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00:00 [Générique]
00:14 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des territoires.
00:18 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:20 Au sommaire de ce Grand JT, le témoignage de l'archéologue René Helter,
00:25 membre de l'ONG Première Urgence Internationale.
00:28 Il était dans la bande de Gaza lors de l'attaque du Hamas
00:31 et Vosges Télévisions a recueilli son témoignage à son retour, vous allez voir.
00:35 Ils sont policiers et athlètes de haut niveau.
00:37 Ils défendront les couleurs de la France aux Jeux Olympiques.
00:40 TV 78 les a accompagnés lors d'un regroupement au Centre National du Football de Clairefontaine.
00:45 Et puis avec notre partenaire Via Occitanie,
00:48 nous vous emmènerons découvrir le premier café à chien.
00:51 Ce lieu toulousain qui ne désamplit pas a pour ambition de permettre de partager un moment câlin
00:57 avec notre meilleur ami et pourquoi pas de l'adopter.
01:00 Commençons ce journal avec le souvenir, celui du 11 novembre et du 13 novembre.
01:07 Le 13 novembre 2015, Sébastien était au Bataclan avec un ami
01:11 venu du Sud spécialement pour assister au concert des Eagles of Death Metal dans la fosse.
01:17 L'homme a survécu au drame.
01:19 Huit ans après les attentats, il a tenu à se recueillir auprès des familles des victimes,
01:23 comme chaque année.
01:24 Pour Sébastien, après le drame, il est plus que jamais important de célébrer la vie.
01:28 Mélanie Fort l'a rencontrée pour 20 minutes TV.
01:32 Je suis là pour rendre hommage à ceux qui ont injustement perdu leur vie ce jour-là
01:37 et pour célébrer de l'autre côté le fait d'être encore là,
01:42 de pouvoir aimer, respirer, profiter.
01:46 Je viens chaque année à Paris pour faire cette commémoration qui est vitale pour moi.
01:53 J'étais avec un ami que je n'ai heureusement pas perdu ce soir-là
01:56 et qui vient d'être papa aujourd'hui.
01:59 C'est extraordinaire comme l'univers s'équilibre.
02:03 Et aujourd'hui, c'est une victoire de la vie, une double victoire de la vie.
02:08 J'ai appris ça en venant.
02:09 Je crois que ça a fait ma journée.
02:10 De voir tout le monde aujourd'hui, c'est très important parce qu'on prend un bain de vie.
02:17 On prend un bain de fraternité, d'empathie aussi.
02:22 On se sent proche des gens qui ont perdu quelqu'un.
02:24 On se sent proche des gens qui sont morts aussi.
02:26 Et on aimerait leur rendre hommage de la manière la plus juste.
02:31 On veut célébrer la vie aujourd'hui.
02:33 C'est pour ça qu'après, on va se retrouver pour échanger ce qu'on a fait.
02:38 Parce qu'il y a des gens qu'on ne voit qu'une fois dans l'année,
02:40 donc ici, aujourd'hui.
02:42 Et c'est pour ça qu'on est là aussi.
02:44 Perpétuer le souvenir de la Première Guerre mondiale devient de plus en plus compliqué avec le temps.
02:50 Pour la 8e année, les enfants de plusieurs écoles du pays d'Armance, dans l'Aube,
02:54 se sont retrouvés au pied du Monument aux Morts à l'occasion des commémorations autour du 11 novembre 1918.
03:01 Afin d'entretenir et de diffuser le souvenir de l'armistice,
03:05 et en particulier de tous ceux qui se sont battus pour la France en général.
03:08 C'est un reportage de notre partenaire Canal32 sur place.
03:13 La cérémonie est devenue un moment fort des commémorations autour du 11 novembre 1918 dans le département.
03:19 Un moment clé même, car il touche un public qui n'a pas l'habitude de rendre hommage à ceux qui se sont battus.
03:24 Le devoir de mémoire est parfaitement réalisé par ces enfants.
03:29 Ces enfants, avec le projet pédagogique, on arrive à leur inculquer un petit peu cet effort de présence sur les monuments.
03:38 Défilés, lectures, de lettres de poilus, dépôts de gerbes et chants dédiés à la thématique 2023,
03:44 à savoir les femmes dans la grande guerre, ont ponctué leur rendez-vous organisé cette année à Haut-Puison.
03:49 "Nous l'appelons la Mat de l'Aube, nous grattons la nuit, nous y pensons le jour."
03:56 Une cérémonie présidée pour la première fois par la préfète de l'Aube.
04:00 "Une immense émotion, et je crois qu'elle a été partagée par tous les participants à cette cérémonie,
04:04 qui est unique dans le département par son ampleur, j'en suis certaine, et à mon avis au-delà du département aussi.
04:11 Les enfants sont très curieux, ils posent beaucoup de questions et je pense que ça les intéresse.
04:16 C'est à nous, adultes, de faire cet effort de transmission."
04:20 Dans l'Aube, comme ailleurs, politiques, Etats et associations essayent de poursuivre au quotidien cette sensibilisation aux faits historiques.
04:27 Le fait de s'adresser à un jeune public, qui plus est acteur de la cérémonie, sur un jour d'école est perçu comme un atout pour le futur.
04:34 "Le travail qui est fait dans les écoles, et dans l'Aube particulièrement, est très très efficace.
04:40 On le voit aujourd'hui avec des jeunes de la plus petite école, de la maternelle et tout le primaire, mobilisés, sensibilisés.
04:48 Vous savez, ils se souviendront qu'ils sont venus déposer des fleurs ici au Monument aux Morts, qu'ils ont participé avec les élus, avec leurs instituteurs."
04:55 L'édition 2024 de la cérémonie, désormais traditionnelle, sera organisée à vos noms.
05:02 "Plus près de nous, la guerre entre le Hamas et Israël fait toujours rage.
05:06 René Helter en est un rescapé. Il est archéologue et membre de l'ONG Première Urgence Internationale.
05:13 Début octobre, il était dans la bande de Gaza lors de l'attaque du Hamas.
05:17 Réfugié au sud du territoire palestinien durant trois semaines, il a enfin pu être évacué début novembre.
05:23 Il témoigne de son vécu et de ses inquiétudes pour ceux qu'il a laissés en Palestine, aujourd'hui dévastés par la guerre.
05:29 Marie-Daniel Rogovitz et Hélène Leplal ont rencontré pour Vosges Télévisions.
05:32 Regardez.
05:34 C'est un rescapé, le Vosgien René Helter, archéologue et membre de l'ONG Première Urgence Internationale,
05:40 était dans la bande de Gaza lors de l'attaque du Hamas.
05:43 Réfugié au sud du territoire palestinien durant trois semaines, il est évacué et de retour en France le 3 novembre.
05:49 Mais le traumatisme est toujours présent.
05:52 Il y a eu cette attaque insensée, comme il dit sur son téléphone, les photos avant et après le 7 octobre.
05:59 "Ca c'est le 4 octobre.
06:03 On a voulu se faire plaisir, on s'est acheté des glaces."
06:06 "A 6h30, je suis sorti de chez moi et au moment où je vois la porte,
06:10 des centaines et des centaines de roquettes sont tirées, partent dans le ciel de Gaza vers Israël.
06:19 C'était très impressionnant.
06:21 J'avais l'impression en fait qu'une énorme pieuvre était en train de se réveiller
06:26 et qu'elle a jeté ses tentacules tellement qu'il y avait de roquettes."
06:30 Il peine à trouver ses mots pour ces trois semaines passées à se protéger des bombardements incessants.
06:35 "Quand vous avez des roquettes qui partent dans un sens, elles vont bien tomber quelque part.
06:41 Et puis ensuite, vous avez des bombes qui tombent pas loin de vous.
06:44 Et vous pouvez constater par le bruit, parce qu'on a eu cette chance justement de ne pas être exposé directement,
06:53 mais par le bruit, vous entendez des immeubles qui s'écroulent."
06:56 Il a laissé derrière lui son équipe et surtout ces jeunes Palestiniens d'une vingtaine d'années
07:00 qu'il formait au métier de l'archéologie à la valorisation du patrimoine.
07:05 Et son téléphone, qu'il ne quitte pas, lui permet de rares contacts, mais note pas son inquiétude.
07:11 "Ca c'est une journaliste d'Al Jazeera, j'ai essayé de lui écrire, je ne sais pas si elle est encore vivante."
07:16 La tragédie humaine prime, mais la guerre n'épargne pas non plus les sites archéologiques dont il avait la responsabilité.
07:22 "En fait on était en train de clore un très gros chantier qu'on a commencé au début de cette année.
07:29 Donc c'est un cimetière de la période romaine qui est daté entre le 1er siècle avant Jésus-Christ et le 2e siècle après Jésus-Christ.
07:37 Un ensemble totalement inédit pour la région."
07:41 Par sécurité et parce que ce n'est pas son rôle, il se refusera à commenter le conflit.
07:46 Il concèdera juste que l'attaque du Hamas a été un électrochoc.
07:50 Au gouvernant du monde, dit-il, d'éteindre le feu.
07:55 "C'est l'Organisation météorologique mondiale qui a fait ce constat.
07:59 En seulement 50 ans, le nombre de catastrophes climatiques a été multiplié par 5.
08:04 Connaître les risques naturels et technologiques et ainsi adopter les bons gestes face à eux devient donc primordial.
08:12 C'est l'objectif de la journée, tous résilients face aux risques instaurés par le gouvernement depuis 2022.
08:18 En Corse, les élèves de l'école du Ponte a Leccea ont testé un jeu permettant de découvrir les différents risques de manière ludique.
08:26 Le lieutenant Frédéric Orsoni répond aux questions de Pierre Pasqualeni et de Anjoursini pour Télépaese.
08:33 "Alors à Ponte Leccea, on a bien évidemment les risques naturels comme les inondations.
08:39 On a bien vu dans les années 2015-2016 où ça a été quand même assez important.
08:44 Mais il y a aussi d'autres risques comme le transport de matières dangereuses, on a le dépôt d'explosifs pas loin non plus.
08:51 On a vraiment mis ça en relation avec la commune, avec le lieu dans lequel ils vivent.
08:56 Et ils ont pu voir des vidéos ou des photos de choses qui se sont passées ici et du coup ils se sentent vraiment concernés.
09:05 Ils ont pu aussi recueillir des informations dans les familles.
09:10 Enfin, on en a beaucoup discuté dans notre entourage."
09:13 "Le principe c'est de faire que les enfants et les adultes également aient une culture du risque.
09:20 Savoir comment se comporter en cas d'aléas et savoir aussi, puisque ça rejoint beaucoup à la prévention,
09:28 comment faire pour qu'on ait de moins en moins de chances dans le futur d'aller vers ces risques, vers ces aléas."
09:38 À Fiammini, dans la Loire, depuis 2020, deux professeurs et un groupe d'élèves ont créé une web radio afin de mieux comprendre ce qu'est un média.
09:47 Cette semaine, ils ont eu la fierté d'inaugurer leur tout premier studio d'enregistrement.
09:52 Et pour l'occasion, ces journalistes en herbe ont interviewé leur directeur académique.
09:57 Marylis Pariot était présente pour TL7 dans la Loire.
10:01 "4, 2, 7, les produits de Vertex."
10:03 "4, 2, 7, la radio qui ressemble à tous les idées."
10:07 "Bonjour à toutes et à tous, bienvenue sur la radio 4, 2, 7, la radio de Valdec."
10:11 Voici la première interview des élèves du collège Valdec-Rousseau dans leur nouveau studio d'enregistrement.
10:17 L'invité du jour, Thierry Diclet, le directeur académique de la Loire.
10:20 "Merci pour vos questions."
10:22 Les trois journalistes en herbe sont en quatrième et sont fiers d'avoir préparé l'interview.
10:27 Grâce à cette table de mixage et des micros flambant neufs, financées à hauteur de 8600 euros par l'État et le département,
10:34 les élèves vont pouvoir créer leurs propres émissions et ils commencent à saisir les bases du métier de journaliste.
10:40 "Il ne faut pas croire toutes les informations qu'on nous donne, il faut vérifier.
10:43 Il y a beaucoup de fake news et il ne faut pas croire à tout ce qu'on nous dit."
10:46 "C'est pour ça qu'il faut regarder aussi sur les médias et pas que sur les réseaux."
10:49 Indispensable pour les deux professeurs en charge de ce projet,
10:52 l'éducation aux médias et à l'information est nécessaire dans la société actuelle.
10:56 "La première chose qu'on leur apprend c'est qu'est-ce qu'un média,
10:58 parce que la plupart du temps pour eux un média c'est un réseau social.
11:02 Donc c'est très important pour nous de leur apprendre ce qu'est un média
11:04 et on leur apprend également ce qu'est une information.
11:06 Parce que ça peut paraître anodin mais c'est très important de comprendre ce qu'est une information."
11:10 La déontologie, la vérification ou encore le parcours de l'information,
11:14 voilà les codes journalistiques que les professeurs transmettent.
11:18 Fiers de leurs élèves, ils vantent les mérites de l'enseignement de projet.
11:22 "On s'est rendu compte surtout du fait que le média radiophonique permettait surtout l'exigence de l'écriture
11:27 parce que tout passe par une préparation écrite
11:29 et donc on a une valorisation évidente des compétences orales et écrites chez nos jeunes."
11:34 Le collège de Firmini n'est pas le seul à être doté d'un studio d'enregistrement.
11:38 Huit en tout dans la Loire sont installés.
11:41 Parce que la transmission des savoir-faire est essentielle,
11:44 les compagnons du Tour de France prennent soin de leurs apprentis.
11:48 En offrant à ces futurs menuisiers, couvreurs ou bien encore plombiers leur caisse à outils.
11:53 C'est une cérémonie bon enfant qui s'est déroulée tout près de Limoges,
11:56 au cœur du centre de formation de ces artisans d'exception.
11:59 Pour cette Alimoges, Tom Capron a rencontré Vivian Bauri, formateur en menuiserie et en ébinisterie.
12:06 "Les outils, en fin de compte, on les garde longtemps, toute une vie.
12:10 Et c'était important de pouvoir donner les outils de base de la caisse à outils
12:15 auprès de ces apprenants puisqu'il y a ce moment d'échange
12:19 et ce moment peut-être de passation ou de transmission, j'en sais rien, de métier et de passion.
12:26 Il y a vraiment un travail d'équipe, une cohésion de groupe
12:29 et ça on le trouve ici à la FED, en centre de formation, mais aussi dans les entreprises.
12:34 Donc on essaie de former au monde du travail, mais aussi au monde en général."
12:42 Après la caisse à outils, si vous ne voulez pas sortir votre machine à coudre,
12:45 voici le bonus réparation textile,
12:48 lancé officiellement la semaine dernière par le ministère de la Transition écologique
12:52 pour lutter contre le gaspillage.
12:54 Doté d'un fonds de 154 millions d'euros,
12:56 le dispositif permet aux consommateurs d'obtenir un rabais
13:00 pour faire réparer ses vêtements et ses chaussures au lieu de les jeter,
13:04 à condition que le cordonnier ou le retoucheur soient labellisés.
13:08 Ils sont très peu à Bordeaux et en Gironde, comme l'a constaté Dominique Parmentier
13:11 pour TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
13:14 Réparer plutôt qu'acheter du neuf, c'est le principe de ce nouveau bonus
13:18 qui vous offre entre 6 et 25 euros de remise si vous faites réparer vos vêtements.
13:23 Par exemple, 7 euros pour le rapiessage d'une pièce trouée, facturée habituellement 12 euros,
13:29 ou encore 25 euros de remise pour un ressemellage de chaussures en cuir à environ 90 euros.
13:35 Un dispositif diversement apprécié par les Bordelais.
13:38 - Vous pensez que vous allez vous en servir ?
13:40 - Pas vraiment, j'achète déjà mes vêtements en seconde main,
13:43 donc j'ai rien à remettre.
13:45 - Actuellement, quand j'ai des accros, je fais moi-même, mais je n'ai pas du temps,
13:48 donc si j'ai un bonus pour le faire, pourquoi pas ?
13:50 - Je ne suis absolument pas d'accord avec ça,
13:52 parce que quelque part, ça veut dire quoi ?
13:54 Ça veut dire que tout va être gratuit en France, et pourtant rien n'est gratuit.
13:57 Donc ça veut dire que qui va le payer ? Vous, moi et autres ?
13:59 - Ça peut inciter les gens à acheter des vêtements de qualité,
14:01 parce qu'ils sauront qu'ils peuvent les garder, pourquoi pas ?
14:04 - Il y aura ceux qui jouent le jeu et ceux qui montrent les prix.
14:06 Quoi qu'il en soit, pour en bénéficier, il faut vous rendre chez un professionnel
14:09 labellisé par les co-organises Refashion.
14:12 C'est le cas de cette cordonnière de la rive droite de Bordeaux,
14:15 une des rares indépendantes à avoir adhéré.
14:18 Mais aujourd'hui, elle trouve que le dispositif n'est pas intéressant
14:21 pour des artisans comme elle.
14:23 - C'est à nous de faire toutes les démarches
14:25 pour que les clients bénéficient de ces baisses, de ce bonus.
14:30 Et le problème, c'est qu'on n'a pas le temps.
14:32 Enfin, moi, je l'ai fait hier, j'ai fait cas pour une personne
14:35 qui, justement, effectivement, n'aurait pas fait réparer toutes ses chaussures
14:39 s'il n'y avait pas eu le bonus.
14:40 Sauf que ça m'a pris un temps fou
14:42 et que je ne pourrais pas le faire sur toutes les paires de chaussures.
14:44 Et on doit même avancer l'argent, finalement, puisqu'on baisse nos tarifs
14:48 et on sera remboursé plus tard.
14:49 Donc là, il y a un petit souci.
14:52 Les cordonniers, on n'a pas les reins assez solides.
14:54 Et puis, ce n'est pas notre rôle d'avancer les subventions Delta.
14:56 Enfin, c'est un peu bizarre.
14:58 - À ce jour, une petite douzaine seulement de professionnels
15:01 sont labellisés en Gironde, 600 en France
15:03 et en majorité des grandes enseignes de vêtements.
15:07 Pas sûr que cela aide à lutter contre le gaspillage.
15:11 - 700 000 tonnes de vêtements sont achetées chaque année en France.
15:14 Les deux tiers finissent dans les décharges.
15:17 L'objectif du dispositif, c'est de réparer 21,6 millions de pièces d'ici 2018
15:22 contre 16 millions en 2019.
15:26 Tout à fait autre chose ouvre maintenant une large page consacrée au sport.
15:30 Né à Auckland, en Nouvelle-Zélande,
15:32 le deuxième ligne du Stade toulousain, Emmanuel Meafou,
15:35 a officiellement été naturalisé français par la préfecture de Haute-Garonne.
15:40 Il est désormais éligible pour jouer pour le 15 de France
15:43 et s'entraîner à chanter la marseillaise.
15:47 On l'écoute au micro de notre partenaire de la DPS du Métis.
15:50 - Pour ma famille aussi, il y a bientôt le petit en décembre,
15:53 donc ça me touche beaucoup au fond du cœur d'être finalement français
15:59 et je suis très fier.
16:01 - Cette première marseillaise ?
16:03 - Oui, oui, là j'entraîne à la maison un peu
16:08 et quand le bleu, quand il joue, j'essaye de chanter ce chanson.
16:13 Mais ça fait du bien d'être... c'est la première fois français et c'est bien.
16:19 - Dans 261 jours, ils défendront les couleurs de la France aux Jeux olympiques.
16:23 Pour préparer l'échéance, les athlètes de l'équipe de la Police nationale
16:27 se sont réunis pour trois jours de séminaire au Centre national du football de Clairefontaine.
16:33 Un moment privilégié à quelques mois des JO partagés par Gabriel Gontier pour TV 78.
16:38 Regardez.
16:39 Trois jours dédiés à l'optimisation de la performance.
16:42 La soixantaine d'athlètes de l'équipe Police nationale a participé à son dernier rassemblement
16:47 au Centre national de Clairefontaine.
16:50 Un moment privilégié à quelques mois des JO.
16:53 - On a fait beaucoup d'activités autour de la prépa mentale,
16:57 que ce soit sur l'évaluation de la personnalité ou sur des points d'ancrage.
17:01 - Pour moi c'était une découverte déjà au niveau de la structure
17:04 parce que c'est la première fois que je venais ici.
17:06 - On a pu découvrir les sportifs qui ont intégré le dispositif récemment.
17:09 Aujourd'hui on est 65 sportifs donc c'était très enrichissant.
17:13 - On arrive à rencontrer des champions médaille olympique,
17:16 on se retrouve à Clairefontaine dans le centre de football.
17:20 Ce sont des opportunités que l'on ne croise pas tous les jours et c'est grâce à la Police.
17:26 L'objectif du séminaire, le partage d'expériences et la préparation physique et mentale.
17:31 Durant trois jours, les athlètes ont pu s'essayer à différentes activités collectives.
17:35 Un séjour durant lequel les sportifs ont également pu rencontrer d'anciens médaillés,
17:44 également membres de la Police.
17:46 - Avec David Douillet et d'autres sportifs de haut niveau,
17:48 on est venu pour donner nos expériences autour des Jeux olympiques,
17:53 comment aborder cet événement planétaire.
17:57 - Il y a du potentiel, il y a surtout un bon engouement,
18:00 il y a des jeunes qui sont très ambitieux.
18:03 Une initiative permise par la Police nationale
18:06 qui soutient depuis 1982 les athlètes qui évoluent dans ces rangs.
18:10 - On a fait un grand dîner hier soir,
18:12 on a les directeurs de la Police nationale qui sont venus à leur rencontre
18:17 et c'était important pour les athlètes de voir à quel point l'institution s'investit pour leur soutien.
18:25 - Et ce n'est pas sans émotion que la commissaire a dit au revoir à sa promotion.
18:33 - Kevin Lyot est étraplégique de naissance,
18:35 c'est à l'adolescence qu'il a découvert le tir sportif après un passage à la Fête foraine.
18:41 Après une première participation au JO de Tokyo,
18:44 il espère décrocher le sésame qui lui permettrait de représenter la France au JO de Paris en 2024.
18:51 Regardez ce reportage de Damien Decran pour Lyon Capital TV, LCTV.
18:59 Comme chaque jour, Kevin Lyot est au pas de tir à l'entraînement.
19:03 Athlète de haut niveau, il pratique le paratir sportif à la carabine sur les distances 10 et 50 mètres.
19:12 Étraplégique de naissance, il se passionne pour cette discipline dès son plus jeune âge.
19:17 - J'ai commencé le tir il y a, ça fera bientôt presque 20 ans.
19:24 J'ai découvert en étant gamin, comme d'habitude à la Fête foraine,
19:29 que je m'en sortais pas mal, on se mettait des petits challenges avec la famille, les cousins.
19:36 Quand mon père était dans l'armée, il m'a inscrit après dans son stand.
19:41 Je voulais faire une activité pour être un peu comme tout le monde,
19:44 y en a ce qu'est le foot, y a la mobilette, les trucs.
19:47 Et du coup j'ai trouvé ce sport qui m'a permis aussi dans la vie quotidienne
19:53 de pouvoir me concentrer un peu plus, notamment pour les études,
19:56 parce que j'étais souvent tête en l'air.
19:58 Et du coup ça m'a amené du calme, de la concentration et tout ça.
20:03 Kevin Hedway obtient un premier titre national en junior,
20:06 deux autres vont suivre chez les seniors.
20:08 Les bons résultats s'enchaînent et c'est en 2020 que sa carrière décolle,
20:12 ce qui lui permet de participer à sa première Olympiade à Tokyo.
20:16 L'année suivante, en Norvège, il décroche le titre européen
20:19 puis devient champion du monde par équipe à Lima au Pérou en septembre dernier,
20:23 avec un record du monde à la clé.
20:26 Aujourd'hui, il n'a qu'un objectif en tête,
20:28 réaliser les quotas pour décrocher son ticket pour Paris 2024.
20:32 Déjà faire les Jeux de Tokyo, c'était pas à espérer, mais je les ai faits.
20:37 Et là, c'est sûr que quand on en a déjà fait un, on veut en refaire un.
20:40 Donc oui, là c'est l'objectif principal, c'est d'y participer.
20:45 Pourquoi pas faire mieux que j'ai fait à Tokyo ?
20:49 La course au sésame est donc lancée.
20:51 Kevin va s'envoler pour les Émirats Arabes Unis en décembre
20:54 pour une épreuve de la Coupe du Monde.
20:56 Mais c'est à New Delhi en mars prochain qu'il devra saisir son ultime chance
21:00 pour décrocher sa qualification et représenter la France
21:03 aux Jeux paralympiques de Paris 2024.
21:06 Ce n'est pas encore une discipline olympique, mais le bras de fer,
21:12 cette activité millénaire pratiquée pour comparer sa force,
21:15 a été reconnue discipline sportive en 1977.
21:19 Un club dédié à cette discipline a ouvert ses portes en Isère
21:23 et son succès ne se dément pas.
21:25 Pour Télé Grenoble, Mirko Precis est essayé à la discipline.
21:29 Paume contre paume, face à face, c'est une guerre de force
21:36 qui se joue sur la table de bras de fer.
21:38 Freedom Fitness est le premier club à proposer ce sport en Isère.
21:42 Depuis son ouverture en juillet, le club accueille de nouveaux adhérents
21:46 toutes les semaines.
21:47 J'ai rejoint le club il y a à peu près un mois.
21:49 J'ai commencé cette discipline parce que j'ai vu les autres pratiquer.
21:53 Et du coup, ma curiosité a pris le dessus et j'ai voulu en savoir plus.
21:57 C'est pour aller chercher mes limites parce que je sais que ce n'est pas
22:00 uniquement la force qui joue dans cette discipline,
22:02 c'est également beaucoup de techniques.
22:03 Ça fait trois, quatre ans que je me suis intéressé au bras de fer.
22:07 Et puis là, ça fait six mois qu'on commence à s'entraîner pas trop mal.
22:11 Mais bon, on t'attonne.
22:12 Même en s'entraînant pas très bien techniquement,
22:15 au début, on a une bonne progression.
22:17 Cette épreuve de force est une activité millénaire,
22:19 pratiquée pour se comparer à un ami, à un rival ou à un membre de sa famille.
22:24 Le bras de fer a été reconnu comme discipline sportive en 1977.
22:29 C'est aujourd'hui un sport codifié, avec ses règles et ses techniques.
22:33 Ce n'est pas le bras de fer qu'on peut faire dans les bars ou autre.
22:36 Il y a des règles, il y a un travail spécifique à faire pour pouvoir progresser dedans.
22:40 On peut croire que celui qui est le plus fort, le plus costaud,
22:43 va être forcément le meilleur sur table.
22:44 Or, ça n'a rien à voir.
22:45 Au bras de fer, la clé, c'est le poignet.
22:47 Les adhérents travaillent spécifiquement les muscles pronateurs
22:51 et fléchisseurs des avant-bras.
22:54 Dans le bras de fer, il y a deux axes à travailler.
22:57 Ce qu'on appelle le "rise" et le "cup".
23:00 Le poignet est super important au bras de fer.
23:01 C'est avec le poignet qu'on peut désactiver la force de l'autre.
23:04 Chacun applique sa technique et puis s'adapte à la technique qui s'y met.
23:07 Donc c'est très rapide.
23:09 Un match ne dure que 5 secondes.
23:11 Les plus serrés peuvent s'allonger jusqu'à 40 secondes.
23:14 Dans de nombreux pays de l'Est, le bras de fer est le sport national.
23:18 En France, la discipline ne compte que 17 clubs pour 350 licenciés.
23:24 Partons maintenant à la découverte d'un concept original.
23:26 On connaissait les cafés à chats.
23:29 Place désormais au premier café à chiens à Toulouse.
23:32 Le lieu unique en Occitanie a pour ambition de permettre de partager un moment câlin
23:37 avec notre meilleur ami et pourquoi pas de l'adopter.
23:40 Pour Via Occitanie, Hervé Lisa a eu du mal à résister à la tentation.
23:44 Câliner un chien tout en buvant un thé ou en mangeant une tarte, c'est ce que propose
23:52 ce salon dans le centre-ville toulousain.
23:54 Je pense qu'il sent l'odeur de mon chien sur mes vêtements.
23:58 Des chiens appartenant aux gérants mais aussi en recherche de foyers comme Melon, cet Ariejois
24:05 de six mois, le Canité veut sensibiliser sur une adoption réfléchie et responsable.
24:10 Il a été récupéré par l'association Musotopia, une association de protection animale qui
24:15 récupère des chiens abandonnés et/ou maltraités et qui les place dans des familles d'accueil.
24:19 Nous, on collabore avec cette association toulousaine.
24:22 L'idée, c'est qu'on mette en lumière ces chiens qui sont à la recherche d'une
24:26 famille et qu'en venant au Canité, le processus d'adoption ou de trouver une famille d'accueil
24:31 soit beaucoup plus rapide.
24:32 Pas question de chouchouter ces animaux n'importe comment, sur chaque table, une charte sur
24:37 le comportement à adopter.
24:39 On parle un petit peu à la place du chien pour que ça soit mieux perçu, comme par
24:43 exemple "laisse-moi venir à toi, ne m'appelle pas plusieurs fois par mon prénom, j'ai
24:46 la tête qui tourne" pour que les gens se rendent compte que ce sont des animaux, des
24:50 êtres vivants et qu'il y a une façon de s'adresser à eux et que ce ne sont pas des
24:53 peluches.
24:54 Un concept dans le respect de l'animal qui séduit la clientèle.
24:58 Ça m'a tout de suite plu de savoir qu'il y avait des chiens et qu'on pouvait passer
25:01 du temps avec eux dans un café et pouvoir travailler.
25:04 C'est toujours agréable de venir manger dans un salon de thé et en plus avec les
25:06 chiens ça rajoute un petit plus.
25:08 Moi j'adore.
25:09 Et pour ceux qui souhaiteraient amener leurs chiens, des ateliers spécifiques sont programmés.
25:13 Deux fois par mois environ, on organisera un événement canin.
25:16 Il peut y avoir des ostéopathes animaliers par exemple ou une éducatrice comportementaliste
25:21 qui viendront, feront une petite conférence, mettront en place quelques ateliers.
25:24 Des événements autour du bien-être animal donc.
25:27 Le café est ouvert tous les jours, du mardi au samedi.
25:30 Et puis le prix de flore 2023 a été attribué à Maria Pourcher qui a été récompensée
25:38 pour son roman Western.
25:40 Avec ce septième roman, l'Avogéenne native d'Épinale signe un des textes marquants
25:45 de la rentrée.
25:46 Western raconte la rencontre d'Alexis et de Chloé, un acteur à succès et une femme
25:51 qui a décidé de vivre seule avec son fils, retranchée du monde et à la campagne.
25:55 Chloé Becbédé a recueilli sa première réaction.
25:58 Abel Quentin, Bravalek, Ongo, dans ces noms-là tout est littéraire, tout est rock, tout
26:05 est pointu.
26:06 C'est exactement le club auquel on a envie d'être identifié.
26:09 Je suis très très fière de rejoindre notre club.
26:13 Voilà c'est la fin de cette édition, merci à tous de l'avoir suivie.
26:15 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
26:19 Au revoir à tous.
26:20 [Musique]