le “8.30 franceinfo” d'Aurore Bergé

  • il y a 6 mois

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00:00 *Générique*
00:08 Bonjour Auberge.
00:09 Bonjour.
00:09 Vous assistez tout à l'heure aux côtés d'Emmanuel Macron à la cérémonie de Selman.
00:13 La liberté garantie aux femmes d'avorter est désormais inscrite dans la Constitution.
00:18 Reste désormais à faire de cette liberté garantie une liberté réelle.
00:23 Est-ce qu'aujourd'hui une femme en France a accès à l'IVG comme elle le souhaite ?
00:26 Déjà c'est quand même une grande journée.
00:28 C'est une grande journée, on est 8 marge, on est à l'international des droits des femmes.
00:31 Et en ce jour, la France va être le premier pays au monde à inscrire l'IVG,
00:35 la liberté d'accès à l'IVG dans sa Constitution.
00:38 Je crois que déjà ça, ça peut nous réjouir.
00:40 Ça veut pas dire qu'il ne faille pas garantir l'effectivité des droits.
00:43 Parce que ça fait partie des questions qui sont posées désormais.
00:45 C'est "et après, et maintenant ?"
00:47 Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?
00:48 On essaye de faire monter en compétence d'autres professions médicales
00:51 pour garantir que partout sur le territoire, les femmes aient accès évidemment
00:55 à ce qui est maintenant donc une liberté inscrite dans la Constitution.
00:58 C'est notamment la question des sages-femmes, de manière à ce que les sages-femmes
01:01 puissent pratiquer non seulement les IVG médicamenteuses,
01:04 mais aussi les IVG chirurgicales, puisque vous savez qu'il y a deux méthodes.
01:08 Évidemment sur l'accès à l'IVG, on a élargi aussi les délais d'accès à l'IVG chirurgical.
01:14 On est passé de 12 à 14 semaines.
01:16 Et puis évidemment, l'accompagnement de toutes les femmes de manière systématique.
01:20 Mais 17% auront hébergé des femmes qui doivent changer de département
01:25 pour pouvoir avorter. Est-ce qu'il faut des unités dédiées ?
01:30 Peut-être des moyens dédiés, voire sanctuarisés dans les hôpitaux ?
01:34 Les moyens, ils sont dédiés. Le sujet qu'on a, c'est un sujet général dans notre pays.
01:38 Les infirmières racontent que souvent, elles sont réquisitionnées sur d'autres missions.
01:43 Non mais ce sont des missions qui sont...
01:45 Si les blocs parfois...
01:46 Ce sont des missions qui sont impérativement prioritaires.
01:49 Après, vous avez deux méthodes pour recourir à l'IVG.
01:51 Soit une méthode médicamenteuse, que vous pouvez prendre évidemment
01:54 soit à votre domicile, soit...
01:56 Si vous préférez rester d'ailleurs dans un contexte médical à l'hôpital,
01:59 vous pouvez rester à l'hôpital et avoir recours à l'IVG médicamenteuse.
02:03 Et puis, en fonction de la santé des femmes, en fonction parfois des délais,
02:06 l'IVG chirurgical, et donc qui a besoin évidemment d'un bloc.
02:09 C'est une opération simple, c'est une opération qui prend à peu près une heure à être réalisée.
02:13 Ce qui se passe, c'est quoi ?
02:15 C'est qu'on a un sujet de démographie médicale sur cette profession
02:18 comme sur beaucoup de professions médicales.
02:20 Que ce soit les gynécologues obstétriciens ou les sages-femmes.
02:23 Donc ce qu'on fait, c'est qu'on essaye de faire monter en compétence, encore une fois.
02:27 C'est ce qu'on a fait avec les sages-femmes, pour se dire,
02:29 il n'y a pas que les gynécologues obstétriciens qui peuvent pratiquer l'IVG.
02:33 Ils sont à peu près 5600 dans notre pays.
02:36 Il y a aussi justement les sages-femmes, qui sont elles, près de 25 000 dans notre pays,
02:40 qui vont pouvoir le faire. Donc ça veut dire que là, ça n'était pas le possible.
02:43 Là, les décrets sont en train d'être finalisés par la ministre de la Santé,
02:46 normalement à la fin du mois.
02:48 Donc ça veut dire que vous passez d'un potentiel de 5600 gynécologues obstétriciens
02:52 qui pratiquaient les IVG chirurgicales, à 25 000 sages-femmes,
02:56 qui évidemment, en lien avec un médecin, si jamais il y avait les moindres complications,
03:00 évidemment, vont pouvoir le pratiquer.
03:02 - Un seul médecin, c'était trois jusqu'à présent.
03:04 - C'était trois, voire même quatre. Donc c'était très, très, très encadré, trop.
03:08 C'est d'ailleurs contraire à la volonté des législateurs,
03:11 puisque ça avait été une disposition parlementaire qu'on avait souhaité introduire.
03:15 Je l'avais votée. On a été nombreux à avoir initié cette disposition.
03:18 Donc vous voyez qu'on élargit ces possibilités.
03:20 Donc ça veut dire qu'on a un maillage aussi sur notre territoire
03:23 pour garantir partout, évidemment, l'accès aux soins.
03:26 - Donc ce sera, si je comprends bien, à partir du mois d'avril.
03:28 - La ministre de la Santé est en train de travailler sur la finalisation des décrets
03:31 pour que ce soit effectif.
03:33 - Question très concrète, est-ce que les sages-femmes auront aussi droit à une clause de conscience ?
03:37 - C'est déjà le cas. Il y a une clause de conscience générale
03:40 qui existe de toute façon dans notre droit,
03:42 qui fait qu'évidemment, on n'obligera jamais un praticien,
03:46 quel que soit ce praticien, une infirmière aussi,
03:49 une psychologue, même une secrétaire d'ailleurs.
03:51 Enfin bref, il y a une clause de conscience qui fait que si vous ne souhaitez pas pratiquer
03:54 cet acte médical, eh bien on ne va pas évidemment tordre le bras d'un praticien pour le faire.
03:59 En revanche, je le rappelle aussi,
04:01 si vous êtes un médecin, que vous refusez de pratiquer cet acte,
04:04 vous devez immédiatement réorienter la patiente,
04:07 immédiatement la réorienter,
04:09 pour qu'elle ait accès à un praticien qui lui accepte de le pratiquer,
04:12 pour que vous ne vous retrouviez pas, justement, hors délai,
04:15 en vous mettant évidemment en risque.
04:17 Sur les 25 000 sages-femmes, est-ce qu'on a le moyen de savoir
04:21 combien pratiqueront l'IVG ?
04:22 Je ne sais pas vous dire, mais je crois,
04:24 vu les discussions qu'on a avec l'Ordre National des Sages-Femmes,
04:28 qui a un engagement très clair des sages-femmes,
04:30 qui sont le premier recours de santé des femmes dans notre pays,
04:32 et qui souhaitaient avoir cet accès facilité,
04:35 parce qu'elles voyaient bien au quotidien que des femmes
04:37 pouvaient être entravées dans leur accès aux droits et leur accès à cette liberté.
04:40 La loi de 2022, elle prévoyait que les ARS
04:44 mettent à disposition des femmes des répertoires,
04:48 un répertoire des praticiens, quand elles veulent avorter.
04:53 Alors j'ai cherché sur les sites des ARS,
04:56 j'en ai trouvé que trois qui proposent ce répertoire.
05:01 Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi est-ce que la loi n'est pas respectée ?
05:04 Il faut garantir qu'elle le soit, évidemment, partout,
05:06 mais je crois que l'objectif...
05:07 Ils commettent la pression sur les agences régionales de santé ?
05:10 Non, mais l'objectif, les agences régionales de santé,
05:11 elles font vraiment leur travail.
05:12 Vraiment, mais après, on peut le renforcer, évidemment,
05:15 et garantir l'effectivité, mais notre enjeu, c'est quoi ?
05:17 Notre enjeu, c'est qu'une jeune femme, une jeune fille, une femme
05:20 qui souhaite avoir accès à l'IVG, doit avoir un parcours qui soit simplifié.
05:24 Aujourd'hui, les premières recherches que vous faites sont souvent sur Internet.
05:27 Et là, c'est déjà un problème.
05:29 Pourquoi ? Parce que vous avez des entraves qui existent, malgré la loi,
05:32 parce que vous avez des référencements de tous les sites
05:35 qui veulent culpabiliser les femmes, désinciter les femmes, désinformer les femmes,
05:39 qui sortent très en tête.
05:40 Donc moi, je vais rencontrer tous les moteurs de recherche aussi sur ce sujet
05:43 pour garantir qu'à un moment, ce soit d'abord de l'information
05:46 avant de la désinformation.
05:48 Ensuite, il y a tout ce qu'on fait pour le soutien
05:50 à ceux qui sont aussi les centres de premier recours et d'information des femmes.
05:54 Je pense notamment à nos centres de planning familial,
05:56 qui vont accueillir les femmes, qui vont orienter parfois aussi des jeunes filles
06:00 qui juste ne savent pas du tout comment cet accès va se passer
06:03 et qui les reçoivent de manière anonyme, de manière confidentielle,
06:06 et qui vont pouvoir les accompagner dans leur accès au droit.
06:09 Et puis évidemment, il y a le recours que vous avez soit en libéral,
06:13 parce que vous allez voir notamment une sage-femme,
06:15 soit le recours que vous avez à l'hôpital.
06:17 Bref, l'objectif, c'est de simplifier le parcours des femmes
06:20 pour qu'encore une fois, partout sur le territoire, en Hexagone comme en Outre-mer,
06:23 les femmes aient accès au respect de leurs droits.
06:25 Le planning familial qui réclame l'autorisation de pratiquer des IVG instrumentales
06:28 dans les centres de planification, les centres de santé sexuelle,
06:30 est-ce que vous êtes pour ?
06:31 Ça, c'est une discussion qu'on doit avoir avec le ministère de la Santé.
06:34 Il faut toujours garantir évidemment la sécurité du parcours d'accès à l'IVG,
06:38 notamment instrumentale, parce que ça reste un acte chirurgical qui est réalisé.
06:43 Je crois que l'élargissement aux sages-femmes est déjà une garantie supplémentaire,
06:47 extrêmement importante de l'effectivité de ce droit.
06:50 Et peut-être juste un dernier mot, est-ce que vous avez des remontées
06:52 de la part de médecins et peut-être de praticiens divers,
06:54 de dire on a aussi des pressions dans certains milieux,
06:59 pro-vie, des gens qui viennent nous embêter parce que nous on pratique des avancements ?
07:02 Les entraves, elles n'ont jamais arrêté.
07:04 Elles n'ont jamais arrêté.
07:05 Encore cette semaine, le centre de planning féminin de Strasbourg a été attaqué, a été trafé, etc.
07:10 Est-ce que c'est pour ça qu'on n'a pas un répertoire exhaustif des praticiens qui pratiquent l'IVG ?
07:14 Non, mais ce qu'il faut, c'est évidemment, nos praticiens, nos médecins,
07:17 nos sages-femmes qui pratiquent les IVG ne sont pas des cibles
07:20 et ne doivent en aucun cas évidemment être pris pour cibles.
07:23 Ce qu'on doit en revanche aux femmes qui souhaitent avoir accès à l'IVG,
07:26 c'est que ce soit simple.
07:27 C'est que ce soit simple parce que c'est un acte médical
07:30 et c'est un acte médical qui est maintenant en plus inscrit dans notre Constitution
07:33 et donc qui doit être partout protégé, préservé et garanti.
07:37 Mais Rorbergé, on se retrouve dans un instant,
07:39 juste après le Fil info de Mathilde Romagnon à 8h40.
07:42 L'armée américaine va construire un port temporaire sur le littoral de la bande de Gaza.
07:47 Pour y acheminer, plus d'aide humanitaire,
07:50 Joe Biden l'a confirmé aujourd'hui lors de son discours devant le Congrès.
07:53 Le président américain a renouvelé son appel à un cessez-le-feu immédiat dans l'enclave palestinienne.
07:59 Appel à la grève du travail et des tâches domestiques.
08:02 Aujourd'hui, par une cinquantaine d'organisations
08:05 et à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes,
08:08 en ce 8 mars, des manifestations sont prévues dans plusieurs villes de France.
08:13 Les trois adolescents interpellés en France dans l'enquête sur un attentat déjoué en Belgique
08:18 ont été mis en examen pour association de malfaiteurs terroristes criminels.
08:22 Âgés de 15 à 17 ans, ils ne sont pas soupçonnés d'être impliqués dans ce projet d'attentat
08:27 et d'avoir été en contact avec des suspects.
08:30 Il était le papa de Dragon Ball, le mangaka Akira Toriyama est décédé, il avait 68 ans.
08:36 Dragon Ball s'est vendu à au moins 260 millions d'exemplaires dans le monde.
08:40 En France, il est surtout connu grâce à son adaptation télévisée.
08:53 En raison d'un appel à la grève de la CGT Radio France, déposé dans le cadre de la Journée internationale
08:57 de lutte pour le droit des femmes, nous ne sommes pas en mesure de diffuser l'intégralité de nos programmes habituels.
09:02 Nous vous prions de nous en excuser.
09:04 - Aurore Berger, la prochaine étape, c'est l'inscription du droit à l'avortement
09:10 dans la charte des droits fondamentaux de l'Union européenne.
09:13 C'est en tout cas ce que souhaite Emmanuel Macron.
09:16 Est-ce que ce n'est pas un vœu pieux, sachant que pour régiser cette charte des droits fondamentaux,
09:21 il faut l'unanimité des 27 pays ?
09:23 - Je crois que c'est un enjeu majeur, notamment des élections européennes, qu'on va avoir.
09:27 Qui on veut envoyer, notamment au Parlement européen ?
09:30 Quelle démocratie on veut au sein de l'Union européenne ?
09:33 Est-ce qu'on veut des pays qui soient justement progressistes sur la question des droits des femmes ?
09:37 En général, derrière les droits des femmes, il y a souvent les droits LGBT qui sont remis en cause.
09:40 Ou est-ce qu'on veut au contraire des pays qui restreignent les droits et les libertés ?
09:45 Et je crois que ça, c'est un enjeu assez décisif de quelle Europe on veut.
09:49 - La semaine dernière, je rencontrais toutes mes homologues européennes,
09:52 quelques hommes aussi, mais au ministère de l'Égalité, il y a quand même beaucoup de femmes,
09:55 notamment la ministre polonaise.
09:57 Vous savez qu'en Pologne, les choses ont un peu changé, le gouvernement a changé,
10:01 mais aujourd'hui, ils n'ont pas de majorité au Parlement
10:03 pour réviser justement et garantir cette capacité d'accès des femmes à l'IVG.
10:07 Et justement, elle espère énormément de l'impulsion qui va ou pas exister au moment des élections européennes,
10:13 le 9 juin prochain, pour se dire est-ce que oui ou non, on a une force progressiste
10:17 qui à un moment emporte l'Union européenne et qui va garantir plus de droits,
10:21 plus de libertés, mieux les protéger, ou à l'inverse, est-ce qu'on a une force réactionnaire
10:26 au sein de l'Union européenne qui pourrait progressivement renier sur des libertés et des droits fondamentaux ?
10:32 Donc c'est aussi un des enjeux majeurs de cette élection.
10:34 - Quand vous entendez Joe Biden, cette nuit devant le Congrès américain,
10:38 faire du droit de choisir l'un des axes de son discours et l'un des axes de sa campagne présidentielle,
10:45 c'est pour vous une source d'espoir ?
10:46 - Oui, mais je crois que c'est important que tous les pays se réveillent, j'allais dire, sur cette question-là.
10:51 Parce qu'encore une fois, vous savez, quand j'avais déposé cette proposition de loi,
10:54 il y a ceux qui disaient "ça n'aboutira pas", on a donné une réponse très claire,
10:57 puis il y a ceux qui disaient "de toute façon, ça ne sert à rien".
11:00 Ça ne sert pas à rien de protéger au plus haut niveau une liberté qui est une liberté fondamentale des femmes.
11:05 Parce qu'encore une fois, on le voit des Etats-Unis, à la Hongrie, à la Pologne,
11:10 on a des attaques, pourtant dans ce qui est considéré comme étant des démocraties occidentales avancées,
11:15 notamment les Etats-Unis.
11:17 Des femmes qui, dans certains Etats américains, même en ayant été violées,
11:21 même en cas d'inceste, risquent aujourd'hui la prison.
11:24 Donc, il faut un réveil des consciences, des peuples, et pour ça on a un bulletin de vote.
11:28 On a un bulletin de vote le 9 juin prochain pour savoir aussi
11:31 quels hommes et quelles femmes on veut envoyer au Parlement européen
11:34 pour défendre des principes qui sont pour nous essentiels.
11:36 - On reviendra dans quelques instants sur la campagne européenne, Aurore Bergé,
11:39 mais l'IVG étant désormais gravée dans le marbre de la Constitution,
11:42 il reste beaucoup d'autres combats, avec en tête évidemment l'égalité salariale.
11:46 À quand, Aurore Bergé, de vraies sanctions contre les entreprises,
11:50 qui payent les femmes moins que les hommes ?
11:52 Rappelons que, à temps de travail et post identique,
11:54 l'écart de salaire selon l'INSEE est de 4%.
11:56 - 4%. Déjà, ce qui est bien, c'est qu'il y a une moyenne nationale d'écart salarial
12:01 qui est à 24%. Quand on est à travail égal et à temps de travail égal, c'est à 4%.
12:07 Ce qui veut dire plusieurs choses.
12:09 Ce qui veut dire que les femmes continuent à subir beaucoup de temps partiel,
12:12 parce que ce n'est pas nécessairement et systématiquement un choix,
12:15 c'est d'abord souvent parce qu'elles subissent du temps partiel,
12:18 donc forcément ça a des conséquences.
12:19 - Justement, ce temps partiel sur l'Europe, Aurore Bergé, est-ce qu'il faut l'interdire ?
12:22 - En tout cas, ça veut dire qu'on a un engagement qui doit être beaucoup plus fort
12:25 des organisations syndicales et patronales sur cette question-là,
12:29 des entreprises sur ces enjeux-là, parce que...
12:31 - Mais l'engagement des entreprises, on voit ce que ça donne, est-ce qu'il faut...
12:34 - On a une surreprésentation des femmes dans le temps partiel,
12:36 et ce qui veut dire que toute la construction de leur carrière
12:39 va se faire avec des salaires en deçà évidemment de ceux des hommes,
12:43 jusqu'évidemment à leur retraite.
12:44 Tous les débats qu'on a eu sur la retraite, c'est évidemment la conséquence d'abord de votre carrière.
12:48 Donc qu'est-ce qu'on fait ?
12:49 On a été les premiers à mettre en place un index.
12:51 Ce que je note aujourd'hui... - Ça marche pas.
12:53 - Alors attendez. Ce que je note aujourd'hui, c'est que plus personne ne remet en cause
12:56 le fait qu'on ait un index égalité qui mesure si oui ou non,
13:00 dans les entreprises de plus de 50 salariés, on a des écarts.
13:03 Et ça a permis de faire bouger les choses. Pourquoi ?
13:05 Parce qu'on a mesuré année après année, et année après année,
13:08 on a vu que la notation, elle progressait. Pourquoi ?
13:11 Parce qu'on a des entreprises qui se sont sincèrement engagées,
13:13 puis parce qu'on en a d'autres peut-être moins sincèrement engagées,
13:16 mais qui se sont dit qu'en termes d'images, en termes commerciales,
13:19 en capacité d'avoir à un moment des collaborateurs qui ont envie de les rejoindre,
13:22 être mal notés sur les enjeux d'égalité, c'était pas une bonne chose pour elles.
13:26 Est-ce qu'on doit aller plus loin ? Oui, et on va le faire.
13:29 On a décidé que toutes les entreprises qui soit n'avaient pas mis en place cet index,
13:33 soit n'avaient pas publié leur score, sans doute parce qu'il n'est pas assez bon,
13:37 soit parce qu'ils ont des scores systématiquement en dessous de la moyenne,
13:40 c'est-à-dire 75/100, vont être exclus de tous les marchés publics de l'État.
13:44 Donc ça, c'est quand même une mesure très forte.
13:46 C'est des milliards d'euros chaque année, les marchés publics de l'État.
13:49 À quelle échellence ? Est-ce que ça aussi, ça peut être mis en place ?
13:51 À ce stade, on avait dit 2027. Est-ce qu'il faut accélérer ?
13:53 C'est un des débats qu'on va avoir, puisqu'on, la ministre de Travail,
13:56 va réunir justement toutes les organisations syndicales et patronales.
13:59 Et s'il faut accélérer, j'ai toujours dit en tant que ministre de l'égalité entre les femmes et les hommes,
14:03 s'il faut aller plus loin sur les enjeux de sanctions, je pense qu'il ne faut pas avoir de tabou en la matière.
14:07 La maternité reste par ailleurs un obstacle dans la carrière des femmes,
14:10 même si les deux tiers des pères prennent aujourd'hui leur congé paternité,
14:13 qui a été porté à 28 jours. Où en est exactement le congé de naissance annoncé par Emmanuel Macron ?
14:18 C'était au mois de janvier.
14:20 Alors déjà, nous, on a renforcé le congé paternité, et c'est une bonne chose,
14:24 non seulement pour les enfants, les pères, mais c'est aussi une bonne chose
14:26 en matière d'égalité entre les femmes et les hommes, évidemment.
14:30 Et donc, on a 7 jours obligatoires, et jusqu'à 28 jours, là encore,
14:34 des entreprises souvent vont plus loin, compensent jusqu'à 100% de manière à encourager.
14:38 Je note que, oui, il y a de plus en plus de pères qui ont recours à ce congé paternité,
14:43 mais qu'on a aussi des écarts très importants en fonction des types de métiers.
14:47 En gros, plus vous êtes cadre, plus vous allez utiliser avoir recours à votre congé paternité,
14:51 parce que c'est plutôt bien valorisé.
14:53 Quand vous êtes plutôt employé, ouvrier, vous n'allez pas forcément le demander
14:57 au-delà des 7 jours qui sont obligatoires.
14:59 Donc, ce n'est pas forcément une histoire de salaire derrière, en fait,
15:01 de rentrée d'argent pendant cette période-là ?
15:03 C'est aussi une question de perception, et là encore, de stéréotypes,
15:06 de comment dès le plus jeune âge, on doit travailler sur des stéréotypes de genre
15:09 qui sont très installés sur ce qu'on attend ici des petites filles, des petits garçons,
15:14 et qui continuent tout au long de la vie.
15:16 Déjà, ça change la perception des employeurs.
15:18 Combien de femmes, entre 25 et 35 ans, ont eu une question de leur futur employeur
15:25 qui était de dire "Est-ce que vous avez des enfants, ou est-ce que vous envisagez d'en avoir récemment ?"
15:28 C'est une question illégale.
15:30 Mais moi, je l'ai eu cette question.
15:31 Sans doute vous aussi.
15:32 Une question qui n'est pas posée aux hommes.
15:34 Et étonnamment, c'est une question qui n'est pas posée aux hommes.
15:36 Mais si maintenant on dit "Bah écoutez, entre 25 et 40 ans, un homme et une femme
15:40 qui souhaitent avoir des enfants dans le cours de leur vie,
15:42 les deux vont pouvoir s'arrêter.
15:44 Les deux vont pouvoir s'arrêter plusieurs mois.
15:46 Et on va faciliter le fait qu'ils puissent s'arrêter
15:48 parce que ça va être bien mieux indemnisé qu'aujourd'hui.
15:51 C'était 429 euros le congé parental, ça va passer à 1800.
15:54 Ça change le regard aussi que les employeurs vont être obligés, quelque part,
15:58 de porter sur la parentalité, sur le fait d'être un homme et de devenir père,
16:02 sur le fait d'être une femme et de devenir mère.
16:04 Ce qui est certain, c'est qu'aujourd'hui, quand vous devenez père,
16:06 c'est un accélérateur en termes de carrière.
16:08 Quand vous devenez mère, ça plombe potentiellement votre carrière.
16:11 Et on a des femmes qui renoncent au fait d'être mère,
16:14 qui reportent leur projet, parce qu'elles ont peur que ce soit leur mort sociale
16:17 et leur mort professionnelle. Et ça, c'est pas acceptable.
16:19 Donc là, le congé de naissance, ce serait 50% du salaire ?
16:23 C'est ça les arbitrages ?
16:24 C'est ce qu'on est en train de finaliser.
16:26 Ce sera un plafond jusqu'à 1800 euros,
16:29 là où aujourd'hui c'était 429 euros le congé parental.
16:32 Et 1800 euros, ce serait quoi ? 50% du salaire ?
16:34 C'est ça qu'on est en train de finaliser et de définir.
16:36 Mais en tout cas, le plafond aujourd'hui, c'était 429 euros.
16:39 Là, ça va être des indemnités journalières.
16:41 Ce ne sera pas une indemnité comme c'était aujourd'hui organisée.
16:44 Mais surtout, 429, vous passez à 1800.
16:46 Donc, ce n'est pas la même chose sur la capacité que vous avez
16:49 potentiellement à vous arrêter et à engager ce congé de naissance,
16:53 qui repose évidemment sur la liberté.
16:54 Moi, je pense que ça, c'est important aussi.
16:56 Liberté des femmes et des hommes d'avoir recours ou pas à ce congé.
16:59 Mais je crois que ça change la donne, notamment en matière d'égalité.
17:02 Et là encore, adoption, à quelle échéance ?
17:04 Pour le projet de loi de financement de la sécurité sociale,
17:07 puisque ça doit être intégré dans ce dispositif-là,
17:10 donc automne 2024, pour que ça puisse être effectif dès 2025.
17:13 Donc, ceux qui nous écoutent qui envisagent d'avoir des enfants,
17:15 c'est le moment. S'ils le souhaitent, évidemment.
17:18 Et en tout cas, ils auront accès à un nouveau droit, une nouvelle liberté.
17:20 Attendez déjà la fin de l'interview.
17:22 Robert G, ministre délégué chargé de l'égalité entre les hommes et les femmes,
17:24 on se retrouve juste après le Fil info de Mathilde Romagnon à 8h50.
17:28 La liberté garantie de recourir à l'IVG sera scellée aujourd'hui dans la Constitution.
17:33 La cérémonie commence à midi en présence d'Emmanuel Macron.
17:36 Et à l'occasion de la Journée internationale pour les droits des femmes,
17:39 elle sera aussi ouverte au public. C'est une première.
17:42 Le président américain l'assure dans son discours devant le Congrès.
17:46 Il ne pliera pas face à son homologue russe, Vladimir Poutine, dans la guerre en Ukraine.
17:51 Joe Biden accuse aussi son adversaire Donald Trump de se soumettre, je cite, au président russe.
17:57 La grande barrière de corail subit un nouvel épisode de blanchissement massif
18:01 selon les autorités australiennes.
18:03 Un phénomène provoqué par le changement climatique.
18:05 Le plus grand récif corallien du monde abrite quelques 1 500 espèces de poissons
18:10 et 4000 types de mollusques.
18:13 Le football, belle soirée hier pour les clubs français.
18:15 L'OM a battu les Espagnols de Villarreal 4 à 0 en huitième de finale allée de Ligue Europa.
18:20 Et puis en Ligue Europa Conférence, l'Île a battu les Autrichiens de Sturm Graz 3 à 0, toujours en huitième.
18:32 Le 8/30 France Info, Julie Marie Lecomte, Jean-Rémi Baudot.
18:36 En raison d'un appel à la grève de la CGT Radio France déposé dans le cadre de la journée internationale de lutte pour le droit des femmes,
18:43 nous ne sommes pas en mesure de diffuser l'intégralité de nos programmes habituels.
18:46 Nous vous prions de nous en excuser.
18:48 Aurore Berger, en dénonçant les rapports parfois toxiques entre les réalisateurs et leurs comédiennes,
18:53 Judith Godrech a déclenché en France une nouvelle vague #MeToo.
18:58 Vous, vous lancez une nouvelle mission sur les mécanismes à l'œuvre partout où s'exerce une domination hiérarchique.
19:06 Vous pensez qu'on ne les connaît toujours pas ces mécanismes-là ?
19:10 Je pense que surtout il faut qu'on détermine non pas forcément les mécanismes à l'œuvre,
19:14 mais les contre-pouvoirs et les régulations qu'on doit mettre en place.
19:17 Judith Godrech, elle a alerté sur un univers,
19:19 un univers dans lequel évidemment il peut y avoir parfois une toute puissance,
19:23 toute puissance du réalisateur sur son actrice ou sur ses acteurs,
19:26 puisqu'on a aussi ce mouvement #MeToo garçon qui est je crois très important pour notre société qui s'est lancée.
19:31 C'est ce qu'on a vu aussi dans le sport, Sarah Abitbol avait été une des premières à décrire ce qu'elle avait pu subir,
19:36 et dans un certain nombre de fédérations on a bien vu aussi des mécanismes qui pouvaient exister.
19:41 C'est le cas aussi dans d'autres secteurs évidemment d'activité,
19:44 c'est-à-dire que quand on a une domination hiérarchique telle qui s'installe,
19:47 mais qu'on n'a aucun contre-pouvoir,
19:49 et bien à un moment on a le risque que les personnes qui sont les plus vulnérables,
19:53 les plus fragiles, qui ont peur pour leur avenir, pour leur carrière,
19:57 qu'on peur tout simplement en vérité, et bien ne puissent pas agir, n'aient pas les moyens d'agir.
20:01 Donc c'est ça qu'on doit garantir, donc on le fait,
20:03 ministère de la justice, ministère des sports,
20:06 ministère de la culture, ministère de la fonction publique aussi,
20:10 de manière à garantir que partout, partout, où il y a cette domination,
20:13 ce pouvoir hiérarchique qui existe, et bien on a aussi en face des contre-pouvoirs.
20:17 Ce qu'on a fait par exemple aussi dans le monde de la politique,
20:19 quand vous êtes un parlementaire et que vous avez un assistant,
20:23 ou souvent une assistante parlementaire,
20:25 vous voyez bien que le pouvoir n'est pas à égalité,
20:28 et donc vous avez besoin d'avoir, ce qu'on a fait aussi, des cellules dédiées,
20:31 de lutte contre le harcèlement, des endroits où si vous sentez
20:35 que la relation est en train de prendre une tournure qui est détestable,
20:38 de violences éventuellement qui peuvent s'installer,
20:40 d'agressions, d'atteintes sexuelles, et bien qu'évidemment,
20:43 au-delà du travail nécessaire police-justice,
20:45 vous avez aussi des outils de régulation interne vers lesquels vous pouvez vous tourner.
20:48 Donc cette mission elle va durer quoi ? Trois mois ?
20:51 Oui, l'idée c'est d'aller vite, mais d'être très efficace.
20:53 Et elle aboutit sur des mesures, un plan avec des moyens ?
20:56 Oui, des moyens, mais surtout c'est au-delà des moyens,
20:59 parce que ce n'est pas tant des moyens budgétaires,
21:01 l'espèce que, imposée que dans toutes ces organisations-là,
21:05 on ait des règles claires.
21:07 Il se passe quoi quand on a une jeune fille avec un entraîneur sportif ?
21:10 C'est quoi la règle qu'on doit mettre en place quand vous devez parfois partir en tournoi
21:14 à travers la France ou à travers le monde ?
21:16 Il se passe quoi entre un réalisateur sur un plateau de tournage
21:20 et des acteurs ou des actrices ?
21:22 Judith Godrej a reçu des milliers de témoignages, vous allez les étudier ?
21:25 Si elle y donne accès, mais c'est des gens qui lui ont écrit parce qu'ils lui faisaient confiance à elle.
21:29 Si elle souhaite, et si ces personnes souhaitent témoigner, oui.
21:33 Nous on va demander, on va créer un appel à témoignage.
21:36 Si les personnes ne pouvaient pas témoigner, alors je dis là, on le republiera,
21:39 c'est témoignage@efh@pm.gouv.fr
21:45 Témoignage@efh@pm.gouv.fr
21:49 Toutes celles et ceux qui veulent témoigner, y compris de manière totalement anonyme, évidemment,
21:53 et confidentielle, leurs témoignages ne seront pas révélés, sauf s'ils le souhaitent, pourront le faire.
21:57 Et c'est aussi comme ça qu'on arrive à construire, je crois, des politiques.
22:01 Qu'est-ce qu'on lue par qui ces messages-là ?
22:03 Par moi, notamment, par des fonctionnaires qui travaillent et qui nous accompagnent sur cette mission, évidemment,
22:08 qui sont ici des avocats, ici des magistrats,
22:11 et encore une fois, je pense que c'est aussi comme ça qu'on a une révélation de ce qui se passe.
22:15 Regardez la Civis, ce sont des milliers et des milliers de témoignages,
22:18 et c'est aussi comme ça qu'on a pris conscience de l'ampleur des phénomènes et des mécanismes à l'offre.
22:23 - Aurore Berger, la Française des Jeux veut que les bureaux de tabac, 29 000 points de vente,
22:26 puissent devenir des refuges pour les femmes.
22:28 Est-ce que c'est vraiment le rôle d'un bureau de tabac d'accueillir des femmes
22:31 qui pensent être victimes ou qui se savent victimes de harcèlement dans la rue ?
22:35 - Je crois que c'est le rôle de toute la société.
22:37 J'ai rencontré la créatrice, on était hier dans un bureau de tabac.
22:40 Vous savez comment l'idée lui est née ?
22:42 L'idée est née parce qu'elle était dans la rue un soir,
22:44 et qu'elle a un homme qui a tenté de l'agresser sexuellement.
22:48 Et ce qu'elle a fait, c'est qu'elle a voulu trouver un refuge,
22:50 et que le vigile à l'entrée lui a dit "vous êtes gentil, mais vous n'avez pas la bonne tenue,
22:53 vous n'êtes pas invité, donc vous passez votre chemin, je n'ai pas à vous accueillir".
22:56 Donc à un moment, c'est aussi une mobilisation de toute la société de se dire
22:59 "je suis une femme, une jeune femme, une jeune fille, je suis seule dans une rue,
23:03 et il y a quelqu'un qui a tenté de m'agresser, il y a quelqu'un qui presse le pas, j'ai peur,
23:09 et bien je sais qu'il y a des lieux d'accueil, de refuge dans lesquels je peux aller".
23:12 Et l'avantage de ces lieux, notamment ces bureaux de tabac, c'est qu'ils sont ouverts très tôt le matin.
23:16 Ils sont ouverts souvent tard le soir, et donc ça permet aussi d'avoir un maillage...
23:19 - Ça vient compenser une forme de manque de civisme, enfin je suis désolé,
23:21 mais quand quelqu'un se fait agresser dans la rue, on ne lui ouvre pas la porte,
23:23 c'est une assistance à personne en danger au minimum.
23:25 - Je sais bien, mais combien de femmes dans le métro ont subi des attouchements ?
23:28 Ont subi des agressions, ont subi des atteintes sexuelles,
23:31 dans une indifférence assez générale de celles et ceux qui pouvaient les entourer ?
23:35 Je ne connais pas une femme qui n'a pas subi, moi-même, je pense que toutes les femmes
23:39 ont subi ce genre d'atteintes sexuelles, d'agressions.
23:42 Ça se voit pourtant. Donc c'est à un moment une mobilisation de toute la société.
23:46 Au premier rang, c'est l'État. C'est l'État qui doit le garantir.
23:49 C'est ce qu'on fait sur la police, sur la justice, sur les moyens qu'on y met évidemment,
23:52 mais après c'est évidemment toute la société qui doit se sentir concernée
23:56 quand une femme est potentiellement en danger,
24:00 parce qu'il y a malheureusement un certain nombre de prédateurs.
24:03 Et donc, encore une fois, c'est cette société qui doit se réveiller.
24:06 Et donc tant mieux si à la mobilisation... - Aurore Berger, vous parliez des moyens.
24:09 Bercy va amputer vos moyens, justement, de 7 millions d'euros.
24:12 Vous allez les prendre où, ces 7 millions ?
24:15 - C'est une discussion qu'on a en train d'avoir. Moi, de manière très claire, je l'ai dit,
24:18 je l'ai réaffirmé et je l'ai dit au ministre de l'Économie, qui est évidemment d'accord,
24:22 il n'y a pas un euro qui sera pris sur la question de la lutte contre les violences faites aux femmes,
24:27 sur le planning familial, sur le 39-19, sur le CIDFF.
24:30 - Mais la question c'est qu'est-ce que vous êtes prête à sacrifier ?
24:32 - Pour l'instant, pas grand-chose. - 7 millions quand même.
24:34 - Donc c'est une discussion qu'on a en train d'avoir pour garantir, encore une fois,
24:38 l'effectivité des droits des femmes, sachant que pour la première fois aussi,
24:42 on a demandé, c'était d'ailleurs ministre des Comptes publics de l'époque,
24:44 aujourd'hui Premier ministre, que dans chaque ministère,
24:47 eh bien, ils nous disent concrètement quel est le budget en faveur de l'égalité
24:50 entre les femmes et les hommes qu'ils mettent en place.
24:52 Donc ça veut dire qu'à l'automne prochain, parce que vous savez, on a un automne budgétaire,
24:56 dans chaque ministère, police, justice, santé, logement, éducation, enseignement supérieur,
25:01 partout, on saura le budget que la France consacre aux enjeux d'égalité.
25:05 - Merci beaucoup, Robert Régiministre, délégué chargé de l'égalité entre les femmes et les hommes,
25:09 et aussi de la lutte contre les discriminations.
25:11 Merci beaucoup d'avoir été l'invité du 8.30 France Info ce matin.
25:14 Julie Marie Lecompte, on se retrouve demain pour une nouvelle interview.
25:17 Dans une poignée de minutes, dans cinq minutes environ, on se retrouve avec Renaud Delis,
25:20 au programme des informés ce matin, la question ukrainienne,
25:23 avec la question de savoir si Emmanuel Macron se retrouve un petit peu seul contre tous,
25:27 notamment contre l'opposition.
25:28 Et puis on parlera d'éducation, avec Nicole Belloubet, qui assouplit les groupes de niveau.
25:32 On verra évidemment pourquoi.
25:33 A tout de suite.
25:34 ♪ ♪ ♪

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