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Transcription
00:00Regardons le monde, et regardons le monde français, là, tiens.
00:04Le monde français avec vous, Jean-François Aquillie, si nous parlions du budget.
00:10Vous avez regardé hier les questions au gouvernement, Jean-François.
00:13— Ça va nous paraître dérisoire, après ce qui a été dit.
00:15— Oui, ça paraît dérisoire, oui. Après ce qu'on vient d'entendre, effectivement.
00:18Et vous avez regardé cette partie recette du budget, le vote, qui a été rejeté hier sans surprise.
00:23Ça montre une chose, quand même. C'est que la gauche n'était pas en état de gouverner.
00:27— Non. — Bah oui. Ça prouve ça.
00:29Ce rejet, large rejet. Donc le texte va aller au Sénat.
00:34C'est le texte initial qui va au Sénat. Les débats... Vous avez regardé les débats.
00:38On donnait l'occasion à Michel Barnier d'afficher un calme, une sérénité
00:41qui tranche dans un hémicycle toujours plus agité et divisé.
00:45— Oui. Il y avait d'abord, Jean-Jacques, l'ambiance particulièrement houleuse
00:49des questions au gouvernement. C'est toujours un peu la foire, ce truc.
00:52Mais avant le match France-Israël demain... Il faut le rappeler, le contexte.
00:56Quand la députée Ensemble pour la République, Aurore Berger, que vous receviez
00:59ici même hier matin, a lancé en direction des insoumis, c'était assez courageux de sa part.
01:04Nous sommes plus nombreux et plus déterminés que vous à faire gagner la République
01:08et à lutter contre l'antisémitisme, elle le dit, dans cette assemblée transformée,
01:13il faut le dire, un certain jour, en ZAD. C'est une ZAD, cette assemblée nationale.
01:18— Alors il y a eu la colère froide des macronistes.
01:21— Oui. Quand Michel Barnier soudain a pris la parole tranquillement
01:25dans cette cacophonie pour répondre à une question posée par Laurent Wauquiez,
01:29devinez sur quoi ? Sur la revalorisation des retraites dans le cadre du budget.
01:33— C'était cousu de fil blanc, ça. — Ah ben oui. C'est étonnant.
01:36C'est lui, le patron du groupe des Républicains, qui la veille, vous savez,
01:41à énerver tout le monde, les partenaires notamment du socle commun,
01:44en allant annoncer aux ventures de TF1 qu'il avait trouvé, lui, Laurent Wauquiez,
01:47un compromis pour que toutes les retraites soient revalorisées,
01:50au point que tout le monde s'est dit « Mais c'est pas le Premier ministre.
01:53C'est pas à Laurent Wauquiez de dire ça. C'est à Michel Barnier ».
01:55Qui a donc, lui, Michel Barnier, tranquillement répondu dans l'hémicycle à Laurent Wauquiez,
02:00avec son petit sourire ironique « Merci de cette question qui ne me surprend pas vraiment »
02:04ainsi dit, provoquant des rires dans la salle quand même, façon à lui de montrer
02:08qu'il n'est dupe de rien, qu'il se moque bien du petit jeu des ambitions
02:11des uns et des autres dans ces temps difficiles pour la République.
02:14— Oui, le Premier ministre qui a rappelé les conditions très singulières
02:17dans lesquelles il a dû préparer son budget.
02:19— Oui, en 15 jours. J'ai dit, dès le début, devant vous, à cette tribune,
02:22que ce budget était perfectible. Nous restons prêts dans le processus
02:26qui se déroule à améliorer le budget normalement, sans l'interrompre,
02:29en écoutant tout le monde. C'est ce que dit Michel Barnier.
02:32Et il ajoute « Il y a, M. Wauquiez, des bonnes idées partout ».
02:35Alors pourquoi il dit ça, en fait, Michel Barnier ?
02:37C'est parce qu'il a laissé Laurent Wauquiez marquer un point.
02:39Il le laisse à la TF1. Parce qu'il a eu la bonne idée, Laurent Wauquiez,
02:43en soulageant les retraités. Vous savez, il va falloir d'ailleurs quand même,
02:46au passage, trouver les 500 millions d'euros qui manquent.
02:49Laurent Wauquiez a parlé de tailler dans les opérateurs de l'État,
02:52ce qui reste quand même assez flou. Mais Gabriel Attal, au passage,
02:55lui, est prié d'apporter, de son côté, des bonnes idées aussi.
02:59Ce qui a fait dire à ses troupes, hier en réunion de groupe,
03:02qu'il n'y a plus de socle commun. Rappel donc de la méthode Barnier,
03:05qui affectionne le mot « Jean-Jacques compromis ».
03:07Voilà, il veut des compromis.
03:09— Compromis en particulier quand il s'agit de protéger les plus démunis.
03:12C'est ce qu'il dit. Son discours détonne dans le chaos ambiant.
03:15— Bah oui. Il envoie Michel Barnier, avec cette mesure, au passage,
03:18un signal aux retraités. Il confirme cette revalidation partielle en janvier,
03:21puis en juillet, en deux temps. Le message, c'est « Je vous protège, je cultive,
03:25j'ai le calme des vieilles troupes ».
03:28Et cette image de calme au cœur de la tempête imprime l'opinion,
03:32malgré les mauvaises nouvelles. Alors, il y a une donnée.
03:3451% des Français décrivent Michel Barnier comme un homme ouvert au dialogue.
03:38C'est un sondage IFOP pour West France.
03:40Michel Barnier qui est en passe de devenir intouchable au train où vont les choses.
03:44Plus personne, pour l'instant, ne parle de le renverser, de le remplacer.
03:48Il pourrait presque, Michel Barnier, durer comme ça, à son rythme tranquille,
03:52et sur un malentendu, aller pourquoi pas jusqu'en 2027, Jean-Jacques Bondart.
03:56— Oui, c'est pas impossible. 2027. Tiens, j'en parlerai tout à l'heure
03:59avec mon invité François Ruffin, qui sera là de 8h30 à 9h.
04:02Lui, il a dit déjà ses ambitions présidentielles.
04:06C'est heure 51. Je suis avec vous dans un instant.
04:100826 300 300. À tout de suite.

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