SMART JOB - L'entreprise régénératrice

  • il y a 6 mois
L’entreprise doit-elle servir la nature plutôt qu’en exploiter les ressources ? Un business peut-il concilier objectifs économiques et performances écologiques ? Le concept de l’entreprise régénérative gagne chaque jour un peu plus de partisans. Pourra-t-il s’imposer comme une norme à l’avenir ?
Transcript
00:00 [Musique]
00:12 Le cerclérage, le débat de Smart Job avec une expression dont vous avez peut-être peu ou pas entendu parler d'ailleurs, l'entreprise régénérative.
00:20 Qu'est-ce que c'est ? Ça fait écho au vivant, ça fait écho à l'environnement, ça fait écho à une forme de bien-être aussi dans l'entreprise.
00:26 On va évidemment essayer de tout vous expliquer avec mes invités. Antoine Denoy, ravi de vous accueillir. Vous êtes le CEO d'AXA Climate School.
00:34 Et vous portez un accompagnement, une formation avec une structure qui développe non seulement ce concept, mais qui essaie de l'implémenter au sein des entreprises.
00:46 Il y a des critères très précis de l'entreprise régénérative et on va en parler avec vous dans quelques instants.
00:51 Louis Peche, ravi de vous accueillir, président fondateur de Cali Social avec une étude qui est un peu orthogonale à cette question.
00:58 C'est la situation des salariés en entreprise, la QVT, leur bien-être, leur envie de s'engager ou pas.
01:05 Et évidemment, cela renvoie à ce concept. Antoine, d'abord un mot, parce que commençons par le début.
01:13 Entreprise régénérative, vous êtes associé avec Butterfly et vous avez conçu ce concept, c'est une façon, c'est une éthique. C'est quoi l'entreprise régénérative ?
01:27 C'est une bonne question et je vais malheureusement vous décevoir sans vous donner vraiment une définition.
01:31 Parce qu'il faut en faire l'expérience. Parce que nous, notre parti pris chez AXA Climate avec quelques autres co-créateurs,
01:36 on a lancé Butterfly qui a un programme de 10 semaines, justement pour faire l'expérience d'une paire de lunettes régénérative.
01:41 Parce qu'une entreprise régénérative, de manière assez crue et simple, c'est une entreprise qui a un impact positif sur le vivant, la vie.
01:48 Et donc c'est à la fois l'humain en entreprise, comment on épanouit les gens dans l'entreprise, mais c'est aussi la vie, la vie c'est la planète, c'est l'environnement, c'est le territoire de l'entreprise.
01:57 Et donc notre parti pris est assez simple, il est de dire que si une entreprise uniquement cherche à réduire l'impact négatif, on va dans le mur.
02:05 Parce que l'état de la planète est vraiment dégradé, parce que les conditions de vie dans l'entreprise au niveau des collaborateurs sont déjà très basses.
02:12 Et donc il faut qu'on renouvelle notre logiciel, qu'on change de paire de lunettes et qu'on s'engage dans une entreprise qu'on dit régénérative.
02:18 Alors cette entreprise régénérative, la manière très simple dont on a d'en parler, c'est de dire que c'est une entreprise qui se conduit comme un être vivant.
02:24 C'est un être vivant, in fine. Et donc on fait souvent la comparaison avec la forêt, qui est un écosystème naturel.
02:29 Et à partir du moment où on commence à dire qu'une entreprise doit se conduire comme une forêt, on établit et on suit des principes du vivant dont on n'a pas l'habitude,
02:37 qui sont la décentralisation, la sous-optimalité, la singularité.
02:40 La perma-entreprise.
02:41 Voilà, exactement. C'est des nouveaux concepts qui déconstruisent un peu notre façon de faire classiquement dans nos entreprises.
02:46 Parce que nos entreprises souvent sont considérées comme des machines un peu extractivistes, et c'est ça qu'il faut déconstruire.
02:51 Camille Pech, vous, vous venez avec cette étude CaliSocial Game Changer chez Ipsos, très intéressante.
02:56 Elle est d'ailleurs très liée et très liée à ce dont on parle.
03:00 Vous donnez un indice, parce qu'il y a quand même quelques critères extrêmement précis, même si c'est dur d'en donner une définition.
03:05 L'entreprise régénérative, c'est sortir de la pensée mécaniste, mécaniste, et se recollecter au vivant.
03:11 Dans votre étude, c'est intéressant quand même, parce qu'on n'a jamais parlé autant de QVT ou de QVTC.
03:18 Et en même temps, sur ce plateau, j'ai jamais autant d'invités qui me disaient « Moi, j'ai des explosions de burn-out, j'ai des explosions de salariés désengagés ».
03:25 On est d'accord ? Soulevons ce paradoxe déjà quand même.
03:28 Déjà, il faut remettre la situation actuelle dans son contexte.
03:32 Ça fait quatre ans qu'on traverse de grandes crises qui génèrent des effets de rupture.
03:37 On a été confronté à une pandémie mondiale où tout le monde à un moment s'est demandé si l'humanité allait en finir avec son existence.
03:43 Ça a duré quelques mois, mais ça a suffi à provoquer un traumatisme très fort.
03:47 Les gens ont été confinés. Il y a eu d'autres crises qui se sont suivies, crises géostratégiques, crises économiques, etc.
03:52 Et globalement, ça a généré chez l'individu des troubles psychosociaux, donc de l'anxiété.
03:58 L'anxiété, c'est un mécanisme de protection pour suralimenter son cerveau, pour faire face aux problèmes auxquels on va être confrontés.
04:04 Et donc les humains, et c'est pour ça que les chiffres sont si mauvais, on a 53 % des Français dans notre étude qui date de fin 2023,
04:11 53 % des Français qui sont désengagés au travail, 70 % des Français vont au travail mécaniquement ou reculons.
04:17 Et ce désengagement, il est provoqué par aussi une remise en question de leur place dans leur écosystème, pour reprendre des terminologies.
04:25 Dans l'arbre régénératif ? Non mais c'est intéressant, mais pas celle...
04:28 Oui, mais à quoi je sers ?
04:29 Où je suis dans l'arbre ?
04:30 Quel est le sens de la vie ? J'ai failli mourir. Et maintenant, qu'est-ce que je veux faire de ce qui me reste à vivre ?
04:36 Et cette question-là, elle est prégnante chez les Français. Il y a beaucoup d'investissements en QVCT, mais en même temps,
04:42 on est aussi dans un monde où les entreprises se réinventent comme jamais, et typiquement, penser à l'impact positif qu'elles peuvent avoir sur la planète,
04:49 et sur les écosystèmes de la planète, parce que ce serait un peu réducteur de simplement dire la planète, mais tous les écosystèmes interconnectés au sein de la planète,
04:56 c'est la démarche que beaucoup d'organisations mettent en œuvre, et aujourd'hui, l'étude le montre, qui est attendue par les salariés.
05:04 Les salariés ont besoin de retrouver du sens à leur vie, et ça passe par le travail.
05:09 – Vous avez monté une école, Butterfly School, et vous avez commencé à gérer un scope des entreprises que vous estimez être régénératives.
05:19 D'abord, comment sont… il y a quand même des secteurs où c'est plus dur d'être régénérative, vous en conviendrez, je pense, une fonderie.
05:25 Est-ce que vous pouvez dire, elle est régénérative, ou est-ce que par son activité même, elle se ferme la porte du régénératif ?
05:32 – Alors, il y a des secteurs, en effet, qui vont devoir affronter des logiques de renonciation.
05:36 C'est-à-dire des secteurs qui sont tellement polluants, tellement impactants négativement, qu'ils vont devoir renoncer à leur activité.
05:41 Donc il y a des transitions à mettre en place.
05:42 – Comme Nestlé l'a fait cette semaine.
05:45 – Sur les bouteilles ?
05:46 – Non, pas sur les bouteilles. Nestlé a annoncé avoir négocié il y a trois ans avec l'État français,
05:52 parce que les extractions d'eau étaient trop polluées et avaient fait des traitements sur l'eau,
05:57 et plutôt que de maintenir une activité illégale, ou en tout cas à risque, a préféré aller négocier,
06:03 fermer des sources d'eau naturelle, voire perdre 25% de part de marché,
06:10 plutôt que de continuer à vivre avec une activité qui n'était pas pérenne.
06:14 – Les activités, alors ?
06:15 – Je dirais que ça c'est l'exception, mais qui est nécessaire.
06:17 La plus grande partie des entreprises peuvent devenir régénératives.
06:19 Aucune ne le sont, régénérative, parce que c'est vraiment le Graal.
06:22 Par contre, l'idée c'est d'accompagner un chemin, et notre message il est très clair,
06:26 c'est pour ça qu'on veut rendre le régénératif universel, il y a un côté un peu fou à ça.
06:29 Mais c'est de dire que la régénération c'est l'affaire de tout le monde et du quotidien.
06:33 C'est-à-dire qu'un leader, dans sa capacité à l'idée, à amener les équipes, à animer les équipes,
06:38 il doit être respectueux de la singularité de chacun,
06:40 et se battre pour que chaque individu soit épanoui.
06:42 – Antoine, on voit bien que dans le programme de formation il y a plusieurs thématiques,
06:45 moi ce qui m'intéresse quand vous me dites ça, c'est le leader, c'est important,
06:48 c'est lui qui va engager sa boîte, qui va donner des axes, qui va la projeter.
06:51 Il est quoi ? Il est sur une assertivité, il est dans une écoute active,
06:55 il est dans des actions très concrètes d'écologie et d'environnement.
06:59 Qu'est-ce qu'il fait ce leader ?
07:00 – Alors le propre du leader, on a étudié une dizaine d'entreprises profondément,
07:03 c'est un leader qui va raisonner autour de quel est le coût à ne pas faire,
07:07 cette transition régénérative.
07:08 C'est-à-dire qu'il va comprendre qu'en fait c'est une logique existentielle pour son activité.
07:11 Quand vous êtes avec des producteurs laitiers,
07:13 c'est la filière du lait en France qui est en danger, point barre.
07:16 – C'est l'actualité.
07:17 – Exactement, et donc en fait c'est des leaders qui vont être sensibilisés
07:20 au sort de la planète et qui vont renverser la façon dont ils prennent les décisions.
07:23 Et donc c'est en effet des leaders qui ne sont pas autoritaires,
07:25 qui ne sont pas pyramidaux, qui ne sont pas hiérarchiques,
07:28 mais qui vont honorer un principe qui est clé en régénérative,
07:30 qui est la singularité.
07:31 Comment je comprends une équipe, un collègue,
07:34 comme je comprends un sol agricole,
07:36 en comprenant qu'un sol, ce n'est pas le même à Boulogne-Biancourt
07:38 que dans le Pays Basque, chaque sol est singulier.
07:40 Et donc comment j'efface le côté, je réduis Camille à une fiche de poste
07:44 et je lui demande de faire des choses de manière mécaniste
07:46 à comment je me mets au service de l'épanouissement de Camille
07:48 dans sa singularité.
07:49 C'est un complet renversement des modes d'organisation
07:52 et je voudrais juste rebondir sur ce que disait Camille,
07:54 parce que moi j'ai créé AXA Climate pour réduire la souffrance dans le monde du travail.
07:56 Donc mon point de départ est essentiellement le sujet du jour.
07:59 Je pense que fondamentalement, les entreprises doivent casser,
08:02 déconstruire leur modèle pyramidal,
08:04 qui est un modèle essentiellement mécaniste,
08:06 où une finition aux caricatures, l'entreprise est là pour extraire un maximum de valeur
08:10 et faire pas trop de mal, on va dire, aux hommes et aux femmes qui sont dans l'entreprise.
08:14 Et donc je pense qu'une entreprise régénérative,
08:16 c'est une entreprise qui arrive à avoir des objectifs au même niveau
08:19 et qui à la fois se fixe sur l'objectif de faire du business et du profit,
08:23 parce que c'est comme ça qu'on vit,
08:24 et en même temps de se mettre résolument au service de l'épanouissement de chacun et de chacune.
08:28 Moi en tout cas c'est ce qui me donne envie de le lever le matin
08:30 et les boîtes régénératives qu'on a étudiées,
08:32 elles n'opposent pas le business et la culture,
08:34 elles les mélangent et elles se battent sur les deux fronts en fait.
08:36 Et elles génèrent d'ailleurs de la valeur,
08:39 ce qui vient faire écho à votre étude slide D,
08:43 il y a deux fois plus d'organisations en croissance,
08:45 120% parmi celles qui investissent fortement en QVCT,
08:49 qui fait directement écho à ce qu'on se dit.
08:51 C'est gagnant-gagnant pour une entreprise,
08:53 pourquoi elle n'y va pas plus fortement sur tous ces sujets ?
08:55 Qu'est-ce qui se passe ?
08:56 Elle est trop pyramidale ?
08:57 Elle est trop bloquée dans ses logiques mécanistes ?
09:00 Je pense qu'il y a des logiques mécaniques,
09:02 déjà après cette étude on l'a faite parce que justement elle n'existait pas.
09:06 Et aujourd'hui il n'y a aucune étude qui s'est vraiment focalisée
09:09 sur quel est le coût ou l'impact positif ou négatif
09:12 d'agir pour améliorer la qualité de vie et les conditions de travail.
09:16 On passe de 4% d'engagement à 30% lorsqu'on met le paquet sur la QVCT.
09:21 On multiplie par 5 le nombre de salariés engagés dans la boîte
09:24 quand on se focus sur le vécu du collaborateur.
09:26 Il y a un investisseur très connu, BlackRock,
09:29 qui disait "quand tu arrives à aligner les intérêts de l'entreprise",
09:34 c'est évidemment BlackRock par leur domination mondiale et leur influence,
09:39 mais aussi derrière il y a des investisseurs qui disaient
09:43 "il y a deux choses qui m'ont beaucoup plu,
09:45 la première c'est mes plus beaux business sont quand j'ai mis dans des boîtes
09:48 qui pensaient au sens et à l'impact qu'elle avait sur la société dans son intégralité,
09:52 ça c'est ses meilleurs investissements,
09:54 et l'autre truc qu'il a dit qui est super intéressant c'est
09:56 "si tu arrives à aligner les intérêts de ton entreprise avec les intérêts de tes collaborateurs,
10:01 alors ce sera la meilleure condition pour la performance".
10:04 Et donc finalement c'est exactement ce que l'étude montre,
10:07 mais aujourd'hui on a des chiffres et ça permet à des dirigeants d'avoir confiance dans le fait que
10:12 si je me focalise sur les besoins profonds de mes collaborateurs,
10:15 finalement je défends mes intérêts et je défends les intérêts de mon entreprise.
10:20 - Et Antoine, qu'est-ce qu'on change ?
10:21 Parce que j'avais imaginé évoquer la question des fonds qui pilotent les stratégies d'entreprise,
10:26 il ne faut pas se cacher la vérité, et puis là vous lancez BlackRock,
10:28 donc je me lance, on est régénératif même quand un fonds vous dit
10:32 "il faut crasher 15% parce que sinon ça ne rapporte pas assez aux actionnaires".
10:37 La question est posée, vous allez jusqu'à ce niveau-là de remise en cause ?
10:41 - Oui, un fonds qui n'exige que de son actif d'avoir un return à court terme,
10:45 mais pas un fonds régénératif, ce que le régénératif nécessite de donner du temps
10:48 et surtout d'honorer plein d'autres indicateurs que l'indicateur financier.
10:51 Et pour répondre à la question "pourquoi les gens sont malheureux dans l'entreprise"
10:53 l'éléphant dans la pièce c'est parce qu'ils ne sont pas autonomes,
10:55 parce qu'en fait on ne les met pas en capacité d'action.
10:57 C'est-à-dire que fondamentalement, je reprends les temps modernes de Chaplin,
11:01 c'est caricatural mais malheureusement dans l'entreprise c'est vrai.
11:03 On demande à des gens de faire des tâches répétitives
11:05 et on ne compte pas vraiment sur le fait qu'ils réfléchissent.
11:07 - On ne leur demande pas de réfléchir ? - On ne leur demande pas.
11:10 Parce que l'entreprise n'est pas conçue pour donner beaucoup de valeur à ça.
11:13 La réflexion in fine, c'est une entreprise qui va optimiser
11:16 on va dire un certain nombre d'équations, un certain nombre de métiers.
11:18 Et donc un des éléments très concrets par lequel on approche le régénératif
11:22 dans les entreprises sur la partie RH, c'est de dire clarifier les modes de décision.
11:25 Un dirigeant, trop souvent, ne dit pas, et j'étais le premier à être dans ce cas-là,
11:29 de quoi il décide et de quoi il ne décide pas.
11:32 Moi pendant des années, j'ai clamé dans les entreprises "Empower people",
11:35 faites des choses, mais sans moi-même faire l'exercice de dire
11:38 ce sur quoi je ne décidais pas et ce sur quoi je décidais.
11:40 Et s'il n'y a pas cette clarté au niveau des dirigeants,
11:42 eh bien on ne laisse pas la place aux collaborateurs dans les boîtes
11:45 d'être autonomes, de prendre des décisions.
11:47 Donc je dirais, explicitation des modes de décision,
11:49 c'est un bon premier pas pour une entreprise qui veut vraiment changer l'échange.
11:52 - Clarification, forcément. Il faut poser sur la table, faire un diag,
11:55 et se dire ça je décide, ça je ne décide pas, et j'ai des centralistes qui sont excités.
11:58 - Je ne suis pas ambigu, sinon je reste au centre de la roue en tant que dirigeant.
12:00 Parce que si je manage et je lead avec de l'ambiguïté,
12:03 eh bien toute la boîte dépend de moi et je reste très centralisateur.
12:06 - Moi j'avais l'impression quand même, l'émission "Ce Termine"
12:09 elle est tout simplement passionnante, parce que c'est un des titres qu'on a soumis,
12:12 c'est "L'entreprise, créer de la richesse et du bien-être",
12:14 puisque c'est ce que vous dites.
12:16 Moi j'avais l'impression que ça avançait un peu sur les questions de QVT.
12:19 J'ai plein d'invités qui me disent "ça bouge, on fait des choses".
12:21 Ça bouge, vous êtes d'accord ?
12:23 Pour au moins finir par une petite note, un peu de lumière.
12:26 Non ? Je vous sens...
12:28 - En fait, ça bouge et c'est très positif.
12:30 Un des impacts très positifs de la Covid, c'est que tout le monde a pris conscience
12:33 que la vie n'était pas...
12:35 Enfin, a recentré finalement ce qui était important dans la vie,
12:38 et s'est recentré sur "qu'est-ce qui est important pour moi ?
12:41 Est-ce que c'est de travailler, d'avoir un titre, une carte de vie ?"
12:43 - Et inversement, qu'est-ce qui est important pour mon business aussi ?
12:45 - Et alors, il y a deux effets.
12:47 Il y a les dirigeants et l'entreprise.
12:49 Ok, maintenant comment je me réalise en tant qu'entreprise ?
12:51 Mais il y a aussi l'individu.
12:53 Et le fait que l'individu se pose toutes ces questions,
12:55 et qu'il y ait des hauts niveaux de dépression et d'anxiété actuellement dans la société,
13:00 c'est le symbole que la société est en train de prendre conscience
13:02 de la situation ubuesque dans laquelle elle se trouve,
13:04 et réfléchir sur ce qui est important pour elle pour créer les fondations du futur.
13:08 - 30 secondes !
13:09 - Ça bouge un peu, pas du tout assez vite.
13:11 Et nous, notre méthode pédagogique, elle est claire avec Butterfly.
13:14 En 10 semaines, il faut apprendre ensemble.
13:16 Il faut sortir de nos entreprises, il faut se mettre ensemble,
13:18 et il faut prendre des thèmes et les affronter ensemble,
13:20 parce que les recettes, on ne les a pas.
13:22 Donc ça bouge, certes, mais pas du tout assez vite par rapport à l'état de la planète.
13:25 - Qui a accès à votre formation ?
13:27 - Tout le monde. Il faut juste me contacter, je donnerai mon 06.
13:30 Mais vous tapez Butterfly School sur Internet,
13:32 et vous avez accès à des formations qui sont disponibles aux indépendants et aux entreprises.
13:36 - C'est très rare, un invité CEO qui donne son 06, comme ça, directement à l'antenne, jamais vu ça.
13:40 - Mais je ne l'ai pas encore donné.
13:41 - Mais il l'a encore donné.
13:42 - 06 46 54 42 04.
13:44 - Et il a donné son 06.
13:45 C'est la première fois depuis la création de Smart Job qu'un CEO donne son 06.
13:49 Climate School, AXA Climate School, vous êtes le CEO et le fondateur de cette entreprise régénérative.
13:57 - Sur le chemin.
13:58 - Sur le chemin de la régénération, en tout cas, et avec cette formation Butterfly.
14:01 Merci à Camille Pech.
14:02 L'étude s'appelle, chez vous, "Impact de la QVTC sur la santé, le bien-être, l'engagement au travail et la performance des organisations",
14:11 vu côté décideur aussi, et la manière dont on s'engage sur ce sujet.
14:16 - Merci Arnaud.
14:17 - Merci à vous, c'est un vrai plaisir de vous accueillir, cher Antoine et cher Camille.
14:20 On termine notre émission avec un sujet, je suis sûr qu'il vous passionne, la place de l'IA au sein du monde du travail,
14:26 avec quelques études de l'IFOP, de Goldman Sachs, et évidemment, cette IA prend de plus en plus de place.
14:31 On accueille notre invité.

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