Eva et Alice sont deux amies amoureuses de voyage. Face aux prix exorbitant des billets d'avion, elles ont un jour décidé de voyager différemment et de partir toutes les deux en auto-stop. Sécurité, rencontres, anecdotes, conseils... Elles nous racontent tout sur leurs expériences en road trip et sur leurs futurs projets à travers le monde !
Merci à toutes les deux pour la confiance et pour le partage d'expérience !
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VoyagesTranscription
00:00 C'est vrai qu'il y a des personnes qui sont très intriguées par le fait de faire du stop
00:04 parce que déjà ça se fait de moins en moins et en plus de jeunes femmes au bord de la route
00:09 on nous dit souvent "mais vous n'avez pas peur, mais vous n'allez jamais arriver là où vous voulez arriver"
00:14 Quand on fait du stop au bord de la route, il y a des passants qui viennent nous parler
00:17 en disant "vous allez où ? Qu'est-ce que vous faites ? Vous n'allez jamais trouver de voiture ?"
00:22 Parfois même les personnes qui nous prennent en stop sont tellement étonnées de prendre deux autostoppeuses
00:26 qu'ils appellent toute la famille en fast time pour nous présenter
00:29 Donc on est là "coucou" oui oui on est bien là
00:32 Alors on se connaît depuis de très nombreuses années et depuis on ne se lâche plus
00:36 on est meilleurs amis, binômes de voyage
00:39 L'idée de partir en autostop ça nous est venu un jour
00:42 où on a vu que les billets d'avion étaient très chers en haute saison
00:45 alors qu'en basse saison ça valait trois ou quatre fois moins le prix
00:48 et on s'est dit "pourquoi pas aller dans un pays à côté où c'est moins cher
00:51 et accéder en Albanie en autostop"
00:54 Alors on a choisi la destination de l'Albanie
00:56 c'est un pays qui n'est pas loin, c'est un pays qui n'est pas cher
00:59 On a totalement conscience des a priori qu'il y a en stop parce que nous même on en avait un petit peu
01:03 Moi personnellement je n'avais pas peur
01:05 La première fois qu'on a fait d'autostop j'étais plutôt en train de me dire
01:09 "mais qu'est-ce qu'on fait au bord de la route si on allait ridicule ?"
01:12 C'était vraiment plutôt de la honte on va dire
01:14 et en fait on se prête très vite au jeu donc très vite en fait on a plus honte
01:17 et ça s'est enchaîné très vite
01:19 Le sentiment de honte il venait du fait qu'on était au bord de la route avec notre pouce comme ça
01:24 et que les gens soit nous regardaient, soit des fois ils nous faisaient ça
01:29 ou alors nous snobaient totalement
01:31 donc on se dit "pourquoi on est là si personne nous prend ?"
01:36 mais en fait ce sentiment il part vite parce que les gens s'arrêtent
01:39 même s'ils ne peuvent pas nous amener là où on va
01:41 ils nous avancent et on est super contentes et ça se passe super bien
01:44 Et moi je parie du principe que sans la peur on ne fait rien
01:47 On peut se faire agresser dans la rue à Paris
01:49 comme dans la rue en Serbie ou dans un autostop en Serbie
01:53 donc pourquoi pas tester plein de choses et découvrir de nouvelles aventures
01:57 Alors on a fait le choix de voyager toutes les deux
02:00 parce que déjà dans nos caractères on est vraiment très complémentaires
02:03 c'est à dire qu'Eva elle est plus tempérée, elle a plus les pieds sur terre
02:06 moi je suis plus rêveuse, je vis au feeling
02:09 et on est duo dans la vie de tous les jours
02:12 et en fait on part pas avec n'importe qui en voyage
02:15 parce que c'est très compliqué de trouver un bon compagnon de voyage
02:18 et en fait on s'est trouvés
02:19 donc on ne veut plus partir toute seule en autostop
02:22 en tout cas parce que ça peut être plus dangereux que à deux
02:25 sachant qu'on a des règles de sécurité
02:27 ça nous rassure de se dire on est deux
02:29 si jamais j'ai un petit coup de mou il va y avoir un risque
02:31 et inversement
02:32 donc le fait d'être deux pour nous c'est une force
02:34 On est parti en Albanie et on a vécu une petite anecdote assez sympa
02:38 on faisait du stop pour rejoindre la capitale de Tirana
02:42 on sortait de la plage, on était vraiment sales
02:44 on avait du sape plein les pieds
02:46 et on se disait bon il faut vraiment qu'on trouve une voiture pour rentrer
02:49 et là il y a deux personnes qui s'arrêtent
02:51 donc il y avait un anglais et quelqu'un qui venait d'Albanie
02:53 dans une voiture assez classe
02:55 et on s'est dit oh mon dieu on va rentrer là dedans en étant dégueulasse
02:58 mais on est rentrés et au final on a sympathisé sur la route
03:02 ils nous ont dit on va s'arrêter pour manger
03:04 vous venez avec nous
03:05 donc on est parti manger avec eux
03:07 et au final on a tellement sympathisé sur la route
03:10 qu'ils nous ont dit ce soir on va faire un shooting
03:12 alors nous on pensait aller faire un shooting photo
03:14 non c'était un shooting instant de tir
03:17 et une fois arrivé à la capitale c'était pendant le confinement
03:19 il y avait couvre-feu, c'était fermé
03:21 un des deux nous dit mon cousin il a un bar
03:24 je vous emmène et on va prendre un verre au bar
03:27 alors que tout était fermé
03:28 on arrive je ne sais où dans un bar
03:31 et en fait il y avait le cousin qui parlait français
03:33 qui venait de Nice
03:34 c'était une super soirée qui n'était pas du tout prévue
03:37 c'était super sympa de faire des rencontres comme ça
03:39 alors qu'au départ on voulait juste rentrer pour aller se doucher
03:42 et finalement on est parti faire la fête avec eux
03:45 le stop c'est un super moyen de faire des bonnes rencontres
03:48 on rencontre énormément de locaux
03:50 qui nous informent aussi sur les lieux
03:52 parce qu'ils nous disent où est-ce que vous allez
03:54 est-ce que vous avez vu ça, ça, ça
03:55 et finalement quand on a un point où on va arriver
03:58 on sait à peu près ce qu'on va faire
04:00 mais on a toujours des recommandations des locaux
04:03 et finalement ça nous permet de découvrir des nouveaux endroits
04:06 que nous on n'aurait pas trouvé sur internet
04:08 on a eu beaucoup de chance parce qu'on est tombé
04:10 que sur des gens bienveillants
04:12 par exemple les premières fois où on a fait du stop
04:14 c'était deux petits papis qui nous ont pris
04:16 et on a été étonnés qu'ils nous donnent leur carte de visite
04:18 en nous disant quand vous rentrez en France
04:20 on vous envoie un message pour dire que vous êtes bien rentré
04:22 c'était beaucoup beaucoup de bienveillance
04:24 on n'a pas eu d'expérience où on s'est senti en insécurité
04:28 et l'année suivante on est reparti en auto-stop
04:30 et par exemple on est tombé sur un monsieur
04:33 qui avait un lumbago
04:34 qui n'a pas pu nous déposer à la destination où il fallait
04:36 parce qu'il était camionneur
04:37 il n'avait plus assez de kilomètres au compteur
04:39 et il a fait un kilomètre de marche au bord de la route
04:41 pour nous trouver un bus
04:42 pour nous ramener dans la capitale
04:44 alors qu'il avait un lumbago
04:45 c'est pas tout le monde qui aurait fait ça
04:47 et c'est vraiment de la bienveillance et de l'entraide
04:49 il y a des gens qui sont très très bienveillants
04:52 et parfois ça tourne un peu sur
04:54 je vous materne, je vous paterne
04:56 un jour on a rencontré un monsieur au bord de la route
04:59 on marchait, il ramenait ses courses
05:01 on a discuté avec lui
05:03 et puis on avait du stop au bord de la route
05:05 et bizarrement c'est lui qui s'est arrêté en voiture
05:07 donc il nous a pris pour nous amener en Lac-Badato en Angleterre
05:10 et puis ça lui faisait déjà un détour de nous amener là-bas
05:12 parce qu'il habitait dans la ville avant
05:14 il nous emmène au lac et il nous dit
05:15 "bah là vous avez juste à prendre le ferry pour aller de l'autre côté"
05:17 alors déjà on était gênés qu'il nous emmène aussi loin
05:19 et il n'y avait pas de ferry
05:21 enfin le ferry était beaucoup trop tard pour nous
05:23 donc on lui dit "c'est pas grave, laissez-nous là
05:25 nous on va reprendre le stop comme on a l'habitude de faire"
05:27 et en fait il voulait absolument pas
05:29 qu'on reprenne le stop
05:31 il voulait lui nous emmener
05:33 alors on était très très gênés
05:34 et on voulait pas du tout abuser de sa bienveillance
05:36 et de lui ou de son véhicule
05:39 on lui disait "non non, vraiment, nous on va partir de notre côté"
05:41 et il a vraiment pas voulu
05:43 donc on est reparti avec lui
05:44 et du coup ça lui a fait vraiment un détour de 3h30
05:46 donc c'était bienveillant
05:48 mais trop bienveillant
05:49 nous on aurait aimé peut-être se débrouiller par soi-même
05:51 pour lui éviter de faire un aussi gros détour
05:53 alors après être rentré de ce premier road trip
05:55 déjà on était super fiers de nous
05:57 d'avoir voyagé en auto-stop
05:59 parce que c'était la première fois
06:01 on était aussi contentes que ça se termine
06:03 parce que finalement ça va tellement vite
06:05 qu'à chaque fois qu'il faut repartir
06:07 le matin, avec notre sac à dos
06:09 refaire ses affaires, refaire du stop
06:11 donc on était super super contentes
06:13 mais on était contentes aussi
06:15 que ça se termine
06:17 mais on a eu directement l'envie
06:19 de repartir en auto-stop
06:21 dans de nouveaux endroits
06:23 donc on a atterri à Vienne
06:26 ensuite on est allé en Slovaquie
06:28 puis en Hongrie, puis en Serbie
06:30 puis en Bosnie-Herzégovine où c'était notre terre, Nus
06:32 et cette année on a voulu rajouter la dimension
06:34 de pouvoir dormir au moins une nuit chez l'habitant
06:37 parce qu'on aime bien se lancer
06:39 toujours des petits nouveaux challenges
06:41 et finalement c'est venu à nous
06:43 puisqu'on a eu un article dans le journal de notre ville
06:46 et il y a une mamie qui a commenté
06:48 "Venez passer l'apéro, j'habite à Sarajevo
06:51 si vous passez par là vous êtes les bienvenus"
06:53 et on a sympathisé avec elle sur Facebook
06:56 et finalement on l'a rencontrée
06:59 elle et son mari à Sarajevo
07:01 et on a passé deux nuits chez eux
07:03 suite à cette rencontre à Sarajevo
07:05 on est arrivé devant chez eux
07:07 on est rentré, on avait un peu d'appréhension quand même
07:09 parce qu'on allait chez des gens qu'on connaissait pas
07:11 et au final le feeling il est tout de suite passé
07:13 Josiane c'est une petite mamie qui déchire
07:15 trop rigolote
07:17 elle est à 100% tout le temps
07:19 elle est hyper jeune dans sa tête
07:21 on a passé deux jours quasiment avec elle
07:23 on était triste de partir parce qu'on l'a adoptée
07:25 comme notre deuxième mamie
07:27 et finalement elle est revenue à Paris il y a quelques mois
07:29 et on est parti passer un week-end
07:31 avec Josiane à Paris
07:33 on a refait des activités avec elle à Paris
07:35 et on reste en contact
07:37 tout le temps par message
07:39 on l'a adoptée dans notre famille
07:41 et elle suit de très près nos aventures
07:43 et ça nous fait super plaisir
07:45 c'est vrai qu'il y a des personnes qui sont très intriguées
07:47 par le fait de faire du stop
07:49 parce que déjà ça se fait de moins en moins
07:51 et en plus de jeunes femmes au bord de la route
07:53 on nous dit souvent "mais vous avez pas peur"
07:55 "mais vous allez jamais arriver là où vous voulez arriver"
07:57 parfois aussi quand on fait du stop au bord de la route
07:59 il y a des passants qui viennent nous parler
08:01 en disant "vous allez où ?"
08:03 "qu'est-ce que vous faites ?"
08:05 "vous allez jamais trouver de voiture ?"
08:07 et donc on leur répond
08:09 mais on n'entend pas une discussion d'une heure
08:11 parce que ça nous fait perdre du temps
08:13 parfois même les personnes qui nous prennent au stop sont tellement étonnées
08:15 de prendre deux autostoppeuses
08:17 ils appellent toute la famille en fast-time pour nous présenter
08:19 donc on est là "coucou"
08:21 oui oui on est bien là
08:23 le stop ça a beaucoup de bénéfices pour nous
08:25 parce que c'est un challenge pour nous
08:27 on n'est pas sûr de pouvoir le relever
08:29 ce défi parce que c'est quand même un gros défi de taille
08:31 on fait 4 ou 5 pays
08:33 c'est quand même beaucoup
08:35 parfois on attend longtemps sous le soleil
08:37 donc en fait ça nous permet de se surpasser
08:39 et de voir de quoi on est capable
08:41 et quand on le fait on est très fiers de nous
08:43 alors c'est vrai que dans notre premier voyage
08:45 on a attendu mais
08:47 j'ai envie de dire pas plus de 15 minutes
08:49 on a eu beaucoup de chance
08:51 mais alors dans notre deuxième retreat l'année suivante
08:53 on a eu un petit peu moins de chance
08:55 parfois on a attendu 1h30 au bord de la route
08:57 alors si j'ai un conseil à vous donner
08:59 qui voulez vous lancer dans l'autostop
09:01 il faut vraiment sourire
09:03 il faut alpaguer les voitures
09:05 il faut faire un petit peu d'animation au bord de la route
09:07 en fait il faut attirer le regard et inspirer confiance
09:09 il faut vraiment que les personnes se disent
09:11 elles ont besoin de nous, on va les aider de bon cœur
09:13 et finalement nous quand ça ne marchait pas
09:15 on se disait on ne va pas rester là
09:17 ça ne marche pas, on avance à pied
09:19 on utilise une ardoise
09:21 et parfois au lieu d'écrire la grande vie
09:23 on coupait un petit itinéraire
09:25 si ça ne marchait pas
09:27 donc on essayait toujours de rebondir
09:29 alors si on fait du stop en France
09:31 et c'est dans un coin de notre tête
09:33 je pense que les gens seraient moins étonnés
09:35 qu'en Europe de l'Est
09:37 parce que ça nous arrive de voir des autostoppeurs
09:39 c'est pas tous les jours
09:41 mais ça arrive quand même
09:43 mais je pense qu'ils nous avaient retirés quand même
09:45 en disant pourquoi vous faites ça
09:47 vous êtes folles, il ne faut pas faire ça
09:49 c'est dangereux
09:51 on a toujours dit, ça fait deux fois qu'on part
09:53 on n'a jamais eu de situation dangereuse
09:55 donc c'est pas demain qu'on va s'arrêter de faire de l'autostop
09:57 on est toujours autant satisfaites
09:59 de nos voyages en autostop
10:01 et on en veut encore plus
10:03 donc on a décidé de partir en Australie
10:05 quelques mois, je ne sais pas encore la durée
10:07 faire un PVT
10:09 un permis vacances travail
10:11 ce qui va nous permettre de voyager et de travailler sur place
10:13 on va bien sûr rajouter la dimension de l'autostop
10:15 à notre voyage parce que c'est vraiment
10:17 une dimension humaine
10:19 donc voyager et faire des économies
10:21 ça nous apporte quelque chose d'humain pour nous
10:23 et on s'en va au pays des kangourous très bientôt
10:25 donc on s'est dit on part au moins
10:27 6 mois mais notre visa est valable
10:29 un an renouvelable
10:31 une fois sous condition, il faut remplir un formulaire
10:33 il faut avoir un casier vierge
10:35 un passeport valide bien évidemment
10:37 on atterrit à Sydney
10:39 et alors il nous faut quelques temps
10:41 pour faire les démarches administratives
10:43 mais dès qu'on le pourrait on va essayer de trouver un travail
10:45 et avec l'argent qu'on aura
10:47 gagné, on voyagera
10:49 avec cet argent. Pourquoi l'hostalie ?
10:51 Parce que c'est un des pays où ça se fait le plus
10:53 où des expatriés viennent travailler
10:55 là-bas, il y a beaucoup de travail
10:57 et nous on voyage beaucoup, on partage aussi ça
10:59 sur les réseaux sociaux, ça nous permet aussi de voyager
11:01 en Asie donc on va pouvoir mettre beaucoup de contenu
11:03 on va pouvoir faire des rencontres
11:05 donc c'est important pour nous de partir dans un pays
11:07 où on ne restera pas forcément que dans ce pays
11:09 mais ça nous permettra de voyager autour
11:11 et c'est aussi pour nous
11:13 finalement un nouveau challenge parce que
11:15 quand on va dans un nouveau pays, qu'on ne connait pas
11:17 du tout à l'autre bout du monde
11:19 on est deux donc c'est toujours une force
11:21 mais finalement on va travailler peut-être pas forcément
11:23 ensemble donc c'est aussi se surpasser
11:25 alors ce qu'on attend
11:27 de l'Australie c'est déjà découvrir
11:29 une nouvelle culture parce que je sais que là-bas
11:31 les mentalités sont différentes qu'en France
11:33 je sais qu'en France on est bon vivant
11:35 mais parfois on est très fermé d'esprit
11:37 ou très dans notre quotidien
11:39 on est très individuel
11:41 alors que je sais que dans d'autres pays comme l'Australie
11:43 c'est plus une mentalité collective
11:45 plus d'ouverture d'esprit
11:47 donc moi j'aime découvrir d'autres mentalités
11:49 bien qu'on est très très bien en France
11:51 on aime voyager et ça va nous permettre
11:53 de découvrir un nouveau pays
11:55 de nouvelles façons de travailler, un nouveau système
11:57 et ça peut que nous faire grandir
11:59 et travailler sur nous au maximum
12:01 on a un autre côté rêveur qui se dit
12:03 "Waouh l'Australie ça fait rêver"
12:05 mais on a conscience aussi qu'on va travailler
12:07 et c'est pas forcément du travail
12:09 plaisant, enfin souvent c'est de la main d'oeuvre
12:11 ou peut-être si on a de la chance
12:13 on trouvera dans le tourisme
12:15 mais ça peut être aussi de la ferme, ça sera pas rose tous les jours
12:17 mais c'est aussi ça qu'on veut partager
12:19 parce que finalement dans le voyage
12:21 il y a beaucoup de haut mais il y a aussi des bas
12:23 qu'on va vivre surtout sur une expérience aussi longue
12:25 [Musique]