SMART PATRIMOINE - Bourse : quel bilan pour 2023 ?

  • il y a 7 mois
Malgré de nombreuses incertitudes, 2023 a été marquée par des performances très positives sur les marchés financiers. Alors que le CAC 40 a gagné 16,5% et le SNP 500, 25% sur l’année, quelles sont les explications de ces performances ? Peuvent-elles attirer de nouveaux investisseurs en Bourse ? Analyse avec Olivier Malteste, directeur des investissements de Yomoni et Antoine Andreani, analyste senior de XTB France.
Transcript
00:00 [Générique]
00:04 Et nous enchaînons à présent avec enjeux patrimoine. L'année 2024 débute tout juste et donc l'heure est au bilan de l'année 2023
00:11 et notamment les bilans en termes de performances sur les marchés financiers mais pas que, aussi de décryptage peut-être des différentes performances.
00:19 Pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine Antoine Andréani.
00:24 Tout d'abord, bonjour Antoine Andréani.
00:25 Bonjour Nicolas.
00:26 Bienvenue sur le plateau de Smart Patrimoine. Vous êtes analyste senior chez XTB France. Nous avons le plaisir de recevoir également Olivier Malteste.
00:32 Bonjour Olivier Malteste.
00:33 Bonjour Nicolas.
00:33 Vous êtes directeur des investissements chez Yeomanie. Alors on va essayer de comprendre ensemble vis-à-vis des marchés actions dans un premier temps,
00:40 quelles ont été les performances. Je les ai sous les yeux sur l'année 2023, donc calculées au 1er janvier 2024.
00:47 On a l'impression que tout allait bien sur les marchés financiers au global quand on regarde les plus grands indices, CAC 40, DAX ou encore à Madrid ou à Milan,
00:56 les indices sont en positif avec un CAC 40 qui gagne 16,5%. Quand on regarde aux Etats-Unis, le S&P 500 a progressé de 24%.
01:02 Olivier Malteste, est-ce que tout va bien dans le meilleur des mondes sur les marchés financiers en 2023 ?
01:05 On a quand même eu l'impression qu'il y avait beaucoup d'incertitudes, mais à la fin de l'année, on voit des performances positives.
01:09 Eh oui, c'est une année qui fait du bien en termes de performances sur les marchés actions. Effectivement, les performances sont très bonnes.
01:17 On est au-dessus de 20% sur beaucoup de marchés développés. On a des petites déceptions sur les marchés émergents, notamment sur la Chine,
01:23 mais globalement, les performances sont bonnes. Et comme vous le disiez, même si on revient à fin 2022, on ne s'attendait pas à de telles performances.
01:30 On avait plutôt des craintes, notamment sur l'économie. Et au final, l'année s'est bien passée.
01:36 Des craintes économiques, mais pas que. Antoine Andriani, on a eu effectivement cette crise de l'énergie.
01:40 On a eu le début et qui a continué d'ailleurs d'une guerre sur le sol ukrainien. On a eu des hausses de taux.
01:46 On a eu des matières premières qui ont flambé. Comment expliquer quand, cette fin d'année 2023,
01:51 finalement, les marchés financiers retrouver des couleurs alors qu'honnêtement, je ne sais pas vous, mais beaucoup ne pariaient pas dessus à la fin 2022 ?
01:59 – C'est un marché qui est extrêmement résilient. Il est absolument impressionnant. Depuis 2009,
02:05 il a avalé tous les événements de marché sur son passage. Et en 2023, pardon, en 2024, suite à 2023, il y a eu la guerre,
02:13 il y a eu un risque géopolitique qui a explosé. – 2023 suite à 2022 plutôt ?
02:16 – Oui, mais au Moyen-Orient, cette année, on a eu l'explosion du risque géopolitique.
02:23 Donc, ça a été très impressionnant. Et au final, il avale, il gobe ce marché, les événements de marché sur son passage.
02:30 Et il est alimenté, on le sent encore, par des liquidités qui viennent de 2020, 2022, de la pandémie.
02:36 – C'est ça l'explication ? – 12 trillions, 12 billions de dollars
02:40 qui ont été injectés et qui se déplacent dans la tech, notamment. La tech, elle a été exceptionnellement…
02:46 en termes de performance, elle a été exceptionnelle. – Bien sûr.
02:49 – Et donc, il y a eu la mode de l'intelligence artificielle et donc des bulles qui se développent.
02:54 Et donc, cette année 2023, elle a été impressionnante en termes de performance aussi.
02:57 – C'est là où il faut chercher l'explication, toujours Antoine Andriani avant d'avoir votre avis, Olivier Malteste.
03:03 Mais c'est l'afflux de liquidités, toujours, qui vient expliquer qu'on gomme les incertitudes et la volatilité
03:10 qu'on aurait pu attendre sur un marché financier face à la géopolitique et aux sujets économiques ?
03:15 – Alors, il y a plusieurs facteurs. Il y en a un qui est simple à comprendre, l'autre un peu plus compliqué.
03:20 Je commence par le complexe. Le marché est driveé à 90% par des algos, pour faire très très simple.
03:26 Et ces algos aiment shorter l'indice de la volatilité. Ce qui, automatiquement, mécaniquement,
03:32 comme les deux instruments sont négativement corrélés, on a les actifs risqués qui eux montent en parallèle.
03:38 – D'accord.
03:38 – Ça, c'est la version complexe. La version simple, c'est que ces liquidités, elles sont toujours présentes.
03:43 Les banquiers centraux réduisent leur bilan.
03:47 – Ce qui laisserait entendre, normalement, qu'il y a moins de liquidités dans le marché
03:50 quand des banques centrales réduisent leur bilan.
03:52 – Mais ce n'est pas suffisant. Ces 12 billions de dollars qui sont partis un peu dans la nature,
03:56 ils se promènent et ils vont se déplacer de bulle en bulle.
04:00 Et on a eu, par exemple, la bulle sur les semi-conducteurs qui s'est un peu plus développée cette année.
04:04 Et donc là, on peut s'attendre l'année prochaine, enfin cette année, pardon, à une correction.
04:09 – Olivier Malteste, même question.
04:10 Alors, est-ce que l'explication des performances, donc on parle des performances des indices,
04:14 c'est ce dont on parle à l'heure actuelle, doit être expliquée en regardant, effectivement,
04:20 des secteurs ou de faibles quantités de sociétés qui tireraient le marché ?
04:27 Alors, effectivement, vous nous parlez de bulle, Antoine Andréani,
04:29 on parle de semi-conducteurs, donc en lien avec l'intelligence artificielle,
04:32 mais ça peut être aussi des entreprises de la tech.
04:34 Est-ce que c'est là qu'il faut aller chercher une explication,
04:35 derrière un marché qui ne serait pas du tout uniforme, quelque part ?
04:39 – Oui, alors il y a un marché qui n'est pas uniforme et puis il y a plusieurs raisons.
04:42 Il y a eu trois phases de marché sur l'année 2023, qui est effectivement à la fin très positive.
04:46 On a eu une période jusqu'à fin juillet qui a été vraiment une période de hausse,
04:50 et ensuite une période plus tendue pendant trois mois jusqu'au début novembre,
04:53 où là les marchés ont reflué assez rapidement,
04:56 avant de finaliser par un beau rallye en fin d'année.
04:59 Et tout ce qui a expliqué la première partie de l'année, il y a effectivement la liquidité,
05:03 il y a aussi le fait que les résultats d'entreprises ont été bons,
05:06 là où on s'inquiétait notamment de la capacité des entreprises à générer
05:10 et à faire suivre la hausse des prix qu'elles subissaient, et à conserver leurs marges.
05:14 Et ce qui a été surpris vraiment au début de l'année,
05:17 c'est la capacité des entreprises à conserver leurs marges
05:19 et à faire passer pratiquement toutes les hausses de prix directement aux consommateurs.
05:23 Ensuite, on a eu cette aide aussi de l'intelligence artificielle,
05:25 qui a vraiment aidé et qui a aussi développé ce qu'on appelle les 7 magnifiques,
05:29 avec un marché qui est très concentré, avec des performances très très bonnes sur 7 valeurs aux Etats-Unis,
05:35 qui sont les GAFAM plus Tesla et Nvidia.
05:37 Et qui cachent peut-être effectivement une réalité différente derrière.
05:40 Une réalité différente sur les autres marchés.
05:41 Donc le marché aujourd'hui n'est pas surévalué dans son ensemble,
05:43 puisqu'il y a vraiment deux mondes avec à la fois les 7 d'un côté,
05:47 si on prend le S&P 500 et les 493 autres,
05:50 mais c'est aussi la bonne santé des entreprises
05:53 et la capacité des entreprises à conserver leurs marges globalement.
05:56 Ce qui était vraiment ce qui inquiétait le marché aussi en fin d'année 2022,
05:59 en se disant devant une telle inflation, on va avoir une baisse de la demande,
06:02 les entreprises ne vont pas toutes pouvoir passer les prix en essayant de garder du volume.
06:06 Et au final, tout le monde a été surpris dans la première partie de l'année
06:10 par vraiment cette résilience au niveau des résultats d'entreprise et des marges.
06:13 Une question, quand on commentait les marchés financiers en 2023,
06:19 il y avait quand même un sujet qui revenait régulièrement,
06:21 c'était les hausses de taux, les futures potentielles hausses de taux,
06:25 quand est-ce qu'on va aller vers un plateau ou des baisses de taux.
06:28 Et les marchés financiers ont quand même vécu au rythme des annonces des banques centrales
06:32 ou en tout cas des gouverneurs des différentes banques centrales.
06:36 Quand on fait le bilan aujourd'hui, finalement ce qui est mis en avant,
06:38 c'est les liquidités et les performances des entreprises.
06:41 Est-ce que pour autant quand même, l'anticipation de ne pas avoir de nouvelles hausses de taux en 2023,
06:47 en 2024, et voir potentiellement des baisses de taux en 2024,
06:53 ne joue pas quand même sur ce rallye de fin d'année Olivier Malthews ?
06:56 Si, ça a joué aussi à partir du début août,
06:59 où là on a vraiment vu un repli de marché,
07:01 avec des marchés qui ont perdu sur les trois mois assez rapidement
07:05 et sur des performances relativement importantes.
07:07 Et là c'était vraiment cette idée que l'économie, justement c'est un peu paradoxal,
07:11 mais l'économie américaine était trop résiliente,
07:13 il y avait cette crainte que les banques centrales doivent faire plus.
07:16 C'est ça, donc en début d'année les bons résultats d'entreprise c'était une bonne nouvelle,
07:18 en milieu d'année ça voulait dire qu'il n'y avait peut-être pas suffisamment d'impact
07:21 de la politique monétaire sur l'économie réelle.
07:23 Exactement, avec cette crainte que l'inflation allait perdurer
07:26 et que donc du coup les banques centrales allaient devoir faire plus,
07:28 avec toujours le risque de devoir faire trop en fait,
07:30 pour stopper l'économie à la ralentir,
07:32 avec ensuite des conséquences qu'on a du mal à arrêter
07:34 et sur lesquelles après il faut courir pour essayer de calmer le jeu.
07:38 Et donc ça a expliqué vraiment le retournement de marché
07:40 qu'on a pu voir sur août, septembre et octobre.
07:42 Et à partir du 1er novembre, avec Jérôme Poehl et la réunion de la fête du 1er novembre,
07:47 où là, alors qu'on avait des résultats économiques de croissance américaine
07:51 qui étaient pratiquement à 5%, ce qui est étonnant,
07:54 avec l'action des banques centrales justement pour ralentir,
07:58 Jérôme Poehl a rassuré un petit peu tout le monde en disant
08:02 "on fait ce qu'il faut, les niveaux de taux sont relativement élevés
08:04 donc sont suffisants pour calmer globalement l'économie,
08:06 on n'a pas besoin de faire plus".
08:07 Et c'est ce qui a permis d'avoir ce rallye de fin d'année
08:10 pratiquement aussi violent que la baisse
08:13 et qui nous permet d'avoir environ 20% de manière développée,
08:17 sur les actions développées, sur la performance 2023.
08:20 Donc ce qui a été vraiment clé, c'est vraiment l'action des banques centrales,
08:22 pas en 2022, toujours en 2023, et les banques centrales vont rester.
08:26 Tant qu'on sera toujours inquiet sur l'inflation et sur l'action des banques centrales,
08:29 elles resteront au centre du jeu même pour 2024.
08:32 Mais les marchés actions ont vraiment salué la performance des entreprises
08:38 dans ce contexte qui était compliqué.
08:39 Et tout le monde était un peu inquiet et ensuite se sont adaptés
08:43 en fonction des différents discours des banques centrales.
08:46 Une question que j'ai envie de vous poser à tous les deux,
08:48 on va commencer avec vous Antoine-Andréani.
08:49 Quand on a effectivement un CAC 40, ou même des marchés,
08:54 des indices au global qui ont tous des performances positives en fin d'année,
08:59 est-ce qu'on a envie, en tant qu'investisseur de particulier,
09:02 intéressé de près ou de loin par la gestion de son patrimoine,
09:04 de faire de la gestion active ?
09:06 Bien sûr, oui.
09:07 Alors, le plus important c'est d'avoir une méthode.
09:10 Une méthode simple, basée sur des stratégies simples.
09:12 L'explorer, l'expérimenter et une fois qu'on a fait toutes ces étapes,
09:18 on peut se lancer.
09:20 Bien sûr qu'on peut.
09:21 Alors…
09:22 Le réflexe de dire « bon je mets ça sur un ETF qui réplique le CAC 40 ou le S&P 500 »,
09:25 ce n'est pas suffisant, non ?
09:27 Non, ce n'est pas suffisant.
09:29 Mais par rapport à ce que vous disiez tout à l'heure,
09:32 c'est super important.
09:33 71% des bénéfices, des gains dans le S&P 500 sont drivés par les Magnet Fashion 7,
09:38 les 7 actions magnifiques.
09:41 Bien sûr, oui.
09:43 Idéalement, quand on veut gérer son propre patrimoine,
09:47 quand on veut se lancer un petit peu dans le trading,
09:49 c'est mieux de se ralentir vers des actifs techniques,
09:54 c'est-à-dire très volumineux, grosse capitalisation,
09:58 et sur lesquels on va pouvoir prévoir, anticiper les mouvements de prix.
10:02 Et donc ces actions-là, elles ont des tendances fantastiques à la hausse.
10:06 Vous regardez une action comme Apple, Nvidia,
10:08 elles sont très bien structurées,
10:10 en forme des escaliers vers le haut.
10:11 Ça, c'est des actions qui sont plus prévisibles
10:14 que des actions, par exemple, pétrolières
10:16 qui vont être influencées par du risque géopolitique, par exemple.
10:20 Donc ce que vous dites, c'est que même quand on fait de la gestion active,
10:23 on va vers le moteur, finalement.
10:26 On ne va pas chercher la pépite, on va vers le moteur de croissance,
10:28 même si c'est ça qui a tiré l'indice en 2023.
10:33 On va vers les tendances haussières,
10:35 on va vers un prix qui part d'en bas à gauche du graphique
10:38 et qui va en haut à droite, si simple que ça.
10:40 Et si possible, en forme d'escalator pour bien,
10:43 comme disent les Anglais, "buy the deep", racheter le creux.
10:46 Olivier Maltès, même question,
10:48 gestion active vs gestion passive,
10:50 quand on voit des indices qui ont cette performance,
10:53 comment est-ce qu'on arbitre ?
10:54 Quel est votre avis sur le sujet ?
10:55 Chez YouMoney, nous, on promeut les ETF
10:57 et on promet la gestion indicielle depuis le début.
10:59 Je ne vais pas vous surprendre en vous disant que pour nous,
11:01 c'est toujours gestion indicielle, évidemment.
11:03 Cette année, on va battre environ 90% des fonds
11:07 en gestion active équivalent,
11:09 à profil de risque équivalent
11:10 par rapport à nos différents profils d'assurance vie.
11:12 C'est une année qui est très difficile, encore une fois,
11:14 pour la gestion active, puisqu'effectivement,
11:16 lorsqu'on n'était pas positionné sur les valeurs qui ont tiré,
11:18 alors on part toujours des 7 magnifiques,
11:20 mais en Europe et sur le CAC 40, c'était pareil
11:22 avec les valeurs du luxe, notamment au début d'année.
11:25 C'est très compliqué d'être gérant actif en ce moment.
11:27 Donc, et d'une manière générale,
11:29 nous, on le voit depuis la création du YouMoney,
11:31 on bat 98% environ des fonds de gestion active.
11:34 Il y a les frais qui expliquent cela.
11:36 Ce qui est très important lorsqu'on est particulier,
11:40 c'est d'investir régulièrement.
11:41 On est toujours du mal, de toute façon,
11:43 à estimer ce que fera le marché.
11:45 On l'a vu sur l'année 2023,
11:47 où les résultats ont été bien supérieurs
11:49 à ce que la plupart et la majorité des analystes
11:52 estimaient en début d'année.
11:53 L'important, c'est d'épargner régulièrement,
11:56 d'investir en bourse sur du long terme,
11:58 lorsqu'on a un horizon d'investissement suffisant.
12:00 Et pour nous, la gestion indicielle
12:02 va continuer à surperformer la gestion active
12:04 dans les prochaines années, c'est sûr.
12:06 Vous avez anticipé ma dernière question
12:07 que je vais poser également à Antoine Andréani.
12:09 Alors, on n'a pas de boule de cristal,
12:10 on ne sait pas quelles seront les performances
12:11 des marchés en 2024, mais en revanche,
12:12 on peut savoir quels sont les réflexes
12:14 et les comportements à adopter
12:15 quand on veut être exposé sur les marchés financiers.
12:17 Donc, vous nous avez parlé du fait d'investir régulièrement.
12:20 Il y en a d'autres, si on continue avec vous, Olivier Maltès,
12:24 de réflexes à avoir en tête
12:25 quand on veut investir sur les marchés financiers
12:27 dans un contexte où les banques centrales
12:29 vont peut-être baisser leurs taux
12:31 ou beaucoup pourraient dire
12:32 l'économie va repartir, tout va bien.
12:33 Peut-être qu'il faut garder quand même quelque chose ?
12:35 Oui, alors il faut investir régulièrement.
12:37 On peut s'attendre à un début d'année
12:39 certainement plus chahuté
12:41 que ce qu'on a pu voir l'année dernière.
12:42 On le voit sur la première semaine
12:44 avec des marchés qui baissent un peu,
12:45 donc qui va donner des opportunités.
12:47 Et c'est vrai que le réflexe qu'on peut avoir
12:48 lorsqu'il y a des marchés qui baissent,
12:50 si les marchés baissent,
12:51 c'est de vouloir retirer,
12:52 que ce soit ces versements programmés
12:53 en assurance vie par exemple,
12:54 ou vouloir retirer son argent.
12:56 Alors que c'est justement le moment
12:57 où il faut continuer et maintenir.
12:58 Donc c'est vraiment avoir
13:00 une philosophie d'investissement
13:01 et des réflexes d'investissement.
13:03 Comme vous le disiez tout à l'heure,
13:04 vraiment un plan d'investissement
13:05 sur le long terme.
13:06 Et puis appeler ses conseillers
13:08 pour être rassuré, pour ne pas être inquiet surtout.
13:09 Appeler des professionnels.
13:10 Antoine Andréani, même question.
13:11 Quel réflexe avoir en tête
13:12 quand on veut investir sur les marchés financiers
13:13 début 2024 ?
13:14 Rester simple.
13:15 Rester simple, oui.
13:16 Les Américains, ils ont raison.
13:17 "Keep it simple, stupid."
13:19 C'est un dicton.
13:20 Il y a une state qui est très intéressante,
13:22 c'est aussi un proverbe,
13:24 qui dit que le plus bas de l'année en bourse
13:27 est fait dans les premiers mois de l'année.
13:29 C'est-à-dire que là, normalement,
13:30 en janvier, février, on va avoir une correction.
13:31 Les prix vont baisser.
13:33 Et après, normalement, la tendance
13:34 doit repartir à la hausse.
13:35 Et là, on essaie de racheter le creux
13:38 au fur et à mesure de la tendance.
13:39 Ça, c'est sur la base de ce qui s'est passé
13:40 les années précédentes.
13:41 On ne sait pas si ça va arriver,
13:42 mais en tout cas, effectivement...
13:43 C'est statistiquement très, très...
13:44 C'est probable.
13:45 ...comme...
13:46 Merci.
13:47 Merci beaucoup Antoine-Andréani.
13:48 Je rappelle que vous êtes analyste senior
13:49 chez XTB France.
13:50 Merci Olivier Malteste,
13:52 directeur des investissements
13:53 chez Yeomanie.
13:54 Merci à vous de nous avoir suivis.
13:55 On se retrouve tout de suite dans l'œil du CGP.

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