Vincent Dedienne et Rudy Milstein

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Tous les jours dans Culture Médias, Thomas Isle dresse le portrait sonore de l'invité. Ce mardi, c’est Vincent Dedienne et Rudy Milstein, acteurs, pour présenter "Je ne suis pas un héros" au cinéma le 22 novembre 2023.

Retrouvez "Le portrait sonore de l'invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-portrait-inattendu

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Transcription
00:00 Vous écoutez Culture Média sur Europe 1 jusqu'à 11h et on parle d'un film qui sort
00:04 demain partout en France et qu'on vous recommande. Je ne suis pas un héros.
00:08 Avec Vincent De Dienne qui joue Louis dans le film et le réalisateur Rudi
00:12 Muenstein qui est avec nous. Et on va dresser votre portrait sonore, des petits
00:15 sons qui vous rappellent quelques souvenirs. Voici un premier souvenir qui
00:18 vous rassemble tous les deux d'ailleurs.
00:19 Trop bien rigolé, hein ? Oulala !
00:21 Moi pour la rigolade, je suis pas la dernière, hein !
00:23 Je suis pas dans ton tête non plus !
00:25 Pas dans ton tête non plus !
00:27 Moi je suis pas la dernière. J'aime bien tout ce qui est comique. Dans le sens humoristique, bien sûr.
00:31 Ah oui, j'aime bien tout ce qui est blague, grébus, calembours, charades, même les puzzles, j'adore ça !
00:37 Mais toi c'est un frère, quoi !
00:39 C'est parce qu'il est en numérial en bas !
00:41 C'est quand même bien de dire "j'aime bien tout ce qui est comique" dans le sens humoristique !
00:45 C'est un peu elle qui vous a donné envie de faire ce métier, Vincent.
00:49 Pas un peu elle, c'est à fond elle ! Elle a tout déclenché dans ma vie.
00:53 Et ce qui est beau, c'est qu'elle est venue vous voir plus tard sur scène.
00:55 Un jour, on m'a dit, quand j'ai joué mon spectacle au Petit Héberteau à Paris,
00:59 mon premier spectacle, dans lequel je parlais d'elle d'ailleurs,
01:01 on m'a dit "y a Marie-Laure un soir".
01:03 Et là c'est le seul soir où j'ai mis un trou dans ma vie, au moment où je parlais d'elle.
01:07 J'ai tout de suite reconnu son rire, donc je me suis dit "elle est là, elle est en F12".
01:11 Déjà elle riait !
01:13 Elle riait, ouais ! Mais du coup j'ai vraiment snobé, je sais pas si c'était une salle de 300 places,
01:17 j'ai snobé 299 personnes ce soir-là. J'ai vraiment joué pour une personne en F12.
01:21 - Et alors vous, Rudi Milstein, vous avez eu l'occasion de jouer l'un de vos sketchs avec Muriel Robin, c'est ça ?
01:27 - Ouais, c'est ça, c'est un sketch que j'avais joué avec Camille Cotin à la base.
01:31 Et quand je me suis dit "en fait Camille a tellement marqué le rôle, je me suis dit jamais elle pourra"
01:35 et puis quand y a Muriel qui est arrivée, je me suis dit "ah bah si".
01:37 C'est vrai que c'est un génie comique. - Ça doit être impressionnant de jouer avec elle.
01:40 - En tant qu'auteur, c'est un rêve quoi.
01:42 C'est un rêve d'avoir un sketch joué par Muriel Robin, parce que c'est un génie quoi.
01:46 Elle est tellement forte, elle sait prendre le texte, elle sait faire en sorte de mettre du relief partout,
01:51 de mettre plein de choses, de mettre de l'humour. - Elle est très très forte.
01:54 Allez, si on allait faire un petit tour en 1942, belle époque.
02:12 Rudi Wittstein, on vient d'écouter un extrait de la musique de "Jeux dangereux"
02:15 "To be or not to be", film de 1941.
02:18 - Ça n'évoquait rien à personne. - J'étais sur Casablanca, normalement rien du tout.
02:23 - Film d'Ernest Lubitsch, et pour vous c'est la comédie parfaite. Alors dites-nous pourquoi.
02:27 - Bah parce qu'il y a tout, c'est-à-dire qu'on rigole, il y a des moments de tension qui sont hyper bien faits,
02:33 on comprend tous les personnages, il y a des moments vraiment de comédie de boulevard,
02:36 et puis hop, la scène suivante, on est dans un truc de suspense total, ça raconte un truc politique.
02:41 Moi j'adore dans les comédies quand il y a un petit message politique, un fond social ou politique,
02:45 quand ça dit quelque chose, et là c'est ça quoi, et là ça dit quelque chose sur la grande guerre,
02:50 sur le régime nazi, sur la résistance et tout ça, et en même temps on rigole quoi,
02:54 et je trouve ça génial ce mélange des genres. - Allez, extrait sûr.
02:58 - The. - The.
03:00 - The. - The.
03:02 - The. - The.
03:04 - The. - The.
03:06 - Yes, very good. - The.
03:08 - The. - The.
03:09 - Okay. - The.
03:10 - Okay. - The.
03:11 - The. - Okay.
03:12 - The. - Okay, that's okay.
03:14 - The weather is nice.
03:17 - The weather is nice.
03:20 - Vous n'avez pas faim ?
03:22 - No, I'm not hungry.
03:24 - What ?
03:26 - Le goût des autres, le premier film d'Agnès Jaoui devenu culte,
03:30 et je crois que pour tous les deux c'est dans votre panthéon de la comédie.
03:33 - Ouais. - Ah ouais.
03:34 - Bah là vous aurez pas mieux sur l'antenne que ces deux-là, toute la journée là.
03:37 Anne Alvaro, Jean-Pierre Bacry, c'est vraiment...
03:39 C'est un chef-d'oeuvre absolu ce film.
03:42 On peut regarder de tous les côtés, je veux dire en termes de jeu c'est parfait,
03:48 tout le monde est parfait, en termes d'écriture c'est incontournable,
03:52 c'est irrésistible, irréfutable en termes de réalisation,
03:55 alors que c'est le premier film d'Agnès Jaoui, je veux dire c'est très fort,
03:58 il y a de l'intelligence, de la malice,
04:01 et de la complexité partout, dans tous les plans du film.
04:06 - Ah ouais, et c'est marrant parce que l'autre jour j'ai écouté une interview d'Agnès Jaoui
04:09 qui disait qu'Anne Alvaro c'était la calasse du théâtre français.
04:13 Et c'est vrai, et là en réécoutant je me dis mais le...
04:15 Ouais, okay, okay, okay, il est parfait.
04:17 - Ah elle est parfaite, il faut voir son regard quand elle est un petit peu atterrée
04:20 au niveau d'anglais de Jean-Pierre Baclé.
04:22 Mais Anne Alvaro c'est une immense actrice,
04:24 elle a fait deux grands rôles au cinéma, elle a eu deux Césars, c'est pas compliqué.
04:28 C'est un carton, c'est un strike à chaque fois, Anne Alvaro, elle est immense.
04:31 - Allez, dernier extrait.
04:32 Ça pleurerait, ça crierait,
04:34 comme dans les feuilletons qui ne se posent pas de questions,
04:36 les secrets, les sanglots, les reproches.
04:39 Mais qu'est-ce qu'ils feront quand je leur dirai ?
04:41 Quand je leur dirai que je m'en vais, que je ne reviendrai pas,
04:44 de manière définitive, en souillant leurs souvenirs.
04:47 Qu'est-ce qui se passera ?
04:50 - La voix de Gaspard Ulliel dans Juste la fin du monde,
04:53 de Xavier Dolan, film adapté de la pièce de Jean-Luc Lagarde.
04:56 C'est l'un de vos modèles, Vincent De Dienne.
04:58 Et l'année prochaine, vous allez jouer dans cette pièce ?
05:01 - Oui, oui, oui, enfin j'ai toujours rêvé de la jouer,
05:04 j'ai refusé quelques fois parce que je voulais vraiment,
05:07 je ne sais pas, je voulais que le moment soit bon, que tout soit...
05:09 Et là je pense que c'est bien.
05:11 D'ailleurs, qui jouera ma maman, c'est une actrice qui joue dans Le goût des autres,
05:14 qui fait la femme de Jean-Pierre Baclé, qui s'appelle Christiane Millet.
05:16 - Ah ok, bien.
05:17 - Pareil, une immense actrice.
05:18 - Et vous savez qu'en plus c'est au programme du Bac de français cette année,
05:21 donc vous allez avoir beaucoup de bacheliers dans la salle.
05:23 - Ah bah si, je vais dire non du coup.
05:25 - Restez avec nous tous les deux.
05:29 - Oui, Vincent De Dienne, Rudi Milstein, c'est le moment de prendre de quoi noter,
05:32 puisqu'arrive le premier indispensable de Culture Média,
05:35 le coup de cœur série d'Éloïse Gouin.
05:38 Et on va parler série policière, intrigue, à tout de suite sur Europe.

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