17 INDYCAR GP DE MONTEREY 2022 - CANAL+ p3
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00:00 de vraiment rester sur ses chronos, de ne pas perdre de temps et de ne pas s'affoler surtout.
00:03 Ouais, non, complètement.
00:05 Surtout que là, il est très bien positionné.
00:09 Il perd peu de temps, je trouve, sur des pilotes qui sont moins rapides que lui.
00:13 Il arrive tout de suite à saisir l'opportunité et il est assez agressif.
00:18 Donc ça, là aussi, c'est des précieux dixièmes qu'il arrive à grappiller.
00:23 Et ça montre vraiment la confiance qu'il a au volant de Setpenski.
00:28 L'adversaire Setpenski s'égale à Asi, on retrouve Alex Pallou, l'Espagnol, champion
00:34 au titre.
00:35 En caméra embarquée, il a réussi à sortir devant Malukas et juste derrière, Alexander
00:38 Rossi.
00:39 Il fait une bonne remontée, Alex Pallou, qui a été pénalisé de six places sur la
00:42 grille pour un changement de moteur non autorisé.
00:44 Alex Pallou qui est quasiment le pilote avec Marcus Eriksen qui a utilisé le moins pour
00:50 le moment son touche tout passe.
00:52 Par contre, on prend des pilotes comme déjà Simon Pagenaud.
00:55 Malheureusement, il a déjà utilisé plus de la moitié des unités qui lui étaient
00:59 réservées.
01:00 Il ne reste plus que 70 secondes d'usage de son touche tout passe.
01:03 On voit qu'il y a des gros différentiels alors qu'on n'est qu'au 20ème tour de course.
01:06 Il est bien remonté, cela dit, Simon Pagenaud, parce que certes, il est douzième sur cette
01:10 piste, mais il s'est déjà arrêté.
01:12 Il est à quatre secondes seulement de Romain Grosjean alors que ces deux pilotes étaient
01:15 séparés de huit places sur la grille.
01:18 Sept places, pardon.
01:19 Et ils tiennent.
01:20 En tout cas, regardez, de Mugarden.
01:21 Il est déjà à 20 tours avec ses pneus durs et il est à moins d'un dixième sur le rythme
01:28 de course que son coéquipier Will Power qui est juste devant lui.
01:31 Vous voyez que ses pneus durs, il arrive à bien les garder.
01:33 Son rythme est encore une fois très très bon.
01:36 La stratégie de Mugarden, j'imagine en tout cas ce qu'on lui a dit, partant en 25ème
01:41 position, c'est vraiment d'allonger le premier relais, donc de faire du lift and coast autant
01:44 que possible, de garder un petit peu d'essence, de garder son capital pneumatique tout en
01:49 étant quand même agressif.
01:50 On l'a vu sur notamment Kirkwood un petit peu plus tôt dans cette course.
01:53 C'est solide pour Mugarden qui est à l'instar d'un Scott Dixon capable de vraiment faire
01:58 des belles remontées.
01:59 C'est passant le line-up de chez Penske quand même.
02:03 Oui, il y a un peu de déchet.
02:07 Non, non, non.
02:08 C'est quand même des pilotes qui sont expérimentés mais surtout réguliers.
02:12 Puis on l'a vu, Mugarden, il était injouable, surtout sur les ovales.
02:16 On l'a vu à Iowa.
02:17 Et encore, il a eu un problème.
02:18 Sinon, le double header d'Iowa, il allait remporter les deux victoires du week-end.
02:22 Il a été clairement impressionnant.
02:25 S'il n'avait pas ces problèmes de fiabilité, parce que ça lui a coûté quand même très
02:30 cher, il serait en tête du championnat à l'heure actuelle.
02:32 Donc voilà, c'est là aussi un prétendant au titre, même s'il y a eu cette erreur
02:38 qui est quand même lourde de conséquence parce qu'il a calé.
02:40 On le disait, dès qu'on interrompt une séance de qualification en IndyCar, la pénalité
02:44 en fait c'est que vous êtes relégué en fond de grille.
02:46 Donc le travail quand même est à refaire et c'est un vrai challenge.
02:50 Mais bon, il est à la mesure de l'événement, il sait gérer ces remontées et cette pression.
02:54 Sur un tracé comme ici à Laguna Seca, c'est généralement difficile de remonter, mais
02:59 il a su trouver les ouvertures.
03:00 On est avec Colton Herta, qui cette année est moins en réussite que lors des deux dernières
03:04 éditions.
03:05 On va vivre quelques instants en caméra embarquée.
03:07 Et là, Colton Herta, on rappelle que lui, c'est un pilote qui s'est arrêté et qui
03:15 a remis des pneus rouges.
03:18 Et on le voit tout de suite la difficulté après 8-10 tours de course, c'est du sous-virage.
03:23 C'est vraiment une tendance sous-vireuse de la monoplace.
03:27 On a du mal à prendre les points de corde, notamment sur le premier freinage.
03:30 Et forcément, quand on a du sous-virage avec une piste qui est aussi dénivelée, en fin
03:36 de freinage, ça se transforme souvent en sur.
03:38 Et c'est beaucoup plus compliqué de maintenir de la vitesse et de garder de l'élan.
03:42 Ce qui est intéressant de suivre, c'est qu'il utilise son push to pass justement pour rester
03:49 au contact de Dixon quand il y a les trois diodes vertes de chaque côté du volant vertical
03:54 qui sont allumés.
03:55 Ça veut dire qu'il utilise ce surplus de puissance pendant quelques secondes.
03:58 On va le voir peut-être dans la ligne droite.
03:59 Il ne faut pas trop l'utiliser non plus, mais il sent peut-être que Dixon est un peu en
04:04 difficulté, notamment dans ce dernier virage.
04:05 A priori, il remarque que Scott Dixon est un peu en difficulté dans le 3.
04:22 "Qu'est-ce qui se passe ?" demande-t-il à son équipe.
04:24 Il a des difficultés avec ses pneus, a priori.
04:26 Donc, Erta est en embuscade, même si lui aussi n'est pas forcément en réussite avec
04:33 ses pneumatiques tendres.
04:34 "Eh ben Lucas, nouvel arrêt cette fois-ci pour mettre des pneumatiques dures.
04:38 Il décumule ses arrêts au stand-off."
04:40 "On voit quand même qu'en indicaire, il y a une grosse différence de perfos purs sur
04:44 les deux types de gommes.
04:45 On l'estime entre 1s3 et 1s4 en fonction des tracés.
04:49 Par contre, la longévité sur un relais n'a rien à voir.
04:53 On en est maintenant au 23e tour et puis il arrive encore à cloquer un 16-0 Rosenquist.
05:01 Donc, c'est quand même très correct."
05:03 Alors que Joseph Newgarden rentre au stand, on est avec le pilote américain.
05:08 Il a fait 24 tours avec ses pneumatiques dures.
05:11 Là, il va essayer de faire une stratégie à trois arrêts si la course est fluide.
05:16 Il met ses pneumatiques tendres.
05:18 Va-t-il les emmener loin, ses pneumatiques tendres ? On sait qu'on peut faire une quinzaine
05:23 de tours.
05:24 C'est ce que son équipier Power nous a montré tout à l'heure.
05:25 Il va ressortir.
05:38 Alors à quel endroit va-t-il ressortir Newgarden ? Devant Dickson, j'ai l'impression.
05:43 "Le fait d'avoir rallongé et d'avoir tiré jusqu'au 24e tour pour son premier
05:49 relais, ça peut lui permettre de raccourcir justement son deuxième relais avec les pneus
05:53 tendres et peut-être d'optimiser la fenêtre de fonctionnement de ses gomme-temps sur 10-11
05:59 tours et pas la nécessité de les emmener jusqu'à 14 tours.
06:01 On a vu que la dégradation, après, c'est rapidement une seconde à une seconde et demie
06:05 de performance en moins."
06:07 A voir, mais on aurait peut-être pu penser, s'il avait du rythme encore, qu'il puisse
06:12 les emmener un peu plus loin, ses pneumatiques.
06:14 Après, il y a aussi la consommation qui entre en ligne de compte pour pouvoir faire toute
06:18 la course avec un seul plein, évidemment.
06:20 Même stratégie pour Rosenquist, on remet des pneus tendres neufs et c'est reparti
06:27 pour le Suédois qui, je le rappelle, fait une belle saison avec McLaren.
06:31 C'était moins facile avec Chip Giannassi.
06:34 C'est la deuxième saison en tout cas.
06:35 "On ne sait pas s'il sera maintenu en IndyCar chez McLaren ou s'il va retourner
06:40 parce qu'on l'annonce peut-être de retour en Formule 8, lui qui était un ancien pilote
06:45 de chez Mynor.
06:46 "C'est passé pour Romain Grosjean, vous l'avez vu, le dépassement à l'intérieur
06:49 en utilisant le push to pass et il se défait de Scott McLoughlin.
06:53 Il suit son tableau de marche, Romain Grosjean et McLoughlin, intelligemment, ne perd pas
06:57 de temps non plus à se battre.
06:58 Il est sur une stratégie qui est de succès.
07:01 On est sur deux objectifs bien différents.
07:07 Grosjean, lui, vise un bon résultat dans cette course.
07:09 McLoughlin, lui, vise un bon résultat au championnat.
07:12 S'il peut décrocher une belle position, une place dans le top 3 par exemple, ce serait
07:17 évidemment une belle réussite pour Scott McLoughlin, néo-zélandais, qui, alors je
07:23 disais trois saisons, ce n'est pas vraiment le cas.
07:25 Il a fait une course en 2020, il a fait des courses en virtuel pendant la période Covid,
07:30 mais ça, ça ne compte pas.
07:31 Il a vraiment fait deux saisons complètes, 2021 et 2022, qu'il a commencé sur les chapeaux
07:36 de rond d'ailleurs, en s'imposant dans les rues de Saint-Pétersbourg.
07:38 Ça a été vraiment une sacrée surprise de sa part de s'imposer.
07:44 C'était vraiment un très beau coup qu'il a joué à ses petits camarades.
07:48 On est avec le leader Will Power devant Alex Pallou avec ses pneumatiques tendres.
07:56 La belle remontée de l'Espagnol.
07:58 Oui, puis pour compléter sur McLoughlin, c'est vrai que ce sont des pilotes qui sont
08:03 en V8 supercar, ils roulent énormément, c'est des tracés urbains, tracés plus traditionnels,
08:09 mais McLoughlin a été très performant et il s'est très vite acclimaté aux ovales,
08:15 que ce soit les super speedway ou plutôt les short track.
08:19 On l'a vu tout au long de la saison aux avant-postes et surtout bataillé avec ses coéquipiers
08:24 qui ont eu une expérience beaucoup plus conséquente.
08:26 On sait que l'expérience sur ovale, c'est beaucoup stratégie, c'est quand même un
08:29 pilotage très particulier dans la manière de régler sa monoplace.
08:34 Je trouve qu'il est pour ça hyper complet et c'est ce qui en fait un pilote de tout
08:40 premier rang.
08:41 Il est intelligent, il est rapide et il sait surtout s'adapter.
08:44 C'est ce qu'il avait déjà montré en Australie avec les courses de supercars où malgré
08:49 ce que je disais la semaine dernière avec Renault-Derlot, malgré des voitures qui étaient
08:52 peut-être un peu moins efficaces, il arrivait quand même à trouver les opportunités pour
08:58 s'imposer.
08:59 Avec une équipe comme Penske, forcément il est bien encadré.
09:02 Et là, la lutte pour la première place mesdames et messieurs.
09:06 La voiture rouge de Will Power, la voiture bleue d'Alex Palou.
09:09 Deux stratégies différentes.
09:10 Palou avec les pneus rouges donc une meilleure motricité.
09:13 Forcément il y a eu encore une fois une vraie différence de grip et d'adhérence au niveau
09:18 de ces deux composantes de pneus dans cette série d'Indycar.
09:21 C'est ce qui avait été demandé d'ailleurs.
09:22 Oui, et d'ailleurs cette année l'écart est plus important que la saison précédente.
09:26 En fait ils ont durci légèrement la carcasse du pneu dur chez Firestone.
09:33 Et d'ailleurs ils ont ouvert une nouvelle usine pour apporter un pneu avec des matériaux
09:37 plus écologiques.
09:38 C'est ce qui va être mis en place normalement pour l'année prochaine.
09:42 Encore une fois, même aux Etats-Unis, en Indycar, où il n'y a pas d'hybridation
09:47 encore etc.
09:48 Mais on essaie de réduire son emprunt de carbone.
09:53 Si l'hybridation arrivait, je parierais plutôt sur l'Indycar que sur la NASCAR par exemple.
09:57 Mais je peux me tromper.
09:58 Mais c'est déjà en phase de test l'hybridation sur ces moteurs Indycar.
10:05 On s'adapte en tout cas.
10:06 Chez Honda et Chevrolet en tout cas on y planche.
10:10 On sait qu'en Formule 2 on aura un carburant écologique justement à partir de l'an prochain.
10:15 Et là en Indycar on s'adapte un petit peu.
10:17 Puis on essaye aussi potentiellement d'attirer un autre constructeur.
10:19 On a Chevrolet, on a Honda, on aimerait depuis longtemps revenir avec Toyota qui avait de
10:27 belles heures en kart à l'époque avec notamment Cristiano Damata.
10:30 Mais pas que.
10:31 Avec cette saison 2002 qui avait été dominée par le Brésilien.
10:35 Et donc voilà, pour attirer un nouveau constructeur peut-être qu'il faut aussi avoir quelques
10:43 moyens de pouvoir communiquer dans le bon sens.
10:45 Et donc on a ici une nouvelle année au stand pour Coltomerta qui remet l'éclomatique
10:48 dure.
10:49 Oh alors que Simon Pagenaud est parti à barge.
10:51 Quel dommage dans le virage numéro 2.
10:53 Simon Pagenaud qui s'est fait un peu piéger.
10:55 Le premier virage c'était Elio Castroneves et là c'est le deuxième.
10:59 Et on l'a dit elle est très piégeuse.
11:00 Surtout que plus on va rouler, dès qu'on va s'insérer dans la trajectoire il y aura
11:04 de plus en plus de dépôts de gomme.
11:06 Donc forcément ce sera encore plus piégeux.
11:08 Et là Simon il en a fait les frais.
11:11 Ah quel dommage il était revenu vraiment tout tout proche de Romain Grosjean.
11:15 Il était sous la menace d'Eric Sohn et il se fait écarté.
11:19 Mais là il y a contact.
11:22 Là il le sort bien de la trajectoire.
11:25 Il a fait un tour de joker là Simon Pagenaud.
11:29 Il a fait un long lap mais pas au bon endroit.
11:32 Ici malheureusement pour lui.
11:33 Là il se fait écarté.
11:34 C'est un block to pass.
11:35 C'est à dire qu'il le double mais il s'arrête sur le ponton de Simon Pagenaud.
11:41 En plus regardez c'est vraiment au dernier instant.
11:44 On a vu la même action tout à l'heure mais ça s'est mieux passé de Romain Grosjean
11:47 justement qui a gagné une position dans ce même virage.
11:49 Là c'est vraiment grosse perte de temps pour Simon Pagenaud le vainqueur de l'Indy
11:54 500 et le champion d'ailleurs 2016 de l'Indycar avec l'équipe Pensky à l'époque.
12:01 Ils sont durs.
12:02 Ils sont vraiment durs les pneus tendres.
12:05 Ces pneus rouges à emmener Anthony.
12:07 Une seconde 8 moins rapide Power sur le dernier tour qu'Alex Pallou.
12:11 Alex Pallou qui sait les emmener cela dit parce qu'il peut y avoir un drop de performance
12:15 assez important mais là pour l'instant il ne le connaît pas ce drop, cette baisse de
12:19 performance Alex Pallou.
12:21 Et il réussit à se construire une belle marge sur ces poursuivants.
12:27 5 secondes d'avance sur Power.
12:29 C'est l'un des seuls j'ai l'impression qui sait les faire fonctionner ces pneumatiques
12:32 tendres.
12:33 Il y a peut-être Lungard aussi qui est rapide.
12:35 D'ailleurs Lungard qui est leader de la catégorie rookie et qui reprendrait 14 points
12:41 d'avance et qui serait donc titré rookie de l'année.
12:43 Il succéderait ainsi à Scott McLaughlin.
12:45 Et Power qui serait titré pour la deuxième fois de l'histoire.
12:58 Il posséderait 45 points d'avance sur Lungard, 47 sur Dixon après 30 tours en tout cas.
13:04 C'est ce qui s'est passé alors que là on va avoir une petite information.
13:09 Donc avec tout simplement Simona De Silvestro et l'équipe Baretta.
13:14 Et puis la championne de bobsleigh du Canada qui est montée avec Mario Andretti.
13:20 Ah bah dans Kirk's Crew elle va trouver quelques sensations.
13:23 Elle a apprécié dans cette bi-place menée par Mario Andretti qui n'est plus le recordman
13:28 de Paul en Indycar.
13:29 Non c'est Will Power désormais qui est le pilote de référence à cet exercice.
13:34 68 pole position dans la carrière de Will Power.
13:37 Il dépasse une légende de ce sport.
13:39 On s'y attendait d'ici la fin de saison.
13:42 Il a attendu le dernier rendez-vous ici à la Gunaseca pour aller battre ce record mythique.
13:49 68 pole c'est quand même énorme.
13:50 Surtout quand on a une concurrence.
13:52 Et cette année on a 5 prétendants au titre.
13:54 Je pense que c'est une des saisons les plus disputées en Indycar que l'on ait eu ces
13:59 dernières années.
14:00 Surtout avec des garçons comme Newgarden, comme Rossi, Rosenquist, McLogan etc.
14:06 Marcus Ericsson.
14:07 Donc franchement chapeau, félicitations à lui parce que c'est quand même très très
14:13 grand ce qu'il réalise.
14:14 Oui et pour l'instant il essaie de faire tenir cette pneumatique le plus longtemps possible
14:19 alors que Scott McLaughlin rentre au stand après 31 tours dans cette course.
14:23 On se dirige doucement mais sûrement vers cette fameuse stratégie de 4 arrêts.
14:27 Les arrêts qui se succèdent.
14:31 31 tours de bouclé et déjà certains pilotes se sont arrêtés 2 ou 3 fois.
14:34 McLaughlin qui ressort.
14:41 Il se retrouve derrière Maloukas.
14:43 Alors aux alentours de la 16e position, peut-être 17e.
14:49 Non, il va réussir à repartir devant Devin de Francesco.
14:53 Il se retrouve donc derrière Maloukas.
14:57 Il a déjà un 14.8 et il a déjà 12 tours.