La dernière fois qu'ils avaient joué ensemble c'était il y a 10 ans, dans "Supercondriaque" : Jérôme Commandeur et Dany Boon seront à partir de la semaine prochaine à l'affiche d'une comédie familiale, loufoque, "Les chèvres", réalisée par Fred Cavayé.
Regardez L'invité de RTL Soir du 14 février 2024 avec Julien Sellier.
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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 Julien Cellier, Isabelle Choquet, Brice Dugény.
00:07 RTL bonsoir jusqu'à 20h.
00:10 Allez RTL bonsoir, on vous accompagne toujours, on accueille maintenant nos invités événements, deux comédiens.
00:15 La dernière fois qu'ils ont joué ensemble c'était il y a 10 ans dans Super Chondriac.
00:19 Bonsoir Danny Boon.
00:20 Bonsoir.
00:21 Bonsoir Jérôme Commander.
00:22 Bonsoir.
00:23 Déjà 10 ans.
00:25 La semaine prochaine vous serez tous les deux à l'affiche en costume d'époque et souliers crottés d'une comédie familiale loufoque qui s'appelle "Les Chèvres" réalisée par Fred Cavallier.
00:34 Et on découvre dans ce film qu'au 17ème siècle, eh bien, véridique, les animaux pouvaient être jugés.
00:40 Là en l'occurrence il s'agit de Josette.
00:42 Josette c'est une biquette, une chèvre qui se retrouve devant le tribunal accusée d'avoir tué un vieux maréchal.
00:47 Alors vous Danny Boon, vous jouez l'avocat de Josette, maître Pompignac reçu 243ème à l'examen du barreau de Clermont-Ferrand et qui n'a jamais gagné un procès.
00:56 Est-ce que j'ai raté des partiels ?
00:57 Vous Jérôme, vous jouez Maître Valvert, star des tribunaux, brillant, arrogant et vous voulez absolument faire condamner cette biquette.
01:06 Alors déjà il faut qu'on parle des costumes parce qu'on est propulsé en 1644 avec l'hygiène qui va avec.
01:11 Danny Boon, vous qui êtes, paraît-il, un poil hypochondriaque, comment on vit un tournage avec les ongles sales et les dents jaunes ?
01:18 On vit avec son propre slip, ce que j'ai fait du 21ème siècle.
01:23 C'était la seule chose qui changeait tous les jours.
01:27 Sinon j'avais le même costume, j'ai eu le même costume pendant tout le tournage.
01:31 Il y avait un souci du détail, les ongles sont vraiment sales.
01:34 Oui, c'est ça le nom, c'est du maquillage. Ça s'appelle de la crasse, ils achètent ça dans les magasins, ils payent ça une fortune alors qu'on pourrait la prendre par terre.
01:46 On a tourné dans cette ville où il y avait la place...
01:52 Montpasier ?
01:53 C'était à Montpasier ?
01:54 Oui.
01:55 La ville dans la montagne c'était où alors ? Qui était un peu dans les hauteurs, c'était pas à Montpasier ?
02:00 Si.
02:01 Vous étiez ensemble vraiment ?
02:02 Oui, à la place avec les arches c'est Montpasier c'est sûr.
02:05 Je me vois.
02:06 Je suis pas historien donc...
02:07 J'ai le souvenir de l'époque.
02:09 Non mais ils ont balancé sur la place des tonnes de boue, c'est pavé mais à l'époque il n'y avait pas de pavé.
02:16 Ils ont balancé de la boue et il a plu des cordes pendant 15 jours donc c'était...
02:22 Un peu marécageux.
02:23 Ah oui, il faut leur rendre hommage parce qu'ils ont eu beaucoup beaucoup de mal à la retirer.
02:27 À la relever après ?
02:28 Oui, nous nous sommes très bien comportés mais ils gardent un souvenir très présent.
02:32 Ils ont eu du mal à se déplacer.
02:33 Alors vous Jérôme, on va parler perruques.
02:36 Si vous voulez bien.
02:37 Vous avez le cheveu très violet, très volumineux, très bouclé, on vous a pas raté.
02:42 Est-ce qu'il est vrai qu'une de vos perruques vous l'aviez baptisée Farah Fassett ?
02:46 Pardon Stéphane, vous connaissez votre métier mais moi je crois que c'est Faucette.
02:49 Faucette.
02:50 C'est une drôle de dame.
02:52 C'est même Faucette.
02:53 Faucette, voilà, pour ceux qui s'en souviennent.
02:56 Et c'est vrai que…
02:58 Nous d'antando on t'appelait Suelen.
03:01 Pour d'autres raisons.
03:03 Vous en avez combien d'ailleurs de perruques ?
03:05 Je pense, je sais pas, je dirais, sur tout le tournage, 6 ou 7.
03:09 J'aurais dit 3 ou 4 moi.
03:10 Non, non, non.
03:11 J'en ai raté.
03:12 C'est pas ça, c'est que j'en ai pris des similaires.
03:15 C'est une forme de snobisme.
03:17 Mais c'est très saillant sur vous.
03:18 Il y a que moi qui sais qu'il y en a différentes.
03:19 Sur vous c'est très saillant Jérôme.
03:21 Ça lui va très très bien.
03:22 Très bien.
03:23 Merci Stéphane, vous êtes un homme de goût.
03:25 C'est ça.
03:26 Il y a les perruques mais il y a aussi les costumes.
03:28 Jouer en costume, costume d'époque, est-ce que ça change quelque chose ?
03:31 On l'enfile, on est dans le rôle, c'est un peu plus compliqué.
03:33 Oui, moi je trouve, c'est marrant parce qu'on dit "l'habit fait l'homme"
03:37 et c'est vrai.
03:39 Ce sont des bouts de tissu et tout, mais je sais pas, la texture, l'aspect,
03:42 comme disait Dany, la crasse, faisait que d'un coup.
03:46 Vous voyez, on est prêt, on se métamorphose.
03:50 Moi ce qui me choquait c'était entre les prises,
03:53 les gens de la figuration qui sortaient leur portable.
03:56 Visuellement ça me dérangeait.
03:59 Je me disais "merde, c'est très particulier".
04:02 Avec les dents sur deux.
04:04 Une dent sur deux, mais le dernier iPhone.
04:07 Alors ce film, vous parlez du tribunal,
04:10 il tourne autour de votre duel d'avocats, vous vous joutez au ratoire.
04:14 Moi j'ai trouvé qu'il y avait un petit côté de funès Bourville.
04:17 Jérôme Commander, je vous ai trouvé assez de funès,
04:19 et je vous ai trouvé assez Bourville aussi.
04:21 Vous vous êtes assumé, vous êtes d'accord déjà ?
04:24 - On prend le compliment. - On prend le compliment.
04:27 - C'est super, merci, ça me touche beaucoup.
04:30 C'est des duos mythiques, mais en tout cas,
04:33 j'étais très heureux de jouer, peut-être ce que vous voulez dire par là,
04:36 c'est le côté cabot. - L'arrogance.
04:39 - L'arrogance. - L'insupportable, oui.
04:42 - L'énergie aussi, ton personnage, cette énergie-là.
04:45 - Et puis le fait qu'on vienne tous les deux de la scène,
04:48 c'est un film de procès, et il y avait vraiment du...
04:51 je sais pas, ça devait être au moins 100 ou 150 figurants.
04:54 - Oui, il y a du public. - Donc j'avais le sentiment
04:57 presque de jouer dans une pièce de théâtre avec Danny.
05:00 Donc c'est vrai que ça nous a, là aussi, au-delà du vêtement,
05:03 ça nous a forcés à rentrer encore plus...
05:06 Et j'avais vraiment envie de lui rentrer dedans,
05:09 j'avais vraiment envie de le déstabiliser.
05:12 - Alors s'il y a cette complicité à l'écran, c'est aussi parce qu'elle existe
05:15 dans la vie. C'est pas votre premier film, vous vous connaissez
05:18 depuis une éternité. Je voudrais que vous me racontiez,
05:21 parce que je connais l'histoire, ce moment où,
05:24 Jérôme, vous êtes sur une radio, vous faites des sketchs,
05:27 Danny vient vous voir et il vous fait une promesse.
05:30 - Oui, il y avait que ma mère qui me connaissait, et encore,
05:33 pas tous les jours. Non, non, mais voilà, je démarrais,
05:36 et puis il me dit "mais qu'est-ce que tu fais ?"
05:39 Alors je lui explique "j'ai un spectacle en cours", etc.
05:42 Il me dit "je viendrai te voir", et je pensais que c'était
05:45 des paroles en l'air, comme on le fait gentiment.
05:48 - Comme j'ai jamais la réputation pour ça !
05:51 - Et en fait non, c'était en octobre, il est venu me voir en novembre,
05:54 et en janvier on bossait ensemble. - C'est-à-dire que Danny vous a produit ?
05:57 - Exactement, il a produit mon premier spectacle et mon premier film.
06:00 Et c'était marrant parce qu'il m'avait laissé son numéro,
06:03 et puis en partant, je regarde, un peu comme dans une scène de film,
06:06 je regarde son nom griffonné avec son numéro,
06:09 et puis je me dis "non, je vais le laisser, je vais pas l'emmerder".
06:12 Et puis trois jours après, je regarde, je me dis "oh quand même,
06:15 il a pas rappelé, merde".
06:18 Et puis de toute façon, j'en ai marre, il n'y a rien qui se passe.
06:21 Et puis au bout de trois semaines, je l'ai quand même appelé,
06:24 il me dit "ça va ?" Je lui dis "oui, je suis pro,
06:27 je venais prendre des nouvelles".
06:30 Tu cherches un motif un peu comme ça.
06:33 Je voulais faire un numéro dans les 757,
06:36 toi t'es en 782, donc voilà,
06:39 un numéro semblable au tien, je trouvais que c'était bien.
06:42 Mais ça a mis très peu de temps, deux mois, je crois, trois mois.
06:45 - Il y a eu une envie réciproque de bosser ensemble.
06:48 - Et puis faire son premier rôle au cinéma.
06:51 - Exactement.
06:54 - T'avais rien fait avant.
06:57 - Rassure-nous.
07:00 - Quelle élégance, quelle élégance.
07:03 - C'était les ch'tis.
07:06 - La scène mythique où d'ailleurs, il envoie Kade,
07:09 qui se fait passer pour handicapé,
07:12 pour être muté à Sanary-sur-Mer,
07:15 il l'envoie dans le Nord,
07:18 en lui disant "il y a beaucoup d'abus"
07:21 et quand il lui dit au revoir, il se lève, parce qu'il se jette sur son fauteuil roulant.
07:24 - D'abord, c'est des souvenirs qu'on garde à vie.
07:27 Evidemment, ma rencontre avec Danny,
07:30 je pense à ce tourbillon.
07:33 Tout était fou et je lui dois ça, d'avoir vécu quelque chose
07:36 dans une vie que je pense qu'on ne revivra plus jamais.
07:39 - L'été dernier, on est parti avec Kade
07:42 au festival de Bologne en Italie
07:45 pour une projection de "Bienvenue chez les ch'tis"
07:48 en pellicule sur un écran de 26 mètres de large
07:51 sur la piazza de Bologne
07:54 qui était noire de monde
07:57 et c'était extraordinaire, parce qu'on a revu le film
08:00 avec les rires du public
08:03 et on a revécu un moment absolument magique
08:06 de ce festival qui est dingue, qui passe plein de films
08:09 et c'était un moment génial.
08:12 - Danny Boone, Jérôme Commander, vous restez avec nous,
08:15 on marque juste une petite pause et on se retrouve dans RTL.
08:18 Bonsoir, on poursuit notre entretien, on va rappeler les grands titres de l'actualité
08:21 et on revient parler des chèvres avec vous.
08:25 RTL, s'informer ensemble.
08:28 RTL, bonsoir.
08:34 - Nos invités, Danny Boone, Jérôme Commander,
08:37 on va les retrouver dans une poignée de secondes,
08:40 ils sont toujours avec nous, il y aura aussi, évidemment,
08:43 votre visoconférence, cher Alex Vizorek, quel est le menu ce soir ?
08:46 - C'est l'indignité.
08:49 - Avant de vous retrouver, on rappelle juste à nos auditeurs
08:52 que c'est à 18h30 les 3 infos à retenir ce soir, Isabelle.
08:55 - La grève à la SNCF, 1 TGV sur 2 en circulation vendredi, samedi et dimanche,
08:58 les trains vers la montagne sont prioritaires,
09:01 le ministre des Transports se dit surpris par ce mouvement
09:04 vu les hausses de salaire accordées par la direction.
09:07 Nicolas Sarkozy, condamné à 1 an de prison dont 6 mois fermes dans l'affaire Big Malion,
09:10 peine suspendue pour l'instant car l'ancien président se pourvoit en cassation.
09:13 Et puis le PSG face à la Real Sociedad,
09:16 aux 8e de finale de la Ligue des Champions, les Parisiens n'ont pas franchi ce cap
09:19 depuis 3 ans, coup d'envoi à 21h et un final foot dès 20h45.
09:22 - Et la tendance météo, Peggy ?
09:25 - Avec un ciel souvent voilé, plus ou moins nuageux,
09:28 avec beaucoup de vent et plus lumineux sur le sud-est
09:31 et des températures encore très douces.
09:34 - RTL, bonsoir.
09:37 - Julien Célier, Isabelle Choquet et Brice Dugény.
09:40 - On reprend le fil de notre entretien avec nos invités événements qui sont restés avec nous.
09:43 Danny Boon, Jérôme Commander à l'affiche des "Chèvres",
09:46 qui est un petit peu le petit-fils d'époque en souliers crottés
09:49 et perruques en 1644, la semaine prochaine au cinéma.
09:52 Parce que c'est aussi l'histoire d'un duel Paris-Province.
09:55 Le Procès se tient à la frontière avec les fameux Savoisiens
09:58 et vous, Jérôme Commander, vous incarnez cet avocat très parisien,
10:01 un peu méprisant avec les territoires en quelque sorte.
10:04 - Exactement.
10:07 - Il y a l'odeur, il y a la ligne.
10:10 - Légèrement. Vous qui êtes un pur francilien,
10:13 vous avez vraiment le tournage au Mans et à Montpasier.
10:16 Vous avez survécu ?
10:19 - Je trouve votre question très intéressante.
10:22 Parce que souvent, quand on est artiste et qu'on est parisien,
10:25 il y a souvent le truc de Bobo qui arrive un peu,
10:28 qui veut vite rentrer à Paris parce que vous avez l'eau courante,
10:31 le wifi, l'électricité ici à Toulouse.
10:34 Et en fait, pas du tout. Nous sommes les gens qui connaissons le mieux notre pays.
10:37 On passe notre vie... - A quitter Paris.
10:40 - On passe notre journée dans les TGV, sur les aires d'autoroutes.
10:43 - C'est bien la France, ça, effectivement.
10:46 - Les TGV, les aires d'autoroutes.
10:49 - Mais oui, mais on connaît n'importe quelle... - Tu veux dire quand on est en tournée de spectacle ?
10:52 - En tournée de film, en tournée de partout.
10:55 - En spectacle aussi, beaucoup. - En spectacle, on découvre plus
10:58 parce qu'on a le temps. - Plus la journée, on peut se balader
11:01 dans la ville pour tracter.
11:04 - Oui.
11:07 - Comme au Festival d'Avignon.
11:10 - Comme au Festival d'Avignon, effectivement. - Mais moi, ça m'est arrivé d'aller dans des petits pâtelins
11:13 et dire "alors, votre mère, vous l'avez encore ?" "Oui, oui, encore là."
11:16 Parce que je connaissais le nom du maire, je savais ce qu'il avait fait, etc.
11:19 - Ah, votre mère, je pensais que... - Non, votre mère.
11:22 - Non, elle est décédée. Elle a vu votre spectacle et elle est morte de rire.
11:25 - Non, non, mais...
11:28 Et en fait, donc, voilà, je faisais un aparté, mais
11:31 on connaît très, très bien.
11:34 Et en plus, je trouve qu'il y a une petite saveur supplémentaire
11:37 quand on est, là en l'occurrence, c'est en Dordogne, parce qu'on est
11:40 je sais pas, à 50, 80, donc forcément, on se connaît
11:43 un petit peu plus. - C'est la colonie de la Corse aussi.
11:46 - Oui, on organise des dîners, des fêtes, des pots,
11:49 d'équipe, quoi. - À 19h, on trouve toujours un petit bistrot.
11:52 - À 20h, on est red bourré.
11:55 Mais il y a ce truc-là, moi, j'ai connu ça en venant du Nord
11:58 et en arrivant à Paris, c'était terrible.
12:01 Les gens me disaient "d'où tu viens ?" et quand je parlais du Nord,
12:04 on me disait "oh là là, c'est dur".
12:07 Je dis "non, pourquoi ?" Non, mais j'avais l'impression de sortir
12:10 de Germinal.
12:13 - Vous, justement, Danny Boon, votre personnage, au contraire, dans les rues de Paris,
12:16 dans le film, il se sent pas très bien. - Il aime pas, ouais.
12:19 - En 1644, on voit déjà que c'est embouteillé, que la vie
12:22 est un peu agressive. - C'est sale, c'est sale, y'a pas le tout-à-les-goûts.
12:25 - La vie parisienne, c'est pas votre truc. - Voilà, les gens, c'était interdit,
12:28 c'est un décret qui interdisait de jeter ses commodités dans la rue
12:31 et pourtant, ils le font quand même. C'est très parisien.
12:34 Mais oui, ne respecte rien les Parisiens. C'est connu.
12:37 - Alors, ce film en costume d'époque, il permet aussi, et c'est ça
12:40 qui est intéressant, de regarder un peu le monde d'aujourd'hui.
12:43 Le réalisateur, Fred Cavaillé, il dit "ça parle de la bêtise,
12:46 de l'être humain qui condamne tout et n'importe qui".
12:49 Finalement, ça se passe en 1644, mais c'est assez actuel.
12:52 - Le spectacle, très souvent
12:55 sur Internet,
12:58 sur les réseaux sociaux, où on juge...
13:01 - Je ne suis plus qui disait "mais c'est très juste,
13:04 c'est les jeux du cirque modernes, les réseaux sociaux, finalement".
13:07 D'ailleurs, c'est amusant, l'analogie avec le pouce, pouce levé, pouce laissé.
13:10 C'était le cas, effectivement, à l'époque.
13:13 - C'était ce type de procès ? - Oui, on allait au procès
13:16 pour se divertir. - Comme au cirque.
13:19 - Oui, on allait voir un programme, comme nous, on le fait
13:22 le soir dans notre écran. - En trois actes.
13:25 L'accusation, le délibéré,
13:28 la condamnation et puis l'exécution.
13:31 Ils attendaient tous l'exécution. - Mais ce qui est toujours chouette,
13:34 particulièrement dans les comédies, parce qu'évidemment c'est un film d'auteur
13:37 qui a des sujets graves et on traite le sujet et on le creuse
13:40 pendant une heure et demie. Nous, on est dans de la légèreté,
13:43 on est dans la satire, dans un divertissement
13:46 familial, mais en même temps,
13:49 il y a des petites touches d'allusion à notre époque
13:52 qui rendent le film un peu plus dense.
13:55 - Ça se passe en 1644, mais effectivement, c'est un film
13:58 avec des clins d'oeil à notre monde d'aujourd'hui. Merci beaucoup
14:01 Dany Boon, merci Jérôme Commandeur, merci d'avoir été nos invités.
14:04 - On n'a pas parlé des chèvres.
14:07 - On va en revenir. - On vous retrouve la semaine prochaine
14:11 au cinéma, à l'affiche des chèvres partout en France.
14:14 - Merci. - Merci.
14:17 Isabelle Choquet, Brice Dugény.
14:20 RTL, bonsoir.
14:23 [SILENCE]