• il y a 8 mois
Avec Christian JAMIN, Gynécologue, endocrinologue.

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##BRIGITTE_LAHAIE-2024-02-13##
Transcription
00:00:00 CAM4.fr, le plus grand site de webcams live réservé aux adultes.
00:00:04 14h-16h, Brigitte Lae, Sud Radio.
00:00:09 Bonjour à tous, nous sommes ensemble durant ces deux heures sur Sud Radio.
00:00:13 Souvent, femmes varient et c'est particulièrement vrai en ce qui concerne la sexualité des femmes durant leur grossesse.
00:00:20 Certaines vont tout à coup avoir une libido qui s'enflamme, tandis que d'autres vont renoncer à faire l'amour durant pratiquement neuf mois.
00:00:28 Plus les mois après l'accouchement, évidemment.
00:00:30 Christian Jamin est mon invité, il pourra déjà nous expliquer tout ce qui se passe dans le corps d'une femme,
00:00:35 entre le moment où il y a une fécondation et puis l'accouchement, la délivrance aussi, comme on dit.
00:00:41 Et puis, oui, il doit s'en passer des choses et on va vous raconter tout ça.
00:00:46 Et puis pour l'homme aussi, cette période est assez bouleversante.
00:00:49 Certains sont remplis de désirs pour ce corps qui porte la vie,
00:00:52 tandis que d'autres ont tellement peur de faire mal au foetus qu'ils ne parviennent plus à faire l'amour.
00:00:58 Alors, compagne, on pourra éventuellement aussi parler de la sexualité après l'accouchement,
00:01:03 puisqu'il y a de nombreux bouleversements.
00:01:06 Le couple d'amant devient un couple de parent et ce n'est pas toujours aussi simple.
00:01:11 Vos questions, en tout cas, vous pouvez les poser à Christian Jamin.
00:01:13 Et puis, si vous avez envie de nous raconter comment vous avez traversé cette période,
00:01:17 eh bien, vous pouvez nous appeler en composant le 0 826 300 300.
00:01:22 Christian Jamin, bonjour.
00:01:24 Bonjour.
00:01:25 Alors, vous êtes gynécologue, vous n'êtes pas obstétricien, mais vous êtes endocrinologue.
00:01:29 Et c'est peut-être sous cet angle là que vous allez pouvoir nous raconter tout ce qui se passe
00:01:33 durant cette période assez à la fois extraordinaire, bouleversante, étonnante.
00:01:41 Bon, parce que c'est quand même pas rien ce qui se passe dans le corps lorsque l'ovulation,
00:01:48 l'ovule rencontre le spermatozoïde.
00:01:51 Alors, quand vous m'avez demandé de venir à cette émission, j'ai été perplexe parce
00:01:56 que effectivement, je ne suis pas obstétricien.
00:01:59 Et puis, j'ai réfléchi que les femmes, je les vois avant, pendant et après quand même.
00:02:03 Et donc, on parle beaucoup de la grossesse et de la sexualité pendant la grossesse.
00:02:11 Alors, j'ai réfléchi.
00:02:12 Ça m'arrive.
00:02:13 Et j'ai posé, je me suis posé plusieurs questions, c'est à dire si on parle de la
00:02:19 grossesse elle-même, il y a le problème de balistique, si je puis dire, c'est à dire
00:02:24 que de faire l'amour avec un gros ventre juste en dessous, ce n'est pas très simple.
00:02:28 Deuxièmement, il y a le problème de la peur de l'homme auquel vous avez fait allusion,
00:02:32 c'est à dire est-ce que je vais abîmer mon enfant ? Est-ce que je vais provoquer un accouchement
00:02:39 prématuré, etc.
00:02:41 Et puis, surtout, là, moi, ce que je vis, c'est les conséquences de la sexualité pendant
00:02:49 la grossesse sur la vie sexuelle après la grossesse et sur le devenir des couples.
00:02:54 Est-ce que, et donc, parce que la femme passe de la maîtresse à la mère et la maîtresse
00:03:04 est par définition, si je puis dire, la menthe, la sexualité, le plaisir, le bonheur, etc.
00:03:13 Et la mère devient cet être respectable et malheureusement, j'allais le dire, pardon
00:03:20 pour le mot, respecté, et être passé, quitter la position de maîtresse pour devenir la position
00:03:29 de maman n'est pas forcément tout à fait bien pour la pérennité de la sexualité d'un
00:03:35 couple.
00:03:36 Et ça, c'est un sujet, je pense qu'on va beaucoup en parler.
00:03:39 Oui, on va parler de tout ça.
00:03:41 Peut-être déjà, Christian Jamin, on dit souvent que la sexualité pendant la grossesse,
00:03:46 il y a les trois premiers mois, les trois mois d'après et les trois derniers mois, les trois
00:03:52 mois du milieu étant les mois les plus propices à un débordement sexuel.
00:03:56 Vous êtes d'accord avec ça ?
00:03:57 Alors ça, je ne sais pas.
00:04:00 Je n'ai pas de...
00:04:01 Moi, en tout cas, quand je vois un couple qui veut avoir un enfant et surtout quand je
00:04:08 vois la femme enceinte, j'explique vraiment, enfin je parle beaucoup avec eux sur le fait
00:04:14 de faire très attention à ce faux respect que le mal, si je puis dire, peut avoir pour
00:04:21 cette femme.
00:04:22 Et donc, soyons clairs, en un mot, il n'y a aucun inconvénient à faire l'amour pendant
00:04:30 la grossesse.
00:04:31 Sauf cas exceptionnels, évidemment.
00:04:34 Donc déjà, il faut dédramatiser cela.
00:04:38 Tout simplement parce que le fœtus, s'il se trouve dans l'utérus et pas dans le vagin
00:04:42 et qu'entre l'utérus et le vagin, c'est quand même assez étanche.
00:04:46 Oui, exactement.
00:04:47 Alors oui, effectivement, il y a la position du placenta, il y a les saignements, les accouchements,
00:04:52 les contractions et tout ça qui doivent rendre un peu prudent.
00:04:54 Mais je pense que la première chose à retenir, c'est qu'il n'y a pas d'inconvénient du
00:04:58 tout à faire l'amour pendant la grossesse.
00:05:00 C'est même, à mon avis, très recommandé, justement pour éviter ce passage de l'image
00:05:07 de la femme maîtresse à la femme maman.
00:05:10 Et d'ailleurs, on sait en sexo que les couples qui font l'amour pendant la grossesse, en
00:05:16 règle générale, voient moins leur sexualité pâtir de l'arrivée du premier enfant que
00:05:21 ceux qui, pendant quelques mois, se sont abstenus, évidemment.
00:05:24 Pour moi, c'est une évidence.
00:05:26 Ce qui paraît assez logique.
00:05:28 Et alors, on dit aussi que pendant les trois premiers mois, la femme, parfois, il y a un
00:05:35 changement dans son corps qui parfois provoque des vomissements, des choses très désagréables
00:05:43 et que du troisième au sixième mois, il y a une sorte d'euphorie qui, généralement,
00:05:49 améliore la libido.
00:05:50 Puis après, les trois derniers mois, c'est vrai que le corps est un petit peu plus imposant
00:05:55 et que ça peut limiter un petit peu les fantaisies sexuelles, évidemment.
00:06:00 Alors, c'est vrai que les trois premiers mois de la grossesse, d'abord, les femmes sont
00:06:03 fatiguées.
00:06:04 En fait, elles ne sont pas fatiguées, elles ont sommeil parce qu'elles ont un organisme
00:06:08 qui est inondé de l'hormone qui s'appelle la progestérone et la progestérone, ça
00:06:13 fait dormir.
00:06:14 Donc, la première chose qu'une femme dit quand elle arrive chez le médecin en disant
00:06:18 "Docteur, je suis épuisée", je lui dis "Non, vous n'êtes pas épuisée, vous avez sommeil".
00:06:22 Ce qui n'est pas du tout la même chose.
00:06:24 Et puis, il y a effectivement...
00:06:26 Et c'est dû à quoi ? Pour que justement, elle se repose ? Pour que le corps puisse
00:06:32 bien mettre en route le fœtus ?
00:06:36 Alors, si vous voulez, on pourra reparler de ça parce qu'il me faut une émission entière
00:06:40 pour parler des rapports entre l'humeur et l'ovulation et donc la sécrétion de progestérone.
00:06:46 On en parle beaucoup, j'ai eu l'occasion de faire quelques conférences là-dessus.
00:06:51 Maintenant, je suis inondé de femmes qui viennent me voir pour troubles de l'humeur
00:06:54 après l'ovulation et donc la progestérone peut donner la même chose.
00:06:59 La progestérone est quelque chose qui agit sur les neurotransmetteurs au niveau du cerveau
00:07:04 et effectivement repose et donne sommeil et parfois rend dépressif.
00:07:12 D'accord, ça c'est moins drôle.
00:07:13 Moins drôle.
00:07:14 Et donc, quel conseil on peut donner comme ça déjà ? Donc, surtout n'arrêtez pas
00:07:21 totalement votre sexualité, gardez au moins de l'intimité.
00:07:25 Le conseil, c'est celui que j'ai donné au départ, c'est-à-dire que la grossesse
00:07:31 c'est un état qui ne contraindique pas du tout la sexualité et qu'au contraire,
00:07:37 il faut être très vigilant que cette grossesse, comme vous l'avez dit, n'altère pas la
00:07:41 relation entre l'homme et la femme parce que, encore une fois, si la femme devient
00:07:48 la mère de son mari, si je puis dire, ce n'est pas bon du tout pour la sexualité
00:07:53 future.
00:07:54 Donc moi, j'insiste sur le fait qu'il faut tout faire pour rester coquin.
00:07:59 Oui, en même temps, on le sait, vous n'êtes pas trop psy, Christian Jamin.
00:08:04 Comment on sait ? Non, parce que souvent, on en a parlé dans
00:08:08 cette émission, mais on sait aussi que tout va dépendre aussi de la manière dont sa
00:08:13 propre mère a vécu le fait de devenir mère, son propre père, etc.
00:08:18 Il y a tous ces enjeux-là qui se mettent inconsciemment en place et c'est peut-être
00:08:23 pour ça que si jamais vous avez un problème pour faire l'amour durant la grossesse,
00:08:28 c'est peut-être pas mal, en amont déjà, d'aller nettoyer tout ça, non ?
00:08:34 Probablement, parce que comme vous l'avez dit, je suis assez peu branché sur l'aspect
00:08:41 psychanalytique des choses et j'avoue mon incompétence.
00:08:47 Non, mais vous n'êtes pas incompétent, en tout cas pour parler de sexualité durant
00:08:52 la grossesse.
00:08:53 Vous, a priori, comment dirais-je, après l'accouchement, en revanche, c'est assez
00:09:00 normal qu'il y ait une pause.
00:09:02 Là, on peut le comprendre.
00:09:04 Là, on a un problème physique, c'est-à-dire qu'il y a des douleurs, là c'est tout
00:09:10 à fait normal.
00:09:11 Et puis après, il y a les problèmes de contraception après l'accouchement, dont
00:09:14 on pourra dire un mot tout à l'heure.
00:09:16 Oui, combien de femmes se sont fait avoir juste après ?
00:09:19 Pas juste après, mais qui sont persuadées.
00:09:24 Par exemple, les femmes qui allaitent sont persuadées qu'elles sont protégées, mais
00:09:29 elles ne sont protégées que si, si je me souviens bien que c'est exact, il y a au
00:09:32 moins 6 tétés par jour.
00:09:33 C'est-à-dire que de continuer à entretenir la lactation à 2-3 tétés par jour n'est
00:09:40 pas contraceptif.
00:09:41 Voilà, donc il faut aussi peut-être, si vous avez des questions à poser sur ça,
00:09:46 c'est intéressant parce que le deuxième enfant juste après l'accouchement, c'est
00:09:53 généralement plutôt un accident qu'un désir du couple.
00:09:57 Donc c'est important aussi de mettre en garde.
00:09:59 Voilà, toutes ces questions-là, vous avez envie de les poser, vous nous appelez au 0
00:10:03 826 300 300.
00:10:04 On se retrouve tout de suite.
00:10:06 Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
00:10:10 C'est un grand plaisir que maintenant qu'on a la Sud Radio sur Lyon et la famille grandit,
00:10:14 c'est une super nouvelle.
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00:10:37 Sud Radio Narbonne, 104 7.
00:10:40 Sud Radio, 14h16h, Brigitte Lae, Sud Radio.
00:10:45 Nous sommes aujourd'hui avec Christian Jamin, gynécologue endocrinologue et on peut répondre
00:10:51 évidemment à toutes vos questions que vous pourriez vous poser.
00:10:54 La sexualité durant la grossesse, après l'accouchement.
00:10:57 0 826 300 300 et on commence avec Georges qui n'est pas enceinte, quoique maintenant,
00:11:03 on ne sait jamais.
00:11:04 Bonjour Georges.
00:11:05 Bonjour Brigitte et bonjour à votre invité.
00:11:07 Non, je ne suis pas enceinte.
00:11:08 Enfin.
00:11:09 Enfin.
00:11:10 Oui, je voudrais rebondir un petit peu sur ce que vous aviez dit, c'est-à-dire dans
00:11:18 l'introduction.
00:11:19 Pour effectivement, moi je suis deux fois papa.
00:11:27 Donc, il y a eu deux grossesses et deux grossesses complètement différentes et vis-à-vis
00:11:32 de la sexualité, c'est complètement différent.
00:11:34 Et avec la même femme, donc j'imagine.
00:11:36 Avec la même femme, évidemment.
00:11:37 Oui, oui.
00:11:38 Enfin, moi, oui.
00:11:39 Les autres sont.
00:11:40 Oui, oui, bien sûr.
00:11:41 Et donc, effectivement, si la première grossesse, l'individu était vraiment développé,
00:11:50 la deuxième, ce n'était pas ça.
00:11:52 Et puis voilà.
00:11:53 Donc, après l'une n'est pas l'autre.
00:11:55 Moi, j'ai trouvé la première grossesse où elle devient désirable.
00:12:01 Vraiment, je trouve qu'il y a un charme dingue.
00:12:04 Après, il y a la poitrine qui évolue, il y a le corps qui évolue.
00:12:08 Elle était un petit peu maigre, donc ce qui fait que le fait d'être un peu plus en forme,
00:12:14 c'était bien, évidemment.
00:12:15 C'était agréable.
00:12:16 Et puis, évidemment, pour les positions, le face à face, c'est compliqué.
00:12:22 Surtout sur la fin de la grossesse, évidemment.
00:12:25 C'est pour ça qu'on conseille toujours les petites cuillères qui ont la position adaptée.
00:12:30 Mais en tout cas, vous, ce corps qui se transforme, ça vous a excité ?
00:12:34 Vraiment, je trouve qu'il y a vraiment un charme.
00:12:37 Et puis, le fait de devenir maman et moi père aussi, je ne sais pas.
00:12:44 Il y a quelque chose qui est très attirant, je trouve.
00:12:48 J'ai trouvé que c'était très attirant.
00:12:52 Après, c'est plus elle qui décide, c'est plus sa femme qui décide que l'homme là-dessus.
00:13:02 Et alors, en quoi la deuxième, ça a été moins riche sur le plan de la libido ?
00:13:09 Alors là, je suis incapable de vous l'expliquer.
00:13:13 Vraiment, le premier enfant, c'était une fille et le deuxième, c'était un garçon.
00:13:18 Est-ce que c'est via ça ? Je n'en sais rien.
00:13:20 Je suis incapable d'expliquer, vraiment.
00:13:23 Mais c'est elle qui n'avait pas de désir lors de la deuxième grossesse ?
00:13:28 C'est ça.
00:13:29 Elle avait quel âge, la fille, quand elle est enceinte la deuxième fois ?
00:13:35 Ça fait quatre ans d'écart.
00:13:39 Oui.
00:13:40 Donc, ça fait à peu près ça.
00:13:43 Forcément, il y a l'attention à avoir.
00:13:46 Après, il y a la vie de tous les jours, peut-être.
00:13:48 Il y a ça aussi qui fait, il y a l'activité.
00:13:50 Il y a tellement de paramètres qui font que la fatigue aussi.
00:13:54 Je sais que votre invitant parlait, il disait qu'effectivement,
00:13:59 Adam est un peu plus fatigué qu'à l'habitude, on va dire.
00:14:02 Et c'est surtout le fait de continuer à rester actif, finalement.
00:14:05 Je pense que ça y fait beaucoup, il n'y a rien.
00:14:09 Et donc, vous êtes toujours ensemble, aujourd'hui ?
00:14:13 Non.
00:14:14 Et votre sexualité, après la deuxième naissance, a repris ou pas ?
00:14:20 Oui, c'était beaucoup moins fréquent.
00:14:23 Et je pense que, après, c'est le fait d'avoir plusieurs enfants.
00:14:29 Je veux dire, après, la vie change, vraiment, c'est la même vie.
00:14:33 C'est exactement, oui.
00:14:34 Vous avez dit...
00:14:35 La forme de recul sur les enfants, plus que sur nous, au final.
00:14:40 On devient une famille, un couple de parents, et on oublie un peu...
00:14:44 Oui, oui, c'est un peu ce que je disais en introduction.
00:14:48 C'est-à-dire qu'on passe d'un couple très sexualisé à une famille.
00:14:56 Et donc, effectivement, c'est moins érotique.
00:14:59 C'est ça, oui.
00:15:02 On a moins le temps, tout simplement.
00:15:05 Je pense qu'il y a un peu de ça, même s'il faut le forcer.
00:15:07 Mais il y a moins le temps, il y a la fatigue aussi.
00:15:10 En fonction de l'activité qu'on a, c'est moins évident.
00:15:14 Oui, mais encore une fois, je voudrais répéter que je ne suis pas sûr qu'il y ait des critères objectifs.
00:15:20 Il y a aussi la façon dont on se vit l'un l'autre.
00:15:24 C'est-à-dire qu'on se vit parent, on ne se vit plus couple sexué, si je puis dire.
00:15:31 Il doit y avoir un peu de ça, oui. Pardon.
00:15:34 Non, non, effectivement, l'image de la femme change aux yeux du père.
00:15:41 Elle est devenue la mère de ses enfants.
00:15:45 Et parfois, il y a un respect relativement négatif, si je puis dire.
00:15:51 Dans quel sens ?
00:15:53 C'est-à-dire que la femme n'est plus la maîtresse, elle est la mère de l'enfant.
00:16:00 Oui, ce que veut dire Christian quand il dit négatif, ce n'est pas bien, au sens que ce n'est plus positif.
00:16:07 Voilà.
00:16:08 Qu'on se comprenne bien.
00:16:10 Mais je crois que ce que vous dites est très révélateur.
00:16:14 Le premier enfant, d'abord, vous n'avez pas encore d'enfant, donc vous êtes encore des amants.
00:16:19 Il y a cette surprise du corps qui se transforme aussi bien pour vous que pour elle.
00:16:25 Il y a une sorte d'excitation d'avoir bientôt une vie qui est en train de naître, si je puis dire.
00:16:35 J'entends souvent que lors du premier enfant, il y a une recrudescence presque de désirs.
00:16:44 Et puis après, il y a la fatigue parce qu'on a déjà un enfant.
00:16:48 Quand on a un enfant de 4 ans, c'est déjà du boulot.
00:16:51 Il n'y a plus cette nouveauté, si je puis dire, qui peut exacerber la libido.
00:16:58 Et donc, on voit bien les couples, c'est souvent après un deuxième, voire troisième enfant que la sexualité s'arrête, ou presque.
00:17:10 Oui, c'est ça en fait.
00:17:13 Je ne peux pas dire que ça s'arrête, mais il y a vraiment un temps de pause qui est plus ou moins long, en fonction de chacun.
00:17:20 J'ai remarqué ça en tout cas, c'est sûr.
00:17:23 Ce qui est vraiment important, je ne sais pas si c'est ce que vous avez réussi à faire ou pas, mais de toute façon, vous êtes séparés.
00:17:29 Malheureusement, après tout, il n'y a pas de jugement à avoir.
00:17:33 Ce qui est important, c'est quand même au moins de garder beaucoup d'intimité, même si on ne fait plus l'amour.
00:17:38 Et ce qui est terrible, c'est que quand on ne fait plus l'amour, on a tendance à presque devenir de bons copains et oublier la tendresse, le côté de se toucher avec beaucoup d'amour.
00:17:54 J'avais entendu ça d'un ami de mes parents qui disait, effectivement, il s'était séparé.
00:18:02 Lui, il s'était remis avec quelqu'un, un ami de la famille.
00:18:08 Il dit, effectivement, ma femme, je reste avec ma nouvelle femme parce que c'est une bonne copine.
00:18:14 C'est vrai que ça m'avait choqué de l'entendre et je peux le comprendre maintenant aujourd'hui.
00:18:19 Quand on est jeune, on ne comprend pas pourquoi il dit ça.
00:18:23 Je ne sais pas, c'est vraiment bizarre.
00:18:29 Après, je fais ce qu'il veut.
00:18:31 Ce que je veux dire, c'est que ça prend du sens avec l'âge.
00:18:35 Il y a une chose dont on n'a pas parlé et ça peut être un peu délicat.
00:18:40 C'est-à-dire qu'il y a aussi la façon dont la femme regarde son mari ou partenaire.
00:18:47 Je me souviens d'avoir beaucoup parlé avec une psychologue qui s'appelle Madame Lasnik
00:18:54 du regard de la femme sur l'homme qui joue énormément sur la sexualité masculine.
00:19:01 Si la femme est en grand désir de grossesse, elle ne regardera pas son mari ou son partenaire de la même façon
00:19:12 que lorsque les choses ont été accomplies.
00:19:16 C'est sûr qu'il y a un regard qui change.
00:19:19 C'est indéniable.
00:19:21 Le regard n'est plus le même.
00:19:24 Entre le moment où elle cherche le géniteur et le moment où c'est fait et puis il y a l'après.
00:19:35 Il y a vraiment un avant et un après.
00:19:37 C'est un peu ce que je voulais dire.
00:19:39 C'est assez fréquent, parait-il.
00:19:41 On va en parler durant ces deux heures.
00:19:44 Merci de votre témoignage qui est assez réel de ce qu'on entend souvent.
00:19:51 Merci beaucoup Georges.
00:19:53 On fait une petite pause et on retrouve Marlène dans un instant qui va témoigner à son tour.
00:19:56 Est-ce qu'on ne marche pas sur la tête avec la dernière trouvaille sur les médecins ?
00:20:08 Ce que l'on propose aujourd'hui, c'est de faire des gardes obligatoires.
00:20:11 Oui, mais encore faudrait-il songer à les rémunérer un peu plus.
00:20:15 Tout le monde pleure pour avoir des médecins généralistes à côté de chez soi.
00:20:19 Mais personne n'est prêt à dépenser quelques euros supplémentaires
00:20:24 le prix d'un demi-paquet de cigarettes pour rémunérer ses médecins.
00:20:35 Christian Jamin est avec nous.
00:20:38 Sexualité et grossesse, deux mots qui ne vont pas toujours bien ensemble.
00:20:42 On vous invite évidemment à témoigner au 0826 300 300.
00:20:47 Nous avons Marlène.
00:20:49 Vous êtes mère de six enfants. C'est bien ça ? Bonjour.
00:20:52 Oui, bonjour Brigitte, bonjour docteur.
00:20:54 Ça fait beaucoup.
00:20:56 C'est pas mal.
00:20:58 C'est un bon score.
00:21:01 C'est largement au-dessus de la moyenne actuelle.
00:21:04 Vous avez œuvré pour la France comme on dit.
00:21:08 Dites-le à nos dirigeants, qu'ils soient un peu plus généreux.
00:21:12 Bref, c'est une autre histoire.
00:21:14 Vous ne les avez pas fait pour ça.
00:21:16 Non, absolument pas.
00:21:18 Je vais vous dire pourquoi je les ai fait.
00:21:20 Pour moi, j'étais gamine et je voulais des enfants.
00:21:26 Je ne sais pas, il y en a qui veulent être pompiers, infirmiers, je ne sais pas quoi.
00:21:29 Moi, je voulais des enfants.
00:21:31 Alors qu'est-ce qu'on fait quand on cherche quelqu'un qui veut des enfants ?
00:21:35 Il faut trouver la bonne personne pour faire des enfants.
00:21:39 Vous savez que vous faites très plaisir à Christian Jamin qui est tout souriant.
00:21:45 Ah bah tiens donc.
00:21:47 Alors je remets tout, vous savez, les bases.
00:21:49 Les bases, oui.
00:21:51 Alors je trouve la bonne personne.
00:21:54 Il voulait des enfants, il était mignon, il était blond, yeux bleus.
00:21:58 Après, il faut être bien sexuellement avec la personne.
00:22:02 Ah bah oui, parce que là, ça se complique.
00:22:04 Parce que vous vous dites, j'ai écouté l'émission avant qui parlait des projets,
00:22:09 il faut quand même se projeter un petit peu dans l'avenir avec la personne.
00:22:14 Si vous ne vous entendez pas sexuellement et que vous faites des enfants avec,
00:22:17 ça va compliquer l'histoire.
00:22:19 En principe, on a encore besoin de sexe pour faire des enfants.
00:22:22 Et puis alors après, ça se passe bien et tout, vous avez un projet.
00:22:29 Et puis vous avez surtout des ouvertures, des éventualités.
00:22:37 Vous dites, on peut aller plus loin et tout.
00:22:39 C'est ouvert.
00:22:41 Et vous tombez enceinte.
00:22:44 Et là, il faut être content.
00:22:46 C'est un super cadeau, déjà.
00:22:48 Je trouve que ce qui manque dans notre société, c'est que tout le monde a la trouille.
00:22:54 Tout le monde a peur.
00:22:56 Rien n'est bien.
00:22:58 On n'est pas content.
00:22:59 On n'est pas content de ce qu'on a.
00:23:01 Vous voyez ce que je veux dire ?
00:23:02 Et la peur, le doute, ça tétanise.
00:23:04 Ça empêche d'être heureux.
00:23:06 Donc il faut être heureux.
00:23:07 Vous avez raison, Marlène, c'est formidable.
00:23:10 Vous étiez dans le désir d'avoir beaucoup d'enfants.
00:23:12 Vous avez osé avoir beaucoup d'enfants.
00:23:14 Et du coup, la sexualité, elle suit.
00:23:16 Parce que vous êtes contente.
00:23:18 On est content.
00:23:20 Donc ça suit.
00:23:21 Moi, je n'ai jamais eu de problème.
00:23:23 Je vais vous dire quand même, Brigitte,
00:23:25 c'est quand même dans les rapports sexuels,
00:23:27 pendant qu'on a un gros ventre, c'est quand même la femme qui fait.
00:23:30 Mais ça, c'est un discours qu'on a avec son compagnon.
00:23:37 C'est-à-dire que c'est la femme qui prend l'initiative, la position ?
00:23:40 Oui, évidemment.
00:23:42 C'est elle qui sait s'il va y avoir mal, pas mal, pourquoi.
00:23:45 Pourquoi pas comme ça ?
00:23:47 Et que le compagnon au moins adhère à ce discours.
00:23:52 Enfin, à cette façon de faire.
00:23:54 Ça, il faut parler.
00:23:56 Il faut que le couple.
00:23:58 Ça s'appelle couple.
00:24:00 Donc vous avez eu six enfants avec le même homme, si j'ai bien compris.
00:24:03 Ah oui, avec le même.
00:24:05 Je l'ai usé.
00:24:07 Il a pris une infirmière après pour le soigner.
00:24:10 Parce que je l'aurais pas sûrement...
00:24:12 Qu'est-ce que vous entendez par "il a pris une infirmière" ?
00:24:17 Pour le soigner, pour sa vieillesse.
00:24:19 Parce que moi, 42 ans de mariage, je l'aurais usé.
00:24:22 On n'en est pas compte après.
00:24:24 Il n'y avait plus d'avenir.
00:24:26 C'est un autre sujet.
00:24:28 Je voudrais donner une petite note de joie.
00:24:33 Vous savez, le scénario n'est pas compliqué.
00:24:35 Tout ça, c'est viscéral.
00:24:37 Quand ça commence à être cérébral,
00:24:39 ça va plus la tête quand elle prend le déchut.
00:24:42 C'est pas bon du tout.
00:24:44 Être soi-même, tout le monde nous rabâche les oreilles.
00:24:47 Être soi-même, mais comment on peut être soi-même
00:24:49 dans une société complètement anxiogène ?
00:24:51 Je comprends que les jeunes ne veulent pas.
00:24:53 J'ai eu huit petits-enfants quand même.
00:24:55 Mais je comprends que les jeunes ne veulent pas se projeter.
00:24:59 Ils n'ont pas d'image de se projeter.
00:25:03 Il faut être heureux.
00:25:05 Et puis pour être heureux,
00:25:07 il y a sûrement un truc.
00:25:09 On peut s'entourer de gens heureux aussi.
00:25:12 Marlène, si je calcule à peu près,
00:25:15 vous avez eu votre premier enfant...
00:25:17 À 20 ans.
00:25:19 Fin des années 70.
00:25:21 Sur 25 ans.
00:25:23 C'était quand même déjà une époque
00:25:25 où vouloir avoir six enfants n'était pas tout à fait dans la norme.
00:25:29 Je parle des débuts des 70.
00:25:31 Début des 70 ?
00:25:33 C'était après 68, l'amour libre.
00:25:37 Oui, bien sûr, mais ce n'était pas la norme non plus.
00:25:41 Mais vous avez eu envie, vous avez réalisé votre désir.
00:25:45 On entend dans votre voix toujours ce dynamisme
00:25:49 malgré que vous n'avez plus 20 ans.
00:25:53 Donc ça montre bien que quand on réalise ses désirs,
00:25:58 on est heureux.
00:26:00 Oui, et puis aussi s'entourer de gens heureux et légers.
00:26:04 Parce que je vous dis,
00:26:06 vous rencontrez 8 personnes sur 10 qui font la tête.
00:26:10 Franchement, ça ne vous donne pas envie.
00:26:12 Et moi je vois plein de monde, vous imaginez bien.
00:26:15 Et les gens, quand ils sont avec moi,
00:26:17 ils disent "qu'on aime bien ton énergie".
00:26:19 On a envie de parler, d'échanger des choses.
00:26:23 Et puis vous savez, docteur, je ne sais pas si vous vous rappelez,
00:26:25 dans les années 80,
00:26:27 il y avait une association qui s'appelait "L'Allège Ligue".
00:26:30 C'était pour aider les femmes à laiter sur des parties,
00:26:33 pour aider les femmes, pour les déstresser,
00:26:35 pour qu'elles laitent leur bébé.
00:26:38 Parce que laiter les femmes, c'est pour les bébés.
00:26:41 Et on peut s'entourer encore aujourd'hui
00:26:45 d'associations de gens,
00:26:47 de trouver les infos à l'autre bout du monde.
00:26:49 Je ne sais pas quoi, on est dans un...
00:26:51 C'est tout, c'est vraiment possible d'être bien, d'être soi-même.
00:26:55 C'est ça.
00:26:57 Mais voilà, il faut...
00:26:59 Tout coûte, tout demande quelque chose.
00:27:03 Vous voyez, même d'être heureuse,
00:27:06 ça demande quelque chose, ça demande le vouloir.
00:27:09 Ça demande...
00:27:11 Voilà, alors donc...
00:27:13 Et puis la sexualité, pendant...
00:27:15 Moi, je ne sais pas...
00:27:17 L'accouchement de mon...
00:27:20 L'expulsion de mon troisième enfant,
00:27:23 c'est un orgasme.
00:27:25 On ne peut pas le dire, ça.
00:27:27 Ça se dit dans cette émission, oui.
00:27:30 Oui, dans cette émission, peut-être.
00:27:32 Mais c'est vrai que ça ne se dit pas beaucoup.
00:27:34 Même avec mes amis, mes amis femmes,
00:27:37 ça ne s'est pas reçu bien propre.
00:27:41 L'accouchement orgasmique, c'est quand même très peu entendu.
00:27:46 Voilà, on renvoie aux gens la souffrance.
00:27:49 Alors que moi, je vous dis qu'il y a autre chose.
00:27:52 J'ai une petite corde dissonante.
00:27:55 Là, le monsieur d'à côté, d'avant vous,
00:27:58 quand j'entends quelqu'un qui est malheureux,
00:28:00 j'ai envie de lui faire des gros câlins
00:28:02 et de le prendre dans mes bras et de lui dire
00:28:04 "mais non, ça va aller, il y a des solutions".
00:28:06 Enfin, voilà, vous voyez ce que je veux dire.
00:28:08 Mais oui, Marlène, mais moi, je suis ravie de vous entendre
00:28:11 et j'adore votre témoignage,
00:28:13 mais c'est vrai que vous avez certainement,
00:28:16 dès le départ, une nature exceptionnelle
00:28:19 et vous avez su la laisser vibrer.
00:28:22 Et bravo !
00:28:24 Alors, j'ai adoré vous écouter.
00:28:27 Ça, je dois dire que j'ai adoré.
00:28:30 Mais là, en fait, on ne parle pas d'amour pendant la grossesse,
00:28:34 on parle de natalité, si je puis me permettre.
00:28:37 Et donc là, la prochaine fois que Brigitte fera une émission
00:28:40 sur la natalité, il faut absolument rappeler.
00:28:43 Parce qu'effectivement, avoir un enfant, c'est un projet.
00:28:47 Alors, c'est un projet et vous, c'est un projet heureux.
00:28:51 C'est-à-dire que vous avez un désir de grossesse, etc.
00:28:54 Dans le temps, avoir un enfant, c'était participer à la vie économique du couple.
00:29:01 C'est-à-dire que les enfants reprenaient la ferme,
00:29:04 continuaient...
00:29:06 Et puis maintenant, avoir un enfant,
00:29:09 c'est un petit plaisir qu'on se fait, un,
00:29:12 mais pas beaucoup plus parce que c'est fatigant,
00:29:15 parce que ça empêche de vivre, ça empêche de partir en vacances.
00:29:18 Donc moi, j'aimerais bien qu'un jour, on fasse une émission sur la natalité
00:29:22 et qu'on explique déjà tout ce que vous venez de dire.
00:29:25 C'est-à-dire que pour faire beaucoup d'enfants,
00:29:27 eh bien, il faut être heureux de les avoir,
00:29:29 il faut avoir envie de les avoir.
00:29:31 Et vous êtes un exemple extraordinaire.
00:29:34 - Ah ben, c'est gentil. Je vous remercie.
00:29:36 - Et d'ailleurs, j'imagine que vos six enfants vont bien.
00:29:39 - Oui, ils vont tous bien. Ils sont tous pères de famille,
00:29:43 sauf ma numéro cinq qui n'a pas encore d'enfant,
00:29:47 mais je vous dis, il y en a huit.
00:29:49 J'étais même étonnée que mon dernier, qui a 28 ans,
00:29:53 a eu un petit, dernièrement,
00:29:56 alors qu'ils étaient pas...
00:29:58 Ils étaient très dans le boulot.
00:29:59 Vous savez, il faut avoir un boulot, une maison, une voiture,
00:30:02 mais moi, je leur ai toujours dit...
00:30:04 - Vous avez oublié le chien.
00:30:06 - Mais moi, je leur ai souvent dit,
00:30:08 vous avez le boulot, la voiture, la piscine, la maison,
00:30:11 et puis après, vous pouvez plus en avoir.
00:30:13 Ah ben, c'est ballot.
00:30:15 - Vous avez oublié le téléphone portable.
00:30:17 - Non, mais il faut...
00:30:20 Il y a qu'à faut-faut.
00:30:23 C'est bien. Être bien, être heureux,
00:30:26 parce que, vous savez, le temps passe vite.
00:30:29 Et le bilan, c'est comme en comptabilité,
00:30:31 c'est à la fin.
00:30:32 Donc, ça vient vite.
00:30:34 Et qu'est-ce qu'on va retirer de tout ça ?
00:30:37 Je veux dire, qu'est-ce qu'on va...
00:30:39 C'est bon.
00:30:41 C'était littéral, de toute façon, à la base.
00:30:44 - Et vous êtes d'une famille nombreuse, aussi, Norlène ?
00:30:49 - Non, pas du tout. C'est qu'un seul frère.
00:30:51 - Donc, on voit bien que là, c'était vraiment votre désir.
00:30:54 - Ah oui, oui, oui.
00:30:56 - Que vous avez...
00:30:57 - C'est littéral.
00:30:58 - Oui, oui, oui.
00:30:59 Et puis, ce qui est remarquable,
00:31:01 parce qu'on entend votre joie, votre énergie,
00:31:03 votre élan vital, comme j'aime dire,
00:31:06 on sent quand même qu'il y a eu de la réflexion.
00:31:09 C'est-à-dire, vous avez cherché un homme
00:31:11 qui était capable de partager votre choix de vie.
00:31:15 Vous n'avez pas fait ça avec 5 hommes différents.
00:31:18 - Oui, mais comme je vous ai dit,
00:31:20 c'est bien beau de trouver la personne qui veut des enfants,
00:31:23 mais après, sexuellement, est-ce que ça colle ?
00:31:25 - Ah, ben, il vaut mieux que ça colle,
00:31:27 parce que sinon, on ne tient pas la route.
00:31:29 C'est vrai.
00:31:30 - Oui, et puis, avoir un projet dans le sexe.
00:31:32 Est-ce que le sexe avec cette personne-là
00:31:34 va continuer et ouvrir sur des possibilités,
00:31:37 des perspectives ?
00:31:38 Eh ben, voilà.
00:31:40 C'est pas...
00:31:42 C'est pas évident.
00:31:44 Mais en tout cas, on est dans une époque
00:31:46 où il faut vraiment trouver des personnes
00:31:48 qui redonnent envie, vous voyez ?
00:31:50 Et voilà.
00:31:52 Parce que c'est un peu...
00:31:53 - Écoutez, je crois que votre témoignage
00:31:55 donne envie, Marlène.
00:31:57 - Voilà, donnez-nous mon numéro de téléphone, hein !
00:32:00 Il n'y a pas de soucis !
00:32:01 Oh, je rigole !
00:32:02 Bon, merci Brigitte, merci docteur, à bientôt !
00:32:05 - À bientôt, Marlène, merci à vous.
00:32:07 Victoria nous rejoint, c'était formidable.
00:32:10 - J'ai adoré !
00:32:11 J'ai adoré !
00:32:12 - C'est... Voilà.
00:32:13 C'est ça, la vie, hein.
00:32:15 - Oui, mais je répète,
00:32:17 c'est Bonaparte qui disait
00:32:19 "Gouverner, c'est un projet."
00:32:21 Et donc, gouverner sa vie, c'est aussi un projet.
00:32:24 On ne parle pas que de politique,
00:32:26 parce que là, on serait embarqué un peu loin,
00:32:28 mais c'est vrai que
00:32:30 quand on a un projet de vie,
00:32:32 on est quand même plus heureux.
00:32:34 - Mais j'ai toujours dit qu'il fallait donner du sens à sa vie,
00:32:37 vous vous appelez ça un projet,
00:32:38 moi je dis qu'il faut donner du sens à sa vie,
00:32:40 pourquoi on est en vie,
00:32:42 à quoi on a envie de servir,
00:32:44 et il faut connaître ses désirs,
00:32:47 ses vrais désirs, et pas les désirs
00:32:49 que nous imposent les médias,
00:32:51 ou nos parents, ou je ne sais qui.
00:32:53 - Ou la publicité.
00:32:54 - Ou la publicité, absolument.
00:32:55 Victoria, bonjour !
00:32:57 - Bonjour Brigitte, bonjour Christophe,
00:32:59 bonjour Christian.
00:33:01 - Eh bien justement, je vous pose cette première question,
00:33:03 quelle note vous donneriez à votre élan vital ?
00:33:06 Je n'ai pas dit la libido,
00:33:08 j'ai dit cette énergie vitale
00:33:10 qui fait qu'on a du désir,
00:33:12 pas forcément sexuel, mais qu'on a du désir.
00:33:14 Quelle note vous lui donnez ?
00:33:16 - Moi je suis au taquet aussi, je suis comme Marlène.
00:33:19 Oui, parce que même s'il y a des moments plus bas,
00:33:22 j'ai toujours cette petite flamme,
00:33:24 alors il suffit de souffler un petit peu dessus
00:33:26 pour qu'elle soit plus grande,
00:33:28 mais j'aime la vie énormément,
00:33:31 et même si des fois ça peut être un peu plus faible,
00:33:37 l'énergie vitale c'est ce qui me fait me lever tous les matins,
00:33:41 merci la vie, bonjour.
00:33:43 - Eh bien formidable, tant mieux.
00:33:47 Moi j'adore entendre ça.
00:33:49 - Oui, d'ailleurs Sud Radio, au lieu de dire
00:33:52 ça pourrait être le nouveau slogan de Sud Radio,
00:33:56 "Avec Sud Radio, ayez des projets".
00:33:58 - Avec Sud Radio, on a du désir.
00:34:02 - Parlez la flamme.
00:34:04 - On allume la flamme, c'est pas la flamme olympique,
00:34:07 on allume la flamme tous les jours,
00:34:10 tous les jours le matin,
00:34:12 on a la flamme qui est en nous.
00:34:14 Bon, alors, deuxième question,
00:34:16 est-ce que vous préférez les gros ou les petits pénis ?
00:34:19 - Ah non, les gros.
00:34:21 - Les gros, bah oui.
00:34:23 - Tout est relatif, à remarquer.
00:34:26 - Oui voilà, pas trop gros non plus, faut pas exagérer.
00:34:29 - Et dernière question,
00:34:33 parce que c'est une question que je pose de temps en temps aux femmes,
00:34:35 parce que je la pose pas aux hommes, parce que de toute façon c'est toujours,
00:34:38 mais est-ce que vous vous masturbez souvent ?
00:34:40 - Par période, oui.
00:34:42 - Par période, oui, mais pas toujours ?
00:34:44 - Non, pas toujours.
00:34:46 J'ai remarqué que ça pouvait m'aider,
00:34:48 justement pour l'énergie vitale.
00:34:50 Alors moi je fais un exercice, Brigitte,
00:34:52 quand j'ai un orgasme,
00:34:54 quand je suis avec mon partenaire c'est encore mieux,
00:34:56 en réalité j'imagine que cet orgasme
00:35:00 se déploie dans tous mes membres,
00:35:03 dans tout mon corps, dans toutes mes cellules,
00:35:05 et c'est comme si j'absorbais cette énergie.
00:35:08 Et je sais pas si vous voyez ce que je veux dire.
00:35:11 - Je vois très bien et vous avez totalement raison.
00:35:13 Vous vous laissez envahir par cette vague orgasmique.
00:35:17 - Et j'essaie de le garder et de le maintenir le plus longtemps possible,
00:35:20 alors je sais que ça dure pas non plus très longtemps,
00:35:22 mais quelques instants,
00:35:24 et me dire "oh là là, c'est génial,
00:35:26 ça me donne une énergie de dingue".
00:35:30 J'ai remarqué souvent après un orgasme,
00:35:32 j'étais beaucoup plus décontractée,
00:35:34 c'est sûr, mais beaucoup plus productive.
00:35:36 Si je devais par exemple réfléchir sur un sujet,
00:35:39 travailler sur quelque chose,
00:35:41 c'est comme si ça me redonnait...
00:35:43 - La créativité.
00:35:45 - Exactement, en faisant cet exercice justement.
00:35:48 C'est-à-dire qu'on peut avoir un orgasme
00:35:50 et puis juste apprécier le moment,
00:35:52 mais non, en réalité, il faut vraiment se poser et ressentir
00:35:56 tout ce que ça donne comme vibration,
00:35:58 comme décharge de positivité et d'énergie.
00:36:02 Et ça, j'aime bien faire ça.
00:36:04 - Vous avez bien raison.
00:36:06 - Je peux être amenée à m'absorber justement pour ça aussi.
00:36:09 Pour reprendre un souffle en fait.
00:36:14 - Écoutez, moi je trouve qu'on a deux témoignages en suivant
00:36:18 qui nous donnent envie de vivre, franchement.
00:36:20 - N'est-ce pas ?
00:36:22 Si on mélange les deux, c'est encore mieux.
00:36:24 - Et vous pouvez poser une question à Christian Jamin,
00:36:27 Victoria, il vous écoute, allez-y.
00:36:29 - Alors, oui, Christian, moi,
00:36:31 la question que je me suis toujours posée,
00:36:34 j'ai eu des retours parce que j'ai eu des amis
00:36:36 qui vivaient en Amérique latine,
00:36:38 et pour eux, la vasectomie, les hommes,
00:36:40 c'était jamais un problème.
00:36:42 Au contraire, ils en parlent beaucoup de façon très ouverte.
00:36:46 Et je trouve que nous, en France, malheureusement,
00:36:49 on est au niveau de la pilule,
00:36:51 de tous les moyens contraceptifs,
00:36:54 c'est un peu trop tourné vers les femmes.
00:36:56 Et moi, ça me gêne.
00:36:57 Je me dis, mais pourquoi est-ce qu'on ne partagerait pas ?
00:37:00 Alors, je sais que tout à l'heure, on a eu un auditeur
00:37:02 qui a parlé de sa vasectomie, qu'il avait regretté, etc.
00:37:05 Mais moi, j'ai le sentiment qu'aujourd'hui,
00:37:07 on peut faire mieux et que la recherche
00:37:09 devrait aussi aller dans ce sens-là.
00:37:11 Je trouve que c'est un peu...
00:37:13 C'est pas juste.
00:37:14 Et personnellement, moi, j'ai pas pu prendre la pilule
00:37:18 pendant longtemps, pour x et x raisons.
00:37:21 Et j'ai eu une vie sexuelle qui a été,
00:37:25 comment dirais-je, tourmentée à cause de ça.
00:37:28 Je me suis fait beaucoup de soucis,
00:37:30 parce que je voulais pas tomber enceinte.
00:37:32 Parce qu'en plus, moi, je suis quelqu'un
00:37:34 qui est tombé enceinte très facilement.
00:37:36 Et je trouve que parfois, c'est un peu injuste.
00:37:38 Alors, je me demande pourquoi est-ce qu'on est un petit peu en retard là-dessus.
00:37:41 Est-ce que vous avez des réponses ?
00:37:43 Ou est-ce que vous pensez que c'est dû...
00:37:45 C'est un fait de société, en réalité, dû à notre culture ?
00:37:48 Voilà. Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:37:50 Alors, indiscutablement, c'est culturel.
00:37:52 C'est-à-dire qu'il y a des pays, je pense au Canada, par exemple,
00:37:55 où la vasectomie est extrêmement répandue,
00:37:58 et en France, très peu.
00:38:00 Mais alors, pendant que vous parliez,
00:38:02 je réfléchissais à la réponse.
00:38:05 Et en fait, la médecine française
00:38:08 a été toujours plus médicale,
00:38:11 très fortement médicale,
00:38:13 que chirurgicale.
00:38:15 Et donc, par exemple,
00:38:17 quand on voit qu'une femme a
00:38:19 une endométriose, une adénomiose,
00:38:21 des fibromes, etc.
00:38:23 Pendant des années, en France, on a donné des médicaments,
00:38:26 alors que dans les autres pays, on opérait.
00:38:28 Et donc, j'ai l'impression qu'on est un peu dans le même cas.
00:38:32 C'est-à-dire que, pour la contraception,
00:38:35 les Français ont été très impliqués
00:38:38 dans la recherche sur les contraceptifs.
00:38:41 Et on est resté très médical,
00:38:44 et très peu chirurgical,
00:38:46 du fait que c'est irréversible.
00:38:48 On a trouvé tous les défauts possibles
00:38:52 à la chirurgie définitive,
00:38:54 y compris, d'ailleurs, dans le fait d'enlever les trompes
00:38:57 ou de les ligaturer.
00:38:59 Oui, je pense que culturellement,
00:39:01 alors il faudrait essayer de comprendre pourquoi,
00:39:03 la France est plus médicale et moins chirurgicale
00:39:05 que de nombreux pays.
00:39:07 - Est-ce que ce n'est pas aussi les pays latins ?
00:39:09 Quoique non, le Brésil, c'est un pays latin.
00:39:11 - Oui, non, non.
00:39:13 Et puis, aux Etats-Unis,
00:39:15 on opère beaucoup, et ils ont quand même...
00:39:18 Non, non, je pense que c'est très culturel.
00:39:21 - Ça, c'est sûr.
00:39:22 - Et donc, ça vaudrait le coup de...
00:39:25 Tiens, ça vaudrait le coup de réfléchir plus loin
00:39:28 pourquoi est-ce qu'on est très réticents
00:39:32 vis-à-vis de la chirurgie en France,
00:39:35 et y compris dans la vasectomie
00:39:38 ou dans le fait de faire des ligatures, des trompes.
00:39:41 On est très, très différents des autres.
00:39:44 - Oui, mais moi, ce que j'aime, si vous voulez,
00:39:48 c'est qu'on a l'impression que la grossesse,
00:39:52 la naissance, c'est une histoire de femmes.
00:39:55 Alors, pas toujours, je généralise,
00:39:57 mais si vous voulez, je trouve que c'est un peu injuste
00:39:59 de nous faire porter ça.
00:40:01 - Oui, mais Victoria, de toute façon,
00:40:04 c'est plus facile d'arrêter une ovulation
00:40:07 une fois par mois que des spermatozoïdes 24h/24.
00:40:11 C'est très compliqué.
00:40:13 On a essayé la pilule sur homme pour homme.
00:40:15 Pour l'instant, on n'a toujours pas trouvé de solution.
00:40:18 Et puis, je crois quand même
00:40:20 qu'il faut se dire une chose importante, Victoria.
00:40:23 Moi, en tant que femme,
00:40:26 si j'étais encore apte à tomber enceinte,
00:40:29 ce qui n'est plus le cas,
00:40:31 est-ce que je ferais totalement confiance aux hommes ?
00:40:33 Moi, je ne suis pas sûre.
00:40:35 - C'est vrai, vous avez raison.
00:40:37 - Sincèrement, parce que c'est quand même nous qui le portons, le gosse.
00:40:40 - C'est vous qui le portez,
00:40:42 et souvent, c'est vous qui le supportez,
00:40:45 si je lui dis. - Je suis bien d'accord.
00:40:47 Donc, vous voyez, je crois que c'est un faux problème, quelque part.
00:40:51 C'est quand même...
00:40:54 Il me semble, en tant que jeune femme,
00:40:57 je pense que vous avez quand même intérêt, en tant que jeune femme,
00:41:00 à avoir une contraception et ne pas faire une confiance aveugle aux hommes.
00:41:05 - Oui, mais la contraception, aujourd'hui, on n'a pas beaucoup de choix.
00:41:08 - Oh, si, si.
00:41:10 - Oui, mais alors, on a peur.
00:41:12 J'ai la trouille, honnêtement.
00:41:15 De tomber enceinte, ça c'est le truc.
00:41:18 - Vous voulez poser une question au sujet de la contraception à Christian Jamin ?
00:41:22 - Je veux bien. - Alors, restez avec nous,
00:41:26 et puis on vous retrouve dans un instant.
00:41:28 - En compagnie de Christian Jamin, gynécologue, endocrinologue,
00:41:46 et puis, petite consultation contraceptive
00:41:49 pour justement ne pas être enceinte,
00:41:52 Victoria, vous avez des difficultés à trouver une contraception
00:41:56 qui vous convient, visiblement, c'est ça ?
00:41:58 - Oui, voilà, c'est ça.
00:42:00 En réalité, c'est de refaire un peu le point,
00:42:03 parce qu'on nous dit que finalement, on est féconde un peu avant l'ovulation,
00:42:09 on l'est aussi pendant les règles.
00:42:12 Vous voyez ce que je veux dire ?
00:42:14 En fait, je trouve qu'on se connaît très mal en réalité, en tant que femme.
00:42:20 À moins de faire des recherches, on se fait expliquer des choses,
00:42:23 mais moi, je ne trouve pas que ce soit très clair.
00:42:26 Donc on a peur tout le temps.
00:42:28 - Bien. La réponse, ça pourrait faire une émission.
00:42:33 Une femme, un spermatozoïde, vit 5 jours dans le ventre d'une femme.
00:42:37 - Oui, 5 jours.
00:42:39 Donc, on peut être enceinte si on a eu un rapport 5 jours avant l'ovulation.
00:42:45 Et la date d'ovulation n'est absolument pas fixe,
00:42:50 et peut apparaître n'importe quand.
00:42:53 Alors, bien sûr, on nous a appris à l'école que c'était entre le 10e et le 14e jour,
00:42:58 mais c'est vrai dans les livres, mais faux dans la vie.
00:43:01 Ce qui fait qu'il n'y a pas une date dans le cycle où une femme ne puisse pas être enceinte.
00:43:06 Un, parce qu'elle ne peut pas prévoir quand va venir son ovulation,
00:43:09 et deux, parce que parfois l'ovulation est imprévisible.
00:43:12 - Puisque même pendant les règles, il y a des femmes qui tombent enceintes.
00:43:14 - J'ai eu l'autre jour une femme qui a été enceinte,
00:43:16 elle avait eu un rapport au deuxième jour de ses règles.
00:43:19 Donc, c'est pour ça que les comptes, comme on disait dans le temps,
00:43:25 le fait de compter les jours, ça donne 40% de grossesse par an.
00:43:29 - Ah oui.
00:43:30 - Donc, la contraception...
00:43:33 Alors après, il y a des femmes qui se connaissent très bien,
00:43:36 qui reconnaissent leur glaire, etc.
00:43:39 Mais déjà, à mon avis, c'est la négation de la sexualité,
00:43:45 parce que finalement, on fait l'amour quand on a envie,
00:43:50 ou alors il faut être suffisamment raisonnable pour,
00:43:53 quand on n'est pas très sûr, mettre un préservatif
00:43:55 qui lui donne 13% de grossesse par an.
00:43:58 Donc, si on veut 0%, on ne peut pas faire mieux que la contraception.
00:44:04 - Oui, c'est ça. Donc la pilule.
00:44:07 - Ou la pilule, non, il y a la pilule, il y a la stérilet,
00:44:10 il y a les implants, il y a plusieurs types de contraceptions.
00:44:14 - Il y a quand même beaucoup de choses aujourd'hui, Victoria.
00:44:17 Vous avez essayé tout ?
00:44:19 - Oui. Le stérilet, ça me donne des contractions comme si j'accouchais,
00:44:24 donc c'est abominable. Je ne les supporte pas.
00:44:27 J'ai même tenu un mois et quand je suis retournée me le faire enlever,
00:44:30 il était carrément sorti du pérus.
00:44:33 Donc, je n'ai pas presque sorti du pérus.
00:44:37 Mais bon, si vous voulez, je ne t'embrasse pas.
00:44:40 - Vous voulez encore des enfants ou pas ?
00:44:42 - Non.
00:44:43 - Faites une ligature des trompes, puisqu'on parlait justement d'opération...
00:44:48 - Oui, je ne suis pas très chirurgicale, vous voyez.
00:44:53 - Vous l'êtes pour les hommes, mais pas pour vous.
00:44:56 - Voilà, c'est ça.
00:44:58 - À part la ligature, il n'y a pas de solution.
00:45:03 Après, s'il y a les fameuses éponges, les ovules, comme on dit,
00:45:10 plus les préservatifs, en fait, on additionne en réalité les barrières.
00:45:24 Pour les gens qui nous écoutent, il y a toujours une solution contraceptive.
00:45:28 Plus ou moins simple à trouver, mais il y a toujours une solution.
00:45:32 - Oui.
00:45:34 - Vous avez essayé l'implant, par exemple ?
00:45:39 - Non.
00:45:40 - Par exemple, je ne dis pas que c'est ça.
00:45:44 - Et puis il y a les stérilés au cuivre, et puis il y a les stérilés hormonaux.
00:45:47 Ce n'est pas la même chose, ça n'a pas les mêmes inconvénients.
00:45:50 Et puis il y a femmes et femmes.
00:45:52 Les hommes qui ont des règles douloureuses et très abondantes,
00:45:54 il ne faut pas leur mettre un stérilé au cuivre.
00:45:56 Il y a des femmes... Enfin bon, bref, je ne vais pas faire un cours sur la contraception.
00:46:00 - Oui, bien sûr.
00:46:01 - Mais quand on connaît bien le sujet, il y a toujours une solution.
00:46:05 - Donc, chercher un peu, changer de gynéco, je ne sais pas, Victoria ?
00:46:09 - Oui, je pense que c'est ça. Il faut changer de gynéco, je pense.
00:46:12 - Ce n'est pas moi qui l'ai dit, je ne dis pas que c'est ça.
00:46:14 - Non, c'est moi qui le dis et je suis libre, donc je peux le dire.
00:46:17 Non, et puis je crois, Victoria, il y a aussi une chose qu'il faut comprendre.
00:46:21 Quand on est prête, le maître arrive.
00:46:24 Et peut-être que si vous n'avez pas trouvé jusqu'à présent, ce n'est peut-être pas par hasard.
00:46:28 Moi, c'est le sens que je donne souvent à la vie et vous en ferez ce que vous voulez.
00:46:33 - Non, non, je suis d'accord avec vous, Brigitte, c'est vrai.
00:46:35 - Eh bien, merci, Victoria, en tout cas, pour ce témoignage.
00:46:38 Et puis, on redonne une petite devinette, parce que celle-là,
00:46:41 je l'ai trouvée juste pour Christian Jamin, qui est gynécologue.
00:46:44 Quel est le point commun entre un chien et un gynécologue myope ?
00:46:49 - Vous avez le temps des infos pour me trouver la réponse.
00:46:52 Et on se retrouve après.
00:46:54 - Chérie, viens voir ce que j'ai trouvé chez Giphy !
00:46:56 - On est avec Christian Jamin aujourd'hui, endocrinologue, gynécologue.
00:47:04 On va revenir sur la grossesse, même si on vient d'évoquer la contraception,
00:47:09 qui empêche, évidemment, a priori, une grossesse.
00:47:12 Et c'est Frédéric qui va prendre la parole dans un instant.
00:47:15 Et c'est bien que les hommes aussi témoignent sur ce sujet,
00:47:18 la sexualité durant la grossesse, parce qu'évidemment, ça les concerne.
00:47:21 Mais j'ai trouvé votre petite devinette, là, gynécologue myope et le chien.
00:47:26 Quel est le point commun ?
00:47:27 - Il est obligé de mettre son nez au ras de la cible, si je puis dire.
00:47:31 - C'est à peu près ça.
00:47:32 Alors, le chien et le gynécologue myope ont donc tous les deux le nez humide.
00:47:36 - Ah, ben voilà !
00:47:37 - C'est pour ça, voilà.
00:47:39 Oui, parce que s'il n'est pas myope, le gynécologue, ça ne marche pas, ma devinette.
00:47:43 - Ah, d'accord.
00:47:45 - Bonjour Frédéric.
00:47:46 - Oui, bonjour. Bonjour Brigitte. Bonjour Christian-Jamain.
00:47:49 - Bonjour.
00:47:50 - Voilà, moi, je vais faire part de mon témoignage qui est un peu invariant dans l'émission.
00:47:55 C'est après la grossesse, en fait.
00:47:58 Moi, j'avais 20 ans et j'ai fait la connaissance de Sylvie,
00:48:02 que j'étais follement amoureux, mais qu'il y avait déjà un enfant.
00:48:05 - Oui.
00:48:06 - L'enfant était là.
00:48:08 - Il avait quel âge, l'enfant, quand vous l'avez rencontré ?
00:48:11 - 6 ans.
00:48:12 - 6 ans, hyperactif, perturbé par la séparation de ses parents, une maman dépressive.
00:48:19 Et donc, voilà, moi, je suis rentré dans l'aventure, on va dire.
00:48:25 Et puis, voilà, ça n'a pas trop tenu longtemps avec la maman,
00:48:28 mais je suis toujours en contact avec Guillaume.
00:48:30 - Le fils, oui.
00:48:31 - Il a 30 ans.
00:48:32 - Oui, il a 30 ans et on est toujours en contact et c'est génial.
00:48:35 Bon, la maman, je ne la vois plus depuis très longtemps.
00:48:37 Et donc, j'ai pris, entre guillemets, ce qui était sur la route.
00:48:45 - Vous vous êtes occupé de cet enfant comme un beau-père ?
00:48:49 Vous êtes resté combien de temps avec cette femme ?
00:48:52 - On est resté un an ensemble et après, je l'ai revu à lui.
00:48:57 On s'est revus en tant qu'amis, on s'est reperdus, revus.
00:49:01 C'est une relation un peu en dents de scie.
00:49:04 Par contre, je pense avoir compté beaucoup, sans prétention,
00:49:08 pour amener un peu de joie, de bonheur, de sortie, de pique-nique.
00:49:12 Mais au niveau sexuel, au niveau de la sexualité,
00:49:15 parce que c'est le thème du jour, c'est vrai que c'était un peu compliqué.
00:49:18 Avec un enfant hyperactif, surdoué.
00:49:22 - Mais elle était surtout dépressive, d'après ce que j'entends.
00:49:24 - Et puis en plus, la maman dépressive,
00:49:26 alors là, au niveau sexualité, c'était la cata.
00:49:28 C'était carrément la cata et on est quand même resté ensemble.
00:49:32 Mais c'était très compliqué au niveau des rapports.
00:49:36 - Ce qu'il faut quand même toujours rappeler,
00:49:39 puisque je suis en présence d'un endocrinologue,
00:49:41 je vais peut-être te dire quelque chose qui ne sera pas exactement correct,
00:49:44 mais en tout cas, on sait que quand une femme est dépressive,
00:49:49 ou un homme d'ailleurs,
00:49:51 il y a le messager de la sérotonine qui ne circule pas très bien
00:49:56 et qui donc nuit à la libido.
00:49:59 C'est très compliqué.
00:50:03 Il faut soigner.
00:50:05 Je le rappelle, la dépression est une maladie qui se soigne.
00:50:08 Ce qui ne veut pas dire pour ça qu'il ne faut pas parallèlement suivre une thérapie
00:50:12 pour comprendre pourquoi on est dépressif.
00:50:15 Mais il faut d'abord soigner la dépression.
00:50:17 En l'occurrence, visiblement, ça n'a pas été fait.
00:50:21 - Et l'alcoolisme, en plus.
00:50:24 - Oui, c'est une autre maladie.
00:50:26 - Ah oui, oui. Non, mais là, j'avais carrément le gros lot.
00:50:28 Mais bon, ça ne m'a pas empêché de m'investir
00:50:31 et d'amener ce que je pouvais.
00:50:33 La pierre à l'édifice, j'espère l'avoir amenée.
00:50:37 Un enfant dans un couple,
00:50:39 alors moi j'étais habitué à sortir avec des filles de mon âge.
00:50:42 Là, j'étais avec une maman en fait.
00:50:44 J'étais en configuration maman.
00:50:46 Donc, l'enfant qui est hyper important,
00:50:49 je découvrais quelque chose.
00:50:51 - Mais quand vous la rencontrez, vous savez qu'elle a un enfant ?
00:50:55 - Ah oui, oui, tout à fait.
00:50:57 - Ça a quand même été un choix.
00:50:59 - Ah oui, oui, oui.
00:51:00 Oui, ça peut être un obstacle en fait.
00:51:02 Je ne suis pas parti en courant, on va dire.
00:51:04 - De toute façon, un enfant, même dans un couple,
00:51:07 qu'il a désiré ensemble, c'est du tiers.
00:51:09 - Exactement.
00:51:11 Oui, mais là, ce n'est pas le sien.
00:51:13 C'est peut-être un peu plus compliqué par rapport à l'investissement.
00:51:15 Bon, là, je l'ai eu.
00:51:17 Mais je peux comprendre que certains hommes aient du mal.
00:51:21 - Certaines femmes aussi, vous savez.
00:51:23 - Certaines femmes aussi, oui, oui.
00:51:25 Je me passe en tant qu'homme,
00:51:27 ont du mal à accepter l'enfant de l'autre
00:51:29 qui est quand même le témoignage d'une relation précédente
00:51:31 et d'un amour.
00:51:33 C'est quand même un tiers
00:51:35 qui peut être encombrant pour certains.
00:51:37 Moi, ça ne l'a pas été.
00:51:39 - Mais moi, je retire de ce que vous dites, que c'est très positif.
00:51:41 C'est-à-dire que vous avez eu un fils,
00:51:45 pas biologique, mais d'après ce que je comprends,
00:51:48 vous êtes très, très heureux de la relation avec ce garçon.
00:51:51 - Ah oui, oui, il est super intéressant.
00:51:53 C'est très, très positif, c'est ça que je veux dire.
00:51:56 - Oui, oui, c'est ce que je voulais dire,
00:51:58 c'est le sens de mon témoignage.
00:52:00 Et puis en plus, il est super intéressant.
00:52:02 Depuis qu'il est petit, c'est quelqu'un d'intelligent.
00:52:05 Et en plus, il m'a permis de rencontrer mon meilleur ami.
00:52:08 Par son biais, j'ai rencontré une personne
00:52:11 qui le connaissait, je suis un ami avec.
00:52:14 Donc, la boucle se boucle,
00:52:17 ça rebondit, c'est la vie.
00:52:19 - Et vous avez eu des enfants, vous, ou pas ?
00:52:21 - Non, moi j'étais avec une personne qui ne voulait pas
00:52:24 un truc dans le ventre, voilà, textuellement.
00:52:26 - Un truc dans le ventre ?
00:52:28 - Oui, et qui bouge.
00:52:30 - Vous voyez, ça, Frédéric, c'est une expression
00:52:33 qui est loin d'être anodine.
00:52:35 Une femme qui dit "je veux pas un truc qui bouge dans le ventre",
00:52:38 ça répond à une blessure qui n'a pas été travaillée.
00:52:43 - Ah oui, la rebelote, oui, oui.
00:52:45 - Encore une fois, rebelote, décidément,
00:52:47 vous avez rencontré des femmes.
00:52:49 - Oui, après c'est mon métier.
00:52:52 - Oui, mais après, elle a le droit de ne pas vouloir d'enfant,
00:52:55 c'est pas du tout ce que je veux dire,
00:52:57 mais c'est peut-être dommage de ne pas aller travailler
00:53:00 ce que ça signifie de ne pas vouloir un truc qui bouge
00:53:03 dans le ventre, non, Christian Jamin ?
00:53:05 - Oui, l'image est amusante, d'ailleurs,
00:53:08 je n'ai pas compris ce que vous appeliez un truc qui bouge,
00:53:10 est-ce que c'est le bébé ou est-ce que c'est la verge ?
00:53:13 - Le bébé, le bébé, le bébé,
00:53:15 et puis l'accouchement ça aurait été une opération,
00:53:17 un peu moins comme une intervention chirurgicale,
00:53:19 on réécute comme ça.
00:53:21 Donc on n'a pas insisté, dans ces cas-là,
00:53:23 je crois qu'il faut, voilà, pas...
00:53:25 C'était compliqué, quoi, voilà.
00:53:27 Et donc je n'ai pas d'enfant, mais je me suis occupé
00:53:29 de ceux des autres.
00:53:31 - Enfin, de ceux, de celui-là ?
00:53:33 Vous en avez d'autres ?
00:53:35 - Non, non, dans mon travail.
00:53:37 - Ah, dans votre travail, oui, oui.
00:53:39 - En plus, voilà, donc du coup,
00:53:41 je suis un peu réceptif, voilà.
00:53:43 - Mais il y a un peu de regret ou pas du tout ?
00:53:46 - Non, pas du tout, pas du tout.
00:53:48 Pas du tout, parce que le monde actuel,
00:53:50 on ne m'inspire pas trop non plus.
00:53:52 Donc voilà, après, je ne suis pas trop optimiste
00:53:54 sur ce qui se passe en ce moment.
00:53:56 Et du coup, j'ai encore moins de regret,
00:53:58 oui, franchement.
00:54:00 - Bah, écoutez, vous savez,
00:54:02 les enfants d'aujourd'hui, peut-être qu'ils vont
00:54:04 faire un monde meilleur, hein, moi, il faut leur laisser
00:54:06 cette... - Ah oui, on va y croire.
00:54:08 - Il faut y croire, hein, oui. - Bien sûr, bien sûr, bien sûr.
00:54:10 - Est-ce que vous croyez qu'il y a eu un temps
00:54:12 dans l'histoire de l'humanité
00:54:14 où il n'y a pas eu
00:54:16 d'inquiétudes sur l'avenir ?
00:54:18 Donc, je pense que notre époque
00:54:20 est incertaine, mais elles l'ont toujours été.
00:54:22 Donc c'est plutôt la façon
00:54:24 dont on la regarde.
00:54:26 - Tout à fait, puis la manière
00:54:28 dont on propose des choses.
00:54:30 Moi, je suis un enfant d'étant tout glorieux,
00:54:32 donc... - Oui, voilà, je pense que c'est ça
00:54:34 qu'on ne dit pas assez, c'est que
00:54:36 on a connu une période
00:54:38 extraordinaire où tout
00:54:40 paraissait possible et toujours mieux,
00:54:42 entre les années
00:54:44 68 et,
00:54:46 on va dire, 90,
00:54:48 à peu près. On a connu
00:54:50 une période où on avait l'impression que rien
00:54:52 n'allait s'arrêter, que le progrès était
00:54:54 en pleine expansion, que tout était possible,
00:54:56 etc., etc. Et puis,
00:54:58 il y a eu un...
00:55:00 Bon, une récession, plein de choses qui sont
00:55:02 en train de... Les problèmes écologiques, etc.
00:55:04 Mais, Christian Jamin,
00:55:06 vous avez totalement raison.
00:55:08 Quand on est au début
00:55:10 du XXe siècle...
00:55:12 - C'est pas plus gai. - C'est pas terrible.
00:55:14 - Et puis là, l'inquiétude...
00:55:16 Ou la béatitude à laquelle
00:55:18 vous faites allusion, c'est parce que c'était la France.
00:55:20 Mais vous étiez en Chine,
00:55:22 à l'époque, c'était pas vraiment drôle non plus.
00:55:24 - Ah, non, non. - Donc...
00:55:26 L'avenir est sombre
00:55:28 dans des endroits différents
00:55:30 à chaque moment, mais il est toujours sombre.
00:55:32 - Ou pas,
00:55:34 suivant comment on voit... - Ou pas, en fonction
00:55:36 de son optimisme.
00:55:38 - Regardez quand on entend Marlène
00:55:40 et même Victoria, elles portent des lunettes roses.
00:55:42 - Oui, mais pour en revenir...
00:55:46 - Portons des lunettes roses ?
00:55:48 - Oui, oui, oui.
00:55:50 Et pour en revenir juste au début de mon témoignage,
00:55:52 elle était heureuse d'avoir un enfant.
00:55:54 Cet enfant avait été voulu, c'est pas un accident.
00:55:56 Et je lui ai dit, "Tant qu'il y a de l'amour, ton fils sera heureux."
00:55:58 Voilà ce que j'ai donné
00:56:00 comme un message un peu le principal.
00:56:02 Je ne vais pas y arriver, je ne suis pas assez bien
00:56:04 pour lui. Voilà, donc j'ai
00:56:06 boosté, je lui ai fait lire "Dolto".
00:56:08 Voilà, c'est un arbre.
00:56:10 - Bah écoutez, en tout cas, vous avez
00:56:12 certainement été important pour cet enfant
00:56:14 parce que quand on a une maman dépressive
00:56:16 et un père qui visiblement
00:56:18 est parti, c'est sûr
00:56:20 qu'on a besoin de résilience.
00:56:22 - Et d'image paternelle,
00:56:24 d'image d'homme aussi, pour la construction.
00:56:26 - Oui, bien sûr. - Voilà, il y a ça aussi.
00:56:28 - Et bien merci de ce témoignage, Frédéric.
00:56:30 - Merci à vous,
00:56:32 merci à votre émission. - Je vous en prie.
00:56:34 - Alors, on fait une petite pause et puis on se retrouve
00:56:36 dans un instant avec vos témoignages.
00:56:38 Bien sûr, au 0826 300 300,
00:56:40 vous pouvez témoigner
00:56:42 quoi que vous ayez envie
00:56:44 de dire puisqu'on parle vrai sur Sud Radio.
00:56:46 - Sud Radio,
00:56:48 votre attention est notre plus belle récompense.
00:56:50 - Je vous remercie énormément
00:56:52 au niveau de Sud Radio,
00:56:54 de tout ce que vous faites pour donner la parole aux Samois
00:56:56 parce que sur nos médias nationaux,
00:56:58 personne n'en parle.
00:57:00 - Sud Radio, parlons vrai.
00:57:02 14h16,
00:57:04 Brigitta et Sud Radio.
00:57:06 - Nous sommes avec Christian Jamin,
00:57:08 aujourd'hui gynécologue endocrinologue.
00:57:10 On évoque notamment
00:57:12 la sexualité durant la grossesse
00:57:14 et c'est Léa qui veut réagir.
00:57:16 Bonjour Léa. - Bonjour Brigitte,
00:57:18 bonjour Christian. - Bonjour.
00:57:20 - Eh bien, on vous écoute,
00:57:22 vous avez eu deux enfants, je crois. - Oui, tout à fait.
00:57:24 - Donc, deux grossesses différentes.
00:57:26 Et je dirais que
00:57:28 effectivement, alors,
00:57:30 je vais mettre deux catégories.
00:57:32 Si on a une grossesse qui se passe plutôt bien,
00:57:34 déjà, on a une plus
00:57:36 grande disposition à la sexualité
00:57:38 ou à la rencontre avec l'autre.
00:57:40 Et c'est beaucoup plus simple,
00:57:42 même s'il y a des petits hics,
00:57:44 de pouvoir en parler, de pouvoir vivre les changements
00:57:46 sans problème. Donc ça, ça a été mon cas
00:57:48 pour la deuxième grossesse.
00:57:50 Par contre, pour la première grossesse
00:57:52 où il y avait plus de difficultés,
00:57:54 des craintes, et puis j'étais beaucoup plus jeune,
00:57:56 j'ai remarqué
00:57:58 qu'il y avait un impact forcément conséquent
00:58:00 sur la sexualité, ça veut pas dire
00:58:02 qu'elle était absente, mais que
00:58:04 si vous avez des appréhensions ou des
00:58:06 problèmes qui mettent en danger soit votre
00:58:08 enfant, soit votre santé, vous avez déjà
00:58:10 à avoir une appréhension.
00:58:12 Et donc, je dirais que ça,
00:58:14 c'est le premier facteur d'influence.
00:58:16 Et puis le deuxième, c'est
00:58:18 comment vous vivez votre grossesse,
00:58:20 comment le compagnon
00:58:22 peut s'intégrer dans toute cette
00:58:24 transformation. Et si vous avez une bonne
00:58:26 communication, il n'y a pas de raison que ça change, ça peut être
00:58:28 plus ou moins intense suivant les périodes,
00:58:30 je dirais, c'est très cyclique, un peu comme
00:58:32 dans la vie d'une femme.
00:58:34 Et puis, pour l'accouchement,
00:58:36 je dirais là aussi,
00:58:38 il y a deux règles, si vous avez un accouchement
00:58:40 qui se passe plutôt bien, même s'il y a
00:58:42 des reprises de couches où on est un peu
00:58:44 fatigué, ça reprend très vite.
00:58:46 Si par contre, vous avez un accouchement qui
00:58:48 était difficile, une épisiotomie,
00:58:50 des blessures, etc.,
00:58:52 la sexualité, elle est fortement
00:58:54 impactée par ça. Et du coup,
00:58:56 il va y avoir une incidence,
00:58:58 sans parler après du côté relationnel,
00:59:00 qui là encore une fois dépend de la qualité
00:59:02 qu'on a établie avec
00:59:04 le compagnon, et de la
00:59:06 place de parent qu'on arrive à prendre,
00:59:08 ou pas, dans cette nouveauté.
00:59:10 - Alors là, vous évoquez
00:59:12 évidemment tellement de paramètres
00:59:14 qu'on peut comprendre, forcément
00:59:16 que parfois, ça ne va pas
00:59:18 tout seul. Mais vous avez dit une chose
00:59:20 qui me paraît importante à relever,
00:59:22 vous avez dit, la première grossesse,
00:59:24 il y a des peurs. - Oui.
00:59:26 - Et ça me paraît important
00:59:28 de revenir sur ce sujet, parce que je ne suis pas
00:59:30 sûre que justement,
00:59:32 on parle beaucoup de ça avec son gynécologue,
00:59:34 et pourtant, ça serait
00:59:36 bien. Est-ce que,
00:59:38 Christian Jamin, justement,
00:59:40 c'est assez normal d'avoir peur pour quelque chose
00:59:42 qu'on ne connaît pas ? Enfin, je veux dire...
00:59:44 - Bien entendu, bien entendu.
00:59:46 Et puis, on a tous des exemples autour de nous
00:59:48 où la grossesse s'est plus ou moins
00:59:50 bien passée, et on ne retient
00:59:52 que les, j'allais dire, les mauvais souvenirs.
00:59:54 - Bien sûr, bien sûr.
00:59:56 - Voilà, donc...
00:59:58 Mais bon, le rôle aussi de
01:00:00 l'obstétricien qui suit la grossesse,
01:00:02 c'est d'expliquer
01:00:04 que dans l'immense majorité des cas,
01:00:06 tout se passe bien, et de rassurer.
01:00:08 - Oui, mais je ne suis pas sûre qu'ils le fassent tous.
01:00:10 Ou elles le fassent tous. - Oui, ou que
01:00:12 on soit forcément
01:00:14 très à l'écoute quand on est soi-même angoissé.
01:00:16 - C'est ça, puis je
01:00:18 dirais après, alors pour avoir
01:00:20 vécu pas mal d'expériences,
01:00:22 alors moi, c'était des petites peurs
01:00:24 où j'ai pris le temps de discuter,
01:00:26 j'avais quand même une grossesse qui était un petit peu
01:00:28 à risque, donc j'ai été très encadrée,
01:00:30 et j'ai pu en discuter
01:00:32 pleinement, ce qui m'a permis d'avoir une sexualité
01:00:34 malgré tout sur cette première grossesse,
01:00:36 mais je l'ai un peu retardée.
01:00:38 Et ce que j'ai trouvé intéressant, c'est qu'on l'a aussi
01:00:40 expliqué aux compagnons, ce qui n'est pas
01:00:42 toujours le cas, et le fait
01:00:44 qu'on l'explique aux deux personnes, de savoir ce qui se passe,
01:00:46 pourquoi on a peur, quelles sont les craintes,
01:00:48 quelles sont les difficultés, ça permet après
01:00:50 de pouvoir revisiter les choses,
01:00:52 de comprendre qu'il y a un impact physiologique,
01:00:54 et après, de pouvoir
01:00:56 petit à petit, effectivement, de rassurer,
01:00:58 et de se dire, ben voilà,
01:01:00 il y a des petites angoisses qui sont naturelles,
01:01:02 et puis d'autres qui sont démesurées,
01:01:04 et qui peuvent embêter la grossesse
01:01:06 alors qu'elle n'a pas lieu d'être.
01:01:08 - Mais ça, on a beaucoup avancé,
01:01:10 les hommes sont beaucoup plus
01:01:12 maintenant,
01:01:14 comment dirais-je,
01:01:16 invités à aller aux échographies,
01:01:18 à les suivre et vendre,
01:01:20 il y a notamment l'apnéomie aussi,
01:01:22 qui est très bien pour les couples,
01:01:24 ça doit certainement
01:01:26 beaucoup aider
01:01:28 à ce que la grossesse et la sexualité
01:01:30 restent
01:01:32 quelque chose de...
01:01:34 une histoire de couple, quoi.
01:01:36 - Oui, et puis je dirais aussi, là encore,
01:01:38 ça me fait penser à ma deuxième grossesse,
01:01:40 où des fois, le papa peut avoir peur lui-même,
01:01:42 c'est-à-dire qu'il n'y a pas vraiment,
01:01:44 s'il n'y a pas de problème particulier de santé,
01:01:46 il n'y a pas de problème de sexualité non plus,
01:01:48 elle peut varier, mais normalement,
01:01:50 on est content d'avoir un enfant,
01:01:52 je sais bien, donc généralement,
01:01:54 la sexualité, moi, je me souviens, pour mon deuxième enfant,
01:01:56 c'était jusqu'au bout,
01:01:58 pratiquement, on va dire,
01:02:00 trois semaines avant, où
01:02:02 il fallait s'arrêter un peu, parce que le bébé
01:02:04 était très proche
01:02:06 de sortir, donc il y a
01:02:08 quand même quelques petites conséquences,
01:02:10 mais
01:02:12 si on explique bien les choses, il n'y a pas de raison
01:02:14 de vivre quelque chose de difficile
01:02:16 ou de différent, en tout cas,
01:02:18 sur la grossesse. Après,
01:02:20 tout dépend de la forme, mais si le compagnon,
01:02:22 il n'a pas de problème du tout.
01:02:24 - Mais ce n'était pas le même père, donc, j'imagine.
01:02:26 - Non. - D'accord.
01:02:28 - Non, ce n'était pas le même, du tout,
01:02:30 mais même
01:02:32 sur la première, qui était
01:02:34 tout à fait, enfin,
01:02:36 je n'ai pas eu de problème non plus,
01:02:38 une fois que les problèmes de santé ont été
01:02:40 résolus, et que la grossesse
01:02:42 n'était plus en jeu, dans les deux
01:02:44 grossesses, j'ai une sexualité épanouie
01:02:46 jusqu'à la fin, voilà.
01:02:48 - Et vous diriez que, durant la grossesse,
01:02:50 elle était différente ?
01:02:52 - Oui, elle était différente, parce que,
01:02:54 je pense que, moi, j'avais des besoins différents.
01:02:56 C'est peut-être, je dirais qu'il y a plus
01:02:58 d'introspection, plus peut-être un
01:03:00 rapport au corps, enfin, une espèce de maturité
01:03:02 qui naît,
01:03:04 quand, c'est surtout la première grossesse qui est
01:03:06 challengeante pour les couples, la deuxième,
01:03:08 on passe outre,
01:03:10 mais, on est,
01:03:12 on a cette intériorité,
01:03:14 donc, on a envie de quelque chose un peu plus
01:03:16 complète, un peu plus
01:03:18 profond, je dirais, peut-être
01:03:20 plus de tendresse, et si on l'explique
01:03:22 et qu'on peut la vivre,
01:03:24 il n'y a pas de problème, ça n'empêche pas non plus le côté
01:03:26 coquin, etc., enfin, moi, je me souviens de ma première
01:03:28 grossesse, tout y était,
01:03:30 mais il a fallu pouvoir parler,
01:03:32 puis peut-être, par moments, dire "non, ben là, j'ai pas envie",
01:03:34 ce qui peut froisser l'autre, mais
01:03:36 il faut arriver à se respecter,
01:03:38 et moi, en tout cas, c'est ce que j'ai fait
01:03:40 dans mes grossesses, et quand je pouvais pas,
01:03:42 et que ça n'était pas possible, c'est non, et c'est non,
01:03:44 quoi !
01:03:46 - Eh bien, bravo, parce que de toute façon, c'est ça
01:03:48 qui est important, c'est savoir communiquer
01:03:50 et savoir dire non,
01:03:52 il n'y a pas, il y a,
01:03:54 qu'on soit enceinte ou pas, d'ailleurs,
01:03:56 ça serait bien
01:03:58 de temps en temps, aussi, de le rappeler.
01:04:00 Et donc,
01:04:02 après l'accouchement,
01:04:04 donc, ben oui, le temps qu'il faut
01:04:06 pour que le corps se remette, et puis ensuite,
01:04:08 la sexualité, s'il y a eu sexualité
01:04:10 pendant la grossesse, elle reprend ?
01:04:12 - Elle reprend. Alors, moi, j'avais eu une première
01:04:14 où j'avais une épisiotomie
01:04:16 qui avait été mal cicatrisée,
01:04:18 donc ça a été vraiment un vrai problème,
01:04:20 parce que j'avais un nodule important,
01:04:22 et ça, ça a été vraiment un frein.
01:04:24 Alors, on essayait, mais quand c'est
01:04:26 vraiment douloureux, ben, vous y retournez pas, quoi.
01:04:28 - Ben non, oui, non, ça...
01:04:30 - Donc, ça aussi, j'ai pas toujours trouvé
01:04:32 de réponse à ça, mais c'est pas
01:04:34 évident, parce que ça impacte aussi la qualité
01:04:36 du couple et qu'il y a besoin, et l'homme a besoin
01:04:38 de retrouver sa place. - C'est encore un sujet
01:04:40 assez tabou, hein, cette question
01:04:42 d'épisiotomie, qui peut
01:04:44 parfois être...
01:04:46 ça peut être parfois mal recousu,
01:04:48 ça peut être parfois...
01:04:50 enfin, bon, bref... - Il y a plein de choses à se dire là-dessus.
01:04:52 - Oui, oui, il y a encore beaucoup de choses à dire
01:04:54 là-dessus. - Mais ça peut aussi mettre
01:04:56 un couple en déséquilibre,
01:04:58 parce que si un couple va bien, ben, après,
01:05:00 quand ça recule, etc., le compagnon,
01:05:02 après recule, quand on discute,
01:05:04 au moins, il trouve pas sa place,
01:05:06 parce qu'il a pu... ça soif
01:05:08 de choses,
01:05:10 donc il peut comprendre à un certain moment le nom,
01:05:12 mais les hommes,
01:05:14 alors, maintenant, ça a changé, hein,
01:05:16 il y a une époque où ils avaient déjà du mal à trouver des places
01:05:18 dans ce changement comme ça
01:05:20 de compagnon à papa,
01:05:22 donc les choses ont évolué,
01:05:24 et tant mieux, hein, mais c'est vrai
01:05:26 que je pense que c'est le dialogue, et c'est la
01:05:28 compréhension et l'accompagnement des
01:05:30 couples, comme vous parliez d'anonymie,
01:05:32 j'ai expérimenté ça,
01:05:34 et c'est vrai que c'est assez intéressant, parce que
01:05:36 ça implique l'autre
01:05:38 d'avantage que lorsqu'on fait
01:05:40 son cours de préparation
01:05:42 à l'accouchement ou à la grossesse de son
01:05:44 côté. - Oui, oui, mais je pense que
01:05:46 pour les femmes, il y aurait beaucoup à dire
01:05:48 justement sur
01:05:50 la manière d'accoucher une femme pour
01:05:52 essayer de respecter au maximum
01:05:54 sa sexualité future.
01:05:56 Ça, là, il y a encore
01:05:58 des choses, beaucoup de choses
01:06:00 à faire. - Mais je reviendrai, je sais pas si
01:06:02 Christian pourrait répondre, mais j'ai le souvenir
01:06:04 dans les deux qu'il y a des pics de désir plus
01:06:06 intense, alors je sais pas si c'est une question d'hormones,
01:06:08 mais moi je me resouviens,
01:06:10 les deux conversations ont été espacées,
01:06:12 j'avais quand même des soifs
01:06:14 de sexualité
01:06:16 plus intense à certaines périodes.
01:06:18 - Eh oui, et bien il va vous répondre
01:06:20 dans un instant, parce que c'est
01:06:22 le moment de faire la pub, mais on se retrouve
01:06:24 tout de suite. - Très bien.
01:06:26 Vous voulez parler à Brigitte Laé ?
01:06:28 0826 300 300
01:06:30 - Ben oui !
01:06:32 .fr, le plus grand site de
01:06:34 webcam live réservé aux adultes.
01:06:36 Brigitte Laé
01:06:38 Sud Radio, le Love Conseil.
01:06:40 - Alors on va dans un instant
01:06:42 évidemment faire le Love Conseil, mais on va d'abord
01:06:44 avoir la réponse pour Léa,
01:06:46 Christian Jamin, donc
01:06:48 est-ce qu'il y a un pic hormonal
01:06:50 qui déclenche une
01:06:52 enflammée de libido
01:06:54 à un moment de la grossesse ? C'est la question
01:06:56 que pose Léa.
01:06:58 - Bon alors Léa, si je vous réponds
01:07:00 et que je dis la vérité, j'ai le prix Nobel immédiatement.
01:07:02 - Immédiatement, on te le donne.
01:07:04 - Écoutez,
01:07:06 aussi bizarre
01:07:08 que ça puisse paraître, aujourd'hui,
01:07:10 il y a très peu de preuves
01:07:12 de l'influence très forte des hormones
01:07:14 sur la sexualité féminine,
01:07:16 en tout cas les études qui ont été faites
01:07:18 ont comparé les taux
01:07:20 circulant dans le sang
01:07:22 des différentes hormones
01:07:24 et la sexualité des femmes
01:07:26 n'a pas donné grand chose.
01:07:28 Alors pendant un moment, on a dit
01:07:30 c'est parce qu'il leur faut un peu d'hormones mâles.
01:07:32 Alors on a donné des hormones mâles
01:07:34 pour améliorer la sexualité
01:07:36 et on s'est aperçu que, ouf, ça ne faisait rien
01:07:38 et pour que ça fasse quelque chose,
01:07:40 il fallait avoir des taux tellement élevés
01:07:42 que les femmes voyaient la moustache pousser.
01:07:44 Donc c'était pas bon pour la sexualité
01:07:46 non plus. Donc pour être
01:07:48 tout à fait clair, en dehors du
01:07:50 confort du rapport, c'est-à-dire
01:07:52 l'humidité vaginale, les sécrétions,
01:07:54 etc., il n'est
01:07:56 à ma connaissance pas prouvé
01:07:58 que les taux hormonaux circulant
01:08:00 ont un rôle important dans la sexualité.
01:08:02 La sexualité, ça se passe
01:08:04 au niveau du cerveau
01:08:06 pour le désir et ça se passe
01:08:08 en bas pour la lubrification.
01:08:10 Donc tout ce que je peux dire
01:08:12 c'est que bon, le désir,
01:08:14 on en parle depuis tout à l'heure, mais
01:08:16 pour ce qui est de la lubrification, on ne fait pas
01:08:18 assez appel aux lubrifiants
01:08:20 et pour être aidé,
01:08:22 pour synchroniser le désir de l'homme
01:08:24 qui est très rapide à celui de la femme
01:08:26 qui est plus lent, pour mouiller,
01:08:28 comme on dit. Donc moi, je défends
01:08:30 beaucoup l'utilisation des lubrifiants
01:08:32 parce que ça permet d'être à peu près
01:08:34 sur la même longueur d'onde, au moins à ce niveau-là.
01:08:36 - Mais sur
01:08:38 les enquêtes qui sont
01:08:40 faites en sexologie,
01:08:42 on remarque généralement
01:08:44 un pic de libido
01:08:46 entre le troisième et le sixième
01:08:48 mois. Voilà,
01:08:50 c'est ce que disent les femmes. Après,
01:08:52 il n'y a pas une preuve scientifique.
01:08:54 - On le remarque, mais est-ce que c'est
01:08:56 parce qu'on suit la première période où on
01:08:58 était mal, parce qu'on avait des nausées, etc.
01:09:00 Et par rapport à celui
01:09:02 d'après où on n'est pas vraiment confortable,
01:09:04 c'est très difficile de savoir
01:09:06 où est la poule et où est l'œuf, si je puis dire.
01:09:08 - Oui, c'est peut-être
01:09:10 qu'une question d'équilibre. Et si on est bien
01:09:12 dans sa tête, dans sa peau avec l'autre,
01:09:14 tout se passe bien.
01:09:16 Ça revient sur ce que je disais, c'est que ça peut être très
01:09:18 fluctuant d'une femme à l'autre suivant le vécu, finalement.
01:09:20 - Moi, sur un plan,
01:09:22 encore une fois, un peu psychologique,
01:09:24 je crois quand même que
01:09:26 lorsqu'on est en train de
01:09:28 donner la vie et qu'on sent en soi
01:09:30 quelque chose qui est quand même
01:09:32 un élan vital, on parlait tout à l'heure,
01:09:34 que tout d'un coup,
01:09:36 ça libère
01:09:38 des désirs et des envies. Moi,
01:09:40 ça me paraît plutôt normal et assez sain.
01:09:42 Après, il y a évidemment des femmes
01:09:44 qui sont trop
01:09:46 déjà dans la position
01:09:48 de la mère et à ce moment-là, ça peut
01:09:50 couper complètement leur libido tellement elles veulent
01:09:52 protéger
01:09:54 ce futur enfant. Voyez,
01:09:56 Léa, je crois que ça va dépendre
01:09:58 de la manière dont on vit
01:10:00 sa grossesse en tant que
01:10:02 femme, si on la vit en tant que
01:10:04 pouvoir qu'on a,
01:10:06 parce que c'est quand même un pouvoir extraordinaire
01:10:08 que de créer la vie, je veux dire.
01:10:10 Les hommes nous envient
01:10:12 ça quand même, beaucoup d'hommes nous l'envie.
01:10:14 Et donc, ça peut
01:10:16 multiplier le désir
01:10:18 sexuel. Mais si on est
01:10:20 trop dans une sorte de mère
01:10:22 qui protège sa couvée,
01:10:24 à ce moment-là, ça peut couper la libido
01:10:26 et la sexualité parce qu'on se dit
01:10:28 "ah non, non, non, on ne va pas laisser le pénis rentrer dans
01:10:30 la zone interdite".
01:10:32 - C'est ça, et puis c'est encore une histoire
01:10:34 d'information et de peur,
01:10:36 parce que si on est bien informé et qu'on dépasse
01:10:38 ses peurs, peut-être que quand on a
01:10:40 20, 25 ans, on n'est pas trop
01:10:42 à l'aise avec son corps, on ne le connaît pas
01:10:44 forcément. Et donc du coup, on se dit
01:10:46 "ah j'ai peur", et donc l'autre va devenir
01:10:48 intrusif quelque part. Puis quand on a eu
01:10:50 peut-être un, deux, trois
01:10:52 enfants, on se dit "ouh là, ça va, tout va bien
01:10:54 de ce côté-là".
01:10:56 La mère a déjà fait l'expérience,
01:10:58 les parents ont déjà fait l'expérience d'être parents,
01:11:00 donc il y a aussi une autre approche qui fait
01:11:02 qu'on se dit "tout va bien". Donc je pense
01:11:04 que c'est une question de temps, d'environnement
01:11:06 et puis d'aisance personnelle, comme vous dites,
01:11:08 et puis de... - Et puis de l'image
01:11:10 que notre mère
01:11:12 nous a donnée de ce que c'était
01:11:14 que de donner
01:11:16 la vie. Si on a une mère
01:11:18 qui a été
01:11:20 très positive sur
01:11:22 le fait qu'on va
01:11:24 soi-même devenir mère ou pas, ça
01:11:26 influence énormément aussi.
01:11:28 - C'est possible, oui, parce que moi dans ma famille
01:11:30 il y avait beaucoup d'enfants autour, donc peut-être que ça
01:11:32 ait beaucoup de vie,
01:11:34 peut-être les mères, les grand-mères,
01:11:36 les tantes, tout ce qu'on a vécu aussi,
01:11:38 ou dans les rencontres,
01:11:40 ce qu'on a eu comme expérience peut aussi nourrir
01:11:42 notre expérience personnelle, dire "j'ai
01:11:44 entendu autour de moi que des choses sympathiques,
01:11:46 il n'y a pas de raison que ça nous fasse peur".
01:11:48 - En tout cas, on dit la même chose,
01:11:50 si j'ai bien tout compris, parce que
01:11:52 vous dites
01:11:54 d'une autre façon l'une et l'autre que
01:11:56 la sexualité c'est un tout,
01:11:58 c'est-à-dire que c'est un vécu,
01:12:00 mais ce n'est pas quelques gouttes d'oestrogène
01:12:02 ou de progestérone ou de testostérone
01:12:04 en plus, c'est ça que je voulais dire,
01:12:06 c'est-à-dire que pour l'instant on n'a pas
01:12:08 le lien
01:12:10 entre tout ce que vous venez de décrire
01:12:12 et ce qui se passe vraiment
01:12:14 jusqu'à présent, jusqu'à preuve du contraire,
01:12:16 ça se passe dans le cerveau.
01:12:18 - C'est ça, puis c'est la partie
01:12:20 de l'amour ou de la vie aussi, je pense que c'est une
01:12:22 soif, quand on a la sexualité
01:12:24 ça s'inscrit aussi dans l'amour,
01:12:26 dans le partage, dans quelque chose, une expérience,
01:12:28 donc elle est plus ou moins bien vécue
01:12:30 si elle fait partie d'un tout
01:12:32 alors que, pour moi,
01:12:34 avec le recul, si la sexualité
01:12:36 n'est que mise dans cet objet de sexualité,
01:12:38 très vite
01:12:40 les choses posent problème.
01:12:42 - C'est tout le problème
01:12:44 de la sexualité qui n'est que reproductive,
01:12:46 qui finalement, oui,
01:12:48 perd tout son côté
01:12:50 mystère,
01:12:52 etc.
01:12:54 Bien sûr, bien sûr.
01:12:56 On ne fait pas l'amour
01:12:58 uniquement pour se reproduire, sinon
01:13:00 ce serait bien triste. - Il faut s'entraîner beaucoup.
01:13:02 - Voilà, c'est ça.
01:13:04 - C'est vrai.
01:13:06 - Merci beaucoup Léa
01:13:08 de ce témoignage.
01:13:10 - Je vous en prie.
01:13:12 - Alors, le love conseil,
01:13:14 la question du love conseil, faut-il se forcer
01:13:16 à faire l'amour ? Evidemment que non,
01:13:18 on ne va pas répondre oui.
01:13:20 Evidemment qu'on ne se force pas
01:13:22 à faire l'amour, mais
01:13:24 attention, parce que dans un couple,
01:13:26 maintenant que le désir nous emporte,
01:13:28 on risque en effet de ne plus faire l'amour
01:13:30 du tout, et c'est ça qui est important
01:13:32 à comprendre.
01:13:34 Le désir, quand on se rencontre,
01:13:36 il nous envahit, il est là,
01:13:38 et il y a une attraction
01:13:40 des corps qui nous donne
01:13:42 envie de faire l'amour. Quand on est
01:13:44 ensemble depuis de nombreuses années,
01:13:46 c'est pas tout à fait le cas, et notamment
01:13:48 le soir, on est fatigué, la journée,
01:13:50 on n'a pas toujours l'esprit à ça.
01:13:52 Et c'est pour ça que je crois que c'est vraiment important
01:13:54 de se créer des moments pour se retrouver
01:13:56 sexuellement, parce que si vous
01:13:58 attendez que le désir vous saute dessus,
01:14:00 eh bien, ça risque
01:14:02 en effet de ne plus tellement
01:14:04 tellement vous arriver souvent.
01:14:06 Et moins on fait l'amour,
01:14:08 moins on en a envie,
01:14:10 c'est un peu comme le reste.
01:14:12 Et puis je voudrais juste rappeler
01:14:14 quelque chose, comme ça,
01:14:16 je prends un exemple.
01:14:18 Vous n'êtes peut-être pas passionné à l'idée d'aller
01:14:20 dîner chez des amis ce soir,
01:14:22 mais vous avez un rendez-vous,
01:14:24 vous allez un petit peu vous forcer,
01:14:26 vous allez y aller, et finalement
01:14:28 vous allez peut-être passer une excellente soirée.
01:14:30 Et donc, pourquoi refuser
01:14:32 à votre partenaire ce moment agréable
01:14:34 qu'il sera normalement
01:14:36 aussi pour vous ? Voilà.
01:14:38 Donc je crois pas, évidemment, qu'il faut se forcer
01:14:40 à faire l'amour, mais il faut se forcer pour lutter
01:14:42 contre l'habitude
01:14:44 d'attendre simplement
01:14:46 que le désir soit là pour faire l'amour.
01:14:48 Vous êtes d'accord avec ça, j'imagine ?
01:14:50 Totalement, totalement.
01:14:52 C'est vrai que, alors,
01:14:54 les hommes ont un désir
01:14:56 spontané plus violent.
01:14:58 C'est sûr. Les femmes
01:15:00 avec beaucoup moins.
01:15:02 Mais,
01:15:04 si on est bien avec son partenaire,
01:15:06 l'idée de faire l'amour,
01:15:08 même quand on n'a pas ce désir
01:15:10 qui vous taraude,
01:15:12 souvent c'est agréable
01:15:14 et on ne regrette pas. Et non seulement on ne regrette pas,
01:15:16 mais on est content d'y avoir participé.
01:15:18 Et on se sent mieux, ça fait du bien.
01:15:20 Ça fait du bien partout.
01:15:22 Et ça s'est à peu près prouvé
01:15:24 scientifiquement. Oui, ça fait sécréter plein de choses,
01:15:26 dont les endorphines, il n'y a rien de meilleur.
01:15:28 Même s'il n'y a pas d'orgasme,
01:15:30 simplement le fait de s'être
01:15:32 touché, de s'être retrouvé
01:15:34 à deux, ça fait
01:15:36 du bien. Donc ça renforce le système
01:15:38 immunitaire, enfin bref.
01:15:40 Donc, donnez-vous des rendez-vous
01:15:42 régulièrement.
01:15:44 Delphine, bonjour.
01:15:46 Bonjour Delphine.
01:15:48 Alors, est-ce qu'on a un petit souci
01:15:50 avec Delphine ? Elle est peut-être encore en train de jouer
01:15:52 avec son jouet, je ne sais pas.
01:15:54 Bon, on va essayer
01:15:56 de retrouver
01:15:58 Delphine
01:16:00 dans un instant.
01:16:02 Alors justement, puisqu'on parle des jouets,
01:16:04 pendant la grossesse,
01:16:06 est-ce qu'on peut
01:16:08 utiliser des jouets ? Oui, s'il n'y a pas
01:16:10 un jouet
01:16:12 trop imposant,
01:16:14 il n'y a pas
01:16:16 de problème. Voilà, mais la verge n'est
01:16:18 rien d'autre qu'un jouet.
01:16:20 Je dirais même que c'est
01:16:22 le meilleur jouet, Christian Jamin.
01:16:24 C'est un jouet qui...
01:16:26 Alors, le problème, c'est qu'il n'est pas
01:16:28 à pile. Il tombe
01:16:30 parfois en panne, il tombe peut-être un peu
01:16:32 souvent en panne. L'autre, c'est un sexe
01:16:34 à pile. Voilà, je ne suis pas
01:16:36 gentil avec les hommes, c'est pas bien.
01:16:38 Mais non, il ne tombe pas en panne, les jouets.
01:16:40 Et puis s'il tombe en panne, c'est peut-être un peu de notre faute.
01:16:42 Voilà. Delphine, bonjour !
01:16:44 Bonjour, Brigitte.
01:16:46 Alors, on joue trop avec son jouet, du coup,
01:16:48 on n'est plus à l'antenne. Qu'est-ce que c'est que ce travail,
01:16:50 Delphine ?
01:16:52 Ouais, j'aurais presque pu te dire que
01:16:54 vous m'avez surprise au mauvais moment. Non, je plaisante.
01:16:56 Mais ça se coulait bien
01:16:58 dans le sujet, en tout cas. N'est-ce pas ?
01:17:00 Bon, en tout cas,
01:17:02 c'est un magnifique jouet.
01:17:04 Tout est
01:17:06 beau, la couleur, la forme.
01:17:08 C'est un jouet
01:17:10 avec un côté
01:17:12 ventouse, womanizer,
01:17:14 et puis
01:17:16 un côté qu'on rentre,
01:17:18 j'imagine, pour stimuler
01:17:20 le point G. C'est ça ?
01:17:22 Oui, alors, il y a...
01:17:24 Il est décrit sur le paquet
01:17:26 comme plutôt un stimulateur clitoridien.
01:17:28 Et j'avoue,
01:17:30 c'est étonnant, parce qu'en fait, on a l'impression...
01:17:32 Alors, dans la boîte, il est présenté comme
01:17:34 un peu... En fait, pour
01:17:36 permettre aux auditrices ou aux auditeurs
01:17:38 de l'imaginer, dans la boîte, il est présenté
01:17:40 un peu comme un point d'interrogation.
01:17:42 Oui. Et en fait,
01:17:44 à l'utilisation,
01:17:46 on peut penser qu'on peut... J'ai envie de dire,
01:17:48 alors, il n'y a rien de jugeant dans ce que je vais dire, mais
01:17:50 trivialement, on peut penser le retourner
01:17:52 pour permettre une pénétration. Et en fait,
01:17:54 on en avait
01:17:56 parlé avec Bénédicte.
01:17:58 En fait, il est décrit
01:18:00 comme un stimulateur clitoridien.
01:18:02 Et après quelques tests, j'avoue qu'il est
01:18:04 bien plus efficace,
01:18:06 comme il est décrit, que comme... Parce que c'est
01:18:08 un peu compliqué pour
01:18:10 la stimulation du point G.
01:18:12 D'abord, alors, pour une personne comme moi,
01:18:14 mais ça, ça ne concerne que moi,
01:18:16 parce que je ne le connais pas bien. Donc après,
01:18:18 si on le connaît bien, peut-être que c'est plus aisé,
01:18:20 mais en tout cas, pour moi, il est surtout
01:18:22 un excellent stimulateur clitoridien.
01:18:24 C'est-à-dire qu'en fait, on va l'utiliser
01:18:26 dans le sens inverse de la façon dont il est présenté.
01:18:28 Hum hum. Je comprends.
01:18:30 Voilà. Et alors là,
01:18:32 il y a huit
01:18:34 positions différentes au niveau des...
01:18:36 Il vibre fort, de toute façon.
01:18:38 Par contre, le très fort, je pense
01:18:40 qu'il est à proscrire. Je l'entends souvent
01:18:42 dans les retours que vous avez.
01:18:44 A moins d'aimer les trucs, ou de vouloir quelque chose
01:18:46 de très très rapide, peut-être.
01:18:48 Mais sinon, quand on aime bien,
01:18:50 j'ai envie de dire le luxe, le climat, la volupté,
01:18:52 et bien c'est l'objet rêvé.
01:18:54 Parce que vraiment, il permet
01:18:56 de passer
01:18:58 de toutes les sensations, puisque vraiment,
01:19:00 les huit vitesses différentes, c'est à chaque fois...
01:19:02 Alors, c'est pas des vitesses,
01:19:04 c'est vraiment huit programmes différents,
01:19:06 avec des vibrations qui sont très différentes,
01:19:08 mais sur une même vibration,
01:19:10 on peut monter ou descendre la vitesse.
01:19:12 J'ai envie de dire, je m'amuse à faire un calcul rapide
01:19:14 tout à l'heure, je me disais, bon, 8 x 8,
01:19:16 64, en fait, il y a peut-être à peu près
01:19:18 64 combinaisons possibles.
01:19:20 Ah oui, ça commence à laisser un petit peu
01:19:22 d'imagination, évidemment.
01:19:24 C'est ça. Et vraiment,
01:19:26 il est très très beau,
01:19:28 il est très très doux,
01:19:30 il est très facile, pour les dames qui sont peut-être...
01:19:32 qui aiment bien
01:19:34 la propreté, comment il est très facile à nettoyer.
01:19:36 Il se recharge avec un petit adaptateur secteur.
01:19:38 Alors, c'est vrai qu'il est très...
01:19:40 Comme toujours, maintenant, c'est pratiquement...
01:19:42 De toute façon, c'est la marque Lelo,
01:19:44 c'est une marque très haut de gamme,
01:19:46 c'est d'ailleurs celle qui a fait
01:19:48 l'enquête sur la sexualité
01:19:50 des Français, et qui a montré que...
01:19:52 Je sais pas si le but de l'enquête
01:19:54 c'était de prouver que les produits sont efficaces
01:19:56 ou qu'ils étaient pertinents,
01:19:58 mais alors, j'avoue que pour les plaisirs solitaires,
01:20:00 c'est très adapté. La prochaine étape
01:20:02 pour moi, ce sera de le partager.
01:20:04 Parce que, en fait, ça, jusque-là,
01:20:06 alors moi, je dois vous avouer quelque chose,
01:20:08 je suis venue à l'utilisation
01:20:10 de jouets parce que j'ai eu le plaisir
01:20:12 de le recevoir de votre part
01:20:14 chez moi.
01:20:16 Ça a été un apprentissage dans lequel
01:20:18 je grandis, et j'espère qu'on va grandir
01:20:20 avec. Donc je tiens à vous dire un grand merci.
01:20:22 - Je vous en prie, merci de
01:20:24 l'avoir testé pour nous. Mais si
01:20:26 c'est votre premier jouet, vous avez démarré fort,
01:20:28 parce qu'il est quand même particulièrement...
01:20:30 - C'est le deuxième.
01:20:32 - C'est le deuxième. Avant, j'avais eu
01:20:34 un peu plus petit
01:20:36 qui était
01:20:38 comme un petit rouge à lèvres,
01:20:40 mais qui était un vrai simulateur clitoridien
01:20:42 avec une espèce de petite languette
01:20:44 qui était déjà très bien.
01:20:46 Et puis, il a cet atout d'être discret. Celui-là,
01:20:48 pour mettre dans sa valise, c'est un peu plus compliqué, je dirais.
01:20:50 - Oui, mais en même temps, si on connaît
01:20:52 pas, on peut pas deviner que c'est un jouet.
01:20:54 - Ah non. Et puis, il a une très belle...
01:20:56 Enfin, très honnêtement, je vais vous faire
01:20:58 une confidence. Quand j'étais
01:21:00 appelée pour recevoir ce cadeau, j'étais avec ma fille
01:21:02 dans la voiture et elle m'a dit "Oh, quand tu recevras
01:21:04 la surprise, tu pourras me le montrer."
01:21:06 Alors, j'ai dit "Oui, oui." Mais j'ai surtout pas dit.
01:21:08 Mais très honnêtement, je pense qu'en
01:21:10 le voyant devant... Alors, je ne dis pas...
01:21:12 Je ne suis pas en train de dire qu'il faut emmener les enfants vers ça.
01:21:14 - Mais non. - Mais spontanément, je pense
01:21:16 qu'un enfant ne peut pas se rendre compte que c'est un objet...
01:21:18 - Sexuel. - Jouet.
01:21:20 - Oui, c'est ça. Parce qu'il a cette discrétion.
01:21:22 Il a cette féminité
01:21:24 et cette rondeur de quelque chose
01:21:26 de très soft. - De toute façon,
01:21:28 on peut toujours dire, si un enfant
01:21:30 se pose la question et qu'on ne sait pas quoi dire,
01:21:32 on peut toujours dire que c'est pour se masser.
01:21:34 - Oui, c'est vrai. - Je rappelle toujours
01:21:36 ce point.
01:21:38 Parce que de toute façon, ça vibre.
01:21:40 On le pose sur un muscle et puis voilà.
01:21:42 On a toujours une réponse
01:21:44 pour un enfant si on ne sait pas quoi répondre.
01:21:46 - Oui, surtout.
01:21:48 - Voilà. - En fait, à des âges...
01:21:50 Moi, ma difficulté, c'est qu'elle n'est plus très petite.
01:21:52 Elle a 10-11 ans, donc elle commence à se poser des questions.
01:21:54 Et en fait,
01:21:56 au cas où il ferait une découverte inopinée,
01:21:58 c'est une très bonne réponse. Je vais la retenir.
01:22:00 Parce que c'est vrai que moi, je suis très discrète.
01:22:02 Mais bon,
01:22:04 on ne sait jamais ce qui peut se passer
01:22:06 dans la vie. - Bien sûr.
01:22:08 Il y a toujours une réponse à donner à un enfant.
01:22:10 Il ne faut pas...
01:22:12 Ce qui est important, c'est de lui donner une réponse pour que justement
01:22:14 il ne se mette pas... - Qu'il n'y ait pas de mystère.
01:22:16 - Oui, qu'il n'y ait pas de mystère, exactement.
01:22:18 - Pas d'interdit, en tout cas. - Bon, donc vous l'avez plutôt appréciée,
01:22:20 visiblement. - Vraiment.
01:22:22 Moi, en termes de notes, je dirais que c'est un 9/10.
01:22:24 Parce qu'en termes de pertinence
01:22:26 par rapport à un résultat
01:22:28 attendu qui est le plaisir,
01:22:30 c'est super. Il y a vraiment un panel.
01:22:32 Moi, je vous remercie
01:22:34 pour ce cadeau, parce que je pense que j'en ai pour un petit moment
01:22:36 pour en venir à bout, de passer à autre chose.
01:22:38 Et puis en plus, comme j'espère
01:22:40 pouvoir l'amener
01:22:42 dans une autre utilisation à deux,
01:22:44 ça risque d'être
01:22:46 pas forcément d'autant plus long, mais en tout cas d'autant plus agréable,
01:22:48 j'ai envie de dire.
01:22:50 Et puis ensuite, en termes de beauté, tout ça,
01:22:52 c'est vraiment un très beau cadeau.
01:22:54 - Bon, écoutez, on vous le laisse.
01:22:56 Il est vraiment haut de gamme,
01:22:58 donc relativement cher, mais actuellement, il y a
01:23:00 20% de rabais dessus.
01:23:02 - Oui, c'est ça,
01:23:04 149 euros. Ou alors, pour faire un cadeau
01:23:06 pour la fin valentin, ça peut être
01:23:08 un beau cadeau. - En tout cas, si
01:23:10 vous le commandez aujourd'hui, il est expédié aujourd'hui,
01:23:12 me dit-on. En tout cas, ce
01:23:14 stimulateur Clitoris Enigma
01:23:16 de la marque Lello, on le trouve
01:23:18 sur l'enseigne RueDesPlaisirs.com.
01:23:20 Merci Delphine de cet échange.
01:23:22 - Merci à vous. Je vous en prie, très belle après-midi.
01:23:24 - Une petite pause, et puis il est déjà temps de conclure.
01:23:26 Christian Jamin, on se retrouve dans un instant.
01:23:28 - 14h16,
01:23:30 Brigitte Lahaie, Sud Radio.
01:23:32 - Cam4.fr,
01:23:34 le plus grand site de
01:23:36 webcams live réservé aux adultes.
01:23:38 - 14h16,
01:23:40 Brigitte Lahaie, Sud Radio.
01:23:42 - Christian Jamin est avec
01:23:44 nous, gynécologue endocrinologue.
01:23:46 Nous évoquons donc
01:23:48 la sexualité durant la grossesse,
01:23:50 et on va terminer par un message, je crois, assez
01:23:52 positif. Bonjour, Hibiscus.
01:23:54 - Bonjour, Brigitte Lahaie,
01:23:56 ainsi que votre invité, Christian Jamin.
01:23:58 - Bonjour.
01:24:00 - Je vous souhaite de bonnes fêtes,
01:24:02 enfin, meilleurs vœux, à vous et à toute
01:24:04 votre équipe. Donc à Christian Jamin,
01:24:06 à vous, Madame Lahaie, et à toute
01:24:08 votre équipe. - Merci, merci
01:24:10 Hibiscus. Alors donc, vous avez
01:24:12 eu une grossesse
01:24:14 merveilleuse, je crois. - J'ai eu une grossesse
01:24:16 vraiment merveilleuse. Déjà, je l'attendais
01:24:18 depuis longtemps. J'avais perdu
01:24:20 déjà trois
01:24:22 fœtus, en fait,
01:24:24 dont le dernier, c'était trois mois de grossesse.
01:24:26 Mais je suis passée au-dessus,
01:24:28 et quand j'ai été enceinte,
01:24:30 alors, ça a été le plus beau cadeau de ma vie.
01:24:32 Et c'est toujours le plus beau cadeau de ma vie. D'ailleurs,
01:24:34 elle est magnifique. - Et donc,
01:24:36 quand on a eu, en règle générale,
01:24:38 quand il y a des fausses couches,
01:24:40 puisque c'est comme ça que ça s'appelle, Christian Jamin,
01:24:42 c'est souvent parce que
01:24:44 c'était pas tellement viable, et c'est
01:24:46 relativement naturel.
01:24:48 Enfin, je veux dire,
01:24:50 je fais attention à ce que je dis, mais...
01:24:52 - C'est pas relativement, c'est naturel.
01:24:54 C'est-à-dire qu'une fausse couche,
01:24:56 dans l'immense majorité des cas,
01:24:58 c'est la nature qui se débarrasse
01:25:00 d'une grossesse non viable,
01:25:02 avec le plus souvent des anomalies
01:25:04 chromosomiques. Donc,
01:25:06 et on considère que c'est tellement normal
01:25:08 qu'on ne fait pas de bilan
01:25:10 pour une fausse couche, pas pour deux,
01:25:12 et on commence
01:25:14 à faire des tests,
01:25:16 parce qu'il peut y avoir des raisons médicales,
01:25:18 au-delà de la troisième.
01:25:20 Et moi,
01:25:22 je dis toujours, quand je vois une femme qui a eu
01:25:24 une première fausse couche, je lui dis, le côté positif,
01:25:26 c'est que vous êtes fertile.
01:25:28 Et puis,
01:25:30 pour la suite, ça va aller.
01:25:32 Et donc là, ce que vous racontez, c'est
01:25:34 formidable, parce que vous avez fait les trois fausses couches,
01:25:36 et vous avez eu un enfant après.
01:25:38 Et donc, ça veut dire que,
01:25:40 encore une fois, les fausses couches
01:25:42 ne sont pas un signe
01:25:44 d'une mauvaise grossesse pour après.
01:25:46 - Voilà, mais je crois que c'était important de le dire,
01:25:48 de ne pas faire peur à ceux qui écoutent,
01:25:50 et vous en êtes la preuve, puisque votre
01:25:52 grossesse s'est passée formidablement.
01:25:54 - Oh, pardon, excusez-moi.
01:25:56 - Non, Alizie, je vous en prie.
01:25:58 - Non, pour moi, il ne faut pas avoir peur, parce que
01:26:00 on se dit, bon, ben...
01:26:02 Et puis, elle est arrivée vraiment
01:26:04 à un moment où je n'y attendais pas,
01:26:06 j'étais en pleine activité,
01:26:08 et j'ai vécu
01:26:10 ma grossesse et mon activité en même temps.
01:26:12 Et le papa,
01:26:14 je le voyais tous les week-ends, parce que, malheureusement,
01:26:16 je n'étais pas au même endroit.
01:26:18 Donc, nos retrouvailles étaient
01:26:20 plutôt très joyeuses,
01:26:22 ma sexualité était
01:26:24 vraiment magnifique.
01:26:26 C'est même le papa qui me freinait en disant
01:26:28 "là, au bout d'un moment..."
01:26:30 - "Oh là, je ne peux plus, là, je ne tiens pas."
01:26:32 - Et je lui dis "mais non,
01:26:34 moi je suis en forme, j'arrive le week-end,
01:26:36 j'ai passé toute la semaine à travailler,
01:26:38 et là, personnellement,
01:26:40 je ne sais pas, ça doit être les hormones,
01:26:42 mais on y va."
01:26:44 Et en fait, le papa suivait,
01:26:46 sans problème,
01:26:48 jusqu'à la fin de ma grossesse.
01:26:50 J'ai pu
01:26:52 avoir une sexualité très, très épanouie.
01:26:54 Il n'y avait aucun problème
01:26:56 là-dessus,
01:26:58 je n'ai pas eu mal, ni quoi que ce soit,
01:27:00 et je lui ai dit "ne t'inquiète pas,
01:27:02 c'est moi qui étais
01:27:04 tellement prête d'avoir cet enfant."
01:27:06 Et quand...
01:27:08 là, je reviens
01:27:10 un petit peu en arrière, quand on est allé
01:27:12 à Montpellier, parce que je l'ai eu quand même
01:27:14 à 40 ans, donc c'était quand même une grossesse,
01:27:16 enfin, ils appelaient ça une grossesse à risque,
01:27:18 pour moi, il n'y avait pas de risque,
01:27:20 je le disais à mon gynécologue,
01:27:22 et il m'avait fait confiance.
01:27:24 Bon, j'avais fait tous les examens
01:27:26 spéciaux,
01:27:28 à boire des substances
01:27:30 un peu sucrées pour l'acidicémie,
01:27:32 enfin, je n'avais pas trop bien compris,
01:27:34 mais je disais "mais ça, ça me donne un peu
01:27:36 des nausées quand même, mais bon,
01:27:38 c'est passé." Le papa était toujours là,
01:27:40 il m'accompagnait à chaque fois.
01:27:42 À un moment, on est allé à Montpellier,
01:27:44 et il fallait faire un test
01:27:46 de trisomie, et moi, je n'étais pas d'accord,
01:27:48 je disais "ma fille, elle va très bien,
01:27:50 elle n'est pas trisomique, je vous assure,
01:27:52 je le sentais, je le sentais en moi,
01:27:54 je sentais mon enfant
01:27:56 à chaque évolution de moi."
01:27:58 - Vous voulez réagir, Christian ?
01:28:00 - Oui, oui, je veux réagir, parce que je ne sais pas
01:28:02 de quand date votre
01:28:04 problème, vos problèmes,
01:28:06 c'est-à-dire qu'avant, pour faire un test de trisomie,
01:28:08 qu'il fallait aller faire une ponction
01:28:10 de la poche, alors que
01:28:12 maintenant, c'est terminé, maintenant, ça se passe
01:28:14 pour tout le monde.
01:28:16 - On m'avait, à 40 ans,
01:28:18 on m'avait
01:28:20 presque obligée, puisqu'on
01:28:22 m'a envoyée à Montpellier.
01:28:24 - Oui, mais ce que veut dire Christian, c'est qu'aujourd'hui, c'est très simple.
01:28:26 - Maintenant, c'est une prise de sang.
01:28:28 - Voilà.
01:28:30 - Du coup, moi, j'avais eu très peur,
01:28:32 et je disais,
01:28:34 j'avais compris ce truc-là,
01:28:36 et je me disais, non, il n'y a aucun
01:28:38 problème, je vous assure.
01:28:40 Donc, on a fait une échographie en 3D,
01:28:42 alors ça, c'est magnifique.
01:28:44 C'est splendide de voir son bébé, on a l'impression
01:28:46 de le voir en vrai.
01:28:48 - Oui, bien sûr.
01:28:50 - Alors, le papa, il était, alors,
01:28:52 imaginez un papa qui est devant l'écran,
01:28:54 et je lui disais,
01:28:56 est-ce que tu peux te pousser un petit peu, s'il te plaît,
01:28:58 parce que j'aimerais bien voir aussi.
01:29:00 Il était émerveillé de voir ce bébé,
01:29:02 en fait, en grand écran.
01:29:04 On a pris en plus des...
01:29:06 J'ai eu des photos,
01:29:08 enfin, je ne sais pas, ce n'est pas le mot
01:29:10 exact, mais en fait,
01:29:12 j'ai pu avoir des...
01:29:14 - Oui, vous avez gardé
01:29:16 le...
01:29:18 - Sur le bébé, et
01:29:20 à l'accouchement, ça a été
01:29:22 fabuleux aussi, parce qu'il allait
01:29:24 toujours avec moi, main dans la main,
01:29:26 me rassurer,
01:29:28 et en fait, pendant tout le chemin
01:29:30 en voiture,
01:29:32 j'ai eu les contractions,
01:29:34 la perte des os,
01:29:36 je ne le savais pas, je sentais
01:29:38 par contre les contractions, et à un moment,
01:29:40 c'était à filmer,
01:29:42 vraiment, c'était...
01:29:44 "Arrête-toi, arrête-toi", il me fait
01:29:46 "Non, non, pas en pleine place, tu vas accoucher,
01:29:48 et moi, je ne suis pas prête", je lui fais "Écoute, c'est
01:29:50 simple, je m'accroupis et tu la rattrapes".
01:29:52 Je cours, et tu la rattrapes.
01:29:54 Et lui, il était complètement...
01:29:56 Il me fait "Mais non, mais ça ne va pas, c'est complètement
01:29:58 dingue", je lui fais "Non, je ne suis pas dingue, écoute,
01:30:00 s'il y a un problème, je m'accroupis,
01:30:02 c'est la position
01:30:04 que je ressens pour mon enfant,
01:30:06 c'est la position dans laquelle je me sens
01:30:08 bien, et toi,
01:30:10 tu te débrouilles pour la rattraper".
01:30:12 - Et c'est ce qui s'est passé ?
01:30:14 - On continue, on continue, on avance,
01:30:16 on avance, donc il était en voiture,
01:30:18 et il était à côté de moi, il me disait "Respire",
01:30:20 il prenait ma main, il me disait
01:30:22 "Je suis là, ça fait mal, ça fait mal, non,
01:30:24 je ne m'arrête pas, je ne m'arrête pas, je continue, je continue",
01:30:26 donc il est arrivé
01:30:28 à la clinique,
01:30:30 et par contre,
01:30:32 ça faisait vraiment très mal, oui,
01:30:34 c'est vrai, ça fait mal,
01:30:36 et du coup, il court, il laisse
01:30:38 la voiture en plein milieu, comme ça, il court,
01:30:40 il sort de la voiture, il fait "Je vais chercher,
01:30:42 je vais chercher quelqu'un, je vais chercher quelqu'un",
01:30:44 et donc il y avait une flash fan qui est
01:30:46 arrivée, et je fais "Mais
01:30:48 bon sang, il me met du temps
01:30:50 à chercher", donc je commence à descendre de la voiture,
01:30:52 et à m'approcher,
01:30:54 et à chaque contraction, c'est vrai
01:30:56 que je m'accroupissais, quoi,
01:30:58 et ça faisait tellement mal, je fais
01:31:00 "Je veux la péridurale", alors que je voulais quelque chose
01:31:02 de très naturel, et elle me fait "La dame,
01:31:04 elle, elle, elle, donc,
01:31:06 elle va très vite, ensuite elle me met sur une chaise roulante,
01:31:08 hop, on atterrit
01:31:10 sur la table
01:31:12 d'accouchement,
01:31:14 et je lui fais
01:31:16 "Je veux la péridurale, ça fait trop mal",
01:31:18 elle me fait "Ben non, il y a la tête qui arrive",
01:31:20 et en 30 minutes,
01:31:22 en 30 minutes, j'ai eu mon bébé.
01:31:24 - Moi, ce que j'aime bien dans votre témoignage,
01:31:26 c'est qu'on voit bien comment les hommes sont
01:31:28 complètement désemparés dans ces
01:31:30 moments-là,
01:31:32 et c'est au secours, fuyons,
01:31:34 et cherchons quelqu'un,
01:31:36 ben oui, ben oui.
01:31:38 Donc vous avez accouché
01:31:40 naturellement, quoi, en quelque sorte.
01:31:42 - J'ai accouché tout à fait naturellement,
01:31:44 elle a fait une épigéotomie, bon, pareil
01:31:46 comme la personne d'avant,
01:31:48 ça s'est pas très très bien passé,
01:31:50 parce que j'ai été déchirée jusqu'à derrière,
01:31:52 bon, après, ça s'est remis petit à petit,
01:31:54 on va pas s'étudier,
01:31:58 c'est vrai que c'est très douloureux, on a l'impression d'être,
01:32:00 voilà, mais bon, c'est comme ça,
01:32:02 et puis de toute façon, moi, le plus beau,
01:32:04 c'est ce que j'ai vu, c'est ma fille sur mon ventre,
01:32:06 par contre, je ne savais pas
01:32:08 qu'il fallait coucher une seconde fois,
01:32:10 j'avais manqué ce coche,
01:32:12 moi, ma fille venait d'arriver sur mon ventre,
01:32:14 elle me fait pousser, je fais "Ecoutez,
01:32:16 là, j'ai ma fille, je peux pas pousser",
01:32:18 elle me fait si pousser pour
01:32:20 évacuer son placenta,
01:32:22 donc c'est bon, ok, on va pousser,
01:32:24 donc j'ai tout,
01:32:26 elle me fait "Non, je vous fais un curtage",
01:32:28 je fais "Non, non, je vais pousser, je vais pousser",
01:32:30 donc j'ai poussé, j'avais ma fille
01:32:32 qui me regardait les grands yeux ouverts,
01:32:34 c'est magnifique, je vous assure,
01:32:36 elle était encore accrochée au cordon,
01:32:38 et là, je me suis posé la question, à un moment,
01:32:40 elle est partie parce qu'il y avait d'autres accouchements,
01:32:42 et je fais "Mince,
01:32:44 pourquoi elle est encore accrochée,
01:32:46 est-ce que c'est normal,
01:32:48 ça va être bon pour le bébé ?" Là, je pense,
01:32:50 on commence à me poser des questions, mais c'était tellement
01:32:52 magnifique d'avoir ce bébé
01:32:54 sur son ventre. - En tout cas,
01:32:56 c'est formidable de vous entendre,
01:32:58 parce qu'on vous sent à quel point ça a été un moment
01:33:00 extraordinaire de
01:33:02 votre vie, et je crois que
01:33:04 c'est ce qu'on a envie de garder peut-être
01:33:06 en fin d'émission. - C'est le plus beau,
01:33:08 Madame Lahaye, c'est le
01:33:10 plus beau cadeau que j'ai eu dans ma vie.
01:33:12 Mettre au monde, avoir mon enfant
01:33:14 déjà dans mon ventre,
01:33:16 et le pouvoir communiquer avec.
01:33:18 Quand je pouvais voir le papa,
01:33:20 il posait sa main et disait "je veux communiquer avec ma fille".
01:33:22 - Et c'est quelque chose,
01:33:24 quoi qu'on en dise, qui ne changera pas,
01:33:26 je pense, quoi que...
01:33:28 - C'est tellement beau ! - Malgré l'intelligence
01:33:30 artificielle et tout ce qu'on dit,
01:33:32 ça restera quand même un moment,
01:33:34 mettre au monde un enfant,
01:33:36 c'est quand même une aventure extraordinaire.
01:33:38 Merci beaucoup.
01:33:40 - En tout cas, ça a refaire, je le remercie. - Merci beaucoup,
01:33:42 Ibicus, je suis en fin d'émission, je suis obligée de vous couper.
01:33:44 Merci Christian Jamin,
01:33:46 on reste sur cet...
01:33:48 - Voilà. - Voilà, sur ce message.
01:33:50 - On a eu des beaux messages. - De joie,
01:33:52 de bonne humeur, oui, je pense qu'on a
01:33:54 eu de bons messages. Demain, c'est
01:33:56 la Saint-Valentin, je suis avec Philippe Harlin,
01:33:58 et on va voir, bah, quelles sont
01:34:00 les différences entre la passion,
01:34:02 l'amour, l'amitié,
01:34:04 etc. Et vous pourrez, bien sûr,
01:34:06 vous aussi, témoigner
01:34:08 sur Sud Radio.
01:34:10 - Sud Radio. - Parlons vrai.
01:34:12 - Parlons vrai. - Sud Radio. - Parlons vrai.
01:34:14 Carrefour Énergie. Quand vous me dites

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