• il y a 9 mois

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00:00 (Générique)
00:15 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:21 Au sommaire de ce journal, le début de l'arrachage des vignes dans le Bordelais,
00:24 conséquence d'une crise profonde pour les vins de Bordeaux.
00:27 Après des mois d'attente, les viticulteurs n'ont pas d'autre choix
00:30 que de se résoudre à ce sacrifice pour lutter contre la superproduction
00:34 comme l'a constaté TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
00:38 Nous nous rendrons ensuite avec Vosge TV dans les cuisines collectives
00:40 de la ville d'Épinal en compagnie du journaliste Laurent Mariotte
00:43 afin de découvrir comment consommer des produits locaux durables et de qualité
00:48 et atteindre à terme l'autonomie alimentaire pour une collectivité.
00:52 Se passer des produits industriels, c'est possible.
00:54 Huit Monts-Blancs a suivi pour nous un atelier destiné à apprendre à confectionner
00:58 soi-même des produits d'entretien maison et efficaces.
01:02 Une alternative plus écoresponsable et plus économique, vous le verrez.
01:06 Enfin pour terminer, notre partenaire Moselle TV nous emmènera à la découverte de Méhi.
01:10 Ce petit bourg de Lorraine a été récemment désigné premier village de France
01:14 où il fait bon vivre.
01:17 C'était un engagement pris par le gouvernement afin de mettre un terme
01:20 au mouvement de grogne des agriculteurs.
01:23 Depuis dix jours, la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation
01:26 et de la Répression des Fraudes procède à une inspection des rayons des supermarchés
01:31 afin de contrôler le bon respect de la loi EGalim
01:34 et les mentions des origines des produits vendus.
01:37 Regardez ce reportage d'Anthony Verpillon dans la Loire pour TL7.
01:42 Ce salarié d'Auchan-Villard est au pas de charge.
01:44 Dès 9h ce matin, dans le rayon des fruits et légumes,
01:47 deux contrôleurs du service Concurrence, Consommation et Répression des Fraudes
01:50 sont présents pour vérifier que la provenance des produits soit conforme au bon de commande.
01:55 Et le protocole est suivi à la lettre avec très peu de grosses infractions relevées.
01:59 La semaine dernière, on a fait des contrôles sur l'origine des produits.
02:01 On était plutôt sur l'origine des viandes.
02:03 On avait un taux d'anomalie de 50%.
02:06 Mais parmi ces anomalies, la plupart étaient des anomalies mineures.
02:09 C'est exemple sur un pré-emballage de viande, on a mis "origine Spagne"
02:13 alors qu'on devait indiquer "origine Espagne".
02:15 Pour le coup, c'est vraiment mineur.
02:16 Car en cas de francisation d'un produit,
02:18 c'est-à-dire écrire sciemment "origine France" pour tromper le consommateur,
02:22 l'amende s'élève à 300 000 euros et deux ans de prison.
02:25 Des contrôles qui sont d'autant plus suivis depuis la crise de ces deux dernières semaines
02:29 et la revendication des agriculteurs de vivre de leur production.
02:33 En fait, la loi Egalim, c'est un tout.
02:34 Et effectivement, la porte d'entrée, c'est la rémunération
02:37 et notamment les coûts de production pour les agriculteurs,
02:40 qui est un sujet qui est très important.
02:42 Et à travers la rémunération, il y a aussi le fait que quand on vend des produits,
02:46 et en tout spécifique, c'est français,
02:48 parfois c'est un petit peu plus cher que des produits qui peuvent être importés.
02:50 Donc, il faut que le consommateur sache pleinement que
02:53 s'il achète tel morceau de viande ou tel fruit, telle pomme, elle est produite ici.
02:58 Il y en a aussi sur les marchés, on fait le même type de contrôle sur les marchés.
03:01 Mais il y a aussi des contrôles qui sont faits en amont
03:04 dans le cadre des négociations commerciales.
03:06 Des contrôles très bien accueillis dans l'ensemble par les consommateurs,
03:09 plus attentifs désormais à certains détails.
03:11 Je sais que la viande à Auchan, en principe, c'est une production locale.
03:14 Donc voilà, on ne va pas acheter de l'étranger quand on a du local qu'on trouve correct.
03:19 Si tout le monde consommait français, au bout d'un moment,
03:21 ça reviendrait être un peu moins cher.
03:24 Notez qu'une dizaine de contrôles de la sorte sont opérés chaque semaine dans la Loire.
03:29 Après des mois d'attente, les premiers arrachages de vignes ont débuté en Gironde.
03:33 Au total, c'est quasiment 10% de la surface totale qui devrait être détruite
03:37 dans le cadre du plan sanitaire lancé par l'État pour lutter contre la superproduction.
03:43 Près de 1200 viticulteurs sont concernés.
03:45 Et malgré les aides financières, c'est l'inquiétude qui plane toujours,
03:49 comme sur cette exploitation à Castelviel dans l'Entre-deux-Mers.
03:53 Un reportage d'Yvan Branchy pour TV7.
03:56 Les premiers coups de pelle et les premiers cèpes de vignes sont arrachés à un rythme effréné.
04:02 C'est vraiment un crève-cœur de voir finalement
04:06 tous ces tas de pieds de vignes et de fils de fer qu'on a mis des années à faire pousser
04:11 et qui sont arrachés en si peu de temps.
04:15 C'est vraiment une désolation totale.
04:19 Christophe Duarte est viticulteur depuis trois générations à Castelviel dans l'Entre-deux-Mers.
04:24 Et jamais il n'aurait imaginé que ces rangs de vignes ancestrales
04:28 laissent place à un terrain nu, prêt à s'enflammer.
04:31 Ça va être brûlé et par la suite, il ne restera que la partie métallique
04:37 qui sera récupérée pour être recyclée.
04:39 Sur les 21 hectares de son exploitation, 7 seront supprimés.
04:44 Une triste fin inévitable pour cette famille de vignerons,
04:47 loin d'être optimiste malgré les aides promises.
04:50 La prime va être de 6 000 euros à l'hectare.
04:53 Les frais, suivant les entrepreneurs,
04:56 il faut compter entre 1 500 et 2 000 euros à l'hectare pour arracher.
04:59 Donc du coup, il ne reste pas trop grand-chose.
05:01 Les finances qu'on va prendre par rapport à l'arrachage ne suffiront pas à combler
05:05 rien que les dettes et les encours bancaires que l'on a.
05:08 En Gironde, près de 8 000 hectares de vignes devraient être détruits cette année.
05:12 1 200 viticulteurs en ont fait la demande.
05:15 Chacun a ensuite deux options, la renaturation ou la reconversion.
05:19 Il y a des parcelles qui sont en renaturation, qui vont rester à l'entretien du propriétaire.
05:27 Mais pendant 20 ans, le propriétaire ne peut rien faire au-dessus,
05:30 ne serait-ce que payer les impôts.
05:31 L'autre volet qui est en restructuration, c'est-à-dire on peut se reconvertir
05:36 en élevage, en céréales, en quoi que ce soit.
05:39 Mais aujourd'hui, on voit qu'en France, il y a des manifestations, rien ne marche.
05:43 Donc se reconvertir en quoi qui ne marche pas, c'est utopique.
05:47 Selon le collectif Viti 33, c'est plus de 30 000 hectares qui devraient être arrachés
05:51 pour rétablir l'offre et la demande, avec une prime de 10 000 euros l'hectare.
05:56 Au total, pour ce plan d'arrachage, l'aide de l'État est de 30 millions d'euros,
06:01 complétée par l'interprofession à hauteur de 19 millions d'euros.
06:05 De la vigne à l'assiette, il n'y a qu'un pas.
06:08 Le secteur de la restauration souffre d'un manque de main-d'oeuvre qualifiée.
06:13 Dans ce lycée professionnel du Mans, tout est mis en œuvre pour préparer les futurs serveurs
06:18 et les cuisiniers à travailler dans de grands établissements.
06:22 Sous l'œil attentif du chef étoilé Jean-Sébastien Monnet,
06:25 les élèves de ce lycée ont élaboré un service complet auprès de vrais clients.
06:30 Regardez ce reportage de LM TV Sartre.
06:32 Alexandre Ferrière.
06:35 C'est digne d'une restauration étoilée.
06:37 Des élèves de Bac Pro et de BTS du lycée professionnel Funé-Hélène Boucher
06:41 se coordonnent en salle et en cuisine dans le cadre d'un exercice pédagogique.
06:45 - Plus on est concentré, moins on pense à l'échec, moins on réussit.
06:50 C'est tout ça.
06:52 Après, c'est ma deuxième année, j'ai fait des stages, donc je commence à être habitué.
06:56 - Les professeurs sont là et les propriétaires de l'auberge de Bagatelle aussi.
07:01 Ça va être une vraie expérience pour le coup.
07:05 Une occasion pour ces élèves de recevoir l'expérience gastronomique
07:08 d'un chef cuisinier étoilé sartois.
07:10 - On prend beaucoup de temps pour accompagner les jeunes parce qu'on en a besoin.
07:14 On les encourage parce qu'on a un métier qui est connu, difficile,
07:18 mais qui va quand même vers un métier beaucoup plus facile à travailler,
07:22 avec une vie privée à côté.
07:24 11 élèves sont présents en cuisine, 7 en salle.
07:27 Il est 17h, le service ouvre au public dans 2h.
07:30 Tout est en route et préparé avec précision.
07:32 - Lorsque le service va commencer, on va, du coup, annoncer les plats, tout le menu.
07:38 Et ils vont dresser les assiettes, ils vont les poser.
07:41 Lorsque les assiettes chaudes vont être terminées,
07:43 ils vont les poser ici, sous une résistance qui chauffe.
07:47 Et le pass froid, ce sera ici pour les desserts, toute assiette froide, tout menu froid.
07:52 - C'est très important pour les élèves parce que ça leur permet, justement,
07:55 de communiquer et de voir un grand chef travailler et surtout, avec son épouse,
07:59 d'avoir plein de conseils, plein de choses, ne serait-ce que sur la mise en place,
08:03 sur le service, sur ce qu'ils demandent aussi pour leur futur emploi.
08:07 Donc c'est juste un très bel échange.
08:10 Ce soir, il couvre un service de 47 assiettes sur le thème des Dom Tom.
08:14 Mardi 12 mars, ce sera le thème des Flandres pour d'autres élèves de la formation
08:18 à la conquête des étoiles.
08:22 - Le journaliste culinaire Laurent Mariotte a accepté de prendre part
08:25 au projet alimentaire territorial de la ville.
08:29 - Consommer des produits locaux durables et de qualité et atteindre à terme
08:32 l'autonomie alimentaire pour ces services de restauration collective.
08:36 C'est un reportage de Vosges Télévisions. Regardez.
08:39 Au menu ce midi, une soupe préparée par et pour les enfants.
08:43 Ici, au centre de loisir de la 40 semaines à Epinal, on apprend au plus petit
08:46 le vrai goût des aliments, mais aussi à les cuisiner.
08:49 Une démarche développée dans le cadre du projet alimentaire territorial de la ville,
08:53 lancé il y a 3 ans.
08:54 Une idée défendue par le journaliste culinaire et spinalien d'origine
08:58 Laurent Mariotte, invité ce lundi par la municipalité.
09:01 - On est visité beaucoup, vous savez, des cantines scolaires
09:04 et je vois la différence entre ceux qui réchauffent et ceux qui cuisinent aujourd'hui.
09:09 La différence c'est quoi ? C'est que les cuisiniers, ils ont tous le sourire.
09:12 Ils sont fiers de ce qu'ils font, ils sont contents, ils ne sont pas des réchauffeurs
09:15 et les gamins sont contents de manger de la qualité et ils demandent à leurs parents
09:18 de refaire les recettes. C'est le plus beau compliment, ça.
09:21 Donc c'est très important, c'est du bon sens, mais c'est capital de revenir à ça.
09:26 Un projet encore en phase d'expérimentation.
09:28 Actuellement, les cuisiniers de la 40 semaines préparent environ 140 repas par jour,
09:33 distribués dans 4 écoles de la ville.
09:35 - Tout ça est accompagné par un accompagnement pédagogique
09:38 parce que ce qu'il y a dans l'assiette des enfants, il faut le raconter.
09:41 Il faut raconter l'histoire, d'où vient le produit, comment il a poussé,
09:45 comment il a été cuisiné.
09:46 Et puis derrière, vous avez des tas de dimensions, la dimension santé, bien sûr,
09:50 la dimension économique, puisqu'on ne pourra pas produire tout ce qu'il y a dans l'assiette.
09:54 Donc il faut qu'on aille chercher des compléments, la viande, l'épicerie.
09:58 Donc on travaille également avec des acteurs locaux.
10:01 Ça nous permet aussi de les structurer, de structurer une filière.
10:05 C'est une goutte d'eau à l'échelle du territoire,
10:07 mais ce qu'on veut démontrer, c'est que c'est possible.
10:10 La ville d'Epinal souhaite à terme atteindre l'autonomie alimentaire
10:13 dans ses services de restauration collective.
10:15 Une démarche au profit des producteurs locaux qui déploraient il y a encore quelques jours
10:19 une concurrence européenne déloyale.
10:22 - C'est une vraie réponse à la crise agricole.
10:23 Pour moi, ce sont des projets qui donnent l'exemple.
10:25 Pour sortir de la crise agricole, il faut revenir à un ancrage local.
10:29 Et c'est ce qui se passe ici, en travaillant avec une régime arraichère
10:32 qui fournit la cantine, des éleveurs bio qui sont à même pas des kilomètres d'ici.
10:38 La loi EGalim, qui était au cœur des débats ces dernières semaines,
10:41 doit garantir une rémunération fixe aux agriculteurs français,
10:44 mais elle concerne également le domaine de la restauration collective.
10:48 Depuis le 1er janvier 2022, chaque repas servi en cantine
10:51 doit être composé d'au moins 50% de produits durables et de qualité, dont 20% bio.
10:57 On est encore loin du compte au niveau national,
10:59 mais à Epinal, on espère aller bien au-delà.
11:02 - C'est 100% bio ici.
11:03 Alors quand je dis bio, c'est légumes, petits fruits,
11:06 mais c'est également tout ce qui va avec.
11:08 L'épicerie, 100% bio, la viande, bio, etc.
11:13 Donc on souhaite être, c'est l'objectif, à 100% bio.
11:16 À terme, 1500 repas par jour devraient être distribués aux 23 groupes scolaires spinaliens.
11:21 Pour y parvenir, la ville doit donc agrandir la surface cultivable de sa régie maraîchère à 6 hectares
11:26 et lancera d'ailleurs prochainement un appel à projet permettant à plusieurs producteurs
11:30 de s'installer sur le territoire.
11:34 Depuis le 1er janvier, conformément au droit européen et à la loi anti-gaspillage de 2020,
11:39 le tri des biodéchets est généralisé et concerne les professionnels et les particuliers.
11:45 Pour accompagner cette démarche, pourquoi ne pas utiliser les capacités hors normes des longs briques ?
11:50 À Chimilin, en Isère, Sandrine et Anthony Perrier se sont lancés dans l'ombriculture.
11:56 Un moyen de transformer les biodéchets en engrais par le biais des vers de terre.
12:01 Un reportage de Camille Havon pour Télé Grenoble.
12:04 Ils sont les seuls en Isère à en élever.
12:07 À Chimilin, Sandrine et Anthony Perrier se sont lancés dans la l'ombriculture.
12:12 Un moyen qui vise à transformer les déchets en engrais par le biais des vers.
12:16 Aujourd'hui, c'est près d'une tonne de longs briques E.ssenia fœtida
12:20 que le couple élève.
12:21 "Alors là, vous avez des andins avec des longs briques.
12:26 Ils sont en train de se reproduire, ceux-là,
12:28 pour avoir plus de vers et pour pouvoir traiter plus de biodéchets derrière."
12:31 À la clé, un long brique compose différent d'un compost classique,
12:35 notamment car il empêche la croissance de champignons et de bactéries
12:38 qui peuvent être nocifs pour les plantes et qui stimulent la pousse des racines.
12:42 "Le compost normal, c'est une dégradation de la matière, c'est une montée en température.
12:47 Donc ça chauffe. Alors que le long brique compost, c'est une dégradation à froid
12:51 parce que c'est le ver qui mange.
12:52 En fait, ça fait un fumier de vers de terre.
12:54 Donc en fait, il y a plein de choses qui ne vont pas être détruites
12:57 vu qu'il n'y a pas cette montée en température."
12:59 Le couple a aménagé un espace nurserie dans leur grange.
13:03 "On a notre bac à fumier.
13:04 On a toujours du fumier sous la main pour pouvoir les nourrir."
13:09 Dans la nurserie, les vers sont nourris une fois tous les 15 jours,
13:12 tandis que dehors, sous les andins, une fois par mois.
13:15 Pour créer leur fumier, ils récoltent les déchets des cantines
13:18 et des particuliers des alentours.
13:21 Il faut ensuite attendre que ces déchets montent à une température d'environ 65 degrés.
13:26 C'est ce qu'on appelle l'étape d'hygiénisation,
13:28 pour qu'ils soient enfin donnés à manger au long brique.
13:31 D'autres acteurs du territoire aident aussi Avenir Vers dans leur démarche.
13:35 "On travaille pour récupérer les biodéchets en partenariat avec le cyclone.
13:38 Et à côté de ça, on est en train de monter pour finir d'obtenir notre agrément."
13:44 Avenir Vers vend aussi des lombricomposteurs d'appartements
13:47 et de la litière de vers à près de 90 euros.
13:50 "Là, il y a la litière de coco qu'ils ont déjà bien mangée.
13:52 Ça, c'est ce qu'on leur met par-dessus.
13:54 Vous voyez, ils sont dedans, ils attaquent tout."
13:56 Par semaine, ce serait entre 5 et 6 personnes
13:58 qui viendraient acheter un lombricomposteur dans leur exploitation.
14:02 Sandrine et Anthony comptent ouvrir leurs portes cette année à des écoles
14:05 afin de montrer l'importance de la valorisation des déchets.
14:09 Partons maintenant à Fort-de-France en Martinique où le carnaval bat son plein.
14:14 Je vous propose de découvrir une Brajack un peu particulière.
14:17 Qu'est-ce qu'une Brajack ?
14:19 Initialement, c'est une vieille voiture, bonne pour la casse,
14:22 que l'on transforme, que l'on renove pour ce carnaval justement.
14:26 Les collégiens ont créé une Eco-Brajack, bien loin des modèles pétaradants et polluants.
14:31 Cette voiture, de fait, est écologique et silencieuse
14:34 avec l'ambition de sensibiliser aux risques liés au bruit,
14:37 à la qualité de l'air et au traitement des véhicules en mauvais état.
14:41 Reportage Diana-François Eudoxie pour Via ATV sur place.
14:44 Un Brajack silencieux qui fait des bulles.
14:51 En tête de la parade des écoles de Sainte-Marie,
14:54 ce véhicule plaît aux enfants et aussi aux spectateurs.
14:58 Ça permet de mieux circuler, on n'a pas de bruit.
15:01 Et vu que c'est électrique, donc c'est bon, la pollution, on n'en a pas.
15:06 C'est une très bonne chose pour l'environnement.
15:08 Déjà, c'est un véhicule électrique qui ne pollue pas.
15:12 Donc, pour l'environnement, c'est une bonne chose.
15:16 Une idée verte qui a germé dans la tête des collégiens de Montdézess,
15:20 dont les élèves du parcours Excellence créole.
15:23 Fabrication d'un casque anti-bruit géant,
15:26 décoration sur le thème du développement durable et pratique de la langue créole,
15:31 cette création est l'aboutissement d'un projet pluridisciplinaire.
15:35 Nous avons croisé deux parcours, le parcours Excellence créole
15:39 et l'éducation au développement durable.
15:41 Et donc, nous avons permis aux élèves de proposer
15:44 une bradjac différente de ce qui existe déjà.
15:47 Ils ont réalisé des dessins en regard avec le développement durable.
15:51 Un casque anti-bruit, donc à partir d'un tissu, de frites, d'oreillers aussi.
15:57 Un éco-bradjac jaune et blanc qui fait office de support pédagogique
16:02 pour les élèves de la section automobile du lycée Joseph-Pernocque.
16:06 Les élèves ont réalisé un covering, c'est une technique qu'ils ne connaissent pas.
16:10 Donc, ils ont appris la technique et ils ont réalisé toutes les parties jaunes du véhicule.
16:14 Ça reste de l'adhésif, donc à la fin de la manifestation,
16:17 on va enlever le film et le véhicule va redevenir blanc,
16:20 vierge comme une feuille blanche.
16:22 Avec cet outil pédagogique, ils sauront comment le véhicule fonctionne
16:25 et aussi comment effectuer les maintenances et le réparer.
16:27 Un projet pédagogique et un message éco-responsable
16:31 qui s'est totalement fondu dans l'ambiance festive de la parade de Sainte-Marie.
16:36 Évitez de faire appel à des produits industriels
16:41 quand il est possible de les fabriquer chez soi.
16:44 Trois jeunes en service civique de la mission Médiathère
16:47 ont organisé un atelier pour apprendre à confectionner soi-même
16:51 des produits d'entretien maison efficaces.
16:54 Une alternative plus éco-responsable et plus économique
16:57 que nous présente Kezia Poudou pour notre partenaire 8 Monts Blancs
17:01 qui s'est rendu à Lamotte-Cervolex près de Chambéry.
17:05 Saviez-vous qu'il suffit d'eau, de vinaigre blanc, de bicarbonate de soude,
17:09 de savon, de sel, de liquide vaisselle et d'huile essentielle
17:13 pour réaliser une bonne partie de vos produits ménagers ?
17:16 C'est en tout cas ce que trois jeunes en service civique de la mission Médiathère
17:20 ont démontré ce mercredi matin au programme
17:23 Réalisation de dégraissants multi-surfaces de nettoyant pour les vitres et les canalisations.
17:28 Faire mieux et moins cher, c'est possible et c'est possible de les faire à la maison
17:32 avec des produits tout à fait simples.
17:34 Si vous achetez votre produit à vitre 3 euros,
17:37 vous faites 1 litre de produit pour vitre et vous en avez pour 40 centimes
17:42 au lieu de 2, 3, 4 euros.
17:44 Donc c'est vraiment beaucoup d'avantages et ça marche aussi pour la lessive,
17:46 ça marche pour des nettoyants multi-surfaces, ça marche pour du liquide vaisselle.
17:51 Donc vraiment sur une grande variété de produits, on a beaucoup d'économies.
17:56 En plus de l'aspect économique, le fait maison peut être bénéfique dans le domaine sanitaire.
18:01 En effet, les produits ménagers industriels peuvent contenir des produits chimiques agressifs,
18:06 voire cancérigènes, des allergènes et des perturbateurs endocriniens.
18:10 Les bénéfices ne s'arrêtent pas là, ces recettes sont plus respectueuses de l'environnement.
18:14 Ça évite de jeter des produits dans la nature
18:18 ou des produits qui peuvent être dangereux pour l'environnement,
18:21 qui peuvent être justement inflammables, corrosifs, toxiques.
18:25 Finis donc les nombreuses bouteilles en plastique,
18:28 tout peut être remplacé par des bocaux en verre.
18:31 Ce mercredi, ils étaient au total une quinzaine à s'initier à cette alternative
18:34 et cela a plutôt eu l'air de leur plaire.
18:37 Je trouvais qu'effectivement c'était une bonne initiative pour sensibiliser tout le monde
18:41 et c'est vrai que j'ai appris des choses.
18:42 Honnêtement, j'utilise le vinaigre blanc et le bicarbonate,
18:47 mais je n'aurais pas pensé faire ces mélanges-là.
18:49 Les produits qu'on trouve sur le commerce sont toxiques, je pense.
18:51 Je trouve que les recettes sont très simples à faire
18:54 et ce sont des produits que j'ai chez moi, quasiment tous.
18:57 Donc pour les faire, il n'y aura aucun souci.
18:59 Cet atelier est né d'un partenariat entre la Mott Servolex
19:03 et l'Association de services civiques Unicité.
19:06 C'est donc à travers la mission médiataire
19:08 que ces trois jeunes sont intervenus dans la bibliothèque de la commune.
19:11 Ça leur permet de faire un peu la main sur l'organisation de projets,
19:14 sur le travail en équipe et sur une sensibilisation personnelle,
19:19 une montée en compétence sur la transition écologique.
19:21 Et pour la ville, ça permet d'animer la vie dans la ville,
19:24 proposer des animations aussi dans la transition écologique
19:27 puisque la ville a une politique de transition écologique assez développée,
19:30 notamment sur l'aspect sensibilisation.
19:32 Tris des déchets économies d'eau, d'électricité,
19:35 ils ont donc pour mission de réaliser des ateliers
19:37 en lien avec la transition écologique.
19:41 Après plusieurs années d'abandon,
19:43 le Manoir de Bréviande dans l'Aube s'apprête à retrouver une seconde jeunesse
19:48 grâce à une vente en l'eau.
19:49 La collaboration constructive entre une agence immobilière
19:52 et des marchands de biens a permis de redécouper les espaces du château
19:57 en 14 logements allant des studios aux appartements de type T3.
20:02 Une méthode originale pour permettre la rénovation d'un lieu d'exception
20:06 en le rendant accessible à un coût maîtrisé.
20:08 Et un des lieux avec notre partenaire Canal32.
20:13 À l'abandon, le Manoir Chaudier à Bréviande et ses constructions attenantes
20:18 devraient reprendre vie grâce à une vente à la découpe en 18 lots.
20:22 Il faut savoir que ce bien est attaché à une propriété totale
20:24 avec plusieurs logements, un château, un hangar et trois maisons.
20:27 Rénovation faite, il faut compter à peu de chose,
20:29 entre 1,3 et 1,5 millions.
20:31 On a peu d'acquéreurs à ces budgets-là.
20:32 Et donc la découpe permet justement aujourd'hui de faire des plus petits projets
20:36 avec de l'acquéreur multiple justement pour faire revivre
20:38 aujourd'hui ce domaine qui est Bréviande.
20:40 Pour réaliser cette vente en lots,
20:41 l'agence immobilière s'est associée à des marchands de biens.
20:44 Les coûts sont abaissés pour les acquéreurs
20:47 grâce à la division en 14 studios outerts trois pour le manoir,
20:51 trois maisons et deux autres bâtiments.
20:53 Nous en fait on peut venir intervenir sur les biens,
20:56 là où les agents peuvent seulement les vendre.
20:58 Nous on va acheter, pouvoir le découper, le rénover, résoudre les problématiques.
21:04 Donc il va y avoir 14 appartements à l'intérieur,
21:06 donc potentiellement 14 propriétaires différents,
21:08 notamment des investisseurs qui vont plutôt rénover et louer les appartements.
21:13 On a aussi des personnes qui vont y habiter
21:15 et on a même au rez-de-chaussée des activités qui vont être commerciales,
21:20 notamment un salon de coiffure.
21:21 Et en plus on va pouvoir donner l'opportunité à des personnes à des budgets modestes
21:26 d'accéder à la propriété dans un bout d'histoire quand même très très marqué.
21:30 Pour faciliter la vente,
21:32 les marchands de biens ont prévu de financer la rénovation des parties communes du manoir.
21:36 Pour les bâtiments à tenants,
21:38 comme ce lot le plus dégradé de 120 mètres carrés,
21:42 leur rôle consiste à lever les freins.
21:44 Pour un bien comme celui-ci, on va prémâcher le travail de l'acquéreur,
21:47 on va réfléchir à des plans d'aménagement,
21:49 on va réfléchir à la découpe du terrain,
21:51 on va réfléchir à s'il peut faire un logement, deux logements,
21:54 pour qu'il ait du coup moins de questions à se poser et moins de freins à l'achat.
21:57 La promesse d'une vie de château a attiré les premiers visiteurs en novembre dernier.
22:02 Selon ces professionnels,
22:03 les 14 appartements au studio de 15 à 68 mètres carrés ont d'ores et déjà séduit.
22:08 Je crois qu'il reste 4-5 lots à l'intérieur sur 14 au départ.
22:14 Les maisons, ça va vite se vendre, je pense.
22:17 Comme il y a plusieurs typologies, on touche tout type de client.
22:20 Le manoir, il va apporter un côté coup de cœur qu'un bâtiment lambda n'aurait pas.
22:25 Pour les maisons, les premiers propriétaires sont attendus dès juin.
22:29 Quant au manoir, il devrait être à nouveau occupé d'ici la fin de l'été.
22:35 Terminons ce grand JT des territoires avec un endroit où il fait bon vivre.
22:39 Je vous propose une balade découverte du petit village de Meilly,
22:42 qui est arrivé en tête du classement 2024 des villes et villages où il fait bon vivre.
22:47 Dans la catégorie d'ailleurs des moins de 500 habitants pour la quatrième année d'affilée.
22:52 Ce petit village de Lorraine joué d'une qualité de vie exceptionnelle.
22:57 Visite guidée avec Mathéo Philippe pour Moselle TV.
23:02 Patrice est arrivé à Meilly en 1992 suite aux mesures d'Édith Cresson,
23:07 souhaitant délocaliser un certain nombre d'entreprises parisiennes vers la province.
23:11 Dès son arrivée, le Meillien s'est tout de suite fait adopter par les 308 habitants.
23:16 - Donc je suis assez content.
23:18 Alors l'anecdote qui était extrêmement surprenante pour un Parisien,
23:22 c'est que quand je suis arrivé, j'ai trouvé quelques jours après sur les marches de ma maison,
23:28 des pâtisseries en signe de bienvenue.
23:31 Comme en Ile-de-France, Patrice souhaitait habiter un petit village en bordure de forêt.
23:36 32 ans et un mandat de maire plus tard, aucun regret.
23:40 - Je suis arrivé ici et vous voyez que mon choix fut bon.
23:43 Le village a gardé cette convivialité qui est particulièrement intéressante.
23:49 Et puis alors évidemment, ce qui fait, je crois, le fait que nous sommes village le plus agréable à vivre,
23:54 c'est que nous avons donc tout l'intérêt d'un cadre bucolique
23:58 et on a évidemment qu'à prendre sa voiture ou les transports en commun
24:02 pour être à 5 km, 6 km de la cathédrale de Metz.
24:07 Le village est desservi régulièrement par des bus permettant d'atteindre le centre-ville en 15 minutes.
24:12 - Donc nous sommes à l'arrêt de bus, c'est la ligne 13.
24:16 L'avantage, c'est qu'avant, elle passait toutes les demi-heures
24:20 et depuis 2 ans, elle décerne Douillet et Noisilles, ce qui nous a fait une influence de bus supplémentaire.
24:25 À proximité de l'hôpital Merci et Robert Schumann, des écoles ou encore des commerces de Metz,
24:31 la municipalité a un projet de 38 logements.
24:34 Des habitations pour des retraités mais surtout pour des cadres,
24:38 catégorie socio-professionnelle la plus représentée.
24:41 Les cloches sonnent, pourtant ce lieu de culte est fermé depuis début décembre.
24:50 - Donc voilà, nous sommes dans notre patrimoine de l'église,
24:55 donc monument historique classé du 11e siècle.
24:59 Nous avons eu des problèmes d'infiltration d'eau
25:03 donc depuis le 6 décembre, nous avons hélas été obligés de faire un arrêté.
25:08 Et là aujourd'hui, on attend des subventions de la drague, des subventions de la région, un peu de partout
25:14 et surtout des dons pour pouvoir la rouvrir rapidement parce qu'on ne peut plus organiser nos mariages, nos baptêmes.
25:21 Labellisé Trois Fleurs, ce village vert propose aussi de nombreuses activités pour les villageois.
25:26 Une commune agréable et dynamique qui se glisse à la 1ère place des villages de France de moins de 500 habitants
25:33 où il fait bon vivre.
25:35 - Voilà, c'est la fin de cette édition. Merci à vous de l'avoir suivie.
25:38 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires. Au revoir.
25:43 (Générique)

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