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00:00 *Musique*
00:03 Bonjour Robert Ménard.
00:04 Bonjour.
00:04 Dans votre ville Béziers, 700 écoliers ont enfilé pour la première fois leur nouvel uniforme jeudi.
00:09 Ils le porteront dès le 26 février à la rentrée.
00:12 Votre ville est pionnière sur cette question.
00:14 Pourquoi avoir accepté cette expérimentation de l'uniforme ?
00:18 D'abord parce que ça fait 10 ans qu'on le demande quand même.
00:20 À peine élu maire, je trouvais que ça pouvait être une bonne idée.
00:24 Donc quand Gabriel Attal l'a proposé évidemment, on s'est tout de suite retourné vers le ministère
00:29 et on a dit qu'on serait candidat.
00:31 Parce que ça me semble une approche de bon sens.
00:35 On ne va pas débattre pendant deux siècles si est-ce que c'est bien ou pas bien.
00:38 Là on va faire une expérimentation.
00:41 On verra si c'est utile ou pas.
00:43 Si c'est utile sur la discipline, sur le respect de l'autorité, réduire les inégalités,
00:47 ça vous pensez que ça peut marcher ?
00:48 Écoutez, dans une cour de récréation, vous voyez tout de suite qui est riche et qui n'est pas.
00:53 Vous voyez en tout cas qui a de l'argent et qui n'en a pas.
00:56 On le verra un peu moins.
00:57 Attendez, ça n'a pas tout gommé, il suffira de regarder les pompes des gosses pour s'apercevoir.
01:01 – Robert Menard, c'est ce que disent les détracteurs de l'uniforme.
01:04 On va se concentrer sur des détails.
01:06 Vous savez bien que l'élève qui aura les dernières baskets à la mode,
01:09 peut-être que son aisance se verra encore plus que s'il n'avait pas eu l'uniforme.
01:13 – Mais Madame, j'ai pas l'imbécilité de penser que ça va régler tous les problèmes.
01:16 – Mais alors pourquoi vous le faites ?
01:18 – Parce que je pense que ça en règle un certain nombre.
01:21 Ça fait que, par exemple, je vais vous prendre un exemple,
01:25 les problèmes de vêtements communautaires, ça les règle.
01:28 Le problème de… ça gomme un certain nombre de choses, ça ne change pas tout.
01:31 Je pense, écoutez, le nombre de harcèlement qui commence sur les histoires de tenue
01:36 des gosses à l'école, t'es pas habillé comme il faut s'habiller et tout,
01:39 je pense que ça peut les atténuer.
01:41 Je pense que ça apporte un sentiment, je le vois,
01:44 quand il y a eu les essayages, vous y faisiez allusion,
01:46 les gosses, ils voulaient absolument, ils auront, vous savez,
01:48 un blason avec le nom de l'école.
01:50 L'idée, j'appartiens à une école.
01:53 Je trouve que tout ça c'est bien.
01:54 Et à mon grand étonnement, quand on leur a demandé,
01:56 parce que nous, nous leur avons demandé pas seulement s'ils étaient d'accord ou pas,
01:59 comment ils voulaient, qu'est-ce qu'ils voulaient choisir.
02:01 Moi, je m'attendais à un truc un peu léger, genre jeans et t-shirt.
02:03 Pas du tout, ils ont choisi que des choses d'un classisme…
02:06 – Ce sont les parents ou les élèves qui ont choisi ?
02:08 – Les deux, les deux.
02:09 Attendez, nous on a demandé, vous croyez que je m'attendais
02:11 à ce qu'ils nous demandent un blazer ?
02:12 Vous avez porté un blazer, vous étiez petit, évidemment pas…
02:14 – Elle ressemble à quoi la tenue à Béziers alors ?
02:16 – Elle ressemble à une tenue, en gros, allez, Harry Potter.
02:21 Je pense que dans la tête des gosses, aujourd'hui, le costume,
02:24 c'est Harry Potter ou les mangas.
02:25 Mais c'est bien, c'est bien de faire, je pense que ça peut être bien.
02:29 On va voir.
02:30 Et en plus, de façon annexe, quand même, pour les parents d'élèves,
02:34 c'est 200 euros de vêtements.
02:36 C'est-à-dire que ces 200 euros, nous, on en a choisi sur les quatre écoles,
02:38 trois dans les quartiers prioritaires de la ville.
02:40 C'est en gros dans les quartiers pauvres, pour aller vite en besoin.
02:42 – Et les parents ne payent pas ces 200 euros ?
02:44 – Bien sûr que non, mais enfin, attendez, c'est pas tout à faire.
02:46 Et puis, attendez, quand vous êtes parent, moi je suis parent,
02:49 je me rappelle, enfin, surtout Emmanuel, ma femme,
02:51 c'est elle qui s'en occupait, pour dire la vérité,
02:53 les engueulades avec nos enfants pour savoir comment ils allaient s'habiller le matin.
02:57 Là, t'as un quart d'heure de moins de discussion tous les matins
03:00 avant d'aller à l'école, tu t'habilles ça.
03:02 On va voir, on va voir.
03:03 – Et qu'est-ce que vous dites à ceux qui disent que ces 200 euros,
03:05 ils pourraient être utilisés pour financer la rénovation des écoles,
03:09 des manuels scolaires, les professeurs ?
03:11 – Attendez, on me l'a déjà dit, – C'est beaucoup d'argent.
03:13 – Nous, à la rentrée des classes, on aide les familles les plus pauvres
03:17 à acheter un certain nombre de matériaux, les crayons dont ils ont besoin.
03:23 Aujourd'hui, les cantines, elles sont à 1,10 euro.
03:26 Vous croyez qu'on a attendu pour faire cet effort ?
03:28 On pense qu'en plus des efforts qu'on fait déjà pour les enfants,
03:31 ça peut être un plus.
03:32 Mais attendez, on va voir, peut-être je me trompe,
03:34 peut-être ça ne sert à rien.
03:35 – Il n'y a pas d'expérimentation, enfin, il n'y a pas d'étude vraiment
03:38 qui montre les effets du nid de teint.
03:39 Aux États-Unis, il y en a une qui dit que ça n'a pas eu d'effet sur la discipline.
03:43 – Madame, on va voir ce que ça donne.
03:45 Si c'est utile, bravo, banco, on le fera, enfin le gouvernement,
03:49 le fera où il voudra.
03:50 Si ça ne sert à rien, on dira, on a essayé et ça n'a pas marché.
03:54 Honnêtement, quel risque il y a ?
03:56 Expliquez-moi quel risque il n'y a.
03:57 Aucun.
03:58 C'est en tout cas, pour l'instant, je vois comment les parents
04:01 et les enfants ont reçu ça quand on a essayé le truc.
04:04 Tout le monde était content.
04:05 On va voir, on en reparlera si vous voulez, dans quatre mois,
04:08 je viendrai vous dire déjà si ça marche mieux qu'ailleurs.
04:11 Si ça marche, si c'est utile, si les gosses sont contents.
04:13 Mais il y a plein de questions dont on se demande.
04:15 On va leur acheter des vêtements et s'ils les déchirent,
04:17 qui les remplace ?
04:18 C'est tout bête comme question.
04:19 Mais il va falloir répondre à un certain nombre de questions comme ça.
04:21 – Et juste, Nicole Belloubet, c'est la bonne ministre
04:24 pour mettre en œuvre cette mesure.
04:25 Elle qui parlait des fariboles sur la restauration de l'autorité
04:28 ou le port de la blouse en 2016.
04:30 – Écoutez, moi on me dit, c'est une grande professionnelle,
04:33 elle va changer, elle va faire ce qu'on lui demande et tout.
04:36 T'as juste envie, sur des terrains comme ça,
04:38 de ministre qui a un peu l'envie de faire des choses.
04:41 Elle saute pas d'envie quand elle en parle.
04:43 Moi j'avais envie de quelqu'un qui le défende.
04:45 C'est même un peu sidérant.
04:47 Je ne la connais pas donc je ne porte pas de jugement sur elle.
04:50 Mais quand même, elle vient appliquer une politique
04:54 qui est le contraire de ce qu'elle a dit.
04:56 Deux solutions, elle a complètement changé et elle a le droit de changer.
04:59 Deux, elle est contrainte ou c'est le prix à payer pour qu'elle soit ministre.
05:03 Je ne suis pas sûr que ce soit l'idéal.
05:06 Mais encore, je vais faire un procès, je ne vais pas faire un procès d'attention.
05:08 Peut-être qu'elle va être très bien, elle a dit qu'elle le ferait.
05:11 On verra. Nous on le fait, écoutez, venez le 26, vous verrez.
05:14 Et en plus, ils sont mignons comme tout.
05:16 Robert Ménard, il y a un nom dans l'actualité ce week-end,
05:19 c'est Fabrice Légery qui est l'ancien directeur de Frontex,
05:23 l'agence de l'Union Européenne chargée du contrôle des frontières,
05:26 a annoncé ce week-end rejoindre la liste du Rassemblement National pour les Européennes.
05:30 Il sera en troisième place.
05:32 Est-ce que pour vous c'est une prise significative pour l'ORN ?
05:36 Enfin, pas pour moi, pour tout le monde.
05:38 Vous pouvez ne pas aimer le Rassemblement National, vous avez le droit même de les détester,
05:41 c'est un bon coup politique quand même.
05:43 Le patron de Frontex qui est sur leur liste, à moins de nier l'évidence,
05:47 peut tout nier dans la vie pour le Rassemblement National,
05:50 c'est une bonne chose et ça lui donne de la crédibilité.
05:53 Vous pouvez dire ça sans applaudir le Rassemblement National,
05:56 ça n'a strictement rien à voir.
05:57 Oui, c'est un bon coup et je trouve que c'est bien pour eux.
06:01 C'est bien pour eux, c'est leur affaire.
06:03 Et en même temps, ça dit quand même quelque chose.
06:05 On dit que sur ces...
06:07 Attendez, encore une fois, vous pouvez critiquer l'ORN.
06:10 Je peux le faire sur plein de choses.
06:12 Il n'avait pas particulièrement bonne presse au sortir de Frontex,
06:15 qu'il a été visé par un rapport de cet organisme
06:18 qui le reprochait de ne pas avoir respecté des procédures.
06:21 On sait aussi néanmoins par exemple que c'est un énarque,
06:24 donc ça c'est intéressant aussi pour l'ORN d'avoir des énarques dans ses équipes.
06:30 Mais il n'a pas laissé que des bons souvenirs à Frontex.
06:33 Aujourd'hui, est-ce qu'il ne se rachète pas un peu une virginité en allant faire de la politique ?
06:36 Je n'en sais rien honnêtement, je n'en sais strictement rien.
06:38 Ce qu'on lui reproche, honnêtement, ce n'est pas très grave.
06:40 On ne dit pas qu'il est malhonnête.
06:42 Personne n'a jamais dit ça.
06:44 On dit qu'il a appliqué à sa façon un certain nombre de règles de Frontex.
06:49 Honnêtement, ce qu'il a fait ne me semble pas désobligeant pour lui.
06:52 Et qu'il soit énarque, il n'est même pas seulement énarque,
06:54 il a fait je ne sais pas quoi en plus.
06:55 Il a fait normal aussi.
06:56 Comment ?
06:57 Normal.
06:58 C'est un abruti quand même, disons les choses.
07:00 Et le RN, il est quand même sacrément à la recherche de ce type de profil-là.
07:04 On le reproche, en gros, on le reproche quoi ?
07:06 De ne pas avoir les compétences et demain s'ils sont au pouvoir,
07:10 de ne pas avoir les hommes et les femmes pour diriger.
07:12 Là, c'est une réponse.
07:13 Encore une fois, c'est impossible de dire que ce n'est pas un atout dans leur jeu.
07:17 Et je pense que ça n'a pas participé à faire baisser la voix, au contraire.
07:20 Vous avez bien connu le Rassemblement National qui vous avait soutenu au municipal en 2014.
07:25 Est-ce que vous avez constaté de l'intérieur aux abords ce manque d'expertise au sein du RN, ce manque d'experts ?
07:33 Mais ils en ont toujours été conscients.
07:35 Ils avaient mis en place à un moment donné un truc, c'était pour la présidentielle de 2017, pas de 2022,
07:42 un groupe d'horaces, vous savez.
07:44 Moi, j'étais allé dans des réunions pour voir ce que c'était et tout.
07:47 Ils étaient étonnés.
07:49 Moi, ce qui m'avait sidéré, c'était la présence à certains endroits.
07:52 Honnêtement, je ne m'attendais pas à les voir là.
07:54 J'avais vu des gens qui, publiquement, n'auraient jamais dit qu'ils aidaient, en gros,
07:59 le RN à répondre à un certain nombre de questions.
08:02 Écoutez, vous ne pouvez pas imaginer qu'un parti qui pèse autant dans la vie politique
08:07 ne pèse pas aussi au niveau des "élites".
08:10 Et puis, attendez, aujourd'hui, madame, il n'est plus du tout exclu qu'il soit au pouvoir dans trois ans.
08:16 – Il y a des verrous qui ont sauté.
08:17 – Ah oui, bien sûr.
08:18 En plus, ils se normalisent.
08:21 Aujourd'hui, à l'Assemblée nationale, ils se comportent comme des gens responsables.
08:25 Là aussi, vous pouvez ne pas apprécier le Rassemblement national
08:28 et constater qu'ils se comportent bien.
08:30 Alors, vous pouvez critiquer leur politique, mais pas leur attitude.
08:33 Enfin, ils ne se comportent pas comme des sagouins de la France insoumise.
08:36 – Je vous propose de continuer à discuter, notamment du Rassemblement national,
08:40 juste après le Fil d'info de Maxime Glorieux à 8h41.
08:44 [Musique]
08:45 – Le RN fait-il partie de l'arc républicain ?
08:48 Non, répond ce matin Emmanuel Macron dans une interview au journal "L'Humanité",
08:52 en désaccord avec son Premier ministre.
08:54 Le chef de l'État vise également certaines figures de la France insoumise,
08:58 qui par leur position, je cite, "combattent les valeurs de la République".
09:01 Un procès attendu après la mort, trois ans après la mort d'un policier à Avignon,
09:06 Éric Masson, tué par balle sur un point de dîle.
09:09 Le suspect, 19 ans à l'époque, n'y l'est fait, il risque la perpétuité.
09:13 Les propos de Lula sur la guerre à Gaza, jugés honteux et graves par Benjamin Netanyahou.
09:18 Le président brésilien accuse Israël de commettre un génocide des Palestiniens,
09:23 allant jusqu'à le comparer à l'extermination des Juifs par les nazis.
09:27 Le Premier ministre israélien a convoqué aujourd'hui l'ambassadeur du Brésil.
09:31 Et puis c'est une barbe blanche culte de retour à la télévision, celle de Maestro,
09:36 dans "Il était une fois", après 45 ans d'absence, la série éducative arrive sur France 4,
09:41 pour dévoiler notamment les secrets du drone ou encore du ballon de foot.
09:45 Toujours avec Robert Ménard, maire d'Iverdroite de Béziers,
09:56 les élections européennes sont dans quatre mois, Jordan Bardella, on en parlait,
10:00 est en tête de tous les sondages, autour de 30%.
10:02 Est-ce que vous pensez que les macronistes, qui sont de données deuxième à ce stade,
10:06 peuvent inverser la tendance ?
10:08 – Je n'en sais rien, je ne lis pas dans le mar de café, je veux dire là ça va être mal barré.
10:12 – Ils n'ont pas de candidats pendant ce temps-là les macronistes.
10:14 – Non d'abord ils n'ont pas de candidats, c'est quand même pas l'idéal,
10:16 et aujourd'hui oui il y a une crise du macronisme,
10:19 tu ne peux pas éternellement dire une chose et son contraire, tu ne peux pas.
10:23 Tu ne peux pas éternellement découvrir les problèmes quand ils te sautent à la gorge.
10:27 – Donc il y a une forme de sanction de la méthode, de ce qu'est le macronisme ?
10:30 – De la méthode, vous savez intellectuellement moi je trouve que c'est plutôt sympa en même temps,
10:34 ça veut dire que le monde est compliqué,
10:36 enfin vous le savez sur n'importe quelle question, oui, non, ce n'est pas aussi simple que ça.
10:41 Philosophiquement je trouve que c'est séduisant,
10:44 mais enfin pratiquement c'est impraticable, enfin vous rigolez,
10:48 il y a des moments c'est oui ou c'est non, moi je suis maire je ne peux pas dire aux gens,
10:52 ah oui vous avez raison sur cette partie, vous avez raison sur celle-là, et je fais quoi ?
10:56 Je choisis, et le problème c'est qu'ils ne choisissent pas,
10:59 je veux dire sur les questions d'immigration et de sécurité,
11:03 c'est quand même sur ça que surfe le Rassemblement National,
11:06 essentiellement sur ça, même s'ils veulent avoir des réponses sur ces deux sujets,
11:10 le compte n'y est pas, le compte n'y est pas,
11:12 on a beau dire, on expulse plus qu'on expulsait avant,
11:16 mais on expulse tellement peu un certain nombre de gens,
11:19 c'est ce qu'ils se sont aussi, moi c'est de ça dont me parlent les gens,
11:22 personne ne va me parler de l'Europe, je vous le dis tout de suite,
11:24 je n'ai jamais vu quelqu'un me dire,
11:25 "ouh alors le Parlement européen, tu sais il faudrait que ça change",
11:28 c'est comme ça, ils me disent, je vais voter pour le Rassemblement National,
11:31 parce qu'au moins on aura peut-être un peu plus de,
11:34 ce qui n'a rien à voir, il y aura un peu plus de flics,
11:37 ils seront un peu plus sévères, on tapera sur les voyous,
11:41 et on virera les mecs qui se comportent mal parce qu'ils ne sont pas français,
11:44 c'est ce qu'on vous dit, et l'occasion, on ne parlera pas de l'Europe,
11:48 l'occasion, c'est l'occasion de le dire au moment des européennes,
11:51 c'est ça, et ça vous n'en sortez pas de ça.
11:54 – Il y a un autre sujet sur lequel c'est un peu oui, un peu non en Macronie,
11:57 c'est le sujet de l'arc républicain,
11:59 l'ERN ne s'inscrit pas dans l'arc républicain,
12:01 a tranché le président dans une interview au journal "L'Humanité" aujourd'hui,
12:04 mais il contredit son Premier Ministre pour qu'il l'arque républicain,
12:07 c'est tout l'hémicycle, Rassemblement National et France Insoumise compris,
12:11 vous y comprenez quelque chose ?
12:13 – Mais personne, mais c'est exactement ce que je viens de dire,
12:15 comment tu peux dire, il avait dit, je ne sais pas, à Bordeaux à peu près le contraire,
12:19 Attal dit absolument le contraire.
12:21 – À Bordeaux, Emmanuel Macron avait dit qu'on pouvait travailler
12:23 avec le Rassemblement National et même avoir les voix du Front National
12:26 de temps en temps pour constituer des majorités.
12:28 – Mais c'est pas possible de dire ça, encore une fois,
12:31 en quoi le Rassemblement National n'est pas dans l'arc républicain ?
12:35 Qui est allé manifester contre l'antisémitisme, c'est le Rassemblement National
12:38 ou la France Insoumise ?
12:40 Pourquoi la France Insoumise, ils sont plus dans l'arc républicain ?
12:43 – En l'occurrence Emmanuel Macron aujourd'hui dans "L'Humanité"
12:45 dit qu'il y a certains membres de la France Insoumise,
12:47 ils ne sont pas non plus.
12:48 – Mais attendez, oui, certains, vous venez de le dire, certains membres,
12:51 pourquoi globalement ils ne se comportent pas comme exactement le contraire ?
12:56 – Mais le RN a une histoire, un passé.
12:58 – Et attendez…
12:59 – C'est à ce titre qu'Emmanuel Macron l'exclut du Front National.
13:02 – Sur le passé, sur Manouchan, honnêtement, allez dire dans "L'Humanité",
13:08 allez dire dans "L'Humanité"…
13:09 – Le résistant communiste qui doit être panthéonisé.
13:12 – Voilà, allez dire dans "L'Humanité" le Rassemblement National,
13:15 s'il avait un peu de décence, ne viendrait pas là.
13:17 Dans "L'Humanité", dans "L'Humanité", je vous rappelle,
13:20 puisqu'on fait un peu d'histoire, qu'en 1940, qui demande,
13:24 alors que la France est envahie par l'Allemagne, qui demande à réapparaître ?
13:28 "L'Humanité", alors juste, juste, si je suis le chef de l'État,
13:32 je fais attention à dire une bêtise pareille,
13:35 un manque de respect pour une partie des électeurs
13:38 et un anachronisme total à ce moment-là, dans ce journal-là.
13:44 Non mais vous rigolez ?
13:45 – Donc le Rassemblement National, à sa place,
13:47 a la panthéonisation de Missak Manouchan.
13:49 – Mais attendez, et au nom de quoi il ne l'aurait pas ?
13:51 Parce que Marine Le Pen, elle collabore avec l'ennemi ?
13:54 Parce que Marine Le Pen, elle est raciste ?
13:56 – Non, parce que le Front National a été fondé notamment par des anciens Waffen-SS.
13:59 Pour revenir à la question de la GATT,
14:01 c'est la question de l'histoire, des racines du Rassemblement National.
14:04 – Et le communisme, ça ne vous tracasse pas ?
14:06 Vous ne vous dites pas, chaque fois que vous recevez un élu communiste,
14:09 quand même, Coco, tu es quand même responsable de 100 millions de morts
14:13 au XXe siècle, et comment je peux me mettre à côté de toi ?
14:18 Qui fait ça ? Personne.
14:20 – Il y a eu des résistants communistes,
14:22 et puis certains ont pris quand même leur distance vis-à-vis de l'URSS.
14:24 – Et Marine Le Pen, elle n'a pas pris ses distances par rapport à l'histoire de son parti.
14:27 – Elle n'a pas fait un agenda mento très clair,
14:30 elle a exclu son père, mais il n'y a pas eu de grande clarification.
14:33 – Mais Madame, ce n'est pas rien d'exclure son père.
14:35 – Et dans l'entourage du Rassemblement National aujourd'hui ?
14:38 – Bien sûr qu'il y a un certain nombre de gens,
14:40 mais c'est pour ça que je ne suis pas au Rassemblement National.
14:42 Moi, je n'ai jamais été au Rassemblement National,
14:44 je n'ai jamais voté pour son père, pour ces raisons-là.
14:47 Mais niez le fait que ça a changé.
14:50 Mais écoutez, si vous voulez, si la classe politique veut que le Rassemblement National
14:55 finisse à 45% qui continue à traiter les gens comme ça,
14:59 pas seulement le Rassemblement National,
15:01 parce que c'est méprisant pour ses électeurs, qu'est-ce que ça veut dire ?
15:03 Ça voudrait dire que les électeurs, ils sont assez cons
15:06 pour se faire berner par le Rassemblement National,
15:08 qui lui-même serait un parti au fond qui n'a pas tellement rompu avec son passé.
15:12 Mais tout ça est faux, tout ça est faux.
15:15 Vous aimez, ou pas encore une fois Marine Le Pen,
15:17 vous ne pouvez pas lui faire ces reproches-là.
15:19 Moi, je pense que sur le terrain économique, elle dit des âneries.
15:23 Je pense que sur le terrain social, c'est la France insoumise qui kiffe Bouricaud.
15:28 Je pense que ce qu'il dit sur la Russie, vous avez vu, sur Navalny,
15:33 je trouve que ce n'est pas bien.
15:35 On peut faire ces reproches-là sans inventer d'autres reproches.
15:39 – Robert Bénard, Jordan Bardella, justement après Marine Le Pen,
15:42 qui a fait du hommage vendredi à l'opposant Alexei Navalny,
15:45 qui est mort dans une prison russe,
15:47 "c'est une nouvelle tragique pour tous les défenseurs des droits humains
15:50 et des libertés fondamentales", a-t-il tweeté.
15:52 Ce à quoi Éric Dupond-Moretti a répondu,
15:54 "Navalny est mort pour s'être opposé à votre ami Poutine,
15:57 gardez vos larmes de crocodile".
15:59 Vous êtes d'accord avec le garde des signes ?
16:01 – Oui, là il ne manque pas d'estomac quand même Bardella.
16:04 Là on peut, sur des choses comme ça, reprocher de vraies choses.
16:07 Honnêtement, il n'a jamais voté pour une,
16:11 il a eu trois résolutions en trois ans au Parlement européen,
16:14 pour en gros défendre Navalny, on ne va pas rentrer dans les détails,
16:18 où ils se sont abstenus, où certains de chez eux ont voté contre,
16:21 où ils n'étaient pas là, où lui n'était pas là.
16:23 Enfin attendez, et là tu nous ressors que ça te fait quelque chose,
16:27 que Navalny soit tué.
16:29 – Donc double discours.
16:30 – Mais bien sûr sur ça, il y a un tropisme pro-russe.
16:33 – Marine Le Pen le dément totalement ce tropisme pro-russe.
16:36 – Elle peut démentir ce qu'elle veut, bien sûr qu'elle veut.
16:39 Écoutez, moi j'ai retrouvé une interview, c'était sur BFM que j'ai revue,
16:42 où avant de lui faire dire que quand même,
16:45 elle pourrait intervenir pour Navalny, vous savez c'était au moment où il avait été,
16:48 je pense c'est au début où il avait été empoisonné, vous savez,
16:51 attendez, vous savez, il lui faut dix minutes,
16:53 c'est Jean-Jacques Bourdin qui lui pose la question,
16:55 dix minutes pour que, et elle ne le dit jamais clairement,
16:58 elle ne le dit jamais, bien sûr que ça je lui reproche, ça je le lui reproche.
17:01 – Et pourquoi ils font ça aujourd'hui ?
17:03 Pourquoi ils n'assument pas, en fait, la position passée ?
17:05 – Je ne sais pas, ça c'est une vraie question.
17:07 Parce que je pense qu'il y a, comment vous dire,
17:10 il y a une espèce de, alors le mot, je ne sais pas si c'est le mot fascination,
17:12 le bon mot, enfin oui quand même, une espèce de fascination pour un régime fort,
17:16 vous savez, pour un régime autoritaire et tout,
17:19 mais ils l'ont fait avec la Hongrie, ils le font avec la Russie,
17:22 là il y a un vrai problème, ça il n'y a pas de rupture,
17:24 mais sur le reste, enfin, penser qu'ils sont en dehors de l'arc républicain,
17:28 parce qu'on pourrait dire la même chose, pire, on pourrait dire de la France insoumise.
17:33 Qui est correct sur, qui a dit un mot sur le 7 octobre, la France insoumise ?
17:38 Ils ont dit que c'était une organisation terroriste, la masse, toujours pas.
17:41 Vous avez vu comment ils se comportent,
17:43 et là ça ne trouble pas M. Macron qui, lui, trouve qu'il y en a quelques individus seulement…
17:47 – Pour vous, il faudrait exclure la France insoumise de l'arc républicain, mais pas l'ERN ?
17:51 – Attendez, mais moi je ne suis pour en exclure aucun, figurez-vous,
17:53 parce que je pense que ce n'est pas la bonne méthode.
17:55 Vous excluez qui ? Leurs électeurs, comment vous vous comportez ?
17:58 Vous les combattez, vous vous opposez à eux politiquement,
18:02 moi je ne laisse rien passer, non, dans ma culture,
18:05 on n'exclue pas les gens, on ne s'empêche pas de parler,
18:07 ça n'a pas de sens, ça n'a jamais de sens.
18:09 – Robert Ménard, maire d'Hiver-Droite de Béziers,
18:11 on se retrouve dans un instant, juste après le Fil info de Maxime Glorieux à 8h51.
18:16 [Générique]
18:17 – Expérimenter la tenue unique, l'uniforme à l'école,
18:20 est une approche de bon sens pour Robert Ménard.
18:23 Mais sur France Info, le maire de Béziers rappelle
18:25 que les vêtements coûtent jusqu'à 200 euros pour les parents.
18:28 Près d'une centaine d'établissements vont suivre cette expérimentation.
18:31 Les candidatures sont ouvertes jusqu'au 15 juin.
18:34 Un lundi noir sur les routes, dans les Bouches-du-Rhône,
18:36 deux cortèges d'agriculteurs partis tôt ce matin direction Marseille.
18:40 Ils veulent maintenir la pression sur le gouvernement
18:43 à quelques jours de l'ouverture du Salon de l'agriculture.
18:47 Les proches d'Alexei Navalny disent ne pas avoir accès au corps
18:50 et ce depuis la mort de l'opposant à Vladimir Poutine il y a trois jours.
18:54 Sa veuve Yulia Navalnaya est attendue à Bruxelles
18:57 aux côtés des ministres des Affaires étrangères.
19:00 Et puis le stade brestois sur le podium de la Ligue 1 de foot,
19:03 deuxième après leur victoire face à Marseille 1-0 hier soir.
19:07 L'OM s'enfonce dans la crise,
19:09 sixième match d'affilée sans victoire en championnat.
19:12 [Musique]
19:15 France Info
19:17 Le 8/30 France Info, Agathe Lambret, Jean-Rémi Baudot
19:21 Toujours avec Robert Ménard, maire d'Hiver-Droite de Béziers,
19:23 juste une précision, les 200 euros de l'uniforme,
19:26 ils ne sont pas payés par les parents, ils sont pris en charge.
19:28 Ils sont pris par la commune et 100 euros par l'État.
19:30 Voilà, c'était juste une précision.
19:32 Le salon de l'agriculture, les agriculteurs maintiennent la pression sur l'exécutif
19:36 à quelques jours de son ouverture.
19:38 Vendredi, une quarantaine de membres de la FDSEA ont envahi le magasin Leclerc de Béziers.
19:44 En tant qu'élus de la ville, est-ce que vous soutenez ce type d'action ?
19:49 Je comprends leur colère.
19:50 Ils m'ont ramené des photos de vins, de bouteilles de vins.
19:54 Vous savez, du vin espagnol et du vin français.
19:56 C'est impossible de voir la différence.
19:58 Impossible.
19:59 C'est fait exactement pour ça.
20:00 Et évidemment, le vin espagnol est moins cher que le vin français.
20:04 Quand vous savez que...
20:06 Mais est-il aussi bon ?
20:07 Comment ?
20:08 Est-il aussi bon ? Pardonnez-moi d'être un peu trivial là-dessus, mais...
20:10 Je ne sais pas. Est-ce que je vous avoue, je ne bois pas d'alcool.
20:12 Je suis végétarien, vous saurez tout maintenant.
20:14 Sur ma vie privée...
20:16 En tout cas, il y a tromperie, selon vous.
20:18 Il y a, un, tromperie sur la marchandise,
20:20 et deux, évidemment, les producteurs disent, mais ils se foutent de notre figure,
20:25 qu'on ne commence pas à faire ça.
20:27 Attendez, moi, chez moi, on est à 80 km de l'Espagne,
20:30 et il y a des produits qui sont autorisés en Espagne,
20:33 des pesticides qui sont interdits à Béziers,
20:37 ou à Béziers en France en général.
20:39 Les types disent, mais enfin, attendez, l'Europe, ça devrait au moins être ça.
20:42 Moi, je ne suis ni contre l'Europe, ni pour moins d'Europe.
20:46 Je suis pour plus d'Europe.
20:47 C'est-à-dire que sur ces règles-là, il faudrait appliquer les mêmes...
20:50 Vous avez les mêmes règles à tout le monde.
20:51 Enfin, tu ne peux pas dire, alors, tel pesticide est autorisé derrière la frontière,
20:56 et interdit chez nous, quand ça a des conséquences, sur, évidemment, le prix de revient.
21:00 – Sur les étiquettes, en tout cas, Gabriel Attal a dit qu'il y aurait un renforcement
21:04 des règles pour plus de transparence sur l'origine des produits.
21:06 Ça, ça va dans le bon sens, selon vous.
21:08 Il faudrait que chaque ingrédient du produit soit mentionné sur l'étiquette ?
21:12 – Il faudrait juste que ce soit écrit explicitement.
21:16 Tu achètes, vous savez, des bips de vin.
21:19 Il faut voir dessous qu'il y a écrit "Made in Spain".
21:25 Ce n'est pas possible.
21:26 Moi, j'étais apiculteur, figurez-vous, dans une vie avant d'être...
21:30 Eh ouais, l'apiculture mène à tout.
21:32 Et ils m'ont amené des images où vous voyez la famille Michaud.
21:37 Vous voyez, c'est le nom le plus indéfrançais, tu ne peux pas t'appeler durant, tu vois.
21:41 La famille Michaud, il y a tout un truc sur "produisent du vin" et tout.
21:45 Et tu tournes la bouteille, il y a "Made in Roumanie".
21:48 Enfin, attendez.
21:49 Tiens, apiculteur, tu prends le produit, tu le gènes dans les rayons.
21:53 – Est-ce que vous faites confiance au gouvernement aujourd'hui
21:55 pour travailler sur cette question de l'étiquetage ?
21:58 C'est une demande très forte des agriculteurs.
22:00 – Il faut le faire, le problème.
22:01 C'est pour ça qu'ils ont fait cette opération chez moi, chez Leclerc, en fin de semaine,
22:05 en disant "on va voir si ça change".
22:07 Et ça n'a pas changé.
22:08 Il faut déjà séparer dans les rayons les produits français des produits,
22:12 parce que là, ils étaient côte à côte en plus, des produits étrangers,
22:15 pour que les gens sachent.
22:16 Alors certes, tu payes un peu plus cher, mais au moins,
22:18 tu sais que c'est un produit français.
22:19 Peut-être que tu te dis que le type, il va où la dame,
22:21 elle va acheter un produit parce qu'il est français.
22:23 C'est des choses exaspérantes comme ça.
22:25 Chez moi, quand je discute avec les viticulteurs,
22:27 ils me disent, ils ne demandent pas la lune, ils disent
22:30 "si on touchait, pour le vin, au litre, 15 centimes de plus, on s'en sortirait bien".
22:36 C'est à ça qu'il faut répondre.
22:37 Le reste, vous avez compris, c'est plus long et tout ça, ça va demander du temps.
22:41 Il y a des problèmes structurels que tu ne règles pas en trois jours.
22:45 Mais sur ces questions-là, sur le prix et l'origine des produits,
22:48 il faut le faire tout de suite pour montrer qu'il y a un changement.
22:51 Robert Ménard, les expulsions d'individus dangereux liés à l'islam radical
22:54 ont augmenté de 26% en 2023.
22:56 Selon le Figaro, 44 étrangers en lien avec la mouvance djihadiste ont été expulsés.
23:01 Sur ce point, vous félicitez le gouvernement ?
23:03 Mais bien sûr.
23:04 Il est très bien.
23:06 Darmanin, il prend à bras-le-corps une vraie question.
23:10 Moi, je n'ai aucun problème pour dire que c'est bien.
23:13 C'est bien, il faut continuer.
23:14 Parce qu'en même temps, ça a augmenté.
23:16 En même temps, ça a augmenté.
23:18 Mais on est parti de tellement loin.
23:19 Mais je ne veux pas dire ça, parce que vous savez, ça leur donnerait l'impression,
23:22 vous savez, comme ils font les hommes politiques.
23:23 "Oui, c'est pas mal, mais…" et ils te rajoutent "23 mais",
23:26 ça finit par dire que finalement, ce mec, il n'a rien fait.
23:29 Pas du tout.
23:30 Moi, je trouve que c'est bien.
23:31 On part de loin.
23:32 Mais il faut avoir de la suite dans les idées.
23:34 Rappelez-vous, le chef de l'État, à un moment donné,
23:36 dit à propos de l'Algérie, du Maroc et de la Tunisie,
23:39 on va leur donner moins de visas, vous vous rappelez,
23:42 pour qu'ils nous donnent plus d'autorisation,
23:44 pour qu'ils récupèrent davantage leurs artisans.
23:46 Pour qu'ils récupèrent les gens dont on ne veut plus.
23:48 Ça a duré 6 mois.
23:50 6 mois après, on est revenus au même nombre de visas.
23:53 Il faut avoir de la suite dans les idées.
23:55 Il faut avoir de l'entêtement dans cette question-là.
23:57 Et le chef de l'État n'en a pas.
23:59 – Notamment sur la question de l'entêtement,
24:01 notamment vis-à-vis des titres de séjour sur certains imams.
24:04 On a Gérald Darmanin qui a fait savoir qu'il avait demandé le retrait
24:07 d'un titre de séjour d'un imam du Gard,
24:09 à la suite de propos qui ont fait l'objet de signalement là-dessus aussi.
24:11 Il faut être plus incisif.
24:14 – Attendez, plus incisif et plus cohérent.
24:16 Je vais raconter une histoire personnelle, pardon d'en parler.
24:19 Je suis maire et donc je marie des gens.
24:21 On me demande de marier quelqu'un qui est en situation irrégulière,
24:27 qui fait l'objet d'une OQTF,
24:29 ça s'appelle une obligation de quitter le territoire.
24:33 Parce qu'OQTF, tu oublies ce que ça veut dire, une obligation.
24:36 Et en plus, il est défavorablement connu des services de police.
24:40 En gros, vaut les violences et je vais le marier, mais bien sûr que non.
24:44 – Ça c'était l'été dernier, vous avez refusé de le marier.
24:46 – Oui, mais là maintenant, je lis dans la presse,
24:48 enfin parce qu'on ne me prévient pas, on m'informe que je vais être entendu.
24:51 Attendez, je risque 5 ans de prison, 75 000 euros d'amende
24:55 et d'être évoqué de mon poste de maire parce que je fais un truc de bon sens.
25:00 Demander à un Français s'il pense qu'un maire devrait marier dans cette condition-là.
25:06 Alors on essaye de faire des choses de bon sens.
25:09 – Et vous ne reviendrez pas sur votre décision sur la question du mariage ?
25:11 – Parce que vous feriez quoi à ma place ?
25:13 – Je vous dis juste la question.
25:14 – Vous diriez, oui finalement j'ai gueulé, mais je vais le faire, non.
25:17 – Merci beaucoup Robert Ménard, maire d'Hiver-Droite de Béziers dans les Hauts.
25:20 Merci beaucoup d'avoir été ce matin l'invité du 830 France Info.
25:22 Agathe Lambré, on se retrouve demain pour une nouvelle interview.
25:25 Dans un instant, dans une poignée de minutes, les informés de Jean-François Ackilly.
25:28 Au programme ce matin, on va revenir sur évidemment
25:30 le nouveau plan d'économie de Bruno Le Maire.
25:32 Et puis sur cette question de l'arc républicain qui divise l'exécutif.
25:35 On en a parlé avec Robert Ménard et on continue dans un instant.
25:39 [Musique]