Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui il revient sur cette information révélée par le journal L'Humanité ou plus de la moitié des ministres du gouvernement Attal seraient millionnaires.
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00:00 - Europe 1 - Pascal Prohevou
00:02 *Musique*
00:09 - Bonjour 13h, vous écoutez Pascal Prohevou sur Europe 1.
00:11 - La moitié des ministres du gouvernement à Thèles sont millionnaires selon l'humanité, est-ce que ça vous dérange ?
00:15 Et alors, j'ai envie de dire, soit le journal compte 17 millionnaires dans le gouvernement sur 34.
00:21 - Alors millionnaire c'est quelqu'un qui a un patrimoine au-dessus d'un million d'euros,
00:26 c'est-à-dire qu'une maison peut être considérée déjà comme, pour celui qui la possède,
00:30 il peut être considéré comme millionnaire.
00:32 Est-ce que ça vous choque ou pas ?
00:33 Moi je trouve pas que ce soit particulièrement choquant pour tout vous dire,
00:37 et que ce sont simplement des gens qui ont plutôt bien réussi,
00:40 et c'est plutôt rassurant d'avoir des gens qui ont plutôt réussi,
00:45 - Qui ont une bonne situation. - Et puis je soulignerais que ça montre aussi
00:48 qu'ils ne sont pas forcément intéressés par l'argent,
00:50 puisque dans le privé ils pourraient gagner davantage,
00:54 et ils continuent d'être, ou en tout cas ils sont entrés dans le public.
00:57 Je pense par exemple à Éric Dupond-Moretti,
00:59 il gagnerait sans doute mieux sa vie en tant qu'avocat qu'en étant ministre de la Justice.
01:02 Nous sommes avec Alain Traiteur à Saint-Nazaire.
01:05 Alain, est-ce que vous êtes sur cette longueur d'onde ? Bonjour Alain.
01:09 - Bonjour Pascal, non non pas du tout moi.
01:12 - Mais pourquoi, qu'est-ce qui vous choque ?
01:14 - Bah ça me choque, il y a plein de choses qui me choquent.
01:17 Vous savez je suis dans ma cuisine tous les jours et je vous écoute, j'allume mon poste,
01:23 je rigole, je me marre, déjà le type tout à l'heure qui fait grève,
01:26 il sait même pas pourquoi il fait grève, ils font grève, ils savent même pas, ils c'est des nantis.
01:29 - Non mais ça c'est autre chose.
01:31 Là on est sur les ministres.
01:34 - Ouais mais les ministres, moi j'étais traiteur d'un conseil régional,
01:39 c'est des gens qui sont à côté, complètement à côté de tout.
01:42 - Mais par exemple, prenons un exemple, Éric Dupond-Moretti,
01:44 bon il est avocat, bon il devient ministre de la Justice,
01:47 il connaît ce secteur-là, vous en conviendrez.
01:50 Il gagnait mieux sa vie comme avocat que comme ministre de la Justice, ça vous choque ?
01:55 Ça vous choque qu'il rentre, qu'il est accumulé, qu'il est à la fin de,
02:00 non pas à la fin d'ailleurs, mais au milieu de sa vie professionnelle,
02:03 par son talent, par sa qualité, qu'il ait un peu d'argent, ça vous choque ?
02:08 Moi ça me choque pas.
02:09 - Ça l'aurait mieux fait de rester avocat, c'est clair.
02:11 Non, je veux dire après, c'est l'opportunité, c'est le fait de se mettre devant les feux, la lumière.
02:17 - Bah oui, mais alors il n'y a plus jamais de ministre, par définition un ministre il est dans la lumière.
02:21 C'est quoi votre solution alternative ?
02:24 - Moi ça me gêne.
02:26 - Oui mais alors, j'entends bien, mais qu'est-ce que vous voudriez ?
02:29 - Moi ce que je voudrais, c'est que d'abord la clarté qui est faite maintenant sur le patrimoine de ces gens-là, c'est bien.
02:36 C'est très bien de l'avoir fait, parce que je pense qu'il y a plus de choses à cacher.
02:39 - C'est pas ma question, qu'est-ce que vous voudriez maintenant ?
02:41 Si vous voulez pas de ces gens-là, vous voulez qui ? Qui doit être ministre de la Justice selon vous ?
02:44 - C'est pas que je n'en veux pas.
02:46 - C'est que des pauvres.
02:48 - Non, c'est pas des pauvres monsieur.
02:50 - Alors vous voulez quoi ?
02:52 - Bah moi ce que j'aimerais c'est qu'on ait des gens un peu plus...
02:56 Vous voyez, des gens qui arrivent à un certain âge, qui ont déjà un patrimoine, qui ont déjà...
03:02 Pourquoi on n'a pas des gens comme nous au gouvernement ?
03:06 - Alors Eric Dupond-Moretti, les fils, c'est un bon exemple, sa mère était femme de ménage.
03:12 - Oui, mais j'en dis ce qu'on vient pas.
03:14 - Mais je crois que sa mère est également femme de ménage.
03:16 Ce sont des gens qui se sont élevés dans la société.
03:18 Qu'est-ce qui vous choque là-dedans ?
03:20 Et si ça vous choque, qu'est-ce que vous voudriez ?
03:22 Mais vous répondez pas à ma question.
03:24 - Moi ce que j'aimerais c'est que...
03:26 Oui ?
03:28 - Est-ce que vous voulez par exemple que vous, traiteur, vous soyez ministre ?
03:30 Ministre de l'économie, traiteur, alors est-ce que vous voulez ça ?
03:32 Est-ce que c'est ça que vous voulez ?
03:34 - Bah non, mais vu comme ça, on peut pas le dire.
03:38 - On pourrait tirer au sort les ministres.
03:40 - On peut peut-être mettre un peu plus de gens qui sont un peu plus responsables.
03:44 Je vous dis, moi j'ai travaillé pour un conseiller régional.
03:46 J'ai vu ce que c'était.
03:48 J'ai vu ces gens-là qui arrivent du jour au lendemain.
03:50 Ils ont un commandé garde du corps, ils ont un chauffeur.
03:54 Ils sont tout de suite mis, voilà, là, comme ça.
03:56 Ils sont déconnectés de tout.
03:58 Et ils ont des salaires, on va dire, de ministre.
04:00 - Un conseiller régional, ils ont pas des salaires de ministre.
04:04 Faut pas exagérer.
04:06 - Quand même, il y a des gros salaires.
04:08 - C'est plus que l'indemnité d'un conseiller régional.
04:10 - Elle est dans les 3500 nettes.
04:12 - 3500 euros nettes ?
04:14 C'est pas des salaires de ministre.
04:16 C'est moins qu'un bon truc, la SNCF.
04:18 - Oui, c'est vrai.
04:20 Pour en venir à ça, oui.
04:22 - Non mais vous pourriez imaginer, par exemple, pourquoi pas, faire un tirage au sort.
04:26 Comme les jurés, pourquoi pas ?
04:28 Vous savez, il y a 50 manières d'administrer.
04:30 On pourrait dire, le gouvernement de la France est tiré au sort.
04:34 - Moi je sais que si j'étais...
04:36 - Énommé ministre de l'Éducation nationale,
04:38 - Il y a plein de choses que je ferais.
04:40 - Monsieur Olivier Guenec.
04:42 - Ça serait pas mal, ça au moins on irait.
04:44 - Non mais vous voyez,
04:46 moi c'est pas ça qui me gêne.
04:50 - Oui j'ai entendu dans votre introduction tout à l'heure, ça vous gêne pas.
04:52 - Non, c'est pas ça qui me gêne,
04:54 parce que plus les gens gagnent de l'argent,
04:56 je trouve, plus la société ira mieux.
04:58 Voilà, parce que les gens seront plus heureux.
05:00 Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
05:02 - Il y aura plus d'écart entre ceux qui en gagnent beaucoup et ceux qui en gagnent moins.
05:06 Parce que moi, vous connaissez mon problème,
05:08 je travaille comme un taré,
05:10 je suis traiteur, donc je suis toujours dans ma cuisine,
05:12 et journée de repos, j'en ai quasiment pas,
05:14 je bosse, je bosse, et tout part à l'État.
05:18 - Non, tout ne part pas à l'État.
05:20 - Quand vous voyez l'électricité qui augmente,
05:22 vous voyez les matières premières qui augmentent quand vous êtes traiteur...
05:24 - Vous avez fait combien de chiffres d'affaires en 2023 ?
05:26 - Non, on en a déjà parlé une fois.
05:28 - Bah oui, mais on a oublié.
05:30 - Je ne vous le dirai pas, monsieur,
05:32 mais c'est vrai que vous bossez beaucoup,
05:34 et puis d'un autre côté, c'est à double tranchant.
05:36 La France d'en bas, la France d'en haut.
05:38 Alors moi, je veux bien qu'on soit
05:40 femme de ménage, ma mère ne travaille pas,
05:42 femme de ménage, femme ci, femme ça,
05:44 mais dans le contexte actuel des choses,
05:46 je pense qu'il faut un peu plus de retenue.
05:48 - Mais le ministre,
05:50 plus de retenue, je vous répète,
05:52 ils ont choisi, Eric Dupond-Moretti,
05:54 je garde cet exemple,
05:56 il a sans doute choisi de baisser son salaire,
05:58 je ne sais pas combien,
06:00 donc qu'est-ce qu'il voulait de mieux ?
06:02 Il gagne moins comme ministre de la Justice
06:04 qu'il ne gagnait comme avocat.
06:06 Et c'est vrai pour,
06:08 sans doute, monsieur Lescure,
06:10 il a une fortune importante, il a fait du business.
06:12 Tu ne fais pas
06:14 de l'argent quand
06:16 tu es ministre.
06:18 Alors en revanche, tu peux être attiré par le pouvoir,
06:20 tu peux être attiré, pourquoi pas,
06:22 par la lumière,
06:24 tu peux être attiré
06:26 pour vouloir à une fois être ministre,
06:28 comment dire,
06:30 avoir un peu plus
06:32 d'entre-gens que tu n'as eus parce que tu as fait
06:34 des rencontres. - Des avantages.
06:36 - Des avantages, en tout cas, tu as été en contact
06:38 avec un certain milieu, pourquoi pas ?
06:40 Mais je ne lancerais pas
06:42 la pierre à ces gens-là.
06:44 Vous êtes en vacances ?
06:46 Non, pas de vacances pour vous ? - Non, non, moi je ne prends jamais
06:48 de vacances, je travaille tout le temps. - Et ce midi,
06:50 par exemple, qu'est-ce que vous allez faire ? - Ce soir, j'ai un cocktail
06:52 pour un Lyon.
06:54 - Vous savez ce que c'est que les Lyon ? - Les Lyons, non.
06:56 - Vous ne savez pas ce que c'est que les Lyons ?
06:58 - La Lyontarie et le Lyon. - Ça c'est fou. - Qu'est-ce que c'est ?
07:00 - Dans les provinces, dans les régions,
07:02 c'est un truc qui n'existe plus à Paris,
07:04 la petite bourgeoisie locale,
07:06 les hommes, notamment, parce que c'est des clubs d'hommes,
07:08 je crois que c'est pas ouvert aux femmes,
07:10 s'inscrivent au Lyon's Club, au Rotary Club
07:12 ou à la table ronde.
07:14 C'est un petit univers bourgeois de province.
07:16 - Même chez moi,
07:18 j'en fais partie du Lyon's Club.
07:20 - Ça nous étonne pas. - C'est une sorte de
07:22 francs-maçonnerie du pauvre.
07:24 - Ils font quoi, ils jouent au coquet ?
07:26 - Non, on organise des événements,
07:28 des caisses, des choses comme ça.
07:30 - C'est une manière de se reconnaître en soi.
07:32 C'est très province.
07:34 C'est pas péjoratif dans ma bouche
07:36 puisque je viens de la province.
07:38 Mais il y a un côté
07:40 un petit peu là-dedans.
07:42 - Pour faire du relationnel, c'est ça ?
07:44 - Oui, on fait du réseau avec.
07:46 - Il y a un côté moriaque,
07:48 un côté bourgeoisie de province.
07:50 - Un côté, oui.
07:52 - Donc il y a un cocktail ce soir.
07:56 C'est vous qui organisez le cocktail.
07:58 Il y a des petits fours, des petits mangers.
08:00 - Des toasts, des tartines variées,
08:02 des sucrés, des salés.
08:04 - Non, des tartines variées.
08:06 - Ah, j'ai compris.
08:08 - Des petites tartines, vous savez,
08:10 avec des petites mousses de roquefort, des noix, des choses comme ça.
08:12 - Miam miam.
08:14 - J'adore ça avec des endives.
08:16 - Johnny Roquefort peut-être. - Invitez-moi, je viens.
08:18 - Quand vous voulez, monsieur.
08:20 - Moi aussi.
08:22 - Vous facturez ça à combien ?
08:24 - Hein ?
08:26 - Pas cher.
08:28 - C'est à Saint-Nazaire, ce soir, le petit cocktail du Monsco ?
08:30 - Eskoublak, c'est juste à côté.
08:32 C'est la brôle.
08:34 - Eskoublak, regardez comme c'est joli.
08:36 Vous avez vu ce nom ? Eskoublak.
08:38 - On est dans une région merveilleuse.
08:40 - Je ne sais pas si SNC passera à Eskoublak.
08:42 - On stage !
08:44 On stage !
08:46 - Vous savez qu'il y a eu beaucoup de messages hier sur la page Facebook.
08:48 - Ça y est, Pascal Praud fait des anglicismes, etc.
08:50 - Ce n'est pas un anglicisme, ça.
08:52 - Oui, écoutez, je dis des messages.
08:54 - Je parle anglais.
08:56 - On vous a beaucoup reproché sur la page.
08:58 - ACDC.
09:00 - On stage.
09:02 - Bien sûr.
09:04 - The 13th of August.
09:06 - August.
09:08 - Merci Alain.
09:10 - A bientôt.
09:12 - Merci beaucoup.
09:14 - C'est un ami du Lyon's Club.
09:16 - Si ça se trouve, ils vont vous dire ce soir...
09:18 - On t'a entendu.
09:20 - Il y en a qui écoutent.
09:22 - Le type qui dit ce soir qu'il ne va pas au Lyon's Club
09:24 et sa femme lui dit "mais t'es pas au Lyon's Club, chéri ?"
09:26 Parce qu'ils l'ont dit sur Europe 1.5.
09:28 - C'est vrai.
09:30 - Bon, salut Alain.
09:32 - Au revoir.
09:34 - Je vais le faire rapidement.
09:36 - Louis Gilles.
09:38 - Excusez-moi, je me suis trompé de générique.
09:40 - C'est pas grave.
09:42 - C'est Louis.
09:44 - Louis Gilles.
09:46 - Qu'est-ce qui se passe avec lui ?
09:48 - Je me suis trompé de générique.
09:50 - C'est pour me faire une blague.
09:52 - Son coeur est déchiré.
09:54 - Ils sont sur les réseaux sociaux.
09:56 - Je suis choqué.
09:58 - Vous ne parlez plus ?
10:00 - Je suis en train de lire les messages.
10:02 - C'est la Saint-Valentin demain.
10:04 - C'est la veille de la Saint-Valentin.
10:06 - Mais si, mais non, arrêtez.
10:08 - Vous lui achetez que fanfreluche.
10:10 - Oui, bien sûr, des fanfreluche.
10:12 - Pour demain, quelques fanfreluche.
10:14 - Camille nous écrit cette poche.
10:16 - Oh, Louis.
10:18 - Louis.
10:20 - Ça a un petit K-pop.
10:22 - C'est la Saint-Valentin.
10:24 - Moi, j'avais peur.
10:26 - Je sais ce qui arrive dans Madame Liberty.
10:28 - Oh non, de thong.
10:30 - J'avais peur.
10:32 - Des thongs avec des petits coeurs.
10:34 - Avec des petits coeurs.
10:36 - C'est un cadeau de la Saint-Valentin.
10:38 - Vous lui offrez quoi à Louise demain ?
10:40 - Mais non, mais arrêtez.
10:42 - Oh la la, si vous lui offrez quelques fanfreluche,
10:44 un sac à main.
10:46 - Un sac Kelly.
10:48 - Pascal, vous savez que Louise n'est pas mon amoureuse.
10:50 - Un sac Kelly.
10:52 - Un sac Kelly ?
10:54 - Un sac Kelly, croyez-moi, ça coûte une blague.
10:56 - C'est une marque ?
10:58 - Non, c'est un modèle de chez, je crois, Hermès.
11:00 - Ah oui, d'accord.
11:02 - C'est le sac qu'aiment toutes les jeunes femmes.
11:04 - Ah oui, mais j'imagine,
11:06 moi je vais pas encore dépenser de l'argent.
11:08 - 15 000 euros, qu'est-ce que c'est 15 000 euros pour vous ?
11:10 - C'est la moitié de son salaire.
11:12 - Vous êtes payé une blinde maintenant.
11:14 - Et il demande en petite coupure.
11:16 - Bien sûr.
11:18 - DigiFab, vous offrez quoi à votre femme pour la Saint-Valentin demain ?
11:20 - Déjà, je lui prépare un repas maison.
11:22 - Je vais lui faire un joli repas maison.
11:24 - Ça coûte pas cher.
11:26 - Avec les restes de la veille, le sifflé d'année.
11:28 - Ah, bien accommodé.
11:30 - Comme madame.
11:32 - Comment ?
11:34 - Oh.
11:36 - Non mais là, il déraille.
11:38 - Vous me déraillez complètement.
11:40 - Oui, je suis désolé.
11:42 - Franchement.
11:44 - Alors écoutez, si on pouvait,
11:46 madame Lafitte,
11:48 on est vraiment désolés.
11:50 - Franchement, quel goujaterie.
11:52 - Dites-lui pour votre maîtresse aussi.
11:54 - Non, ça va, je rigole.
11:56 - Non mais vous êtes fou.
11:58 - Vous êtes fou.
12:00 - Mais vous êtes fou.
12:02 - Non, non, pardon.
12:04 - Vous êtes des bananes.
12:06 - Je m'en vais.
12:08 - Il est 11h59.
12:10 - Vous écoutez Pascal Praud sur Europe 1.
12:12 votre avis sur Europe 1.