Une expatriation pour raison professionnelle, c’est une expérience humaine. Ce qui implique non seulement d'être performant au travail, mais de réussir à s’épanouir également en dehors. On en parle avec les spécialistes de l’expatriation Caroline Galliaerde, du cabinet Yourside, et Jean-Claude Beaujour, avocat spécialisé en droit international des affaires.
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00:00 Générique
00:02 ...
00:11 -On parle expatriation aujourd'hui,
00:14 on en parle régulièrement sur notre antenne,
00:16 mais pas tant sur l'aspect juridique
00:18 que sur l'aspect sociologique,
00:20 pour savoir qu'une expatriation, c'est pas uniquement gérer
00:24 sa carte Sécu et la maison dans laquelle on va habiter,
00:27 dans l'espace dans lequel on va s'installer,
00:30 et on va en parler avec deux experts,
00:32 mais ils l'ont vécu dans leur chair,
00:34 pour nous expliquer peut-être et vous donner quelques tips,
00:37 quelques conseils. Caroline Galliard,
00:39 ravie de vous accueillir, vous êtes partenaire
00:42 chez YourSide.
00:44 YourSide ne fait pas que l'expatriation,
00:46 mais parmi vos clients, vous avez aussi un accompagnement
00:49 des expatriés et de leur famille dans les sites.
00:52 Peut-être vous nous parlerez des expatriés inversés,
00:55 vous allez chercher des expatriés à l'étranger
00:58 pour peut-être les faire revenir sur notre territoire.
01:01 Vous l'aviez raconté la fois dernière.
01:03 Jean-Claude Beaujour,
01:04 vous êtes avocat international en droit des affaires
01:07 et vous avez un pied presque...
01:09 -J'ai été expatrié.
01:10 -Expatrié. -Absolument.
01:12 -Un pied aux Etats-Unis et un pied en France.
01:15 Merci à vous deux d'être là.
01:16 Commençons par vous, par vos histoires,
01:19 parce qu'on fait beaucoup de techniques.
01:21 Vous êtes parti en Russie.
01:23 Est-ce que la clé d'une expatriation réussie,
01:25 c'est d'abord s'ouvrir vraiment, avec sincérité, sans arrogance,
01:29 puisque les Français ont quand même cette culture,
01:32 ce savoir, la littérature,
01:34 sans arrogance, s'ouvrir à la culture du pays
01:37 dans lequel on s'installe ?
01:38 -C'est la clé. En gros, on a deux options quand on arrive.
01:41 Soit on reste tranquillement dans son coin,
01:44 dans sa zone de confort, et tout va bien, c'est très rassurant,
01:48 soit on décide de se confronter à la culture du pays,
01:51 c'est une forme d'adversité, on peut le dire ainsi,
01:53 et là, bien sûr, on sort de sa zone de confort,
01:56 c'est un peu insécurisant,
01:58 et là, en même temps, ça représente
02:00 plein d'opportunités, plein d'occasions
02:02 de découvrir des choses nouvelles.
02:04 -Ca veut dire, je poserai la même question à Jean-Claude,
02:07 mais ça veut dire partir à la découverte
02:10 au-delà de la culture traditionnelle
02:12 des peintres et de la littérature,
02:14 c'est comprendre comment marche le pays dans sa complexité,
02:17 sa sécu, sa vie politique, ses enjeux.
02:20 -C'est comprendre un pays. -C'est ça,
02:22 et c'est donc, quelque part, vivre un peu...
02:24 -Comme. -Voilà.
02:26 Quand je suis partie en Russie, pendant 15 ans,
02:28 j'ai vécu à la Russe, un peu comme une Russe.
02:31 Je faisais des choses que les Russes faisaient.
02:34 J'allais au bagnard, le 19 janvier,
02:36 je faisais le bain de la Théophanie,
02:38 où on se plonge trois fois d'affilée dans une eau gelée
02:41 quand il fait -20 dehors, pour se laver de ses péchés
02:44 pour toute l'année, et chaque année, on le faisait.
02:47 C'est important, quand on veut s'intégrer
02:49 à la culture russe, de dire "J'ai fait la Théophanie hier".
02:53 -Et "J'ai pas froid". -Oui, c'est d'aller faire
02:55 du patin à glace au dimanche, du ski de fond,
02:58 d'aller au Bolchoy avec des Russes.
03:00 C'est ça, vivre dans un pays.
03:02 -Aux Etats-Unis, on a le sentiment que cette culture
03:05 est plus proche de la culture russe,
03:07 et j'en suis pas si sûr. -Il y a énormément de choses
03:10 qui sont différentes, parce qu'on a une histoire différente,
03:14 il y a des communautés aux Etats-Unis.
03:16 Une première chose sur votre question,
03:19 c'est que lorsqu'on parle d'expatriation,
03:21 on ne parle pas simplement pour "c'est un morceau de français
03:24 "que l'on va reconstituer",
03:26 ou "un morceau de France que l'on va reconstituer".
03:29 C'est l'occasion de s'ouvrir,
03:31 de s'enrichir de ce qui est différent.
03:33 Je partage ce qui vient d'être dit,
03:35 c'est comprendre le pays, ça peut être faire l'effort
03:39 d'apprendre la langue, mais aussi de lire la littérature,
03:42 de s'impliquer dans la vie locale.
03:44 J'ai fait... -Ou associative.
03:46 -Locale, associative, organisation,
03:48 les ONG, l'association de quartier,
03:51 les voisins, aider les uns et les autres,
03:54 parce que là encore, si vous vous ouvrez à l'autre,
03:57 il va aussi s'ouvrir à vous et vous faire découvrir
04:00 des choses que vous ne maîtrisez pas.
04:03 -Qu'est-ce que vous avez appris des Etats-Unis ?
04:06 -Moi, j'ai commencé lorsque j'étais adolescent.
04:10 Il y a des choses très différentes.
04:12 Par exemple, à l'époque, il y a un bout de temps,
04:15 les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître,
04:17 la colocation n'existait pas vraiment en France.
04:20 Donc, quand vous arrivez, que vous avez
04:22 des colocataires ou des colocatrices,
04:26 eh bien, on apprend à vivre avec des gens qu'on ne connaît pas,
04:30 des jeunes qu'on ne connaît pas.
04:32 Souvent, on disait... -C'est très serviable.
04:34 -Oui, mais attention, un sourire ne veut pas dire
04:37 un engagement à aller au-delà.
04:39 -Tous les clichés qu'on a sur les...
04:41 -Absolument. Donc, vous voyez, c'est tout ça.
04:44 Ca ne veut pas dire... Ca ne veut pas dire...
04:47 Il faut imaginer autre chose. -Vous parlez de vous,
04:49 jeunes, jeunes étudiants, mais quand on parle business,
04:53 parce que l'expatrié qui part, il part soit...
04:55 Je mets bien des parenthèses, car les statuts d'expatrié
04:58 sont de plus en plus rares, mais il part dans un pays étranger
05:02 pour développer sa boîte, diriger une filiale,
05:05 et il a un terrain de jeu à conquérir
05:07 et il n'est pas là pour découvrir la vie politique et sociale.
05:10 C'est utile pour le business de jouer cette carte-là ?
05:13 -Oui, c'est très utile, mais en réalité,
05:15 par rapport à votre question, Arnaud,
05:18 l'expatrié, lui, a priori, tout va bien se passer pour lui.
05:21 Il va être accompagné, préparé. -C'est la famille.
05:24 -Il va être cocooné. En revanche, ce qui risque de rester
05:27 à la traîne, c'est la famille, le conjoint,
05:30 je ne dis pas l'épouse, car maintenant,
05:32 les choses sont plus équilibrées, mais vous connaissez
05:36 le principe "happy life, happy wife".
05:38 Si le conjoint n'est pas pris en compte...
05:41 -Souvent, quand je suis partie en Russie,
05:43 j'ai démissionné de mon job.
05:45 -Vous avez annoncé à votre mari que vous démissionniez.
05:48 C'est un enjeu fort.
05:49 "Je démissionne et tu vas venir avec moi."
05:52 -Quand je suis arrivée en Russie, je l'ai suivie,
05:54 je repars de zéro dans mon parcours professionnel.
05:57 -Ca vous prouvait qu'il était possible de faire quelque chose.
06:01 -Ce qui veut dire qu'effectivement,
06:03 parce que je l'avais noté, quelle est la place du conjoint,
06:06 quelle que soit sa forme, et des enfants ?
06:09 Est-ce qu'on organise la vie de famille ?
06:11 Dans quelle ville on va aller ? Comment stabiliser la famille ?
06:15 Vous disiez comment on peut organiser la vie de famille
06:18 dans le cadre d'une expatriation qu'on veut comme réussie.
06:21 Si on ne réussit pas sa vie privée,
06:25 on ne réussit pas correctement son expatriation.
06:27 C'est la raison pour laquelle réussir sa vie privée
06:30 est fondamentale si on veut réussir son expatriation.
06:34 -En creux, ça veut dire que l'épouse ou l'époux
06:36 doivent suivre le conjoint. -Ou la conjointe.
06:39 -Celui qui n'est pas parti pour son emploi
06:41 mais a suivi son mari ou sa femme,
06:43 lui doit aussi relever les manches
06:46 et s'immerger, s'engager,
06:47 arrêter à faire le ménage toute la journée.
06:50 -Il faut qu'il ou elle soit heureux dans cette aventure.
06:53 D'ailleurs, un certain nombre d'entreprises,
06:56 notamment l'administration française,
06:58 souvent, essaient d'avoir ce qu'on appelle les doubles postes.
07:02 On offre un poste à monsieur et un poste à madame
07:05 pour les femmes et les hommes.
07:06 C'est aussi un frein à l'expatriation
07:09 de ne pas pouvoir offrir une affectation au conjoint.
07:12 Ca n'est pas facile en fonction des postes.
07:15 Après, il y a différentes façons de faire les choses.
07:18 Certains de mes amis, aux Etats-Unis,
07:20 on en choisit pour recommencer les études,
07:23 pour écrire un bouquin,
07:24 pour avoir une activité.
07:26 Je connais même une expatriée
07:28 qui est partie aux Etats-Unis.
07:30 Elle est rentrée, mais c'est monsieur
07:32 qui a fait son business, mais ils sont toujours ensemble.
07:36 -Vous sauriez, Jean-Claude,
07:37 mais il y a un enjeu de risque de divorce.
07:40 Si le mari va vite, et vous dites...
07:42 J'ai vu qu'il y avait quand même des...
07:44 Ca percute fortement la vie personnelle intime,
07:47 parce que le mari ou la femme a la tête dans le guidon,
07:50 parce qu'elle a besoin d'apprendre la langue,
07:53 de se faire du réseau. C'est x5 dans un pays étranger.
07:56 L'autre reste sur la touche à attendre le retour
07:59 du compagnon ou de la femme.
08:01 -Comme ça, l'expatrié, lui, est très occupé.
08:03 Il voyage souvent. -Il vit plein de choses.
08:05 -Ici, quand il voyageait, c'était pas un aller-retour
08:09 sur une journée. Quand il partait à l'autre bout du pays,
08:12 le voyage durait 3 jours.
08:13 L'épouse, ce que j'ai connu, c'était plutôt des épouses
08:17 qui restaient à la maison.
08:18 Elle reste seule avec les enfants qui, eux aussi...
08:21 -C'est la femme du pêcheur. -C'est compliqué.
08:24 -Ca a des incidents en cours. -Ca percute
08:26 les liens familiales.
08:28 Il y a énormément de divorces.
08:30 Ca, c'est certain.
08:31 D'autant plus que, pour ce qui est de la Russie, en tout cas,
08:34 les femmes russes appréciaient beaucoup les expatriés.
08:38 C'est vrai. -Pourquoi ?
08:39 Les raisons financières ? -Oui, et le passeport.
08:42 Ca a changé, mais à l'époque... -Le sésame.
08:45 -Oui, bien sûr. -Il fallait être vigilant
08:47 des cocktails, pas trop de femmes russes.
08:50 -Les couples étaient malmenés.
08:52 -C'est un vrai sujet. -C'est pour cette raison
08:54 que c'est au départ que ça se gère.
08:57 C'est au départ qu'il faut y réfléchir,
08:59 il faut avoir sa stratégie en tête,
09:01 savoir ce que chacun... -La durée de son départ.
09:04 -La durée du séjour d'expatriation.
09:07 Vous disiez "vie privée".
09:10 Quel que soit le couple,
09:12 quel que soit l'élément du couple,
09:14 ça a une incidence sur la stabilité du foyer,
09:16 pour ne pas s'en tirer isolé,
09:18 il faut imaginer de rentrer en France
09:20 pour retrouver ses racines, sa famille,
09:23 les siens, et ne pas vivre un isolement,
09:25 parce que psychologiquement, ça peut être difficile.
09:29 -Caroline, sur les enfants,
09:30 on parle de l'épouse, du compagnon,
09:32 ça crée des turbulences,
09:34 mais il faut que l'école soit sécurisée,
09:36 parce que les enfants doivent apprendre la langue,
09:39 ce sont des expats,
09:41 ils doivent s'intégrer avec des copains d'école.
09:44 -Pour ma part, j'ai fait le choix
09:45 de mettre mes filles à la maternelle russe.
09:48 -Pour qu'elles s'immergent à la langue.
09:50 -Immédiatement dans le bain de la culture russe,
09:53 une rentrée des classes en septembre,
09:56 elle parlait russe toutes les deux.
09:58 -C'était pas simple, parce que dans les maternelles russes,
10:01 les enfants ne boivent pas d'eau, ils boivent du thé.
10:04 Mes filles ne buvaient pas de thé,
10:06 donc elles finissaient la journée déshydratées.
10:09 Ma fille m'a demandé de partir avec une bouteille d'eau,
10:12 et je lui ai demandé pourquoi.
10:14 Elle m'a dit que dans la journée,
10:16 elle ne me donne que du thé, et moi, j'en bois pas.
10:19 Des petites choses bêtes, mais ça a son importance.
10:22 -On a compris que Caroline était revenue en France,
10:25 et que la Russie, c'est derrière vous,
10:27 mais dans votre relation avec ce pays et les Etats-Unis,
10:30 on voit l'amour que vous portez aux Etats-Unis.
10:33 Vous êtes déchiré en permanence ?
10:35 -Alors, moi, je suis pas déchiré.
10:37 J'ai des enfants qui ont continué,
10:40 et vous voyez le réflexe qu'on avait.
10:42 Je me souviens, pour faire, pour être,
10:44 finalement, pour ne pas vivre,
10:46 il faut rester français et ne pas vivre en français.
10:50 Il faut aussi se mettre dans le bain.
10:53 Je me souviens de mon fils qui allait à l'université,
10:56 qui était, il y avait plusieurs heures de route,
10:59 et il me demandait si je partais le conduire à l'université
11:02 en voiture, 5h aller, 5h retour, et je me souviens lui avoir dit
11:06 "Tu feras comme tous les jeunes Américains,
11:08 "je ferai comme tout jeune père américain,
11:11 "je vais t'emmener à la station Greyhound,
11:13 "tu vas prendre ton baluchon, tu vas y aller, machin."
11:16 -Il a fait le bus, il a fait le train.
11:19 -Il a fait le bus, il m'a expliqué que c'était un peu galère,
11:22 parce qu'aux Etats-Unis, les transports en commun
11:25 sont parfois galères, mais finalement,
11:27 avec le recul, il me dit que c'était génial,
11:30 parce que j'ai rencontré des gens que je n'aurais pas rencontrés
11:33 si j'étais confortablement en voiture,
11:36 et nous, nous efforçions d'aller aux rentrées universitaires,
11:39 les fameux "freshmen", il y avait des fêtes,
11:42 c'est un moment convivial,
11:43 et puis les jeunes s'installent, etc., etc.
11:46 Donc oui, les remises de diplômes,
11:49 voilà, et puis les gamins étaient tellement heureux
11:52 dans la rue, les félicitations,
11:54 parce qu'on est diplômés.
11:55 -Ce qu'on n'a pas en France.
11:57 Il y a des remises de diplômes, mais pas aussi fort.
12:00 -C'est vraiment... Moi, je n'imagine pas,
12:03 quel que soit le pays, parce que j'ai aussi vécu
12:05 dans d'autres pays, c'est pas pour...
12:08 On vient là pour connaître et pour s'enrichir de l'autre.
12:11 -Mais côté "your side", un recruteur,
12:14 vous allez jusqu'à dire à la personne en face de vous
12:17 qui cherche un accompagnement, "est-ce que votre couple est stable ?"
12:20 C'est quand même une question préalable,
12:23 une vérification du couple, parce que sinon,
12:25 le monsieur va dans le mur ou la femme va dans le mur.
12:28 -On va pas poser la question de cette façon-là,
12:31 pas aussi explicitement,
12:32 parce qu'on n'a pas le droit de poser des questions privées,
12:36 mais évidemment qu'on va quand même
12:38 tenter de s'assurer que l'infrastructure, déjà,
12:41 va suivre et qu'il y a un relatif équilibre dans la famille.
12:44 -Des gens vous posent des questions.
12:46 Le candidat vous demande, vous sentez tout de suite les choses.
12:50 Est-ce que vous pensez que son conjoint ou sa conjointe
12:53 peut trouver un emploi ?
12:54 La grandeur de l'appartement, donc sans entrer dans l'intimité.
12:58 Mais vous avez un profil, c'est pas la même chose
13:00 quand on est tout seul sur 2-3 pièces.
13:03 -On reste ou on reste pas quand on est expat ?
13:05 C'est une question un peu débile, mais quand on est expat,
13:08 on va rester 3 ans en poste ou 5 ans, on revient.
13:11 Est-ce qu'il y a des gens qui disent
13:13 "je me sens tellement bien dans ce pays que je reviens pas ?"
13:16 -Oui, il y a des gens qui restent.
13:19 -C'est un peu comme si on ne passait pas son contrat local.
13:22 Il y a des conséquences sur le plan financier, logistique.
13:25 -Ils aiment tellement qu'ils acceptent.
13:27 -Il y en a beaucoup.
13:29 -Je voudrais préciser, je rappelle que lorsqu'on est étranger,
13:32 on n'est jamais qu'étranger chez l'autre.
13:35 Pour une raison ou une autre, à tout moment,
13:37 on peut vous demander de rentrer en France,
13:40 bien vivre son expatriation
13:42 ou le fait d'être étranger à l'étranger.
13:45 C'est de toujours avoir le plan B
13:47 et d'anticiper les questions de retraite.
13:49 Je travaille beaucoup avec les Français qui vivent à l'étranger.
13:53 Il y a aussi un peu de pauvreté dans certains pays
13:56 parce qu'on n'a pas anticipé, on n'a pas prévu.
13:58 Il y a des pays pour lesquels,
14:00 on vous dit "on est désolé pour vous, mais rentrez chez vous".
14:04 -Le plan B dont on parle beaucoup.
14:06 -Et la préparation du retour.
14:08 -Toujours penser au retour.
14:09 Merci, Caroline Galliard, partenaire chez Yourside,
14:12 en charge des sujets d'expat,
14:14 mais aussi plus largement du recrutement.
14:17 Vous l'aurez compris,
14:18 l'avocat international, qui est un peu les deux,
14:21 mais qui est surtout très français.
14:23 -Mais qu'un seul passeport.
14:24 -C'est important de savoir.
14:26 Vous êtes tellement attaché à ce pays
14:28 qu'un seul passeport met un amour pour ce pays.
14:31 Les Etats-Unis, avocat international,
14:34 merci de nous avoir fait partager vos expériences personnelles.
14:37 Merci à vous deux.
14:38 On tourne une page sur l'emploi et j'accueille mon invité.