Zoom - Dénis Cieslik : 2060 : dans l’enfer d’une France inclusive, antiraciste, woke au pouvoir !
Haut fonctionnaire, Dénis Cieslik se bat contre l’expansion de la folie woke. Cela donne "Inclure", un roman drôle et cynique qui ne manque pas de faire réfléchir. 2060, la France est donc sous la botte d’un pouvoir "woke", incarné par Rokhaya Diallo. La société marche au pas de l’inclusion et le nouveau régime a "modernisé" les rapports sociaux afin d’éviter toute forme de discrimination. Théophile, antihéros allégorique de la modernité, évolue dans un monde inspiré de la dystopie orwellienne qui dévoile une société où l’absurde et l’idéologie ont remplacé le bon sens : formulaires obligatoires de consentement mutuel à l’acte sexuel, contrôle des tâches ménagères du foyer, atteintes à l’inclusion passibles de réclusion criminelle, choix du genre à l’âge de dix ans… Sans pitié, Dénis Cieslik pousse le délire progressiste à son paroxysme, pour mieux le démolir.
Ce roman prémonitoire est un simulateur de wokisme à lire avant qu’il ne soit trop tard… Ils rêvent de soumettre le réel à leurs idées… Ce roman soumet leurs idées au réel !
Ce roman prémonitoire est un simulateur de wokisme à lire avant qu’il ne soit trop tard… Ils rêvent de soumettre le réel à leurs idées… Ce roman soumet leurs idées au réel !
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00:00 [Musique]
00:05 Madame, Mademoiselle, Monsieur, à TVL, l'inquiétude grandit,
00:09 car malgré votre générosité et votre fidélité,
00:12 nous n'avons pas atteint notre objectif financier,
00:15 celui qui assure la pérennité de la chaîne pour 2024.
00:19 Vous le savez, pour défendre vos idées,
00:21 nous ne disposons d'aucune aide ou subvention.
00:24 TVL n'est assurément pas le quotidien d'ultra-gauche libération.
00:28 Je dis cela car chaque année, peut-être à Noël,
00:31 le directeur du quotidien sulfureux reçoit un chèque de 6 708 692 euros.
00:38 C'était le chiffre de 2021.
00:40 C'est le montant de l'aide à ce journal versé par le gouvernement Macron
00:44 avec l'argent de nos impôts.
00:46 Nous payons près de 7 millions d'euros par an
00:48 pour un canard de propagande totalement en soins palliatifs.
00:52 Et pendant ce temps, TVL se bat continuellement.
00:55 C'est son modèle économique pour trouver ses financements pour sa survie.
01:00 Tel est le prix à payer pour la liberté.
01:03 Alors faites un don défiscalisé,
01:05 ce qui permet d'offrir son impôt au projet de son choix.
01:09 La liberté a un prix.
01:11 Financez TVL, maintenant !
01:14 [Musique]
01:30 [Générique]
01:36 Aux fonctionnaires de formation diplômés de l'École des hautes études en santé publique,
01:41 enseignants en économie à l'université et aussi en classe préparatoire,
01:45 ils se battent médiatiquement contre l'expansion de la folie WOK.
01:48 Ce qui nous donne Inclure, un roman drôle et cynique.
01:52 Un roman qui est un simulateur de WOKisme à lire avant qu'il ne soit trop tard.
01:56 C'est aux éditions Magnus.
01:58 C'est en vente sur TVL.fr, dans la boutique TVL.fr.
02:01 Et son auteur est Denis Cicelic.
02:03 Bonjour, monsieur.
02:04 Bonjour, Martial.
02:05 Nous sommes en 2060.
02:07 La France est sous la botte d'un pouvoir WOK.
02:09 C'est en fait le 12 mai 2042, 18 ans plus tôt,
02:13 qu'a été élue Rocaïa Diallo avec 53,6% des voix face à Jordan Bardella.
02:20 Absolument.
02:21 Absolument.
02:22 J'imagine que Marine Le Pen reste candidate encore longtemps,
02:25 parce qu'après tout elle n'est pas si âgée,
02:27 et que le système la fait perdre au second tour,
02:29 encore, encore et encore.
02:31 Et que lorsque la relève arrive, Jordan Bardella, donc en 2042,
02:34 eh bien ce n'est pas suffisant.
02:35 Alors, Mme Diallo a conquis l'Élysée en 42,
02:38 en défendant l'absolue nécessité du combat contre les discriminations,
02:42 le racisme et le réchauffement climatique.
02:44 On y est déjà.
02:45 On y est déjà.
02:46 Et d'ailleurs, ce roman, je l'ai voulu pas si éloigné de la réalité.
02:51 C'est-à-dire que pendant tout le long de la lecture,
02:53 c'est en tout cas ce que j'ai voulu faire passer comme message,
02:55 on rit de cette idéologie, on se dit que c'est un peu grotesque,
02:59 et après on ne rit plus.
03:00 Parce qu'on se dit, pourquoi pas ?
03:01 N'y sommes-nous pas déjà ?
03:03 Alors, la victoire de Mme Diallo,
03:06 elle est annoncée en priorité par le quotidien d'Extrême-Gauche Le Monde.
03:09 Les thèmes sont déjà ceux de l'ultra-gauche.
03:12 2042 ressemble vraiment à 2023 déjà.
03:15 Bien sûr.
03:16 En fait, c'est la lente gauchisation de ce journal,
03:19 et derrière ce journal, de beaucoup de journaux,
03:21 qui en réalité, depuis longtemps,
03:23 ont cessé d'avoir ne serait-ce qu'une volonté,
03:26 ne serait-ce qu'une toute petite volonté de neutralité,
03:28 qui se sont clairement politisés à gauche,
03:31 et qui évidemment, continuent à faire ce jeu-là.
03:32 D'ailleurs, dans tout le prologue,
03:34 quand on voit l'annonce de la victoire de Mme Diallo,
03:35 on sent dans la tonalité du journaliste,
03:37 derrière cette plume, une bienveillance,
03:39 une forme d'euphorie presque.
03:41 Voilà, ce qui fait de ce quotidien un journal controversé et sulfureux.
03:44 Nous sommes en 2060.
03:46 Votre héros s'appelle Théophile Liviu.
03:49 Liviu, son parent 1, est une immigrée roumaine,
03:52 et il n'a pas de parent 2.
03:54 Sa seule arme semble être son charisme.
03:56 C'est déjà pas mal.
03:57 C'est vrai que c'est un personnage qui est assez charismatique.
04:00 En tout cas, c'est comme ça qu'il est dépeint.
04:02 Et c'est surtout comme cela qu'il se voit.
04:04 C'est-à-dire que lui se trouve toutes les qualités du monde.
04:06 En réalité, pendant tout le roman,
04:08 on a l'impression que Théophile,
04:09 c'est l'homme qui a toutes les qualités du monde.
04:11 Or, si on y regarde de plus près,
04:13 Théophile, c'est plutôt l'homme sans qualité.
04:15 C'est plutôt celui qui fait tout le temps les mauvais choix.
04:17 C'est même, je dirais, une forme d'allégorie de l'homme moderne.
04:20 Très individualiste, très très prétentieux,
04:22 qui a la certitude de pouvoir tout réussir
04:24 et qui en a peut-être pas les capacités.
04:26 Alors, tout au long du portrait que vous faites de votre personnage principal,
04:29 se dessine la France, donc, de 2060.
04:31 Alors, honnêtement, vous ne poussez pas les centenaires.
04:33 Le parti inclusif au pouvoir a fait passer des lois.
04:38 Alors, j'en ai noté plusieurs.
04:39 En 2043, l'interdiction d'élever la voix sur les mineurs,
04:42 un nouveau code pénal introduisant des crimes contre les principes de l'inclusion
04:46 ou la mise en place d'attestations au consentement mutuel à l'acte sexuel.
04:50 Vous n'avez même pas la nécessité d'outrer véritablement le trait
04:53 pour présenter une société devenue totalement rauque et de fait totalitaire.
04:57 Et d'ailleurs, c'est étonnant parce qu'il y a peu,
04:59 je lisais un article dans Le Point qui expliquait
05:02 qu'en fait l'Union européenne réfléchissait,
05:04 alors par je ne sais plus quelle institution,
05:05 réfléchissait à redéfinir le viol, à avoir une définition commune du viol
05:09 et éventuellement à instaurer la nécessité du consentement systématique
05:13 avant chaque rapport sexuel.
05:14 Donc, vous voyez, en écrivant moi ces lignes,
05:16 en écrivant cette volonté que le régime a en 2042
05:21 d'instaurer des certificats de consentement mutuel à l'acte sexuel,
05:26 je me disais "c'est un peu gros".
05:28 C'est un peu gros mais après tout pourquoi pas ?
05:29 Et bien vous voyez, on n'est pas en 2042, on est encore bien en 2023
05:32 et c'est exactement ce qui est en train de se passer.
05:34 Même si on n'y est pas encore, on sent que ça vient et que ça vient vite.
05:37 Ils ont peut-être lui inclure et pris la décision
05:41 de remettre ce passe-sexe, si j'ose dire, au bout de deux jours.
05:45 Je vais faire cet honneur.
05:46 Alors c'est parce que la religion ou l'idéologie woke domine
05:50 que le mardi 16 mars 2060, c'est un moment important dans l'ouvrage,
05:55 on sait même l'heure, il est 14h32,
05:57 la vie de Théophile Liviau bascule.
06:01 Le docteur Liviau devient une honte pour son service de pédiatrie,
06:05 pour son hôpital, pour son institution.
06:08 Mais quelles en sont les raisons profondes ?
06:11 En réalité c'est complètement absurde.
06:13 Et là vous mettez le doigt sur ce qui m'a poussé à écrire ce livre.
06:16 Tout est parti d'une blague que je faisais à ma femme très souvent
06:18 et je lui disais "mais on vit vraiment dans un monde de dingue".
06:21 En plus moi je suis diplômé, vous savez, de Sciences Po Strasbourg,
06:23 où j'étais entouré de gens qui étaient complètement convaincus
06:27 par cette idéologie qui était de plus en plus absurde et de plus en plus intense.
06:31 Et je lui dis "en continuant comme ça,
06:33 on pourra un jour être condamné pour brunophobie si on préfère les blondes".
06:36 Et c'est une blague qu'il a faite derrière, moi aussi.
06:38 Et je me dis "je vais écrire un livre là-dessus".
06:40 Et donc c'est exactement pour ça que Théophile Liviau est arrêté.
06:42 Parce qu'il a dit maladroitement,
06:44 lui il est plutôt attentif, il fait un peu attention à ce qu'il dit,
06:47 il a conscience qu'il vit dans un régime où on ne peut plus tout dire.
06:49 Et donc il dit maladroitement dans un magazine
06:52 qui est destiné à faire en sorte de mieux connaître les personnels de l'hôpital
06:55 où il travaille, qu'il préfère les femmes blondes.
06:59 Mais tout cela n'a en réalité pas d'importance pour lui.
07:01 En plus il le dit mais il aurait pu se taire, ça revenait au même.
07:03 Et donc il se fait arrêter pour brunophobie.
07:05 Il est mis en examen et s'en suivra le procès que je décris longuement dans ce livre.
07:09 Un procès qui prouve que dans cette France dont la devise est
07:12 "la France est une république inclusive, démocratique, sociale et antiraciste",
07:18 le terrorisme intellectuel, pas même larvé d'ailleurs,
07:22 est porté, soutenu par le monde politique, par le monde judiciaire
07:27 et par le monde médiatique.
07:29 CQFD.
07:30 Bien sûr.
07:31 Et on est en plein, vous avez parlé tout à l'heure de simulateur de hockisme,
07:35 moi j'aime beaucoup cette expression, parce que c'est ça le livre en définitive.
07:38 L'idée de ce livre, c'est que les gens se disent
07:40 "Ok, si on allait au bout de leur idéologie, complètement folle,
07:44 à quoi ressemblerait notre pays ?"
07:46 Je suis à peu près convaincu qu'on ne serait pas très éloigné de ce que j'ai écrit.
07:49 Alors je ne suis pas convaincu qu'ils prendront effectivement le pouvoir
07:51 et qu'ils pourront installer un régime aussi organisé.
07:54 À mon avis, il y a trop de contradictions pour que ça tienne.
07:56 Notamment la fameuse contradiction entre le hockisme et l'islamisme.
08:00 En revanche, je pense que si on allait au bout de leur idéologie, ce serait ça.
08:03 Ce serait ce monde-là complètement fou dans lequel on ne peut plus rien dire,
08:06 au sens premier du terme, dans lequel on ne peut plus préférer quelque chose
08:10 puisqu'une préférence est une discrimination,
08:12 dans lequel la sensibilité, l'individualisme, la vexation, en fait, sont les rois.
08:17 Et donc c'est ce monde-là que je dépeins et qui fait peur.
08:20 Mais je voulais aussi mettre en avant quelque chose par rapport à Théophile,
08:23 dont je parlais tout à l'heure, c'est certes un homme sans qualité,
08:25 mais la qualité qui lui manque le plus, c'est le courage.
08:28 Théophile, il ne fait rien. Il ne fait rien pour lutter contre cette idéologie.
08:32 Et à ce titre-là, et j'en termine là-dessus,
08:34 je trouve qu'il est très représentatif de la modernité
08:36 en ce que ce sont, je pense, nos accommodements déraisonnables du quotidien
08:40 qui permettent à l'idéologie woke, qui est tellement minoritaire sur le plan quantitatif,
08:44 en France, de prendre le pouvoir chez nos élites, et donc derrière, dans nos institutions.
08:49 – Alors, il y a toujours un semblant de nation, quand même, en 2060, c'est une bonne nouvelle,
08:53 même si la Seine-Saint-Denis est devenue officiellement un État, une enclave islamique.
09:00 – Absolument. – Avec qui on fait du troc.
09:02 – Oui, alors les rapports ne sont pas toujours cordiaux, mais en tout cas, ils existent.
09:06 Et c'est la manière que j'ai trouvée, je trouvais que c'était habile,
09:09 alors après les lecteurs en jugeront, je trouvais que c'était habile de montrer
09:12 qu'en définitive, cette fiction qui pour l'instant tient,
09:15 parce que l'objectif c'est de conquérir le pouvoir,
09:17 entre d'un côté le totalitarisme woke, qui est pour moi l'enfant de l'Occident malade,
09:22 et d'autre part le totalitarisme islamique, qui est l'enfant de l'immigration,
09:25 en tout cas en France, finira par exploser.
09:28 On ne peut pas imaginer une cohabitation trop longue
09:31 de ces deux idéologies sous un même drapeau, sous une même bannière.
09:35 Et donc, dans mon livre, puisque le parti inclusif finit par prendre le pouvoir,
09:38 la seule façon de mettre fin à cette fiction, c'est de donner un califat.
09:41 C'est de donner des terres qui de toute façon étaient déjà occupées,
09:45 en l'occurrence la Seine-Saint-Denis, à ces minorités,
09:47 qui sont devenues quasiment majoritaires,
09:49 qui ont créé du coup un état qui leur est propre, c'est le califat islamique de Saint-Denis.
09:53 – Un califat islamique de Saint-Denis qui rappelle quand même
09:56 la phrase prémonitoire de François Hollande quelques décennies avant,
10:01 indiquant qu'il y aurait des partitions inévitablement dans notre pays.
10:05 – Bien sûr, et ce que j'ai voulu montrer aussi,
10:08 c'est que l'idéologie woke, en définitive, ne ferait qu'accélérer cette partition,
10:11 pour le meilleur ou pour le pire.
10:13 – Alors dans ce monde de 2060, les élections se déroulent démocratiquement,
10:17 j'étais surpris.
10:19 – Encore une fois, l'objectif c'est de faire un parallèle avec ce qui se passe aujourd'hui.
10:22 Aujourd'hui, factuellement, on a le droit de voter,
10:24 et on a le droit de voter pour des candidats
10:26 qui ne sont pas ceux qui ont la préférence des médias, c'est une possibilité.
10:30 Pour autant, on voit bien dans le bouquin que tout est fait,
10:33 et à l'échelle de tous les médias, pour discréditer les seuls
10:36 qui disent un peu autre chose que la doxa dominante,
10:38 en l'occurrence le Parti de la Réaction.
10:40 Tout est fait pour les discriminer, pour les détruire.
10:43 On les appelle les fascistes néo-totalitaires,
10:46 lorsqu'il y a un débat entre la présidente sortante, Rocaïa Diallo,
10:49 et le candidat du Parti de la Réaction.
10:51 Pas trop en dire sur le récit, mais l'une est présentée comme Madame la Présidente,
10:55 l'autre comme le néo-nazi ultra-fasciste giga-totalitaire, enfin…
10:58 Donc j'ai voulu montrer aussi que, en définitive, oui,
11:00 on peut tout à fait vivre en démocratie dans les formes,
11:02 et en définitive vivre un totalitarisme réel et déguisé.
11:05 Et donc d'autant plus dangereux parce que déguisé.
11:08 Alors il existe un Parti de la Réaction.
11:10 Je ne vais pas aller plus loin dans l'ouvrage.
11:14 Les spectateurs découvriront cette histoire pleine de rebondissements,
11:18 jusqu'au dernier moment.
11:19 Mais on peut convenir tout de même que le Parti de la Réaction,
11:22 que ce soit son dirigeant, son encadrement, ses manières de faire,
11:26 ne sont pas à la hauteur des enjeux et des périls.
11:30 Est-ce que ça c'est quelque chose que vous partagez,
11:32 ou est-ce que c'est le ressenti du lecteur que je suis ?
11:35 Je dirais que c'est plus votre ressenti, après,
11:38 comme dans toute organisation politique,
11:40 et que ce soit une organisation politique qui défend de nobles idées
11:43 ou de bases idées, la politique reste la politique.
11:46 Et il y a toujours parfois des coups bas, parfois des déceptions.
11:49 Voilà, je pense que c'est peut-être ça que vous avez ressenti,
11:51 mais je n'ai pas voulu charger plus que ça le Parti de la Réaction en tant que tel.
11:55 Si ce n'est qu'il a quelques compromissions,
11:58 et qu'il peut lui arriver de parfois être trop lâche,
12:01 trop faible pour combattre correctement un ennemi,
12:04 puisqu'il accepte les termes dont l'ennemi est affuble.
12:06 D'ailleurs, il accepte très docilement de se faire appeler Parti de la Réaction,
12:09 alors qu'il aurait très bien pu s'appeler autrement.
12:12 Il accepte docilement, tout comme beaucoup de gens,
12:14 accepte docilement de se faire insulter d'extrême droite,
12:17 traiter de gens d'extrême droite, ce qu'ils ne sont naturellement pas,
12:20 et c'est ça que j'ai voulu représenter.
12:22 Je dis ça parce que vous avez été cadre, dirigeant, candidat d'un parti de la Réaction,
12:26 direz le parti d'inclusif, en l'occurrence Reconquête.
12:30 Vous en gardez tellement de mauvais souvenirs
12:32 que vous dépeignez à coups de traits sombres les moeurs des partis patriotes en 2060 ?
12:36 Non, non, vraiment, ce n'est pas du tout ce que j'ai voulu écrire.
12:39 Je ne voudrais pas qu'on l'interprète comme ça.
12:41 Je garde d'ailleurs de très bons souvenirs de la campagne présidentielle au sein de Reconquête.
12:44 J'y ai vraiment cru.
12:45 D'ailleurs, je crois encore que les idées que défend Reconquête sont les bonnes.
12:48 Donc, je n'ai pas vraiment voulu taper sur Reconquête,
12:51 ou taper sur le parti de la Réaction, vraiment pas.
12:53 L'objectif c'était plutôt de montrer que oui, parfois, en politique,
12:56 y compris dans des partis qui sont des partis les plus respectables,
12:59 il peut y avoir, et je ne faisais pas particulièrement eldure en Reconquête,
13:02 il peut y avoir des lâchetés, des déceptions, des manipulations.
13:05 Parce que c'est ça fondamentalement aussi la politique.
13:07 Parce que votre héros, il subit les pires outrages, y compris des pires outrages physiques.
13:12 La politique, c'est accepter les pires avanies,
13:15 et même l'intégrité intellectuelle qui est mise en cause cette fois-ci.
13:21 Oui, mais il n'a que ce qu'il mérite ce bon vieux théophile.
13:23 Il n'a que ce qu'il mérite. C'est un lâche, c'est un traître.
13:26 C'est quelqu'un qui s'imagine tellement fort, tellement intelligent, tellement grand,
13:31 alors qu'il n'est rien et il n'est surtout pas courageux.
13:33 Dans la préface, Philippe de Villiers dit quelque chose que je trouve très intéressant.
13:36 Il dit "des petites compromissions de chacun viendra le malheur de tous".
13:40 Et c'est un peu ce que je disais avec les compromis que l'on peut faire au quotidien.
13:44 C'est l'exemple que je donne souvent, vous savez, c'est ce rapport que vous voyez au bureau passer en langage inclusif,
13:48 sur lequel vous ne dites rien parce que vous avez peur de perdre votre job.
13:51 Ça demande un peu de courage et cette idéologie ne progresse que parce qu'on la laisse progresser.
13:55 En réalité, elle est ultra minoritaire.
13:57 Il n'y a que les journalistes qui ont fait quelques écoles,
14:00 il n'y a que les gens diplômés de quelques IEP, de quelques grandes écoles, de normales parfois,
14:04 qui en réalité sont convaincus par cette idéologie.
14:06 Les Français ne le sont pas. Les Français ne le sont pas.
14:09 Et si les Français disaient clairement "nous ne le sommes pas",
14:11 même dans des petits gestes du quotidien, on n'en serait peut-être pas là.
14:14 C'est aussi le sens du propos que j'ai voulu tenir, que j'ai essayé de tenir.
14:18 Votre personnage principal, vous le défendez peu, vous avez à son égard d'ailleurs assez peu de bienveillance,
14:24 vous en avez plus peut-être même pour les dirigeants du parti inclusif ou ceux du parti de la Réaction.
14:28 C'est l'HT, c'est celle que vous dénoncez ?
14:32 Oui, c'est ça. C'est cela. Alors, je ne fais pas la leçon de morale aux gens.
14:35 D'ailleurs, il y a beaucoup de gens qui font des choses très très courageuses sur cette question-là
14:39 et sur la question du hoquisme pour lutter contre la question du hoquisme.
14:42 Cependant, les malheurs qui arrivent à Théophile, et c'est vrai que je ne lui ai épargné aucun ou très peu de malheurs,
14:48 il les a cherchés. C'est-à-dire que c'est par sa lâcheté, c'est par ses mauvais choix
14:53 que Théophile Liviu finit comme il termine et sans vouloir donner trop d'éléments sur la fin,
14:58 il ne termine pas très bien, Théophile.
15:00 Il n'y a plus de notion religieuse, spirituelle dans votre monde de 2060.
15:05 Juste un rappel, il s'appelle Théophile, ami de Dieu.
15:08 Absolument, c'est un pied de nez. Je suis content que vous l'ayez vu, c'est un pied de nez.
15:12 Parce qu'en réalité, dans la société WOC de 2060, que j'imagine,
15:16 on est arrivé au terme du processus de déchristianisation.
15:20 Non pas de fin des religions, puisqu'il y a d'ailleurs un état théocratique religieux
15:24 enclavé dans la France, mais à la fin de la christianisation.
15:27 Vraiment au bout du processus de déchristianisation.
15:29 Et donc, ça n'est même plus une question qui se pose.
15:32 C'est même plus dans l'univers, c'est même plus dans les schémas de pensée,
15:35 dans les schèmes de pensée. Ça a totalement disparu.
15:38 Parce que c'est le but fondamental.
15:40 Qu'y a-t-il de mieux pour déconstruire un homme,
15:42 parce que c'est ça leur truc, c'est la déconstruction,
15:44 c'est le mot qu'on entend toujours.
15:45 Qu'y a-t-il de mieux pour déconstruire un homme que de lui retirer tous ses repères ?
15:49 Que d'en faire un homme nu ?
15:51 D'en faire un homme sans rien ? Dénué de tout ?
15:54 De religion, de patrie, de sentiments patriotes,
15:58 de sentiments d'appartenance à un sexe ou à un genre,
16:01 d'être un homme, à une masculinité, à une féminité.
16:03 Quand on lui retire tout ça, c'est une nature vierge à former
16:06 et donc il est très simple de pouvoir reconditionner des âmes
16:09 sur une déconstruction totale.
16:11 Et donc c'est effectivement ce qui se passe quand on va au terme de cette idéologie
16:14 qui, c'est impensif de le rappeler, je le rappelle encore,
16:17 est profondément totalitaire.
16:19 Et je l'ai vu pendant la campagne présidentielle.
16:21 Le nombre de fois, le nombre de fois,
16:24 où on a tenté d'interdire des meetings d'Éric Zemmour,
16:27 où on a tenté d'interdire des déplacements d'Éric Zemmour,
16:31 le nombre de fois où des porte-parole,
16:33 parfois de la France Insoumise, sur des plateaux en off,
16:35 ont refusé de me serrer la main.
16:37 Je ne serre pas la main aux fachos,
16:39 parce qu'évidemment dès lors qu'on n'est pas d'accord avec eux, on est un fasciste.
16:41 Donc voilà, c'est ce monde-là, qui est assez terrifiant, il faut être honnête,
16:44 vers lequel on se dirige tout droit,
16:46 alors même que nous sommes une majorité à ne pas en vouloir,
16:49 et parce que nous sommes parfois trop souvent théophiles.
16:51 Nous sommes parfois trop souvent lâches,
16:54 et nous sommes tous coupables de ne pas dire suffisamment haut et fort
16:58 que nous ne sommes pas d'accord.
17:00 Il peut y avoir parfois cet ami qui se fait condamner
17:02 dans un groupe social quelconque, un groupe d'amis,
17:05 vertement, qui se fait condamner à la mort sociale,
17:07 parce qu'il a eu un avis divergent,
17:09 et contre lequel on n'a pas tellement protesté,
17:11 on n'a pas tellement défendu,
17:12 parce qu'on n'avait pas envie de vexer nos amis.
17:14 Ça peut être ce rapport en langue inclusive,
17:15 ça peut être tellement de petites choses au quotidien,
17:17 contre lesquelles je crois qu'il faut qu'on se batte.
17:19 Il y a des gens, entre guillemets, comme moi,
17:21 mais très modestement, parce que je suis loin d'être le seul,
17:23 et il y en a beaucoup d'autres qui mènent ce combat-là,
17:25 et qui mènent le combat sur les plateaux,
17:27 et qui mènent le combat sur les couloirs,
17:29 et qui mènent le combat sur les couloirs,
17:31 et qui mènent le combat sur les couloirs,
17:33 et qui mènent le combat sur les couloirs,
17:35 et qui mènent le combat sur les couloirs,
17:37 et qui mènent le combat sur les couloirs,
17:39 et qui mènent le combat sur les couloirs,
17:41 et qui mènent le combat sur les couloirs,
17:43 et qui mènent le combat sur les couloirs,
17:45 et qui mènent le combat sur les couloirs,
17:47 et qui mènent le combat sur les couloirs,
17:49 et qui mènent le combat sur les couloirs,
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19:33 et qui mènent le combat sur les couloirs,
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19:53 et qui mènent le combat sur les couloirs,
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21:03 et qui mènent le combat sur les couloirs,
21:05 et qui mènent le combat sur les couloirs,
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