Le Grand J.T. des Territoires du 2 décembre 2023

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00:00 [Générique]
00:14 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:20 Au sommaire, le 25 novembre se déroulait la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
00:27 Lancé en 2018, le Violentomètre permet de sensibiliser les jeunes femmes aux violences conjugales à travers un outil simple,
00:35 comme l'expliquera notre partenaire Weo TV dans le Pas-de-Calais.
00:40 Au Mans, sur le circuit Bugatti, celui des 24 heures du Mans,
00:44 des enfants hospitalisés ont eu droit à un tour de piste aux étoiles pour leur plus grand bonheur.
00:50 Comme l'a constaté, vous le verrez en image, LM Télésart sur place.
00:54 Les cabanes Tchanké du bassin d'Arcachon sont aussi célèbres que la dune du Pila.
01:00 Mais le temps a eu raison de leur résistance aux éléments marins.
01:03 Il a fallu réunir les fonds nécessaires à la reconstruction de la cabane numéro 3.
01:07 TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest, nous emmènera faire un point sur les travaux qui viennent tout juste de commencer.
01:14 Enfin, nous irons retrouver avec Via ATV le groupe Kassav,
01:19 qui entame une tournée mondiale en hommage à l'emblématique Jacob de Varieux,
01:24 emporté par le Covid-19 à l'été 2021.
01:27 Des images tout à l'heure.
01:29 Mais commençons tout d'abord ce journal avec, comme chaque année, la Banque Alimentaire,
01:34 qui a effectué sa collecte partout en France et particulièrement dans 190 points de collecte des Bouches-du-Rhône.
01:40 Au total, 4 500 personnes ont été mobilisées pendant trois jours pour collecter un maximum de denrées,
01:47 avec au final un bilan équivalent à celui de l'an passé.
01:51 Écoutez Joseph Arakel, le président de la Banque Alimentaire des Bouches-du-Rhône.
01:55 On est aux environs de 300 tonnes de marchandises récoltées.
01:59 Donc une générosité qui s'est exprimée avec une forte mobilisation des bénévoles.
02:06 La précarité touche de plus en plus de monde.
02:08 C'est un succès essentiel, pas de nos campagnes, mais pour notre existence.
02:14 Parce que sans les pouvoirs publics, on ne pourrait pas exister.
02:17 C'est-à-dire que ce sont des financeurs et on a besoin d'eux.
02:21 Ce sont des institutions qui, quelque part, incarnent la République.
02:26 Cette République qui prend en charge les plus fragiles.
02:30 La précarité, j'ai connue, puisque je suis d'une famille modeste.
02:35 Sans ces acteurs que sont les bénévoles, rien n'est possible.
02:38 C'est vraiment des gens qu'il faut remercier, parce qu'ils se mobilisent, ils donnent de leur temps.
02:44 Bien souvent, ce sont des gens modestes qui viennent donner leur temps.
02:49 Il y a quelques jours se déroulait la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
02:54 Et le plus difficile restant toujours de libérer la parole des victimes.
02:58 Dans cette boulangerie du Pas-de-Calais, quand on achète sa baguette, le papier d'emballage a changé.
03:04 Et désormais, il comprend un violentomètre, une sorte de thermomètre de la violence.
03:10 Pour beaucoup de femmes, le sujet reste complètement tabou.
03:12 C'est ce qu'a constaté notre partenaire OéoTV à Bétune, regardez.
03:18 Préparer une baguette, un geste presque anodin pour ce commerçant d'Abbeville.
03:22 Presque, car depuis peu, un nouvel affichage s'est invité sur ses étuis à baguettes.
03:26 Un violentomètre, sorte d'échelle graduée des violences que peuvent subir les femmes au sein de leur couple.
03:32 On a effectivement des phrases qui peuvent paraître banales.
03:36 "Rabaisse vos opinions et vos projets."
03:38 Ça va permettre à cette personne, en regardant le niveau de violence qu'elle subit ou pas,
03:43 de se dire "est-ce que je suis aujourd'hui une personne violentée ?"
03:48 Objectif de l'initiative, lever le voile sur des violences parfois insoupçonnées.
03:53 À l'arrière de l'étui, figurent les numéros d'urgence comme le 3919
03:56 pour permettre aux femmes victimes de violences de trouver une issue face à des situations dangereuses.
04:02 C'est pas mal. Il y a peut-être des gens qui vont réagir à ce papier.
04:07 Plus on va en parler, plus on évitera sans doute les drames qu'il y a trop dans notre société.
04:13 Est-ce que les femmes vont dire leur violence ? C'est toujours un peu caché tout ça.
04:20 Pour la troisième année de l'opération, la municipalité d'Abbeville a imprimé 20 000 étuis à baguettes
04:25 et misé sur 17 boulangeries. Des lieux de passage pour de nombreux habitants.
04:30 L'Abbeville comporte grosso modo 23 000 à 24 000 habitants.
04:34 Ça nous permet de toucher un public très large.
04:38 Tous les jours, vous achetez du pain, vous achetez une baguette, ça va plus vite.
04:42 Vous prenez le sachet de baguettes et vous voyez derrière, vous lisez obligatoirement,
04:47 bien évidemment parce qu'on ne le fait qu'une fois par an, donc ça interpelle davantage les personnes,
04:53 les femmes, les enfants aussi, les jeunes ados qui peuvent être concernés.
04:57 Si l'outil de prévention pourrait permettre de libérer la parole des femmes, les chiffres sont éloquents.
05:02 Selon le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes, en France,
05:06 80% des plaintes déposées pour des faits de violences conjugales sont classées sans suite.
05:12 Accompagnées les futures mamans dans leur grossesse par des cours de danse,
05:16 l'idée fait son chemin, comme nous allons le voir dans l'aube,
05:20 où trois femmes enceintes inauguraient ce premier cours de danse périnatale.
05:24 Des vertus tonifiantes pour le corps et un moment privilégié pour ces futures mamans.
05:29 Notre partenaire Canal32 a rencontré Amandine Jeanne, professeure de danse et elle aussi maman.
05:37 Elles ont 7, 8 et même 9 mois de grossesse et ont pris rendez-vous pour un cours de danse un peu particulier.
05:43 Ce samedi après-midi dans cette salle de Saint-André-les-Vergers, le créneau est réservé à la danse périnatale.
05:49 Un projet qui tenait à cœur à Amandine Jeanne, professeure de danse.
05:53 C'est une idée qui trottait dans ma tête depuis la naissance de ma fille, mon deuxième enfant, en 2021.
05:58 J'ai fait du yoga prénatal et post-natal et d'avoir une activité tout le long de ma grossesse,
06:03 ça m'a vraiment aidée à récupérer après.
06:06 On soulève le genou.
06:07 D'abord les étirements, suivent les mouvements de balancier au son de la musique thaïsienne.
06:11 De quoi tonifier les muscles ? Certaines parties du corps, comme le périnée, sont particulièrement sollicitées.
06:16 Ça permet d'avoir un temps pour respirer, pour s'étirer, pour relâcher les tensions,
06:22 mais aussi pour tonifier tout le corps, pour activer la circulation sanguine,
06:25 parce que c'est très important quand on est enceinte.
06:28 Naomi attend son deuxième enfant.
06:30 Après sept mois de grossesse, chaque mouvement est exigeant.
06:32 La grosse difficulté, c'est qu'on a le poids de bébé dans notre corps.
06:35 On n'est pas tout seul, donc ça pèse un peu.
06:38 C'est pour ça que des fois, on préfère s'asseoir pour se reposer un peu et puis après, on repart.
06:43 À la fin de la séance, c'est un peu fatigué, mais surtout détendu que les futures mamans rentrent chez elles.
06:49 Ça nous permet de nous détendre, de ne pas forcément penser à la fin de la grossesse
06:54 et vraiment de passer un moment un petit peu hors du temps, se recentrer sur nous et sur le bébé.
07:00 Objectif pour Amandine et l'association précieuse et compagnie,
07:03 faire connaître la pratique et ses bienfaits.
07:05 Une séance sera ouverte chaque mois.
07:09 La première ministre Elisabeth Borne a présenté en début de semaine
07:12 son plan interministériel de lutte contre les violences faites aux enfants.
07:17 Le nouveau plan contre les violences qui succède au plan 2020-2022
07:21 comprend une vingtaine de mesures avec une attention particulière au recueil de la parole de l'enfant.
07:27 Le CHU de Saint-Étienne vient d'ailleurs d'ouvrir une unité spécialement dédiée.
07:32 L'unité d'accueil enfants en danger propose des locaux sécurisants
07:36 pour les enfants avec une équipe formée à l'accompagnement de ces mineurs victimes.
07:40 C'est un reportage de Nathan Vaché pour TL7 dans la Loire.
07:43 Répondre à un besoin urgent quand un enfant est victime de violence,
07:47 qu'elle soit volontaire ou non, dans un cadre chaleureux,
07:50 l'objectif de l'UAPED est d'abord de comprendre l'enfant avec des professionnels.
07:54 On accompagne l'enfant avec des professionnels formés,
07:57 des professionnels qui savent de quoi sont faits ce type de prise en charge,
08:03 des psychologues bien entendu,
08:05 des médecins qui ont une appétence particulière pour ce sujet,
08:10 et puis une équipe soignante.
08:11 L'UAPED est un lieu unique dédié à une prise en charge globale et surtout pluridisciplinaire.
08:17 Outre les soins, des lieux comme une salle d'audience sont dédiés aux services juridiques,
08:21 ainsi qu'aux policiers et aux gendarmes.
08:23 Il faut avoir un endroit où l'accompagnement du mineur victime puisse être immédiatement engagé
08:29 parce qu'on ne peut pas avoir un enfant qu'on détecte comme étant victime de violence
08:33 et pour lequel la prise en charge médico-psychologique se ferait dans un temps très éloigné.
08:37 Donc l'UAPED, c'est un outil qui permet de regrouper les compétences au même endroit,
08:41 y compris les compétences des enquêteurs,
08:44 et donc de mieux prendre en compte ces situations.
08:46 Installé au sein du pôle femme-mère-couple enfant au CHU de l'Hôpital Nord,
08:50 l'UAPED de la Loire a bénéficié de 466 000 euros versés dans le cadre d'une convention signée pour 3 ans,
08:56 avec l'ARS, financeur de ce projet.
08:58 Voilà, et le gouvernement a par ailleurs annoncé le renforcement des équipes
09:03 du numéro national "Alerte enfants sans danger" le 119.
09:07 Et je vous rappelle que ce numéro est dédié à la prévention et à la protection des enfants en danger
09:12 ou en risque de l'être.
09:14 Tout à fait autre chose, on se rend sur le circuit Bugatti du Mans.
09:18 À un mois de Noël se déroulait la 5ème piste aux étoiles,
09:22 un événement caritatif au profit des enfants hospitalisés.
09:26 Toute une journée, des pilotes ont proposé des baptêmes pour faire découvrir aux jeunes
09:30 le monde du sport automobile, au volant de bolides de course.
09:34 Un moment de joie partagé par Anthony Piton pour LMTV Sarth.
09:38 - Super ! Nickel !
09:40 - Putain, vache, c'était trop bien !
09:42 Dorian vient de réaliser un rêve, tourner sur le circuit du Mans à plus de 300 km/h.
09:48 - Ah ben, c'était incroyable, vraiment, d'avoir une voiture comme ça, incroyable, vraiment.
09:54 J'étais au paradis.
09:56 C'est le même sourire qu'on trouve sur les visages de 11 adolescents.
10:00 Tous sont hospitalisés au centre de l'Arche et vont enchaîner leur vie.
10:04 Tous sont hospitalisés au centre de l'Arche et vont enchaîner leur vie.
10:10 - Là, dans la Porsche, j'ai tout senti, trop de sensations.
10:16 - La vitesse, j'adore ça, donc c'est super cool de faire ça.
10:20 Des applaudissements, car la veille, la piste aux étoiles a permis de collecter 62 000 euros pour le centre de l'Arche.
10:29 L'événement caritatif est organisé par le premier pilote quadriamputé à avoir participé aux 24 heures du Mans.
10:35 - De faire partager des moments de piste avec les pilotes et tout ça, c'est vraiment quelque chose qui tient à cœur aux enfants
10:43 et qui me tient à cœur également parce qu'il faut en profiter.
10:46 On a la chance de pouvoir leur offrir ça et ça les sort de ce milieu hospitalier qui n'est pas toujours très drôle.
10:52 Des souvenirs pleins la tête pour ces adolescents qui ont pu toucher du doigt le rêve des 24 heures.
10:59 - Voilà, et au moment où débute la COP28 à Dubaï, de nombreuses initiatives sont prises localement en France,
11:06 comme ici près d'Annecy où les enfants, vous allez le voir, de plusieurs écoles ont planté 250 arbres pour préserver la diversité.
11:14 Un reportage de Fanny Savard pour 8 Mont Blanc.
11:18 - Des pommiers, des poiriers, des pruniers et même des pêchers.
11:23 Au total, ce sont 250 arbres qui ont été plantés sur les terrains dépendants du château de Menton par des enfants des écoles alentours.
11:30 - Pour faire une plantation d'arbres, pour essayer d'aider la nature à se renouveler.
11:38 - Après des ateliers en classe sur la nature, les élèves de 10 écoles d'Annecy et des Aravis mettent désormais la main à la pâte.
11:45 Un grand bol d'air pour ces jardiniers en herbe qui ont bien compris le processus de plantation.
11:49 - On positionne le tuteur à 10 cm de l'arbre vers le nord.
11:54 Après l'arbre, il faut le tremper dans un mélange de crotin, d'argile et d'eau.
12:01 - Cette journée a été co-organisée par l'association Water Family, engagée dans la sensibilisation à la préservation de la nature.
12:08 Présente sur tout le territoire national, elle développe des programmes pédagogiques pour les scolaires
12:13 et sensibilise chaque année plus de 40 000 jeunes aux enjeux de la biodiversité.
12:17 - Ce qui est génial avec tous ces arbres qui sont plantés aujourd'hui, c'est que non seulement ils vont contribuer à l'activité de maraîchage naturel,
12:25 mais en plus c'est un lieu de pédagogie qui va recevoir d'autres enfants, qui va recevoir des adultes en formation sur l'agroforesterie.
12:33 Près de 80% de ce nouveau verger sera garni de pommiers aux variétés locales, comme la belle de Boscop ou la grande Alexandre de Savoie.
12:41 Ici, les arbres fruitiers ne sont pas plantés au hasard, le tracé est le fruit d'une longue réflexion.
12:46 - C'est la naissance d'un verger qui va devenir une forêt jardin, c'est-à-dire qu'on va cultiver en plein champ des légumes autour de lignes d'arbres fruitiers
12:55 qu'on est en train de planter ici sur cette face, face au lac et au château de Menton,
13:03 avec une problématique ou un enjeu de gestion de l'eau puisqu'on a pas mal de sources et on a pas mal de ruissellements sur ce terrain-là.
13:12 Donc la présence des arbres fruitiers va permettre de canaliser, de faire de ce qu'on appelle de l'eau verte, c'est-à-dire capter de l'eau.
13:19 Suite à la première odyssée des arbres, les enfants pourront revenir avec leurs parents pour découvrir l'évolution du verger.
13:25 D'autres plantations scolaires sont prévues pour les 4 prochains mois sur tout le territoire national.
13:30 Il y a plus de deux semaines, plusieurs tempêtes touchaient successivement la Bretagne et laissaient de nombreux dégâts derrière elles.
13:37 Dans le Morbihan, les parcs austréicoles ont été particulièrement touchés et ce n'est qu'à l'occasion d'une grande marée,
13:43 cette semaine, que certains professionnels ont pu constater les vrais dégâts. Un reportage de Marie Sébire pour TBO.
13:51 Des tables renversées, des poches arrachées, le parc austréicole de Michael et Antoine est métamorphosé.
13:58 Après les tempêtes successives, l'urgence du moment, désensabler les huîtres.
14:03 - On a re-soulevé nos tables qui étaient à l'envers avec les poches dessous.
14:07 Tout ce qui était élastique et poches arrachées, on a tout remis sur les tables,
14:10 histoire qu'elles respirent et qu'elles se nettoient le temps de la marée.
14:13 Et si on ne les retourne pas maintenant, elles vont mourir.
14:15 Donc on a essayé de les retourner le maximum, mais avec le vent de Galas, ça va bien continuer à tomber.
14:19 - Bah ouais, c'est ça encore. Parce qu'on n'a pas fait ça pour rien aujourd'hui, on ne sait pas.
14:22 Les deux austréiculteurs estiment qu'au moins 3 000 poches de leur parc ont été touchées.
14:28 - Au moins 30 tonnes, mais après, il faut savoir ce que... - Ce qui reste de l'arbre.
14:31 - Ah non, on ne sait pas, on ne saura pas ça avant même le début de l'année.
14:34 - Si on a perdu 50 %... - Ouais, ça...
14:37 - Moi, je pense qu'on a au moins perdu entre 10 et 15 tonnes, sûr. - Ah bah oui.
14:40 Soit la moitié de leur production, le coût des dégâts reste encore difficile à estimer.
14:45 Mais pour les austréiculteurs, la course contre la montre est engagée.
14:49 À quelques semaines des fêtes de fin d'année, il faut sauver les huîtres rescapées.
14:54 - Voilà, les Jeux olympiques de Paris approchent. Ils sont pour fin juillet.
14:59 Il est donc temps de constituer les équipes sportives, bien sûr,
15:02 mais aussi celles qui permettront le bon déroulement de cet événement mondial.
15:06 À Saint-Quentin-en-Yvelines se déroulait récemment un job dating XXL
15:11 afin de pourvoir de nombreuses offres d'emploi, notamment dans la restauration collective,
15:17 comme l'a constaté Clara De Frutos pour TV 78.
15:21 - On recherche 6 000 postes pour l'ensemble des Jeux olympiques et paralympiques
15:25 dans le domaine de la restauration. On rencontre des personnes qui recherchent.
15:29 On leur explique justement ce que l'on recherche et on recueille leur CV de manière électronique
15:35 puisqu'on a une équipe de recrutement dédiée qui va les recontacter ensuite pour recruter.
15:39 - Restons dans les Jeux olympiques, des Jeux qui proposent de nombreuses épreuves nautiques
15:44 pour lesquelles il est nécessaire d'aménager des pontons spécifiques,
15:48 notamment sur les quais de la Seine.
15:50 C'est une entreprise de Saint-Malo qui a été choisie.
15:53 Claudia Caratori l'a rencontrée pour TVR.
15:57 - Ces modules seront dans quelques jours sur les quais de Seine.
16:02 Au total, 300 mètres linéaires de pontons doivent être installés
16:05 au village olympique des JO de Paris avant le 15 décembre.
16:09 - Alors là, il y a 6 modules qui viennent de partir.
16:11 On vient d'en ré-étaler 6, plus 6 autres.
16:14 Et puis la dernière étape, cette semaine, on va commencer le montage de la terrasse Finault
16:19 qui sont sur des ouvrages un petit peu plus grands que les modules à Ancor Belmont.
16:22 - Pour répondre à l'appel d'offres, cette entreprise spécialisée en ouvrage bois et métal
16:27 a dû acheter de nouvelles machines, comme ici ce plasma haute définition.
16:31 Pour ce marché de 3,8 millions d'euros, ECMB a investi 300 000 euros.
16:36 Mais Christophe Le Gavre a dû aussi recruter et passer une partie de ses équipes en 2-8.
16:41 - Le fait de savoir que c'est les JO, c'est vrai que ça nous met un petit coup de pression.
16:45 Mais c'est de la bonne pression.
16:47 Et puis oui, c'est une fierté.
16:48 On pourra aller voir après les JO comment c'est.
16:51 Tu peux nous montrer s'il te plaît le projet des JO.
16:55 - Le projet a donné aussi du fil à retordre au dessinateur des plans
16:59 qui a dû s'adapter au terrain très arboré.
17:02 - Il y a eu plusieurs relevés géométriques parce qu'il y avait l'implantation des arbres.
17:05 Mais ensuite, on s'est aperçu que les arbres, ils ont des racines et qu'ils sortent de terre.
17:09 Donc il ne fallait pas y toucher non plus.
17:11 Et après, la difficulté d'amener nos éléments autour des arbres et entre les arbres.
17:17 - Moi, ce que j'aime avant tout, c'est de travailler en équipe.
17:19 Donc seul, on va plus vite, mais à plusieurs, on va plus loin.
17:22 Et là, symboliser ça par un chantier des JO, c'est un bon travail d'équipe.
17:28 - Et l'aventure va continuer puisque Christophe Le Gavre vient de l'apprendre.
17:33 Il sera l'un des porteurs de flammes lors des JO 2024.
17:37 - Nous le constatons souvent, l'artisanat d'art disparaît peu à peu.
17:41 Et ces porteurs de savoirs de haute qualité sont trop souvent isolés.
17:45 Installé à Limoges, l'atelier Comme une Fabrique, c'est son nom, regroupe 4 artisans-artistes.
17:51 Une émailleuse sur métal, une tapissière d'ameublement, un restaurateur de meubles et un artiste plasticien.
17:58 Un lieu partagé qui, au-delà de la discussion conviviale autour d'un café,
18:02 permet de partager des expériences.
18:04 Pour cette à Limoges, Alain Druau a rencontré un artiste plasticien.
18:08 Regardez.
18:09 - Ici, on a 4 résidents, du coup, aujourd'hui. Donc une tapissière d'ameublement, une émailleuse sur métal,
18:15 un artiste plasticien et un restaurateur de meubles.
18:18 C'est un lieu de travail, c'est un lieu de vie au quotidien.
18:21 C'est une partage de charges, donc un espace de travail à peu près autour de 150 euros, charges comprises.
18:26 - C'est vrai que le côté pouvoir se retrouver, partager ensemble,
18:30 on a des métiers qui sont différents, mais au final, ça apporte énormément de pouvoir se retrouver, d'échanger.
18:37 - Les cabanes chanquées de la Teste de Buch sont connues dans le monde entier.
18:42 Installées sur les rives du bassin d'Arcachon, elles subissent les assauts du temps
18:46 et nécessitent un entretien régulier.
18:49 Un entretien qui coûte très cher et qui nécessite une organisation complexe,
18:53 car les entreprises en charge de la déconstruction et de la reconstruction
18:57 ont une contrainte de taille à tendre la marée basse pour pouvoir travailler au sec, au sud de l'île aux oiseaux.
19:04 Un reportage de TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
19:07 - C'est avec beaucoup d'émotion que le maire de la Teste de Buch, Patrick Davé,
19:13 a entamé lui-même les travaux de démolition de la cabane chanquée numéro 3 ce lundi matin.
19:18 - Vous êtes vraiment ému quand même.
19:20 - Oui, oui, beaucoup. C'est pour ça que je suis en train de scier,
19:23 je suis en train de me défouler pour évacuer l'émotion.
19:26 - Oui, c'est ça, c'est votre manière d'évacuer.
19:28 - Exactement.
19:30 - Je vous laisse évacuer alors.
19:32 - Vous voyez, je suis en train de scier là.
19:34 - Un geste symbolique pour marquer le coup du début de ce chantier,
19:39 confié à l'architecte local Jean Dubrousse.
19:42 C'est lui qui, en 2008, a mené les travaux de reconstruction
19:46 de la voisine de la cabane chanquée numéro 3, la Blanche numéro 53.
19:51 - On va tout déconstruire, on va tout enlever.
19:53 On va remettre le site à nu, on va arracher les fondations en béton qu'il y a actuellement,
19:58 on va tout enlever. Le sable va revenir recouvrir l'emplacement de la cabane
20:04 et là-dessus, on va repartir à des fondations neuves et une cabane entièrement neuve.
20:08 - La cabane chanquée numéro 3 va être reconstruite à l'identique
20:13 avec notamment du bois récupéré dans la forêt usagère de l'Athèstes,
20:17 suite aux incendies de l'été 2022.
20:19 - C'est remarquable parce qu'on n'a pas beaucoup d'occasion de construire
20:24 en milieu maritime et au milieu de l'estrand.
20:28 C'est très rare de construire dans ces conditions-là.
20:31 - Coût total des travaux, 1 million d'euros. Il devrait prendre fin en mai 2024.
20:37 - Si les premiers canons à neige ont été installés il y a 60 ans dans les Vosges,
20:43 il n'est toujours pas nécessaire d'y avoir recours.
20:46 À un mois de Noël, une dizaine de centimètres de neige a suffi pour lancer la saison de la glisse.
20:52 Les équipes de Vosges TV n'ont pas pu résister. Regardez ces images.
20:56 - Une dizaine de centimètres de neige fraîche aura suffi.
21:01 Ces habitants de la plaine des Vosges avaient décidé de passer le week-end à la montagne.
21:05 - On vient souvent. Ma grand-mère est du coin et on est dans son chalet.
21:11 - Et au sein de ce petit groupe, la neige était une première pour une amie italienne.
21:16 - Oui, pour la première fois de toute ma vie.
21:19 - Vous n'avez jamais vu la neige ?
21:21 - Non, en Italie, il y a dans les Alpes, mais pas à Naples.
21:26 - Les flocons étaient déjà tombés ces dernières semaines dans les Vosges,
21:29 mais cette fois, l'épaisseur du manteau neigeux était suffisante pour une balade en raquettes.
21:34 - On va aller faire un décrassage, c'est-à-dire marcher un petit peu,
21:37 tester les raquettes, les équipements en vue des prochaines neiges.
21:40 - C'est un super beau temps, très surprenant, une couche de neige, le début de l'hiver, super.
21:47 - Et après l'effort, bien sûr, le réconfort, dans une des rares auberges
21:51 qui ouvre l'hiver sur la route des Crêtes, en cuisine, ça mijote,
21:55 les professionnels sont confiants pour la suite.
21:58 - On commence à avoir des réservations, et puis pas mal pour le mois de janvier,
22:01 février, mars, et même encore plus loin, donc c'est bien.
22:04 - Des plats chaleureux qui enrichiront les souvenirs de ces touristes belges.
22:08 - On est venus en mai, l'année passée, au refuge des Trois-Fours aussi,
22:11 donc au même endroit, il faisait un peu meilleur d'ailleurs.
22:14 - La route des Crêtes, elle, est désormais fermée à la circulation jusqu'au printemps.
22:19 - Jean-Paul Évin est un amoureux de Paris.
22:23 Le chocolatier parisien signe un nouveau calendrier de l'Avent pour 2023.
22:28 Des compositions originales, de chocolat noir ou au lait, pour les gourmands.
22:33 Et cette année, le meilleur ouvrier de France a choisi l'Opéra Garnier,
22:36 emblème de la capitale.
22:38 Mélanie Faure l'a rencontrée dans son atelier pour 20 minutes TV, nos partenaires.
22:42 - Cette année, on a fait la thématique du Palais Garnier.
22:46 Vous avez 24 propositions chocolatées différentes, à peu près 50% noir, 50% de lait.
22:52 Essentiellement des bonbons de chocolat, soit faits avec du géant du Jat, soit des pralinés.
22:56 Il y a aussi des mendiants, il peut y avoir aussi des mini-tablettes, des petites choses comme ça.
23:03 Des amandes, de lait, caramel, fleur de sel, ça, elles sont très recherchées.
23:07 - Casa va de retour pour une tournée internationale en hommage à l'un de ses principaux membres fondateurs,
23:13 Jacob Devarieux, décédé en 2021 des suites du Covid-19.
23:18 Pour leur premier concert à domicile depuis 4 ans, plus de 7000 personnes étaient au rendez-vous en Martinique.
23:24 Pour VIA TV, Sandrine Claude nous emmène zouker pour terminer ce journal.
23:29 Regardez.
23:30 (musique)
23:36 Plus qu'un hommage, une véritable déclaration d'amour à l'un des leurs partis trotto.
23:41 (musique)
23:44 Sur scène, les membres de Casa interprètent un large répertoire dédié à Jacob Devarieux.
23:50 Un peu plus de deux ans après la disparition de l'un des piliers du groupe,
23:53 les morceaux légendaires sur lesquels il faisait vibrer le public retentissent de nouveau.
23:58 (musique)
24:04 Avec un répertoire aussi riche que long, sélectionner les morceaux de ce grand concert hommage n'a pas été chose aisée.
24:11 - On avait décidé au départ de ne faire que des titres de Jacob.
24:15 Sauf que si vous présentez un spectacle avec que les titres que tout le monde connaît, ça n'a pas grand intérêt.
24:22 Il fallait trouver des titres aussi qui s'intègrent au spectacle, que les gens connaissent moins ou connaissent pas du tout.
24:29 - Ce que je ressens, c'est de voir le peuple qui répond à l'hommage à Jacob.
24:35 Ça, c'est extraordinaire. Jacob n'est pas mort, pour moi. Pour moi, il est là.
24:40 (applaudissements)
24:42 (musique)
24:48 - On pouvait sentir la communion. Quand on fait un concert et qu'on salue deux fois, les gens commencent à partir.
24:56 Et là, ils restaient, ils étaient avec nous. C'était comme si on n'avait pas envie que ça s'arrête. C'est extrêmement touchant.
25:03 (musique)
25:06 Mission réussie pour le groupe Kassav qui a rappelé, s'il y en avait besoin,
25:11 que la mémoire de Jacob Desvarieux demeure et que son héritage musical traversera bien des générations.
25:18 (applaudissements)
25:24 - Avant de nous quitter, je vous signale la sortie de ce numéro spécial du magazine Le Point, un spécial Strasbourg.
25:31 Les équipes coordonnées par Valérie Pfeiffer posent la question de la vie à Strasbourg face aux petites villes qui sont de plus en plus attractives.
25:39 Et puis dans ce numéro spécial, vous trouverez aussi l'interview de Jeanne Barseguian, la maire écologiste de Strasbourg,
25:46 qui y livre ses priorités pour sa ville et sa vision politique.
25:51 Voilà, c'est la fin de cette édition. Merci à vous de nous avoir suivis.
25:55 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des territoires. Au revoir à tous.
26:00 (Générique)

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