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Les invités d'Olivier de Keranflec'h débattent de l'actualité dans #PunchlineWE du vendredi au dimanche

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00:00:00 Bonjour à tous, très heureux de vous retrouver dans Punchline Week-end.
00:00:04 Nous sommes ensemble jusqu'à 19h pour vous livrer l'information, pour débattre, pour
00:00:08 analyser l'actualité, la décrypter également avec nos invités.
00:00:12 Je vous les présente dans un instant, mais avant, au sommaire de l'émission.
00:00:15 Cet après-midi, le calvaire d'un couple de buralistes.
00:00:19 Ils souhaitent leur propriété à une famille, mais c'est un véritable cauchemar avec des
00:00:23 loyers impayés, des actes de vandalisme, pire, une agression cette semaine et rien
00:00:28 n'est fait.
00:00:29 A la lumière de cette histoire, nous vous posons la question aujourd'hui.
00:00:33 Alors que la trêve hivernale empêche les expulsions, quelle réponse attendez-vous
00:00:37 pour les locataires délinquants ? Répondez à la question en scannant le QR code qui
00:00:42 s'affiche sur votre écran.
00:00:43 Nous vous entendrons en fin d'émission.
00:00:46 Dans l'actualité également, l'armée israélienne qui a admis avoir tué trois otages dans la
00:00:50 bande de Gaza.
00:00:51 La transparence de Sahal met la colère des familles face aux dernières révélations.
00:00:55 Les otages ont brandi un drapeau blanc en parlant hébreu.
00:00:59 Alors quelles conséquences pour le gouvernement israélien ? La perspective d'une nouvelle
00:01:04 trêve se dessine-t-elle ? On en parle dans Punchline Weekend.
00:01:08 Et puis cette semaine, marquée par la question de l'insécurité dans nos écoles.
00:01:12 Professeur menacé au couteau à Rehen, collégien traité de salles chrétiennes à Villeurbanne,
00:01:16 enseignante diffamée dans les Yvelines pour avoir montré un tableau avec des femmes nues.
00:01:20 Cette interrogation ce soir, faut-il renforcer la sécurité dans les écoles ? On en débat
00:01:27 avec nos invités.
00:01:28 Et pour vous accompagner ce soir jusqu'à 19h autour de ce plateau, Naïma M.
00:01:32 Fadel.
00:01:33 Bonjour Naïma.
00:01:34 - Bonsoir Olivier.
00:01:35 - Essayiste chargée de mission politique de la ville.
00:01:37 Maître Avener Dukan est également avec nous, avocat en droit immobilier.
00:01:40 On aura besoin de vos éclairages.
00:01:42 Je le disais, c'est cette affaire de ce couple qui vit un cauchemar.
00:01:45 Vous nous éclairerez dans un instant.
00:01:46 Vincent Roy est également avec nous.
00:01:48 Bonjour Vincent.
00:01:49 - Bonjour Olivier.
00:01:50 - Écrivain, journaliste.
00:01:51 Nous sommes également avec Kevin Bossuet.
00:01:54 Bonjour Kevin.
00:01:55 - Bonjour Olivier.
00:01:56 - Professeur d'histoire et de géographie en Pendlieu parisienne et l'ancien chef du
00:01:59 RED, Jean-Michel Fauberg, est également avec nous.
00:02:02 Bonsoir Jean-Michel.
00:02:03 - Bonsoir Olivier.
00:02:04 - Dans un instant, nous allons revenir sur cette affaire que nous avons choisi de vous
00:02:08 relayer ce soir.
00:02:10 Le calvaire d'un couple de burealistes, mais avant, le rappel des titres.
00:02:14 Avec vous, Mathieu Devez.
00:02:15 - Bonsoir Olivier.
00:02:16 Bonsoir à tous.
00:02:17 Les quatre mineurs ont été placés en garde à vue après la violente, très violente
00:02:21 agression d'une adolescente de 13 ans à Lyon.
00:02:23 Les jeunes filles sont suspectées d'avoir participé à ce déluge de gifles et de coups
00:02:27 de genoux.
00:02:28 La vidéo de l'agression qui s'est déroulée le 10 octobre dernier a beaucoup circulé
00:02:32 sur les réseaux sociaux.
00:02:33 Un homme a été placé en garde à vue après la mort d'un migrant lors d'une tentative
00:02:37 de traversée de la Manche.
00:02:39 Selon le procureur de la République de Boulogne-sur-Mer, l'homme en garde à vue serait un homme de
00:02:43 nationalité irakienne âgé de 33 ans.
00:02:45 Une autopsie est prévue pour tenter d'identifier les causes du décès du migrant découvert
00:02:50 hier sur la plage.
00:02:52 Enfin, c'est une pièce emblématique de Notre-Dame qui a retrouvé sa place.
00:02:56 Le coq a en effet été réinstallé il y a moins d'une heure au sommet de la Flèche,
00:02:59 une étape symbolique à moins d'un an désormais de la réouverture prévue de la cathédrale
00:03:04 parisienne.
00:03:05 - Merci beaucoup Mathieu.
00:03:09 Harold Iman est avec nous également ce soir, spécialiste des questions internationales.
00:03:13 Il sera avec vous largement sur la situation en Israël.
00:03:16 A 17h30, Stéphanie Rouquier, notre envoyée spéciale, sera également avec nous.
00:03:20 Mais avant, à la une, nous avons choisi de vous raconter le calvaire d'un couple de
00:03:24 buralistes.
00:03:25 Une situation qui n'est pas isolée, c'est vrai qu'ils touchent souvent cette France silencieuse.
00:03:29 Aurélie et Bruno Soulou, leur propriété a une famille.
00:03:33 Mais c'est un véritable calvaire avec des loyers impayés, avec des actes de vandalisme.
00:03:38 Pire, une agression même.
00:03:40 Cette semaine, et rien n'est fait depuis des mois.
00:03:43 Pour avoir la lumière de cette histoire, nous avons souhaité vous poser la question
00:03:46 cet après-midi très hivernale.
00:03:49 Quelle réponse pour les locataires délinquants ?
00:03:52 Vous pourrez répondre à cette question en scannant le QR code qui s'affiche actuellement
00:03:57 sur votre écran.
00:03:58 N'hésitez pas également à nous faire part de vos témoignages si vous êtes dans une
00:04:02 situation similaire.
00:04:04 En tout cas pour Aurélie et Bruno, la goutte qui a fait déborder le vase, c'est bien l'agression
00:04:08 physique subie cette semaine.
00:04:09 Une agression filmée.
00:04:11 Regardez la séquence.
00:04:12 - Tiens regarde, moi la pente qui saute.
00:04:13 - Toi vieille pute, vieille pute de ta mère.
00:04:14 Regarde, viens là toi.
00:04:15 - Viens là.
00:04:16 - T'as ta gueule, toi.
00:04:17 T'as ta gueule, toi.
00:04:18 - Tu la touches, je te reprends une seule.
00:04:19 - Tu la touches, je te reprends une seule.
00:04:20 - Viens, grèce la parole à mon fils, putain.
00:04:21 - Papa.
00:04:22 - Ah merde, je vais lui donner.
00:04:23 - Non, je vais lui donner, moi.
00:04:24 - Ne sois pas ardie avec lui.
00:04:25 - C'est arrêté.
00:04:26 - Le maître va s'enfuir.
00:04:27 - Le maître va s'enfuir.
00:04:28 - Il va me faire un coup de poing.
00:04:29 - Oui, on appelle la police de suite.
00:04:44 - C'est vrai que ça brise le coeur d'entendre la panique de ce petit garçon.
00:04:52 Aurélie qui est la témoignée sur notre antenne cet après-midi.
00:04:56 Écoutez-la.
00:04:57 - J'ai vu un médecin suite à mes agressions, oui, puisque nous avons été transférés,
00:05:02 mon mari et moi-même, ainsi que nos deux enfants, avec des pompiers au centre hospitalier
00:05:08 d'Evreux.
00:05:09 Nous avons été accueillis par un médecin qui nous a auscultés, un psychologue qui
00:05:14 a ausculté mes enfants, qui leur a délivré des certificats de traumatisme leur autorisant
00:05:21 à louper l'école pendant un moment.
00:05:23 Et donc du coup, mon mari s'est retrouvé avec huit jours d'ITT et moi dix jours d'ITT.
00:05:31 Malheureusement, travailleur indépendant et devant assumer une famille de dix personnes,
00:05:35 on ne peut même pas prendre nos ITT pour souffler et nous poser.
00:05:38 - Alors l'affaire, elle a fait beaucoup de bruit dans la commune.
00:05:43 Bruno et Aurélie qui ont le soutien du voisinage, qui ont le soutien également du maire d'Evreux.
00:05:49 Le maire d'Evreux qui finalement s'est exprimé sur son incapacité à agir jusque-là et il
00:05:55 en appelle à l'État.
00:05:56 Il réagissait il y a quelques minutes sur notre antenne.
00:05:58 Écoutez-le.
00:05:59 - Aujourd'hui, la difficulté, c'est que l'État doit intervenir.
00:06:04 On doit protéger cette famille.
00:06:05 On doit les protéger de la violence physique.
00:06:08 Ça vient d'être dit sur votre plateau.
00:06:10 Aujourd'hui, tout le monde aurait que c'est différent par des violences physiques plutôt
00:06:14 qu'aller devant la justice, plutôt que d'essayer de trouver des solutions avec des médiateurs.
00:06:18 Je le rappelle, le délégué cohésion de la police nationale, l'intervenant social de
00:06:23 la police nationale, les médiateurs de la ville, les policiers nationaux et municipaux
00:06:26 sont intervenus pour essayer de trouver une solution.
00:06:30 Aujourd'hui, il n'y a que l'État qui puisse imposer un relogement pour cette famille.
00:06:35 - Alors je vous le rappelle, participez à ce débat avec nous.
00:06:38 Donnez-nous votre avis en scannant le QR code sur votre écran.
00:06:41 Vous répondez à cette question.
00:06:42 Que faire face à des locataires délinquants en pleine trêve et hivernale peut-être également.
00:06:47 Avez-vous des témoignages à partager pour nous éclairer, maître Avener, d'où quand
00:06:51 avocat en droit de l'immobilier est avec nous ?
00:06:54 Effectivement, on voit le calvaire de cette famille de Bruno et Aurélie et l'interrogation
00:07:00 est la suivante.
00:07:01 Pourquoi est-il si compliqué au fond d'expulser cette famille puisque ce n'est pas la première
00:07:06 fois qu'il y a eu des agressions ?
00:07:08 Ça dure depuis des mois, des actes de vandalisme.
00:07:11 Bref, un vrai cauchemar.
00:07:13 Que faudrait-il pour que cette famille puisse être expulsée ?
00:07:16 On le rappelle, alors que nous sommes en trêve hivernale.
00:07:18 Bien sûr, merci Olivier.
00:07:20 Alors en fait, la difficulté qui se pose dans ce genre de procédure, on le voit bien,
00:07:24 c'est qu'il faut bien distinguer deux choses.
00:07:25 On a d'un côté le volet pénal, toute cette histoire de la plainte qui a été déposée,
00:07:31 les violences qu'a subies cette dame.
00:07:33 On a vu la vidéo, c'est complètement frappant, excusez-moi de l'expression, mais c'est le
00:07:37 cas de le dire.
00:07:38 Et en fait, on a ce volet pénal et d'un autre côté, on a le volet civil.
00:07:42 Et en réalité, ce qu'il faut bien comprendre, c'est que c'est la juridiction civile qui
00:07:46 va être en mesure de prononcer l'expulsion des locataires.
00:07:49 Alors cette expulsion, elle peut être prononcée, mais bien évidemment, vous le savez, elle
00:07:53 ne peut pas être prononcée dans le cadre de la trêve hivernale.
00:07:55 C'est-à-dire que pendant cette trêve hivernale, jusqu'au 31 mars, il n'y a pas d'expulsion
00:07:59 qui sera possible.
00:08:00 Mais dans quelles conditions une famille qui est nuisible pour son entourage, c'est le
00:08:05 cas ici, elle peut être expulsée finalement pendant cette trêve hivernale ?
00:08:09 Est-ce qu'il y a des cas où qui prévoit justement, qui encadre ce type de situation
00:08:14 aujourd'hui en France ?
00:08:15 Bien sûr, le juge peut tout à fait décider justement de faire fi finalement de la trêve
00:08:21 hivernale dans quelques cas, ce n'est pas tous les cas.
00:08:23 On a le cas du squat, où le juge peut décider, ce n'est pas d'ordre public, il peut décider
00:08:27 justement de ne pas appliquer la trêve hivernale.
00:08:30 Il peut également supprimer la trêve hivernale dans le cadre d'un conjoint violent.
00:08:34 Donc lorsqu'on est en situation de concubinage entre madame et monsieur et que l'un des
00:08:39 conjoints est violent, le conjoint en question pourra être expulsé même pendant la trêve
00:08:44 hivernale.
00:08:45 Donc dans ce cas-là, dans ce cas présent, ce n'est pas un motif qui pourrait suffire
00:08:48 justement.
00:08:49 Et c'est ça Naïma Emfadel qui interroge finalement cette difficulté à expulser cette
00:08:55 famille, je le disais, qui cause du tort à tout son voisinage.
00:08:59 Ce n'est pas prévu par la loi aujourd'hui.
00:09:01 Selon vous, je vous pose la question, Naïma, qu'est-ce qu'on peut faire avec la trêve
00:09:07 hivernale dans ce type de situation ?
00:09:08 Écoutez, je ne sais pas, mais c'est vrai que c'est toute la difficulté en fait, parce
00:09:14 que même dans le cadre des expulsions dans des quartiers où il y a des difficultés
00:09:18 avec certaines familles délinquantes qui ne payent pas leur loyer mais qui en plus
00:09:25 sont nuisantes pour l'environnement, malheureusement on n'arrive jamais à les expulser puisque
00:09:30 de toute façon il est demandé à ce qu'ils soient relogés.
00:09:33 Et c'est là où le bas blesse.
00:09:35 C'est-à-dire qu'on est obligé de les reloger, sachant qu'en général d'autres
00:09:39 bailleurs n'ont pas envie de les prendre.
00:09:42 Et puis en plus, ces familles-là qui posent problème, qui sont effectivement des familles
00:09:47 délinquantes, quand on les met dans d'autres logements, ils vont poser des problèmes à
00:09:51 d'autres personnes.
00:09:52 J'ai pu voir moi-même dans le 78 où il y a eu des familles comme ça qui se sont très
00:09:58 très mal comportées, qui ont vraiment posé des problèmes, des menaces, des agressions,
00:10:02 etc.
00:10:03 Et qui ont été, même, je vais vous le dire, ça va vous faire sourire, logées dans un
00:10:08 quartier plutôt tricoté et qui ont posé des problèmes.
00:10:14 En fait, il faudrait qu'on soit, je vais vous le dire comme je le pense et je vous
00:10:20 en parle à vous maître aussi, c'est qu'à un moment il faut peut-être qu'on oublie
00:10:24 un peu cette humanité, cette protection des délinquants.
00:10:27 Parce que c'est là où le bas blesse.
00:10:29 C'est-à-dire que des familles qui sont délinquantes savent parfaitement ce qu'elles font.
00:10:32 Il n'y a pas de raison qu'on soit trop généreux avec ces familles-là.
00:10:37 Et au Danemark, il me semble que ces familles-là, enfin c'est pas qu'il me semble, au Danemark
00:10:41 par exemple, ils ont décidé d'expulser des familles de délinquants ou des personnes
00:10:45 qui ont fait de la prison des quartiers où il y avait des logements sociaux en leur demandant
00:10:50 tout simplement d'aller se loger eux-mêmes.
00:10:52 Mais maître, la justice pénale, elle peut être saisie, elle peut se prononcer pour
00:10:58 une expulsion de cette famille puisque là, on a vu, il y a eu des coups portés, c'est
00:11:02 visible, une plainte a été déposée.
00:11:04 Est-ce que dans ce contexte-là, finalement, si la justice administrative ne prévoit pas
00:11:10 d'encadrer ce type de situation, est-ce que la justice pénale, elle, permettrait de venir
00:11:14 au secours de cette famille et rapidement ?
00:11:16 Alors, c'est exactement ça.
00:11:19 C'est exactement ça et la question est excellente puisqu'en fait, ce qui se passe, c'est qu'au
00:11:22 niveau pénal, à partir du moment où le procureur se saisit du dossier, c'est-à-dire que c'est
00:11:25 la plainte qui va déterminer le procureur à se saisir du dossier, une fois que le procureur
00:11:30 est saisi de ce dossier, il peut décider par exemple d'un déferment de la personne
00:11:34 qui est placée en garde à vue et à ce moment-là, dans le cadre d'un déferment, il pourra solliciter
00:11:38 d'un autre juge qui est le juge des libertés de la détention à ce que la locataire délinquante
00:11:43 entre guillemets, elle soit astreinte à un contrôle judiciaire qui soit bien justement
00:11:49 restrictif de liberté.
00:11:50 Et dans le cadre de ce contrôle judiciaire, l'une des obligations qu'elle pourrait lui
00:11:54 … elle pourrait la contraindre entre guillemets, c'est bien évidemment l'interdiction de
00:12:00 paraître à ce domicile et l'interdiction d'entrer en contact avec cette victime,
00:12:04 avec cette buraliste.
00:12:05 C'est une mesure d'éloignement, aujourd'hui c'est la seule solution, mais ça prend du
00:12:08 temps.
00:12:09 On sait que la justice, on en parle, il faut déjà que la justice comprenne la situation,
00:12:13 ne soit pas laxiste et aïe vite, très clairement là.
00:12:16 Alors on a les outils, pour ça, très honnêtement au niveau pénal, c'est vrai qu'on a les
00:12:20 outils et qu'on va pouvoir justement, le parquet va pouvoir, dans l'hypothèse où
00:12:25 cette femme, la locataire délinquante justement, si cette femme justement, elle est placée
00:12:31 en garde à vue, eh bien la chance qu'on va avoir c'est qu'à la suite de cette
00:12:35 garde à vue, il pourra y avoir un déferlement et à la suite de ce déferlement, on pourra
00:12:38 justement directement mettre en mesure ces mesures de protection.
00:12:42 Donc c'est possible d'urgence.
00:12:43 Oui, c'est des mesures conservatoires.
00:12:44 Mesures conservatoires, mais je vois Kevin Bossuet qui hoche la tête, qui ne semble
00:12:48 pas convaincu.
00:12:49 Non, je ne suis pas convaincu, je suis surtout en colère.
00:12:52 En colère vis-à-vis de la situation dans ce pays.
00:12:56 On a l'impression d'être dans un pays qui déteste les propriétaires, qui les déteste.
00:13:02 On en est là.
00:13:03 Est-ce que vous trouvez normal qu'on ne puisse pas expulser cette dame ? Ce n'est
00:13:07 pas normal.
00:13:08 Comme ce n'est pas normal qu'on ne puisse pas expulser dans un délai raisonnable les
00:13:12 locataires qui ne payent pas leur loyer.
00:13:14 Le résultat de tout cela, ce sont les plus pauvres qui trinquent.
00:13:17 Quand vous essayez de chercher un logement, on vous demande des tas de garant, trois,
00:13:21 quatre fois le loyer, tout simplement parce qu'on ne veut pas se retrouver dans une
00:13:25 situation où la personne ne paye pas.
00:13:28 Voilà finalement le bilan de la gauche en matière de logement.
00:13:33 Et de manière plus globale, on le voit encore par les lois qui sont mises en place.
00:13:38 Vous avez les fameux DPE, c'est-à-dire que maintenant les propriétaires vont devoir
00:13:43 rénover énergétiquement leur logement, sinon ils ne pourront plus louer.
00:13:48 Le résultat, c'est que vous allez avoir une perte au niveau de l'offre du logement
00:13:53 par exemple sur le marché parisien et les étudiants ou les classes populaires ne vont
00:13:58 pas encore pouvoir se loger.
00:13:59 Encore une fois, on est là dans une gestion complètement socialiste des choses et avec
00:14:05 l'impression d'une justice qui tape sur les propriétaires contre les locataires
00:14:09 qui sont des délinquants parce que les locataires ne payent pas ou font n'importe quoi.
00:14:13 Naïmah M.
00:14:14 Fadel, chargée de mission politique de la Ville, vous avez certainement une réponse
00:14:16 à apporter à Kevin Despres.
00:14:17 Kevin Despres, ministre de la Santé, État-Unis, France
00:14:19 Je voudrais juste préciser qu'il y a eu le maire d'Evreux, M. Lefranc, qui a témoigné
00:14:24 tout à l'heure et qui a clairement dit que cette famille a été imprudente parce
00:14:30 que cette famille délinquante, ces personnes qui ne payent pas leur loyer, étaient connues,
00:14:35 avaient été expulsées et qu'eux, en fait, ils ont eu bon cœur.
00:14:41 D'ailleurs, c'est ce qu'il a dit, ils ont eu bon cœur donc ils les ont accueillis.
00:14:45 Et voilà, parce qu'effectivement, il faut donner deux mois de loyer, il faut un prélèvement
00:14:51 général, les garants, etc.
00:14:53 Aujourd'hui, c'est beaucoup plus difficile.
00:14:55 Donc, ça montre effectivement qu'il faut être attentif.
00:14:57 Jean-Michel Fauvert.
00:14:58 Non, mais en réalité, en fait, quand on est bon cœur ou pas bon cœur, il faut qu'à
00:15:01 un certain moment, quand la situation dégénère, on puisse avoir les moyens d'agir rapidement.
00:15:05 Là, je pense que sur le pénal, le juge ou le procureur de la République aura les moyens,
00:15:11 comme le disait Maître Ducamp, de réagir assez rapidement là-dessus.
00:15:15 Ce qu'il faut savoir, c'est que la loi française est traditionnellement très protectrice
00:15:19 du domicile, de manière générale.
00:15:21 Et ce n'est pas que la loi française, dans la majeure partie des pays européens, c'est
00:15:25 comme ça aussi, et jusqu'à l'absurde, en fait.
00:15:27 Très protectrice des domiciles jusqu'à l'absurde.
00:15:29 Et on est dans une absurdie, en fait, en réalité, comme ça, qui a commencé à être corrigée
00:15:36 par deux lois sur les squats qui ont eu lieu l'une pendant le quinquennat d'avant, et
00:15:43 là, au tout début de ce quinquennat-là, qui permet de récupérer assez rapidement.
00:15:47 Vous savez, quand vous êtes squaté dans votre résidence secondaire, vous pouvez le
00:15:51 récupérer beaucoup plus vite qu'auparavant.
00:15:52 Mais il y a encore des progrès à faire dans ce domaine-là, et cet exemple-là nous montre
00:15:57 que ces progrès-là…
00:15:58 On y reviendra largement à 18h.
00:15:59 Allez-y, Vincent, on ne vous a pas entendu.
00:16:01 Avec justement, sur cette dernière loi, celle dont vous parlez, avec une augmentation de
00:16:06 l'amende, notamment pour les squatteurs.
00:16:09 Oui, simplement.
00:16:10 C'est totalement absurde, puisque si ils squattent, c'est qu'ils n'ont pas de
00:16:14 quoi payer et on augmente.
00:16:16 Je ne suis pas persuadé de ça.
00:16:17 Moi, je ne pense pas que tous les squatteurs n'ont pas le moyen de payer.
00:16:21 Non, non, c'est une manière de faire.
00:16:23 Et dans la plupart des squatteurs, ce n'est pas qu'ils n'ont pas les moyens de payer.
00:16:29 C'est un mode de vie, c'est une manière de faire.
00:16:31 Et ils se glissent dans les interstices de la loi.
00:16:34 Maître Ducon, on y reviendra largement à 18h.
00:16:37 On verra un reportage complet, notamment sur la situation d'Aurélie et Bruno.
00:16:42 Maître Ducon, une question.
00:16:43 Est-ce que ce type de situation, finalement, elles sont fréquentes aujourd'hui en France ?
00:16:47 Alors, c'est exactement le point sur lequel je voulais rebondir.
00:16:50 C'est vrai que, comme le disait notre interlocuteur, on a une situation qui est très particulière
00:16:56 en France.
00:16:57 On a une situation extrêmement protectrice, justement, de la propriété.
00:17:01 C'est vrai, mais aussi des locataires.
00:17:02 Et dans le cadre de cette protection des locataires, ce dont on se rend compte, c'est que finalement,
00:17:08 on a certains locataires qui ont un sentiment de toute puissance.
00:17:11 Et là, on le voit dans ce dossier-là.
00:17:13 C'est-à-dire qu'en fait, on ne se contente plus de ne pas payer le loyer.
00:17:16 On en vient limite aux mains.
00:17:18 Ça a été le cas dans le cas de Bruno.
00:17:19 Et à tout dégradé, également aussi dans le logement.
00:17:22 On va y revenir, je vous le disais largement.
00:17:23 Reportage complet à suivre à 18h.
00:17:25 N'oubliez pas, vous pouvez nous donner votre avis.
00:17:28 Scannez le QR code qui va réapparaître une fois de plus à l'écran.
00:17:32 Vous répondez à cette question.
00:17:33 Que faire face à des locataires délinquants en pleine trêve hivernale ?
00:17:37 Peut-être avez-vous aussi des témoignages à nous partager ?
00:17:40 Nous les entendrons à la fin de cette émission.
00:17:43 L'actualité également marquée aujourd'hui, une nouvelle fois, j'ai envie de dire, par
00:17:48 la mort d'un jeune homme après un refus d'obtempérer.
00:17:51 22 ans.
00:17:52 Il est décédé cette nuit de ses blessures dans un accident de scooter après avoir
00:17:57 fait un contrôle de police.
00:17:58 Vous le voyez, ça s'est passé dans le 9e arrondissement de Marseille.
00:18:01 Et un drame exactement une semaine, jour pour jour, après celui très similaire d'ailleurs
00:18:07 en Seine-et-Marne où deux jeunes hommes ont perdu la vie.
00:18:09 Retour sur ce nouveau refus d'obtempérer à Marseille avec Célia Gruyère.
00:18:13 C'est sur cette route, dans le 9e arrondissement de Marseille, qu'a eu lieu l'accident.
00:18:18 A scooter, un jeune homme refuse un contrôle de la BAC avant de s'enfuir.
00:18:23 S'en suivent alors trois minutes de course-poursuite.
00:18:26 Il est minuit 11 lorsque le conducteur perd le contrôle de son véhicule sur un dos d'âne.
00:18:31 Il est alors éjecté et succombe à ses blessures, malgré les premiers secours apportés par
00:18:35 les policiers.
00:18:36 Une vidéo permet d'écarter leur responsabilité dans l'accident.
00:18:41 Les policiers intervenants avaient une caméra à l'intérieur de leur véhicule, une caméra
00:18:46 GoPro personnelle, je le rappelle, et ont filmé la totalité de cette course-poursuite.
00:18:54 Ils étaient à une distance d'environ 100 mètres quand la victime a chuté au sol avec
00:19:01 ce dos d'âne.
00:19:02 L'homme âgé de 22 ans avait sur lui un couteau et de la résine de cannabis.
00:19:06 Il roulait sans permis sur un scooter qui n'était pas le sien.
00:19:10 Les services de police déplorent les risques pris lors de refus d'obtempérer.
00:19:13 Il faut tout simplement s'arrêter pour éviter ce genre de drame.
00:19:16 Là, en l'occurrence, c'est celui qui a pris la fuite.
00:19:19 Parfois ce sont des policiers qui sont blessés, parfois aussi ce sont des victimes collatérales,
00:19:25 des piétons, qui peuvent être blessés suite aux risques pris par ces individus.
00:19:29 Une enquête pour recherche des causes de la mort a été confiée à la Sûreté départementale.
00:19:33 L'IGPN n'a pas été saisie.
00:19:35 Jean-Michel Fauvergue, les semaines se suivent et se ressemblent.
00:19:41 Refus d'obtempérer, un nouveau mort.
00:19:43 On en parle si régulièrement autour de ce plateau qu'on a le sentiment que ça devient
00:19:48 aujourd'hui des faits malheureusement presque banals.
00:19:52 C'est catastrophique.
00:19:53 Pourquoi aujourd'hui ?
00:19:54 Il y a une partie de la population qui refuse de s'arrêter lorsque une patrouille d'ordre
00:19:59 de police leur demande.
00:20:00 On pourra faire aussi très certainement le lien avec les différents trafics dans ces
00:20:05 coins-là.
00:20:06 Alors une partie de la population, une petite partie de la population est grosso modo toujours
00:20:12 la même.
00:20:13 C'est-à-dire des gens, des délinquants qui n'ont pas le permis ou qui ont de la drogue
00:20:22 ou qui ont des armes, qui essayent de shooter les policiers ou les gendarmes.
00:20:27 Ce n'est pas pour rien qu'il ne s'est pas arrêté ce jeune-là qui s'est tué après.
00:20:35 Je veux aussi signaler que dans l'affaire de la semaine dernière, l'affaire de Seine-et-Marne,
00:20:43 le conducteur du scooter qui ne s'est pas arrêté avait un passager derrière lui qui
00:20:50 lui aurait peut-être bien voulu s'arrêter, bien qu'il était connu aussi de la police.
00:20:55 Mais peut-être qu'il aurait voulu s'arrêter.
00:20:57 Eh bien ça a été le premier à mourir le passager.
00:20:59 C'est-à-dire que le conducteur de ce scooter-là est responsable de la mort de son passager.
00:21:03 Et donc il a commis un acte de délinquance très grave qui a conduit à la mort de son
00:21:10 passager.
00:21:11 Donc à un certain moment, la meilleure des solutions, effectivement, c'est de s'arrêter
00:21:14 quand la police vous demande de vous arrêter.
00:21:16 Et puis point barre.
00:21:18 Et des refus d'obtempérer, Vincent Ronan, en hausse.
00:21:20 On va peut-être voir les chiffres en hausse depuis 2017.
00:21:23 On va voir les chiffres dans un instant.
00:21:26 2017, 22 792 refus d'obtempérer et une soumission de s'arrêter.
00:21:31 En 2022, 25 641.
00:21:34 C'est-à-dire que le phénomène est terriblement compliqué à endiguer.
00:21:39 Oui, on était en train de dire que le phénomène était marginal.
00:21:41 Pas si marginal que ça quand même.
00:21:44 25 641 refus d'obtempérer.
00:21:46 C'est presque une mode qui a été lancée.
00:21:49 J'observe aussi que l'individu qui s'est tué au cours de ce refus d'obtempérer avait
00:21:57 dans son sac un couteau.
00:21:59 Deuxième mode.
00:22:00 En ce moment, tout le monde sort a priori, sort avec son couteau.
00:22:06 Ça devient l'air d'effrayer personne.
00:22:10 Mais enfin, à chaque fois, on dit ah mais...
00:22:14 Enfin, j'entends dire ah mais finalement, tout ça, ce sont des phénomènes, ça reste
00:22:18 quand même marginaux.
00:22:19 Mais enfin, c'est de moins en moins marginal.
00:22:23 Et on sait à quel point dans certains quartiers Naïma M.
00:22:27 Fadel, ce type de drame peut derrière aussi engendrer une révolte.
00:22:33 En tout cas, c'est ce qui s'est passé d'ailleurs à Marseille.
00:22:35 Les policiers étaient sur les dents puisqu'une centaine de jeunes se sont rassemblés.
00:22:38 Et très vite, ça peut aussi dégénérer.
00:22:41 On voit que ces refus d'obtempérer, au fond, ils ne sont pas condamnés aussi par une certaine
00:22:47 partie de la jeunesse, mais c'est plutôt la police qu'on va montrer du doigt.
00:22:50 Alors que là, la police, finalement, n'a absolument rien fait, n'est pas intervenue.
00:22:54 Il est malheureusement mort tout seul.
00:22:56 C'est une réalité.
00:22:57 Je voudrais aussi rappeler que tous les rodeos urbains qui ont eu lieu ont entraîné quand
00:23:02 même des drames, notamment dans les quartiers où des enfants ont été tués à cause de
00:23:09 ces délinquants.
00:23:10 Effectivement, ces refus d'obtempérer, c'est tout simplement le non-respect de la loi.
00:23:16 Mais moi, ce que je voudrais noter, et j'aimerais bien qu'il y ait une enquête faite par le
00:23:21 ministère de l'Intérieur, c'est le nombre de mineurs récidivistes.
00:23:24 Le nombre de mineurs qui est extrêmement important.
00:23:28 Et moi, du coup, ça me questionne sur la place, encore une fois, et le rôle des parents.
00:23:33 C'est-à-dire que le premier refus d'obtempérer d'un gamin, on doit contacter les parents
00:23:38 et on doit faire en sorte qu'ils ne recommencent pas.
00:23:40 Et aujourd'hui, on ne répond pas à ça.
00:23:42 C'est-à-dire qu'on a des cris d'orfraie.
00:23:44 Depuis le temps que j'en parle sur vos plateaux, j'ai toujours en face de moi des gens qui
00:23:48 disent « Ah, mais les parents, arrêtez avec les parents ». Mais les parents, c'est
00:23:50 les premiers responsables de leurs enfants.
00:23:52 Et justement, en ne faisant rien, c'est non-assistance à personne en danger.
00:23:56 Le petit Naël, rappelez-vous, c'est 15 refus d'obtempérer.
00:23:59 C'est quatre fois qu'il avait été arrêté sans permis à l'âge de 15 ans.
00:24:03 C'est énorme.
00:24:04 Où étaient justement ses parents ? À quel moment on les a appelés à leur rôle de
00:24:09 parent, à leur responsabilité ? Et regardez, j'aimerais vraiment bien que cette enquête
00:24:13 soit faite parce que j'espère, je pense qu'on aura des enseignements très intéressants.
00:24:18 Effectivement, le rôle des parents, Kevin Bossuet, pointé par Naïma M.
00:24:23 Fadel, est essentiel puisque le parent est le premier éducateur et effectivement, dès
00:24:28 le plus jeune âge, on apprend à obéir à la police.
00:24:31 C'est ce qu'on nous a enseigné, en tout cas, autour de ce plateau.
00:24:34 C'est ce que devrait, en effet, enseigner chaque parent.
00:24:38 Mais on sait bien que ce n'est pas le cas.
00:24:40 Et on voit bien que dans certains quartiers, il y a une crise des figures d'autorité
00:24:44 traditionnelle.
00:24:45 On l'a vu lors des émeutes en juillet dernier, où finalement, les policiers, les enseignants
00:24:51 ou encore les élus locaux étaient conspués.
00:24:54 Et dans certains quartiers, ceux qui ont permis d'en finir avec les émeutes, c'est par exemple
00:25:00 l'imam, c'est par exemple l'entraîneur de foot ou c'est par exemple ceux qui faisaient
00:25:04 du trafic de drogue.
00:25:06 Voilà ce qui se passe sur certaines parties du territoire.
00:25:09 Et autre chose aussi, j'aimerais incriminer l'extrême gauche.
00:25:12 Quand vous avez une extrême gauche qui raconte aux jeunes de banlieue que la police tue,
00:25:16 que la police est l'ennemi des jeunes de banlieue, forcément, les jeunes, quand ils
00:25:21 voient un policier, ils se méfient.
00:25:23 Et quand le policier lui demande de s'arrêter, parfois, il fuit.
00:25:27 Donc on a une conjonction de tous ces facteurs-là qui explique cela.
00:25:31 Et ça gagne raison.
00:25:32 - Un rôle et une responsabilité du politique également.
00:25:36 On s'intéressera à la situation dans les écoles.
00:25:38 On l'a vu cette semaine, la question de l'insécurité qui s'est posée.
00:25:41 Faut-il plus de moyens de protection dans les écoles ? On s'interrogera en deuxième
00:25:46 partie des missions.
00:25:47 Mais avant, la situation au Proche-Orient et Israël sous choc.
00:25:50 C'est tout de suite avec Stéphanie Rouquier, notre envoyée spéciale sur place et l'éclairage
00:25:55 d'Harold Imane.
00:25:56 Restez avec nous sur CNews.
00:25:57 A tout de suite.
00:25:58 De retour sur le plateau de Punchline Weekend.
00:26:05 Bienvenue si vous nous rejoignez pour vous accompagner jusqu'à 19h autour de ce plateau.
00:26:09 Naïma M.
00:26:10 Fadel, Maître Avner Doukhan, Vincent Roy, Harold Imane, Jean-Michel Fauvergue et Kevin
00:26:16 Bossuet.
00:26:17 Dans un instant, la situation au Proche-Orient.
00:26:18 Mais tout de suite, on retrouve Mathieu Devese.
00:26:19 On fait un point complet sur les toutes dernières actualités.
00:26:22 Mathieu.
00:26:23 - Un homme de 22 ans est mort à Marseille après un refus d'obtempérer.
00:26:26 Les faits se sont déroulés dans la nuit de vendredi à samedi dans le 9e arrondissement
00:26:30 de la ville.
00:26:31 Sur un scooter, l'homme a refusé d'obtempérer au contrôle effectué par une équipe de la
00:26:35 BAC.
00:26:36 Une course-poursuite s'est alors engagée et le jeune homme a perdu le contrôle de
00:26:39 son véhicule avant de chuter.
00:26:41 Il a succombé à ses blessures cette nuit.
00:26:43 Alex Batty sera rapatrié ce soir vers le Royaume-Uni.
00:26:46 Le jeune Britannique de 17 ans a décollé de Toulouse pour Londres.
00:26:49 Disparu depuis 6 ans, il a été retrouvé cette semaine en France.
00:26:53 Il sera rendu ce soir à sa grand-mère maternelle, à laquelle la justice avait confié sa garde
00:26:58 avant que sa mère ne l'enlève en 2017 à l'occasion de vacances en Espagne.
00:27:02 Enfin, l'émir du Koweït est mort aujourd'hui à l'âge de 86 ans.
00:27:06 Il aura passé 3 ans au pouvoir, marqué par des crises politiques à répétition.
00:27:10 Le nouvel émir n'est autre que son demi-frère.
00:27:12 Âgé de 83 ans, il a passé l'essentiel de sa carrière dans le domaine de la sécurité
00:27:17 et du renseignement.
00:27:18 Merci, mon cher Mathieu.
00:27:21 On vous retrouve à 18h pour un nouveau point complet sur l'actualité.
00:27:25 Dans l'information également, aujourd'hui, nous avons choisi de vous relayer ce calvaire,
00:27:31 un calvaire d'un couple de buralistes.
00:27:33 Ils soulouent leur propriété à une famille, mais oui, c'est un véritable calvaire, avec
00:27:37 des loyers impayés, agressions, actes de vandalisme et rien n'est fait.
00:27:41 Alors, à la lumière de cette histoire, nous vous posons cette question.
00:27:45 Ce soir, participez avec nous.
00:27:47 Très bivernal, quelle réponse pour les locataires délinquants.
00:27:51 Vous scannez le QR code qui s'affiche sur votre écran, juste ici, et nous vous entendrons
00:27:56 en fin d'émission.
00:27:57 Mais avant, la situation au Proche-Orient et Israël sous le choc.
00:28:02 Après les révélations de l'armée israélienne, la mort de trois otages tués par erreur.
00:28:07 Je cite Sahal par ses soldats dans la bande de Gaza où l'armée, vous le savez, poursuit
00:28:11 son offensive.
00:28:12 Les otages qui auraient brandi un drapeau blanc.
00:28:15 Sahal a joué, il est vrai, à la transparence, mais c'est une onde de choc dans la population
00:28:20 israélienne.
00:28:21 Aujourd'hui, à la fois en deuil, mais également en colère.
00:28:24 Un rassemblement est d'ailleurs prévu dans une heure à Tel Aviv où nous allons retrouver
00:28:28 notre envoyé spécial Stéphanie Rouquier.
00:28:31 Stéphanie, bonjour.
00:28:32 Beaucoup de monde attendu ce soir à côté de vous.
00:28:36 Dans quel état d'esprit sont les Israéliens que vous avez pu rencontrer ?
00:28:40 Ce grand rassemblement a déjà débuté ce soir en plein centre de Tel Aviv sur la place
00:28:47 des otages où ces familles ont l'habitude de se retrouver.
00:28:50 Ce soir, ces familles des otages et ses proches des otages sont tous ensemble pour crier leur
00:28:55 douleur, leur colère après ce drame, après la mort des trois otages.
00:28:59 Une colère, vous le comprenez, qui est accentuée après la divulgation des premiers éléments
00:29:03 de l'enquête militaire.
00:29:05 Cette enquête explique que le drame s'est donc déroulé il y a deux jours dans un quartier
00:29:09 au nord de Gaza City.
00:29:11 Les trois otages avançaient, ils ne portaient pas de t-shirt.
00:29:14 L'un d'eux tenait un bâton avec un tissu blanc accroché dessus.
00:29:19 Et là, des soldats de Tsaïl engagés dans les combats dans ce quartier les ont identifiés
00:29:24 comme étant une menace.
00:29:25 Ils les ont identifiés comme étant des terroristes.
00:29:27 Et donc, ils ont ouvert le feu.
00:29:30 Deux otages sont morts sur le coup.
00:29:32 Le troisième a réussi à se mettre à l'abri dans un bâtiment.
00:29:36 Il a même crié à l'aide en hébreu.
00:29:38 Mais les tirs des soldats de Tsaïl ont continué.
00:29:41 Une réaction des soldats à l'opposé des réglementations stipulées de Saale.
00:29:47 Mais vous comprenez que bien sûr, tous ces éléments s'ajoutent à la douleur et au
00:29:51 désarroi des familles qui exigent à présent, aujourd'hui, dès ce soir, un cessez-le-feu
00:29:57 immédiat pour ne plus revivre de tels drames.
00:30:00 Ils ajoutent qu'ils espèrent que toutes les parties se remettent autour de la table pour
00:30:04 négocier un nouvel accord pour que tous les otages repartent en vie de Gaza.
00:30:10 Et ils martèlent sa envie.
00:30:12 Ils ne veulent pas voir ressortir de Gaza 129 cercueils.
00:30:15 Merci beaucoup Stéphanie.
00:30:17 Je propose que nous nous retrouvions à 18h30, justement, dans une heure, pour faire un
00:30:21 nouveau point avec vous sur ce rassemblement.
00:30:24 Merci de nous faire vivre au plus près l'actualité au Proche-Orient.
00:30:28 Dans un instant, Pierre Rove, journaliste franco-israélien, sera en liaison avec nous
00:30:32 depuis Israël.
00:30:33 Mais avant, je vous propose d'écouter le colonel Olivier Rafovitch, porte-parole de
00:30:37 l'armée israélienne.
00:30:38 Il s'exprimait justement sur notre antenne il y a quelques minutes concernant la mort
00:30:43 de ces trois otages tués par erreur.
00:30:45 Écoutez-le.
00:30:46 Il y a une enquête qui a été faite hier et qui donne des conclusions difficiles.
00:30:53 Difficile parce que, s'avère en fait, comme l'a dit votre correspondante, que d'après
00:30:59 l'enquête et les premiers résultats de l'enquête, deux des otages ont été tués
00:31:04 sur le coup.
00:31:05 Les trois d'ailleurs étaient en chemise.
00:31:08 Un avait au moins un bâton avec quelque chose de blanc, ça peut être comme un drapeau,
00:31:14 comme un vêtement blanc en tout cas.
00:31:15 Ils ont été vus comme terroristes.
00:31:19 Le troisième a été blessé.
00:31:20 Il s'est réfugié dans une maison.
00:31:22 Il a crié même à l'aide en hébreu.
00:31:26 Et malgré cela, les forces sont arrivées sur place et l'ont également tué.
00:31:32 Pierre Rove, reporter franco-israélien, est en liaison avec nous.
00:31:37 Merci à vous d'avoir accepté notre invitation.
00:31:40 On va prendre le pouls un petit peu de la population israélienne après ces révélations.
00:31:44 On imagine le choc, mais également la colère aujourd'hui.
00:31:48 Je parlerai plutôt d'un choc en ce qui concerne la population israélienne en son
00:31:54 intégralité et la colère totalement compréhensible des familles des otages qui vivent une tragédie,
00:32:00 qui vivent un drame.
00:32:01 Je tiens quand même à souligner au passage quelque chose d'assez extraordinaire, c'est
00:32:06 la transparence de l'armée israélienne qui donne tous les détails de ce qui s'est passé
00:32:10 parce qu'ils pourraient mentir, ils pourraient dire n'importe quoi.
00:32:13 Or, ils expliquent précisément que les soldats responsables, coupables de cette tragédie,
00:32:20 ont vu des gens sortir, ont tiré dessus, leur porter le drapeau blanc, etc.
00:32:25 Ils donnent absolument tous les détails avec une transparence absolue.
00:32:28 L'enquête n'a fait que commencer, évidemment.
00:32:32 Maintenant, par rapport à la situation globale, il faut quand même savoir que Djihéjaïa
00:32:37 était une zone extrêmement difficile au niveau des combats, que c'était en plus
00:32:42 une zone dont tous les civils ont été expulsés pour des questions de sécurité.
00:32:46 Donc, a priori, dans cette zone-là, seuls ne pouvaient se trouver que des terroristes,
00:32:52 du Hamas, de l'Ajahat Islamique, etc.
00:32:54 Donc, l'armée était convaincue d'avoir affaire à des terroristes et le protocole
00:32:58 selon lequel des otages pourraient s'échapper et courir devant les soldats israéliens n'était
00:33:04 pas prévu par l'armée.
00:33:06 Donc, il n'y avait pas cette possibilité, ce qui n'excuse en rien ce qui s'est passé,
00:33:10 évidemment.
00:33:11 Mais bon, l'enquête n'en est qu'au tout début.
00:33:13 Et pour revenir à la population civile israélienne, il y a évidemment ce choc, mais il demeure
00:33:23 une volonté absolue et inébranlable d'aller jusqu'au bout, mais absolument jusqu'au
00:33:29 bout de la mission que l'armée israélienne et le pays s'est imposée, c'est-à-dire
00:33:33 la destruction totale du Hamas, quoi qu'il en coûte.
00:33:37 C'est-à-dire, Guillaume, que cette tragique actualité, ces tragiques révélations ne
00:33:43 vont pas impacter, au fond, la stratégie du gouvernement israélien ?
00:33:46 Écoutez, la situation n'est pas compliquée.
00:33:49 Israël, pour l'instant, n'est pas considéré comme un pays qui est capable de se défendre
00:33:53 à cause du 7 octobre.
00:33:54 À partir du moment où vous connaissez la règle civis pacem par Abeloum, si vous voulez
00:34:00 la paix, préparez-vous la guerre, c'est-à-dire il faut être très fort.
00:34:02 Israël, jusqu'à présent, était considéré comme invulnérable.
00:34:05 Depuis le 7 octobre, il y a pas mal d'acteurs régionaux qui ziottent du côté d'Israël
00:34:10 en se disant "finalement, tout est possible, on peut peut-être enfin les exterminer".
00:34:14 Donc, pour Israël, c'est une guerre de survie.
00:34:16 C'est pas simplement une guerre pour se débarrasser du Hamas, c'est une guerre régionale.
00:34:20 C'est-à-dire qu'il faut éviter que ça ne s'embrase et il faut surtout montrer à
00:34:24 l'Iran qu'Israël est capable d'aller jusqu'au bout.
00:34:27 Et aller jusqu'au bout, ça veut dire éliminer l'intégralité du Hamas, exterminer le Hamas.
00:34:33 Que ce soit politiquement, diplomatiquement ou militairement, le Hamas ne peut plus être
00:34:38 en charge de Gaza.
00:34:39 Donc, de toute façon, ça c'est l'objectif numéro un.
00:34:41 Évidemment, au milieu de cet objectif, il faut un second objectif qui est celui de
00:34:45 la libération de tous les otages.
00:34:47 Mais si, vous savez, il y a eu un otage contre lequel 1000 terroristes ont été échangés,
00:34:53 1027 exactement, c'était Bilad Chalit, vous vous en souvenez, il y a quelques années,
00:34:57 une dizaine d'années.
00:34:58 Parmi ces 1027 otages, il y avait le chef actuel du Hamas, Sinouar, qui a été libéré
00:35:03 à l'époque.
00:35:04 Imaginez si demain, Israël se retrouvait de nouveau dans une situation de devoir négocier
00:35:10 des terroristes sanguinaires.
00:35:12 Pas des gens qui ont été libérés, des femmes et des enfants, enfin des jeunes gens
00:35:16 qui n'avaient pas de sang sur les mains, mais de vrais, vrais, authentiques terroristes
00:35:19 qui ont tué, qui ont commis des actes épouvantables.
00:35:22 S'ils devaient libérer tous ces gens-là en contrepartie des otages actuels, la condition
00:35:27 sur le long terme serait absolument épouvantable.
00:35:29 Le cessez-le-feu est une victoire pour le Hamas que Israël ne peut pas, pour sa survie,
00:35:35 se permettre d'accepter.
00:35:37 Donc, il faut qu'il continue jusqu'au bout.
00:35:39 Avec évidemment l'appui des Américains, heureusement, parce que si on devait compter
00:35:43 sur le reste du monde, c'est la pantalonade habituelle, les gens n'ont pas du tout idée
00:35:48 de ce qu'est la guerre.
00:35:50 Ils voient trois photos de morts, ils croient que c'est un drame absolu.
00:35:53 Les guerres, c'est ça.
00:35:54 Dans les guerres, il y a des morts, malheureusement, et des fois des morts innocents, des dégâts
00:36:01 collatéraux.
00:36:02 Je signale au passage que les civils qui éventuellement sont tués pendant les combats du côté
00:36:08 de Gaza sont tous de la faute du Hamas qui se cache derrière ces civils.
00:36:13 Alors que les civils innocents israéliens qui étaient chez eux à 6h30 du matin le
00:36:18 7 octobre ont été massacrés avec une volonté délibérée, sadique et psychopathique.
00:36:23 Donc, la différence est complètement absolue.
00:36:27 Et le fait que vous ayez cette espèce de mouvement, certainement organisé, prévu,
00:36:33 financé par l'Iran, financé par le Qatar, de pro-palestiniens qui défilent dans les
00:36:38 rues le lendemain d'un pogrom effroyable qui rappelle la Shoah, c'est quelque chose
00:36:42 qui démontre l'organisation énorme, colossale à travers la planète via les frères musulmans
00:36:48 et qui est un danger mondial.
00:36:50 C'est un danger pour l'Israël.
00:36:51 C'est vrai, effectivement, qu'on en parle régulièrement autour de ce plateau.
00:36:55 Merci à vous, Pierre Réhove, d'avoir accepté notre invitation, de nous avoir éclairé
00:36:59 sur la situation sur place.
00:37:01 Merci à vous.
00:37:02 Les perspectives avec Harold Niman.
00:37:04 Tout de suite, je vous pose la question, mon cher Harold, mais avant, Jean-Michel Fauvergne,
00:37:08 vous allez peut-être pouvoir, là encore, nous expliquer, nous donner quelques clés
00:37:12 de compréhension.
00:37:13 Vous avez connu le feu, dans vos anciennes fonctions de chef du Raid, notamment.
00:37:19 Là, on a une configuration de théâtre de guerre très violent.
00:37:23 Ces trois otages sortent torse nu, un drapeau blanc, ils parlaient hébreu et c'est vrai.
00:37:29 Alors, c'est toujours facile, autour d'un plateau, effectivement, de refaire le match,
00:37:34 si je puis dire.
00:37:35 En tout cas, dans quel état d'esprit on est lorsqu'on est sous le feu et comment
00:37:38 comprendre que des soldats aient pu tirer sur des otages qui étaient torse nu, je le
00:37:45 rappelle, avec un drapeau blanc, donc, identifié comme tel ?
00:37:48 Tout simplement parce que quand on est sous le feu, notre capacité à discerner est différente.
00:37:54 Effectivement, vous l'avez dit, sur ce plateau-là, on peut analyser la situation.
00:37:58 On peut se poser la question "mais pourquoi ils ont fait ça ?"
00:38:00 Mais quand vous êtes sous le feu, d'abord, vous baissez la tête et la capacité, vous
00:38:05 êtes en effet en tonnoir et vous évaluez la situation différemment.
00:38:10 Ça, c'est la première des choses.
00:38:13 La deuxième chose, c'est qu'il faut réussir à faire la part des choses entre l'hostile,
00:38:19 celui qui est en face de vous et qui est hostile, et celui qui serait susceptible de ne pas l'être.
00:38:23 Et ça, c'est très difficile.
00:38:25 Alors, effectivement, il y avait des signes là-dessus, le drapeau blanc.
00:38:28 Il faut voir aussi, on n'est jamais sur le terrain et c'est ceux qui sont sur le terrain
00:38:32 qui sont capables de voir ça, dans quelles conditions ils ont vu, ils ont perçu ce drapeau
00:38:37 blanc.
00:38:38 Le fait aussi qu'ils aient levé leur t-shirt.
00:38:40 Ça, c'est… Nous, on a eu une boîte à clans, ça, quand on a évacué les gens qui
00:38:46 étaient faits en hostage.
00:38:47 Les hostages aussi, oui.
00:38:48 On a eu un certain nombre de personnes qui avaient levé leur t-shirt.
00:38:50 Ça nous a d'ailleurs très étonnés.
00:38:51 Pour montrer que vous n'aviez pas de ceinture expédite, peut-être ?
00:38:53 Exactement.
00:38:54 C'était des Israéliens et des Anglo-Saxons, de manière générale, qui sont formés à
00:38:56 ça.
00:38:57 Ils ont levé leur t-shirt pour faire voir qu'ils n'ont pas de ceinture explosive.
00:39:00 Et ça, c'est un autre signe.
00:39:02 Mais encore une fois, je tiens à dire, d'abord, cette transparence, effectivement, de l'armée
00:39:11 israélienne, elle est extraordinaire et c'est bien, jusqu'à reconnaître qu'il
00:39:16 y a une potentielle erreur dans le discernement.
00:39:21 Je dis bien dans le discernement.
00:39:22 Mais c'est très difficile de juger quand on n'est pas sur place.
00:39:29 Et voilà.
00:39:30 Et ça, il y en a eu par le passé.
00:39:33 Des choses comme ça, il y en a eu par le passé.
00:39:35 Il y en a aujourd'hui.
00:39:36 Il y en aura dans l'avenir.
00:39:37 Harold Lehman, justement, diplomatiquement, militairement, en tout cas, de ça, il n'avait
00:39:42 aucun intérêt à jouer la transparence, finalement.
00:39:45 C'est ce qu'on se dit à brûle pour poing lorsqu'on apprend cette information.
00:39:50 Qu'est-ce que ça révèle, selon vous ?
00:39:52 Ça révèle que c'est une armée populaire.
00:39:55 Au sens véritable du mot, toutes les familles d'Israël envoient un fils et même une
00:40:02 fille au front.
00:40:03 La moitié dans des unités combattantes, l'autre moitié dans des unités de soutien.
00:40:07 Il y a deux courants dans l'armée israélienne.
00:40:11 Donc, on dit toujours en Israël "nos enfants, nos enfants".
00:40:15 Ce n'est pas de la com.
00:40:16 Personne n'a inventé ça.
00:40:17 Dans une boîte chez les conseils en communication, si tout le monde croit, ça peut être littéralement
00:40:23 leur fils parce qu'ils ne savent pas toujours où ils sont.
00:40:25 Ils sont en attente et puis ils font des rotations tous les X jours.
00:40:29 Et ça peut être le vôtre qui est en tête et bing, il tombe le premier.
00:40:32 Donc, c'est vraiment viscéral.
00:40:34 Et donc, garder un secret comme ça, c'est politiquement suicidaire.
00:40:39 Il faut qu'ils annoncent ce qui s'est passé.
00:40:43 Ils n'en ont pas assez dit jusqu'à présent.
00:40:45 On veut tous les détails.
00:40:46 Tous les détails.
00:40:47 Parce que j'en ai davantage que ça.
00:40:49 Mais quelles conséquences, notamment stratégiques ? Est-ce que ça peut effectivement avoir
00:40:56 des conséquences sur la façon dont Tzal mène ses opérations jusqu'à présent ?
00:41:03 Oui, parce qu'il y a quand même un phénomène de gâchette facile qui commence à prendre
00:41:09 un peu dans l'armée israélienne.
00:41:10 On me l'a déjà raconté en Israël.
00:41:13 Et ça a été illustré aussi à Jérusalem quand il y a eu l'attentat qui a tué trois
00:41:18 personnes dont un Israélien était un ancien policier, enfin un policier qui n'était
00:41:23 pas de service, qui a sorti son arme, qui a abattu un terroriste et qui s'est lui-même
00:41:28 fait abattre en disant "je suis Israélien, je suis Israélien" et quand même le réserviste
00:41:33 l'a abattu.
00:41:34 C'est-à-dire qu'ils sont en surexcité et ils ont peur de pièges.
00:41:39 Et Rafovich l'a dit tout à l'heure, depuis plusieurs jours le Hamas tend des pièges
00:41:44 avec des enregistrements en hébreu, avec des poupées qui bougent comme ça, pour leurrer
00:41:51 les soldats pour qu'ils viennent au contact de cette personne et ensuite ils le font tirer
00:41:56 dessus.
00:41:57 Donc ça a libéré l'impulsion de tirer et de manière évidemment mal en contrôle.
00:42:06 Ça a pas de repris en main très certainement parce que les Israéliens ne sont pas masochistes
00:42:10 à aucun point de vue.
00:42:11 En tout cas, autre information très importante aussi aujourd'hui, cette rencontre avec le
00:42:16 chef du Mossad, Mossad des services secrets extérieurs israéliens, avec le Premier ministre
00:42:22 Qatari.
00:42:23 Une rencontre en Norvège, à Oslo.
00:42:26 Est-ce que ça veut dire que nous nous rapprochons d'une perspective, d'une nouvelle trêve,
00:42:30 perspective d'une nouvelle trêve ? Est-ce que c'est ça qu'il faut comprendre aujourd'hui ?
00:42:32 Tout à fait.
00:42:33 Ils en discutent depuis ça un certain nombre de jours et maintenant ils vont se voir face
00:42:38 à face à Oslo.
00:42:39 C'est très propice.
00:42:41 On se rappelle les accords d'Oslo de 1993.
00:42:43 Il y a un institut de la paix là-bas.
00:42:44 Bon, ça va se faire dans ce cadre et il est vrai que Benyamin Netanyahou dans un premier
00:42:50 temps ne voulait pas que cela se produise et puis les États-Unis sont passés par là.
00:42:56 Et le reste du cabinet aussi israélien est passé par là.
00:43:00 Ils ne sont pas d'accord.
00:43:01 Il faut parler, il faut faire quelque chose.
00:43:02 Les États-Unis veulent qu'il y ait une désescalade des bombardements.
00:43:06 Et donc Jake Sullivan qui est le conseiller diplomatique direct de Biden avec une grosse
00:43:11 administration est au Proche-Orient.
00:43:12 Il a rencontré Netanyahou et tous les autres ministres et il est allé à Ramallah à rencontrer
00:43:17 Mahmoud Abbas.
00:43:18 Et il a dit oui, il va falloir que nous discutions des modalités pour réduire l'intensité.
00:43:27 C'est comme ça qu'il dit la chose.
00:43:29 Donc ça a repris avec le Qatar.
00:43:32 Netanyahou n'a plus bloqué et ça a pu se faire.
00:43:36 Et le Mossad a une certaine autonomie dans la négociation et ça a été d'ailleurs
00:43:41 rappelé sur les réseaux sociaux de sources officielles.
00:43:46 - Information importante donc que nous dit Harold Imane ce soir, le chef du Mossad, qui
00:43:51 rencontre le premier ministre qatari à Oslo en Norvège.
00:43:55 On va voir ce qu'il découle de cette rencontre.
00:43:59 Dans l'actualité aussi la question de l'immigration bien évidemment après le rejet du projet
00:44:03 loi.
00:44:04 Emmanuel Macron a donc décidé d'envoyer le texte en commission mixte paritaire.
00:44:08 Cette députée, cette sénateur accompagnée de suppléants vont donc se réunir ce sera
00:44:12 lundi pour tenter d'aboutir à un compromis.
00:44:15 En attendant sur le terrain à Calais notamment les habitants subissent la pression migratoire.
00:44:19 Vous le savez depuis maintenant de très nombreuses années.
00:44:22 C'est le cas de la ville de Val-d'Armanin qui était d'ailleurs en visite dans cette
00:44:26 commune symbole.
00:44:27 C'était hier, vous avez pu le suivre sur CNews.
00:44:29 Alors quels efforts sont possibles pour réduire l'afflux de migrants ? On regarde ce sujet
00:44:34 d'Augustin Donadieu, on en parle ensuite.
00:44:36 A seulement une quarantaine de kilomètres des côtes anglaises, les 75 000 Calaisiens
00:44:41 doivent cohabiter avec ces sans-papiers qui ne souhaitent qu'une chose, rallier l'Angleterre
00:44:46 à tout prix.
00:44:47 - Ils font que passer, cela ne nous dérange pas du tout mais en fait ils jettent, vous
00:44:50 voyez, blé, mouchoirs, masques, ils sont sales.
00:44:53 Et ça franchement ça devient, c'est pas possible.
00:44:56 - Ils essayent de faire quelque chose mais c'est pratiquement impossible.
00:45:00 Pourtant sur le terrain, les forces de l'ordre redoublent d'efforts dans un seul objectif,
00:45:05 empêcher les départs vers l'Angleterre et donc dissuader les migrants de venir à Calais.
00:45:11 Pour cela, le ministère de l'Intérieur a sorti les grands moyens.
00:45:14 - On a des forces de police et de gendarmerie déployées sur l'ensemble de ces secteurs
00:45:18 qui patrouillent et qui cherchent à détecter la présence de migrants, la présence de
00:45:22 matériel nautique et qui sont également appuyés par des moyens aériens, soit des
00:45:26 drones, soit également des avions, afin de détecter les mouvements de migrants et essayer
00:45:30 d'intercepter les bateaux et d'intercepter les trafiquants qui viendraient livrer les
00:45:35 bateaux sur les spots.
00:45:36 Et ce travail commence à payer.
00:45:38 Selon le ministère de l'Intérieur, 29 000 migrants ont tenté la traversée cette année.
00:45:43 Ils étaient 44 000 l'année dernière, soit une baisse de 35 % en un an.
00:45:50 - Alors je vous propose que nous laissions de côté la tambouille politicienne autour
00:45:54 de ce projet de loi immigration pour le moment, mais peut-être deux constats, Vincent Roy.
00:45:58 Les conséquences insupportables pour les riverains à Calais, je le disais, ça fait
00:46:01 des années que ça dure.
00:46:02 Et finalement, en fin de chaîne, on le voit, des forces de l'ordre qui déploient de gros
00:46:07 moyens, notamment pour faire face aux passeurs.
00:46:09 On le voit bien, cette question, elle ne va pas se régler uniquement avec un projet
00:46:15 de loi immigration et quelques mesurettes, mais cela implique finalement une question
00:46:22 qui doit se régler au niveau européen.
00:46:23 - Ah non, mais attendez, tout en laissant tomber la tambouille politicienne, la politique
00:46:29 aérie, ce qu'il faut avoir en tête, c'est que la question de la loi immigration n'a
00:46:37 rien à voir avec, et de ce point de vue, votre reportage est captivant, parce qu'il
00:46:43 met en lumière quelque chose auquel la loi ne peut pas répondre, puisque de quoi s'occupe
00:46:52 cette loi ? Elle s'occupe déjà des gens qui sont là.
00:46:56 Il n'est pas question dans la loi de faire en sorte que les gens ne viennent pas chez
00:47:02 nous, veuillent passer en Angleterre ou non, c'est encore une autre affaire.
00:47:05 Mais la loi ne traite pas de cette question-là.
00:47:08 La loi, elle s'occupe des gens qui sont déjà sur notre territoire.
00:47:13 Ce qui veut dire que de toute façon, alors même que les Français vous disent, non pas
00:47:17 qu'ils rêvent d'une immigration zéro, car je crois que pour la plupart ils sont
00:47:21 réalistes, mais qu'ils ne veulent plus qu'au maximum des gens, des migrants, viennent
00:47:28 sur notre territoire, si vous n'agissez pas, au moins d'un point de vue, d'une
00:47:33 manière temporaire sur Schengen, vous n'arriverez à rien.
00:47:37 Tant qu'on ne retrouvera pas une vraie souveraineté, vous n'arriverez à rien.
00:47:42 Finalement, on tourne autour du pot depuis des années et on refuse de voir la réalité
00:47:47 que nous voyons dans ce reportage.
00:47:48 Non, non, attendez, je ne suis pas en train de vous dire que cette loi est formidablement
00:47:54 inutile.
00:47:55 Ce n'est pas ce que je vous dis.
00:47:56 Je vous dis qu'à partir du moment où les Français et les sondages le prouvent,
00:48:00 disent qu'on ne veut plus que des migrants rentrent sur notre territoire, je vous dis
00:48:06 que de ce point de vue, la loi dont nous parlons, y compris la plus dure, celle du Sénat, est
00:48:11 sur ce point totalement inefficace.
00:48:13 Soit vous prenez le problème à bras-le-corps, c'est-à-dire réforme constitutionnelle,
00:48:18 on arrête au moins temporairement Schengen pour remettre de l'or dans la situation,
00:48:22 là vous pouvez espérer, je dis bien espérer, avoir un résultat.
00:48:26 Sans quoi, de toute façon, c'est absolument inutile.
00:48:30 La loi que nous mettons en place n'empêche absolument pas, et d'ailleurs ça n'est
00:48:34 pas son but, mais il faut que chacun le comprenne, n'empêche absolument pas les migrants de
00:48:37 venir sur notre territoire.
00:48:38 C'est pour ça que c'est intéressant qu'Evian Bosway de voir la réalité, notamment
00:48:42 de nos concitoyens calaisiens et puis au fond, la politique qui est en train d'être
00:48:47 mise en place ou alors la volonté du gouvernement de ce projet de loi immigration, mais finalement
00:48:51 qui ne répond pas à cette réalité à Calais.
00:48:54 C'est intéressant aussi de montrer ce fossé entre la réalité et les ambitions de nos
00:49:00 gouvernants.
00:49:01 C'est évident parce que le projet de loi de M. Darmanin ne répond qu'à une seule
00:49:06 chose, l'ambition politique de M. Darmanin.
00:49:09 Son but, c'est d'apparaître comme étant le monsieur sécurité et celui qui lutte le
00:49:14 mieux contre l'immigration.
00:49:16 Et on a vu en effet que c'était un désastre puisque le en même temps est aujourd'hui
00:49:21 terminé et on ne peut pas d'un côté dire qu'il faut régulariser des sans-papiers
00:49:27 et de l'autre dire qu'on va expulser certaines personnes de notre territoire sans nous expliquer
00:49:32 comment.
00:49:33 Après, de manière plus générale, Vincent a tout à fait raison.
00:49:36 On se retrouve dans une situation où on parle d'immigration sans parler de frontières.
00:49:41 Le mot frontière, quand on parle d'immigration, vous demandez ça à un gamin d'11-12 ans,
00:49:46 c'est le premier mot qui lui vient en tête.
00:49:48 Donc on se retrouve dans une situation où on laisse passer des gens et en plus on les
00:49:52 retient sur notre territoire pour respecter les fameux accords du Touquet pour ne pas
00:49:57 qu'ils aillent en Angleterre.
00:49:58 Donc c'est complètement incroyable.
00:50:00 Et dernière chose que j'aimerais aussi souligner, Samuel Huntington, en 1996, avait tout dit.
00:50:07 Il avait dit qu'à partir du moment où vous avez une immigration trop importante,
00:50:12 la conséquence c'est un conflit civilisationnel.
00:50:15 Je pense qu'on a oublié dans la Macronie et qu'on a oublié en Europe le facteur culturel
00:50:21 comme étant au cœur du facteur global.
00:50:24 Quand j'écoute Emmanuel Macron, il nous parle tout le temps d'économie, d'économie, d'économie.
00:50:29 Mais le problème est culturel.
00:50:31 Quand vous avez des gens qui sont sur notre sol, qui ne partagent ni nos valeurs, qui
00:50:36 ne connaissent pas nos lois, qui ne connaissent pas notre langue, forcément ils font n'importe
00:50:40 quoi, forcément ils se rebellent, forcément ils commettent des actes de délinquance et
00:50:45 c'est les Français qui souffrent.
00:50:47 Et ça c'est plus possible.
00:50:48 - On va en reparler tout à l'heure, on va marquer une pause, on va en recarler de la
00:50:51 loi immigration.
00:50:52 - Tout ça juste parce qu'Emmanuel Macron a un imaginaire qui est coincé entre Wall
00:50:55 Street et la City.
00:50:56 Laquelle City d'ailleurs nous pète pour que nous gardions un immigrant.
00:50:59 - Jean-Michel Fauvert, 10 secondes, le mot frontière c'est devenu un gros mot aujourd'hui ?
00:51:02 - Pas du tout.
00:51:03 - Mais maintenant il faut savoir où.
00:51:04 - Pas du tout, vous nous direz pourquoi à 18h30.
00:51:06 - D'accord.
00:51:07 - Parce qu'on marque une pause, on revient et puis nous reviendrons sur ce calvaire d'un
00:51:11 couple de burealistes, on vous en parlait en début d'émission, on va y revenir largement
00:51:16 notamment avec Maître Avener Ducan, avocat en droit de l'immobilier qui est avec nous
00:51:20 ce soir.
00:51:21 A tout de suite sur CNews.
00:51:22 Bonsoir à tous et bienvenue dans Punchline Weekend.
00:51:29 Nous avons choisi de vous raconter ce soir le calvaire d'un couple de burealistes.
00:51:34 Une situation qui n'est pas isolée, souvent qui touche cette France silencieuse.
00:51:38 C'est le cas depuis deux mois pour un couple à Évreux.
00:51:40 Nous vous racontons donc leur histoire ce soir.
00:51:43 Une situation qui soulève beaucoup de questions.
00:51:46 Bruno Héros et lui, soulouent leur propriété à une famille.
00:51:49 Une famille qui ne paye pas son loyer, mais pas seulement.
00:51:52 Une famille qui multiplie les actes de vandalisme.
00:51:54 Pire, la situation est montée crescendo avec l'agression physique cette semaine de la femme
00:52:00 du couple Aurélie et c'est l'incompréhension car rien ne mouge, les moyens du maire sont
00:52:05 limités et il y a la trêve hivernale.
00:52:07 Nous vous mobilisons dans Punchline Weekend ce soir.
00:52:11 Cette question qui fait écho à l'enfer que vivent Aurélie et Bruno.
00:52:15 Que faire face à des locataires délinquants en pleine trêve hivernale ?
00:52:20 Répondez à cette question en scannant le QR code que vous voyez actuellement à l'antenne.
00:52:26 Partagez aussi vos témoignages si vous êtes dans une situation similaire.
00:52:30 Nous vous entendrons en fin d'émission.
00:52:32 Nous allons en parler dans un instant avec nos invités qui vous accompagnent jusqu'à
00:52:37 19h autour de ce plateau.
00:52:39 Naïma M. Fadel, Vincent Roy, Maître Aveneur Ducamp, envoquant en droit de l'immobilier.
00:52:44 Vous allez nous éclairer.
00:52:45 Jean-Michel Fauvergue et Kevin Bossuet.
00:52:47 On en parle tout de suite.
00:52:48 On verra.
00:52:49 Vous allez le voir, un reportage édifiant.
00:52:51 Mais tout de suite, un point sur les dernières informations avec vous, Mathieu Deveze.
00:52:54 Et on vient de l'apprendre.
00:52:56 Quatre mineurs ont été placés sous contrôle judiciaire après la violente agression d'une
00:53:00 adolescente de 13 ans à Lyon.
00:53:02 Les jeunes filles sont suspectées d'avoir participé à ce déluge de gifles et de coups
00:53:05 de genoux.
00:53:06 La vidéo de l'agression qui s'est déroulée le 10 octobre dernier a beaucoup circulé
00:53:10 sur les réseaux sociaux.
00:53:12 Ils avaient 25, 26 et 28 ans.
00:53:15 Les trois otages israéliens tués par erreur par l'armée israélienne dans la bande de
00:53:18 Gaza.
00:53:19 Selon les premiers éléments de l'enquête, ils ont agité un drapeau blanc improvisé
00:53:23 et appelé à l'aide en hébreu.
00:53:24 Le Premier ministre israélien déplore, je cite, « une insupportable tragédie ».
00:53:29 Enfin, l'armateur français CMA-CGM suspend à son tour la traversée de la mer Rouge
00:53:35 jusqu'à nouvel ordre.
00:53:36 Une décision prise par le premier transporteur maritime français après des attaques perpétrées
00:53:40 contre des navires par des rebelles houthis du Yémen.
00:53:43 Plusieurs missiles et drones ont d'ailleurs été abattus par des navires de guerre américains
00:53:46 et français qui patrouillent dans la zone.
00:53:49 Merci beaucoup Mathieu.
00:53:50 On vous retrouve à 18h30.
00:53:52 Mathieu Devese, Naïmem Fadel qui vient de nous l'apprendre.
00:53:55 Les quatre mineurs âgés de 14 et de 15 ans qui ne présentaient pas d'antécédents
00:53:59 judiciaires ont donc été placés sous contrôle judiciaire dans le cadre de cette affaire
00:54:02 à Lyon.
00:54:03 Cette terrible agression, c'est une onde de choc, on a vu la vidéo, on ne l'a pas
00:54:07 montrée tellement elle était immontrable.
00:54:09 Au fond, c'est cette violence contre cette gamine de 13 ans par d'autres gamines, donc
00:54:14 placée sous contrôle judiciaire.
00:54:16 Cela vous semble finalement une décision plutôt juste ?
00:54:20 Une décision en tout cas importante aujourd'hui en attendant effectivement que la justice
00:54:28 fasse son travail.
00:54:29 En tout cas, je voudrais juste soulever une chose qui me semble importante.
00:54:32 Il y a deux ans, j'ai mis en place un webinar avec différents acteurs, des enseignants,
00:54:39 des éducateurs et un commandant de police et le docteur Maurice Berger.
00:54:43 Et ce qui avait été soulevé, c'était sur les RICS, entre bandes.
00:54:47 C'était la sauvagerie, la violence de ces gamins très tôt.
00:54:51 Dès l'âge de 11 ans, on voit que les gamins sont extrêmement violents.
00:54:54 Et ce que le commandant de police m'avait dit, il me dit qu'on n'a pas pris garde
00:54:59 aux jeunes filles.
00:55:00 Aujourd'hui, les jeunes filles sont dans un comportement comme les garçons et on n'a
00:55:05 pas assez fait attention à cela.
00:55:07 Donc, on a un phénomène aujourd'hui de bandes de jeunes filles extrêmement violentes
00:55:12 qui sont en train de copier les garçons et qui sont d'une extrême violence.
00:55:17 Aujourd'hui, il faut vraiment s'atteler à avoir un peu plus ces bandes de filles
00:55:21 notamment.
00:55:22 Et c'est vrai que ça interpelle ces jeunes filles, ça heurte même de voir ces jeunes
00:55:25 filles, ces gamines de 13 ans avec telle violence.
00:55:28 La jeunesse des agresseurs, indépendamment de leur sexe, là ce sont des jeunes filles
00:55:33 et évidemment ça interpelle aussi.
00:55:35 Je pose la question cruciale que posait tout à l'heure ma camarade à côté de moi,
00:55:43 qui est celle des parents.
00:55:44 C'est-à-dire que là, la responsabilité des parents doit automatiquement être impliquée.
00:55:49 Que faisait ma fille à cet endroit-là, à tel moment ? Quel est le comportement de
00:55:54 ma fille ? Je ne connais pas le comportement de ma fille.
00:55:56 Là, le questionnement sur les parents est véritablement, à mon sens, pointé.
00:56:01 Si on veut éradiquer ce type de phénomène, il va falloir s'intéresser à la question
00:56:04 des parents.
00:56:05 Et là, ça va dans le bon sens parce que le gouvernement en ces derniers temps a pris
00:56:10 quelques mesures dans ce domaine-là.
00:56:11 Peut-être qu'elles vont pas assez loin, on ne sait pas, on verra.
00:56:14 Après les émeutes, effectivement, le ministre Dupond-Moretti a dit, parce qu'il s'est
00:56:22 bien rendu compte que les émeutiers étaient très jeunes et que c'était extrêmement
00:56:26 violent et qu'il fallait effectivement interroger la place et le rôle des parents.
00:56:31 Il faudrait qu'on se penche sur le rôle des parents et qu'on en débatte peut-être
00:56:36 à la rentrée, qu'on fasse intervenir aussi les téléspectateurs.
00:56:39 C'est même anthropologique.
00:56:40 Parce que par le docteur Maurice Berger, on a un problème aussi anthropologique.
00:56:44 Les centres d'éducation fermés, notamment, puisqu'il y a un travaillé, il a bien
00:56:49 vu ce phénomène d'enfants.
00:56:51 Vous avez des enfants de 11 ans, certains qui ont tué.
00:56:56 Il m'avait parlé justement d'un cas d'un enfant qui avait tué un gamin et il lui
00:57:02 dit "mais tu as vu la peine de la maman ?".
00:57:04 Il lui dit "c'est pas grave, elle oubliera".
00:57:06 C'est incroyable.
00:57:07 Et justement, je crois qu'aujourd'hui…
00:57:09 Il y a un vrai sujet effectivement qui nous a fait.
00:57:12 Et puis après on va avancer, mais peut-être pour conclure sur cette information qui vient
00:57:16 de nous parvenir.
00:57:17 Il y a un vrai sujet.
00:57:18 J'ai vu cette vidéo qui est odieuse.
00:57:19 Odieuse.
00:57:20 Ça ne m'a pas choqué.
00:57:21 Parce que ça, je l'ai vu à plusieurs reprises.
00:57:23 Soit dans une cour de récréation, soit devant des établissements scolaires ou soit dans
00:57:27 la rue.
00:57:28 Là, c'est médiatisé, mais ça arrive tous les jours.
00:57:31 On a affaire à des gamins qui ne font plus la différence entre le bien et le mal, qui
00:57:36 ne supportent plus la frustration.
00:57:38 À des gamins également qui ne possèdent plus de mots de vocabulaire suffisant pour
00:57:43 régler leurs problèmes avec le verbe, donc ils le font avec les points.
00:57:46 Et en effet, les gamins sont de plus en plus violents.
00:57:50 Et moi, ce qui me choque, c'est le spectacle de la violence.
00:57:52 Parce que si on a les images, c'est qu'il y a des gamins qui ont filmé cela.
00:57:57 Il y avait la volonté de diffuser cette vidéo.
00:57:59 Il y a une volonté de montrer la violence, d'exhiber la violence.
00:58:02 Et beaucoup de gamins sont sur les réseaux sociaux, voient des vidéos violentes et essayent
00:58:07 de faire la même chose.
00:58:08 En vrai, il y a quand même un problème de décivilisation au sein de notre jeunesse.
00:58:13 On n'arrivera pas à résoudre ça avec une école aussi laxiste, avec une école qui
00:58:18 voudrait finalement travailler les émotions avec les gamins, là où il faut justement
00:58:22 des sanctions.
00:58:23 On va en parler de l'école d'ailleurs, on en a tant.
00:58:26 Au sein d'une partie de la jeunesse.
00:58:28 Vous savez, Jean-Michel, à un moment, si on veut sauver des gamins, quand je parle
00:58:33 de tout ça, c'est que je veux qu'on puisse sauver des gamins.
00:58:36 C'est qu'à un moment, il y a une réalité.
00:58:38 Il faut faire attention à avoir peur, parce qu'on a peur de stigmatiser.
00:58:44 Il n'y a pas de stigmatisation.
00:58:45 Aujourd'hui, il y a un phénomène d'extrême violence chez certains jeunes.
00:58:49 C'est écrit dans tous les...
00:58:51 Vous prenez par exemple, même dans le cadre de la politique de la ville, dans tous les
00:58:54 contrats de ville, vous allez voir qu'on en parle de cette défaillance éducative des
00:58:59 parents.
00:59:00 On parle de la violence des enfants.
00:59:02 Et à un moment, il faut qu'on réagisse.
00:59:04 On ne peut pas laisser cela.
00:59:07 Regardez même le Danemark, Jean-Michel.
00:59:10 Le Danemark aujourd'hui, pourquoi le Danemark, les sociodémocrates, ont complètement revu
00:59:16 leur politique sociale et leur politique familiale ?
00:59:19 Aujourd'hui, ils osent, eux, les sociodémocrates, dire que les aides sociales, les allocations
00:59:27 familiales sont conditionnées par l'éducation des enfants.
00:59:31 Et en cas de manquement éducatif, on suspend les allocations familiales.
00:59:35 La question du manquement, effectivement, il sera intéressant d'avoir une étude sur
00:59:38 cette question du manquement dans l'éducation de certains parents.
00:59:41 On l'évoque beaucoup autour de ce plateau.
00:59:43 À la une de l'actualité, nous souhaitions aussi vous relayer cette situation absolument
00:59:49 cauchemardesque.
00:59:50 Depuis des mois, pour un couple de burealistes, cela se passe à Évereux.
00:59:54 Et une situation qui soulève beaucoup de questions.
00:59:57 Maître Avener Ducan, avocat en droit de l'immobilier, est avec nous pour nous répondre.
01:00:01 Nous vous proposons de vous mobiliser, vous aussi, ce soir, en répondant à cette question.
01:00:06 Que faire face à des locataires délinquants en pleine trêve hivernale ?
01:00:12 Vous nous donnez votre avis en scannant le QR code qui s'affiche actuellement sur votre écran.
01:00:16 Nous vous entendrons en fin d'émission.
01:00:18 N'hésitez pas à témoigner également si des situations similaires à celles d'Aurélie
01:00:23 et Bruno vous est arrivé, puisque Aurélie et Bruno soulouent leur propriété à une
01:00:28 famille, mais une famille qui multiplie les actes de vandalisme et pire, Aurélie qui
01:00:33 s'est fait agresser physiquement cette semaine.
01:00:35 Regardez ce reportage signé Mathilde Ibanez, on en parle ensuite.
01:00:39 Alors que le buraliste demande au fils de la locataire de fermer le portail de la maison,
01:00:47 la situation dégénère.
01:00:49 Incontrôlable, la mère de famille assène deux coups de poing à la compagne de Bruno,
01:01:01 le visage en sang.
01:01:02 Les enfants des buralistes âgés de 6 ans sont choqués par cette scène de violence
01:01:06 et supplient d'appeler la police.
01:01:08 Une semaine après, les stigmates sont encore bien visibles et le traumatisme est encore
01:01:14 présent.
01:01:15 Mes enfants sont très choqués par une telle violence à l'état là.
01:01:20 Ils sont traumatisés.
01:01:21 Un psychologue qui a ausculté mes enfants, il leur a délivré des certificats de traumatisme
01:01:27 leur autorisant à louper l'école pendant un moment.
01:01:31 Après l'agression, les locataires continuent de vivre en toute impunité.
01:01:34 Loyer impayé, acte de vandalisme, la situation est invivable pour le couple, bien obligé
01:01:40 de travailler malgré leurs 10 jours d'ITT.
01:01:42 Nous ne pouvons pas nous permettre de nous arrêter de travailler.
01:01:45 Ils n'assument rien, ni loyer, ni charge.
01:01:48 Donc il faut bien qu'à un moment donné, quelqu'un les règle, ces loyers, ces charges.
01:01:52 Un dossier très compliqué pour la mairie.
01:01:53 La municipalité peut intervenir, mais aujourd'hui, une famille qui n'a pas de ressources, qui
01:01:58 a des dettes de loyer a priori très importantes dans le logement social, ne trouvera pas de
01:02:03 logement social chez un bailleur, sauf à ce que ce soit imposé par le préfet.
01:02:08 Une plainte pour coups et blessures a été déposée.
01:02:11 La mairie d'Evereux-Elles ne trouve aucune solution de relogement à l'heure de la trêve
01:02:15 invernale et en appelle au préfet de la région.
01:02:17 Quelle réponse pour les locataires délinquants ? Répondez à cette question.
01:02:23 Témoignez peut-être si vous avez vécu une situation similaire en scannant le QR code
01:02:27 qui s'affiche actuellement sur votre écran, toutes vos réponses en fin d'émission, Maître
01:02:30 Aveneur Ducamp.
01:02:31 C'est vrai que le bon sens voudrait qu'on dise tout simplement à cette famille, maintenant
01:02:36 ça suffit, vous partez après tous les faits commis.
01:02:41 Et pourtant, on se rend compte que c'est très compliqué.
01:02:43 Alors, éclairez-nous, pour quelle raison ?
01:02:44 C'est très compliqué parce que la difficulté qui se pose finalement, c'est qu'il y a un
01:02:49 manque de moyens crucial dans l'art de justice aujourd'hui.
01:02:52 Et on voit bien qu'on a beau lancer les procédures, on a beau tout faire, et là on l'entend,
01:02:56 c'est le maire qui le dit, qui l'explique à votre antenne, c'est vrai qu'en fait on
01:03:00 est dans une situation où la préfecture n'a pas les moyens, ne trouve pas de solution,
01:03:04 de relogement pour cette famille.
01:03:05 Et ça veut dire qu'en fait on a une situation de paralysie finalement, qui fait qu'il y
01:03:12 a une impuissance complète, on le voit bien.
01:03:15 C'est ce que vous disiez Naïma M.
01:03:16 Fadel, on peut tout casser chez son voisin, on peut taper la personne qui nous loue son
01:03:23 appartement ou sa maison, et puis tant qu'il n'y a pas de solution de relogement, vous
01:03:27 êtes tranquille aujourd'hui, c'est comme ça que ça se passe en France ?
01:03:30 Exactement, l'État vous doit un logement, c'est là où le bas blesse, c'est-à-dire
01:03:34 qu'en fait on marche sur la tête.
01:03:36 Et c'est pour ça qu'on crée aussi ce laxisme où en fait les gens ne s'obligent à rien,
01:03:44 c'est-à-dire qu'ils se disent de toute façon "vous me devez, vous me devez, vous
01:03:48 devez me relonger".
01:03:49 Moi j'ai connu des cas aussi où les gens refusaient certains logements, voilà, avaient
01:03:54 le luxe de refuser certains logements.
01:03:56 Donc c'est là où tout le problème.
01:03:58 S'il y a un moment où on dit "écoutez, le logement notamment social, c'est une solidarité
01:04:04 nationale, ça permet aussi de payer moins cher son loyer", à un moment ce n'est pas
01:04:08 un dû.
01:04:09 Donc vous devez le, comment dirais-je, le mériter.
01:04:13 On peut peut-être rappeler M.
01:04:15 Neur-Ducamp qu'il y a donc la trêve hivernale, c'est-à-dire que les gens ne peuvent pas
01:04:20 être chassés de leur habitation.
01:04:23 Néanmoins, dans quelles conditions c'est possible ? Puisque là, visiblement, lorsque
01:04:27 vous agressez la personne qui loue votre habitation, eh bien ce n'est pas une raison pour vous
01:04:32 exclure du logement.
01:04:34 C'est ce qu'on apprend aussi ce soir.
01:04:36 C'est exactement ça.
01:04:37 C'est-à-dire qu'en fait la solution qui permettrait justement de lever finalement
01:04:42 cette trêve hivernale, eh bien ce serait la possibilité de ce relogement.
01:04:46 Mais on le voit bien, le maire l'a dit lui-même, c'est-à-dire qu'en fait c'est le...
01:04:50 Les bailleurs ne veulent pas.
01:04:51 C'est exactement ça.
01:04:52 C'est le serpent qui se mord la queue.
01:04:54 C'est-à-dire qu'en fait on a une situation où pour lever la trêve hivernale, il faudrait
01:04:58 qu'on puisse les reloger, mais pour les reloger, il faudrait encore qu'on ait des logements
01:05:03 qui permettent de les reloger.
01:05:04 Et en fait, on n'a ni l'un ni l'autre.
01:05:06 Et dans le cas, ce que vous nous expliquiez tout à l'heure, c'est-à-dire que dans le
01:05:09 cas où la justice se saisit finalement de la plainte, des coups, et ordonne à ce que
01:05:17 cette famille soit éloignée, ordonne une mesure d'éloignement concernant cette famille,
01:05:22 est-ce que là, il y a une obligation de relogement derrière ?
01:05:25 Alors justement, non, pas du tout.
01:05:27 Pas du tout.
01:05:28 Et là, c'est vrai qu'on touche sur un autre volet, c'est-à-dire que là, c'est vraiment
01:05:31 le volet pénal, puisque c'est vrai qu'à la limite, j'ai envie de vous dire, des cas
01:05:35 où on a des locataires qui ne payent pas, malheureusement, c'est un classique.
01:05:39 C'est-à-dire que nous, au cabinet, on a énormément de dossiers comme ceux-là où
01:05:41 justement on a des locataires qui ne payent pas et on a l'impression justement d'un
01:05:44 sentiment, d'un certain sentiment, comme je le disais tout à l'heure, d'impuissance,
01:05:48 de toute puissance plutôt.
01:05:49 Parce qu'en fait, on a des locataires qui se disent « je ne paye pas, je suis tranquille
01:05:52 ». Et l'étape supérieure, c'est quoi ? C'est la violence.
01:05:55 La violence, ça ouvre finalement, c'est entre guillemets une chance pour la buraliste.
01:06:02 Aujourd'hui, c'est-à-dire qu'il faut attendre la violence, il faut attendre de
01:06:06 se faire taper pour pouvoir ouvrir finalement un dossier pénal, Kevin Bosbeth.
01:06:12 C'est ça qui est incroyable.
01:06:13 On se retrouve dans une situation où vous avez des gens honnêtes, des gens qui travaillent
01:06:19 puisque cette dame nous dit qu'elle ne peut pas s'arrêter de travailler sinon
01:06:22 elle ne s'en sort pas et qui se retrouve dans une situation complètement ubuesque
01:06:28 où elle se fait violenter, on ne paye pas les loyers alors que c'est son bien et
01:06:33 c'est encore elle qui est en tort.
01:06:35 Moi, j'ai vu des décisions de justice où on condamnait le propriétaire parce qu'il
01:06:40 essayait de récupérer son logement ou même le propriétaire parce qu'il a coupé l'eau
01:06:44 d'un locataire qui ne payait pas son loyer.
01:06:48 Et donc, naturellement, c'est quoi la conséquence ? C'est qu'on se fait justice
01:06:52 soi-même.
01:06:53 On se retrouve dans une situation de désemparement total et donc les gens estiment qu'ils
01:07:00 vont devoir eux-mêmes aller récupérer leur logement même si c'est illégal.
01:07:05 Parce que la justice est trop lente ou parce que la justice n'agit pas.
01:07:09 C'est un processus de décivilisation, c'est une rupture démocratique parce que quand
01:07:14 les gens ne croient plus en la justice et ne croient plus en l'État, on se retrouve
01:07:18 en effet dans une situation terrible.
01:07:20 Et ce qui est terrible, Naïm Fadel, c'est que cette famille-là, elle avait bon cœur.
01:07:24 C'est pour aider qu'elle a accueilli cette autre famille qui n'avait pas d'autre
01:07:28 logement.
01:07:29 Et aujourd'hui, il y a une double culpabilité et finalement c'est celle d'avoir eu le
01:07:34 sentiment de s'être fait avoir et on vous dit "faites attention la prochaine fois et
01:07:39 peut-être c'est même de votre faute".
01:07:41 C'est ça qui est terrible alors que ça part d'un bon sentiment d'une famille
01:07:44 qui a bon cœur au départ.
01:07:45 J'ai même un ami, je vais vous raconter ça, malheureusement il a prêté son appartement
01:07:50 pour une quinzaine de jours à une personne qui n'a plus voulu sortir, qui a changé
01:07:56 les serrures, qui n'a plus voulu sortir.
01:07:58 Il s'est retrouvé avec 13 000 euros de déboursé, vous imaginez.
01:08:08 Mais moi je voudrais aussi soulever autre chose.
01:08:10 Et là maître, je voudrais aussi voir avec vous, c'est que l'État a décidé, puisqu'il
01:08:14 y a beaucoup de gens qui ne veulent plus louer leurs appartements parce qu'avec cette
01:08:20 situation où vous pouvez faire rentrer quelqu'un, vous lui louez, au bout d'un mois il ne
01:08:24 vous paye plus le loyer, a décidé des sanctions contre les propriétaires qui ne louent pas
01:08:32 leur appartement.
01:08:33 Par exemple, quand vous ne louez pas votre appartement, vous savez que la taxe d'habitation
01:08:37 normalement vous ne la payez pas, la taxe d'habitation on ne la paye plus.
01:08:40 Et bien maintenant vous la payez si justement vous ne louez pas votre appartement.
01:08:44 Ça s'appelle du bolchevisme.
01:08:45 Une taxe d'habitation.
01:08:47 Maître Avenir Ducamp, peut-être pour clore sur ce sujet-là, le cas d'Aurélie et Bruno,
01:08:55 il n'est pas esselé.
01:08:56 Vous envoyez beaucoup de dossiers de ce type.
01:08:59 Alors on imagine, le loyer impayé, c'est énorme.
01:09:02 En revanche, dégradation, violence, c'est quelque chose de fréquent aujourd'hui en
01:09:06 France.
01:09:07 Vous le voyez dans votre cabinet ?
01:09:08 Bien sûr, bien sûr, bien sûr.
01:09:10 Parce qu'en fait à chaque fois que les locataires finalement finissent par être expulsés,
01:09:15 donc que ce soit des locataires qui sont rentrés via un bail ou même des squatters, ça devient
01:09:19 malheureusement systématique.
01:09:20 Ils dégradent l'appartement et on a des propriétaires qui se retrouvent avec un appartement où
01:09:25 ils ont tout, tout, tout à refaire.
01:09:27 Donc pour rebondir sur ce que disait Naïma, je me demande même si ce n'est pas finalement
01:09:31 plus intéressant pour le propriétaire d'aller payer la taxe d'habitation plutôt que de
01:09:36 le louer et de prendre le risque derrière de…
01:09:38 Je vous propose, Maître Avenir Ducamp, de rester avec nous puisqu'on entendra les
01:09:43 propositions des téléspectateurs qui nous regardent.
01:09:46 Vous nous direz si c'est jouable ou pas.
01:09:48 Ce sera en fin d'émission.
01:09:49 L'actualité cette semaine, on en a beaucoup parlé, marqué par cette question de l'insécurité
01:09:53 dans nos écoles.
01:09:54 Il y a eu cette professeure menacée au couteau, ça s'est passé à Rennes, menacée par
01:09:58 une élève.
01:09:59 Un collégien traité de sale chrétien, cette fois c'était à Villeurbanne.
01:10:02 Une enseignante diffamée à Issou dans les Yves-Nils, elle avait montré un tableau
01:10:06 avec des femmes nues.
01:10:08 Donc tous ces phénomènes qui révèlent l'insécurité aujourd'hui dans nos écoles.
01:10:11 Depuis l'attentat d'Arras, le ministre de l'éducation, Gabriel Attal, a décidé de
01:10:15 renforcer la sécurité dans nos établissements scolaires.
01:10:18 Les policiers patrouillent devant les lycées, ils procèdent à des fouilles de sacs notamment.
01:10:22 Mais ce dispositif ne fait pas l'unanimité auprès de la population, malgré les chiffres
01:10:28 encourageants.
01:10:29 Qu'est-ce que vous en pensez autour de ce plateau ? Je vous pose la question dans un
01:10:32 instant mais avant les explications.
01:10:33 Maxime Lavandier, Antoine Durand, Juliette Sada.
01:10:36 Des policiers postés à l'entrée du collège des Hauts-de-Zour, ma Reine.
01:10:39 Une sécurité renforcée dans cet établissement qui a failli connaître un drame.
01:10:43 Une élève de 12 ans, scolarisée en 5e, a menacé sa professeure d'anglais avec une
01:10:49 lame de 17 cm.
01:10:50 Depuis quelques mois, les actes violents et les menaces se multiplient dans les établissements
01:10:54 scolaires, poussant le gouvernement à prendre des mesures.
01:10:57 Depuis l'attentat d'Arras, on a renforcé la sécurité à l'entrée des établissements
01:11:02 scolaires avec effectivement des contrôles des sacs, ce qui nous a permis dans un certain
01:11:05 nombre de situations qui ne sont pas toujours médiatisées, probablement d'empêcher des
01:11:09 drames.
01:11:10 Dans un établissement du petit Keuilly, un élève était venu avec une bouteille d'acide
01:11:13 chlorhydrique.
01:11:14 On a pu l'identifier grâce aux contrôles des sacs.
01:11:17 Un dispositif qui divise les parents.
01:11:20 Il faut renforcer la sécurité au sein des établissements scolaires.
01:11:24 Il faut faire peut-être un check pour les parents, l'historique des parents, l'historique
01:11:29 des enfants qui sont très jeunes.
01:11:31 C'est un pourcentage tellement infime qu'embêtait tout le monde et en particulier les établissements
01:11:36 scolaires.
01:11:37 Je pense que ce n'est pas nécessaire.
01:11:40 Des mesures de sécurité au sein des établissements scolaires qui tentent à se renforcer.
01:11:45 Un dispositif d'un millier de personnes supplémentaires a été déployé sur le terrain suite à
01:11:50 l'attentat d'Arras.
01:11:51 Alors posons la question au premier concerné, Kévin Bosvet, professeur d'histoire géographie
01:11:56 donc en banlieue parisienne.
01:11:57 On entendait les avis sont assez mitigés.
01:12:00 Est-ce que selon vous, par rapport à ce que vous voyez au quotidien, il est nécessaire
01:12:04 aujourd'hui de renforcer la sécurité dans les écoles ?
01:12:06 En tout cas, la question, on voit la situation très tendue ces derniers jours dans nos établissements
01:12:11 scolaires.
01:12:12 Évidemment, il est nécessaire de renforcer la sécurité dans nos écoles de deux manières.
01:12:17 Tout d'abord, la sécurité physique.
01:12:19 Parce qu'on sait très bien qu'un élève peut rentrer avec un couteau, peut rentrer
01:12:25 avec des objets tranchants et avec la volonté de blesser un autre élève, voire de blesser
01:12:32 un professeur comme ça a été le cas à Rennes.
01:12:34 Il faut des fouilles, ce genre de dispositif ?
01:12:36 Il faut des fouilles.
01:12:37 Gabriel Attal l'a mis en place.
01:12:39 Maintenant, on essaye de fouiller les sacs.
01:12:41 Mais évidemment, c'est quelque chose de perfectif parce qu'il suffit de cacher un
01:12:44 couteau dans son manteau, etc.
01:12:46 Mais c'est toujours mieux que rien.
01:12:48 On le fait dans votre établissement scolaire tous les matins ?
01:12:49 Oui, c'est une obligation.
01:12:51 Il y a des surveillants à la porte du collège qui regardent les sacs des élèves.
01:12:56 Et je pense que ça rassure tout le monde parce que là, on parle des professeurs, mais
01:13:00 aussi dans l'optique du harcèlement scolaire.
01:13:01 Parfois, il y a un élève qui se sent harcelé.
01:13:04 Il peut très bien prendre un couteau pour se défendre.
01:13:06 Et parfois, ça peut déraper, par exemple, à la récréation.
01:13:09 Et ensuite, il y a la sécurité au niveau de l'enseignement, au niveau de la pédagogie.
01:13:14 On le voit, en effet, où la pédagogie des enseignants est de plus en plus remise en
01:13:19 question, où l'antrisme islamisme est de plus en plus important.
01:13:23 On l'a vu avec l'affaire Dissou.
01:13:25 On l'a également vu à Mantes-la-Jolie.
01:13:27 Vous avez des enseignants qui ont fait de l'éducation aux médias.
01:13:32 Il y avait un article du Quotidien, c'est un petit journal qu'on utilise beaucoup,
01:13:36 notamment dans les collèges, qui qualifiait le ramasse d'organisations terroristes.
01:13:40 Et là, il y a certains parents qui sont montés au créneau pour nous raconter que c'était
01:13:44 scandaleux.
01:13:45 Et dernière chose que j'aimerais dire quand même, parce qu'il faut le saluer, c'est
01:13:48 Gabriel Attal.
01:13:49 Parce que parfois, on change les choses également à travers le discours.
01:13:53 Et moi, j'ai vu cette évolution.
01:13:54 Avant, c'est vrai que les enseignants ou les chefs d'établissement qui faisaient remonter,
01:13:59 par exemple, des attentes à la laïcité avaient peur d'être jugés comme en se disant
01:14:04 c'est de notre faute.
01:14:05 Avec le ministre qui nous incite à le faire, on se rend compte que non, ce n'est pas notre
01:14:09 faute.
01:14:10 On a un ministre qui est derrière nous.
01:14:11 On a un ministre qui est ferme sur la laïcité, qui est ferme sur l'autorité des professeurs.
01:14:16 Et ça, après, pas peine d'y aller.
01:14:17 Croyez-moi, ça fait du bien.
01:14:18 Gabriel Attal, donc, qui a convaincu.
01:14:20 Kevin Bossuet, on l'a entendu.
01:14:22 Je vous donne la parole tout de suite, Vincent Roy.
01:14:23 Mais je crois que Jean-Michel Fauvert et que justement, Kevin a une question à vous
01:14:26 poser.
01:14:27 Je vais la poser pour vous, Kevin.
01:14:29 Vos collègues sont d'accord ? Sont sur le même point de vue que vous ?
01:14:34 Est-ce que vous avez une voix partagée par vos collègues ou vous êtes un peu seul dans
01:14:39 votre posture ?
01:14:40 Vous savez, la droitisation, ce qu'on appelle la droitisation, touche également le corps
01:14:43 enseignant.
01:14:44 Quand vous avez des enseignants qui sont obligés de s'auto-censurer, évidemment qu'ils
01:14:49 commencent à être sensibles à la question de l'islamisme.
01:14:51 Vous prenez un sondage.
01:14:53 Avant l'assassinat de Samuel Paty, 36 % des professeurs s'auto-censuraient.
01:14:59 Après, on est autour de 56 %.
01:15:02 Après, je suis d'accord.
01:15:03 Il y a une part d'idéologie qui est très importante.
01:15:06 Et je dirais même que parfois, les professeurs sont victimes de leur propre idéologie.
01:15:11 Parce que c'est eux qui ont instillé cette idéologie du « il faut mettre l'élève
01:15:17 à égalité avec le professeur ».
01:15:18 J'ai vu certains professeurs autoriser le tutoiement.
01:15:22 Ces professeurs qui nous racontent qu'il ne faut surtout pas sanctionner les élèves.
01:15:26 Et pire encore, des professeurs qui ont une conception de la laïcité qui m'interroge,
01:15:32 qui sont capables de faire grève quand vous avez un ministre comme Gabriel Attal qui
01:15:37 interdit la baïa.
01:15:38 Donc évidemment, il y a encore cette part de professeurs d'extrême-gauche qui, pour
01:15:42 moi, pose problème au sein de l'éducation nationale.
01:15:44 Mais vous savez, les professeurs veulent pouvoir enseigner en toute sécurité.
01:15:48 Et cette droitisation qui touche la société touche aussi le corps enseignant.
01:15:51 - Vincent, on en est quand même à se demander s'il faut plus de policiers aujourd'hui
01:15:54 ou pas autour de nos écoles.
01:15:56 - La question n'est même pas de savoir s'il faut plus de sécurité dans les écoles,
01:16:02 puisque ça serait criminel aujourd'hui de ne pas en mettre.
01:16:06 C'est qu'il faut mettre de la sécurité dans les écoles, il faut mettre de la sécurité
01:16:10 dans les hôpitaux, il faut mettre de la sécurité dans le métro, il faut mettre de la sécurité
01:16:14 dans la rue.
01:16:15 Tout ça devient...
01:16:16 - Dans les mairies.
01:16:17 - Dans les hôpitaux, dans les écoles.
01:16:18 - Pour protéger les soirs, protéger les élus.
01:16:19 - Oui, pour les élus, tout ça devient, et il faut être très clair, tout ça devient
01:16:25 évidemment irrespirable, mais on ne peut pas faire autrement.
01:16:30 Vous avez vu les attentats contre les professeurs, vous avez vu qu'une élève encore cette semaine
01:16:37 avait voulu agresser son professeur avec un couteau.
01:16:42 Oui, il faut, aujourd'hui, nous en sommes arrivés à un stade d'ensauvagement tel qu'il
01:16:47 faut mettre de la sécurité partout.
01:16:50 - Et Jean-Michel Fauvergne nous dira qu'il faut parfois aussi être un peu plus courageux.
01:16:54 - Exactement.
01:16:55 - C'est les politiques qui doivent l'être.
01:16:57 - C'est-à-dire, non, non, non, c'est toute la population, c'est tout le monde, ce n'est
01:17:00 pas les politiques, il faut arrêter avec ça.
01:17:01 - Ah non, mais on va sortir dans un restaurant qui n'est pas dans un restaurant qui...
01:17:04 - Si vous pensez sécurité en disant c'est la police et à chaque fois que vous avez
01:17:08 un problème, vous voulez un policier, ce n'est pas comme ça que ça fonctionnera.
01:17:11 En fait, la sécurité, c'est tout le monde regroupé qui travaille sur la sécurité.
01:17:16 Pas qui intervient, mais qui alerte, qui est vigilant, qui...
01:17:20 Voilà, il faut travailler avec un peu plus de courage là-dessus.
01:17:24 - Et nous marquons une très courte pause.
01:17:27 - On ne va pas demander quand même aux Français.
01:17:30 Encore un effort, si vous voulez être républicain, nous le sommes.
01:17:34 - Allons parler des Français dans un instant, justement, puisque sachez que 73% d'entre
01:17:39 eux estiment que les étrangers non-européens ne doivent pas avoir les mêmes droits sociaux
01:17:43 que les citoyens français.
01:17:44 Qu'est-ce que vous en pensez ? Je vous pose la question dans la dernière partie de punchline
01:17:48 week-end.
01:17:49 - Mais on va vous répondre.
01:17:50 - J'espère bien.
01:17:51 - Sans ambiguïté.
01:17:52 - Et vous êtes là pour ça.
01:17:53 On ira aussi retrouver Stéphanie, notre envoyée spéciale à Tel Aviv pour faire un point
01:17:58 sur la situation au Proche-Orient.
01:18:00 Stéphanie Routier qui sera en liaison avec nous dans un instant.
01:18:03 Restez avec nous sur C News.
01:18:04 A tout de suite.
01:18:05 - De retour sur le plateau de punchline week-end.
01:18:10 Dernière partie.
01:18:11 Bienvenue si vous nous rejoignez.
01:18:12 Pour vous accompagner, Naïma M.
01:18:14 Fadel, Vincent Roy, Kevin Bosfait, Jean-Michel Fauvergne et Maître Avener, Ducamp.
01:18:19 Dans un instant, nous allons retrouver Stéphanie Routier, notre envoyée spéciale à Tel
01:18:23 Aviv.
01:18:24 Mais avant, un point complet sur les dernières informations.
01:18:25 Mathieu Devese.
01:18:26 - Les 4 morts ont été placées sous contrôle judiciaire après la terrible et violente
01:18:31 agression d'une adolescente de 13 ans à Lyon.
01:18:33 Les jeunes filles sont suspectées d'avoir participé à ce déluge de gifles et de coups
01:18:37 de genoux.
01:18:38 La vidéo de l'agression qui s'est déroulée le 10 octobre dernier a beaucoup circulé
01:18:42 sur les réseaux sociaux.
01:18:43 Un homme de 22 ans est mort à Marseille après un refus d'obtempérer.
01:18:47 Les faits se sont déroulés dans la nuit de vendredi à samedi dans le 9e arrondissement
01:18:51 de la ville.
01:18:52 Sur un scooter, l'homme a refusé d'obtempérer au contrôle effectué par une équipe de la
01:18:56 BAC.
01:18:57 Une course poursuite s'est alors engagée et le jeune homme a perdu le contrôle de
01:19:00 son véhicule avant de chuter.
01:19:01 Il a succombé à ses blessures cette nuit.
01:19:04 Enfin, c'est une pièce emblématique de Notre-Dame qui a retrouvé sa place.
01:19:08 Le coq a en effet été réinstallé cet après-midi au sommet de la Flèche.
01:19:12 Une étape symbolique à moins d'un an désormais de la réouverture prévue de la cathédrale
01:19:17 parisienne.
01:19:18 Merci beaucoup Mathieu.
01:19:20 Prochain point sur l'actualité avec Mathieu Deveze à 19h.
01:19:23 Dans l'actualité, bien évidemment la situation au Proche-Orient et Israël sous le choc
01:19:28 après les révélations de l'armée israélienne.
01:19:30 Trois otages ont été tués par erreur par ces soldats dans la bande de Gaza.
01:19:35 Je vous le rappelle où l'armée poursuit son offensive.
01:19:37 Tzal qui a joué la transparence mais c'est une onde de choc dans la population israélienne
01:19:43 qui est aujourd'hui entre deuil et colère.
01:19:46 Un rassemblement a lieu actuellement justement à Tel Aviv où se trouve notre envoyé spécial
01:19:50 Stéphanie Rouquier.
01:19:52 Stéphanie, beaucoup de monde ce soir pour faire part de son deuil mais aussi de sa colère
01:19:57 après ces révélations de l'armée israélienne.
01:20:00 Oui effectivement plusieurs centaines de personnes, plusieurs centaines d'israéliens se rassemblaient
01:20:05 ce soir sur cette place rebaptisée la place des otages.
01:20:09 Une place où généralement tous les soirs ils se rassemblent pour penser aux otages
01:20:13 mais ce soir je peux vous dire que ce mouvement prend une tournure toute particulière après
01:20:18 ce drame.
01:20:19 Tous les visages ce soir sont enfoncés dans la douleur.
01:20:22 Ils sont tous abasourdis par la perte de ces trois otages mais aussi par la divulgation
01:20:28 des premiers éléments de cette enquête militaire.
01:20:31 Une enquête qui explique que le drame s'est donc déroulé il y a deux jours dans la ville
01:20:36 de Gaza City, un quartier au nord de Gaza City.
01:20:39 Les trois otages s'avançaient, ils ne portaient pas de t-shirt.
01:20:42 L'un d'eux tenait un bâton avec un tissu blanc accroché dessus et là des soldats
01:20:48 qui étaient engagés dans les combats dans ce quartier les ont pris pour une menace.
01:20:53 Ils les ont identifiés comme étant des terroristes et donc ils ont ouvert le feu.
01:20:57 Deux des otages ont été tués sur le coup.
01:20:59 Le troisième a réussi à se mettre à l'abri mais là il a crié à l'aide en hébreu.
01:21:05 Mais là les soldats ont quand même continué les tirs.
01:21:09 Ce troisième homme est également mort.
01:21:11 Une réaction des soldats à l'opposé des réactions des réglementations expliquent
01:21:17 que nous ne pouvons pas tuer ceux qui brandissent des drapeaux blancs.
01:21:21 A Gaza a ajouté l'armée israélienne mais vous comprenez que bien sûr tous ces éléments
01:21:26 ça ajoute au drame et au désarroi de tous ses proches, de toutes ses familles.
01:21:30 Des otages qui donc dès ce soir exigent un cessez-le-feu immédiat pour ne plus que notre
01:21:36 drame se produise.
01:21:37 Ils exigent aussi que toutes les parties se remettent autour d'une table pour conclure
01:21:42 un nouvel accord pour libérer tous les otages qui sont encore présents aux mains du Hamas
01:21:47 dans la bande de Gaza.
01:21:48 Et ils exigent que toutes ces personnes ressortent en vie.
01:21:51 Ils ont bien martelé le terme en vie.
01:21:53 Ils ne veulent pas voir ressortir de la bande de Gaza 129 cercueils.
01:21:57 Merci beaucoup Stéphanie pour toutes ces précisions.
01:22:01 Stéphanie Rouquier au plus près de ce rassemblement à Tel Aviv.
01:22:04 Merci de nous faire suivre heure par heure l'évolution de la situation sur place.
01:22:09 Effectivement la population qui demande de cesser les combats et de négocier.
01:22:14 D'ailleurs cette information aussi importante qui nous parvient aujourd'hui puisque le
01:22:17 chef du Mossad, le Mossad Service Secret Extérieur Israélien vont rencontrer ce week-end le Premier
01:22:24 ministre Qatari en Norvège à Oslo.
01:22:27 Et la rencontre qui devrait porter sur la libération des otages.
01:22:30 Nous suivons tout cela de très près bien évidemment sur ces news.
01:22:34 Peut-être Jean-Michel Fauvergue, votre éclairage.
01:22:37 Vous en tant qu'ancien chef du RED qui avez connu l'épreuve du feu.
01:22:40 On pose notamment au Bataclan.
01:22:42 C'est vrai qu'autour de ce plateau quand on entend ces informations, ces otages torse
01:22:46 tenus qui brandissent un drapeau blanc, qui parlent en hébreu.
01:22:50 Et bien la première interrogation c'est comment se fait-il qu'ils ont été visés par des
01:22:54 tirs amis.
01:22:55 Alors peut-être que vous allez pouvoir nous éclairer sur la psychologie du soldat en
01:22:59 guerre.
01:23:00 Oui c'est justement parce qu'on est sur le plateau tranquillement qu'on peut raisonner
01:23:04 qu'on raisonne de cette manière là.
01:23:06 Effectivement ils ont en face d'eux trois otages, enfin trois personnes qui brandissent
01:23:12 un drapeau blanc, qui sont t-shirt levés ou sans t-shirt pour faire voir qu'ils n'ont
01:23:17 pas d'explosifs autour d'eux et ça c'est très important.
01:23:20 Alors pourquoi leur tire-t-il dessus ? Tout simplement parce qu'ils sont en état de guerre,
01:23:27 dans une période de guerre.
01:23:28 Ils sont en train de ratisser un endroit où ils se sont fait sans doute tirer dessus,
01:23:33 où ils craignent de se faire tirer dessus.
01:23:35 Et que quand on est sous le coup de feu ennemi, et bien on n'a pas cette manière d'être
01:23:42 discerné qu'on a ici sur un plateau.
01:23:44 Donc c'est très difficile de se dire que leur discernement est évidemment pas le même
01:23:50 que le nôtre.
01:23:51 Et donc il y a deux effets qui peuvent se passer.
01:23:54 D'abord l'effet en ton noir, c'est-à-dire qu'à partir du moment où vous êtes en
01:23:56 danger, en stress et que vous vous faites tirer dessus encore une fois, vous avez votre
01:24:02 champ visuel qui est orienté vers la cible, vos capacités à raisonner qui sont moindres
01:24:09 d'une manière générale.
01:24:10 Et ça c'est la première chose.
01:24:12 Et la deuxième chose, vous avez aussi ce qui se passe de temps en temps, ce qu'on
01:24:15 appelle la frénésie du feu, qui fait que quand vos copains, quand vos collègues tirent
01:24:21 à côté, vous allez tirer aussi, même si vous n'avez pas identifié votre cible,
01:24:26 vous n'avez pas ce discernement-là.
01:24:27 Donc c'est une situation de guerre.
01:24:30 Ces situations-là ont déjà existé auparavant.
01:24:33 Malheureusement, elles ont existé il y a deux jours pour ces trois malheureux otages.
01:24:38 Et elles existeront encore.
01:24:39 Donc il ne faut pas se faire division, soit là, soit ailleurs.
01:24:41 C'est vrai que c'est un contexte très particulier aussi, dont on ne connaît pas forcément
01:24:46 toutes les contraintes, nous, ici, autour d'un plateau.
01:24:48 Et c'est très intéressant, Jean-Michel, de vous entendre.
01:24:51 En plus, on est dans une situation où il faut délivrer les otages pendant qu'on fait
01:24:55 une guerre.
01:24:56 Donc c'est très, très difficile.
01:24:57 C'est quasiment antinomique.
01:25:01 Effectivement, nous suivons bien évidemment, je vous le disais, la situation au Proche-Orient
01:25:05 de très près sur ces news.
01:25:06 On revient en France à présent avec des Français qui veulent voir la priorité donnée
01:25:12 aux nationaux.
01:25:13 Voilà ce que révèle un sondage CNews.
01:25:14 Il a été publié aujourd'hui.
01:25:16 73% des Français estiment que les étrangers non-européens ne doivent pas avoir les mêmes
01:25:21 droits sociaux que les citoyens français.
01:25:23 Elle les détaille avec Miquel Dos Santos et Clémence Barbier.
01:25:26 Je vous pose la question ensuite.
01:25:28 C'est un résultat sans appel.
01:25:31 73% des sondés estiment que les étrangers non-européens ne doivent pas avoir les mêmes
01:25:36 droits sociaux que les citoyens français.
01:25:38 S'ils ne parlent pas français, ils n'ont pas le droit.
01:25:43 Ils contribuent économiquement, donc ça me semble logique.
01:25:46 Ça coûte beaucoup d'argent à la Sécurité sociale, à l'Etat.
01:25:51 Pour bénéficier des droits sociaux, il y a une appartenance, une communauté.
01:25:55 C'est plus sur la volonté de s'inscrire dans cette histoire-là, passé, futur.
01:25:59 Et donc, ça serait oui, mais sous conditions.
01:26:03 La droite est massivement favorable.
01:26:05 C'est notamment le cas pour la totalité des sympathisants du parti reconquête d'Éric
01:26:10 Zemmour.
01:26:11 De l'autre côté de l'échiquier politique, les partisans de la France insoumise ne sont
01:26:15 que 27% à être favorables à une priorité aux Français pour l'acquisition des droits
01:26:20 sociaux.
01:26:21 Dans les autres partis de gauche, les sondés sont plus nuancés.
01:26:24 A gauche, le parti socialiste, enfin ses sympathisants, ils sont opposés à 60% et
01:26:30 même 53% chez les sympathisants.
01:26:32 Europe écologie, les Verts.
01:26:34 D'après ce sondage, 80% des personnes interrogées estiment également qu'il ne faut plus accueillir
01:26:39 de migrants en France.
01:26:41 En 2022, 316 174 premiers titres de séjour ont été accordés, un chiffre en hausse
01:26:47 de 11% selon le ministère de l'Intérieur.
01:26:50 Alors c'est vrai que pour être un petit peu plus précis dans certains domaines, les
01:26:56 étrangers jouissent des mêmes droits que les citoyens français.
01:26:58 On peut citer par exemple le RSA, on peut citer également les soins gratuits avec l'AMR,
01:27:04 notamment Naïma M.
01:27:05 Fadel.
01:27:06 Je vous pose la question, est-ce que selon vous, effectivement, il faut que les étrangers
01:27:11 non-européens ne bénéficient pas des mêmes droits sociaux que les Français aujourd'hui?
01:27:16 J'allais réagir à "européens" aussi parce qu'aujourd'hui, même au niveau européen,
01:27:21 on n'a pas du tout la même politique sociale du tout.
01:27:27 Pour vous citer juste un exemple, nous on a le RSA.
01:27:30 L'Italie a mis en place le RSA, ils se sont rendus compte qu'en fait, ils ne trouvaient
01:27:34 plus d'employés pour certains secteurs à cause du RSA.
01:27:40 RSA, c'est pour ça qu'ils l'ont supprimé.
01:27:42 Il y a deux choses, il y a les travailleurs étrangers qui vivent régulièrement dans
01:27:48 notre pays, qui travaillent et qui cotisent.
01:27:52 Je ne vois pas pourquoi.
01:27:53 Alors eux cotisent, voilà.
01:27:54 On va poser la question.
01:27:55 Est-ce que pour vous, vous ne voyez pas pourquoi ils ont les mêmes droits?
01:27:58 C'est-à-dire qu'à partir du moment où vous travaillez d'une manière régulière,
01:28:01 vous payez vos impôts, vous cotisez, il n'y a pas de raison qu'à un moment, si vous
01:28:06 avez des difficultés, vous n'ayez pas de droit.
01:28:10 Vous voyez ce que je veux dire?
01:28:11 Mais la question qui se pose, c'est plutôt pour les personnes qui sont arrivées d'une
01:28:15 manière clandestine et régulière et qui, effectivement, à partir du moment où elles
01:28:20 posent le pied en France, elles ont droit, effectivement, elles ont tous les droits.
01:28:24 Elles ont l'hôpital gratuit, elles ont les aides sociales, elles ont le RSA notamment
01:28:29 dans le cadre d'accords aussi avec certains pays, etc.
01:28:32 Ça, ça peut poser problème et ça, ça peut se comprendre qu'à un moment, il faut s'interroger.
01:28:36 Est-ce que cette contribution de chacun d'entre nous peut aller aussi vers des personnes qui
01:28:43 n'ont jamais contribué?
01:28:44 C'est ça.
01:28:45 Et nous avons aussi un problème dans notre pays, c'est que nous sommes très, très
01:28:48 généreux par rapport à tous les pays européens.
01:28:50 Nous avons aussi tout ce qui est accueil d'étrangers.
01:28:53 On a environ 30 000 pour des soins santé et qui ne payent pas un centime.
01:29:00 D'ailleurs, je voudrais rebondir sur ce qu'a dit un député Renaissance tout à l'heure
01:29:04 en disant mais on fait payer les pays d'origine.
01:29:06 C'est absolument faux.
01:29:07 Vincent Roy, donc deux cas de figure.
01:29:10 Effectivement, il y a les étrangers qui pourraient demander le RSA, qui ne travaillent pas, ou
01:29:14 l'AME pour les soins.
01:29:16 Il y a ceux qui travaillent.
01:29:17 Est ce que selon vous, il faut faire une distinction ou alors effectivement pour tous, eh bien
01:29:22 ils ne doivent pas avoir les mêmes droits sociaux que les citoyens français?
01:29:27 Attendez, au préalable, la vérité, c'est que nous sommes la plus belle pompe aspirante
01:29:32 de droits sociaux en Europe.
01:29:34 C'est nous les meilleurs.
01:29:36 Il faut le reconnaître.
01:29:37 Bon, et donc, évidemment, on attire absolument toutes les convoitises.
01:29:42 Alors, il est bien évident que s'il vous suffit de mettre le pied sur le territoire
01:29:50 national pour que ça soit jackpot, mot certes exagéré, mais c'est pour l'image.
01:29:57 Il est bien évident que ça n'est plus tolérable et qu'on comprend très bien pourquoi les
01:30:00 Français disent qu'ils sont contre.
01:30:03 Si vous ne montrez pas patte blanche, si je vous dire, et sans faire de jeu de mots, c'est
01:30:07 dire que vous ne montrez pas que vous êtes parfaitement intégré, que vous avez un travail,
01:30:12 que vous vous êtes battu pour l'avoir, que vous vous comportez magnifiquement, etc.
01:30:15 Il n'y a aucune raison de vous dénier des droits.
01:30:19 C'est évident.
01:30:20 Aujourd'hui, ces droits, tout le monde les a.
01:30:22 Une dernière remarque tout de même à propos de la loi immigration dont on parlait.
01:30:27 Évidemment, ce volet social n'apparaît pas dans la loi.
01:30:30 Je voulais simplement vous dire une chose aussi très importante.
01:30:33 C'est que cette loi ne remet absolument pas en cause les accords que nous avons avec
01:30:40 l'Algérie depuis 1968.
01:30:42 Donc de cette loi immigration est absolument exclu un type d'immigration qui est l'immigration
01:30:50 algérienne.
01:30:51 Ça vaut pour le Maroc, ça vaut pour la Tunisie, ça vaut pour tous les pays du monde, sauf
01:30:57 pour l'Algérie.
01:30:58 Cela n'est pas sans poser un certain nombre de problèmes aussi.
01:31:01 Nous venons cette loi comme étant très dure.
01:31:03 Essayons les uns et les autres de garder mesure quant à nos propos.
01:31:07 Jean-Michel Fauvert, 80% des personnes interrogées estiment également qu'il ne faut plus accueillir
01:31:11 de migrants en France.
01:31:14 Chiffre très important.
01:31:15 C'est très clair.
01:31:18 Est-ce que, je vous posais la question tout à l'heure, je vous la repose, est-ce qu'aujourd'hui
01:31:22 le mot frontière est devenu un gros mot pour nos gouvernants ?
01:31:26 Pas du tout.
01:31:27 Et au contraire, on ne peut exister qu'à l'intérieur de frontières.
01:31:30 Que ce soit les frontières de notre pays ou que ce soit la frontière européenne, puisqu'on
01:31:34 a négocié pour ça, pour avoir des frontières extérieures.
01:31:37 Ce qu'il faut faire, c'est travailler sur ces frontières extérieures.
01:31:40 Parce que, à nous tous seuls dans notre pays, on n'arrivera pas à tenir notre frontière.
01:31:43 On ne l'a jamais tenue, on n'y arrivera pas.
01:31:45 Là, on a des moyens avec l'Europe.
01:31:47 Ce qu'il y a, c'est qu'on est à peu près à la moitié du guet.
01:31:52 Il faut travailler plus fort.
01:31:53 Il faut garder nos frontières mieux.
01:31:55 Mais on voit que l'Europe évolue là-dessus.
01:31:57 Elle évolue juste par la volonté de ses opinions publiques.
01:32:01 Tous les pays nordiques à l'époque, il y a 20 ans de ça, ne voulaient pas entendre
01:32:08 parler d'immigration.
01:32:09 Maintenant, ils sont submergés par l'immigration et ils ont une posture différente.
01:32:13 Ils veulent expulser.
01:32:14 Je parle de la Suède, je parle du Danemark, etc.
01:32:16 Même l'Allemagne, le chancelier a dit qu'il voulait expulser plus fort et plus vite.
01:32:21 Donc, on est en train d'évoluer là-dessus.
01:32:23 On a aussi des élections européennes.
01:32:26 On va voir comment ça évolue.
01:32:27 Et je pense que l'Europe va évoluer là-dessus.
01:32:29 C'est là-dessus qu'il faut travailler.
01:32:31 C'est sur les frontières.
01:32:32 Grâce aux opinions publiques, mais pas grâce à Mme van der Leyen parce que Mme van der
01:32:36 Leyen est parfaitement immigrationniste.
01:32:38 Kevin Boswell, le dernier mot sur ce dossier.
01:32:41 80% des personnes interrogées estiment qu'il ne faut plus accueillir de migrants en France.
01:32:47 On le sait, lundi, commission mixte paritaire.
01:32:49 Cette sénateur, cette députée qui vont se retrouver pour trouver un compromis sur ce
01:32:54 fameux projet de loi immigration qui nous occupe tant depuis plusieurs jours.
01:32:58 Est-ce qu'il répond aux attentes des Français de ces 80% de personnes interrogées qui ne
01:33:03 veulent plus de migrants en France ?
01:33:05 Le bon sens populaire a parlé.
01:33:08 Et c'est pour ça que M.
01:33:09 Macron ne veut pas de référendum.
01:33:11 Parce que M.
01:33:12 Macron est comme Ursula von der Leyen.
01:33:15 C'est un immigrationniste.
01:33:16 C'est un multiculturaliste.
01:33:19 Et c'est pour ça que la loi proposée par Darmanin ne résout absolument rien.
01:33:24 Puisque le but d'Emmanuel Macron, c'est encore de mettre en place cette société multiculturelle.
01:33:30 Et la preuve, c'est pas moi, c'est lui qui a parlé de répartir l'immigrant à l'échelle
01:33:37 nationale et de les mettre dans les campagnes.
01:33:40 Donc s'il n'y a pas une volonté de multiculturalisme, je ne sais pas où on est.
01:33:45 La vérité, c'est que je pense qu'Emmanuel Macron n'est plus au goût du jour.
01:33:49 Comme Elisabeth Borne, d'ailleurs.
01:33:51 Il n'est plus adapté à la situation d'aujourd'hui.
01:33:54 Et on voit bien pourquoi il a autant de mal à gouverner ce pays, que le « en même temps
01:33:59 » ne fonctionne plus.
01:34:00 Tout simplement parce que les Français sont passés à autre chose.
01:34:02 Les Français veulent en finir avec cette immigration complètement débridée.
01:34:06 Les Français veulent plus de sécurité.
01:34:08 Les Français veulent une restauration de l'autorité.
01:34:10 Et d'ailleurs, quand vous regardez les sondages, vous voyez la percée de Gabriel Attal.
01:34:14 Pourquoi ? Parce qu'il marque des points sur des thèmes de droite, sur les thèmes
01:34:18 de l'autorité, sur les thèmes de la laïcité.
01:34:20 Ce que n'incarne pas toujours Emmanuel Macron.
01:34:23 Et nous verrons si députés et sénateurs trouvent un compromis.
01:34:28 Ce sera lundi soir.
01:34:29 Nous aurons la réponse.
01:34:30 Peut-être que ce projet de loi immigration sera tout simplement enterré.
01:34:34 Nous suivrons tout cela de très près.
01:34:36 Bien sûr, nous vous le disions à la une de l'actualité ce soir.
01:34:39 Nous voulions vous montrer cette situation absolument cauchemardesque.
01:34:45 Situation que vit un couple de buralistes à Évreux.
01:34:48 Nous vous racontions l'histoire il y a quelques minutes.
01:34:51 Aurélie et Bruno Souloux, une propriété à une famille qui multiplie les actes de
01:34:57 vandalisme.
01:34:58 Et puis la situation est montée crescendo jusqu'à l'agression d'Aurélie cette
01:35:03 semaine.
01:35:04 Et nous vous sollicitions ce soir.
01:35:05 Nous vous avons posé la question.
01:35:07 Que faire face à des locataires délinquants en pleine trêve hivernale ?
01:35:12 Vous avez été très nombreux à participer, très nombreux à répondre ce soir sur ces
01:35:17 news.
01:35:18 Nous allons écouter quelques-unes de nos interventions et nous ferons le point avec
01:35:21 vous, maître Avener Dupont, avocat en droit de l'immobilier, juste après.
01:35:25 Pour moi, il ne faudrait pas de trêve hivernale et j'estime que si c'est notre bien, on
01:35:30 doit pouvoir le récupérer à tout moment.
01:35:32 Mais enfin, la loi est faite pour les délinquants et non pour les propriétaires.
01:35:37 Il faudrait les mettre immédiatement en garde à vue, déjà pour les prévenir d'une
01:35:43 future sanction.
01:35:44 Oui, les locataires délinquants doivent être bien sûr expulsés.
01:35:48 J'ai moi-même le problème avec une locataire qui me squatte mes biens depuis trois ans.
01:35:57 J'ai eu deux procès et j'ai perdu quand même mes deux procès.
01:36:00 Comme c'est l'État qui a mis en place cette trêve hivernale, c'est à lui d'en
01:36:05 assumer les conséquences, ce n'est pas les propriétaires.
01:36:07 Donc il doit régler le loyer aux propriétaires, idem pour les squatteurs.
01:36:13 Le gouvernement pourrait adopter une nouvelle loi qui permettrait de soutenir financièrement
01:36:18 les propriétaires qui sont victimes de ce type de délinquance et éventuellement d'envisager
01:36:25 la force pour expulser ces gens.
01:36:28 Alors beaucoup de réponses, merci à vous tous pour votre participation.
01:36:33 Maître Avener Ducamp, des réponses intéressantes d'ailleurs et on voit que les propriétaires
01:36:38 se sentent lésés.
01:36:39 On entendait cette personne qui disait que puisque c'est l'État qui a mis en place
01:36:43 cette trêve hivernale, que l'État vienne au secours des propriétaires quand effectivement
01:36:48 il y a litige, ce qui n'est pas du tout le cas aujourd'hui.
01:36:51 D'ailleurs, quel recours aujourd'hui pour ces propriétaires qui subissent ce que vivent
01:36:57 actuellement Aurélie Bruno ?
01:36:58 Alors aujourd'hui pour les propriétaires, le recours qui me semble le plus évident,
01:37:02 le plus facile à mettre en œuvre, c'est bien évidemment l'intervention du parquet.
01:37:07 L'intervention du parquet, comme on le disait tout à l'heure, avec un placement en garde
01:37:11 à vue, avec à la suite de cela peut-être un déferlement et à la suite de cela des
01:37:14 obligations qui pourraient être ordonnées et surtout des interdictions, comme l'interdiction
01:37:21 par exemple de paraître sur ce logement-là pour la personne dont on a vu la vidéo tout
01:37:25 à l'heure qui était d'une extrême violence devant les enfants d'ailleurs de cette pauvre
01:37:29 propriétaire.
01:37:30 Ce qu'il faut bien comprendre c'est qu'on a une situation qui est extrêmement particulière.
01:37:33 En fait on a le sentiment en France que les propriétaires finalement c'est les grands
01:37:38 méchants, c'est eux finalement qui doivent tout porter sur leurs épaules et je rebondis
01:37:43 sur l'intervention de l'un de vos téléspectateurs parce que c'est vrai que c'était très intéressant
01:37:46 de dire, ce serait peut-être au gouvernement qu'il appartiendrait de prendre en charge
01:37:51 le loyer.
01:37:52 Alors ça, il faut savoir que ça existe, c'est-à-dire qu'une fois que vous avez votre décision
01:37:55 de justice, que la décision de justice n'est pas exécutée par la préfecture pendant
01:38:02 ou hors travis hivernal, le propriétaire a l'opportunité de saisir la préfecture
01:38:07 pour demander justement à ce qu'elle paye en lieu et place du locataire belligérant.
01:38:12 Et ça c'est quand même quelque chose d'extraordinaire, c'est-à-dire que vous allez avoir la préfecture
01:38:15 qui va payer votre loyer.
01:38:16 La préfecture va payer nos loyers, nos impôts.
01:38:21 C'est exactement ça.
01:38:23 Vincent Roy, vous avez été interpellé peut-être également par les réactions des téléspectateurs,
01:38:29 pas de travis hivernal.
01:38:30 Non, je suis interpellé par le bon sens des Français et puis je suis interpellé surtout
01:38:38 par la déconnexion entre le bon sens des Français et la manière qu'ils ont, beaucoup
01:38:43 plus haut, d'être dirigés.
01:38:45 Parce que si, comme le disait Nietzsche, il y a une plèbe d'en bas, je vous assure
01:38:48 qu'il avait raison en disant qu'il y a aussi une plèbe d'en haut.
01:38:51 Jean-Michel Fauvergue, vous avez été sur les bancs de l'Assemblée nationale, vous
01:38:55 entendez aujourd'hui les téléspectateurs effectivement qui ont des solutions de bon
01:38:58 sens face à ce que vive ce couple muraliste.
01:39:01 Est-ce que vous l'avez constaté, ce fossé entre la réalité, ce qui vit, les solutions
01:39:07 qu'on pourrait apporter et les décisions prises ?
01:39:09 Je l'ai constaté à plusieurs niveaux.
01:39:12 D'abord, je suis propriétaire et je loue un logement.
01:39:15 J'ai eu quelques problèmes qui se sont arrangés.
01:39:18 Ensuite, j'ai été sur les bancs de l'Assemblée nationale où on a fait évoluer les choses
01:39:25 sur les appartements squatés de résidences secondaires.
01:39:30 Et la troisième chose, c'est que quand j'étais à la préfecture de police comme jeune commissaire,
01:39:36 je m'occupais aussi à la police judiciaire en plus, je m'occupais de ce type de choses-là.
01:39:42 Et c'est très difficile de traiter un dossier de ce type-là.
01:39:47 Et je viens au secours du maître Ducamp pour lui dire qu'effectivement, l'État payait
01:39:57 et se substituait.
01:39:58 On aura l'occasion d'en parler.
01:40:00 Un grand merci à vous, chers téléspectateurs, d'avoir participé largement.
01:40:03 Vous avez été très nombreux à répondre ce soir à notre question.
01:40:06 Merci Naïma M. Fadel, merci beaucoup maître de nous avoir éclairés.
01:40:09 Merci Jean-Michel Fauvergne, merci Coline Bosvay.
01:40:12 Merci Vincent Roy.
01:40:13 Une petite photo, Vincent Roy, en exclusivité.
01:40:16 Qu'est-ce qu'on va pouvoir lire demain dans le JDD ?
01:40:18 Jacques Dutronc, interview exclusive dans le JDD.
01:40:20 Vincent Roy qui a passé quelques jours avec Jacques Dutronc.
01:40:23 Une journée, ça suffit.
01:40:25 Non, c'était très bien.
01:40:26 Non, je veux dire, ça suffit.
01:40:27 Non, non, mais je ne vais pas, n'exagère en rien.
01:40:29 Une journée.
01:40:30 C'est assez fabuleux.
01:40:32 Vous lirez dans l'entretien, je crois que ça n'existe plus aujourd'hui.
01:40:35 D'abord, cette intelligence, cette finesse, ce niveau d'ironie, ce second degré permanent,
01:40:42 le fait qu'il ne se prenne absolument pas au sérieux et surtout qu'il ait beaucoup
01:40:47 de recul par rapport à ce qu'il a fait.
01:40:48 Vous savez, c'est quelqu'un qui dit beaucoup qu'il se prend pour un escroc.
01:40:52 On va le découvrir dans le JDD demain.
01:40:55 Interview de Jacques Dutronc par Vincent Roy à découvrir demain à la première heure
01:40:58 chez vous de Buralis dans le journal du dimanche.
01:41:00 Face à Boccote, Mathieu Boccote qui vous attend.
01:41:03 C'est dans un instant.
01:41:04 Restez avec nous.
01:41:05 Le tout est orchestré par Elodie Huchard avec Arthur de Matrigan qui sera également là.
01:41:10 Merci à Sabrina Slimani de m'avoir aidé à préparer cette émission ainsi qu'à toutes
01:41:15 les équipes techniques.
01:41:17 Louna Daoudi, rédactrice en chef.
01:41:19 Excellente soirée sur notre antenne.
01:41:21 À ce soir, 22h, Soir Info Weekend.
01:41:23 ♪ ♪ ♪