• il y a 2 mois
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Eric Revel, Sébastien Ménard et Assan Lakehoul

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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-09-12##

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Transcription
00:00Les vrais voici de radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:06Philippe David !
00:09Vous savez que la France entière vous réclame ?
00:12Je crois qu'il me balade quelque part et me dit, il est où Philippe David ?
00:16Vous êtes dans la flagorderie, comme dirait Philippe Bichet.
00:19Pas du tout, pas du tout.
00:20Bientôt il dira, j'ai fait don de mon corps à la France, méfiez-vous.
00:24Il est loin de ça quand même, il y a 68 millions d'habitants.
00:27Remarque qu'il y a de la place, il y a des trucs à bouffer quand même sur Philippe David.
00:32Vous n'allez pas mourir de faim, ça nous dit tout de suite.
00:35Il y a du stock.
00:37Les vrais voici jusqu'à 19h avec Philippe Bilger qui est en forme.
00:41Sébastien Ménard qui est rentré de vacances, il est en forme aussi.
00:46Il va très très bien.
00:47Éric Revelle qui vient d'arriver chez nous, très content de l'accueillir.
00:50Je suis pas arrivé en retard.
00:51Non, vous êtes arrivé dans l'équipe, il est très content de vous accueillir, voilà ce que je voulais dire.
00:56Les mots n'ont pas de sens.
00:58Il vient d'arriver, on pourrait croire que je viens d'arriver.
01:01Mais en fait tu es là depuis le début de l'émission.
01:04J'ai pas dit il vient d'arriver, j'ai dit il vient d'arriver dans l'équipe.
01:09J'ai pas dit dans l'émission.
01:11S'il vous plaît, attention aux mots, je vais me faire engueuler moi.
01:15Allez, tout de suite le grand débat du jour.
01:17Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
01:21Maintenant il faut nous écouter, parce que là on en a gros.
01:24Oh là là, qu'est-ce qu'il y a, il y a un vendredi vol.
01:27Travailler jusqu'à 64 ans, pour moi c'est pas possible, j'ai commencé à 16 ans.
01:31Pas content, pas content, pas content.
01:34Je sens que je vais craquer.
01:35Et moi je sens que je vais devenir fou.
01:38On nous dit qu'il ne faut pas laisser une dette sociale à nos enfants,
01:42mais moi je ne veux pas laisser une dette de retraite à mes enfants.
01:46Le Rassemblement National va proposer l'abrogation de la réforme des retraites lors de sa niche par l'imparlementaire fin octobre.
01:53Une façon de prendre de vitesse le nouveau front populaire.
01:56La gauche avait donc, pour rappel, ce combat emblématique.
01:59Parlons vrai, est-ce que cette union vous semblerait contre-nature ?
02:03La gauche n'avait pas le monopole du coeur en 1974,
02:06est-ce qu'elle a le monopole de la réforme des retraites 50 ans plus tard ?
02:10Et à cette question, selon vous, quelle est la légitimité pour demander l'abrogation de la réforme des retraites ?
02:15Vous dites à 40% ni le RN ni le Front Populaire,
02:18à 27% le RN, à 22% les deux,
02:21et à 11%, le nouveau Front Populaire voulait réagir.
02:24Aude, attend vos appels au 0826-300-300.
02:27Et notre invité, Hassan Lakehoul, est avec nous, secrétaire général des Jeunes Communistes.
02:31Merci d'avoir accepté notre invitation.
02:33Bonjour à vous, Philippe Bilger.
02:35C'est une vraie question.
02:37Oui, alors j'avoue que les questions de Sud Radio sont toujours pertinentes,
02:43mais il me semble que parfois elles créent une complexité
02:48que l'esprit simple que je suis n'appréhende pas nécessairement.
02:53Je veux dire par là que pour quelqu'un qui souhaite l'abolition de la réforme des retraites,
02:59que quels que soient les ressorts de ceux qui veulent la supprimer,
03:05évidemment le nouveau Front Populaire ou le Parti Communiste
03:09n'ont pas les mêmes motivations que le Rassemblement National,
03:13mais la finalité demeure la même.
03:16Et par conséquent, l'idée d'une priorité ou d'un avantage donné à tel ou tel parti,
03:23pour moi, n'a pas de sens.
03:25Si on est contre la réforme des retraites, au nom de la conviction,
03:29qu'importe qu'il y ait une coalition entre la gauche et le Rassemblement National,
03:35ou que l'un domine près de l'autre, ça me paraît un peu aberrant,
03:40et c'est une politique pointilliste, un peu partisane, tactique,
03:47qui se fait au détriment du fond.
03:50C'est intéressant cette question finalement.
03:52Oui, c'est super intéressant, mais si vous regardez dans le détail d'où vient le programme économique du RN,
03:58ou ce qu'affichait dans les années 80 le Parti Communiste français,
04:02vous allez voir qu'il y a une intersection commune très puissante.
04:04Les affiches du Parti Communiste français, dans les années 80, c'était Produisons françaises.
04:09Ça pourrait être aujourd'hui une affiche du RN.
04:11Et le programme économique du RN s'est longtemps beaucoup inspiré du programme économique du Parti Communiste.
04:17C'est une des raisons pour lesquelles il a phagocydé un peu la classe ouvrière.
04:21L'électorat.
04:22L'électorat. Après, il y a eu d'autres thèmes qui ont touché l'électorat du RN,
04:25l'immigration et la sécurité, mais en fait c'est ça.
04:27Mais sur le fond, je vais vous dire, sur le fond, on va être sérieux,
04:30on va être sérieux, dix secondes,
04:32cette réforme des retraites, qu'elle soit supprimée,
04:35qu'une majorité à l'Assemblée nationale la supprime, on s'inclinera,
04:38c'est la représentation nationale, on s'inclinera,
04:40mais comment est-ce que vous voulez continuer à financer des retraites
04:43quand vous aviez, il y a 30 ans, 25 ans,
04:47trois actifs pour un retraité,
04:50aujourd'hui on est à un et demi d'actifs pour un retraité.
04:52On voit bien, même si on n'a pas été au groupe réparatoire,
04:55même si on n'a pas été en sixième,
04:57on voit bien que c'est plus finançable.
04:59Ou alors, ou alors, il faut passer à une autre étape.
05:01Il faut admettre qu'à côté du système par répartition,
05:04ceux qui bossent aujourd'hui, se travaillent pour ceux qui ont pris leur retraite,
05:08alors on met de la capitalisation.
05:10Vous voyez, mais là c'est encore un autre débat.
05:12C'est un autre débat. J'étais un peu sérieux, pardon.
05:14Non mais c'est sérieux, c'est le but.
05:16Sébastien Ménard.
05:17Moi je vais juste dire que, pour le coup,
05:19le Rassemblement national qui utilise une niche parlementaire,
05:23pour les auditeurs, je vais juste expliquer ce que c'est qu'une niche parlementaire.
05:26La niche parlementaire, ça évite, quelque part,
05:28d'enjamber les décisions qui sont prises
05:30dans la fameuse réunion des présidents
05:32qui fixe l'ordre du jour de l'Assemblée nationale.
05:34C'est-à-dire que le Premier ministre Michel Barnier
05:37aurait logiquement attendu assez longtemps
05:40pour laisser les groupes parlementaires
05:42et notamment la présidente de l'Assemblée nationale
05:44tenter de mettre ça sur la table.
05:46Donc ils font un coup politique.
05:48Sur la forme, ils font un coup politique,
05:50ils utilisent leur niche parlementaire,
05:52premier sujet, sujet d'importance,
05:54c'est l'une des top priorités des Français
05:56qui ont trouvé cette réforme injuste,
05:58même si cette réforme, elle est clivante,
06:00certains l'ont soutenue, je dirais, pour les raisons
06:02évoquées par mon collègue de droite
06:04Éric Reuvel,
06:06et d'autres l'ont combattue pour les mêmes raisons.
06:08Mais voilà, c'est un coup politique
06:10et pour le moment, le coup politique,
06:12il est réussi, puisque
06:14la réforme des retraites va s'imposer
06:16et là, personne ne peut empêcher
06:18le Rassemblement national
06:20d'emmener jusqu'à son terme
06:22et cette initiative-là, donc la réforme
06:24des retraites et l'initiative
06:26du Rassemblement national, sera examinée
06:28au moment où la niche
06:30quelque part. La seule chose que peut faire
06:32la présidente de l'Assemblée nationale,
06:34c'est que la niche parlementaire,
06:36que les niches parlementaires soient décalées.
06:38Le temps que l'actuel Premier ministre,
06:40qui n'est pas complètement
06:42favorable à l'intégralité
06:44de cette loi,
06:46dise, on la met de toute façon
06:48sur la table et on va l'amender.
06:50Vous voyez dans quelle situation se trouve
06:52le NFP aujourd'hui, je ne parle même pas de sa marginalisation
06:54à Matignon et dans le gouvernement.
06:56Mais le NFP est dans une situation
06:58absolument incroyable, c'est-à-dire que c'est le RN
07:00qui va prendre l'initiative, grâce à cette niche,
07:02de proposer la suppression
07:04de la réforme des retraites.
07:06Imaginez que le NFP, alors ils peuvent
07:08déposer aussi, mais imaginez que le NFP
07:10s'oppose. Mais alors là,
07:12leurs électeurs ne vont plus rien comprendre.
07:14D'où l'intérêt de cette question.
07:16Si vous vous opposez à
07:18la suppression de la réforme des retraites,
07:20c'est que vous voulez la maintenir. Non, c'est parce qu'on ne veut pas
07:22voter la proposition du RN. C'est incompréhensible.
07:24Dans les deux cas, le RN a gagné.
07:26Oui, c'est ça.
07:28Hassan Lakehoul, secrétaire
07:30général des jeunes communistes.
07:32La première question que j'ai envie de vous poser, c'est
07:34sur une trajectoire commune, est-ce qu'on peut
07:36réunir des forces, d'où qu'elles viennent,
07:38pour l'abrogation de cette
07:40réforme des retraites ?
07:42Oui, bonjour.
07:44Je vais vous répondre sans langue de bois.
07:46Je pense qu'avant tout,
07:48le RN, je veux quand même dire,
07:50ils ont honte de rien.
07:52Parce qu'on a quand même un Premier ministre,
07:54Michel Barnier, qui est là
07:56grâce à leur bienveillance. Ils ont passé
07:58un accord avec Emmanuel Macron pour qu'on ait
08:00ce Premier ministre. Premier ministre, même s'il
08:02n'a pas fait son discours de politique générale,
08:04on connaît son CV. Il a passé
08:06sa vie à bosser pour l'Union Européenne,
08:08à appliquer ce que veut
08:10Bruxelles dans beaucoup de pays,
08:12et maintenant il va le faire à la France.
08:14C'est quand même un monsieur qui a passé sa vie
08:16à pourrir celle des autres. Et là,
08:18il va être Premier ministre sous le regard bienveillant
08:20de Bardella et de Le Pen.
08:22Là, je crois que le RN,
08:24avec son abrogation
08:26de la réforme des retraites, ils sont
08:28gentiment en train de se moquer du monde.
08:30Parce qu'ils s'apprêtent
08:32à soutenir un monsieur qui,
08:34lui, porte la retraite à 65 ans.
08:36Ils sont alliés avec M. Ciotti,
08:38qui lui, qu'est-ce qu'il va faire M. Ciotti ?
08:40Il va la co-signer, la proposition d'abrogation
08:42de la réforme des retraites. C'est pas clair.
08:44M. Bardella, à chaque débat pendant les Européennes,
08:46il a changé d'avis sur le sujet.
08:48Donc là, je pense que vous l'avez dit,
08:50c'est un coup tactique du RN, mais je pense que
08:52derrière, ils n'en pensent pas moins. Maintenant, je vous ai dit,
08:54j'allais vous répondre sans langue de bois,
08:56ceci étant dit, moi je pense que
08:58la réforme des retraites d'Emmanuel Macron
09:00a tellement fait mal aux gens, et a fait tellement
09:02de mal à ceux qui bossent, à ceux qui ont donné
09:04leur vie au travail, ceux qui se sont tués au travail.
09:06Et donc, pour moi,
09:08dès qu'on aura une occasion de revenir dessus,
09:10il faudra le faire, tranquillement.
09:12Après, je ne suis pas député communiste,
09:14les députés communistes discuteront et décideront,
09:16je ne sais pas ce qu'ils feront, mais là, je vous donne mon avis personnel.
09:18Si on a une occasion de la foutre dehors,
09:20foutons-la dehors, et les Français seront très contents.
09:22Philippe Bilger.
09:23Pour vous, c'est un coup politique, ou pour vous,
09:25il faut vraiment supprimer la réforme des retraites ?
09:27Appelez Aude au 0826-300-300.
09:29Et Philippe ?
09:31C'est Lacool.
09:33M. Lacool,
09:35ou Lacéoul, pardonnez-moi.
09:37Est-ce que
09:39je vous ai trouvé un peu sévère,
09:41tout de même, avec la...
09:43votre appréhension de Michel Barnier,
09:45et donc du Rassemblement National ?
09:47Est-ce que, au fond,
09:49la concordance qui pourrait apparaître
09:52entre ces deux parties extrêmes
09:54ne vient pas du fait que,
09:56d'une certaine manière,
09:58vous, et ce parti,
10:00avez récupéré, je dirais,
10:02presque l'ensemble de l'électorat populaire ?
10:06Non, parce que
10:08moi, je pense qu'il y a aussi
10:10beaucoup de gens qui s'abstiennent.
10:12On dit souvent
10:14que les ouvriers votent en majorité RN.
10:16En majorité, ils s'abstiennent.
10:18Donc, je pense que ça, c'est un sujet.
10:20Par contre, effectivement,
10:22il va falloir qu'on voit
10:24comment on fait pour reconstruire une gauche
10:26qui soit majoritaire,
10:27comment on fait pour tourner la page
10:29de cette gauche de la défaite.
10:30Et ce week-end, c'est la fête de l'humanité
10:32en Essonne, et ça va être le sujet de la fête.
10:34Comment on fait pour gagner ?
10:36Comment on fait pour tourner cette page
10:38de la gauche de la défaite ?
10:40Cette gauche, malheureusement,
10:42qui ne parle à plus grand monde.
10:44Et je pense qu'il faut qu'on se mette au boulot.
10:46Nous, les communistes, on y est prêts.
10:48Et on est au travail.
10:50Il y a la date du 1er octobre,
10:52mais il y a beaucoup de sujets.
10:54Donc, on parle concret.
10:56Vous savez, chez moi, à Toulouse,
10:58il y a le prix de l'eau qui explose,
11:00les loyers augmentent.
11:02Voilà les sujets qu'il faut mettre sur la table.
11:04Il n'y a pas de débats institutionnels
11:06sur destitution de Macron ou je ne sais pas quoi
11:08qu'on arrivera à reconquérir.
11:10C'est les cœurs des Français.
11:12C'est avec du concret.
11:14C'est étonnant ce que vous dites.
11:16Et pourtant, le nouveau front populaire
11:18dit qu'il est majoritaire.
11:20Donc, vous dites un peu l'inverse.
11:22Vous dites la gauche de défaite.
11:24C'est assez surprenant.
11:26Vous êtes le premier à le dire.
11:28Parce qu'il est écrit par l'ombret sur le mur.
11:30Voilà, c'est pour ça.
11:32On ne va pas fanfaronner
11:34et dire qu'on a gagné.
11:36Certes, l'alliance du nouveau front populaire
11:38est arrivée en tête des élections législatives.
11:40Mais on n'a pas de majorité, on le sait.
11:42C'est pour ça que nous, on n'a jamais dit
11:44que le programme est tout le programme.
11:46Il y a un mec tout seul qui l'a dit
11:48le soir du second tour.
11:50Mais le nouveau front populaire
11:52ni les communistes n'ont jamais dit ça.
11:54On ne fanfaronne pas.
11:56On sait les chantiers qu'il y a devant nous
11:58pour reconstruire la gauche.
12:00On n'a pas peur d'abandonner certaines choses
12:02pour aller de l'avant.
12:04Je vous trouve particulièrement honnête,
12:06sincère et pertinent sur la fin.
12:08Je voudrais juste revenir sur le début
12:10de votre intervention quand vous dites qu'il y a eu un accord.
12:12Il n'y a pas eu d'accord du RN.
12:14Il n'y a rien dans la vie
12:16d'un Michel Barnier que je connais
12:18personnellement depuis plus de 25 ans.
12:20Il n'y a rien de commun avec le RN.
12:22Rien. De près ou de loin.
12:24Pourquoi ils ne vont pas le censurer ?
12:26C'est un autre sujet.
12:28Ils font la même chose que vous.
12:30Quand vous dites qu'à la première occasion
12:32on va foutre en l'air
12:34cette réforme des retraites,
12:36qu'est-ce que fait le RN ?
12:38À la première occasion, ils veulent foutre en l'air
12:40la possibilité, l'éventualité d'un gouvernement
12:42NFP, pseudo-NFP.
12:44Je trouve tout de même que
12:46j'allais dire
12:48monsieur le secrétaire général
12:50n'a pas totalement tort,
12:52Sébastien, parce que sans
12:54l'aval du RN
12:56c'est le RN qui a dit
12:58qu'il ne voterait pas forcément.
13:00C'est pas l'aval. En politique, vous posez
13:02des hypothèses. Il y a des hypothèses qui volent
13:04et il y a des hypothèses qui ne décollent pas.
13:06Il y a plein d'hypothèses.
13:08C'est un sentiment du RN.
13:10Il m'a dit
13:12le collègue de droite tombe désignant.
13:14Je vais dire mon collègue de gauche.
13:16C'est géographique dans le studio.
13:18Le centre-droite, mon cher Eric.
13:20Le camp macronien, mais arrêtez
13:22quand même de vous foutre
13:24du monde. Je vais vous dire pourquoi.
13:26Vous avez participé,
13:28Gabriel Etal, en tête, à mettre en place
13:30un front républicain pour empêcher
13:32que le RN ait la majorité absolue à l'Assemblée nationale.
13:34Darmanin a accepté
13:36les voix de LFI, d'ailleurs au passage.
13:38Tout ça, ça s'est tripatouillé.
13:40Et aujourd'hui, on apprend que le président
13:42de la République est obligé de demander
13:44la vie à Marine Le Pen qui ne veut pas de Xavier Bertrand.
13:46Donc pardonnez-moi,
13:48mais ou vous mettez en place un front républicain
13:50et donc vous ne parlez pas
13:52aux gens du RN, ou alors vous ne mettez pas
13:54en place un front républicain et vous laissez la démocratie
13:56et les élections se faire.
13:58Mais vous ne pouvez pas tenir ce double discours.
14:00Là, je partage le point du secrétaire
14:02général appuyé par Philippe Bidjer.
14:04Il veut vous répondre après à celle de la Coule, c'est les limites du 1,100.
14:06On va laisser
14:08parler aussi à ce sujet, Sébastien.
14:10Je vais quand même répondre à M. Revelle qui m'interpelle
14:12sur cette entente, gentiment.
14:14Je dis simplement qu'on fait,
14:16on a toujours, en tout cas depuis 2016,
14:18pris une position qui était une position
14:20centrale, voilà.
14:22C'est-à-dire ni l'extrême gauche, ni l'extrême droite.
14:24C'est ni l'extrême gauche, ni l'extrême droite.
14:26Allez, Hassan Laké,
14:28ou le secrétaire général des jeunes communistes,
14:30qu'est-ce que vous en pensez, vous ?
14:32Moi, je pense que c'est clair,
14:34c'est sorti dans la presse. En plus,
14:36pour le coup, la presse est plutôt proche du RN.
14:38Et vous y croyez, à ce qu'on dit et écrit dans la presse ?
14:40Oui, je continue
14:42à lire la presse, à écouter
14:44ceux de radio.
14:46Je crois les journalistes, quand même.
14:48Le patron de presse, en plus, alors c'était du 2 secondes degré.
14:50Allez, 0826,
14:52ne bougez pas, 0826,
14:54300, 300 avec Frédéric. Frédéric, vous vouliez réagir ?
14:56Frédéric, vous vouliez réagir ?
14:58Bah oui, écoute, c'est compliqué là,
15:00vu les différents avis.
15:02C'est le principe,
15:04c'est le principe de la société d'aujourd'hui.
15:06Non, mais c'est parfois très contradictoire.
15:08Mais bon, moi, je pars du principe.
15:10La réforme des retraites, elle a été votée. Si elle doit être changée,
15:12c'est à l'Assemblée nationale de le faire.
15:14C'est donc à la majorité de le faire.
15:16On a deux parties,
15:18l'extrême-gauche et l'extrême-droite,
15:20qui veulent son approbation.
15:22Est-ce qu'ils vont se mettre d'accord ?
15:24Alors, ils se tirent dessus,
15:26mais ils sont d'accord pour l'approbation.
15:28J'ai du mal à suivre, quand même,
15:30le début du représentant
15:32du Parti communiste,
15:34parce que les premiers mots, c'était des éléments de langage
15:36qu'on a largement
15:38entendus dans la presse.
15:40Après, j'ai entendu, il disait,
15:42les ouvriers ne votent plus. Alors, on ne doit pas connaître les mêmes,
15:44parce que moi, j'en connais beaucoup,
15:46et ils votent beaucoup.
15:48Ou alors, on ne parle pas des mêmes ouvriers.
15:50Les ouvriers votent.
15:52Les ouvriers votent.
15:54Alors, après la retraite,
15:56M. Rovel a raison.
15:58La question se pose, c'est qui paye ?
16:00On veut mettre
16:02la retraite à 60 ans, OK.
16:04Mais qui va payer ? M. Rovel l'a dit,
16:06il n'y a plus qu'une personne et demie,
16:08maintenant, qui travaille pour payer
16:10ceux qui ne travaillent pas.
16:12La question, elle est
16:14simplement mathématique. Il y a un moment, il faut quand même
16:16de l'argent pour payer, pour assurer
16:18cette retraite à tous. Ou alors, on change
16:20le système. Ou alors, on dit, comme dans
16:22d'autres pays, maintenant, vous créez
16:24votre propre retraite à 20 ans
16:26et vous aurez ce que vous vous êtes créé.
16:28Donc, il faut être
16:30cohérent.
16:32Restez avec nous, Frédéric. Le mot de la fin
16:34avec Hassan Lacaille, le secrétaire
16:36général des jeunes communistes.
16:38On vous laisse le mot de la fin, forcément.
16:40Merci. Ce système des retraites, on le connaît
16:42bien. C'est nous qui l'avons inventé à la Libération
16:44en 1945, avec Ambroise Croizat,
16:46ministre communiste.
16:48Nous, on pense qu'il y a des nouvelles recettes
16:50à aller chercher aussi. Si on
16:52arrive à réindustrialiser le pays, à
16:54sortir beaucoup de gens du chômage, à remettre des usines
16:56en France, on arrivera aussi à avoir
16:58de nouveaux actifs. Et puis, il y a aussi tout le
17:00coût du capital, tous les cadeaux
17:02qu'on fait aux entreprises. Si on revient dessus,
17:04peut-être que ça peut aussi régler
17:06une partie du problème.
17:08Merci en tout cas d'avoir accepté notre invitation.
17:10Vous restez avec nous, Frédéric,
17:12puisque vous êtes notre vrai voix du jour, avec
17:14Éric Revelle aujourd'hui, Sébastien Ménard
17:16et the famous Philippe Bilger.
17:18Allez, à tout de suite.
17:20Et là, il n'y a pas de piado.

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