Refus d’appliquer la loi immigration par des élus de gauche

  • l’année dernière
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois, Sébastien Ménard et Assan Lakehoul Secrétaire Général du MJCF

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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2023-12-21##

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Transcript
00:00 Vraie Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:03 Le Lot, comme 32 départements, refuse d'appliquer la future loi immigration sur un aspect de préférence nationale.
00:10 Il y aurait des petits roitelés locaux qui décideraient de ne plus appliquer les lois de la République, c'est de la sédition.
00:16 Pour d'autres départements plutôt de gauche, on votera une allocation d'autonomie universelle.
00:20 La gauche commente alors que la gauche a voté une motion de rejet qui aboutissait in fine à un texte bien plus ferme.
00:27 On a de vraies valeurs républicaines, on respecte la loi, même si elle ne nous convient pas, on la respectera et on la complétera.
00:34 Et donc la fronte des départements de gauche contre la loi immigration votée avant-hier.
00:39 32 d'entre eux annoncent qu'ils n'appliqueront pas certaines mesures.
00:42 Ils refusent le délai de 2 ans et demi à 5 ans imposé aux étrangers extra-européens pour pouvoir toucher l'allocation personnalisée d'autonomie.
00:50 Position condamnée par le ministre de l'économie qui a dit "la loi s'impose à tous", leur répond bien sûr Bruno Le Maire.
00:56 Alors parlons vrai, est-ce que pour vous, des élus qui refusent d'appliquer une loi votée dans un pays démocratique, c'est scandaleux ou est-ce que c'est normal ?
01:04 Est-ce que c'est de la désobéissance civique ?
01:06 Est-ce que c'est pas quelque part un bis repetita des élus qui avaient dit "moi je suis contre le mariage pour tous et donc je ne célébrerai pas de mariage pour tous dans ma mairie" ?
01:14 Qu'est-ce que vous en pensez ?
01:15 Et bien pour vous, à 86% c'est scandaleux, à 9% c'est normal et vous êtes 5% à ne pas vous prononcer.
01:22 On attend vos appels au 0826 300 300.
01:25 Avec ce message d'olive qui nous dit "dans ces départements on pourra aussi brûler des feux tricolores, ne plus s'arrêter aux feux rouges puisque ces départements n'appliquent pas la loi, on pourra donc ne pas nous verbaliser".
01:36 On va en parler avec Hassan Leckoulb qui est avec nous, secrétaire général de cette jeunesse communiste.
01:42 Bonsoir, merci d'être avec nous.
01:44 Philippe Bilger, de quel côté êtes-vous ?
01:48 C'est un suspense insoutenable.
01:52 C'est le tirage au sort de la coupe du monde.
01:55 On sait jamais, il peut changer.
01:56 Plus sérieusement, paradoxalement, il est très difficile de démontrer le caractère absurde tellement certaines transgressions sont anti-républicaines.
02:08 Pour moi c'est une honte démocratique, je voudrais rapidement... Essayons d'imaginer demain qu'un gouvernement de gauche mette en oeuvre une loi discutée par les départements de droite
02:26 et que ces départements décideraient de ne pas appliquer certaines dispositions de la loi.
02:32 Croyez-vous qu'on discuterait aux vrais voix de la validité ou non d'une telle attitude ?
02:38 Bien sûr, il y aurait une réprobation générale.
02:42 Deuxième élément, il est tout de même surprenant.
02:46 Lorsque des mesures de droite sont votées, très souvent la gauche s'y oppose en disant "ah, il y a l'état de droit".
02:56 Là, bizarrement, 32 départements veulent se constituer en quelque sorte en République autonome
03:04 et décident de ne pas appliquer une disposition parce qu'elle ne leur convient pas alors qu'elle est dans la loi.
03:12 Je trouve que c'est extrêmement grave, non seulement aujourd'hui, mais pour le futur.
03:17 Imaginons ce qu'on pourra faire en ayant une telle attitude.
03:22 Je rigole, ça me fait marrer. D'abord, je voudrais remercier Emmanuel Macron, Marine Le Pen et également Bruno Retailleau et Olivier Marlex, Éric Ciotti.
03:31 Je les remercie parce qu'on ne pouvait pas avoir un plus beau cadeau de Noël la gauche que ce qui est en train de se passer.
03:37 D'abord, évidemment, le texte "infâme", mais ça je l'ai déjà dit, cette espèce de Salmi Gondi, ce trio infernal, ce ballet où chacun essaie de tirer les marrons du feu.
03:46 La gauche, c'est formidable parce que vous avez trouvé un moyen, et j'en suis très heureuse, de ressouder la gauche.
03:51 Et la gauche, qu'elle fait, elle se met pas. Mais c'est là que vous ne lisez pas bien, vous n'avez pas de finesse.
03:57 - Vous avez la gauche et ressouder ? - Bien sûr, vous allez voir.
04:00 Déjà, les 32 départements, je vous rappelle que c'est l'ensemble de tous les horizons.
04:05 Les mairies, vous avez Jeanne Barzekian, la maire de Strasbourg, vous avez des élus verts.
04:10 Donc voilà, là déjà, je comprends. Et par ailleurs, vous ne savez pas lire, c'est pas qu'elle n'applique pas la loi.
04:17 Elle va appliquer d'abord cette loi, laissant d'abord le Conseil Constitutionnel dire.
04:22 Deuxièmement, laissant le Président de la République promulguer. Là, j'entends de voir, je rigole par avance.
04:27 Et troisièmement, elle ne contourne pas, elle contourne. C'est-à-dire qu'elle va appliquer toute la partie qui est obligatoire.
04:34 Et c'est à sa discrétion, de toute façon, au Conseil Généraux qui eut verse, de créer, comment dirais-je, un revenu complémentaire.
04:41 Donc, personne ne pourra dire que les Conseils Généraux sont hors la loi, puisque de toute façon...
04:45 - Mais si, ils contribuent, non ? Ils vont peut-être aller un peu ?
04:47 - Mais il est contribuable, vous avez vu. Les présidents des Conseils Généraux, vous saurez bien qu'ils ont vraiment écouté,
04:53 ils ont vraiment anticipé cet argument. Vous verrez qu'il y aura des systèmes de financement,
04:58 et ça sera voté comme un seul homme dans tous les Conseils Généraux et dans les municipalités.
05:02 Il n'y a pas de non-application de la loi. Il y a quelque chose de complémentaire qui est créé pour soutenir ce que cette loi défait.
05:11 Parce que c'est bien beau, sur les plateaux, d'expliquer que c'est merveilleux, on verra bien ce que font les préfets,
05:16 mais en attendant, il n'y a rien d'illégal. C'est un complément, ce n'est pas du tout une opposition.
05:21 - Mais Françoise, vous avez juste oublié un petit point de détail, il y a un truc qui s'appelle, en droit français,
05:27 pour les élus locaux, le contrôle de l'égalité. - Bien sûr, vous verrez.
05:30 - Les conseils départementaux, les communautés d'agglomération, les conseils municipaux, les conseils régionales,
05:35 je peux terminer s'il vous plaît, peuvent prendre toutes les dispositions et imaginer toutes les fantaisies,
05:42 toutes les fantaisies possibles pour contourner, enjamber et donc piétiner cette loi.
05:48 Il n'est pas sûr qu'en tout cas, dans la mesure où ce sont les préfets qui vont être garant de l'application de cette loi,
05:54 je ne suis pas certain, je vais terminer s'il vous plaît, je ne suis pas certain que ces procédures dites de contournement
06:01 résisteront au contrôle de l'égalité. - Vous savez, le service juridique de l'association des départements de France,
06:09 il est aussi balèze que n'importe quel juriste. - Mais attendez, ce n'est pas tout, on va faire tout.
06:13 - On va faire tout, on va faire tout. - On y va, on y va.
06:16 - Hassan Lacoule, est-ce que finalement, on peut dire encore qu'on défend l'état de droit quand on se refuse à l'appliquer ?
06:22 - Non, on l'applique mais on le contourne. Non, non, il faut être juste dans ce que vous dites.
06:25 - Non, mais quand on... - On l'applique, mais on contourne.
06:28 - Oui, donc on ne l'applique pas totalement. Hassan Lacoule.
06:31 - Oui, écoutez, moi je pense que ces présidents de conseil départementaux, ils ont tout à fait raison.
06:36 Pour nous, c'est quand même hors de question, pour remettre un petit peu d'humain dans le débat, pour dire de quoi on parle.
06:41 Là, c'est des gens qui travaillent, qui cotisent, qui payent des impôts, qui ont des enfants scolarisés,
06:46 qui vont se voir privés d'allocations de rentrée scolaire ou d'APL. Mais c'est quand même scandaleux.
06:51 On veut quoi ? On veut que ces familles, on les mette à la rue, que les personnes âgées qui ont travaillé toute leur vie
06:56 soient mises à jour à la rue ? Ça, c'est quand même quelque chose, il faut en parler, on veut que les enfants aillent à l'école sans fourniture ?
07:02 Non, c'est inacceptable. Et donc, je pense que les conseils départementaux ont raison, ce sont des gens de conviction,
07:08 et pour moi, il faut qu'ils aillent au bout de leur démarche. Là, ils lancent un appel au Conseil constitutionnel.
07:13 Après, on est dans un État de droit. Ils lancent un appel au Conseil constitutionnel,
07:17 et le Conseil constitutionnel prendra sa décision. Mais la réalité, c'est que cette loi va créer des pauvres,
07:23 créer de l'illégalité, et ça, c'est une honte. Et le Conseil départemental, c'est la solidarité,
07:29 c'est l'institution qui accompagne les familles qui en ont besoin, c'est l'institution de proximité.
07:34 Ce sont des gens de valeur, avec des convictions, et je pense qu'ils ont raison d'aller au bout de leurs convictions.
07:38 Et je pose une question quand même, excusez-moi, je pose une question. Les maires de droite qui n'appliquent pas la loi
07:45 quand on dit qu'il faut construire des logements sociaux, après ce qu'on dit, ils se sont mis en dehors de la République,
07:50 de la vie, par exemple. - Mais monsieur, on paye des amendes, et vous avez des collectivités...
07:56 - Maintenant, vous respectez pas la loi ! - Mais attendez, c'est méconnaître ce qui se passe sur le terrain.
08:01 Nous, quand vous prenez la ville dans laquelle je suis élu, Biarritz, vous n'avez pas de foncier disponible,
08:05 ou tellement peu, et évidemment, comme c'est une ville de villigiature, comment vous voulez construire ?
08:09 On va construire quoi ? On va construire des tours de 33 étages sur l'hétorale ?
08:12 - Non, c'est pas ça, le problème, c'est que le foncier, vous l'avez utilisé... - Vous voyez bien que c'est possible
08:15 de pas respecter la loi quand on est à l'élu local, et c'est par violence institutionnelle.
08:18 - Mais personne ne comprend pas ça. - Le foncier, vous l'aviez, il a été utilisé à autre chose.
08:21 - Mais il a été utilisé avant la loi... - Mais non, mais la loi SRU...
08:25 - Bien avant, il n'y avait plus de foncier ! - Bien sûr, Neuilly, c'est le même cas,
08:30 il a tout à fait raison sur la loi SRU, sur des usages, par exemple, quand vous avez maintenant
08:35 des mairies de droite qui imposent, par exemple, obligatoirement, de façon absolue,
08:40 vraiment, l'avion de port à la cantine, c'est un usage, c'est pas légalisé,
08:47 mais c'est de la même manière. Là, moi je suis désolée de vous le dire...
08:50 - C'est pas toutes les villes de droite, hein ! - Mais donc, je vous dis juste que chacun s'arrange
08:54 comme il veut, donc je veux bien qu'on hurle à la fin de l'état de droit, je dis juste...
08:58 - Absolument. - Ben, vous pouvez hurler à la fin de votre droit...
09:00 - Mais je ne hurle pas ! - J'attends, j'attends !
09:02 - Il est pas en son tour ! - Oui, il peut hurler, il peut hurler !
09:05 - Mais je voudrais... c'est monsieur le secrétaire général... - Secrétaire général, oui.
09:11 - Secrétaire général, j'ai bien conscience d'avoir utilisé dans mon propos un premier argument,
09:19 élémentaire, basique, mais que penseriez-vous tout de même d'un gouvernement de gauche
09:27 qui mettrait en oeuvre demain des mesures que la droite n'aimerait pas,
09:32 et qu'elle chercherait à contester de la manière dont certains départements contestent
09:40 celles que vous dénoncez ? Est-ce que vous ne trouveriez pas ça injuste et choquant ?
09:46 - Ben là, c'est des présidents de conseil départemental qui, en attendant la décision du Conseil d'État,
09:51 annoncent... - Le Conseil constitutionnel.
09:53 - Le Conseil constitutionnel, pardon, qui annonce qu'ils prendront des dispositions.
09:57 Bon ben, on peut quand même les laisser, c'est des gens avec des valeurs.
10:01 Moi, chez moi, ma conseillère départementale à Tournefeuille, elle s'appelle Monique Croquette,
10:04 Martine Croquette, elle est au Parti communiste, évidemment qu'elle a des convictions,
10:08 et donc on va pas reprocher à nos élus, élus sur leurs convictions, de ne pas les respecter.
10:12 - Non mais moi, je voudrais qu'on sorte du débat émotionnel.
10:14 - Oui mais moi, si vous... - Non mais Philippe, votre question, ça pose, c'est que vous n'aimez pas.
10:19 Là, on n'est pas dans un problème d'aimer ou de ne pas aimer.
10:21 - Ah si ? - Mais non, on est dans un problème, écoutez, je vous le dis, éminemment constitutionnel,
10:25 de la préférence nationale. Cette loi ne peut pas passer sous les fourches codines du Conseil constitutionnel.
10:30 La gauche, elle s'oppose... - Mais elle existe déjà.
10:33 - Mais non, arrêtez, vous allez pas me sortir, je connais les arguments d'Elisabeth Lévy, de Pascal Franck,
10:37 je les connaissais toutes les mêmes. - Non, non, mais Michel Rocard, par exemple...
10:41 - Non mais là, on n'entend rien, on n'entend rien, je suis très gentille.
10:44 - Pardonnez-moi, je voulais juste vous dire, on connaît les hauts fonctionnaires, etc.
10:47 La France, c'est une démocratie sociale, on parle pas d'accès à la fonction publique,
10:50 on parle de droits sociaux, on parle de gens qui vivent légalement sur un pays,
10:55 qui n'ont pas les mêmes droits que les citoyens. Donc, ça ne peut pas rentrer dans notre constitution.
11:00 - Françoise, on part au 0826 300 300, le sujet fait réagir notre vraie voix du jour.
11:04 Béranger, de Dordogne, qu'est-ce que vous en pensez ?
11:07 Vous soutenez les présidents des conseils départementaux, ou pas ?
11:09 - Oh ben non.
11:10 - Non, sans les soutenir, je les comprends, mais après, bon, le souci, c'est qu'avec les présidents
11:17 des conseils départementaux de gauche, ils se cambrent comme un seul homme sur les grandes causes humanistes.
11:21 Et quand il y a eu des mouvements un peu plus populaires, qui venaient de l'intérieur profond de la France,
11:28 on les a beaucoup moins entendus. Cette posture-là, elle me dérange.
11:31 - Oh non, ils étaient quand même sur les ronds-points. Les gens de gauche, ils étaient avec vous, quand même.
11:35 - Non, non, au début, certains les traitaient de fachos.
11:38 - Sur le mouvement gilet jaune, la posture de la gauche a été absolument scandaleuse.
11:42 Bon, enfin, c'est un autre débat. Et par contre, ce qui est intéressant dans cette crise qui s'annonce,
11:46 parce que c'en est une, effectivement, là, je rejoins Françoise, ça ne passera pas sous les fourches codines
11:50 du Conseil constitutionnel, mais ce qui est intéressant, c'est la crise que ça illustre.
11:55 C'est-à-dire, une fois de plus, on est dans une démocratie qui est beaucoup trop...
11:58 une république qui est beaucoup trop verticale, beaucoup trop centralisée,
12:01 où un seul homme quasiment décide, parce que Macron est dans le coup avec Darmanin,
12:08 en reprenant les idées du Front national, qu'il serve ou qu'il desserve le Front national in fine,
12:13 ça, on le verra plus tard aux élections, mais à mon avis, il le serve, mais bon, ça, c'est que mon avis.
12:17 Mais ça illustre, une fois de plus, la crise démocratique, en fait.
12:20 La crise démocratique, et même les élus eux-mêmes en ont marre de ce centralisme étatique républicain
12:27 qui veut absolument tout imposer. Il faut qu'on respire dans ce pays,
12:30 il faut que la démocratie respire plus et qu'elle se rapproche des citoyens,
12:35 et après, on aurait vu, éventuellement, dans certains cas, qu'on applique ou qu'on n'applique pas une loi.
12:40 Moi, ça ne me choque pas, mais parce qu'on est dans un état de crise démocratique permanent, voilà.
12:44 Sébastien Minard, une réaction courte, et on retourne au Jérôme 26, 300/300.
12:48 J'aimerais vous dire qu'il y a beaucoup de pays dans le monde
12:50 qui aimeraient vivre des crises démocratiques comme celle de France,
12:53 et simplement, encore une fois, Emmanuel Macron n'a pas donné un blanc-seing à Darmanin, à Marine Le Pen ou à quiconque,
12:59 il a simplement répondu aux attentes des Françaises et des Français,
13:02 et vous feriez bien, vous seriez bien inspiré d'écouter un petit peu plus les Françaises et les Français.
13:06 Allez, 0826/300/300, Laetitia qui nous appelle de Gironde. Bonsoir Laetitia.
13:11 Oui, bonsoir à tous. Alors, en fait, moi, concernant ce débat,
13:16 alors, j'ai pas trop écouté, en fait, au début, en fait, c'est un peu toujours la même chose, quoi.
13:20 Là, on est en train de virer sur quelque chose de vraiment très, très à droite, je trouve ça scandaleux.
13:25 Après que certains politiques s'offusent, qui refusent d'appliquer cette loi, je trouve ça tout assez normal.
13:31 En fait, je pense qu'il faut avoir une politique d'immigration cohérente et surtout solide.
13:35 Peut-être aider les pays en voie de développement, parce que si les gens crevaient moins de faim dans leur pays,
13:41 si la France, au lieu de balancer des armes, aidait plutôt les pays, balançait cet argent pour que les pays se développent,
13:46 peut-être que les pays, les gens ne se déracineraient pas de leur pays pour essayer de chercher une vie meilleure ici.
13:53 Et à partir du moment où les gens sont ici et que ça a suivi, effectivement, un fil de la loi,
13:59 qu'ils ont été acceptés, en fait, voilà, on n'a pas à les brimer sur le sol français.
14:05 Je suis désolée, on a tous les mêmes besoins et on a tous les mêmes droits à partir du moment où on est ici.
14:09 Donc, je suis complètement contre le...
14:12 Laetitia, la France aide quand même beaucoup de pays, hein. Il ne faut pas l'oublier non plus.
14:15 Alors non, d'abord, c'est vrai ce que vous dites, Cécile. Laetitia, merci, parce que je pense que vous mettez le doigt sur la chose la plus importante,
14:21 c'est le co-développement. La part du développement, le co-développement, Cécile, a baissé énormément sous Emmanuel Macron.
14:27 Je pense qu'il faut faire, alors pour le coup, je suis sûre que Sébastien serait d'accord avec moi, des "john ventures",
14:31 c'est-à-dire véritablement de l'exportation, comment dirais-je, de savoir-faire.
14:36 Le Sieur l'a fait, je cite une marque, par exemple, en Côte d'Ivoire. Ils sont en train de... Ils travaillent main dans la main.
14:41 Il faut aider ces pays à se développer. Et dernier point, par rapport à l'opinion, ce que les Français veulent,
14:46 j'en ai un peu marre d'entendre depuis trois jours "on n'a fait que ce que voulaient les Français".
14:50 Vous savez, en 1980, 72% des Français sont opposés à l'abolition de la peine de mort.
14:55 François Mitterrand, avant de rentrer dans le débat d'entre les deux tours, on lui dit "quel est le dernier sondage ?"
15:03 70% d'inter lui dit "il dit rien". Et il maintient sa position de conviction d'abolition de la peine de mort.
15:11 Ça n'a pas empêché d'être élu. Parfois, mais si c'est pas fait...
15:14 - Ça n'est pas du tout le même thème ! - Eh, c'est le même thème !
15:17 - François Mitterrand cherchait à faire oublier toutes les connonnations à mort qu'il a fait exécuter.
15:23 - Écoutez, écoutez, écoutez les amis. - On a notre expert qui attend.
15:26 - Hassan Lacou, il nous reste 4 secondes, on veut laisser un peu plus de temps pour conclure.
15:30 Est-ce que vous pensez que les préfets vont réagir ? Qu'est-ce qui va se passer d'après vous ?
15:35 - Moi je pense qu'il faut voir ce que dira le Conseil constitutionnel, on verra ce que disent les préfets.
15:40 En tout cas, là, il y a un énorme paradoxe, c'est qu'on a Darmanin, Macron qui passent leur temps à dire
15:45 "il faut que les étrangers qui arrivent en France s'intègrent" et là ils font tout pour les exclure de la société.
15:50 Donc je pense que là, on a une contradiction qui est en train de sauter aux yeux du gouvernement.
15:54 Et à force de fracturer la France, Macron a même fâché les élus locaux. Donc on se demande jusqu'où il va aller.
15:59 - Merci beaucoup Hassan Lacou d'avoir été avec nous, secrétaire général de cette jeunesse communiste.
16:05 Dans un instant avec Béranger, qui va j'espère, et j'imagine vous mener la vie dure, nos vraies voix du jour.
16:12 - Moi je suis pour Béranger, je suis pour Béranger.
16:15 - Comment elle attrape le truc. Allez, vous restez avec nous dans un instant, le quiz de l'actu.

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