• il y a 11 mois
Le Premier ministre a prononcé mardi après-midi sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. 


Revenant sur les violences urbaines qui ont secoué la France au début de l’été dernier, et auxquelles ont pris part de nombreux mineurs, Gabriel Attal a évoqué un renforcement des sanctions, ciblant aussi bien les jeunes responsables de violences et de dégradations que leurs parents.



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Transcription
00:00 Pour les médecins, il est insupportable d'avoir chaque jour des patients qui ont un rendez-vous et qui ne se présentent pas.
00:06 Pour les Français, il est insupportable de savoir que des millions d'heures sont perdues alors qu'ils attendent parfois des mois pour un rendez-vous.
00:12 Je souhaite un principe simple qui se traduise par des mesures claires dès cette année.
00:17 Quand on a un rendez-vous chez le médecin et qu'on ne vient pas sans prévenir, on paye.
00:21 (Applaudissements)
00:30 Protéger nos concitoyens, c'est aussi les accompagner à tous les âges de la vie et à toutes les étapes de la vie.
00:37 Nous continuerons à agir pour l'enfance, notamment l'enfance en danger.
00:40 Nous continuerons à bâtir une société où chacun peut vieillir dignement, comme il l'entend, en facilitant le maintien à domicile de ceux qui le souhaitent
00:47 et en améliorant le quotidien en EHPAD. Le défi humain et financier est immense et nous avancerons ensemble.
00:53 Mesdames et Messieurs les députés, parler de santé, c'est trop souvent oublier la santé mentale.
00:59 Le mal-être, les dépressions, les pensées suicidaires ont beaucoup progressé chez nos jeunes.
01:05 Je veux faire de la santé mentale de notre jeunesse une grande cause de notre action gouvernementale avec là aussi des mesures claires et immédiates.
01:14 D'abord, réformer le dispositif "Mon soutien psy". Il faut être lucide, ce dispositif partait d'une bonne intention, mais il n'a pas donné les résultats escomptés.
01:26 Il faut avoir le courage de le reconnaître, même si c'est nous qui l'avons mis en place.
01:29 Je vous annonce donc que nous allons le rénover de fond en comble.
01:34 Nous allons augmenter le tarif de la consultation remboursée pour limiter au maximum le reste à charge pour les jeunes patients et leur famille.
01:40 Et pour lever tous les verrous, nous permettrons aussi aux jeunes d'avoir accès directement aux psychologues pris en charge sans nécessairement passer par un médecin.
01:47 De plus, nous allons mailler notre territoire de maison départementale des adolescents.
01:57 Il y en a 50 aujourd'hui, je souhaite qu'il y en ait une par département dans notre pays.
02:02 Pour la santé, et notamment la santé psychologique, les infirmières scolaires sont des relais essentiels auprès des élèves.
02:10 Elles accomplissent un travail remarquable. Elles accompagnent les jeunes avec disponibilité, écoute et soins.
02:16 Nous devons recruter davantage d'infirmières scolaires et mieux reconnaître leur engagement.
02:25 Aussi, je vous annonce, et c'est grâce à un amendement porté par cette majorité, un budget supplémentaire dans le dernier PLF,
02:32 que j'ai décidé de verser aux infirmières scolaires en mai prochain une prime exceptionnelle de 800 euros et de revaloriser leur salaire de 200 euros nets par mois à compter de cette date.
02:50 Je demande également au gouvernement de travailler à des revalorisations pour les autres personnels sociaux et sanitaires en milieu scolaire.
02:57 Mesdames et messieurs les députés, renforcer nos pouvoirs publics, c'est aussi agir pour notre école.
03:03 Je veux ici rendre hommage à nos professeurs.
03:06 Ils s'investissent tous les jours au service de notre école, de nos élèves et donc de notre pays.
03:13 J'ai souvent dit ma fierté d'être leur ministre et aujourd'hui, comme Premier ministre, je n'oublie rien de ce que nous leur devons et je serai toujours à leur côté.
03:21 Je l'ai dit sur le perron de l'hôtel de Matignon.
03:32 Je l'ai dit sur le perron de l'hôtel de Matignon dès mes premières minutes comme Premier ministre. L'école est la mère des batailles.
03:42 Sur l'école, là aussi, il faut partir de la réalité des faits et pas uniquement des classements internationaux.
03:48 Il suffit d'écouter ce que nous disent nos Français et notamment les parents et les grands-parents.
03:52 Que nous disent-ils ? Que ces dernières décennies, le niveau a baissé, que si le nombre d'heures d'absence remplacées a triplé ces derniers mois, le compte n'y est toujours pas.
04:01 Que nous disent les professeurs ? Qu'ils croient en leur métier mais qu'il est de plus en plus difficile à exercer, qu'ils ont parfois peur d'enseigner des pans entiers de notre histoire et de notre littérature.
04:11 Que nous disent les jeunes ? Que nous disent les jeunes ? Que nous disent les jeunes ?
04:16 Que nous disent les jeunes ? Que nous disent les jeunes ?
04:22 Que nous disent les jeunes ?
04:24 Que nous disent les jeunes ?
04:26 Que nous disent les jeunes ?
04:28 Que nous disent les jeunes ?
04:30 Que nous disent les jeunes ?
04:32 Que nous disent les jeunes ?
04:34 Que nous disent les jeunes ?
04:36 Que nous disent les jeunes ?
04:38 Que nous disent les jeunes ?
04:40 Que nous disent les jeunes ?
04:42 Que nous disent les jeunes ?
04:44 - Brigitte Boucher: La parole est à monsieur Jean-Michel Véran.
04:48 - Jean-Michel Véran: Merci. La décision du redoublement sera à
04:55 la main de l'équipe pédagogique et les groupes de niveau commenceront à
04:59 se mettre en place dans nos collèges.
05:04 Nous allons nous réunir pour défendre la qualité des enseignements.
05:14 Nous allons vérifier si on a le niveau pour passer dans la classe
05:18 supérieure. C'est une école où tout le monde
05:20 stagne, où le niveau baisse. Nous assumons de porter une école des
05:22 savoirs, de l'exigence, de l'excellence, où chacun apprend à
05:25 son rythme. Améliorer les savoirs, c'est
05:29 réagir face aux nouveaux défis qui les menacent.
05:35 Les écrans sont une catastrophe éducative et sanitaire en puissance.
05:37 Nous avons interdit le portable au collège.
05:39 Nous travaillerons à mieux réguler l'usage des écrans dans et en dehors
05:43 de l'école pour nos enfants. J'ajoute qu'une école des savoirs,
05:53 c'est aussi une école qui permet de se projeter dans l'avenir.
05:55 Désormais, tous les élèves de seconde devront faire un stage de
05:58 deux semaines. Nous continuerons à rapprocher
06:00 l'école de l'entreprise, des métiers, des administrations, des
06:02 associations. Une école qui fonctionne, c'est une
06:05 école où nos professeurs sont mieux formés.
06:07 Nous réformerons la formation initiale des enseignants pour
06:09 construire les écoles normales du 21e siècle.
06:11 Cette réforme sera présentée d'ici au mois de mars.
06:18 Une école qui n'a pas de niveau, c'est une école qui n'a pas de niveau
06:21 et qui n'a pas de niveau, c'est une école qui n'a pas de niveau.
06:25 Une école qui marche, c'est aussi une école où les élèves sont
06:28 heureux. Trop longtemps, le bien-être des
06:30 élèves est resté un impensé. Le résultat, nous le connaissons.
06:34 Ce sont notamment les drames du harcèlement.
06:36 Notre stratégie contre le harcèlement, qui a permis de
06:39 briser des tabous majeurs, est très concrète.
06:41 Désormais, c'est l'élève harceleur qui doit quitter l'école, plus l'élève
06:44 victime qui subissait la double peine.
06:46 Nous avons décidé de ce changement. Le bien-être à l'école, c'est aussi
06:53 donner toute leur place aux élèves en situation de handicap.
06:56 Bâtir une société inclusive est au coeur des priorités de mon
06:59 gouvernement. Cela vaut dans tous les domaines.
07:01 J'y suis très attentif. Nous accompagnerons nos
07:04 concitoyens en situation de handicap en toutes circonstances.
07:07 Nous leur simplifierons la vie. Nous prendrons en charge le
07:09 remboursement des fauteuils roulants de ceux qui en ont besoin, comme nous
07:13 y sommes engagés. Nous agirons par la loi.
07:16 Nous allons faire face à la crise sanitaire.
07:18 Nous allons faire face à la crise sanitaire.
07:20 Nous allons faire face à la crise sanitaire.
07:21 Nous allons faire face à la crise sanitaire.
07:23 Nous allons faire face à la crise sanitaire.
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08:08 Nous allons faire face à la crise sanitaire.
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08:28 Nous allons faire face à la crise sanitaire.
08:29 Nous allons faire face à la crise sanitaire.
08:30 Nous allons faire face à la crise sanitaire.
08:31 Nous allons faire face à la crise sanitaire.
08:32 Nous allons faire face à la crise sanitaire.
08:38 - Richard Ferrand: Merci. La parole est à monsieur Olivier
08:40 Dussopt. - Olivier Dussopt: Merci.
08:41 Monsieur le député, je suis très heureux de vous avoir ici.
08:43 C'est pourquoi nous déploierons l'expérimentation de l'uniforme à
08:44 l'école, symbole d'égalité républicaine.
08:45 Comme l'a annoncé le président de la République, si cette
08:47 expérimentation est concluante, nous généraliserons l'uniforme en
08:48 France à la rentrée 2026. Je veux le dire également, je ne
08:50 peux pas me résoudre à ce que certains professeurs craignent
08:51 d'aborder certains chapitres du programme.
08:52 A la moindre entorse à notre pacte républicain, il doit y avoir des
08:54 décisions fortes et des sanctions fermes.
08:55 Cela doit nous conduire à revoir l'échelle des sanctions dans nos
08:57 établissements scolaires pour ne rien laisser passer.
09:04 Réussir le réarmement civique, c'est au coeur des priorités de mon
09:08 gouvernement. Nous devons faire respecter
09:09 l'autorité partout, dans les classes, dans les familles, dans les rues.
09:11 Ce respect s'apprend à l'école, mais il passe aussi par les familles.
09:15 Les violences de juillet dernier ont profondément marqué notre pays.
09:19 Parmi les émeutiers, des très jeunes parmi les plus âgés, ont été
09:23 émeutiers. Ils ne respectent plus leurs parents.
09:29 Pour qui la violence semble un moyen de tromper l'ennui.
09:31 Je ne me résoudrai pas à ce qu'on a préféré attendre avant de donner
09:35 une lourde peine, alors que c'est très tôt qu'il aurait fallu agir.
09:38 Nous devons disposer de sanctions adaptées pour les mineurs de moins
09:40 de 16 ans. Pour eux, on ne peut pas
09:43 aujourd'hui prononcer de peine de travaux d'intérêt général.
09:45 Je vous annonce que nous créerons des travaux d'intérêt éducatif qui
09:48 seront leur équivalent. Nous allons faire face à des
09:50 sanctions qui seront données plus facilement que des peines d'intérêt
09:53 général. Cela fera partie de la révision de
10:00 l'échelle des sanctions dans nos établissements scolaires.
10:03 Dès le plus jeune âge, il faut en revenir à un principe clair.
10:06 Tu casses, tu répares, tu salies, tu nettoies, tu défies l'autorité, on
10:10 t'apprend à la respecter. C'est ce que nous devons faire.
10:15 Nous responsabiliserons aussi davantage les parents.
10:22 Dans le cadre du projet de loi sur la justice des mineurs, nous
10:24 soutiendrons la mise en place de travaux d'intérêt général pour
10:26 les mineurs de moins de 16 ans. Nous allons faire face à des
10:29 sanctions qui seront données plus facilement que des peines d'intérêt
10:31 général. Nous allons faire face à des
10:33 sanctions qui seront données plus facilement que des peines d'intérêt
10:35 général. Nous allons faire face à des
10:37 sanctions qui seront données plus facilement que des peines d'intérêt
10:39 général. Nous allons faire face à des
10:41 sanctions qui seront données plus facilement que des peines d'intérêt
10:45 général. Dans le cadre du projet de loi sur
10:47 la justice des mineurs, nous soutiendrons la mise en place de
10:49 travaux d'intérêt général pour les parents de jeunes délinquants qui
10:52 se sont totalement et volontairement soustraits à
10:54 leurs obligations et responsabilités parentales.
10:56 Mais je le dis, il est hors de question d'accabler certaines
10:59 familles. Quand on est une mère seule, de
11:01 plusieurs enfants dans un quartier, on peut être totalement dépassé par
11:04 les événements et on n'est pas toujours responsable de la dérive de
11:06 ses enfants. Pour elles, au contraire, cette
11:08 situation est une situation de violence.
11:10 Je ne suis pas un homme qui ne peut pas s'occuper de ses enfants.
11:13 Je ne suis pas un homme qui ne peut pas s'occuper de ses enfants.
11:15 Je ne suis pas un homme qui ne peut pas s'occuper de ses enfants.
11:17 Je ne suis pas un homme qui ne peut pas s'occuper de ses enfants.
11:19 Je ne suis pas un homme qui ne peut pas s'occuper de ses enfants.
11:21 Je ne suis pas un homme qui ne peut pas s'occuper de ses enfants.
11:23 Je ne suis pas un homme qui ne peut pas s'occuper de ses enfants.
11:25 Je ne suis pas un homme qui ne peut pas s'occuper de ses enfants.
11:27 Je ne suis pas un homme qui ne peut pas s'occuper de ses enfants.
11:29 Je ne suis pas un homme qui ne peut pas s'occuper de ses enfants.
11:31 Je ne suis pas un homme qui ne peut pas s'occuper de ses enfants.
11:38 - Richard Ferrand: Merci. La parole est à madame Elisabeth
11:40 Pompili. - Elisabeth Pompili: Merci.
11:41 Monsieur le député, je vous remercie de votre question.
11:42 Je vous remercie de votre question.
11:43 Je vous remercie de votre question.
11:44 Je vous remercie de votre question.
11:45 Je vous remercie de votre question.
11:46 Je vous remercie de votre question.
11:47 Je vous remercie de votre question.
11:48 Je vous remercie de votre question.
11:49 Je vous remercie de votre question.
11:50 Je vous remercie de votre question.
11:51 Je vous remercie de votre question.
11:52 Je vous remercie de votre question.
11:53 Je vous remercie de votre question.
11:54 Je vous remercie de votre question.

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