• l’année dernière
Avec Laléé Pinoncély, présidente fondatrice Skiif.

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##OSEZ_ENTREPRENDRE-2024-01-21##

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News
Transcription
00:00 Franchise directe, le leader mondial de la mise en relation entre franchiseurs et futurs franchisés présente
00:07 Sud Radio, oser entreprendre, Tom Abinet.
00:11 Lancez-vous dans l'aventure de l'entreprise. Bonjour Tom Abinet.
00:14 Bonjour Jean-Marie.
00:15 On parle de quoi aujourd'hui ?
00:16 On va commencer avec Rochebeaubois, l'enseigne d'ameublement et on va parler de Cacolac de nouveau.
00:20 Et puis notre grand témoin, ça va être là, Lépine Onceli, fondatrice de Skif, le Waze des pistes de ski.
00:25 Alors on va parler innovation, création d'entreprises dans le domaine de la mobilité mais aussi un peu des loisirs forcément.
00:30 Et on terminera avec la culture d'entreprise dans les startups.
00:33 Bon bah tout de suite c'est parti, on va planter le bâton.
00:35 Mais d'abord on commence par le partenariat avec le magazine Entreprendre.
00:39 Vous nous faites entrer dans les coulisses des entreprises, les indiscrets d'Entreprendre qui reviennent cette semaine sur la saga de la semaine.
00:46 On va du côté de Rochebeaubois, c'est l'indémodable marque du French Art de vivre.
00:50 Oui bah par les temps qui courent Jean-Marie, c'est bien de parler d'une enseigne qui fonctionne et ça va forcément nous faire du bien.
00:56 Parce que cette enseigne de l'ameublement est positionnée haut de gamme.
00:59 Elle a été créée en 1960 par les familles Roche et Chouchan qui vont importer le style scandinave à Paris et le succès sera très vite au rendez-vous.
01:07 Alors ils vont par la suite enrichir leur catalogue avec des produits haut de gamme italiens.
01:11 Et ils vont partir à la conquête du monde en ouvrant au Canada, aux Etats-Unis, en Chine et en Europe.
01:16 Ces ouvertures vont leur permettre de faire plus de la moitié de leur chiffre d'affaires à l'étranger.
01:20 Alors aujourd'hui Rochebeaubois c'est 1000 salariés, un chiffre d'affaires pour 2022 de 408 millions d'euros et 333 magasins dont 180 à l'international.
01:29 L'entreprise est toujours détenue par ses fondateurs mais bon ils sont quand même épaulés par un fonds italien.
01:34 Absolument, alors autre marque célèbre même si c'est dans un autre domaine c'est Cacolac.
01:39 Cacolac on en avait parlé en décembre dernier, célèbre boisson chocolatée qui revenait sur le devant de la scène en lançant notamment
01:45 une boisson cette fois-ci à la vanille. Est-ce qu'ils font à nouveau parler d'eux ?
01:49 Oui complètement parce que l'entreprise bordelaise Cacolac va ouvrir des lignes de production de vins en canette.
01:55 C'est un vrai changement pour eux. Dans quelques semaines, en février, ils vont mettre en service de nouvelles lignes de production
02:00 capables d'empacter autour de 20 millions de canettes en aluminium de 18 à 33 centilitres par an.
02:06 Alors ça fait dix ans qu'ils réalisent des tests pour sortir ces canettes devant accueillir des jeunes vins pouvant s'y conserver jusqu'à deux ans.
02:13 Alors merci le public français et au rendez-vous !
02:15 Et si les bordelais d'à côté tolèrent ce genre de gestes ? Effectivement !
02:19 On accueille maintenant le témoin de la semaine, Thomas Onnet avec Lalé Pinoncelli, fondatrice de Skif, SK2E2IF.
02:26 C'est le Waze des pistes de ski, une application gratuite qui vous permet de vous géolocaliser sur les pistes de ski.
02:32 Bienvenue à vous Lalé Pinoncelli et vous êtes l'invité de Thomas Binet.
02:35 Merci.
02:36 Vous êtes la fondatrice, comme le disait Jean-Marie, de Skif et c'est une première mondiale.
02:42 Parce que vous n'avez pas d'équivalent.
02:44 Alors en quelques mots supplémentaires, on va quand même commencer par présenter parce que tout le monde ne vous connaît pas encore.
02:49 Ça a été lancé au mois de décembre, c'est tout récent.
02:51 Alors qu'est-ce que vous pouvez nous dire sur cette application qui a été lancée récemment ?
02:55 Alors Skif, effectivement, c'est la première application gratuite, c'est le premier GPS du ski.
03:00 En fait, Skif vous permet de vous repérer grâce à une carte digitale qu'on a travaillée depuis deux ans sur une très jolie carte digitale, intuitive et facile à utiliser.
03:10 On a récupéré tous les codes que l'on connaît des GPS, c'est-à-dire quand vous ouvrez la carte, vous avez la barre de recherche "Où allez-vous ?".
03:19 Vous pouvez rentrer chez vous en un clic parce que vous pouvez paramétrer ce qu'on appelle notre ski room, c'est votre front de neige de départ.
03:25 Donc ce qui vous permet d'aller dans les domaines et de pouvoir découvrir toutes les pistes de ski sans la crainte de se perdre,
03:33 puisqu'en un clic vous rentrez chez vous et on a créé surtout un algorithme d'itinéraire, c'est-à-dire que vraiment vous allez d'un point A à un point B
03:41 et vous avez le temps que vous allez mettre pour aller de ce point A à ce point B.
03:45 Vous avez l'audio, donc on vous explique quelle piste prendre par une oreillette. Dans 200 mètres, prenez la piste rouge à droite, puis prenez telle remontée.
03:56 Donc ça vous guide totalement. Et puis à ça, on a rajouté la dimension collaborative. C'est pour ça qu'on parle de Waze du ski,
04:03 puisque la communauté va pouvoir signaler des événements sur les pistes comme l'affluence aux remontées.
04:09 Justement, j'allais y venir parce qu'on sait quand même que 80% des skieurs skient sur à peu près 20% des pistes, ce qui génère de l'embouteillage.
04:15 Et donc grâce à ça, on va pouvoir "choisir un itinéraire bis", éviter les affluences.
04:20 Ça, c'est le côté collaboratif que vous expliquez à l'instant. C'est un des plus de l'application.
04:24 C'est exactement ça, c'est ce qui fait toute la différence. Au delà du fait qu'on a réussi à créer un outil techniquement, un actif, un algorithme,
04:32 c'est la communauté qui va mettre à jour les événements qui se passent sur les pistes.
04:37 Comme vous disiez, l'affluence, le matin vous ouvrez votre carte, vous n'avez pas forcément envie de faire un itinéraire,
04:43 mais vous pouvez voir les endroits qui sont embouteillés, comme sur Waze, quand vous avez les petites voitures sur votre carte.
04:51 Alors, vous êtes dans Waze Entreprendre, on va s'intéresser à l'entrepreneuse aussi que vous êtes.
04:55 Comment vous est venue cette idée, très concrètement ?
04:58 Alors cette idée, elle est venue, c'est ma fille qui a eu cette idée, sur un télésiège, parce qu'on skie beaucoup dans les Trois-Vallées,
05:04 et qui a eu cette idée il y a trois ans, parce qu'on demandait à une amie de nous rejoindre dans un restaurant.
05:10 Et j'ai été incapable de lui expliquer, connaissant pourtant très bien le domaine.
05:14 J'avais le nom des remontées en tête, mais je n'avais pas le nom des pistes, et je n'arrivais pas à lui expliquer
05:18 qu'il fallait tourner un moment à droite, mais pas totalement à droite, juste après le sapin à gauche.
05:22 Donc là, c'était complétement compliqué, il faisait pas très beau.
05:26 Et on a, Emeline, elle nous a jamais rejoint, parce qu'on ne s'est pas retrouvé.
05:30 Donc c'est ma fille qui m'a dit "Maman, ce serait quand même génial d'avoir un GPS pour pouvoir se repérer".
05:34 Et en plus, on venait de faire, là, avec eux, un télésiège, et elle dit "En plus, on pourrait faire comme Waze,
05:39 et mettre du, mettre du, donc cliquer pour dire qu'il y a du monde".
05:43 Et comme je sens que ma fille est entrepreneur, dans la 21 ans, je sens qu'elle a, on a ça en soi,
05:49 et je sens qu'elle est entrepreneur, je lui dis "Bah vas-y, fonce, fais-le".
05:52 Puis finalement, c'est moi qui l'ai fait.
05:54 - C'est vous qui l'avez fait. Alors vous avez développé cette application en peu de temps,
05:57 "E-LiD 2021", vous venez de nous l'expliquer, "Hiver 2022", les tests, lancement en 2023,
06:02 récemment, on le disait tout à l'heure, en décembre, et pourtant, de gros doutes vous ont accompagnés,
06:08 ce que j'ai lu à droite et à gauche, pendant toute cette période précédant le lancement,
06:12 la raison c'est, vous dites, j'imagine, pourquoi ça n'existe pas ?
06:17 Comme beaucoup d'entrepreneurs, cette idée de "c'est déjà quelque part",
06:22 ou si ça s'est pas fait, c'est pas qu'on a pas eu l'idée, c'est que c'est pas possible en fait.
06:26 - Exactement, c'est absolument ça, surtout qu'on arrive quand même dans un milieu
06:30 où il y a des grands acteurs de la montagne, qui ont quand même beaucoup plus de moyens,
06:34 et parfois se dire "Ah ben on a eu une super idée", on se dit "ça n'existe plus d'avoir une idée nouvelle,
06:41 qui va être rénovante", et là c'est vrai que ça a été un petit peu ces doutes,
06:45 mais après, je pense que tous les entrepreneurs doutent tous les jours.
06:48 - Et c'est le travail qui lève les doutes. - Ben c'est le travail qui lève les doutes,
06:51 c'est les rencontres, c'est l'équipe autour, les personnes qui nous accompagnent,
06:56 et j'ai encore des doutes tous les jours, je continue.
07:00 - Vous avez levé combien pour pouvoir lancer ça ?
07:03 - On a levé 1 million, près d'un million d'euros au printemps.
07:07 - Est-ce que c'est suffisant, avec l'enculé ?
07:09 - C'est suffisant pour la première étape, c'est suffisant.
07:14 Donc là après, c'est des stratégies qui ont changé, donc là je peux vous annoncer en scoop
07:19 que nous serons présents dès le 10 février dans tous les plus grands domaines de France
07:25 qui accueillent plus de 80 à 90% des skieurs.
07:28 - Ça va tomber pile poil pour les vacances. - Ça va tomber pile poil pour les vacances,
07:31 et ça c'est typiquement un truc d'entrepreneur, de changer de stratégie.
07:37 On avait les moyens évidemment de développer dans le plus grand domaine,
07:41 qui est les Trois-Vallées, faire de la com' et puis améliorer l'appli,
07:45 rajouter des fonctionnalités pour l'année prochaine, être partout et aussi à l'international.
07:49 Et puis en fait, étant donné le succès qu'il y a eu et les demandes qu'on a eues,
07:54 depuis le 15 décembre, les gens étaient déçus de ne pas trouver dans leur propre station,
07:57 on a dit "on va changer de stratégie", donc on a suffisamment d'argent pour développer
08:02 dans tous ces domaines-là, français.
08:05 Donc on change cette stratégie, donc ça c'est pareil.
08:07 - Alors, on voit que votre modèle économique, c'est la gratuité de l'application pour l'utilisateur.
08:12 - Oui, oui, oui. Ça, ça a été...
08:15 Une des raisons, c'était lever tous les freins pour que ce soit gratuit et facile,
08:18 pas de création de compte, etc. pour les utilisateurs.
08:21 - Alors vous gagnez votre argent comment ?
08:23 - Pour l'instant, on gagne notre argent.
08:26 Mais on compte notre business model, c'est vraiment les stations et les marques.
08:30 La première partie, c'est que les stations et notamment les opérateurs de remontées mécaniques,
08:34 grâce à Skif, on a développé en fait une console,
08:38 qui est la partie invisible de l'iceberg, qu'on appelle Skif Pro,
08:42 qui est aussi intuitif et facile à utiliser pour gérer leurs flux.
08:45 C'est ce qu'on disait, 80% sur 20% du domaine.
08:48 Donc il faut aider les skieurs à aller découvrir d'autres parties du domaine,
08:54 et puis après ça les aide aussi pour les rattraquer, pour damer les pistes,
08:59 ils vont aller plus là où ils savent où sont les skieurs.
09:02 Donc ça c'est vraiment quelque chose qui les intéresse,
09:05 parce qu'on a co-construit ça, on a eu des discussions avec des responsables de stations,
09:11 quand je dis station, c'est vraiment les opérateurs de remontées mécaniques,
09:14 on a eu des discussions pour co-construire cet outil.
09:17 - Donc on va vous retrouver là sur un ensemble de stations pour le mois de février,
09:21 et puis dès l'année prochaine à l'international.
09:23 - Exactement, et alors là c'est ça, dès l'année prochaine, international, Suisse, Italie,
09:28 donc toute l'Europe, Autriche, toute l'Europe, là où il y a le plus de skis,
09:31 et on a aussi Canada, Etats-Unis, Japon.
09:34 - A suivre. - A suivre.
09:35 - Merci en tout cas, est-ce que vous avez pensé à indiquer quelles sont les pistes qui sont vers glacés,
09:38 celles qu'on débosse, celles qui sont pas damées, celles qui sont bonnes ?
09:40 - Absolument, alors dans les signalements, vous pouvez, pour l'instant on pourra faire évoluer les choses,
09:45 dire il y a du monde, remontez, la piste est vers glacé, la piste est peu orneigée,
09:49 et puis celles qui sont fermées ou vertes ou remontées fermées ou vertes,
09:52 parce que ça arrive très souvent.
09:54 - C'est important de le savoir, effectivement.
09:56 Skif, SK2IF, en tout cas ce sera disponible sur les pistes en février.
10:00 Merci à vous, Lalé Pinoncelli.
10:02 Tout de suite, les essentiels.
10:03 Bruno, le spécialiste des fournitures et de l'équipement pour les professionnels présente
10:09 Sud Radio, oser entreprendre, les essentiels de l'entrepreneuriat.
10:14 - Alors on reste presque dans le thème, mais on parle pas de neige.
10:17 Cette fois-ci, vous nous faites entrer Thomas, dans la culture d'entreprise dans les start-up.
10:20 - Oui, parce qu'on a souvent quand même tendance à dire qu'une entreprise doit avoir une histoire,
10:24 un vécu, des racines, bref, une existence, voire même une consistance,
10:28 pour avoir cette fameuse culture d'entreprise, et elle doit être forte de surcroît.
10:31 Alors ça laissera entendre que les start-up, comme elles sont jeunes,
10:33 c'est des jeunes pousses, elles en seraient des pourvues.
10:35 - Oui, alors vous êtes d'accord ou pas avec ce constat ?
10:37 - Absolument pas. Parce qu'effectivement, n'oublions jamais que Cornell n'a-t-il pas écrit
10:40 que la valeur n'attend pas le nombre des années dans le CID.
10:43 Les start-up, c'est pas parce qu'elles sont jeunes,
10:45 c'est pas parce que ce sont à l'origine des pompes à financement, sans foi ni loi,
10:49 qui servaient à faire des levées de fonds et s'enrichir par la revente.
10:52 Mais c'est terminé, ce temps-là.
10:54 Elles sont pourvues d'éthique, maintenant, de valeur et aussi de culture d'entreprise.
10:57 Les nouvelles générations sont très éloignées des générations des années 90 sur ce sujet.
11:02 - Alors qu'est-ce que vous entendez par "culture d'entreprise" ?
11:05 - Alors la culture d'entreprise, très concrètement, c'est la réunion des comportements
11:08 et des agissements au sein d'une entreprise. Voilà comment c'est expliqué.
11:12 Ce sont également des valeurs conçues et à partager.
11:15 Une étude d'Harvard a mis en lumière que les sociétés ayant une forte culture d'entreprise
11:19 voient leurs revenus progresser quatre fois plus vite que les autres,
11:22 démontrant ainsi que culture et finances, ça peut cohabiter utilement.
11:26 - Effectivement. Alors est-ce qu'il en est de même pour les startups ?
11:28 - Une autre étude, on va en faire une deuxième, récente, menée aussi auprès de startups françaises,
11:33 indique que le dirigeant doit porter cette culture d'entreprise.
11:36 Incarnation, exemplarité sont les termes souvent utilisés pour l'expliquer.
11:40 En revanche, le problème du dirigeant, c'est qu'il est en haut de la pyramide,
11:43 donc il lui faut des relais. Et le relais principal, c'est son DRH,
11:46 directeur des ressources humaines, qui fait le lien avec ses managers.
11:49 - Pour transmettre le message, comment la culture d'entreprise doit apparaître auprès des collaborateurs ?
11:53 - Le sujet est là, Jean-Marie, parce qu'il n'y a rien d'évident et naturel sur le sujet.
11:56 Pédagogie, explication, accompagnement, afin de rendre cela concret.
12:00 Quand c'est flou, il y a un loup, on dit toujours.
12:02 Alors on va sortir de l'invisibilité des concepts, rendons concrets ces principes.
12:07 La difficulté réside souvent dans la croissance des entreprises,
12:10 et aussi quand les marchés sont tendus.
12:12 Du coup, les collaborateurs doutent dans la tempête, et nous sommes dans une tempête économique.
12:17 - Il faut un cap, un capitaine et des idées claires.
12:20 C'est ainsi que le narratif fédère, et fédérera encore plus de mains,
12:23 et amène le collectif à se rassembler et à se dépasser.
12:26 - C'est noté. Merci beaucoup, Thomas Binet.
12:28 On va retourner sur les pistes de ski dans un instant pour en parler,
12:31 cette fois-ci de l'immobilier dans les stations.
12:33 A tout de suite sur Sud Radio.
12:36 Sud Radio. Oser entreprendre. Thomas Binet.
12:39 Avec Franchise Direct, le leader mondial de la mise en relation entre franchiseurs et futurs franchisés.
12:45 chez eux.

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