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00:00 (Générique)
00:15 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des territoires.
00:19 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:22 Au sommaire de ce journal, après les Pays-Bas et la Belgique l'année dernière,
00:26 on voit maintenant en Allemagne et en France que les agriculteurs manifestent leur exaspération
00:31 par des actions spectaculaires.
00:33 Le ras-le-bol et la mobilisation des agriculteurs s'étend en France.
00:36 Nous y reviendrons en détail avec nos partenaires TL7 et Via Occitanie.
00:41 Sur le bassin d'Arcachon, nous irons avec TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest,
00:45 à la rencontre de ces pêcheurs, eux aussi en colère.
00:48 Ils sont plus de 500 entre le Pays-Basque et le Finistère,
00:51 à être immobilisés afin de protéger les dauphins présents sur nos côtes.
00:56 Avec notre partenaire Weo, TV et la chaîne de la Voix du Nord, nous nous rendrons dans la Somme
01:00 afin de tirer les premiers enseignements de la décision de la commune de Flixcourt
01:05 qui propose désormais sa cantine à 1 euro afin de contrecarrer les effets de l'inflation.
01:11 Enfin, nous irons découvrir ce sport récent issu de multiples arts martiaux, le MMA.
01:17 Depuis son autorisation en France, le succès du MMA ne se dément pas,
01:21 au point que certains clubs mettent en place des cours spécifiques.
01:25 C'est ce que nous verrons avec Via Occitanie.
01:29 Nous commençons ce journal avec les agriculteurs.
01:33 Malgré les premiers échanges avec le Premier ministre, leur colère prend de l'ampleur.
01:38 Toute la semaine, ils se sont mobilisés dans plusieurs départements d'Occitanie.
01:41 D'abord la Haute-Garonne, puis le Tarn-et-Garonne, le Gers ou encore les Pyrénées-Orientales.
01:47 Le monde rural attend désormais des actions concrètes du gouvernement.
01:50 Regardez ce reportage de Lisa Hervé pour Via Occitanie.
01:53 La reconstruction d'un mur de paille, symbole de la résistance agricole.
02:01 Voilà quatre jours que les agriculteurs aux Garonnées occupent la 64 dans les deux sens.
02:06 Chaque jour, ils se relaient.
02:08 Le soir, ils sont 400 à se rassembler.
02:11 La nuit, une dizaine d'entre eux dort ici, dans cette baigne à céréales.
02:14 Et ce n'est pas prêt de s'arrêter.
02:16 C'est les trois ou rien. C'est le GNR, le gasoil non routier.
02:19 C'est l'irrigation, sans eau, pas d'agriculture.
02:23 Et après, bien sûr, il y a des mesures locales qui sont, pour nous, la MHE,
02:27 la maladie hémorragique épisodique qui touche nos septelles.
02:30 C'est comme on a des pertes considérables.
02:32 C'est la fin de nos exploitations, des petites exploitations de campagne.
02:37 Un mouvement suivi par des agriculteurs, éleveurs et viticulteurs dans d'autres départements,
02:41 le Tarnet-Garonne, le Gers, l'Ariège ou encore les Pyrénées-Orientales.
02:47 Devant le péage sud de Perpignan, une soixantaine de tracteurs, bennes remplies.
02:52 Une mobilisation forte dans ce département, particulièrement touché par la sécheresse.
02:57 On avait une très petite récolte, et le problème qu'il y a,
03:00 et derrière ça, on avait la grêle dessus qui est tombée.
03:03 Et le gros problème, c'est qu'il n'y en a pas plus, ça fait plus d'un an et demi qu'il n'y en a pas d'eau.
03:06 Et donc s'il ne pleut pas, même s'il pleut, je ne sais même pas la récolte qu'on aura.
03:10 Est-ce que les prix vont tenir ? J'ai déjà une vigne qui est morte, je ne sais pas comment ça va réagir.
03:14 Le monde agricole attend désormais des actes concrets de la part des politiques.
03:18 En attendant, tous se réjouissent du soutien de la population.
03:22 Couverture chaude, croissants ou encore soupes, les dons sont nombreux.
03:26 Je suis venu, alors je leur ai amené une cocotte de soupe, pour qu'ils aient bien chaud au ventre,
03:30 pour qu'ils puissent se tenir, parce que la nuit, moi quand je me couche, je me couche au chaud.
03:34 Et je pense à eux qui sont là dehors, avec les températures, puisque nous avons, ce n'est pas l'été, et ce n'est pas le Club Med.
03:40 Avec des réserves de nourriture de trois semaines, les agriculteurs ont annoncé poursuivre la mobilisation,
03:45 le temps qu'il faudra. Un boycott et un blocage du Salon international de l'agriculture sont même envisagés à Paris en février prochain,
03:52 si aucune mesure n'est prise d'ici là.
03:55 Voilà la hausse des charges, les difficultés à respecter les normes, les maladies qui déciment le bétail,
04:01 les raisons de la colère du monde agricole sont multiples.
04:04 Mais la rémunération de leur travail reste le point central de leur préoccupation.
04:08 Cinq ans après la loi EGalim, qui devait rémunérer les agriculteurs en fonction de leurs coûts de production,
04:14 les syndicats agricoles de la FDSEA et des jeunes agriculteurs 42 ont empêché la sortie des camions sur le site de Lactalis.
04:24 C'est un reportage d'Anthony Verpillon pour TL7 dans la Loire.
04:28 Après les panneaux retournés, le slogan "On marche sur la tête" était de nouveau de sortie devant Lactalis à Andrézieux,
04:35 car l'exaspération repart de plus belle.
04:37 Cinq ans après la loi EGalim, qui devait rémunérer les agriculteurs en fonction de leurs coûts de production.
04:43 Autour de 45 centimes d'euro le litre en montagne, en pleine, ça irait bien. En montagne, nous sommes plutôt à 50 centimes.
04:52 Aujourd'hui, Lactalis, pour vous citer, est à 40,5 centimes.
04:57 Donc, vous allez me dire que l'histoire de 4-5 centimes, c'est énorme.
05:02 Un agriculteur dans la Loire livre à peu près 250 000 litres de lait en moyenne.
05:07 Ça représente 10 000 euros à la fin de l'année et c'est de la marge nette. C'est son revenu malheureusement.
05:14 Et s'il manque 4 à 5 centimes pour arriver aux coûts de production chez les éleveurs estampillés Lactalis,
05:19 le manque à gagner n'est que d'un centime chez le concurrent Sodial qui travaille avec 75% des exploitations ligériennes.
05:27 Un prix qui fluctue en permanence pour des éleveurs tenus par les contrats tacites passés avec les préleveurs.
05:33 Je ne suis pas sûr que l'herbe soit forcément plus vertaillée.
05:36 Mais à un moment donné, nous, on veut juste qu'il y ait vraiment une cohérence et qu'on soit vraiment pris en considération.
05:42 C'est du local, c'est des gens du département qui travaillent.
05:44 Donc je veux dire après, peu importe l'entreprise dans laquelle on est, c'est juste qu'ils nous payent en fonction de notre coût de production
05:49 pour qu'on puisse vivre dignement de notre métier.
05:53 Et dans un contexte mondial instable qui les percute de plein foie,
05:56 les agriculteurs en ont assez d'être la variable d'ajustement du pouvoir d'achat des ménages.
06:01 Sous le prétexte du pouvoir d'achat et de l'inflation, ils matraquent les produits alimentaires.
06:09 Il faut à tout prix que les produits alimentaires soient le moins cher possible.
06:12 Alors que, je prends toujours cet exemple, quand on achète un téléphone portable à 1500 euros, ça choque personne.
06:18 Il n'y a rien qui est frais en France.
06:20 Par contre, quand on augmente le litre de lait de 10 centimes d'euro,
06:24 et c'est ce qui sauverait la filière laitière de 10 centimes d'euro, tout le monde en parle.
06:29 Les négociations avec les industriels devraient encore durer 15 jours pour arriver enfin à un prix d'équilibre.
06:35 Autre chose dans l'actualité, 500 bateaux de pêche sont immobilisés depuis le début de la semaine.
06:41 Et pour un mois, entre le Pays Basque et le Finistère, pour assurer la protection des dauphins.
06:47 Le résultat d'un long combat des associations de protection de l'environnement
06:51 contre les captures accidentelles de ces cétacés dans leur filet.
06:55 15 bateaux se retrouvent ainsi bloqués sur le port d'Arcachon.
06:58 Alix Fourcade et Juliette Huard étaient sur place pour TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
07:03 Sur le port d'Arcachon, ce lundi matin, difficile d'échanger avec les pêcheurs, tant la colère les laissait sans voix.
07:10 Ils votent des trucs ou ils décident de trucs.
07:13 En fin d'année, quand les bateaux sont arrêtés, tu commences ton année, tu prends ça dans la tronche.
07:19 On nous a parlé de subventions peut-être, mais on ne veut pas vivre de subventions, on veut travailler, c'est tout.
07:24 Jusqu'au 20 février inclus, la pêche dans le golfe de Gascogne est interdite aux bateaux de plus de 8 mètres, équipés d'un certain type de filet.
07:33 Près de 500 bateaux français sont concernés entre la Bretagne et le Pays Basque.
07:38 À Arcachon, sur les 20 embarcations présentes, 15 ne doivent pas quitter le port.
07:44 On leur demande de réduire leurs captures et c'est ce qu'ils font.
07:47 On leur demande d'adapter leur matériel, c'est ce qu'ils font depuis des années.
07:51 Mais aujourd'hui, c'est un peu la goutte d'eau qui fait des portes de vase.
07:54 Ils sont résignés, ils ont du mal aussi à se projeter dans un avenir à court terme.
08:00 On espère ne pas hypothéquer aussi notre activité pour la reprise.
08:05 Parce qu'une fois que les flux auront été mis en place des ports notamment du Nord, Danemark, Norvège, Royaume-Uni,
08:11 c'est aussi de la concurrence pour nous.
08:13 Donc quand ça va reprendre, la réouverture, il faut aussi qu'on trouve un débouché pour nos produits.
08:19 C'est donc toute une filière qui ne sait pas sur quel pied danser.
08:23 Ce poissonnier se fournit habituellement en majorité à la criée d'Arcachon.
08:28 Je pense que l'interdiction va impacter les prix, mais après c'est l'offre et la demande.
08:31 Et en période de février, il n'y a pas non plus une demande importante.
08:36 Donc il va y avoir un impact, mais pas non plus énorme en fait.
08:40 Affaire à suivre donc.
08:42 Rappelons que cette décision a été prise par le Conseil d'État
08:45 pour limiter les captures accidentelles de dauphins dans le golfe de Gascogne.
08:49 Entre décembre et avril 2022, l'observatoire Pelagis a recensé 1380 échouages de petits cétacés
08:57 sur le littoral atlantique.
09:00 Avec l'augmentation de la température de l'eau de 0,4 degré en moyenne tous les 10 ans,
09:05 la Méditerranée devient un lieu propice au développement des espèces tropicales.
09:10 Même à cette époque de l'année, les pêcheurs remontent trop souvent des barracudas,
09:15 ce qui n'est pas très bon signe pour l'avenir de la Méditerranée.
09:19 Pour la Provence, regardez ce reportage de Rudi Daon.
09:22 Gérard est l'un des pêcheurs plongeurs historiques de la Ciota.
09:26 Un véritable témoin et acteur de l'évolution sous-marine au quotidien.
09:30 Il a constaté comme beaucoup le retour en force des barracudas le long des côtes de la région.
09:35 Les biomasses de barracudas elles cessent d'augmenter.
09:38 Pas spécialement que la Ciota, on a des témoignages de copérailleurs aussi.
09:43 Et c'est vrai que ce sont des poissons qui affectionnent les zones portuaires,
09:47 surtout quand elles sont aérées et grandes comme la nôtre.
09:51 Et le plus important c'est la qualité de l'eau.
09:53 Si la qualité de l'eau est bonne, les barras viennent s'installer dans le port.
09:58 Aujourd'hui, dans les populations de barras, on a des spécimens
10:03 qui commencent à ressembler aux barracudas du Pacifique.
10:07 Un bon signe donc pour la vie sous-marine qui témoigne d'une eau particulièrement saine.
10:12 Mais cela peut aussi inquiéter, car le réchauffement climatique
10:16 n'est pas pour rien dans cette mutation du milieu aquatique.
10:19 C'est un des effets du réchauffement climatique.
10:21 Après, on peut avoir un effet pervers comme celui qu'on a eu en 2022,
10:26 c'est-à-dire la méga mortalité des gorgones
10:31 due à une période de chaleur trop importante et surtout trop longtemps.
10:38 Et nous on est vigilants, on est des lanceurs d'alerte.
10:40 Pourquoi ? Parce qu'on est un dérouateur de cinq jours par an.
10:45 Et c'est pour ça que l'Agence de l'eau nous a attribué ce rôle,
10:49 parce qu'ils sont ravis de constats, qu'ils soient positifs ou négatifs.
10:54 Là, sur le tas, on a une très très belle zone autour de l'île verte.
10:59 Une faune marine qui se reconstitue, le résultat en partie donc d'une eau de plus en plus saine.
11:04 D'ailleurs, ce matin-là, un banc de dauphins est venu saluer notre équipe à quelques mètres du bord,
11:10 comme un témoignage de la nature qui reprend peu à peu ses droits sur son milieu.
11:15 Connaître la qualité de l'air extérieur dans notre environnement est rentré dans nos habitudes.
11:21 Comme notre ville en France, Limoges va plus loin en participant à ce projet de l'ADEME
11:26 qui vise à mesurer la qualité de l'air dans les espaces clos que sont les salles de classe par exemple.
11:32 16 classes de 4 groupes scolaires participent à cette étude.
11:35 Regardez ce reportage d'Alain Druot pour CETA-Limoges.
11:38 La qualité de l'air est une composante des bulletins météo.
11:43 Ces données suivent généralement celles du temps.
11:45 La ville de Limoges va plus loin dans un projet de l'ADEME, ACTER,
11:49 qui subventionne à 70% le coût de l'étude de la qualité de l'air dans les salles de classe.
11:54 16 classes sont concernées et équipées de capteurs dans 4 groupes scolaires.
11:59 Il existe une réglementation où on suit quelques polluants, quelques composés organiques volatiles.
12:03 Mais la ville de Limoges qui s'est lancée en particulier sur la lutte contre les perturbateurs endocriniens,
12:08 on a souhaité compléter ce panel avec tout un volet de polluants,
12:13 que ce soit les particules fines, l'ozone, le radon, mais aussi des polluants comme les moisissures.
12:18 On a voulu suivre aussi d'autres paramètres de confort, température, humidité, le bruit aussi.
12:24 On doit considérer que tout ce qui entre dans une classe est un polluant.
12:28 En premier, l'air externe, la respiration des occupants,
12:31 mais du sol au plafond, tout entre en ligne de compte.
12:34 On a fait des modifications profondes, d'une part du cahier des charges des constructions,
12:38 mais aussi de façon peut-être plus pragmatique au quotidien, des adaptations du mobilier,
12:45 des systèmes de nettoyage, du système de ventilation dans nos différentes écoles.
12:50 Avec la campagne de mesure et d'exploitation des données,
12:54 des actions d'information sont menées à l'école auprès des enfants.
12:57 Ils savent quand même beaucoup de choses.
13:00 La fleur, par exemple, c'est quelque chose que souvent, je me dis, ils ne vont pas y penser que ça pollue.
13:04 Et au final, ils y ont pensé assez rapidement.
13:07 Et ils savent quand même beaucoup de choses, les aérosols, ils le savent.
13:10 Donc c'est vrai qu'ils connaissent vraiment pas mal de choses.
13:12 Désormais, des tablettes permettent de suivre l'état de l'air en temps réel dans ces classes.
13:17 Restons dans la problématique de l'environnement avec cette initiative originale
13:22 à pont de clé dans l'agglomération de Grenoble.
13:25 Je vous propose de découvrir une entreprise qui développe des innovations
13:28 pour accélérer le processus de réhabilitation des friches contaminées.
13:32 Pour ces recherches, l'entreprise cède d'escargots et de vers de terre
13:36 qu'elle met en contact avec le sol pollué.
13:39 Regardez ce reportage de notre partenaire sur place, Télé-Grenoble.
13:42 À pont de clé, chez Crisalide, escargots et vers de terre collaborent pour analyser des sols pollués.
13:49 Ils vont brouter de l'herbe, ils vont manger de la terre,
13:52 ils vont inhaler les poussières, ils vont inhaler les gaz du sol
13:55 pour savoir si les polluants en place impactent leur santé
13:59 et également s'ils se transfèrent à ces organismes.
14:02 Un sol est considéré comme dégradé par la présence de produits
14:06 qui ne s'y trouvent pas naturellement
14:08 et que cette dégradation crée des risques pour la santé et pour l'environnement.
14:12 L'objectif de la société est de trouver des innovations
14:15 pour dépolluer et réhabiliter des friches.
14:17 Les friches sont contaminées en lien avec des activités passées,
14:21 notamment industrielles, et sur des décennies d'activités industrielles,
14:27 il y a de la pollution qui s'infiltre peu à peu dans les sols et dans les nappes
14:31 et qui crée à terme une contamination non négligeable.
14:36 Des sols contaminés peuvent causer des maux de tête, des nausées
14:39 ou encore des blocages neuromusculaires.
14:42 Il y a des effets divers et variés sur la santé chez l'homme,
14:46 mais aussi sur le vivant, c'est ça qui nous intéresse, l'environnement.
14:50 L'idée, ça va être d'exposer des escargots.
14:55 J'en ai 15, et ils vont être laissés pendant 28 jours
14:59 à pouvoir être en contact avec le sol, et on sait qu'ils vont absorber le contaminant.
15:06 L'idée, c'est après exposition, de leur faire une prise de sang
15:10 pour connaître leur état de santé.
15:12 Et pour ça, on fait un petit trou dans la coquille
15:17 et on va piquer dans le cœur.
15:19 Et il y a du sang qui coule.
15:21 C'est une technique qui est non létale, qui est non invasive,
15:24 dans le sens où il va réussir après à reconstruire sa coquille en 7 jours.
15:28 Pour décontaminer les sols, l'un des traitements efficaces
15:31 est l'utilisation de champignons.
15:33 Le champignon va sécréter des enzymes qui vont permettre de dégrader le polluant
15:36 qui est compliqué à décomposer en molécules plus simples.
15:40 L'objectif, au final, c'est d'essayer d'avoir des molécules plus inoffentives.
15:45 100 acteurs publics et privés gravitent autour de Chrysalide
15:48 à la fin de l'année.
15:50 La société va passer à une recherche sur la contamination au perfuré,
15:54 dit aussi polluant éternel.
15:57 Désormais à flic secours, le prix du repas proposé à la cantine
16:01 repose sur les revenus des ménages.
16:04 Les écoles publiques de ce village de la Somme
16:06 proposent depuis peu la cantine à 1 euro.
16:09 Pour le maire de la commune, cette cantine à 1 euro
16:11 est une réponse cohérente aux difficultés financières de certaines familles
16:15 qui parfois hésitent à mettre leur tête blonde à la cantine.
16:19 Un reportage de Jérôme Houbron pour notre partenaire Weo TV,
16:23 la chaîne de La Voix du Nord.
16:25 12 heures, l'heure de recharger les batteries
16:28 pour les élèves de cette école de flic secours.
16:30 Au menu de ce repas végétarien fait maison.
16:33 C'est pommélose rose, ensuite on a steak de soja, basilic, tomate,
16:38 avec une fondue de poireau et pommes de terre,
16:41 et en dessert un kaki.
16:43 Un repas qui il y a peu coûtait encore 2,50 euros aux familles.
16:47 Mais depuis le 1er janvier dernier,
16:49 le prix des repas est adapté aux revenus des ménages.
16:51 De 50 centimes pour les parents les plus modestes
16:53 à 3 euros pour les plus aisés.
16:55 Une tarification basée sur le quotient familial
16:58 qui ne met pas tout le monde d'accord.
17:00 Moi pas très contente parce que forcément je travaille,
17:02 mon mari travaille, donc pour nous c'est une augmentation.
17:06 On passe à 3 euros le ticket,
17:08 alors qu'on n'a pas le choix de mettre notre enfant à la cantine.
17:10 Je pense que c'est une bonne chose pour certaines familles,
17:13 ça peut permettre à certains enfants d'avoir au moins un bon repas par jour complet,
17:17 surtout si ça descend vraiment à 50 centimes pour d'autres.
17:20 Permettre de lutter contre la précarité alimentaire au sein des écoles publiques,
17:24 c'est tout l'enjeu de la cantine à 1 euro.
17:26 Lancé en 2019, le dispositif incite les communes volontaires
17:29 à proposer un tarif adapté d'un euro maximum par jour.
17:33 En contrepartie, l'Etat compense la perte engendrée.
17:36 Pour le maire de Flixecours, c'est surtout une réponse logique à un besoin.
17:39 Il y avait beaucoup d'impayés, notamment de gens qui n'arrivaient vraiment plus à payer
17:42 et on voulait que les enfants mangent quand même.
17:44 La solution, ce n'est pas de leur interdire la cantine, surtout pas.
17:47 Avant c'était de 50, mais c'est vrai qu'il y a des parents qui hésitaient à mettre leurs enfants à la cantine
17:51 parce que de 50, ça faisait 10 euros par semaine.
17:54 Au bout de 6 semaines, ça fait quand même une somme qui pour eux est très chère.
17:59 Pour l'heure, sur les 90 familles ayant renseigné leur caution familiale,
18:03 46 bénéficiaires du dispositif ont été identifiés.
18:08 Créée il y a 11 ans, cette entreprise de confection de jeans tissés dans les Vosges
18:13 propose une nouvelle gamme écologique de pantalons 100% made in France
18:18 à base de coton français et de dénims recyclés.
18:21 Pour Vosges TV, je vous propose d'accompagner Anaïs Gallet.
18:24 Anne Didier qui visite cette entreprise.
18:27 Le tissu, c'est un mélange de fil blanc et de fil bleu.
18:30 Un fil naturellement clair pour un jean à la mode délavé.
18:33 Pourtant, dans cette nouvelle gamme proposée par la marque 1083,
18:37 aucun processus chimique n'entre en compte.
18:39 Ce dénim tissé à rue sur Moselle est le résultat d'un mariage réussi
18:43 entre du coton cultivé en France et de vieux jeans recyclés.
18:47 Au niveau écologique, c'est très intéressant parce que ce jean émet 5 fois moins d'impact carbone.
18:54 Donc au lieu d'émettre 32 kg carbone avec un jean conventionnel,
18:59 là ce jean-là n'émet que 6 kg carbone.
19:02 Un dénim nettement moins gourmand en eau également.
19:04 Comptez-en en effet 160 litres d'eau pour la confection d'un jean de cette gamme
19:08 contre 3200 litres en moyenne pour un modèle concurrent.
19:11 Ce tissu est également 100% français puisque depuis 2022,
19:15 l'entreprise cultive son propre coton sur 3 hectares de plantation dans la Drôme et dans le Gers.
19:21 Récolté l'année dernière puis filé dans le nord de la France,
19:24 il est tissé pour la première fois dans les Vosges.
19:26 Une culture au rendement plutôt faible malgré tout
19:29 car le coton s'épanouit d'habitude sous des latitudes plus chaudes.
19:33 On est tellement un pays surproducteur de textile qu'on en jette beaucoup.
19:37 Et ce déchet, on a développé une stratégie pour en faire une matière première.
19:43 Et c'est ce coton issu du recyclage qu'on mélange à notre coton cultivé en France
19:47 pour doubler les rendements de nos chaux de coton
19:49 et pouvoir proposer un jean 100% en coton français.
19:52 Avec 600 kg de coton récolté et autant de tissu recyclé,
19:57 cette première salve permettra de tisser 1500 jeans
20:00 qui seront proposés à la vente d'ici mars 2024.
20:03 Cette gamme là, on la démarre, on ne sait pas trop quel poids elle va prendre dans notre collection.
20:09 Mais c'est déjà 3% en 2023-2024.
20:12 Donc pour un projet de R&D, c'est beaucoup.
20:14 Et puis ensuite, c'est les consommateurs qui vont faire un petit peu le poids de cette gamme dans notre offre.
20:18 Prochain objectif désormais, élargir encore davantage cette offre
20:22 avec la plantation de nouveaux champs de coton dans la Drôme.
20:24 Rappelons que en 1083, ce sont 50 000 jeans se vendus chaque année
20:28 et 250 emplois directs et indirects, dont une cinquantaine dans les Vosges.
20:32 Pour une pièce, comptez en moyenne 130 euros et jusqu'à 169 euros pour la gamme 100% Made in France.
20:39 Direction la Mayenne à présent, où se déroule l'un des plus gros chantiers ferroviaires de la région.
20:44 La ligne de fret entre Château-Gontier sur Mayenne et Sablé-sur-Sarthe est en cours de rénovation.
20:51 Sur cette ligne, pas de voyageurs, seulement des marchandises.
20:54 Un enjeu économiquement important pour tout un territoire et un symbole aussi,
20:59 celui de la renaissance du fret ferroviaire très longtemps délaissé.
21:03 Enzo Maubert pour LMT Dessartes.
21:05 Depuis septembre, plus aucun train à l'horizon.
21:10 Les ouvriers sont à pied d'œuvre pour remplacer 68 km de rails sur cette ligne classée en fin de vie par la SNCF.
21:19 On était sur des traverses métalliques de 1910 et des rails de 1913.
21:23 Donc si rien n'était fait, la ligne ne savait plus l'entretenir et le trafic fret n'aurait pas pu perdurer sur cette ligne.
21:30 Un chantier colossal entre Château-Gontier en Mayenne et Sablé-sur-Sarthe.
21:35 L'une des dernières lignes de marchandises en exploitation dans la région.
21:39 On va engager près de 34 millions d'euros sur la rénovation de cette ligne et la pérenniser pour plusieurs dizaines d'années.
21:47 Un investissement surprenant pour une ligne où ne circulent que deux trains par semaine.
21:52 Mais ici, le fret trouve ses clients comme ce chef d'entreprise.
21:57 Il se fait livrer ses matériaux par wagon et il a même décidé d'aller encore plus loin avec la construction d'un entrepôt au pied de la ligne.
22:05 La rénovation d'une ligne de fret apporte à une société comme la nôtre la garantie de pouvoir utiliser le fret ferroviaire pour ses approvisionnements durant de nombreuses décennies.
22:14 Ce qui est absolument vital puisque le transport des produits sidérurgiques, ça commode très bien le transport ferroviaire pour des raisons environnementales, pour des raisons de productivité.
22:25 Un atout pourtant peu utilisé par les entreprises, le fret ne représente que 3% des marchandises transportées en Pays-de-la-Loire.
22:32 La SNCF et la région ont pour objectif de doubler cette part d'ici 2030.
22:38 L'enjeu est bien clair, c'est massifier les flux, faire du transbordement, c'est-à-dire sur le travail à longue distance de pouvoir aujourd'hui utiliser plus des outils massifiés comme le train.
22:48 Et après décarboner. Décarboner, c'est ce qu'on a mis en place depuis maintenant plus de 10 ans avec le bio-GNV pour faire en sorte que désormais, même le dernier kilomètre soit totalement décarboné.
22:57 Décarboner, oui. Encore faut-il des locomotives électriques, ce qui n'est pas le cas sur cette ligne.
23:05 Autorisé en France depuis seulement 3 ans, le MMA est en plein essor et cela se ressent dans les associations d'arts martiaux.
23:14 Elles croulent sous les demandes de nouveaux adhérents désireux de s'essayer au MMA.
23:18 Certaines mettent en place des cours spécifiques.
23:21 Regardez, pour Via Occitanie, Antoine Guillet nous emmène dans un club au cœur de Nîmes à la découverte de ces cours multidisciplinaires.
23:29 Allez c'est parti, un maximum de soumission en une minute. Rapide, rapide.
23:36 Comme chaque lundi, c'est Jujitsu brésilien au Fighting Club Nîmois.
23:40 Hicham Bouguet-Taya n'enseigne pas de MMA, mais plusieurs disciplines utiles aux combattants dans la pratique des arts martiaux mixtes.
23:47 On a préféré faire lundi là comme ce soir, c'est Jujitsu brésilien.
23:53 Demain, ce sera kickboxing et vendredi, ce sera grappling MMA.
23:58 Mais voilà, un seul cours de MMA, pour nous, on avait vu, on avait fait cette expérience là,
24:04 qu'on n'arrivait pas à mettre en place tout l'aspect technico-tactique, l'enseignement, la pédagogie.
24:15 Nombreux sont les jeunes combattants à se tourner vers le MMA.
24:18 Et si les clubs spécialisés sont rares, ils se retrouvent dans l'apprentissage de sport de combat composant direct du MMA.
24:24 À la base, je voulais faire du MMA, mais j'ai découvert le Jujitsu, qui me passionne énormément aussi.
24:29 Et bien sûr, je suis satisfait parce que chez Hicham, en plus, c'est complet.
24:35 Donc on fait du puits-points, on fait du sol.
24:37 Le Jujitsu brésilien permet aux combattants de travailler le sol.
24:40 À la différence du MMA, les Jujitsuka portent des kimonos.
24:44 Les prises et les techniques ne sont donc pas les mêmes, mais certaines passerelles existent entre les deux sports.
24:49 Je sors de la garde, ouverture de garde, passage de garde, je prends une position dominante.
24:55 Là, le travail, c'est le travail de celui qui est dans la garde.
24:59 Voilà, là, le travail, ça va être celui-là, de passer la garde.
25:03 Bon, là, il n'y a pas les frappes parce qu'on n'est pas en MMA, mais si on serait en MMA, ce serait la même chose.
25:10 La pratique est en plein essor.
25:12 Légalisé en France en 2020, on estime aujourd'hui à 60 000 le nombre de combattants, soit autant que pour la boxe anglaise.
25:18 Un nombre qui ne devrait pas faiblir.
25:21 Les organisateurs de combat s'arrachent de plus en plus les salles françaises et leurs combattants.
25:25 Voilà, et puis cette semaine, je vous signale la sortie du nouveau numéro du magazine "Le Point spécial Nîmes"
25:30 intitulé "Nîmes, la Renaissance", la ville qui mise sur ses entreprises qualifiées de pépites,
25:36 avec aussi la création de 2 à 3 000 emplois à l'aéroport.
25:40 Enfin, en matière d'art, ce sont les coups de cœur de Sophie Roulle à l'exposition Claude Vialla
25:45 et enfin le festival de la biographie avec le choix des libraires.
25:50 C'est la fin de cette édition, merci de l'avoir suivie.
25:53 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
25:57 Au revoir à tous.
25:58 [Musique]

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