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Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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00:00 Un peu plus de 20h15 sur CNews, vous venez de suivre en direct la messe de Noël de la Légion étrangère d'Aubagne dans l'église Notre-Dame d'Afrique à Carnou en Provence.
00:11 La Légion étrangère, bonsoir à tous les cinq, Elisabeth Lévy, Vincent Roy, Franck Tapiro, Muriel Wagnin, Melki et Amine Elbaï.
00:18 La Légion d'honneur, je regardais, ce sont 9000 soldats, 6000 légionnaires, 2000 sous-officiers, 1000 officiers, 156 nationalités différentes.
00:28 C'est une messe absolument extraordinaire.
00:30 C'est extraordinaire si je peux dire un mot, parce que c'est une institution d'abord merveilleuse, exceptionnelle, unique en France.
00:36 Et c'est surtout une image finalement de la France idéale.
00:40 C'est des gens qui viennent de n'importe où, qui viennent servir la France, qui viennent se faire tuer pour la France.
00:47 C'est pour ça qu'il y a une des grandes phrases qui sort d'un poème, c'est "non par le sang reçu, mais par le sang versé".
00:53 Et voir ces gens qui viennent de tous les pays, qui apprennent en fait le français en chantant, et de les voir, Noël, tous ce soir, dans tous les régiments de la Légion,
01:04 les officiers sont avec leurs hommes parce qu'ils savent que leurs hommes ne sont pas en famille.
01:08 Et donc, eux-mêmes ne sont jamais en famille le 24 décembre.
01:11 - Et bien, saluons les soldats français qui peut-être nous regardent ce soir.
01:16 Saluons également les forces de l'ordre qui sont sur le terrain, qui ont fait une croix sur Noël,
01:21 parce que vous savez que la menace terroriste est à son maximum, et on en parlera dans cette émission.
01:27 Saluons toutes les personnes qui travaillent, même les soignants également, qui sont sur le pont, à flux tendu depuis bien trop d'années.
01:35 Commençons l'émission par les vœux d'Emmanuel Macron.
01:38 Emmanuel Macron a souhaité un joyeux Noël.
01:41 Alors, il a commencé quand même par "Bonne fête à tous".
01:44 J'ai du mal à comprendre pourquoi on dit "Bonne fête".
01:46 Vraiment, ce n'est pas compliqué de faire deux messages.
01:49 Un le 24 au soir où vous souhaitez joyeux Noël, et puis le 31 où vous souhaitez une bonne fête.
01:54 Bon, bonne fête à tous et joyeux Noël à nos compatriotes qui s'apprêtent à le célébrer.
01:59 Second message toujours sur Twitter, solidarité à l'égard des chrétiens d'Orient.
02:04 C'est quand même important d'avoir un message sur les chrétiens d'Orient.
02:07 Et des civils de toute confession confrontés à la guerre et aux violences,
02:10 tout particulièrement ceux qui ont trouvé refuge dans la paroisse latine de Gaza.
02:14 Avant de vous donner la parole, je voudrais juste qu'on aille à Bethléem ce soir,
02:17 rejoindre notre envoyée spéciale, Régine Delfour, qui est avec Sacha Robin.
02:22 Juste derrière vous, il y a cette porte symbolique.
02:26 Vous allez d'ailleurs nous raconter, évidemment, le lieu de naissance de Jésus-Christ pour les chrétiens.
02:30 Cette année, en réaction à la guerre, et les célébrations ont été annulées, Régine. C'est bien cela ?
02:37 Oui, absolument. Ici, à Bethléem, il règne une ambiance un petit peu particulière,
02:43 puisque nous avons l'habitude, ici, sur le parvis de la basilique de la Nativité,
02:47 de voir énormément de personnes. En fait, il y a très peu de fidèles, de chrétiens qui sont venus.
02:53 Et vous le voyez, ils rentrent par cette petite porte, la porte de l'humilité,
02:57 qui mène donc à la basilique de la Nativité.
03:00 Il faut savoir que c'est en dessous, dans la grotte, que le Christ serait né.
03:05 C'est un moment, une messe qui est très importante pour les chrétiens.
03:09 Et pour la première fois, théoriquement, il y a 2 000 places dans cette basilique.
03:15 Pour la première fois, il y aura très peu de personnes qui seront présentes.
03:20 Théoriquement, il faut avoir un billet. Là, vous n'aurez pas besoin de billet pour assister à cette messe.
03:26 Alors, vous l'avez dit, les festivités ont été annulées.
03:28 Il y a une crèche un petit peu particulière qui a été disposée à la place d'un sapin.
03:33 Et là, vous voyez, vous pouvez voir, nous sommes à l'intérieur de la basilique.
03:38 Pour l'instant, il n'y a pas beaucoup de personnes qui sont rentrées.
03:42 Et cette messe va commencer à 22h, heure française, Eliott.
03:46 Merci, Régine Delfour. On est un peu surpris de pouvoir rentrer avec ces images absolument incroyables de Sacha Robin.
03:53 Elisabeth, vous m'avez dit que vous étiez déjà allée à Bethléem.
03:56 Oui, bien sûr, j'ai déjà allé à Bethléem.
03:58 C'est une ville très animée, en temps normal, et plus encore au moment de Noël.
04:03 Alors, bien sûr, d'ailleurs, on peut, nous aussi, en profiter pour avoir une pensée pour toutes les victimes.
04:08 Les victimes israéliennes, les victimes civiles de Gaza.
04:10 Les gens qui, à Gaza, aujourd'hui, sont malheureusement pris dans cette guerre.
04:15 Donc, je pense que ça, on peut tous l'avoir.
04:17 Et il faut dire aussi que, dans le monde palestinien, beaucoup de chrétiens sont partis.
04:24 Il y avait avant, je veux dire, une grande partie de ceux qui étaient autour d'Arafat au moment des accords d'Oslo,
04:32 Ananach Raoui, Faisaï, non, Faisaï Le Séné n'était pas chrétien, mais il y avait beaucoup de chrétiens, et beaucoup sont partis.
04:37 Voilà, de ça à cause des chrétiens d'Orient, ça fait partie de ce grand exode de beaucoup de chrétiens.
04:43 Et je pense que le message d'Emmanuel Macron est important aujourd'hui, d'avoir un mot pour les chrétiens d'Orient.
04:50 Frank Tapiero, sur ces images et sur ce Noël en temps de guerre à Bethléem.
04:55 Oui, c'est important, mais derrière, il y a aussi cette polémique aussi, vous savez, sur les messages,
05:00 qu'on essaye de désinstrumentaliser au sens religieux quand on est politique.
05:06 Je trouve que vraiment, on se marche sur la tête.
05:08 Il y a beaucoup de gens aujourd'hui qui ont peur de souhaiter joyeux Noël,
05:10 parce que ça pourrait choquer une certaine partie de la population.
05:13 Je ne vois pas lesquelles, puisqu'il ne faut pas confondre la tradition, la culture, nos racines.
05:20 Moi-même, qui ne suis pas de religion catholique, je souhaite joyeux Noël à tout le monde.
05:23 Et quand on me dit joyeux Noël, je réponds joyeux Noël, je fais même chanoukard.
05:28 On revient sur le premier sujet, mais je voulais qu'on ait un mot quand même sur Bethléem.
05:31 J'allais dévier, mais l'un part aussi avec l'autre.
05:34 Bien entendu, il y a aussi un lien, c'est de dire, n'oublions pas qu'il y a des chrétiens d'Orient
05:38 qui sont massacrés depuis pas mal d'années, dans une indifférence quand même assez incroyable, je le dis.
05:44 Je le répète à chaque fois.
05:46 Donc c'est bien de faire ce soir-là, particulièrement, un petit message en leur direction.
05:50 Écoutez, Jean-Christian Petitfils, qui est historien, a écrit un livre passionnant sur Jésus-Christ.
05:57 Il était interrogé dans les colonnes du JDD ce dimanche, et il était également à Europe.
06:03 Et il revient justement sur la persécution des chrétiens qui se déroule dans une sorte d'indifférence totale et mondiale.
06:10 Écoutez-le.
06:11 La religion chrétienne, sous différentes confessions, c'est la religion la plus persécutée au monde.
06:17 On ne le souligne pas suffisamment.
06:19 76 pays sont concernés.
06:22 360 millions de chrétiens dans le monde vivent des persécutions.
06:27 Un sur sept, donc c'est énorme.
06:29 5600 personnes tuées, chrétiens tués pour leur foi.
06:33 2100 églises, c'est les chiffres de l'année dernière.
06:37 2100 églises attaquées, détruites, brûlées, incendiées.
06:41 4500 chrétiens détenus pour leur foi.
06:44 C'est une persécution terrible.
06:46 Les chrétiens ne cherchent pas à tirer sur leur sort, ne jouent pas les victimes.
06:51 Il y a aussi une certaine indifférence à l'égard du christianisme en Occident.
06:57 Voire une hostilité sourde de certains médias.
07:02 Et c'est peut-être ça le plus important.
07:04 C'est l'hostilité sourde, c'est l'indifférence.
07:07 Parce que finalement on ne parle que très peu de la christianophobie.
07:11 On parle très peu de la persécution des chrétiens, que ce soit les chrétiens d'Orient.
07:14 Vous pensez au Carabar ?
07:16 Nous on avait fait une couverture à Causeur, on avait recensé les actes anti-chrétiens en France.
07:20 Et nous-mêmes on avait été absolument sidérés de découvrir l'ampleur de ces actes.
07:27 Mais d'ailleurs je pense que vous avez parlé de Théoroy,
07:29 je pense que ce soir les églises, ou les grandes églises, ça vous va y avoir du monde, sont sous bonne garde.
07:34 Marine Sabourin ce matin a fait ce... vous savez il y avait le JT à la demi-heure.
07:40 Elle parlait de Cologne.
07:41 Moi je ne savais pas qu'à la cathédrale, pour rentrer dans la cathédrale de Cologne ce soir,
07:45 ils allaient être fouillés.
07:47 Les fidèles vont être fouillés.
07:48 C'est-à-dire qu'en France, vous avez devant tous les édifices religieux, une sécurité policière.
07:53 Et puis dans certains édifices, vous allez donc avoir des fouilles.
07:58 Je ne sais pas si on se rend compte que sur le sol européen, historiquement judéo-chrétien,
08:04 vous avez aujourd'hui une obligation de protéger ces édifices qui sont devenus des cibles.
08:08 Vous le voyez bien d'ailleurs, puisque maintenant ça commence à poser problème dès lors qu'on dit "Joyeux Noël".
08:13 Ah bah oui.
08:14 Alors je ne vois pas du tout en quoi ça peut poser problème, surtout en France qui est quand même la fille aînée de l'Église.
08:20 Enfin me semble-t-il.
08:21 Non mais dans toutes les synagogues, les fouilles, ça fréquente maintenant.
08:24 Mais s'il vous plaît, pardonnez-moi, je trouve ça insupportable.
08:26 Mais tout de suite, il n'y a pas une synagogue où d'abord on est obligé d'avoir un cercle de sécurité, un sac, à la communauté.
08:32 Et la fouille est quasi automatique.
08:35 Elle s'est banalisée.
08:36 Elle s'est tellement banalisée qu'on finit par ne plus s'en rendre compte.
08:39 Donc in fine de se dire que même dans les églises, on va devoir fouiller des gens, c'est normal, ça correspond au niveau de menace.
08:47 Et comme il y a énormément de menaces sur les gens...
08:49 Vous dites que ça s'est banalisé Amine Elbaïm, moi je n'ai pas envie de vivre dans cette société-là.
08:55 Vous en avez une autre ?
08:57 Non mais alors moi je vais vous dire, je n'ai pas envie en tous les cas de vivre dans une société de vigilants.
09:01 Moi j'ai envie qu'on puisse nous expliquer que ceux qui ont la trouille, ceux qui ont peur, ceux qui ne veulent pas bouger de chez eux,
09:07 ce sont les terroristes en puissance.
09:09 Ce ne sont pas les gens qui ont envie de célébrer Noël tranquillement en famille, d'aller dans les édifices religieux,
09:14 quelle que soit d'ailleurs leur religion.
09:16 Mais comment en sommes-nous arrivé là ?
09:18 C'est la question que j'allais vous poser.
09:20 Je crois que c'est à la communauté chrétienne de France de reconquérir le sacré, de reconquérir ses églises.
09:28 Ce qui me dérange profondément, profondément en France, c'est que nos églises se vident à vue d'œil,
09:37 que nos églises sont détruites, qu'elles ne sont pas entretenues,
09:40 que le patrimoine culturel chrétien français est en train de disparaître sous nos yeux.
09:45 Il y a quelques mois, dans un livre publié aux éditions Robert Laffont,
09:49 j'avais d'ailleurs appelé à inscrire dans la Constitution l'héritage culturel chrétien de la France
09:53 pour faire en sorte que les mairies, plutôt que de financer tous les dix ans les mêmes bâtiments,
10:00 plutôt que de faire des plans en rue dans les quartiers populaires
10:03 pour reconstruire des logements sociaux qui avaient déjà été construits dix ans auparavant,
10:07 il nous faudrait aujourd'hui en France un grand plan, un plan similaire au plan en rue pour rénover les églises.
10:13 L'extrême urgence aujourd'hui, c'est de reconquérir tout ce patrimoine,
10:18 tout ce précieux patrimoine culturel chrétien qui est totalement abandonné.
10:22 Je vais prendre un exemple. Lorsque j'avais 14 ans, ma maman qui était femme de ménage
10:28 m'a inscrit à l'école catholique, l'internat Sainte-Marie-Cassel,
10:32 qui m'a vraiment permis de partager une autre culture que la culture musulmane,
10:36 c'est-à-dire découvrir la culture chrétienne.
10:38 Cet internat catholique Sainte-Marie, qui se trouve au Mont-Cassel dans les Flandres,
10:42 a fermé parce que le diocèse n'a plus d'argent et parce que le département du Nord
10:46 a décidé de ne plus subventionner cet internat qui revenait beaucoup trop cher.
10:51 Aujourd'hui, tous les édifices religieux et tous les édifices chrétiens
10:56 sont en train de disparaître sous nos yeux.
10:59 Et c'est la conséquence de choix politiques et de renoncement politique.
11:03 Mais si j'osais un jeu de mots, je dirais que souhaiter que soit inscrit dans la Constitution
11:10 l'héritage culturel chrétien de la France, c'est un vœu pieux
11:13 quand le président de la République lui-même vous dit "il n'y a pas de culture française".
11:16 Il faut l'écouter, on voit bien où tout cela nous mène.
11:19 - Oui, le président de la République fait plus que l'occupé.
11:22 - Ça a été refusé dans la Constitution européenne.
11:24 Je crois que c'est le président Giscard d'Estaing, me semble-t-il,
11:27 qui voulait inscrire les racines chrétiennes.
11:30 Les racines, il ne s'agissait pas de ramener le pouvoir de l'Église.
11:34 Il s'agissait juste d'inscrire la vérité, le fait historique, les racines chrétiennes de l'Europe.
11:40 Ça a provoqué, je veux dire, Tollé, mais absolument délirant.
11:44 Et finalement, ils ont renoncé. Après, nous avons refusé la Constitution.
11:47 - Revenons sur la menace terroriste et le message de Gérald Darmanin.
11:51 Joyeux Noël à toutes et à tous. Ce soir, j'ai une pensée particulière pour les policiers,
11:54 gendarmes, sapeurs-pompiers et agents de préfecture mobilisés pour notre sécurité.
11:58 Merci à eux pour leur disponibilité de chaque instant.
12:02 Et c'est vrai qu'il faut penser à ces gens aujourd'hui qui ont décidé de faire une croix sur Noël pour notre sécurité.
12:07 On est dans un contexte où la menace terroriste est à son plus haut niveau.
12:11 Partout en Europe, les services de renseignement sont sollicités.
12:15 En France, le ministre de l'Intérieur, je le disais, a demandé à ce qu'il y ait une présence systématique devant les lieux de culte.
12:21 Voyez les explications d'Augustin Donadieu.
12:24 - La menace terroriste pèse sur l'Europe. La police allemande est en état d'alerte.
12:29 La cathédrale de Cologne a été fouillée de fond en comble hier soir avec l'aide de chiens renifleurs.
12:35 Des mesures vont être prises ce soir à l'occasion de la messe de Noël.
12:39 Les visiteurs seront soumis à un contrôle avant d'entrer dans le lieu de culte,
12:44 annoncent un responsable de la sécurité locale.
12:47 Des menaces qui plantent également sur l'Espagne ou encore l'Autriche.
12:51 Les autorités ont reçu des indications selon lesquelles un groupe islamiste prévoirait de commettre plusieurs attentats en Europe
12:58 le soir du Nouvel An et le soir de Noël.
13:00 Des arrestations ont d'ailleurs eu lieu hier à Vienne ou encore en Allemagne.
13:06 Et ces menaces chez nos voisins viennent accentuer la pression sur les autorités françaises.
13:12 Déjà vendredi, cinq personnes âgées de 20 à 23 ans ont été interpellées et placées en garde à vue en Meurthe-et-Moselle.
13:19 Ils auraient fait du repérage sur un marché de Noël en vue d'une probable attaque.
13:24 Les enquêteurs tentent de vérifier, toujours à l'heure actuelle, s'il y avait un projet terroriste et quel était son état d'aboutissement.
13:33 Pour rappel, un attentat en 2018 sur le marché de Noël de Strasbourg avait fait cinq morts et une dizaine de blessés.
13:43 C'était en 2018.
13:44 Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a demandé ce vendredi, dans une lettre au préfet,
13:49 de renforcer la sécurité lors des fêtes chrétiennes de Noël et de l'Épiphanie
13:53 en raison du niveau très élevé de la menace terroriste en France.
13:58 La menace terroriste, je le disais, est à son maximum.
14:03 Une note qui a été envoyée au préfet, vous en pensez quoi Muriel Wattnien, aujourd'hui ?
14:09 Cette incapacité, on parlera des OQTF dans un instant, avec des radicalisés qu'on ressort de crâ,
14:15 avec un état de droit qui nous empêche de mettre ces gens hors d'état de nuire.
14:23 La menace terroriste, de toute manière, elle se duplique.
14:26 Ça veut dire que lorsque vous avez un attentat qui se commet quelque part sur la planète,
14:31 immédiatement vous avez des répliques un peu partout ailleurs.
14:33 C'est ce qui s'est passé depuis le 7 octobre et c'est ce que nous redoutons tous, en fait,
14:37 qui est effectivement une réplique de ce qui s'est produit le 7 octobre ailleurs dans le monde.
14:42 Et la perspective que ce ne soit plus uniquement les Juifs, Israël, la communauté juive qui soit visée,
14:51 est une perspective qui est très, très concrète.
14:53 Donc la mise sous protection des églises, des lieux de culte ce soir de Noël,
14:58 évidemment que c'était incontournable et qu'il fallait le faire.
15:02 Pour répondre à vos questions, à savoir comment, finalement, peut-on aujourd'hui protéger,
15:08 alors qu'on a un droit qui est extrêmement protecteur vis-à-vis des personnes susceptibles de passer à l'acte,
15:15 et vous parliez des personnes qui sont sous OQTF, c'est toujours la même difficulté que nous avons.
15:20 Et c'est ce que j'ai déjà dit à plusieurs reprises chez vous et que je redis ce soir.
15:24 On a toujours un problème en France avec nos libertés fondamentales
15:27 que l'on place tout en haut de l'échelle de nos valeurs, c'est très bien.
15:31 Ça dépend lesquelles.
15:32 Et puis, il y a la liberté d'aller et de venir.
15:36 Il y a des libertés à géométrie barrière.
15:38 Il y a des libertés fondamentales, on les regarde parfois, on dit "bon celle-là, on va la mettre de côté parce qu'il faut vraiment le mettre à terre".
15:43 Je pense à deux libertés qui me viennent là tout de suite.
15:45 La liberté d'expression qui permet à beaucoup de gens de dire beaucoup de choses
15:48 et notamment de faire des appels à la haine et des apologies du terrorisme
15:51 et quantité de propos qui sont tenus ces derniers temps et encore plus depuis le 7 octobre,
15:56 on le dit et on le redit avec cette banalisation de la parole haineuse
16:00 et la problématique aussi, la liberté d'aller et de venir qu'on n'arrive pas à restreindre comme il faut pour protéger.
16:05 On a un cas pratique et là c'est très intéressant, on en a un peu parlé hier matin,
16:09 mais les téléspectateurs qui nous regardent disent "mais c'est pas possible".
16:13 On nous avait promis qu'en matière de justice et de police, en termes de terrorisme,
16:19 on allait marcher main dans la main et que maintenant on serait d'une extrême fermeté.
16:24 C'est-à-dire qu'un homme condamné, radicalisé, ne sortirait pas.
16:28 Et si en plus il est étranger, c'est dehors, pour notre sécurité.
16:31 C'était la promesse au lendemain d'Arras de Gérald Darmanin.
16:35 Et vous y avez pu bien sûr.
16:37 Vous voyez ce qui s'est passé ?
16:38 Non mais c'est parce qu'il n'y a pas de problème de laxisme judiciaire,
16:40 c'est la loi aujourd'hui qui ne permet pas factuellement d'expulser
16:45 ou de bloquer ces personnes dans des centres de rétention.
16:49 Et donc on est obligé au bout d'un moment de les laisser, c'est la loi qui le veut.
16:52 Vous voyez le sujet d'Augustin Danadieu, on en avait parlé hier matin.
16:56 Quasiment tous les jours sur son compte Twitter,
17:00 le ministre de l'Intérieur communique les noms des individus renvoyés dans leur pays d'origine.
17:05 Une promesse faite en octobre dernier, 24 heures après l'attentat d'Arras,
17:09 commis par un individu fiché pour radicalisation islamiste.
17:12 La ligne de fermeté est donc extrêmement claire.
17:15 Expulsions systématiques de tous les étrangers
17:18 qui sont en effet considérés comme dangereux par les services de renseignement.
17:22 Pourtant ce jeudi, un homme fiché S et inscrit au fichier des signalements
17:27 pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste a été libéré par la justice.
17:32 Ce dernier a été assigné à résidence mais n'est plus détenu dans le centre de rétention administrative
17:37 dans lequel il était retenu.
17:39 Il s'agit d'un Algérien âgé de 40 ans, visé par une OQTF depuis mai 2021.
17:45 Selon les informations du journal du dimanche,
17:48 cet individu avait été condamné en 2017 à 9 années de prison
17:52 après s'être rendu en Syrie pour rejoindre l'Etat islamique en 2013.
17:56 On va être confronté de plus en plus à ce genre d'individu
17:59 puisque ceux qui ont été en Syrie vont se retrouver dans la nature.
18:03 Ce sont des gonades des goupillets, parce que ce sont des gens qui ont le goût du sang dans la bouche,
18:08 si je puis m'exprimer ainsi.
18:10 Et ils vont être à nouveau, comment dirais-je, potentiellement prêts
18:15 pour commettre des attentats sur le sol français ou en Europe.
18:18 Depuis 2020, près de 300 hommes et femmes condamnés pour terrorisme islamiste
18:23 ont retrouvé la liberté sur notre sol.
18:26 Je rappelle ce sondage parce qu'il y a un monde qui sépare la volonté des Français
18:30 de notre loi ou de la volonté politique.
18:33 Vous avez quasiment 8 Français sur 10 sondage CSA pour CNews.
18:37 86% ! Pardonnez-moi, je pensais que c'était moins.
18:40 Faut-il mettre en place une rétention de sûreté systématique
18:42 pour les détenus radicalisés en fin de peine ?
18:44 86% ! Bon, qu'est-ce qu'on fait Amin El-Bayy ?
18:47 On attend quoi en fait ?
18:49 La question est toujours la même.
18:51 Il y a eu 23 lois depuis 20 ans sur l'immigration
18:55 et aucune de ces lois n'est parvenue à régler le problème.
18:59 C'est bien parce qu'au-dessus des lois, il y a les traités internationaux.
19:03 J'en veux d'abord parce que la France est prisonnière du droit de l'Union Européenne
19:07 et prisonnière du droit européen.
19:09 Vous avez, à l'heure où je vous parle,
19:11 193 étrangers qui sont inscrits au FSPRT,
19:16 au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste.
19:20 Ces 193 étrangers sont en situation irrégulière sur le territoire national
19:25 et ils ne peuvent pas être expulsés.
19:27 Non pas parce qu'il faut voter une 24e loi sur la loi Asile et l'immigration,
19:31 mais parce qu'ils sont protégés par l'article 8 de la Convention Européenne des droits de l'homme
19:36 qui protège la vie privée familiale,
19:38 ce qui rend impossible leur expulsion parce qu'ils sont...
19:42 C'est le cas de l'Ouzbek, ça a été la polémique de l'Ouzbek par exemple ?
19:44 Absolument !
19:45 Où le général Darmanin disait "Il est où l'Ouzbek, il est en France ou il n'est pas en France ?"
19:48 Absolument !
19:49 Et donc ce qu'il faut, et si nous voulons aller au bout du problème,
19:52 c'est dénoncer les traités européens.
19:54 Et je rappelle que s'agissant de ce ressortissant algérien,
19:57 il n'est pas concerné par la nouvelle loi Asile et l'immigration
20:00 parce qu'il est ressortissant algérien et parce que le gouvernement
20:03 ne veut pas dénoncer l'accord franco-algérien de 1968 sur l'immigration.
20:06 On en revient encore toujours à la même problématique.
20:09 On a parlé la dernière fois avec Georges Fenech sur ce plateau,
20:11 il nous a donné un petit cours en sortant.
20:13 Il faut trois choses.
20:15 Du courage, du courage et encore du courage.
20:18 Et le courage politique n'existe pas.
20:20 S'il n'y a pas de courage politique, il ne peut rien se passer.
20:23 On a les lois, on a tout, on a les rapports internationaux.
20:26 Un exemple, vous savez très bien que quand un OQTF a ou une lettre consulaire
20:30 ou des papiers en règle, le pays est obligé de le recevoir.
20:34 Et quand on a une force comme la France, on était 5ème,
20:37 elle est 6ème puissance mondiale, vous allez me dire que quand on expulse quelqu'un,
20:40 on n'a pas de quoi lui expliquer à quel point il doit le réceptionner
20:44 et pas nous le renvoyer ?
20:46 Vous allez me dire, vous, que la 6ème puissance au monde peut se laisser faire ?
20:49 Non. Donc il n'y a pas de courage. Voilà pourquoi on se retrouve là-dedans.
20:52 Dès lors que la norme européenne dans ce pays est supérieure à la norme française,
20:57 vous ne pouvez rien faire.
20:59 Bon ben on arrête, on renonce, on souhaite un joyeux Noël.
21:02 On peut tout changer. Vous ne pouvez rien faire.
21:05 Vous avez de surcroît l'accord de 68 sur l'Algérie.
21:09 Si vous ne dénoncez pas, si vous ne mettez pas des pieds dans le tas, vous parlez de courage.
21:12 Si vous ne changez pas de cap, on attend au mois de janvier,
21:15 M. Macron qui va, c'est pas ça qu'il faut faire.
21:18 Un rendez-vous avec...
21:20 Un rendez-vous avec la nation.
21:23 Mais la nation, vous voyez bien la nation où elle en est,
21:26 l'état de droit actuellement, remet en cause notre souveraineté même.
21:29 Excusez-moi, parce que moi je veux bien qu'on...
21:32 C'est vrai, il faut du courage, on peut toujours invoquer ses grandes valeurs
21:36 et attendre qu'il se passe quelque chose.
21:38 Je dis simplement une chose, il n'y a pas besoin de sortir ni de l'Union européenne,
21:43 ni même de la Convention européenne des droits de l'homme.
21:46 Il suffit de dénoncer deux ou trois articles,
21:49 ceux qui ont parfaitement fait d'autres pays.
21:52 Par ailleurs, je vous rappelle que ce qu'on a fait dans un certain nombre d'affaires,
21:56 alors c'est vrai après il y a le Conseil d'État, il faudra peut-être s'arranger avec le Conseil d'État,
22:00 c'est que Gérald Darmanin avait dit cette chose, il l'avait dit.
22:03 Si on est condamné par la Cour européenne des droits de l'homme,
22:06 en réalité ça n'a aucune espèce de conséquence, on a eu une amende,
22:09 mais eux ne peuvent pas nous obliger,
22:11 ils n'ont pas un pouvoir d'injonction sur le gouvernement français.
22:15 Je le dis aux téléspectateurs,
22:17 je n'ai pas mes lunettes, quelle heure est-il ? 20h38 ?
22:20 20h38 sur CNews, écoutez les 20h38, on est sans pub et on est ensemble jusqu'à 21h.
22:25 On va un tout petit peu avancer, on parlera de la question migratoire dans un instant,
22:29 mais je voudrais qu'on revienne sur cette actualité,
22:32 on en a un peu parlé ce matin,
22:34 il faut évidemment condamner ce qui s'est passé avec l'agression du maire du péage de Roussillan, en Isère.
22:40 C'est une agression qui est odieuse,
22:42 j'espère que les auteurs seront retrouvés, qu'ils seront condamnés.
22:47 Il semblerait que ces individus soient liés,
22:50 en tous les cas c'est ce que dit le maire, à une mouvance dite d'extrême droite.
22:54 Ils auraient tenu des propos racistes ?
22:56 Ils auraient tenu des propos racistes,
22:58 ce serait très intéressant de voir au vu des témoignages si le caractère raciste est retenu,
23:02 très intéressant, parce que par exemple dans l'affaire de Crépole, ça n'a pas été retenu.
23:05 Il y a eu 9 témoins, on n'a pas retenu le caractère raciste.
23:08 Mais moi j'espère que la justice sera exemplaire, d'accord ?
23:11 En revanche, si c'est pour répondre aux sirènes de l'extrême gauche
23:15 qui nous expliquent que la menace, la menace prioritaire, c'est l'ultra droite,
23:19 et bien non, en fait on ne va pas tomber dans ce panneau-là.
23:21 On revient juste sur ce qui s'est passé, on en parle juste après.
23:25 La photo témoigne de la violence des coups.
23:29 Dans la nuit de jeudi à vendredi,
23:31 le maire de la petite commune de péage de Roussillon, en Isère,
23:35 a été victime d'une agression alors qu'il était en déplacement avec sa famille dans un cadre privé.
23:40 A l'origine de cette attaque, une cocarde qu'André Mondange portait ce soir-là.
23:45 Un insigne que certains individus auraient mal interprété
23:49 et qui les aurait motivés à agresser le maire et des membres de son entourage.
23:53 Le préfet Louis Logier condamne avec fermeté l'agression d'André Mondange, maire de péage de Roussillon.
23:59 Il apporte tout son soutien au maire et ses proches devant cette épreuve, face à cet acte inacceptable.
24:04 Selon les premiers éléments de l'enquête, les agresseurs auraient tenu des propos racistes,
24:09 le maire a porté plainte.
24:12 Selon le ministère de l'Intérieur, les agressions envers les élus devraient être en augmentation de 15% sur l'année 2023,
24:18 après une hausse de 32% l'an dernier.
24:22 "Et alors là, ils sont rapides les élus de l'extrême gauche ou de l'ultra gauche,
24:27 parce que là ils sont très très rapides pour réagir et condamner.
24:30 Et tant mieux parce que je le rappelle, il faut condamner ce qui s'est passé.
24:33 En revanche, par exemple, ce qu'a dit Olivier Faure, le maire de péage de Roussillon,
24:37 agressé par des individus se revendiquant de l'extrême droite.
24:40 Le motif ? Être de gauche et avoir une fille métisse.
24:43 Les loups sont lâchés et se croient désormais légitimes par la force du RN et l'abdication."
24:48 "Il remet une pièce, là il remet une pièce dans la machine à racisme.
24:52 Quand tu dis être de gauche et avoir une fille métisse, comme si le gars savait que c'était un type de gauche,
24:56 à mon avis, parce que sa fille était métisse, il l'a désigné d'abord, il l'a insulté.
25:02 Ça montre quoi ? D'abord que l'instrumentalisation des politiques, c'est la pire des choses,
25:06 c'est de gauche et de droite. Mais il y a un phénomène beaucoup plus grave à cela.
25:09 Et ne nous trompons pas, c'est pas une question de gauche et de droite.
25:12 Il faut le dire, le racisme, tous les racismes redeviennent à la mode.
25:18 Et quand je dis à la mode, je sais ce que je dis.
25:20 Tendance auprès des jeunes. Il y a une liberté de parole totale, liberté d'acte.
25:25 Ils pensent que c'est de la nouvelle chose. Et c'est ça aujourd'hui qui est catombe.
25:30 Regardez ce qui se passe depuis des semaines."
25:32 "C'est condamné de tous les racismes, bien évidemment.
25:34 C'est de la récupération politique.
25:36 Là, on vient de la grande élite de récupération politique.
25:40 Ou des nationalistes d'ultra-droite, des nazions,
25:43 qui sont liés par Olivier Faure avec le Rassemblement National."
25:46 "D'abord, je pense qu'ils n'ont rien à voir.
25:48 On ne sait pas s'ils ont quelque chose à voir avec le Rassemblement National.
25:51 Évidemment que c'est tout à fait condamnable.
25:54 On voit quand même le visage tuméfié de ce monsieur."
25:56 "C'est insupportable."
25:57 "Il est tout à fait possible, je le crois, là, pour le coup.
26:00 Je ne pense pas qu'il ait dit que ce soit lié à sa fille Métis
26:03 et que ce soit donc réellement un acte raciste.
26:06 Mais évidemment, la question est de savoir, si vous voulez,
26:09 aujourd'hui, si on a un phénomène général,
26:12 et je vous rappelle qu'on a déjà eu ce scénario pour eux,
26:17 l'ultra-droite ou les fachos, etc., c'est leur planche de salut.
26:21 C'est-à-dire, c'est ce qui justifie aujourd'hui leur identité,
26:24 comme ils ont abandonné les classes populaires,
26:27 ils ont abandonné la mondialisation,
26:29 ils l'ont avalée sans coup férir et sans rien dire.
26:32 En revanche, si vous voulez, il leur reste à se faire la cerise
26:35 sur le plan moral.
26:36 Ils font ça depuis des années.
26:38 Et évidemment, la question est de savoir
26:41 si c'est un phénomène qui a une ampleur telle
26:43 que ce soit considéré comme une véritable grande menace.
26:46 Il me semble que la menace, aujourd'hui,
26:49 numéro un prioritaire en France, en termes d'ampleur,
26:52 et ça, je ne le dis pas ça avec plaisir, c'est l'islamisme."
26:55 "Mais c'est ce qui s'est passé il y a à peine trois semaines."
26:58 "On a la mort et le drame de Crépole."
27:00 "Oui, bien sûr."
27:01 "Et d'ailleurs, pensons à la famille de Thomas, ce soir,
27:03 et à ses proches, qui ont vu un jeu politique odieux,
27:07 c'est-à-dire que pendant les semaines qui ont suivi,
27:09 ou du moins les jours qui ont suivi,
27:11 on a plus parlé de ce qui s'était passé à Romand-sur-Isère
27:14 et de la menace d'ultra-droite,
27:16 plutôt que d'essayer de comprendre
27:18 comment des individus peuvent arriver à une fête de village
27:21 avec des couteaux, et savoir si oui ou non,
27:24 il y avait un caractère raciste dans ce drame."
27:27 "Moi j'aimerais juste préciser quelque chose."
27:30 "Là, vous êtes en train de décrire ce qui s'est passé,
27:33 c'est vrai qu'il y a de la récupération politique,
27:35 c'est à vomir."
27:36 "C'est flagrant."
27:37 "C'est à vomir, c'est flagrant, c'est à vomir."
27:38 "Mais on met ça de côté un instant,
27:40 et puis on regarde ce qu'il nous reste."
27:41 "Qu'est-ce qu'il nous reste ?"
27:42 "Il nous reste ce monsieur qui sort avec ses enfants,
27:44 et qui se fait laminer, qui est dans cet état-là."
27:48 "L'ensauvagement, aujourd'hui, de notre société, c'est une réalité."
27:52 "La banalisation, c'est ce que Franck essayait d'expliquer tout à l'heure,
27:55 la banalisation de la parole haineuse, raciste, antisémite,
27:58 fait qu'on arrive à ces passages à l'acte-là,
28:01 qui sont de plus en plus fréquents,
28:03 et avec une violence qui va de pire en pire."
28:06 "Et puis, pardon, il n'y a plus aucun respect de la fonction publique."
28:10 "Cet homme est agressé, c'est le maire d'une ville."
28:12 "Ça n'en fait pas un personnage au-dessus des autres,
28:14 mais ça lui donne un statut particulier,
28:16 qui, en principe, devrait porter au respect."
28:19 "Je vais vous suivre, Muriel Ouaknin-Melki,
28:21 et peut-être Amine Elbaïe, vous savez ce qu'on...
28:23 En fait, la clé de ce sujet, c'est quoi ?
28:25 C'est l'agression, gratuite, raciste, on verra ou non,
28:29 mais c'est surtout un élu qu'on attaque."
28:31 "Vous touchez un élu, vous touchez un policier,
28:33 vous touchez un pompier, vous touchez un professeur,
28:36 c'est la case prison."
28:38 "Donc, on va remettre les peines planchées,
28:40 on va voir si Olivier Faure, Thomas Porte et tous ses amis
28:42 seraient très contents de savoir que la majorité des Français
28:45 sont favorables à cette option-là."
28:47 "Parce que eux, ils préfèrent parler et agiter les chiffons rouges de l'ultra-droite,
28:50 mais quand c'est pour avoir des peines dures,
28:53 et revenir par exemple... Vous êtes d'accord, ça, sur les peines planchées ?"
28:55 "Ah ben absolument, moi je crois qu'à chaque fois qu'on touche à un uniforme de la République,
28:59 si tu touches à un uniforme de la République, le soir même, tu dors en prison.
29:03 Il faudra même appliquer la double peine pour les étrangers,
29:07 si tu es étranger et que tu es condamné.
29:09 C'est la double peine, c'est-à-dire la prison et l'avion.
29:13 Mais le problème, encore une fois, c'est que cette gauche...
29:17 Où était cette gauche à l'occasion de la loi Asile et Immigration ?
29:20 Au rang des absents, au rang des abstentionnistes,
29:23 et de toutes celles et ceux qui se sont mobilisés contre la loi Immigration,
29:27 contre la loi qui permet justement d'expulser les étrangers
29:30 qui pourraient s'en prendre demain aux forces de l'ordre.
29:32 Et j'irais même plus loin.
29:33 Cette gauche coupable a choisi ses victimes.
29:37 Elle choisit qui a le droit à la compassion et qui n'a pas le droit à la compassion.
29:42 À Crépole, est-ce que le mobile raciste va être retenu ? On n'en sait rien."
29:46 "Pour l'instant, il n'a pas été retenu.
29:48 Il y a eu sur 140 témoignages, 9 témoins qui disent
29:50 qu'on a été attaqué, qu'il a été agressé, qu'on a entendu des salles blanches, etc.
29:55 Ça n'a pas été retenu."
29:57 "Et c'est la même gauche qui va se battre pour la demander pour ses propres victimes,
30:01 pas pour la famille Thomas."
30:03 "Et puis une semaine plus tard, lorsqu'il y a eu la mobilisation à Romance sur Isère,
30:07 on ne parlait plus du drame de Thomas."
30:09 "Vous avez raison, mais pas de Romance sur Isère."
30:11 "On est passé à Romance sur Isère.
30:12 Et qu'est-ce qu'il s'est passé la semaine d'après ?"
30:14 "Il y a eu l'attentat avec un homme avec un couteau et un marteau
30:20 au nom de l'islamisme radical.
30:22 Et là, on s'est peut-être rendu compte que la menace de l'ultra-droite,
30:25 qui est une menace à prendre au sérieux,
30:27 mais il y a peut-être une hiérarchie dans les menaces."
30:29 "C'est vraiment une inversion, là, pour le coup."
30:31 "Mais c'est insupportable."
30:33 "Lisez bien de près la réaction d'Olivier Faure,
30:35 et mettez juste à côté cette phrase de Pasolini qui me semble très éclairante,
30:41 "Si le fascisme reviendra, il s'appellera antifascisme."
30:44 "Et vous avez toute l'explication."
30:46 "La question migratoire, à présent, toujours aux centres des débats,
30:50 avec un entretien intéressant du maire de Pau,
30:53 François Bayrou, comme il est maire, il a les mains dans le cambouis,
30:57 il est dans le réel, il voit que c'est compliqué la situation
31:00 et qu'il y a une difficulté parce que le flux est tel qu'on accueille plus dignement les gens.
31:04 Et donc il faut aller vite, il faut avoir des mesures radicales,
31:07 il faut suivre la volonté des Français.
31:09 Le droit d'asile est détourné, le droit d'étudier souvent aussi.
31:13 D'un autre côté, la situation des migrants liés aux mafias des passeurs
31:17 et lorsqu'elles parviennent en France, enfermées dans la clandestinité,
31:20 dans une ville comme celle dont je suis maire à Pau,
31:23 ils sont plusieurs centaines.
31:24 Et il va un peu plus loin.
31:26 Des dizaines et des dizaines de jeunes hommes confinés ensemble aux frais de l'État
31:29 dans des hôtels réquisitionnés, interdits de travail,
31:32 condamnés à loisiveté avec tous les risques des dérives de bandes communautaires
31:36 que les associations et les mairies occupent comme elles peuvent
31:39 en les faisant jouer au foot, accepter que cette situation dure,
31:42 ça aurait été de pure lâcheté.
31:44 Ce qui est intéressant d'ailleurs, c'est que je crois qu'il le note
31:48 dans la phrase que vous avez dite, que ce sont souvent des jeunes hommes.
31:51 Oui, oui, bien sûr il dit ça.
31:53 Et nous avons quand même un véritable problème avec notamment,
31:57 alors il y a à la fois des Français, il y a des migrants légaux,
32:02 je veux dire, et puis nous avons aussi un gros problème avec ces mineurs non accompagnés,
32:07 comme on dit, qui ne sont peut-être pas mineurs, mais qui sont pour le coup
32:10 souvent dans la nature et qui quand même, si vous voulez, ça pose un véritable problème.
32:15 Si je peux être taquine, j'en relèverais quand même une chose
32:18 qui m'a étonné de la part de quelqu'un d'aussi lettré que François Bérous,
32:21 quand il explique, parce que lui aussi, il faut quand même qu'il ait un peu ses mapeurs
32:25 sur quelque chose, il ne va quand même pas dire que cette loi est merveilleuse.
32:28 Donc il revient sur cette affaire de caution pour les étudiants.
32:31 Et il dit, c'est ça, on n'aurait pas accueilli, je ne retrouve pas son prénom,
32:36 Monsieur Senghor, Léopold, voilà, je cherchais le prénom, merci beaucoup.
32:40 Or Léopold Senghor, à ce moment-là, il était français, je veux dire,
32:45 il est né français, donc on n'aurait pas eu besoin de l'accueillir.
32:49 On va écouter à présent, je vous ai retrouvé une archive de 1988,
32:53 on est pendant le débat d'entre deux tours, entre Jacques Chirac et François Mitterrand.
32:58 Et François Mitterrand va parler de la question migratoire, il revient là-dessus.
33:02 Je peux vous dire que…
33:03 Mais ça réfléchit, c'est incroyable.
33:05 Je me demande si en fait le Rassemblement National ne se serait pas inspiré de François Mitterrand.
33:12 Marine Le Pen va trouver ça un peu trop dur.
33:14 Et là, je pense vraiment, restez bien accrochés, parce que là,
33:18 vous allez entendre quand même quelque chose de radical.
33:20 Il y a les immigrés, ceux qui n'ont pas envie de devenir français,
33:25 qui veulent rester attachés à leur pays d'origine.
33:27 De deux catégories.
33:29 Il y a les clandestins.
33:31 Et il y a ceux qui sont reconnus parce qu'ils ont un contrat de travail et une carte de séjour.
33:36 Ceux qui sont clandestins, il n'y a qu'une seule loi possible.
33:41 Il faut, c'est malheureux pour eux, mais c'est la nécessité, il faut qu'ils rentrent chez eux.
33:47 Et les dispositions doivent être prises,
33:50 elles ont été prises pour cela, pour qu'ils rentrent chez eux.
33:53 Et puis, il y a ceux qui sont là avec leur contrat de travail et leur carte de séjour.
33:59 Est-ce qu'il y en a trop ?
34:00 Ce que je sais, c'est que dans les années qui ont précédé 1981,
34:03 il y a eu une formidable aspiration à faire venir chez nous des immigrés,
34:07 sans doute parce qu'on les payait moins bien que les autres,
34:10 moins bien que les français, que les travailleurs français.
34:12 On est allé les chercher par charter et par camion tout entier.
34:16 On les a déversés en France dans nos grandes usines,
34:18 particulièrement de la région parisienne.
34:20 Et ensuite, ces gens-là, ils se sont installés, ils ont fondé leur famille très souvent,
34:26 ils ont parfois épousé des femmes françaises, ils ont vécu.
34:29 Et ça devient très difficile de les traiter sans nuance.
34:34 Et pourtant, le gouvernement Moroir a pris des dispositions
34:37 pour faciliter leur réinsertion dans leur pays d'origine,
34:40 leur donnant des certains avantages pour qu'ils puissent d'eux-mêmes partir.
34:46 C'est-à-dire qu'il faut réduire le nombre, bien entendu,
34:49 mais il faut le faire dans le respect du droit et dans le respect des personnes.
34:52 Je pense que les gens disent "c'est un gag".
34:55 Vous savez, avec l'intelligence artificielle, on fait dire tout et n'importe quoi.
34:58 Deep fake !
34:59 Ça n'existe pas.
35:00 Alors l'honnêteté oblige à dire qu'à ce moment-là, la gauche commençait,
35:03 vous savez ça, en 88, il était plus vraiment...
35:06 Une partie de la gauche fut tapée dessus pour ce genre de choses, il faut le dire.
35:11 Mais comme quoi la gauche parfois a eu le sens du réel, la preuve.
35:14 Mais il n'était pas de gauche.
35:15 Mais il y a très longtemps...
35:16 Quand la gauche n'était pas de gauche, la pruve c'était parfaite.
35:18 Non mais je rêverais d'avoir Olivier Faure, tous ces...
35:23 Sur le plateau, on leur disait "mais qu'est-ce que vous en dites ?"
35:26 Ils parlent du contexte, c'est la mode.
35:29 C'était une autre période.
35:30 Est-ce que c'est du primordial ?
35:32 Oui !
35:33 On ne peut pas parler de la même chose.
35:34 Vous venez de nous lire les déclarations, moi aussi j'ai lu de près M. Bayrou,
35:38 écoutez, c'est quoi le problème, il a découvert la Lune ?
35:41 Oui, c'est vrai qu'il s'est peut-être un peu réveillé un peu tard.
35:43 Et vous avez vu qu'il mettait le rassemblement national très à distance.
35:47 Non mais ne nous trompons pas, excusez-moi, sur M. Bayrou,
35:49 c'est pas la première fois qu'il le fait.
35:51 Il se sert de ça pour rappeler à quel point il faudrait changer de cap,
35:55 à quel point il serait peut-être le casting idéal pour être le futur Premier ministre.
35:58 Mais ça c'est en by the way.
35:59 Donc il le fait souvent, le bonsaï qui cache la forêt.
36:02 Il est quasiment 21h sur CNews, on poursuit l'heure des pros
36:06 avec une histoire absolument merveilleuse en cette période de Noël.
36:09 Yaffa Haddad, 85 ans, qui est une ex-otage du Hamas.
36:14 Otage emblématique parce que Yaffa Haddad,
36:17 lorsqu'elle a été prise par les terroristes du Hamas,
36:21 c'est celle qui a gardé le sourire.
36:23 Vous savez, c'est cette vidéo où elle est dans une petite voiturette.
36:26 Et elle garde exactement une voiture de golf et elle, elle garde le sourire.
36:29 Elle refuse de céder à la peur face aux terroristes.
36:33 Yaffa Haddad a expliqué, une fois qu'elle est sortie de cet enfer-là,
36:38 que tous les matins, elle pensait à Andrea Bocelli.
36:41 Tous les matins, elle fredonnait une chanson d'Andrea Bocelli.
36:45 Andrea Bocelli lui a répondu.
36:47 Il lui a écrit une lettre et elle l'a reçue il y a quelques heures.
36:51 Vous voyez, ce sujet d'Adrien Spiteri, c'est une séquence absolument merveilleuse.
36:55 "Conte Partiro", cette chanson mondialement connue d'Andrea Bocelli,
37:08 Yaffa dit l'avoir fredonnée chaque matin pendant sa captivité
37:12 aux mains des terroristes du Hamas.
37:14 Cette semaine, le ténor italien a tenu à lui écrire une lettre.
37:18 Important, car cette chanson a fait tenir cette femme de 85 ans,
37:35 libérée fin novembre.
37:37 Andrea Bocelli a été touchée par son histoire.
37:41 Grâce à vous, je chanterai désormais avec un enthousiasme renouvelé.
37:45 Une foi renouvelée, une énergie nouvelle.
37:47 J'admire profondément votre courage.
37:50 Pour la remercier, l'artiste souhaite lui faire un cadeau.
37:54 Il veut vous inviter, vous faire venir en avion à un de ses spectacles
37:58 ou vous inviter à un concert privé.
38:04 C'est l'un des plus beaux jours de ma vie.
38:07 Les mots de son idole, Yaffa ne les oubliera jamais.
38:12 Elle est merveilleuse.
38:14 C'est un conte de Noël, on peut le lire ?
38:15 Oui.
38:16 C'est une belle histoire.
38:17 C'est super.
38:18 Et l'humilité d'Andrea Bocelli qui remercie Yaffa,
38:22 d'avoir le courage de cette femme de 85 ans,
38:25 qui explique que c'est l'un des plus beaux jours de ma vie.
38:28 Elle a vécu l'enfer, elle a été captive pendant 50 jours, je crois.
38:31 C'est une métaphore évidemment de l'art du côté de la vie,
38:35 de l'art qui sauve.
38:37 Et Bocelli qui lui dit "je vais chanter désormais avec un enthousiasme renouvelé,
38:42 grâce à vous".
38:43 Est-ce que vous pouvez continuer ? J'ai un truc dans l'œil.
38:46 Excusez-moi.
38:47 C'est parce que vous êtes ému par...
38:49 Ah non, là évidemment c'est très émouvant.
38:51 Je ne sais pas si vous pouvez le dire.
38:52 C'est très émouvant.
38:53 Et on pense aussi aux autres choses.
38:55 Est-ce que vous avez lu cette tribune du journal du dimanche,
38:58 aujourd'hui, là aussi, source d'espérance,
39:01 Marek Halter, qui appelle pour que le 7 octobre devienne la journée mondiale
39:06 contre l'antisémitisme.
39:07 L'historien a été contacté par des jeunes, pour la plupart issus de l'immigration,
39:11 qui ont lancé, ce sont eux qui ont lancé l'initiative.
39:14 Voilà ce qu'ils disent, la haine de l'autre, la haine du juif est à nouveau à l'œuvre.
39:17 Aussi pour prémunir du pire, nous proposons à toutes les organisations internationales
39:21 de déclarer le 7 octobre journée mondiale contre l'antisémitisme.
39:26 Il faut savoir que la journée contre le racisme et l'antisémitisme,
39:29 c'est le 21 mars, mais là on créerait pour le 7 octobre,
39:34 une journée mondiale contre l'antisémitisme.
39:36 Et je voudrais vraiment citer ces jeunes qui sont à l'initiative de cet appel.
39:42 Ils s'appellent Salomé, Kessia, Leilain, Lidi, Marwan.
39:47 Ils ont entre 14 et 45 ans.
39:49 C'est un très beau message.
39:50 Magnifique.
39:51 Non mais je vais vous dire, moi ce qui me touche,
39:53 les journées mondiales, je ne suis pas sûre, bon,
39:55 si vous voulez on fait le 8 mars, je ne suis pas sûre que…
39:58 Mais le symbole, en revanche d'abord, c'est très bien de convoquer
40:03 les organisations internationales, de solliciter toutes ces organisations
40:07 qui ne sont pas toujours, je dirais, très soucieuses de ces otages-là,
40:12 de ces victimes-là, et qui souvent sont très anti-israéliennes.
40:15 Donc ça c'est très bien.
40:16 Mais moi je suis surtout touchée par ce que vous nous dites,
40:19 je ne l'ai pas lu encore, que ce sont des jeunes issus de l'immigration.
40:22 On a dit très souvent qu'on espérait entendre tous ces musulmans
40:26 qui eux veulent combattre l'antisémitisme.
40:28 Eh bien merci.
40:29 Je rajouterais juste quelque chose.
40:32 Je suis moi très touchée que ce soit des jeunes qui le fassent.
40:35 Vous avez raison.
40:36 Parce qu'il faut véritablement cette prise de conscience dans notre jeunesse
40:40 pour avoir de l'espoir sur les prochaines générations
40:42 et sur les prochaines années.
40:43 Donc c'est magnifique.
40:44 Et oui, une journée internationale et mondiale,
40:46 je trouve que ça a totalement justifié,
40:48 parce que les actes antisémites ont explosé un peu partout dans le monde
40:51 et qu'aucun pays n'était pas lié au jour le jour.
40:53 C'est une bonne leçon, surtout par rapport à une autre,
40:55 aux tribunes malheureusement il y a deux jours, des artistes,
40:57 vous savez j'avais appelé, mais ils sont où ?
40:59 Oui, ils ont appelé à un cessez-le-feu immédiat, c'est ça ?
41:01 Oui, cessez-le-feu immédiat, ils oublient de parler des otages,
41:03 ils oublient de parler des victimes, ils mettent tout le monde au même panier.
41:06 Il ferait mieux vraiment de, peut-être de ne rien dire,
41:08 parce que je pense que c'est pas confortable cette leçon que leur donnent les jeunes.
41:11 Il nous reste moins de deux minutes,
41:13 simplement pour saluer les téléspectateurs qui ont été avec nous,
41:17 les remercier dans quelques instants, vous allez peut-être passer au dîner de Noël.
41:21 Donc un grand merci d'être présent pour cette soirée du 24 décembre.
41:26 Merci d'être aussi présent tous les jours et un peu plus, toujours un peu plus nombreux.
41:31 Demain matin on va se retrouver évidemment, qui est avec nous ?
41:35 Moi je serai là, je suis avec vous aussi.
41:37 Demain matin également ?
41:38 Demain matin.
41:39 Ah le duo se reforme demain matin, tant mieux.
41:41 Je donne, je tease un sujet de demain, tiens c'est pas mal de faire ça,
41:45 on devrait le faire plus souvent.
41:47 Demain matin on va parler de Disney.
41:49 Ah oui.
41:50 Ah c'est extraordinaire, la magie de Disney qui s'effondre.
41:53 Pourquoi ? Ils ont été walkisés, ils ont été déconstruits à tel point qu'on n'en peut plus de ces films.
41:59 Vous pouvez me citer un Disney de ces trois dernières années ?
42:01 Vous savez quand on trahit son ADN, vous savez quand on trahit son ADN,
42:04 toutes les grandes marques de l'histoire, comme Coca, quand on se trahit,
42:07 vous ne pouvez pas réussir, parce que votre public vous le fait payer.
42:10 Ça ne veut rien dire aujourd'hui, c'est pas que du new walkist,
42:12 elle doit divertir et non pervertir.
42:15 Et pour moi la perversion, c'est devant moi de venir.
42:17 Alors c'est Philippe Gage qu'on salue, Philippe Gage, rédacteur en chef du Point Pop
42:20 et réalisateur du documentaire Maravel Renaissance.
42:22 Voilà ce qu'il dit, le walkisme, l'accumulation des messages lourdingues
42:25 qui n'apportent rien aux histoires a sans doute sa part dans les déconvenues de Disney,
42:29 mais son problème principal c'est la miéducrité des scénarios.
42:33 Disney va surtout devoir retrouver la créativité qui a fait sa gloire.
42:37 Autant que ce qui est très important, le Roi Lion, quel Disney.
42:40 Ce qui est très important, c'est que vous voyez que le walkisme s'attaque à la fiction.
42:45 Ça c'est très important.
42:46 Merci à tous les cinq. Vraiment, c'est toujours un plaisir d'être avec vous.
42:49 On souhaite un joyeux Noël magnifique. Joyeux Noël !
42:53 Et le 31, on dira joyeuse belle année 2024.
42:56 Mais là on reste sur joyeux Noël.
42:58 Vous êtes très dangereux.
42:59 Bah écoutez, je suis un peu rock'n'roll ce soir.
43:01 Et joyeux Noël pour les chrétiens qui vont aller à la messe ce soir.
43:05 Et ce que je vous propose, c'est qu'on fasse un best-of
43:07 de l'un des plus grandes chansons de Disney.
43:10 Vous voulez pas de Noël plutôt ?
43:12 Mais non, demain, puisqu'on va parler de Disney.
43:14 Délivré, libéré.
43:15 Disney, délivré.
43:16 Oh bah ce serait ça.
43:17 Allez, allez, je me fais gronder.
43:19 Enquête d'esprit, c'est dans une seconde.
43:20 On se retrouve demain, demain.
43:22 pour mettre pour notre génération aussi.

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