Le Grand J.T. des Territoires du 23 décembre 2023

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00:00 [Générique]
00:15 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:19 Voici tout de suite les titres de l'actualité d'une édition largement consacrée aux fêtes de fin d'année.
00:25 Au sommaire de ce journal, notre partenaire WeoTV, la chaîne de La Voix du Nord,
00:28 proposera pour les retardataires des recettes pour un repas de fête gastronomique au coût maîtrisé.
00:34 Et puis nous reviendrons sur les mesures prises par le numéro 1 mondial du luxe
00:38 qui souhaite à l'issue de la COP 28 poursuivre ses efforts en matière de réduction de son empreinte carbone.
00:45 À Montpellier, via Occitanie, nous fera découvrir une équipe d'enseignants
00:49 qui, pour valoriser l'enseignement professionnel,
00:51 a créé une équipe de motos d'endurance pour disputer le bol d'or.
00:56 Rien que ça.
00:57 Enfin, avec Vosges Télévisions, nous irons à la rencontre d'un père Noël,
01:00 pas comme les autres puisqu'il n'hésite pas à boucler sa valise
01:04 pour rendre visite aux enfants de Chengdu, en Chine, où il est accueilli à bras ouverts.
01:10 Au moment de faire les courses nécessaires au repas de Noël,
01:13 la question du coup se pose pour nombre d'entre nous.
01:17 Je vous propose de découvrir quelques recettes simples et économiques avec Jérôme Houbron
01:22 pour notre partenaire WeoTV, la chaîne de La Voix du Nord.
01:24 Regardez.
01:26 Pour les fêtes, se faire plaisir à table sans se ruiner relève parfois de l'épreuve sportive.
01:31 Ce matin-là, sur le marché d'Amiens,
01:33 les clients n'ont qu'une idée en tête, réduire la note dans l'assiette.
01:36 Je retire un peu trop.
01:39 Pas facile quand la plupart des produits ont vu leur prix exploser,
01:43 alors chacun y va de son astuce.
01:45 Disons qu'on regarde un peu les prix un peu partout, comme tout le monde.
01:49 Nous d'abord, on est invité chez nos enfants,
01:52 mais on donne chacun son plat, on apporte chacun son plat.
01:55 Bien manger sans se ruiner, le chef Jean-Michel Desclouses en est fait une spécialité.
02:00 Dans son atelier, le chef nous propose une entrée alléchante et à moindre coût,
02:04 finger de saumon fumé au poivre de timut.
02:07 La recette commence tout en gourmandise par une balotine au fromage frais.
02:11 Donc là, c'est un fromage frais que l'on peut trouver en grande distribution.
02:17 Alors, il faut prendre un fromage frais de nature et de bonne qualité.
02:22 Quant au saumon, produit coûteux, quelques alternatives existent.
02:27 On peut faire aussi cette recette là avec du flétan fumé.
02:30 Voilà, on peut partir puis fumer son poisson soi-même, si on veut.
02:37 Donc là, la petite technique, c'est de bien rouler le saumon fumé pour faire un joli balotin.
02:42 Une fois le balotin bien serré, ne reste plus qu'à le laisser reposer au froid quelques minutes.
02:47 Le temps de réaliser la sauce, un mélange d'ingrédients du quotidien,
02:51 mayonnaise et moutarde aromatisée avec en option la vodka.
02:57 Avec modération, des produits simples et gourmands, voilà la recette d'une assiette à moindre frais.
03:02 Pour ces pickles d'oignons, il ne faudra débourser qu'à peine quelques centimes.
03:06 Ce sont des oignons avec un temps pourtant vinaigre, eau et grenadine,
03:13 une très bonne grenadine bien colorée.
03:16 Ensuite, je verse ce liquide bouillant sur mes oignons avec des épices.
03:21 L'anis étoilé, le clou de girofle, le bâton de cannelle, du thym, du laurier,
03:26 ces épices qui nous rappellent Noël.
03:28 Quelques pétales de mizuna.
03:32 Coût total de cette entrée festive, un peu moins de 5 euros.
03:35 Ne manque plus qu'un peu de moutarde japonaise pour le piquant,
03:38 de pop-corn, de sarrasin pour le croquant et bien sûr, un dressage d'exception,
03:42 mais ça, ça ne coûte rien.
03:46 Au moment des fêtes, le dessert est toujours un moment de débat,
03:49 du plus simple au plus compliqué, du plus abordable au plus cher.
03:53 Le choix est très grand et à Paris, la maison Hugo & Victor a imaginé
03:57 en collaboration avec le jouaillier Lorenz Bomer, une bûche colonne Vendôme
04:02 en hommage au monument parisien.
04:05 Un reportage de Mélanie Fort pour 20 minutes TV.
04:08 Regardez.
04:09 Je vous présente la bûche Hugo & Victor 2023 développée avec mon ami,
04:13 le grand jouaillier Lorenz Bomer.
04:16 Explosion de gourmandise et de fraîcheur.
04:19 Une bûche doit être gourmand et frais à la fois pour la fin du repas.
04:24 Donc, vous avez la mousse au thé eau de grès.
04:26 Vous avez le crémeux au thé eau de grès sur base de chocolat au lait
04:30 qui est très, très présent en thé.
04:32 On sent à peine le chocolat, le jus en gelée à l'orange,
04:36 le crémeux à l'orange et le biscuit avec des éclats d'orange confite.
04:40 Cette bûche s'inspire de la colonne Vendôme.
04:42 C'est un travail assez fin, assez délicat.
04:44 On a créé des moules, on a créé le moule du Napoléon.
04:48 Et c'est vrai qu'il y a eu plusieurs mois de développement de produits.
04:51 Un développement main dans la main avec Lorenz Bomer.
04:54 Installée place Vendôme, cette colonne est la muse du jouaillier indépendant.
04:58 Leur partition à quatre mains, comme ils aiment la surnommer.
05:02 On peut prendre un diamant brut et le retailler.
05:04 Ça devient quelque chose d'extraordinaire.
05:06 Et j'ai retrouvé dans les créations de Hugues que je connais depuis longtemps,
05:11 exactement ce désir.
05:13 Et pour les deux orfèvres de la pâtisserie et de la jouaillerie,
05:16 Noël a une signification singulière.
05:18 Pour moi, Noël, c'est une fête de famille.
05:20 Le couronnement d'un dîner de Noël, c'est évidemment le moment où arrive la bûche.
05:26 Et la source d'inspiration des deux hommes se trouve à quelques mètres de la bijouterie.
05:31 La petite colonne rencontre son aîné.
05:33 On retrouve la colonne, on retrouve Napoléon ici.
05:36 Et là, le déroulé qui raconte la campagne d'Austerlitz.
05:41 C'était malgré tout assez évident.
05:43 Déjà, le symbole de la place Vendôme.
05:45 Ta collection de photos représentant la colonne Vendôme.
05:49 Un clin d'œil à la ville lumière.
05:51 Le symbole de Paris est là.
05:53 Voilà, un peu plus de deux semaines après la COP 28 de Dubaï,
05:56 le groupe LVMH a réuni à Paris les dirigeants de ses 75 maisons
06:02 pour faire le point sur l'avancement de sa politique environnementale.
06:05 Alors si le numéro un mondial du luxe a progressé dans la réduction d'émissions de gaz à effet de serre
06:11 et dans la traçabilité de ses matières premières,
06:14 il souhaite désormais impliquer ses fournisseurs pour réduire son empreinte carbone.
06:19 Les explications de Christophe Rigaud qui était à l'UNESCO.
06:23 C'est dans le grand amphithéâtre de l'UNESCO
06:25 que le groupe LVMH adressait un premier bilan de ses engagements environnementaux pris en 2021.
06:32 Devant plus de 500 de ses dirigeants et partenaires,
06:35 le numéro un du luxe a réaffirmé ses convictions.
06:38 Rien ne serait pire que de réduire l'environnement à une déclaration d'intention
06:44 et à des propos d'estrade.
06:46 Nous préférons les actes aux paroles.
06:49 Nous sommes conscients que ce sujet vital et complexe,
06:52 il bouleverse des équilibres des marchés, voire des vies.
06:58 Aujourd'hui, LVMH a notamment amélioré la traçabilité de ses matières premières
07:03 en connaissant la presque totalité de l'origine des diamants, de la laine ou du cuir de ses produits.
07:09 Le groupe utilise également des matières recyclées dans ses emballages,
07:13 mais aussi pour ses créations.
07:15 L'ensemble des maisons de LVMH sont embarquées vers l'éco-conception,
07:19 vers une démarche de circularité appliquée à nos produits.
07:22 Ça veut dire l'utilisation de matières recyclées de plus en plus, de matières biosourcées.
07:27 Ça veut dire également des services de réparation qui s'installent dans les maisons.
07:32 Une maison comme Louis Vuitton, par exemple, prépare plus de 600 000 pièces par an.
07:37 Sur le climat, le numéro un du luxe annonce avoir baissé de 11%
07:41 ses émissions de gaz à effet de serre.
07:43 Mais pour respecter ses engagements à l'horizon 2030,
07:46 LVMH devra fournir des efforts importants, notamment sur les émissions indirectes du groupe.
07:52 Alors, pour y parvenir, il souhaite davantage impliquer ses fournisseurs et ses partenaires.
07:57 C'est assez facile de mobiliser l'interne et de mobiliser ceux qui travaillent pour nous
08:02 en les formant, en leur prêchant la bonne parole.
08:06 Et puis, cette conscience-là, tout le monde l'a, c'est assez évident.
08:10 Pour les fournisseurs, c'est plus difficile.
08:11 C'est le fameux scope 3 qui est le plus lointain de nos activités
08:17 et en même temps celui qui émet le plus d'émissions et de gaz à effet de serre.
08:22 Donc, il faut être en totale collaboration avec eux.
08:27 Il faut les aider. Il faut les former ou travailler à les former ensemble.
08:33 Il faut les aider financièrement et il faut travailler avec eux le plus possible
08:37 pour faire en sorte que leurs objectifs et les nôtres soient alignés.
08:41 La journée a été clôturée par le ministre de la Transition énergétique, Christophe Béchut,
08:45 et par un défilé de mode unique en son genre,
08:48 avec des vêtements réalisés à 100% à partir de matières recyclées.
08:53 À Limoges, la capitale de la porcelaine s'interroge sur l'impact écologique de son activité.
09:03 Les morceaux défectueux et cassés pourront à l'avenir être recyclés et réemployés
09:08 dans des céramiques techniques pour l'automobile par exemple ou l'aviation,
09:12 grâce aux recherches d'un ingénieur céramiste
09:15 qui a travaillé sur le recyclage des déchets de porcelaine dans les manufactures.
09:19 C'est un reportage de 7 à Limoges sur place.
09:23 Partagé entre la manufacture de porcelaine coquée
09:26 et l'incubateur d'entreprises de l'Université de Limoges,
09:29 Valentin Jaya vient de mettre au point Sarah Shape,
09:32 un procédé pour la réutilisation des déchets porcelainiers.
09:36 Ça ressemble bien à une véritable révolution.
09:39 À la fin d'un projet avec le laboratoire,
09:41 où on n'a pas pu forcément industrialiser ce procédé à l'échelle du laboratoire,
09:45 et donc on souhaitait la création d'une start-up pour converger naturellement
09:49 vers un procédé comme ça qui soit industriel.
09:53 Du coup, avec l'écosystème autour de l'Irster, etc.
09:57 on a convergé naturellement vers l'incubateur.
10:01 Ce qui est produit lors de différentes étapes de production
10:04 au sein de la manufacture.
10:07 Donc c'est des défauts, des choses comme ça.
10:08 Et donc ça c'est traité comme des déchets ultimes.
10:11 Donc c'est des déchets qui sont enfouis la plupart du temps.
10:15 Et donc nous ce qu'on propose avec ce projet-là,
10:17 c'est d'utiliser comme une nouvelle source de matières premières.
10:20 Moi je n'avais pas du tout l'intention de me lancer dans la création d'une start-up.
10:24 C'est l'opportunité qui s'est montrée à moi
10:27 et j'ai eu la chance de pouvoir travailler là-dessus.
10:31 À Vaudreuil dans l'heure, la journée commence par un peu d'exercice pour les écoliers.
10:36 Chaque matin, le Schoolbus, un vélobus entièrement fabriqué en France,
10:40 récupère les enfants de la commune pour les amener à l'école
10:43 puis les ramener chez eux le soir.
10:45 Un ramassage scolaire ludique, pratique et écologique
10:49 qui a su séduire les écoliers et les parents.
10:52 Et comme Nicolas Denau et elle l'a constaté pour Ouest-France,
10:55 c'est un effort collectif pour les enfants.
10:59 Au moins maman peut arrêter d'utiliser de l'essence
11:03 et comme ça au moins on en a encore pour aller en Bretagne.
11:07 Super idée, c'est génial.
11:09 Ça permet de faire des copains en plus.
11:12 Ah bah oui, justement.
11:13 C'est très bien accompagné par le monsieur qui est très gentil.
11:15 En tout cas il est très sympa.
11:17 Le vœu est renouvelé régulièrement, il faut valoriser l'enseignement professionnel.
11:22 Je vous propose avec Loïc Tournier pour Via Occitanie
11:24 de découvrir ce projet pédagogique unique en France.
11:28 Depuis près de 10 ans, grâce à une équipe d'enseignants très investie,
11:32 des lycéens en section mécanique au lycée Pierre-Mendès-France de Montpellier
11:36 préparent tous les ans une moto
11:39 pour participer aux célèbres courses d'endurance du bol d'or ou d'argent.
11:44 Vous le serrez à la main comme ça, mais après on le fera avec une clé dynamométrique
11:48 parce que c'est quand même important de ne pas tout abîmer.
11:51 Nous ne sommes pas dans un atelier d'une concession moto, mais bien dans un lycée.
11:55 Sous les yeux de la ministre déléguée chargée de l'enseignement et la formation professionnelle,
11:59 les élèves du lycée Pierre-Mendès-France à Montpellier présentent le projet Bol d'or,
12:03 la célèbre course auxquelles ils ont participé avec une moto préparée par leur soin.
12:07 C'est exceptionnel, c'est des sensations qu'on ne vit qu'une fois dans une vie.
12:11 Il y a des gens qui n'y vont jamais, qui ne savent pas ce que c'est,
12:14 mais franchement y participer c'est vraiment quelque chose qu'on se souvient toute sa vie.
12:18 C'est exceptionnel, c'est une cohésion de groupe formidable et ça nous apprend la vie.
12:24 Depuis le mois d'octobre, en plus des CAP, BTS et Bac Pro,
12:27 la section a ouvert un nouveau cursus, une formation complémentaire d'initiative locale.
12:32 Le projet Bol d'or se faisait qu'avec des élèves,
12:34 et donc on avait expliqué à notre rectrice que ça devenait compliqué
12:38 et qu'il fallait une formation à part entière pour gérer ça.
12:40 Ce sont les jeunes de la FCIL qui travaillent sur l'expertise du monteur Yamaha
12:44 et qui travaillent maintenant sur le montage de la nouvelle moto.
12:46 Cette formation dure un an et s'adresse à des personnes déjà diplômées
12:50 pour acquérir une qualification spécifique à un domaine professionnel.
12:53 On va renforcer professionnellement les élèves
12:56 et on va leur apprendre à préparer des motos, à monter des motos de course,
13:00 à les préparer et encadrer une moto sur un circuit.
13:02 Ça répond à des exigences formulées par les professionnels
13:06 et en même temps que par les instances fédérales comme la Fédération française de moto
13:10 qui sont à la recherche de techniciens qui puissent encadrer les écoles de pilotage
13:13 puisqu'il y a une explosion totale des roulages et des écoles de pilotage en France.
13:18 La section mécanique repartira en 2024 pour un nouveau Bol d'or,
13:21 avec une moto pensée pour être écologique.
13:23 Là on travaille avec Total Energy sur un nouveau carburant
13:26 qui ne contient ni pétrole ni éthanol
13:28 et qui sera appelé à remplacer les carburants de compétition dans un avenir très proche.
13:32 En plus du projet Bol d'or au sein du lycée,
13:34 les élèves sont en alternance ou en stage dans des entreprises.
13:37 Les tâches principales ça peut aller du simple entretien sur les véhicules,
13:42 des motos, des scooters,
13:44 mais ça peut aussi aller jusqu'à des opérations plus techniques,
13:47 du remontage de véhicules après-sinistre.
13:49 En 2023, 15 lycéens, dont 6 BTS et 9 Bac Pro, ont pris part au Bol d'or 2023.
13:55 Sans transition, partons maintenant découvrir Bertrand Loïc,
13:59 avec Canal 32, un photographe installé dans l'aube.
14:03 Sa particularité, être non-voyant,
14:06 un handicap qui ne l'empêche pas de vivre pleinement sa passion pour la photographie.
14:10 En 2018, il ose montrer ses photos à son entourage.
14:14 Surpris par la qualité de ses clichés, ses proches l'incitent à continuer.
14:19 Aujourd'hui, Bertrand Loïc sillonne les chemins de randonnée,
14:22 il compose et écrit des textes pour accompagner ses photos et ses expositions.
14:26 Regardez.
14:27 - Quand le chemin est dégagé, relativement large et que c'est calme,
14:33 je peux tout lâcher et je le suis au bruit de ses pas.
14:36 Bertrand Loïc a progressivement perdu la vue depuis l'enfance jusqu'à ses 20 ans.
14:41 Son compagnon de route est un photographe.
14:43 Il a osé faire comme lui grâce à un smartphone.
14:47 - Inclinez vers la droite.
14:48 - Oui, voilà.
14:49 - Voilà, là, il dit niveau, là.
14:51 Là, je ne bouge plus et j'appuie deux fois n'importe où sur l'écran.
14:54 - Je ne vois que d'un seul oeil.
14:56 Quand on se balade ensemble autour du Mont-Blanc, par exemple,
14:59 on imagine un oeil pour quatre, en fait.
15:03 Si ses yeux dysfonctionnent, en 2018, Bertrand Loïc se décide à oser montrer
15:08 ses photos dissimulées dans son smartphone à une collègue de confiance.
15:12 - Et elle m'a dit, Bertrand, il ne faut pas que tu fasses des photos.
15:18 - Depuis, il expose ses tirages et il a pu nouer une nouvelle complicité
15:22 avec son père qui photographiait jusqu'à ce qu'il perde la vue.
15:26 Son objectif désormais consiste à partager son regard, son regard d'aveugle.
15:31 - C'est marrant, je bouge un peu, je sens comme une lumière qui change un peu.
15:35 Il doit y avoir soit une branche, soit un nuage.
15:37 Et donc, ça peut me donner envie, ça.
15:39 - Toujours attiré par l'art, Bertrand Loïc s'exprime désormais
15:42 par le biais de compositions musicales, de prises de sons ou de l'écriture.
15:46 - Quand l'acte fait sens, spontané et adéquat, une joie reparaît,
15:52 qui remplit, sans pourquoi.
15:55 Célébrant le retour d'un incertain inscrit, elle impose le jour, en défi à l'ennui.
16:02 - Je veux peut-être montrer en premier lieu que le regard d'une personne non-voyante,
16:08 il est vivant.
16:10 Ce n'est pas le noir, le black-out et rien du tout.
16:14 - Son regard de photographe est désormais mis en lumière.
16:17 Un groupe a sélectionné l'une de ses photos comme pochette d'album
16:20 et il prépare de nouvelles expositions.
16:24 - Ouvrons maintenant une large page consacrée aux fêtes de fin d'année.
16:28 Des fêtes, vous allez le voir, qui permettent de travailler sur l'insertion,
16:32 comme dans cette recyclerie visitée par Clémence Deguy et Clément Dupuis
16:37 pour la dépêche du midi, ici près de Toulouse,
16:41 pour le plus grand bonheur des familles qui achètent à moindre coût ces joujoux remis à neuf.
16:46 Des milliers de jouets d'occasion retrouvent une seconde vie
16:50 entre les mains de salariés en parcours d'insertion professionnelle.
16:54 - Le but, c'est de rénover des jouets, de les recycler et de les revendre à des prix solidaires.
16:59 On emploie des personnes en insertion, donc c'est des personnes qui sont éloignées de l'emploi
17:03 et qui sont ici pour un retour à l'emploi.
17:06 Alors, on a huit salariés en insertion actuellement
17:09 et du coup, on a à peu près 3000 jeux à vendre en stock actuellement aussi,
17:14 mais ça va vraiment dégrossir d'ici deux semaines.
17:18 Et donc, on a récolté huit tonnes depuis le début du projet de jeux
17:22 et on a revendu à peu près 6000 jeux depuis le début.
17:26 - Voilà, et en Ile-et-Vilaine, c'est un chantier d'insertion professionnelle
17:30 qui prépare de nombreuses animations et aussi des décorations pour la ville de Redon.
17:34 Depuis une vingtaine d'années, ces chantiers événementiels
17:37 permettent à des salariés de courte durée de se lancer dans l'artisanat.
17:41 Pour TVR, Natacha Astor s'est rendue ce matin dans leurs ateliers. Regardez.
17:46 On entre un peu dans les coulisses des lutins de Noël, mais version redonaise.
17:55 Ici, on s'occupe des vareuses que porteront les animateurs d'activité.
17:59 Lou vient d'entamer il y a deux jours son contrat de 26 heures par semaine.
18:02 - J'ai d'autres projets à côté et l'avantage d'être ici,
18:06 c'est d'apprendre à faire des choses sympas,
18:09 parce qu'il y a plein d'ateliers différents ici.
18:11 D'avoir une situation stable pour au moins six mois,
18:14 pour avoir le temps de passer mon permis.
18:17 Menuiserie, sérigraphie, mais aussi décoration, tout est fait main,
18:20 dans la bonne humeur et avec des objets de récup,
18:23 comme ces panneaux de signalétique, photomathons et jeux en bois.
18:26 Cette année, les décos sont sur le thème de l'eau,
18:28 pour célébrer Redon, ville entre fleuves et canaux.
18:31 - Ça, c'est chouette, parce que ça pèse d'un atelier à un autre.
18:34 Ici, des fois, on dit "ah stop, on n'a plus de place".
18:37 Mais en effet, ça passe de la structure pour aller en déco,
18:41 ou en sérigraphie, après ça revient à la déco.
18:44 Ça peut repartir en couture, parce qu'il y a des accessoires de tissus à mettre.
18:50 Ce chantier d'insertion, appelé "Levé le rideau",
18:53 est un tremplin pour l'insertion ou la reconversion professionnelle.
18:56 Il permet aussi aux 22 salariés de faire des stages ou des formations,
18:59 à côté de leur contrat, allant de quatre mois à deux ans.
19:02 - Tout le monde a parfois des coups un peu durs dans la vie.
19:05 Donc c'est l'occasion de reprendre confiance en soi,
19:09 redresser la tête et avancer.
19:12 Et après, c'est aussi le plaisir d'être avec les autres,
19:16 de rencontrer de nouvelles personnes, de faire des nouvelles amitiés.
19:20 Les animations de l'association La Fédé seront à voir
19:23 sur les places de Bretagne et de la République,
19:25 à Redon, les trois week-ends avant Noël.
19:28 - Entre novembre et décembre, c'est plus de 2 millions de colis
19:31 qui seront livrés quotidiennement à travers l'une des 19 plateformes
19:34 du groupe La Poste.
19:36 Un volume vertigineux qui nécessite de nouveaux matériels.
19:40 Pour répondre à la demande, la plateforme historique de Bègle,
19:43 en Gironde, est progressivement remplacée
19:46 par une structure ultra-moderne à Cadaujac.
19:49 Notre partenaire TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest,
19:52 l'a visitée pour nous. Regardez.
19:55 - Des colis, des centaines de milliers de colis.
19:58 Les colliers de Bègle vont donner presque le tournis.
20:01 - On décharge les colis sur l'encamionneur.
20:04 Ils vont suivre le tapis pour monter jusqu'à l'injection du trieur.
20:08 - Le trieur, c'est la grande nouveauté au coeur de cette immense fourmilière.
20:12 Un tapis roulant nouvelle génération de plus d'un kilomètre,
20:16 capable de trier deux fois plus de colis que sur la plateforme historique de Bègle.
20:20 - Ça, ça n'existait pas. On est de l'ordre de 9 à 10 000 colis par heure.
20:24 Ici, on trie en moyenne 19 000 colis par heure.
20:27 On peut faire des pointes supérieures à 20 000,
20:29 comme on a pu faire pas plus tard que cet après-midi.
20:31 - Le site de Bègle, installé depuis une trentaine d'années,
20:34 est donc aujourd'hui trop petit et obsolète pour suivre la cadence.
20:37 Il sera définitivement fermé en mars 2024.
20:40 Et ses 130 salariés seront rapatriés ici,
20:43 sur cette plateforme de 22 000 m2, à la pointe de la technologie.
20:48 - Dans le tunnel de lecture, on va récupérer l'ensemble des faces du colis.
20:52 On va les prendre en photo.
20:54 On va prendre des mesures du colis, le poids du colis
20:57 et enfin les informations sur l'étiquette.
20:59 Nous avions, en fait, sur Bègle, des personnes, en fait,
21:02 qui devaient encoder les informations sur le colis,
21:06 alors qu'ici, c'est fait de façon automatique avec ce tunnel.
21:10 - Cette nouvelle plateforme de trier de livraison couvre ainsi l'intégralité du Sud-Ouest.
21:15 Coût de l'investissement ? 40 millions d'euros.
21:18 - Elle est destinée à trier près de 50 millions de colis par an,
21:21 40 millions de colis dès l'année prochaine.
21:23 Elle va trier environ 120 000 colis par jour.
21:27 - Et durant les fêtes de fin d'année, tout s'accélère,
21:30 avec plus de 300 000 colis triés chaque jour.
21:33 - Pour livrer les cadeaux de Noël, il y a la Poste,
21:37 mais le Père Noël reste encore le moyen le plus sûr.
21:40 Alain Simonin, ce bûcheron vaugien en retraite,
21:43 endosse depuis plusieurs années le costume du Père Noël.
21:46 Destination Chengdu, 16 millions d'habitants dans la province de Sichuan,
21:52 où il n'était pas retourné depuis 2019 en raison de la crise sanitaire.
21:57 Là-bas, on l'accueille à chaque fois les bras ouverts.
22:00 C'est à Gérard Mey chez lui, et peu de temps avant son départ,
22:03 que nous l'avons rencontré.
22:05 - La dernière fois, c'était en 2019.
22:08 Il n'y était pas retourné depuis en raison de la crise sanitaire.
22:11 Mais ce jeudi, à Gérard Mey, c'était enfin l'heure pour le Père Noël jéroumois
22:15 de préparer sa valise en vue de son prochain départ,
22:18 non comme on aurait pu le penser pour la Laponie, mais pour la Chine.
22:22 Destination Chengdu, 16 millions d'habitants dans la province du Sichuan et la Hâte.
22:28 - J'ai toujours, dans la première année, je pleurais de joie
22:31 parce que je suis reparti de Pékin où j'avais eu un choc culturel énorme.
22:34 Je n'avais rien compris à ce que ma présence représentait là-bas.
22:37 J'ai compris bien après.
22:38 Donc maintenant, je pleure de tristesse.
22:40 Quand je m'en vais, j'ai une haie d'honneur pour sortir de l'hôtel.
22:44 L'employé de l'hôtel me donne une rose, le bouquet de roses que je peux avoir.
22:49 La dernière fois, en 2019, ils avaient bloqué la porte.
22:55 C'est-à-dire que personne ne pouvait sortir ni rentrer tant que je n'étais pas sorti, moi.
22:58 Et il y avait le président de la Zarbis, Jean,
23:01 j'ai toujours eu mal à le dire, qui voulait sortir.
23:03 Ils m'ont dit d'attendre que le Père Noël soit sorti.
23:06 - Normal, aucun homme fustile d'État n'est au-dessus du Père Noël.
23:09 Dans les affaires de cet ancien bûcheron jéroumois,
23:12 il a toujours pris les indispensables photos de ses proches
23:15 et bien sûr, son fameux costume.
23:17 Et à ce propos...
23:19 - Mon costume de Père Noël ne convient pas au niveau de la couleur.
23:21 Il n'est pas assez roux.
23:23 J'ai dit oui, mais il faudrait en prévoir des bretelles.
23:25 Ils m'ont acheté des bretelles Louis Vuitton.
23:27 Ça ne sert pas mieux que les miennes que j'ai achetées dans une grande surface.
23:31 - Même si ses hôtes sont aux petits soins pour lui,
23:34 les journées d'Alain Simonin sont là-bas plutôt chargées,
23:37 entre visites de consulat, d'entreprise ou d'école.
23:41 Il se souvient d'une fois où 3000 enfants lui ont souhaité un joyeux Noël.
23:45 - Les gamins se sont levés et...
23:47 J'ai cru que les vitres du bâtiment à côté allaient exploser.
23:52 Tellement ça fait un bruit énorme.
23:55 - Retour de Chine le 29 décembre prochain avec d'autres souvenirs inoubliables.
24:00 - Vous avez peut-être décoré votre maison de guirlande lumineuse
24:04 et de Père Noël malicieux ce week-end.
24:07 Dites-vous que certains poussent la démarche à son paroxysme
24:10 c'est le cas d'Eric Boyer et de sa famille
24:13 qui préparent les décorations depuis août dernier.
24:16 Et le résultat en vaut la peine,
24:18 découvrir une maison entièrement illuminée avec près de 3 km de guirlande.
24:22 Visite guidée avec Marie-Lise Parillo pour TL7 dans la Loire.
24:26 - Dans la nuit, on ne voit qu'elle.
24:30 La maison d'Eric Boyer est rayonnante pour les fêtes de fin d'année.
24:39 Au total, 40 000 lumières forment ce spectacle.
24:43 - Contrairement à ce qu'on peut penser, il y a beaucoup de lumières.
24:46 Mais moi, ça me coûte, sur l'ensemble du mois que j'éclaire,
24:51 ça me revient à 50 euros de plus.
24:54 Tout simplement. C'est tout des lumières LED.
24:57 Pendant la moitié de l'année, avec sa famille, il prépare les scènes.
25:05 Pour le nouveau croquis, il faut bien tout ce temps, car beaucoup de décors sont faits main.
25:09 - Toutes les années, on a toujours peur d'être à la traîne.
25:14 Mais bon, ça le fait.
25:17 Le moulin fait maison aussi.
25:23 Moulin, bonhomme de neige, tout est fait pour émerveiller.
25:27 - Ils ont le sourire. Parfois, il y en a qui veulent faire plusieurs tours.
25:31 Mais bon, même les grands aussi. Ils adorent.
25:35 - Chaque année, il y a des nouveautés.
25:38 C'est un petit peu amélioré à chaque fois. C'est incroyable.
25:43 - Toujours plus. Déjà que c'est magnifique.
25:46 Il en rajoute une petite couche. On ne sait pas comment il fait, mais c'est splendide.
25:49 Eric Boyer ouvre sa maison jusqu'au 7 janvier aux visiteurs
25:54 et leur offre même quelques friandises et collations.
25:57 En repartant, ils sont invités à laisser un mot dans le livre d'or.
26:01 Toujours, le promet Eric, rempli de beaux compliments.
26:04 - Voilà, c'est la fin de cette édition.
26:10 Il me reste à vous souhaiter de très belles fêtes de Noël.
26:12 Merci à vous de nous avoir suivis.
26:14 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
26:17 Au revoir à tous et bon Noël.
26:19 (Générique)
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