à fait, on évolue
01:36:15 constamment, on se documente
01:36:17 constamment et en plus de mon rôle
01:36:19 de consultant en cybersécurité, j'enseigne
01:36:21 dans plusieurs écoles à Lyon
01:36:23 dans le module cybersécurité
01:36:25 et ça me permet d'avoir derrière
01:36:27 un certain niveau de savoir qui est
01:36:29 constamment renouvelé, mis à jour.
01:36:31 D'où viennent les
01:36:33 attaques les plus importantes ?
01:36:35 De quel pays ? Parce qu'il y a une histoire de géopolitique aussi.
01:36:38 C'est plus des états ou c'est plus des
01:36:40 organisations mafieuses ou c'est des états qui
01:36:42 sont plus ou moins déterminés ?
01:36:44 Je vais vous parler avec des organisations mafieuses.
01:36:46 Les trois, monsieur.
01:36:48 Je dirais les trois et tout à l'heure vous l'avez très très bien dit.
01:36:50 Aujourd'hui en fait, les cybercumulés, c'est plus une
01:36:52 personne dans sa chambre avec une capuche
01:36:54 qui lance des attaques.
01:36:56 On peut le faire sans capuche.
01:36:58 Aujourd'hui c'est vraiment des groupes
01:37:00 qui se sont structurés,
01:37:02 professionnalisés et qui
01:37:04 industrialisent d'une certaine manière les cyberattaques.
01:37:06 Il y a même parfois des services
01:37:08 DRH, hyper-high.
01:37:10 Aujourd'hui, des sites internet sur Dark Web
01:37:12 où ils font la promotion
01:37:14 de leur cible.
01:37:16 Sur le site internet d'un groupe de
01:37:18 hackeurs, on peut trouver sur leur site
01:37:20 un tableau de chasse avec
01:37:22 le logo des grandes marques qu'ils ont réussi à
01:37:24 attaquer.
01:37:25 Quand on voit que des hôpitaux en France
01:37:27 ont été attaqués, est-ce que
01:37:29 aujourd'hui, personne n'est à l'abri
01:37:31 de quoi que ce soit ? Et pourquoi
01:37:33 attaquer des hôpitaux ? C'est quand même fait pour soigner
01:37:35 les gens. Il y a peut-être des choses plus intéressantes
01:37:37 à faire, non ?
01:37:39 Comme attaque, évidemment.
01:37:41 Après, c'est du rançonnage.
01:37:43 C'est du rançonnage, mais
01:37:45 un hôpital, derrière, il faut
01:37:47 imaginer la quantité de données personnelles
01:37:49 qu'il héberge.
01:37:51 Toutes ces données personnelles, derrière,
01:37:53 se menaient sur Dark Web.
01:37:55 À partir du moment
01:37:57 où on attaque un hôpital et qu'on récupère
01:37:59 des numéros de sécurité sociale ou des scans
01:38:01 de carte d'identité, ça, derrière,
01:38:03 se revend très facilement sur Dark Web.
01:38:05 Mais à qui ? À des entreprises ?
01:38:07 Ou est-ce que ce sont des entreprises qui font appel à des hackers
01:38:09 pour récupérer des données ? En fait, ça se revend
01:38:11 à tout type de public,
01:38:13 mais généralement, c'est pour faire de l'usurpation
01:38:15 d'identité, donc contracter des prêts
01:38:17 au nom d'une autre personne.
01:38:19 Ça peut aussi être
01:38:21 des personnes qui viennent en France
01:38:23 peut-être sans papier
01:38:25 et qui ont besoin d'une identité. Donc, ils vont acheter
01:38:27 cette identité et se faire passer pour quelqu'un
01:38:29 d'autre. Ça veut dire qu'aujourd'hui,
01:38:31 personne, tous nous,
01:38:33 autour de la table, les entreprises qui sont autour de nous,
01:38:35 tout le monde est attaquable.
01:38:37 Bien sûr. Aujourd'hui, tout le monde est attaquable
01:38:39 et tout le monde risque d'être
01:38:41 un jour attaqué. On n'a que des entrepreneurs
01:38:43 avec vous. Nous, vous avez déjà été victime
01:38:45 de cyberattaques ou de gens malveillants
01:38:47 qui ont essayé de vous...
01:38:49 Non, pas personnellement, mais c'est vrai que
01:38:51 les collectivités locales, c'est un vrai sujet
01:38:53 de préoccupation parce qu'elles sont attaquées
01:38:55 directement. Par contre, la chance qu'on a à Lyon,
01:38:57 c'est qu'on a un écosystème qui s'est organisé.
01:38:59 On a quand même beaucoup d'entreprises qui travaillent
01:39:01 sur ce sujet de la cybersécurité,
01:39:03 qui s'organisent et qui font cette espèce
01:39:05 d'effet boule de neige où on partage
01:39:07 de la connaissance, de l'innovation et on essaie un petit peu
01:39:09 de rattraper le temps perdu. Je pense à
01:39:11 Biblos, je pense à Xéphy, je pense à
01:39:13 tout un tas d'entrepreneurs de grosse
01:39:15 PME locale qui travaillent activement
01:39:17 sur ces sujets. Après, aujourd'hui,
01:39:19 un infogéreur type Xéphy
01:39:21 ou un infogéreur
01:39:23 Lambda, derrière, en fait,
01:39:25 propose des services
01:39:27 informatiques. C'est quoi ?
01:39:29 C'est une entreprise qui permet d'externaliser
01:39:31 la gestion de son système
01:39:33 informatique. Donc, derrière, à partir
01:39:35 de là, un infogéreur
01:39:37 ne fait pas vraiment de cybersécurité,
01:39:39 ni d'audit de cybersécurité, parce que
01:39:41 un infogéreur qui réalise une tâche
01:39:43 ne va pas auditer son propre travail.
01:39:45 D'où l'intérêt de faire appel à un prestataire
01:39:47 externe, comme Venture Technology,
01:39:49 qui est complètement en dehors
01:39:51 de tout parti
01:39:53 et qui constate uniquement les faits,
01:39:55 et ce qui est fait ou bien fait,
01:39:57 ou mal fait, derrière, on met en place
01:39:59 un plan d'action
01:40:01 et on transforme ce qui est
01:40:03 un point faible en
01:40:05 un point fort. Est-ce qu'on peut anticiper
01:40:07 aujourd'hui des attaques ?
01:40:09 Totalement. Et en fait, c'est ce qui fait la différence
01:40:11 entre une entreprise qui dépose le bilan et une entreprise qui
01:40:13 survit. Il faut savoir que 60%
01:40:15 des TPE, PME qui subissent
01:40:17 une cyberattaque déposent le bilan dans les 6 mois
01:40:19 qui suivent. Et ce qui fait la différence,
01:40:21 c'est l'anticipation. C'est vraiment
01:40:23 le mot en cybersécurité. C'est la capacité
01:40:25 derrière, à la suite d'une cyberattaque,
01:40:27 de réagir. Et dans combien de temps
01:40:29 je peux remettre à flot mon activité ?
01:40:31 Si j'ai mis en place, ça peut prendre
01:40:33 des jours, comme des mois,
01:40:35 comme ne jamais reprendre parce qu'on dépose le bilan.
01:40:37 Mais par contre, si j'ai anticipé,
01:40:39 j'ai mis en place un plan d'action
01:40:41 pour redémarrer suite à une cyberattaque
01:40:43 et je suis capable de redémarrer en moins
01:40:45 d'une journée, ou d'une demi-journée,
01:40:47 voire moins, là, ça fait vraiment la différence.
01:40:49 Mohamed Meshri,
01:40:51 vous agissez donc à titre
01:40:53 préventif, mais vous pouvez aussi agir
01:40:55 à titre curatif. On est au début
01:40:57 de l'attaque. Comment est-ce que vous fonctionnez
01:40:59 Venturi Technologies ? Avec un Y
01:41:01 pour les deux, on le rappelle. Exactement.
01:41:03 Comme vous l'avez bien dit, nous, notre modèle,
01:41:05 c'est plutôt, on privilégie plutôt le
01:41:07 préventif au curatif, dans le sens
01:41:09 où on met tout en place pour
01:41:11 combler
01:41:13 un maximum toutes les failles
01:41:15 d'une entreprise. Et ça, ça passe par des
01:41:17 ODIs pour faire un constat, un état des lieux
01:41:19 de la situation actuelle. Derrière,
01:41:21 on met en place un plan d'action. Donc, on transforme
01:41:23 le système d'information
01:41:25 en un système d'information sûr et
01:41:27 résilient, capable d'encaisser
01:41:29 une cyberattaque et de se remettre à flot
01:41:31 à la suite de cette cyberattaque.
01:41:33 Et...
01:41:35 Et curatif,
01:41:37 comment est-ce que vous faites pour remettre à flot ?
01:41:39 En fait, pendant le plan d'action,
01:41:41 on va mettre en place différents outils
01:41:43 et méthodologies et plans d'action
01:41:45 qui vont permettre de
01:41:47 réagir en cas d'attaque.
01:41:49 Et en fait, c'est une sorte de protocole
01:41:51 qui nous dit quoi faire pendant une crise.
01:41:53 Et ça, ça fait la différence.
01:41:55 Et vous travaillez avec des partenaires, par exemple,
01:41:57 eux ? Exactement. Donc, ShoePaint,
01:41:59 c'est un partenaire qui est spécialisé
01:42:01 dans le RGPD.
01:42:03 Donc, la cybersécurité et le RGPD,
01:42:05 c'est deux notions très très proches.
01:42:07 Et donc, on collabore
01:42:09 ensemble auprès de nos clients.
01:42:11 Et d'ailleurs, aujourd'hui, comme client,
01:42:13 on a vraiment des secteurs d'activité
01:42:15 assez variés.
01:42:17 Des avocats, des cabinets compta, des centres
01:42:19 hospitaliers,
01:42:21 et puis des entreprises dans l'industrie qui vont jusqu'à
01:42:23 50 millions de chiffres d'affaires.
01:42:25 Et vous, en plus, vous êtes ISO
01:42:27 27001.
01:42:29 C'est ça. Donc, ISO 27001,
01:42:31 c'est un référentiel
01:42:33 à l'international.
01:42:35 Tous les consultants de Venturi sont certifiés
01:42:37 l'ID Auditor ISO 27001. Donc, on se repose
01:42:39 entièrement sur ce référentiel pour mener nos audits.
01:42:41 Donc, on passe en revue
01:42:43 absolument tout le système d'information,
01:42:45 tous les points d'entrée possibles.
01:42:47 Et ça permet de faire vraiment
01:42:49 un état d'élu très, très complet et de donner
01:42:51 de la visibilité à nos clients. - Merci
01:42:53 beaucoup d'avoir été avec nous.
01:42:55 Ça s'appelle Venturi Technologies
01:42:57 avec deux Y. Merci beaucoup, Mohamed
01:42:59 Meschry, d'avoir été avec nous. Vous êtes président.
01:43:01 Et maintenant que nous sommes en sécurité, on va pouvoir déguster
01:43:03 des chocolats dans un instant. - Ça, il faut
01:43:05 protéger. - Avec le chocolat des princes.
01:43:07 Allez, ne bougez pas, on revient d'un. A tout de suite.
01:43:09 Les vraies voix Sud Radio,
01:43:11 17h20h, Philippe David,
01:43:13 Cécile de Ménibus.
01:43:15 Est-ce qu'à 19h30,
01:43:17 au salon
01:43:19 Made in PME, est-ce qu'on peut se dire
01:43:21 qu'on peut encore manger du chocolat ?
01:43:23 - La question ne se pose même pas. Comme dirait
01:43:25 Philippe Bigère, elle est d'une banalité
01:43:27 confondante. Du chocolat, ça se mange à toute
01:43:29 heure, de midi à minuit. Il n'y a aucun
01:43:31 problème là-dessus, non ? - Guillaume
01:43:33 Duverret avec nous, président de chocolat des princes,
01:43:35 basé notamment à la Tour en Jarez
01:43:37 à Saint-Étienne ou ici à Lyon.
01:43:39 Bonsoir, merci d'être avec nous. - Bonsoir, merci pour votre invitation.
01:43:41 - On avait annoncé
01:43:43 dans le sommaire
01:43:45 1897, vous ne les faites pas.
01:43:47 - Merci, c'est ce qu'on me dit souvent.
01:43:49 - Vous ne faites pas vos 127 ans, vous avez une forme
01:43:51 olympique. - J'ai une forme olympique, le chocolat
01:43:53 comme vous l'avez dit, ça conserve
01:43:55 et puis on peut en manger à toute
01:43:57 heure, sans modération. Je suis convaincu
01:43:59 par ça. - L'histoire de
01:44:01 cette belle maison
01:44:03 127 ans,
01:44:05 il y a eu plusieurs
01:44:07 personnes à la tête, mais aujourd'hui c'est une
01:44:09 tradition qui se transmet de
01:44:11 génération en génération. - Oui, c'est une histoire
01:44:13 de famille chocolat des princes, comme vous l'avez dit,
01:44:15 qui a commencé en 1897.
01:44:17 Il y a eu relativement peu
01:44:19 de familles, puisque 4 familles se sont succédées
01:44:21 à la tête du chocolat des princes. La particularité,
01:44:23 c'est qu'elles sont restées chacune 34 ans.
01:44:25 J'ai grandi
01:44:27 dans un univers chocolatier. - C'est le hasard ?
01:44:29 - C'est le hasard, oui.
01:44:31 - C'est du chocolat à 34% de cacao
01:44:33 que vous faites s'y stigmatiser ? - Non, non.
01:44:35 On a effectivement le lait qui est à 33%,
01:44:37 mais on monte jusqu'à 80%.
01:44:39 Donc,
01:44:41 moi j'ai grandi dans cet univers-là,
01:44:43 évidemment. Mes parents
01:44:45 ont été propriétaires de cette entreprise,
01:44:47 du chocolat des princes, de
01:44:49 1999 à 2011.
01:44:51 Donc, j'ai suivi leur
01:44:53 aventure entrepreneuriale et
01:44:55 j'ai grandi,
01:44:57 nourri, un peu biberonné
01:44:59 au chocolat des princes.
01:45:01 Le hasard de la vie fait que
01:45:03 la volonté, accompagnée
01:45:05 par une détermination,
01:45:07 fait que j'ai repris l'entreprise très récemment,
01:45:09 en janvier dernier. - Guillaume Gullert,
01:45:11 c'est dans les années 70 que
01:45:13 votre société va créer
01:45:15 les tablettes de chocolat et surtout le bâton crème.
01:45:17 Alors, quand on lit le bâton crème,
01:45:19 ce que c'est, ça met vraiment en appétit.
01:45:21 Il est dit, un peu plus de 19h30,
01:45:23 "expliquez-nous ce qu'est le bâton crème". Et puis on va faire
01:45:25 réagir aussi toutes celles et tous ceux autour
01:45:27 de la table qui ont goûté vos chocolats. - Bien sûr, les Lyonnais.
01:45:29 - Oui, alors le bâton crème,
01:45:31 c'est un peu des souvenirs d'enfance
01:45:33 pour nos parents.
01:45:35 C'est le petit bâtonnet crème vanille
01:45:37 enrobé de chocolat noir et qui est
01:45:39 plié dans un papier d'aluminium.
01:45:41 Moi, à mes 39 ans,
01:45:43 je n'ai pas connu ça enfant, mais ça parle
01:45:45 à beaucoup de personnes et qui ont
01:45:47 la chance de pouvoir le retrouver chez nous parce que
01:45:49 on le fabrique depuis toujours.
01:45:51 Et dans les années 70, on a
01:45:53 transformé ce bâton et on continue
01:45:55 encore aujourd'hui la même fabrication.
01:45:57 - Le savoir-faire, parce que
01:45:59 forcément, Chocolatier, une grande maison
01:46:01 de chocolatier, on parle d'artisanat,
01:46:03 on est vraiment dans l'artisanat
01:46:05 sur la qualité des produits,
01:46:07 du chocolat, la traçabilité
01:46:09 peut-être ? - Oui, tout à fait.
01:46:11 Donc, on est assez
01:46:13 fidèle à nos fournisseurs.
01:46:15 On travaille différentes
01:46:17 couvertures. Vous parliez de la qualité.
01:46:19 Aujourd'hui, on se concentre
01:46:21 sur des couvertures d'origine, pure origine.
01:46:23 Donc, on travaille de l'origine
01:46:25 vénézuéla, du Brésil, de l'Équateur,
01:46:27 ce qui nous permet d'être
01:46:29 en toute transparence, proposer un produit assez exceptionnel
01:46:31 en termes de qualité.
01:46:33 Et puis, ajouter notre savoir-faire,
01:46:35 ce qui nous permet de créer des bons monts de chocolat.
01:46:37 Donc, avec un intérieur.
01:46:39 Nous, on est torréfacteurs, on torréfie tous nos fruits
01:46:41 secs, les amandes, les noisettes, et on
01:46:43 arrive à obtenir un produit très gourmand.
01:46:45 Vous avez goûté tout à l'heure le Malakoff praliné.
01:46:47 - Oui. - Incroyable. - Donc,
01:46:49 on le fait comme autrefois, on n'a pas
01:46:51 changé nos méthodes. C'est un praliné
01:46:53 lait, roulé dans les noisettes,
01:46:55 enrobé de chocolat au lait. Donc, voilà, tout est dit.
01:46:57 Il n'y a plus qu'à le déguster.
01:46:59 Et en 1976, vous avez gagné avec ce
01:47:01 produit qui est magnifique,
01:47:03 les grêlons du Pila, le prix
01:47:05 de meilleur chocolat en France. Vous êtes dans
01:47:07 le département de la Loire. 1976,
01:47:09 ça rappelle des souvenirs footballistiques du côté
01:47:11 de Saint-Etienne. Alors,
01:47:13 expliquez-nous, parce que c'est tellement délicieux
01:47:15 à déguster. Vous êtes tous d'accord, là,
01:47:17 les vrais vois. Tout le monde est d'accord que c'est délicieux.
01:47:19 - On a tout goûté. - On a tout goûté.
01:47:21 - Plusieurs fois. - Plusieurs fois.
01:47:23 - Plusieurs fois. - Ces grêlons du Pila, c'est fabuleux.
01:47:25 - C'est à tomber par terre. - C'est extraordinaire.
01:47:27 - Allez-y, expliquez-nous. - Merci. Alors, derrière
01:47:29 chaque spécialité, il y a une histoire. Cette histoire,
01:47:31 c'est le propriétaire, le couple
01:47:33 propriétaire de l'époque, monsieur et madame Calafel.
01:47:35 Monsieur Calafel redescendait du
01:47:37 Pila et il rencontre
01:47:39 un orage carabiné, comme on dit dans la région.
01:47:41 Et la plaine
01:47:43 se remplit, donc, de ce
01:47:45 paysage blanc par ces grêlons
01:47:47 et il s'est dit, bah tiens,
01:47:49 ça me donne une inspiration.
01:47:51 Je vais demain, avec mes équipes
01:47:53 d'artisans chocolatiers, essayer de créer un chocolat
01:47:55 qui ressemble.
01:47:57 Qui sera entre nature et gourmandise.
01:47:59 Et il a eu l'idée de
01:48:01 travailler cette ganache au lait, avec des
01:48:03 noisettes qui sont légèrement macérées dans le kirsch
01:48:05 et roulées dans le sucre glace pour donner cet
01:48:07 aspect de grêlons. Et depuis,
01:48:09 c'est une histoire qui
01:48:11 dure depuis presque 60 ans.
01:48:13 C'est plus agréable que les grêlons qu'on prend sur la tête, un genre
01:48:15 d'orage. Franchement, il n'y a pas faute.
01:48:17 Est-ce qu'il est difficile de se renouveler quand on est
01:48:19 un grand chocolatier ?
01:48:21 Sur des recettes, sur des
01:48:23 produits, sur... Parce que j'imagine que
01:48:25 les produits phares, on vient
01:48:27 toujours les chercher, mais c'est aussi
01:48:29 d'étendre un peu sa gamme.
01:48:31 C'est sûr. On est entre tradition
01:48:33 et innovation. En tout cas, c'est la philosophie
01:48:35 du chocolat des princes.
01:48:37 On le fait régulièrement parce qu'il faut aussi
01:48:39 stimuler nos équipes. Parce qu'à force
01:48:41 de faire toujours le même chocolat, on s'en lasse.
01:48:43 Même si nos clients sont contents.
01:48:45 Chaque année, on essaye de se remettre un peu en question.
01:48:47 De travailler en fonction des tendances, aussi,
01:48:49 de nouveaux produits. Ça a été le cas
01:48:51 il y a quelques années avec l'anthracite,
01:48:53 qui est un chocolat
01:48:55 hommage à notre territoire.
01:48:57 Un chocolat qui est fabuleux, il a été présenté au musée
01:48:59 de la mine de Saint-Étienne. Et sur la boîte,
01:49:01 on voit un puits de mine.
01:49:03 C'est très important dans la mine.
01:49:05 Oui. On voulait un chocolat
01:49:07 qui soit représentatif
01:49:09 à tout point de vue.
01:49:11 En termes visuels, en termes gustatifs.
01:49:13 La boîte fait partie
01:49:15 d'une chose très importante aujourd'hui.
01:49:17 La boîte représente le puits de mine Couriot.
01:49:19 Le puits de mine principal de Saint-Étienne
01:49:21 qui est au niveau du musée de la mine aujourd'hui.
01:49:23 Et l'intérieur,
01:49:25 on a voulu faire vraiment cet aspect charbon.
01:49:27 On a travaillé
01:49:29 une pâte de sésame qu'on a enrobée de chocolat noir
01:49:31 et qu'on a roulée
01:49:33 dans un cacao très alcalin, très amer.
01:49:35 C'est un cacao qui tâche les doigts,
01:49:37 comme pourrait le faire le charbon.
01:49:39 Ce chocolat a rencontré un vrai succès
01:49:41 depuis une quinzaine d'années.
01:49:43 Lundi de Pâques, j'ai envie de dire.
01:49:45 Qui est la star
01:49:47 de cette maison pour lundi de Pâques ?
01:49:49 C'est la cocotte, c'est la poule.
01:49:53 La poule en chocolat
01:49:55 reste le best-seller
01:49:57 des ventes.
01:49:59 On garde, comme je disais,
01:50:01 des moulages traditionnels.
01:50:03 On essaie aussi d'innover par des moulages
01:50:05 un peu plus enfantins, un peu plus rigolos.
01:50:07 On a cette année des moulages en forme
01:50:09 de petits singes, de petits poissons tropicaux.
01:50:11 Et sur les formats aussi.
01:50:13 La particularité, on vend notre friture
01:50:15 dans les alvéoles, dans leurs moules
01:50:17 dans lesquels ils ont été coulés.
01:50:19 Ce qui permet aux clients de pouvoir
01:50:21 réutiliser ces moules à la maison
01:50:23 et de conserver une petite friture brillante
01:50:25 et nourrie.
01:50:27 Vous avez passé un partenariat avec la maison Pagesse
01:50:29 que les amateurs de liqueur et de verveine
01:50:31 connaissent bien. Ça vient du Puy-en-Velay,
01:50:33 donc toujours dans la région
01:50:35 au Verne-Rhône-Alpes. Comment est né
01:50:37 ce partenariat qui a abouti à la création
01:50:39 de nouveaux chocolats ?
01:50:41 C'est la fusion de deux savoir-faires. Le nôtre,
01:50:43 on travaille les liqueurs
01:50:45 comme autrefois dans l'amidon, c'est-à-dire
01:50:47 qu'on fait des plaques en bois qu'on remplit
01:50:49 d'amidon, on les emprunte à la main
01:50:51 et on vient couler notre mélange de liqueur
01:50:53 et de sucre. Donc ça c'est le savoir-faire.
01:50:55 Et évidemment la notoriété d'une maison
01:50:57 comme Pagesse, pour nous c'est intéressant de travailler
01:50:59 avec eux. On est proches, on est à quelques kilomètres.
01:51:01 La verveine du Velay
01:51:03 c'est connu et reconnu.
01:51:05 On dit souvent "une verveine et au lit" d'ailleurs.
01:51:07 Une verveine et au lit, oui.
01:51:09 Dans un chocolat c'est limité
01:51:11 donc vous pouvez en manger plusieurs, c'est ce qui est sympa.
01:51:13 Et donc du coup, ça fait
01:51:15 une quinzaine d'années aussi qu'on a cette collaboration
01:51:17 gagnante et qu'on fait
01:51:19 un chocolat-liqueur
01:51:21 à la verveine du Velay. Et ça c'est une collaboration
01:51:23 en amont mais vous faites également une collaboration
01:51:25 en aval pour faire des glaces avec vos chocolats.
01:51:27 Oui, alors ça c'est assez récent.
01:51:29 Ça fait depuis un an. Nous on est
01:51:31 on a une réalité, c'est que
01:51:33 notre activité est très saisonnière. On fait
01:51:35 85-90% de notre chiffre d'affaires
01:51:37 pour la saison de Noël.
01:51:39 Et il faut travailler toute l'année
01:51:41 donc on trouve des produits complémentaires
01:51:43 et la glace est un vrai produit
01:51:45 qui se complète avec le chocolat.
01:51:47 Et donc on a travaillé avec un artisan qui s'appelle
01:51:49 L'Arbre à Glace qui est sur Saint-Etienne, donc à quelques kilomètres
01:51:51 de chez nous. On lui a confié nos
01:51:53 produits, nos recettes et on a
01:51:55 élaboré des recettes de crème glacée
01:51:57 à partir de nos chocolats.
01:51:59 C'est un lancement cette année mais déjà
01:52:01 ça répond bien, on fait des clients appréciés.
01:52:03 Et on est venu les présenter aujourd'hui
01:52:05 sur ce salon.
01:52:07 - Et les métiers d'artisanat, les métiers en fait,
01:52:09 quel type de métier il y a ?
01:52:11 Est-ce que ça demande
01:52:13 vraiment une expertise particulière ?
01:52:15 Parce que j'imagine que ce métier de chocolatier
01:52:17 derrière, vous êtes torréfacteur,
01:52:19 quelle est la diversité des métiers ?
01:52:21 - Alors les métiers,
01:52:23 comme on a bientôt 130 ans d'existence,
01:52:25 on est hérité d'un
01:52:27 parc de machines un peu
01:52:29 extraordinaires, c'est des machines qui ont 100 ans.
01:52:31 On a des torréfacteurs, on a des moulins en granit
01:52:33 et ces machines,
01:52:35 on met un jeune chocolatier, il ne saura pas les faire marcher
01:52:37 ou il aura des difficultés.
01:52:39 Donc il y a vraiment cette transition entre
01:52:41 nos chocolatiers qui sont là depuis 30,
01:52:43 40 ans pour certains, qui transmettent
01:52:45 ce savoir-faire.
01:52:47 Donc première compétence et
01:52:49 deuxième compétence, ça c'est la partie
01:52:51 chaude, je vais dire, la partie froide c'est
01:52:53 la confection des boîtages. Et là
01:52:55 il faut un travail extrêmement
01:52:57 minutieux parce que chaque chocolat sa place
01:52:59 dans les ballotins par exemple.
01:53:01 Donc il faut savoir composer,
01:53:03 il faut savoir, il faut avoir du goût aussi,
01:53:05 ça s'apprend aussi.
01:53:07 Et puis techniquement,
01:53:09 il faut aussi un chef d'orchestre
01:53:11 qui contrôle que ces machines-là fonctionnent,
01:53:13 qu'elles tournent bien nos plieuses.
01:53:15 Donc voilà, c'est une addition de compétence.
01:53:17 Notre valeur ajoutée, on le dit souvent,
01:53:19 c'est l'humain choix des princes
01:53:21 entre les hommes et les femmes qui travaillent.
01:53:23 Et le résultat est plutôt
01:53:25 satisfaisant. - Moi je vous propose
01:53:27 une pause dégustation.
01:53:29 - Moi je dirais même
01:53:31 très satisfaisant, mais magnifique.
01:53:33 C'est un peu le plus beau genre de notre vie quand on mange du chocolat.
01:53:35 Merci en tout cas d'avoir été
01:53:37 avec nous. En tout cas ça s'appelle
01:53:39 le chocolat des princes.
01:53:41 Souverain depuis 1897.
01:53:43 Allez on fait une petite pause, on revient dans un instant.
01:53:45 C'est bientôt fini ? - Oui. Et on va recevoir
01:53:47 une voix de Sud Radio qu'on retrouve
01:53:49 tous les week-ends, dans le Grand Matin Week-end, c'est
01:53:51 Michel Vianesse, qu'on retrouve tous les sabdis à 7h46
01:53:53 avec Jean-Marie Bandrine en regard de femme.
01:53:55 - Allez, petite pause, on revient tout de suite.
01:53:57 Sud Radio
01:53:59 en direct depuis Lyon-Heurexpo.
01:54:01 Les vraies voix Sud Radio
01:54:03 17h20, Philippe David,
01:54:05 Cécile de Ménibus.
01:54:07 - Et à ce salon
01:54:09 du Mainin, PME, nous avons
01:54:11 démarré avec des femmes, on finit avec des femmes,
01:54:13 Philippe David. - Absolument.
01:54:15 Et on retrouve une voix de Sud Radio,
01:54:17 Michel Vianesse, que vous retrouvez tous les samedis
01:54:19 à 7h46 dans le Grand Matin
01:54:21 Week-end de Jean-Marie Bandrine.
01:54:23 Et l'arrivée est "Bonsoir Michel Vianesse,
01:54:25 présidente de RegardeFemmes pour cette
01:54:27 chronique historique de Sud Radio, RegardeFemmes.
01:54:29 L'arrivée de Sud Radio à Lyon
01:54:31 sur 105.8, vous qui êtes une régionale
01:54:33 de l'étape comme on est autour de France, ça a dû vous faire plaisir.
01:54:35 - Totalement, je l'ai annoncé
01:54:37 non seulement sur la radio,
01:54:39 mais je l'ai annoncé à tous nos réseaux
01:54:41 parce que nous envoyons
01:54:43 à tous les réseaux de RegardeFemmes,
01:54:45 à toutes nos listes de diffusion,
01:54:47 l'émission. Et en même temps, je leur ai annoncé
01:54:49 que pour les Lyonnaises et les Lyonnais,
01:54:51 ils peuvent l'entendre, parce que
01:54:53 c'est vrai que les Parisiens m'entendaient en direct,
01:54:55 en particulier aux déjants du Sud,
01:54:57 mais pas les Lyonnais, donc maintenant ils peuvent m'entendre
01:54:59 en direct. Le matin, s'ils se lèvent tôt.
01:55:01 - RegardeFemmes,
01:55:03 si vous pouviez nous en dire quelques mots
01:55:05 parce que c'est
01:55:07 forcément, on en parlait avec Alexandra
01:55:09 et Anne tout à l'heure,
01:55:11 ces femmes aujourd'hui qui s'engagent
01:55:13 et vers qui il faut
01:55:15 porter un regard un peu plus insistant
01:55:17 parfois. - Oui, alors
01:55:19 RegardeFemmes, nous avons fêté nos 25 ans,
01:55:21 nous agissons dans tout le champ
01:55:23 des droits des femmes et nous sommes
01:55:25 une association, alors féministe,
01:55:27 j'explique ce que c'est aujourd'hui,
01:55:29 c'est agir pour l'égalité, en droit,
01:55:31 devoir et dignité des femmes et des hommes,
01:55:33 laïque,
01:55:35 universaliste et abolitionniste.
01:55:37 Alors tout ça, il y a quelques
01:55:39 années, c'était évident,
01:55:41 maintenant, avec tous ces féminismes,
01:55:43 ces adjectivés
01:55:45 pour les diluer,
01:55:47 pour les dénaturer, je pense
01:55:49 qu'il est important de rappeler
01:55:51 ses fondamentaux et puis surtout,
01:55:53 RegardeFemmes, nous sommes ONG
01:55:55 auprès du Conseil économique et social de l'ONU,
01:55:57 la seule association
01:55:59 qui a son siège à Lyon,
01:56:01 donc même dans toute la région renale
01:56:03 pour les droits des femmes et qui soit ONG ou à l'ONU
01:56:05 et là, je rentre de New York
01:56:07 où le spectacle
01:56:09 par rapport aux droits des femmes n'était
01:56:11 pas réjouissant et
01:56:13 il s'annonce encore pire
01:56:15 pour l'an prochain, est-ce que je peux
01:56:17 vous dire qui est nom ? - Et pourquoi ?
01:56:19 - Devinez qui va présider la commission
01:56:21 de la condition des femmes ?
01:56:23 - Alors, ça va être l'Arabie saoudite ou l'Afghanistan ?
01:56:25 - Arabie saoudite.
01:56:27 - J'avais poussé un coup de gueule sur l'Afghanistan
01:56:29 qui avait été pris des talibans dans la commission
01:56:31 du droit des femmes il y a quelque temps.
01:56:33 - Voilà, oui, tout à fait. Et là, maintenant,
01:56:35 c'est confirmé, donc depuis,
01:56:37 c'est eux qui vont présider, c'est l'Arabie saoudite.
01:56:39 Alors, si c'est ça le modèle
01:56:41 positif des droits des femmes
01:56:43 dans le monde, on en est
01:56:45 très loin et c'est un problème extrêmement
01:56:47 important. - Alors, quand elle vous a vu,
01:56:49 Anne de Lègle, elle a dit "cette femme est
01:56:51 extraordinaire". - Oui, dans le vrai sens du terme,
01:56:53 extraordinaire, je tiens à le dire.
01:56:55 Michel, c'est vraiment
01:56:57 le rôle modèle,
01:56:59 le parangon de l'engagement
01:57:01 pour la cause des femmes.
01:57:03 - Il faut féminiser, hein, parangon.
01:57:05 - Oui.
01:57:07 - A Lyon, c'est les gones.
01:57:09 - J'ai fait exprès.
01:57:11 - Heureusement que je vous ai repris.
01:57:13 - Oui, vraiment, d'abord,
01:57:15 Michel et toutes ses équipes font un travail
01:57:17 formidable, mais c'est vrai que ça fait 25 ans
01:57:19 qu'elle est engagée sur ce sujet. Le travail
01:57:21 de RegardeFemme est colossal.
01:57:23 C'est-à-dire que ce sont des travaux
01:57:25 poussés, il y a des commissions, des sous-commissions,
01:57:27 vous pouvez les interroger sur n'importe quel sujet
01:57:29 et nous, on le fait souvent, on échange beaucoup
01:57:31 entre réseaux féminins, mais c'est vrai que le
01:57:33 travail de RegardeFemme est extrêmement
01:57:35 reconnu, au moins
01:57:37 localement, j'imagine nationalement, mais
01:57:39 c'est vrai qu'il y a un travail de fond qui est très, très
01:57:41 important et heureusement que vous existez
01:57:43 et heureusement que vous êtes là, Michel, parce que
01:57:45 vraiment, je tiens à le saluer,
01:57:47 on est vraiment, l'équipe
01:57:49 d'Ellion a vraiment salué
01:57:51 votre présence le 8 mars quand on a fait
01:57:53 cette soirée, parce que dans tous les cas, voilà,
01:57:55 chaque mot est pesé avec vous et on ne dit
01:57:57 jamais rien au hasard et à chaque fois,
01:57:59 il y a beaucoup de sens, beaucoup d'argumentations
01:58:01 et beaucoup de références juridiques
01:58:03 en droit et à l'international.
01:58:05 - Michel Viannes, juste,
01:58:07 pardon, Anne, j'ai l'impression dans vos
01:58:09 propos, qu'on avait fait, enfin,
01:58:11 j'ai l'impression d'avoir fait un pas en avant
01:58:13 et j'ai l'impression aujourd'hui,
01:58:15 d'après ce que vous dites, qu'on a
01:58:17 finalement reculé sur certains points.
01:58:19 - Oui, alors, si vous voulez, on est
01:58:21 écartelé entre des
01:58:23 avancées très fortes en France en particulier,
01:58:25 mais dans d'autres pays. En France,
01:58:27 quand on était à New York il y a 10 jours,
01:58:29 on était considéré comme,
01:58:31 tout le monde nous enviait
01:58:33 d'avoir inscrit dans la Constitution
01:58:35 le droit à l'IVG, il ne faut pas
01:58:37 oublier qu'une femme meurt toutes les
01:58:39 9 minutes dans le monde d'un avortement non sécurisé.
01:58:41 Donc là, il y a des avancées
01:58:43 extraordinaires. Mais dans le même
01:58:45 temps, et bien,
01:58:47 par exemple, je vous donne l'exemple, la
01:58:49 présidente, la directrice exécutive
01:58:51 d'ONU Femmes, n'est pas
01:58:53 intervenue à l'ouverture
01:58:55 de la Commission de la Condition des Femmes,
01:58:57 qui est le gouvernement le plus important
01:58:59 à l'ONU, parce que
01:59:01 par priorité, elle est allée
01:59:03 à l'événement de l'Organisation
01:59:05 Islamique Internationale.
01:59:07 Et donc, il n'y avait pas de femmes
01:59:09 qui sont intervenues, elle avait mis à sa place
01:59:11 un délégué. Donc, on se retrouve avec
01:59:13 je dirais des pays hostiles
01:59:15 au droit des femmes,
01:59:17 qui sont tous très copains, très amis,
01:59:19 parce que la seule chose qui les réunit en fin de compte,
01:59:21 c'est la haine des femmes.
01:59:23 Et puis, vous avez les difficultés
01:59:25 de faire des coalitions
01:59:27 sur un point ou sur un autre,
01:59:29 pour avancer. Et par exemple, cette
01:59:31 année, où le thème c'était la
01:59:33 sécurité des femmes et la précarité,
01:59:35 donc nous, nous avons fait deux ateliers sur
01:59:37 ces thématiques, où on a réuni des femmes
01:59:39 de tous les pays. Et là,
01:59:41 donc, on essaye d'avancer,
01:59:43 mais en même temps, on a à côté
01:59:45 des, je dirais,
01:59:47 des personnalités, des pays
01:59:49 qui essayent de
01:59:51 faire face à la haine des femmes,
01:59:53 et qui essayent vraiment de nous faire régresser.
01:59:55 Donc, on doit être vigilante
01:59:57 pour ne pas régresser,
01:59:59 mais il faut qu'on trouve quand même du temps
02:00:01 pour avancer. Donc, on est assez
02:00:03 présentement netto.
02:00:05 - Anne Delègue veut réagir. - Non, non,
02:00:07 réagir, c'est juste de dire qu'effectivement,
02:00:09 il y a tout ce travail
02:00:11 de fond qui a été fait, mais
02:00:13 Michel est
02:00:15 encore vigilante à ce qui risque
02:00:17 de nous arriver, aux dangers
02:00:19 qui sont aux portes de chez nous.
02:00:21 Et c'est ça, elle est vraiment
02:00:23 le phare
02:00:25 dans le brouillard. - La vigie.
02:00:27 - Oui, mais c'est absolument
02:00:29 nécessaire, c'est-à-dire que
02:00:31 tous les dangers
02:00:33 ne sont pas forcément visibles au premier moment.
02:00:35 - Mais je peux vous le dire, c'est qu'il ne faut pas lâcher.
02:00:37 - Il ne faut pas lâcher, elle est une expérience telle.
02:00:39 - Ne rien lâcher, et ne pas
02:00:41 considérer que c'est anodin.
02:00:43 - Est-ce qu'on est, nous, Français, un véritable
02:00:45 exemple ? - Alors,
02:00:47 je suis...
02:00:49 Je vais être franche. - Oui, parlons
02:00:51 vrai. - On parle vrai.
02:00:53 Donc, vous avez des associations,
02:00:55 comme je disais, universalistes,
02:00:57 et vous avez les associations tribales
02:00:59 qui oublient
02:01:01 le fondement des associations
02:01:03 des droits des femmes, c'est-à-dire défendre les droits des femmes,
02:01:05 et qui vont, à leur agenda,
02:01:07 défendre d'autres droits. Ça peut être
02:01:09 des droits religieux,
02:01:11 ça peut être des droits traditionnels,
02:01:13 ça peut être... - Qui ne devraient pas
02:01:15 rentrer dans ces droits des femmes. - Oui, qui ne devraient pas rentrer.
02:01:17 Et on est en train de perdre, justement,
02:01:19 le côté où on
02:01:21 trouvait partout... Enfin, ce côté
02:01:23 où on avançait toutes,
02:01:25 et où les droits des femmes
02:01:27 étaient hors des questions,
02:01:29 je dirais, politiques.
02:01:31 D'ailleurs, c'est ce qui se passe, par exemple, à l'Assemblée nationale
02:01:33 et au Sénat, les délégations
02:01:35 aux droits des femmes, elles sont transpartisanes,
02:01:37 et hommes et femmes.
02:01:39 Et là, ces avancées
02:01:41 qui... On peut avancer qu'ensemble,
02:01:43 on ne peut pas avancer tout seul dans son coin.
02:01:45 Et là, maintenant, on est en train de nous faire
02:01:47 régresser, et donc c'est pour ça
02:01:49 que c'est extrêmement important
02:01:51 d'être vigilante,
02:01:53 et de continuer, par exemple, "Regards de femmes"
02:01:55 sur Sud Radio, samedi,
02:01:57 je vous invite à l'écouter tous
02:01:59 à 7h46. - Il y a beaucoup
02:02:01 d'entrepreneuses ici, de la région Rhône-Alpes,
02:02:03 enfin, vers Rhône-Alpes, pardon, deux parmi nous,
02:02:05 il y a vraiment l'égalité aujourd'hui,
02:02:07 ou il y a encore un peu de travail ? - Ah oui, bien sûr
02:02:09 qu'il y a l'égalité, on est en France, c'est ce qu'on disait tout à l'heure,
02:02:11 on n'est pas en Iran, on n'est pas en Afghanistan,
02:02:13 bien heureusement. Après, ça ne veut pas dire
02:02:15 qu'il n'y a pas du boulot, qu'il n'y a pas des choses à faire,
02:02:17 mais, c'est ce qu'on disait aussi tout à l'heure, il faut que les femmes fassent leur part du chemin,
02:02:21 il faut qu'elles acceptent aussi d'être plus volontaristes
02:02:23 dans tout un tas de démarches, mais encore une fois,
02:02:25 il y a la question des droits
02:02:27 à défendre de manière
02:02:29 avec bec et ongles, si j'ose dire,
02:02:31 et quand j'entends Michel, je pense à Simone de Beauvoir,
02:02:33 il suffira d'une crise économique,
02:02:35 religieuse, etc., pour que tout soit remis en cause,
02:02:37 donc il faudra être vigilant
02:02:39 toute votre vie durant, donc c'est vraiment
02:02:41 ce message qu'il faut continuer à porter,
02:02:43 et puis, encourager les femmes à prendre plus de place,
02:02:45 à prendre confiance en elles et à être plus présentes
02:02:47 d'une manière volontariste
02:02:49 dans l'espace public et dans le débat public.
02:02:51 - Et s'asseoir à la table
02:02:53 des négociations et avoir la parole.
02:02:55 Parce que c'est ça le grand débat
02:02:57 aujourd'hui, donc
02:02:59 que les femmes soient bien présentes
02:03:01 et qu'elles puissent parler
02:03:03 et qu'on les écoute. - Et comment embarquer
02:03:05 tous les hommes ? - Ah ben, ça c'est le
02:03:07 point extrêmement important, le regard de femmes
02:03:09 depuis 25 ans, on a toujours embarqué les hommes
02:03:11 avec nous, parce qu'on considère
02:03:13 que l'égalité femmes-hommes et puis
02:03:15 la parité politique, ben c'est ensemble,
02:03:17 il n'est pas question que ce soit les femmes
02:03:19 qui s'occupent que de politique, c'est
02:03:21 femmes et hommes ensemble, et là,
02:03:23 de toute façon, le féminisme, c'est pas une histoire de sexe,
02:03:25 c'est une histoire de
02:03:27 conscience. - Merci.
02:03:29 - Merci beaucoup, Michelle Vianez-Avraït
02:03:31 avec nous, et encore remercie
02:03:33 Alexandra Caraz-Sezéli,
02:03:35 et puis, fondatrice de
02:03:37 l'équipe d'Elyon, et puis Anne
02:03:39 Delègue, qui était aussi avec nous, fondatrice
02:03:41 et vice-dirigeante d'Easy Town, merci,
02:03:43 on a passé une très belle
02:03:45 journée, et une très belle émission
02:03:47 avec vous, merci d'avoir été avec nous,
02:03:49 remercie encore Philippe Bilger, féministe
02:03:51 dans l'homme, je le rappelle, et on
02:03:53 se retrouve avec l'équipe technique, bien entendu,
02:03:55 qui nous a accueillis, et le salon
02:03:57 de Made in PME.
02:03:59 - Et demain, 17h, rendez-vous pour les vrais voix.
02:04:01 - Salut, bonne soirée. - Au revoir.
02:04:03 - Sud Radio, à votre

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