• il y a 10 mois
Si 2023 a été marquée par le marché baissier, en termes d’adoption, de réglementation et de progrès technologique, l’année a été très positive pour le Web3 ! Une conclusion tirée de l’étude publiée par KPMG qui présente ses prévisions pour 2024 concernant les sujets Blockchain et Crypto. Alors entre innovation technologique et tendances corporate, quels seront les cas d’usage pour cette nouvelle année ?

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Transcription
00:00 (Générique)
00:04 - Allez, c'est parti pour un focus sur les tendances 2024.
00:07 Comment ça va se passer dans le domaine des crypto-monnaies,
00:09 dans le domaine de la blockchain, alors qu'on a eu un marché
00:12 plutôt baissier, mais en train de se réglementer.
00:14 Enfin, ça a été pas mal bousculé finalement cette année 2023.
00:17 On en parle avec deux experts. Flavio Restelli,
00:20 qui est consultant blockchain partners du cabinet de conseil
00:23 et d'études KPMG. Bonjour Flavio. - Bonjour Daphné.
00:26 - Et vous allez nous parler de cette étude que KPMG a publiée
00:28 justement sur les perspectives 2024 dans ce secteur.
00:31 Avec vous Thomas Lannaut, qui est directeur commercial
00:34 chez BSO, expert en solutions réseau, haute disponibilité,
00:40 basse latence pour la finance et le crypto trading.
00:43 - C'est ça, bonjour. - Bonjour.
00:45 Alors, je voulais qu'on commence quand même par le niveau d'adoption.
00:47 On en est où aujourd'hui du niveau d'adoption des crypto-monnaies déjà ?
00:52 - Alors, on n'a pas encore les chiffres 2024.
00:54 Elles arriveront peut-être bientôt.
00:57 Cependant, ce qu'on constate, c'est qu'en dépit... - 2023 ?
01:00 - On aura bientôt peut-être les chiffres 2024, qui sait ?
01:03 - Ah oui ! - En tout cas...
01:04 - Qui sait ? - En tout cas, on a encore les chiffres 2023
01:07 et puis on a les observations sur la fin de 2023.
01:11 - Oui, alors qu'est-ce que ça donne ? - Ce qu'on constate,
01:13 c'est qu'en dépit d'une année, comme tu le disais,
01:15 qui a été turbulente, peut-être avec moins de feux d'artifice,
01:19 l'adoption progresse. Elle continue à la fois en France et à l'international.
01:23 Et cela ne surprend pas tellement finalement,
01:25 parce qu'on constate aussi que les piliers derrière ce marché,
01:30 c'est-à-dire par exemple la réglementation et puis la technologie,
01:32 parce que c'est quand même une nouvelle technologie,
01:35 eux, ils progressent. Il y a de plus en plus d'encadrement,
01:37 notamment en Europe, avec Mika, on en a parlé un montément de fois.
01:40 Et puis également, en termes d'infrastructures,
01:43 on voit qu'on a des services de plus en plus solides, sûrs, clairs, accessibles.
01:48 Et c'est pourquoi l'adoption continue.
01:50 - Et alors, c'est pourquoi... Mais cette adoption, tu dis qu'elle progresse.
01:53 En France, en Europe, dans le monde, un peu partout ?
01:56 - Elle progresse un peu partout, mais sur des niches différentes, j'ai envie de dire.
02:00 C'est-à-dire qu'il y a une adoption dans les marques,
02:03 enfin, dans le secteur corporate, quelque part.
02:06 Et ce qui est intéressant, c'est qu'à ce niveau-là,
02:09 on parle de moins en moins de blockchain.
02:11 C'est pourquoi aussi, peut-être, on peut avoir l'impression
02:13 que l'adoption ne continue pas. C'est que parfois,
02:15 des services, aujourd'hui, sont construits sur une blockchain
02:18 sans pour autant mettre en avant que l'infrastructure sous-jacente,
02:22 c'est la blockchain. Et pourquoi, en fait ?
02:24 - C'est-à-dire qu'on a passé l'époque du buzzword "je lance un projet blockchain".
02:29 - Et en réalité, c'est une bonne nouvelle, parce que ça veut dire qu'aujourd'hui,
02:32 on utilise la blockchain lorsqu'elle apporte véritablement une valeur ajoutée.
02:35 Si tel n'est pas le cas, on ne l'utilise pas.
02:37 Et lorsque c'est le cas, on n'a pas besoin de dire "viens, c'est de la blockchain".
02:41 En fait, il y a déjà des avantages.
02:42 On le voit avec des projets de marques, par exemple dans le luxe,
02:46 mais aussi, je pense à des entreprises de types complètement différents,
02:49 de Michelin jusqu'à Starbucks, des projets liés à la fidélité client,
02:54 à l'engagement de communauté, aussi à l'expérience digitale,
02:58 donc combinaison de physique et digital.
03:01 Il y a de plus en plus de marques qui lancent des initiatives en ce sens.
03:05 Et nous, ce à quoi on s'attend pour 2024, c'est que cela continue.
03:08 Et évidemment, aussi dans le secteur financier, comme on en a déjà parlé quelques fois.
03:12 - Alors, tant qu'on est dans les buzzwords, il y en a eu un autre,
03:15 c'était le NFT, pendant une période. On en est où sur les NFTs ?
03:19 Sur l'adoption, parce que c'était plutôt aussi là les très grandes marques de luxe
03:22 qui se sont emparées pour avoir une nouvelle relation avec leurs clients.
03:26 - En fait, les NFT, encore une fois, il faut comprendre que ce n'est pas un objet en tant que tel,
03:30 ce n'est pas forcément une œuvre d'art ou un morceau de musique.
03:34 C'est un moyen technologique de représenter quelque chose d'unique.
03:38 Donc, dans tous les cas d'usage où on a besoin de représenter quelque chose d'unique,
03:42 que ce soit dans le luxe ou dans la finance,
03:45 parce qu'il peut y avoir des titres financiers avec des clauses très particulières,
03:48 on peut utiliser le moyen technologique des NFT.
03:50 Mais comme on le disait avant, aujourd'hui, on ne dit plus "tiens, j'ai fait des NFT",
03:54 on dit plutôt "j'ai fait ça, est-ce que ça t'intéresse ?
03:56 Je le commercialise de cette manière-là, ça a cette propriété-là".
04:00 C'est un NFT ou pas, j'ai envie de dire, peu importe.
04:03 - OK. Oui, Thomas ?
04:04 - Et c'est vrai que le NFT a un peu ouvert la voie,
04:06 c'était tant qu'aujourd'hui, c'était vraiment réservé aux pure players
04:09 et aux pure players du Web3 et du monde de les cryptos.
04:12 Et aujourd'hui, c'est en train d'être appliqué à la tokenisation d'actifs.
04:16 On en parle avec la tokenisation des "real world assets",
04:19 c'est-à-dire tokeniser de l'immobilier, tokeniser de la propriété intellectuelle.
04:24 Et l'idée sous-jacente, c'est de rendre liquide quelque chose qui, à la base, est illiquide,
04:30 en faisant une représentation numérique sur la blockchain.
04:33 Et la technologie de la blockchain rend fractionnable ce titre de propriété
04:39 et devient tout à coup un véhicule d'investissement
04:42 pour permettre à l'émetteur d'avoir accès à de la liquidité
04:46 à laquelle il n'aurait pas eu accès à travers les cycles,
04:50 les processus traditionnels comme l'émission d'action, l'émission d'obligation.
04:53 Et pour l'investisseur, il va avoir accès de manière cross-border à des assets
04:58 et donc il va pouvoir diversifier son investissement.
05:00 - De cross-border à des assets. Attention avec le jargon !
05:03 - Attention avec l'anglais !
05:04 - Attention !
05:06 Pour être tout à fait clair, quand vous dites "tokeniser",
05:09 c'est en fait faire du trading d'action de manière immatérielle ?
05:14 On n'a pas besoin forcément de NFT pour ça ?
05:16 - Non, pas du tout.
05:17 C'est-à-dire qu'en fait, ça va utiliser la technologie de la blockchain,
05:19 c'est-à-dire qu'un asset va être tokenisé sur une blockchain publique
05:23 ou une sidechain, une blockchain privée,
05:26 de manière à permettre 1) la représentation numérique d'un asset dans le monde réel
05:31 et surtout de permettre le second marché, c'est-à-dire de permettre la transférabilité
05:37 et l'échange de cette valeur numérique entre plusieurs utilisateurs
05:43 et donc au sein d'une même communauté, au sein d'un même pays et au niveau global.
05:50 C'est-à-dire que potentiellement, à travers la tokenisation de l'immobilier,
05:54 il sera peut-être possible d'acheter un nom.
05:56 - Mais encore une fois, est-ce qu'on a besoin des NFT ?
05:58 Est-ce que les NFT s'imposent aujourd'hui dans ce nouveau type de trading ?
06:05 - En fait, je pense qu'il faut abandonner le terme NFT.
06:07 Encore une fois, NFT, ça veut dire "no fungible token",
06:10 donc "token non fungible", c'est quelque chose d'unique sur la blockchain.
06:13 Pensons au cas d'usage.
06:14 On a dit que dans le cadre du luxe, par exemple,
06:17 il y a eu des marques qui ont représenté sur la blockchain,
06:20 parce que tokeniser, finalement, c'est ça, c'est représenter sur la blockchain.
06:23 Ils ont représenté sur la blockchain, je ne sais pas, un sac ou alors un certificat de propriété.
06:28 - Une nouvelle basket. - Exactement.
06:30 - Qui n'existe que de manière virtuelle.
06:32 - Ou les deux, ça parfois, ça existe dans les deux mondes.
06:35 Et dans le secteur de la finance, même chose, on peut représenter une propriété immobilière
06:39 comme quelque chose d'unique sur la blockchain.
06:41 Et on retrouve le même principe qu'on décrivait avant.
06:44 C'est-à-dire que les banques et en général les institutions financières aujourd'hui
06:47 s'intéressent à l'utilisation de la blockchain comme infrastructure
06:51 pour représenter, fractionner, échanger au niveau mondial
06:56 des actifs qui en soi souvent existent déjà,
06:59 mis à part les cryptos qui sont une nouvelle classe d'actifs, on pourra y revenir,
07:03 tout en restant même sur les actifs qui existent déjà,
07:05 tout comme les baskets existent déjà, les propriétés immobilières existent déjà.
07:09 Mais on se pose la question de s'il y a une valeur ajoutée dans la représentation
07:12 et l'échange de ces actifs-là directement sur blockchain.
07:15 La réponse est plutôt oui.
07:16 L'année dernière, il y a eu pas mal d'expérimentations dans le secteur financier à cet égard,
07:20 pas du tout que sur l'immobilier, pas mal sur les obligations.
07:23 On l'a vu par exemple avec Société Générale qui a mis une obligation verte
07:27 sur la blockchain Ethereum en décembre dernier.
07:29 On l'a vu avec des nombreux projets et pas que en Europe.
07:32 Notre opinion en termes de perspective 2024, c'est que sur l'année prochaine,
07:37 au cours de cette année en fait, ces expérimentations passeront à l'échelle.
07:43 C'est-à-dire qu'on ne restera pas seulement un chambre dans le cadre de la simple émission d'actifs,
07:48 mais on se posera la question de les échanger avec qui, comment, sur quelles infrastructures.
07:54 Donc là, on aura besoin d'interopérabilité et on aura besoin de liquidité,
07:58 ce qui va davantage pousser la voie vers les infrastructures publiques communes à tout le monde.
08:04 Alors quand on parle d'infrastructures, ça me fait penser tout de suite à BSO,
08:07 parce que vous c'est votre job finalement d'assurer que toutes ces transactions puissent être rapides et fluides.
08:14 Oui, alors à la différence près, c'est que...
08:16 Qu'est-ce qui va bouger en 2024 dans ce domaine ?
08:19 A la différence près, c'est que par rapport au monde de la blockchain,
08:21 en fait nous on va faciliter les échanges de market data et de trade en fait.
08:27 Donc les ordres de bourse qui sont passés entre les différents exchanges cryptos qui sont dans le monde et les différents acteurs.
08:34 Donc aujourd'hui c'est un monde qui est extrêmement atomisé, il y a plus d'une centaine d'exchanges.
08:38 Il y a une dizaine d'exchanges de bourses cryptos qui comptent,
08:42 comme Binance, Coinbase, Kraken, qui sont hébergées dans ce qu'on appelle le cloud public.
08:48 Vraiment à la marge, elles sont dans des data centers bien connus.
08:52 Et vous avez vu l'activité baisser ? J'en profite, je fais des questions intermédiaires, pardon.
08:56 Non, alors... Parce que je dis que le marché était à la baisse.
08:58 Vous avez raison, en fait depuis six mois on augmente une augmentation de l'intérêt de nouveaux acteurs dans le crypto trading
09:07 pour des solutions extrêmement performantes et qui nécessitent de la basse latence
09:11 pour permettre justement l'arbitrage entre plusieurs places de marché.
09:16 Parce que plus il y a de trafic et plus il y a d'émissions, on en parlera tout à l'heure avec les ETF,
09:22 il y a besoin d'un market making pour animer les marchés, pour garantir la liquidité entre les marchés.
09:28 Donc il y a une augmentation du trafic dans ce monde-là également.
09:32 Et j'avais une question aussi pour terminer avec, enfin terminer entre guillemets, passer à la suite après.
09:37 Mais sur la blockchain, vous nous dites Flavio que, tu nous dis Flavio, qu'il y a toujours plein de projets blockchain,
09:43 simplement on n'en dit pas le nom forcément, mais ce sont des blockchains privés principalement ?
09:48 Alors de moins en moins, c'est ce sur quoi je terminais tout à l'heure.
09:52 Il y a encore des expérimentations aussi sur blockchain privé.
09:55 Rappelons peut-être rapidement la différence.
09:57 La blockchain est un registre d'information décentralisé.
10:01 Lorsqu'on dit qu'elle est privée, c'est-à-dire qu'elle est décentralisée mais dans une moindre mesure.
10:07 C'est-à-dire que par exemple un consortium de banques peut s'accorder pour avoir entre, je ne sais pas, 10 banques,
10:12 chacun un nœud, on appelle ça un nœud, c'est une sorte de copie du registre.
10:16 Et il va y avoir donc 10 nœuds, 10 copies.
10:19 Et la blockchain va être utilisée seulement entre ces banques ou alors leurs clients.
10:22 Dans un petit cercle finalement, avec une gouvernance maîtrisée.
10:24 Ça peut avoir de l'intérêt également.
10:26 Mais les blockchains publics sont quelque chose de complètement différent.
10:29 Parce que n'importe qui peut se brancher au réseau et avoir une copie du registre.
10:34 Et ça, les entreprises sont plutôt frileuses pour aller sur ces projets blockchain ?
10:39 En réalité, il y a des expérimentations sur blockchain public et pas que des expérimentations,
10:43 il y a même des véritables projets depuis un certain temps.
10:46 Si je pense par exemple, on parlait avant de société générale,
10:50 le stablecoin qui aujourd'hui a été mis par société générale circule sur Ethereum, sur une blockchain publique.
10:55 Ce qui n'implique pas que société générale ne puisse pas contrôler le trafic au niveau de ce stablecoin.
11:00 Bien évidemment, on peut contrôler les choses même sur une blockchain publique.
11:03 Mais avant, je mettais l'accent sur, par exemple dans le monde de la finance,
11:07 sur la question de l'interopérabilité et de la liquidité.
11:11 Ces deux forces poussent le marché vers les infrastructures publiques.
11:17 Et nous, notre conviction chez CapMG, c'est que même si ces infrastructures sont complexes,
11:22 ont besoin d'être analysées et appréhendées aussi par les risques,
11:26 ce sont aussi celles qui apportent le plus de potentiel.
11:29 Parce que justement, l'interopérabilité, on peut l'avoir si on est tous sur une même infrastructure.
11:33 Et la liquidité, si on se branche tous à des mêmes protocoles.
11:36 Et comment vous voyez les choses pour Ethereum sur 2024 ?
11:39 On les voit plutôt bien parce que le développement de l'infrastructure continue rapidement.
11:43 Il a continué d'ailleurs l'année dernière aussi, même si un petit peu sous les radars.
11:49 Mais il y a eu des grandes mises à jour de l'infrastructure Ethereum au cours déjà des deux dernières années.
11:55 Et cela va continuer. On voit que d'ailleurs, on peut de plus en plus en parler avec n'importe quelle entreprise.
12:00 Parce que la blockchain Ethereum fait ses preuves et montre aussi un niveau de stabilité,
12:07 de sécurité qui est sans précédent.
12:09 Et donc on pense qu'elle va davantage, cette blockchain et son écosystème autour,
12:15 asseoir sa domination au détriment parfois d'autres blockchains publics.
12:18 Parce qu'il n'y a pas qu'une blockchain, il y a aussi une certaine concurrence.
12:22 Et nous, ce qu'on voit, c'est que la bataille entre guillemets entre blockchain public
12:26 est un petit peu en train d'être gagnée par Ethereum.
12:29 Donc la nouvelle phase du combat maintenant, c'est sur les infrastructures de couche secondaire
12:35 qui sont construites sur Ethereum, par exemple pour permettre davantage de scalabilité
12:39 ou davantage de contrôle de la donnée pour assurer la confidentialité par exemple.
12:44 Ça, ça va être un gros thème sur 2024.
12:47 Et en matière de Bitcoin, alors qu'est-ce que ça va donner 2024 ?
12:50 On en parlait, il y a une diminution de l'abstraction technique, c'est-à-dire que l'ETF
12:57 et la représentation de ça sur le monde du Bitcoin, puisqu'il y a eu l'approuval des ETF Bitcoin spot,
13:04 clairement 11 émetteurs ont la possibilité de vendre un tracker, un ETF, un fonds indiciel
13:11 directement indexé sur le collatéral qui est Bitcoin.
13:15 Ça va favoriser un arrivé de la liquidité, notamment du retail et des investissions institutionnelles,
13:22 en enlevant la barrière technique liée notamment au self-custody,
13:26 c'est-à-dire posséder son portefeuille, soit un hardware wallet,
13:29 soit avoir un wallet dans une bourse crypto, grosso modo.
13:36 Donc mécaniquement, il y a des quantités importantes, c'est un marché de flux en fait.
13:43 Donc il y a beaucoup d'argent qui va être mis dans Bitcoin,
13:46 on a déjà vu que depuis octobre le coût a remonté de 70%, donc c'est un indicateur relativement stable.
13:52 Par ailleurs, d'un point de vue fiscal, ce n'est pas considéré comme une securities,
13:56 donc les investisseurs américains ne sont pas obligés de payer de la plus-value latente en fin d'année fiscale,
14:01 donc c'est vraiment un très très bon moyen de favoriser l'accès
14:05 et de favoriser les fonds qui vont être injectés dans Bitcoin.
14:10 Par ailleurs, il y a le halving qui va arriver mi-2024.
14:15 Le halving consiste en fait à réduire de moitié le reward accordé aux miners,
14:20 c'est-à-dire ceux qui construisent, qui permettent à toutes les transactions
14:24 d'être effectuées en temps réel dans Bitcoin, qui est un protocole qui existe depuis 14 ans.
14:29 Donc par protocole, tous les 4 ans, il y a ce fameux halving
14:32 qui mécaniquement va entraîner une diminution de l'offre de Bitcoin disponible sur le marché.
14:38 Donc on peut légèrement espérer, enfin fortement espérer qu'il va y avoir un regain d'intérêt
14:45 et donc une augmentation du prix du Bitcoin.
14:48 Depuis les 3 derniers halvings, on a vu qu'il y a une pattern qui se reprend tous les 4 ans
14:56 puisqu'il y a, on avait en 2012 un Bitcoin à 12 dollars, en 2016 à 600 dollars
15:03 et en 2020 à 8000 dollars et aujourd'hui on est à plus de 42 000 dollars.
15:08 Donc on voit bien que ça joue en faveur de l'augmentation du cours du Bitcoin.
15:12 Donc ça va être une grande année pour Bitcoin 2024 à priori.
15:15 Oui et puis après il y a un contexte macroéconomique avec une baisse des taux
15:19 et on sait très bien que le Bitcoin se porte très très bien avec des taux faibles
15:23 parce que ça va favoriser encore une fois des capitaux qui étaient aujourd'hui sur des rendements sécurisés
15:28 vers la possibilité d'aller sur du risque à moindre coût.
15:33 Et enfin d'un point de vue géopolitique, la pétance des BRICS et d'autres pays
15:38 pour une dédollarisation de l'économie, pourquoi pas, à travers le Bitcoin.
15:41 Donc les indicateurs sont plutôt au vert.
15:43 Bon, d'un mot Flavio, on a ces affaires en 2023 et en même temps la réglementation qui se durcit
15:51 ou qui se construit, je ne sais pas.
15:54 Les deux combinés, ça ne va pas un peu contrarier cette croissance du marché
15:58 de la finance décentralisée, des crypto actifs ?
16:01 Non, je ne pense pas. Cet été effectivement le règlement européen "Marketing crypto asset"
16:06 est rentré en vigueur. C'est de l'oxygène et de la confiance, je pense, injecté sur le marché.
16:12 Mais ça n'encadre pas tout. Tu mentionnais la finance décentralisée qui reste à encadrer.
16:17 Moi je pense, et nous nous pensons chez KPMG, que la réglementation est une des conditions de l'adoption.
16:22 Donc les deux vont dans le même sens.
16:23 Merci beaucoup Flavio Restelli, consultant blockchain partner chez KPMG,
16:27 pour toutes vos explications et puis des indicateurs de cette étude.
16:30 Et Thomas Lanotte pour cette perspective sur Bitcoin.
16:33 Je rappelle que vous êtes le directeur commercial Europe de BSO.
16:35 Allez, on termine par le regard de notre advisor aujourd'hui.

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