SMART JOB - Manager à l'étranger

  • l’année dernière
Vous prenez un poste à New York, Pékin ou Rio de Janeiro ? Vous devez gérer des équipes multiculturelles, dont des locaux et certains de vos compatriotes ? Manager est un métier difficile, et cette difficulté s'amplifie quand on assume ces responsabilités dans un autre pays. On parle des pièges, mais aussi des bénéfices, à manager à l'étranger dans le CERCLE RH.

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Transcript
00:00 ...
00:11 -Le cercle est rache.
00:13 On parle de l'expatriation, on en parle souvent sur ce plateau.
00:16 "Manager à l'étranger", ça veut pas dire être manager
00:19 à l'international, c'est-à-dire installer en France,
00:22 pilotant des filiales. Non, "manager"
00:24 lorsque vous êtes dans un pays étranger,
00:27 c'est une destination internationale. On en parle avec nos invités.
00:30 Caroline Galliard, ravie de vous accueillir.
00:33 J'avais écorché votre nom en mettant un accent,
00:36 mais je l'ai immédiatement retiré.
00:38 Partner chez YourSide.
00:39 Vous faites de la chasse de tête, il faut bien le préciser,
00:42 et aussi de l'accompagnement d'expatriés.
00:45 Vous nous parlerez, car régulièrement,
00:47 vous nous le dites, vous avez été expatrié en Russie.
00:50 Merci d'être là. Frédéric David, bonjour.
00:52 -Bonjour. -Ravi de vous accueillir.
00:54 Avocate internationale en droit des affaires,
00:57 spécialiste aussi en droit du travail,
00:59 et vous travaillez justement avec des entreprises
01:02 qui, eh bien, déploient des managers,
01:05 des responsables, des cadres, dans des pays étrangers.
01:08 D'abord, un petit mot quand même
01:10 sur cette notion de "manager à l'étranger".
01:13 Juste, à travers votre expérience personnelle,
01:15 est-ce qu'il y a des fautes de goût à éviter ?
01:18 Vous, qui vous êtes installé en Russie,
01:21 est-ce qu'il y a des choses sur lesquelles on ne doit pas se tromper,
01:24 qu'on doit savoir avant de partir ?
01:26 -Oui. Il y a vraiment des erreurs à éviter, c'est indéniable.
01:30 Pour parler de la Russie précisément, par exemple,
01:33 en Russie, ne pas souhaiter l'anniversaire
01:36 à ses collaborateurs ou ses collaboratrices
01:38 est une faute de goût majeure.
01:40 Si vous faites ça, vous êtes cloué au pilori.
01:44 -C'est très important. -C'est très important,
01:46 l'anniversaire. C'est vraiment dans la vie du collaborateur.
01:50 -Il faut bien le noter sur sa to-do liste.
01:52 Il y a un petit reminder dans son iPhone.
01:54 Ensuite, vous avez le 8 mars, la journée des femmes.
01:57 C'est pareil. A l'échelle de l'entreprise,
02:00 il faut fêter, célébrer cette journée-là.
02:02 Si vous ne le faites pas, vous n'avez rien compris
02:05 à la culture russe. -Moi qui n'ai rien compris
02:07 à la culture russe, c'est intéressant.
02:10 L'intérêt que portent les Russes dans l'entreprise aux femmes,
02:13 c'est de mettre quelques verres, disposer des gâteaux,
02:16 faire un temps d'arrêt pour le célébrer ?
02:18 -Oui, il faut célébrer, il faut organiser,
02:21 mais en réalité, si vous voulez, tout ça ne se prépare pas la veille.
02:25 Tout ça se prépare bien avant, bien en amont,
02:27 d'où l'importance d'être accompagné.
02:29 -C'est votre boulot. -C'est notre travail.
02:32 C'est vrai que nous, quand on accompagne
02:34 un collaborateur à l'étranger,
02:36 on va aller sur tous ces sujets-là,
02:39 on va le préparer, on va le coacher,
02:41 et on fait ça nous-mêmes,
02:42 précisément parce que l'expatriation,
02:45 chez Yourside, tous les associés de Yourside
02:47 ont connu cette expérience-là.
02:49 -On a vécu nous-mêmes. -Sur des continents.
02:52 -On sait de quoi on parle, on est dans notre zone de compétences.
02:55 -Frédérique David, avocate, donc aux côtés d'entreprises,
02:58 qu'est-ce qu'elles vous disent ?
03:00 Un petit mot sur le trend général.
03:02 On continue à avoir des expats,
03:04 c'était un mot très à la mode dans les années 2000,
03:07 "je suis expat", qui voulait dire "je gagne plus d'argent",
03:11 "j'ai une belle maison, l'école est payée".
03:13 Ca existe toujours ? -Ca existe toujours,
03:16 mais on va dire que c'est moins la vie rêvée
03:19 mais oui, ça existe toujours.
03:20 Vous avez déjà parlé avec Jean-Claude Beaujour
03:23 des différentes façons d'être expat.
03:25 On en parlait avec Caroline avant de monter sur ce plateau.
03:28 On a la lettre de mission,
03:30 qui est vraiment temporaire,
03:32 où on va gérer les choses temporairement,
03:34 un peu comme un voyage touristico-business.
03:37 -C'est une lettre de cadrage rédigée par l'avocat ?
03:41 -Alors, moi, je le conseille, évidemment.
03:43 Pas que je prêche pour ma paroisse,
03:46 mais on a vu notamment des clients
03:48 qui avaient peu ou pas réglé les points juridiques
03:52 du départ, du séjour et de la sortie,
03:54 et on a vu des catastrophes, on en reparlera.
03:57 -Des catastrophes de type l'assurance,
03:59 la mutuelle, l'accident... -Oui, ou tout simplement,
04:02 comment on fait rentrer un collaborateur
04:04 qui veut pas rentrer ou qui veut rentrer
04:07 mais on veut qu'il continue à travailler sur place.
04:10 Il y a énormément de cas de figure.
04:12 C'est très important.
04:13 -C'est un sujet intéressant que vous soulevez.
04:16 On part pour une durée, on dit que tu vas diriger
04:19 la filiale américaine pour 3 ans, et dans 3 ans,
04:21 il faut que tu rentres. C'est une opex,
04:23 comme pour les militaires, et parfois,
04:26 on a envie de rentrer, et parfois, on a pas envie de rentrer.
04:29 -C'est une bonne question.
04:31 -Vous êtes restée longtemps en Russie ?
04:33 -Oui, je suis restée 15 ans, et c'est un enjeu, le retour.
04:36 C'est un enjeu qui est en général assez négligé.
04:39 Je vais vous raconter une histoire incroyable.
04:42 Nous avons été mandatés par une société française,
04:45 une PME, pour recruter son directeur général.
04:48 La survie de l'entreprise passait, entre autres,
04:51 par le recrutement de ce directeur général.
04:53 On a recruté pour ce poste-là une personne
04:56 qui rentrait de 20 ans d'expatriation.
04:58 -Il faut la trouver, la perle rare.
05:00 -Ca, c'est notre travail.
05:01 Pour faire ça, il y a toute une phase d'identification en amont.
05:05 C'est un véritable travail de profiling qu'on réalise
05:08 et qu'on réalise nous-mêmes,
05:10 par rapport à ce qu'on disait.
05:12 -Il n'y a pas de sous-traitance.
05:14 C'est vous qui, directement, fouillez, grattez.
05:17 -C'est ça. C'est nous qui le faisons,
05:19 parce que ça ne s'invente pas.
05:21 On n'envoie pas n'importe qui en expatriation.
05:23 Le fait de l'avoir vécu rend cet aspect-là de notre travail
05:27 beaucoup plus qualitatif.
05:28 Pour en revenir à cette personne que nous avons recrutée,
05:32 après 20 ans d'expatriation,
05:34 vous imaginez bien que le marché français ne l'avait pas attendu.
05:38 -C'est ça. -Pour lui, c'était Noël.
05:39 C'était magnifique. -Il revenait
05:41 dans son pays d'origine. -Il rentrait.
05:44 Non seulement on a contribué,
05:45 on a vraiment eu un impact positif sur la carrière de cette personne
05:49 et sur toute sa famille,
05:51 mais on a aussi contribué à sauver la PME en question.
05:55 -Le va-et-vient, c'est-à-dire partir dans un pays,
05:58 revenir ou rester longtemps dans un pays
06:00 pour reprendre sa place professionnelle et familiale en France.
06:04 C'est la belle histoire que vous nous décrivez.
06:07 -Il y a une moins jolie histoire.
06:08 -Notamment, on a un groupe indien,
06:11 notamment de télécommunications, mais qui fait beaucoup de choses,
06:15 qui a une société en France,
06:18 et de la France à envoyer,
06:19 j'ose pas utiliser un terme expatrié ou détaché,
06:22 puisque tout ça, juridiquement, ça a des...
06:25 -C'est des valeurs juridiques. -Exactement.
06:27 -Détaché, c'est lié au contrat.
06:29 -Détaché, ça va être...
06:31 On reste rattaché à la société française,
06:34 quand on est détaché à l'étranger,
06:36 rattaché à la société française,
06:38 éventuellement, même rattaché à la sécurité sociale française.
06:42 -Payé en euros ?
06:43 -On peut être payé en monnaie locale,
06:45 c'est pas un problème, mais par exemple,
06:47 vous pouvez continuer à contribuer à la retraite,
06:50 comme si vous étiez en France.
06:52 -C'est un petit morceau de France qui se déplace en Inde.
06:55 -Exactement. Là, pour le coup, il partait à Singapour.
06:58 C'était des Indiens qui géraient le détachement d'un Français
07:02 de France à Singapour,
07:04 et qui ont fait ça de manière, on va dire, peut-être un peu candide,
07:08 malgré le fait que ce groupe soit un énorme groupe international.
07:12 Quand on m'a demandé de "rapatrier"
07:14 cette personne française en France,
07:16 en disant qu'on n'avait plus besoin de lui à Singapour,
07:19 son contrat était terminé, il y avait une telle...
07:23 On va dire...
07:24 Une telle dentelle de documents juvidiques
07:26 que ça prenait l'eau de partout,
07:28 et lui voulait rester là-bas avec sa famille.
07:31 Ca a été très compliqué. Ca a été de la négociation.
07:34 -C'est pas du rapatriement sanitaire,
07:36 c'est du rapatriement professionnel.
07:38 -Qu'est-ce qu'on fait dans ces cas-là ?
07:41 On envoie un huissier ?
07:42 -Vous pouvez envoyer un huissier si vous êtes dans votre droit,
07:46 s'il y a des choses qui sont correctement écrites.
07:48 Dans le cas présent, c'était pas le cas.
07:51 Il était parti pour 3 ans, renouvelé, renouvelé,
07:53 je crois que ça faisait une quinzaine d'années.
07:56 Et lui, en fait, finalement, ses enfants étaient là-bas,
07:59 sa culture était là-bas, et il ne souhaitait pas rentrer.
08:03 -Juste un mot, parce qu'il y a 2 spécialistes
08:05 de l'expatriation sur 2 fenêtres,
08:07 mais lorsqu'on manage une équipe, on est français,
08:10 et ça a été votre cas, vous arrivez avec votre culture,
08:13 vous êtes une femme, comment on fait ?
08:15 Il faut aussi donner des gages à ses collaborateurs
08:18 qu'on aime le pays dans lequel on est,
08:20 parce qu'on a l'image de la France.
08:22 Il y a des enjeux internationaux, des tensions,
08:25 ce qui n'était pas votre cas, mais on a des tensions.
08:28 Comment on fait pour s'immerger dans la culture,
08:30 pour montrer à l'autre qu'on n'est pas que là
08:33 pour piloter et créer de l'hébida,
08:35 mais aussi créer du lien humain ?
08:37 -C'est très juste, et c'est précisément la raison
08:40 pour laquelle tout le travail d'identification
08:43 qu'on mène en amont est essentiel.
08:45 Je le disais tout à l'heure,
08:47 on n'envoie pas n'importe qui en expatriation.
08:50 J'ai une autre histoire formidable,
08:52 ce sont des anecdotes concrètes. -C'est le yin et le yang.
08:55 -C'est important d'illustrer ce dont on parle.
08:58 On a été mandatés par un grand groupe de luxe en Russie
09:02 pour recruter le futur CEO.
09:05 On est en Russie, on est mandatés pour recruter un Russe.
09:08 Nous, on va chercher en Russie... -C'est logique.
09:11 -Bien sûr, mais on ne va pas limiter notre recherche à la Russie.
09:14 On va chercher partout.
09:16 On est allés chercher un Russe basé à Cork, en Irlande,
09:20 ça s'invente pas, qui travaillait dans une société
09:23 qui fabrique des téléphones portables.
09:25 -C'est le MISX à Ursaïd. -C'est ça.
09:27 -C'est les profilers MISX.
09:29 -Il se trouve que cette personne attendait depuis 2 ans
09:32 que son employeur lui propose un poste en Russie.
09:35 -Lui aussi, c'était Noël. -Oui.
09:37 Il avait laissé en Russie des parents qui vieillissaient,
09:40 une fille de 12 ans qui grandissait.
09:43 Le jour où on l'a appelée, c'était providentiel.
09:45 Il a pris ce job,
09:48 on l'a accompagné dans ce retour, finalement,
09:51 dans cette impatriation, parce qu'il était resté en Irlande
09:54 tellement longtemps qu'il avait oublié comment fonctionnait son pays.
09:58 Tout ça pour dire que ce travail d'identification et de profiling
10:01 qu'on fait est clé, parce que si on veut
10:04 qu'une expatriation soit réussie, ça ne se passe pas
10:07 qu'au moment où la personne se pose sur le tarmac,
10:10 ça se travaille en amont.
10:12 -Avec le cadre juridique, cette fameuse lettre,
10:15 ce document cadre...
10:16 -Soit la lettre de mission, soit le contrat de détachement,
10:20 soit, vraiment à l'extrême du panel,
10:22 vous pouvez avoir ce qu'on appelle une expatriation
10:25 qui n'a pas le sens du langage commun,
10:27 qui veut simplement dire que vous rompez tout lien.
10:30 Par exemple, si j'envoie quelqu'un en Russie, de la France,
10:33 en expatrié, on va rompre tout lien avec la société française
10:37 et ce sera un contrat local.
10:39 -Il se développe de plus en plus.
10:41 -Oui, bien sûr, parce que c'est le plus intéressant
10:44 pour les sociétés, parce que, justement,
10:46 l'air doré des gens qui avaient énormément d'avantages
10:52 n'existe quasiment plus maintenant.
10:54 Cela dit, ce qu'on fait, c'est qu'on négocie pour eux,
10:57 soit pour la société, soit pour eux,
10:59 ça dépend de quel côté on se trouve,
11:01 mais tout ce à quoi on doit penser.
11:03 -Vous êtes l'agent de l'expatrié, quoi.
11:06 -Oui, ou de la société,
11:07 parce que c'est très important, vous disiez le ying et le yang,
11:11 mais il y a beaucoup d'histoires qui sont pleines de succès.
11:14 Pour moi, la recette du succès, à part de profiler quelqu'un
11:17 qui est extrêmement bien, de la part de l'employeur,
11:20 nous, en tant qu'avocat, on le voit et on les accompagne,
11:24 il y a une très grande responsabilité,
11:26 évidemment, de profiler la bonne personne,
11:28 mais de les former.
11:30 Vous parliez tout à l'heure de fêter un anniversaire.
11:32 Il y a exactement la même chose,
11:34 en n'allant pas très loin, simplement, en Suisse.
11:37 On a envoyé des gens en Suisse,
11:39 on a recommandé au groupe en question de les former.
11:42 En Suisse, semble-t-il, dans la formation,
11:44 on leur apprend qu'il y a les étrangers de l'extérieur,
11:47 donc tous les gens qui ne sont pas suisses,
11:50 et les étrangers de l'intérieur,
11:52 qui ne sont pas du même canton que vous.
11:54 C'est important de le savoir.
11:56 -Ca veut dire aussi, ce que vous dites,
11:58 qu'il faut avoir une vraie connaissance culturelle
12:01 des cantons, du nom des cantons.
12:03 On en revient à l'idée qu'il faut s'immerger
12:05 dans la carte du pays où on va,
12:07 connaître les monuments, quelques règles de base.
12:10 On ne peut pas aller en Suisse en disant "bonjour, je suis français",
12:14 et vous piloter. Ca ne marche pas.
12:16 -Ca ne marche pas.
12:17 L'un des points clés, c'est l'apprentissage de la langue.
12:20 On a coutume de dire, chez Ursaï,
12:22 que la 1re chose à faire, quand on part à l'étranger,
12:25 c'est d'apprendre la langue, car la langue structure la pensée.
12:29 -C'est une marque de respect.
12:30 -Si vous voulez comprendre comment les personnes raisonnent,
12:35 il faut comprendre leur langue.
12:37 C'est un point clé.
12:38 L'autre point essentiel, c'est que pendant la période d'intégration,
12:42 il y a un accompagnement à faire.
12:44 C'est pourquoi nous intégrons dans notre prestation
12:47 un "onboarding coaching".
12:49 Notre travail ne s'arrête pas
12:50 quand la personne a signé son contrat de travail.
12:53 Pendant six mois, on accompagne.
12:55 Avec un coach professionnel qui va tenir la main de la personne
12:59 et suivre sa période d'intégration,
13:01 qui est une étape décisive
13:03 par rapport au succès de la collaboration future.
13:06 -On n'a plus beaucoup de temps, mais c'est psy,
13:09 cette relation avec le coach.
13:10 Cette personne doit lui dire si c'est trop froid,
13:13 si la maison est mal chauffée.
13:15 -Les enfants. -Les enfants, la femme.
13:17 -La femme ou le mari. -Ou conjoint ou conjointe.
13:20 C'est ça aussi.
13:21 -Est-ce qu'ils ont le droit de travailler ?
13:24 C'est très important.
13:25 Quand vous proposez un poste à quelqu'un,
13:28 il faut regarder quel est son entourage personnel.
13:32 Si vous avez un conjoint qui a l'habitude de travailler,
13:36 il souhaite travailler, il y a un problème,
13:38 car il faut gérer une recherche d'emploi,
13:41 vous le faites souvent,
13:42 pour cette deuxième personne, avec le visa qui va bien.
13:45 Et quelques fois, on reçoit un visa
13:47 que dès lors qu'on s'engage,
13:49 le conjoint ne travaille pas.
13:51 C'est vraiment un engagement familial.
13:54 -C'est un crève-cœur, parfois.
13:55 -En réalité, c'est un enjeu personnel,
13:58 mais pas que pour la personne qui part.
14:00 On embarque toute une famille,
14:02 donc l'enjeu est véritablement familial.
14:05 -La qualité des écoles et la sécurité.
14:07 Je pense à l'Afrique du Sud,
14:09 qui est mis sur la liste des pays récemment dangereux.
14:12 L'Afrique du Sud est un pays où l'économie est très prospère.
14:16 Tout ça doit être mis, en tout cas, très cadré,
14:18 ou pris en main par des sociétés comme la vôtre,
14:21 comme Yourside, et des avocats compétents.
14:24 -En plus de la formation culturelle,
14:26 quand on est manager, on a une responsabilité,
14:29 on engage la responsabilité de l'entreprise,
14:31 et on doit avoir aussi une formation
14:34 culturello-juridique, c'est-à-dire connaître les règles
14:37 d'ordre public, savoir ce qui ne se fait pas,
14:39 le temps de travail, la discrimination,
14:42 parce qu'on n'est pas pareil sur tous les pays.
14:44 -Merci à vous, Frédéric David, avocat international
14:47 en droit des affaires, avec cette lettre de mission.
14:50 Merci à Caroline Galliard, partenaire chez Yourside,
14:54 véritable enquêteur, puisqu'on aura compris
14:56 tout le travail que vous menez, et c'est vous qui le faites.
14:59 Qu'on soit précis. On termine notre émission
15:02 avec "Fenêtres sur l'emploi", on parle des cadres,
15:05 et leur santé mentale. On en parle, c'est tout de suite.
15:08 parle c'est tout de suite

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