Morandini Live (Émission du 04/03/2024)

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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

Transcript

00:00:00 [Générique]

00:00:04 Lundi 4 mars 2024, Morandini Live numéro 1392.

00:00:08 Bonjour et bienvenue en direct.

00:00:10 À la une, un document exclusif dans Morandini Live,

00:00:12 des images chocs dans un instant,

00:00:15 celle d'une agression filmée à Marseille.

00:00:16 Une agression devant les caméras,

00:00:18 un homme frappé en pleine rue par un individu en capuche qui prend la fuite.

00:00:22 Vous allez voir ces images dans un instant.

00:00:25 C'est Jordan Florentin, journaliste à Boulevard Voltaire,

00:00:27 qui a filmé ce document.

00:00:29 Il était par hasard sur place pour tourner un reportage sur la ville.

00:00:32 Une agression comme il y en a hélas tous les jours dans les rues de France.

00:00:35 Mais cette fois, nous avons les images, un extrait de ce document.

00:00:39 [Musique]

00:00:40 - On se voit.

00:00:41 - C'est pas ça, c'est qu'il a vraiment fait un effort.

00:00:44 - Ne vous boustez pas.

00:00:45 - Ah non, je te donne ça.

00:00:46 - Ils sont où les agresseurs ?

00:00:47 - Ils sont là, peut-être à part ?

00:00:48 - Mais ils l'ont pas rattrapé.

00:00:49 - Ils l'ont pas rattrapé.

00:00:50 - Où est-il ? Il y a une caméra ou quoi ?

00:00:53 [Brouhaha]

00:00:56 - Mais oui, c'est bon, tu l'as arrêté.

00:00:58 - Il y a une caméra, oh là-bas.

00:00:59 - T'inquiète.

00:01:00 - C'est pas la police ?

00:01:01 - Personne n'a appelé la police.

00:01:02 - Ça y est, ils ont appelé.

00:01:03 - Voilà, et vous verrez l'intégralité de ce document dans un instant.

00:01:12 Et Jordan Florentin sera en direct avec nous.

00:01:15 Un influenceur qui a plus d'un million d'abonnés pourrait se voir retirer la nationalité française.

00:01:19 Kémy Séba a la double nationalité puisqu'il est franco-béninois.

00:01:22 Et il multiplie les positions anti-françaises.

00:01:25 Il affirme même que désormais se voir retirer la nationalité française serait un honneur pour lui.

00:01:31 Suivi par 1,3 million de personnes sur le réseau social Facebook,

00:01:36 Kémy Séba a annoncé faire l'objet d'une procédure de perte de nationalité française.

00:01:40 Cher gouvernement français, votre réaction profondément néocoloniale

00:01:45 constitue pour nous une immense décoration de guerre.

00:01:48 Preuve, s'il en fallait, de l'efficience de notre travail de déconstruction de la France-Afrique.

00:01:53 Dans son courrier, l'administration lui reproche des messages particulièrement virulents,

00:01:58 voire outranciers contre la France.

00:02:00 Voilà, et là encore, vous l'entendrez, dans un instant.

00:02:03 À Paris, dans le 20e arrondissement, un homme de 60 ans qui sortait d'une synagogue

00:02:07 avec une kippa sur la tête a été violemment agressé.

00:02:10 Il aurait été traité de sale juif par son agresseur,

00:02:13 démontrant ainsi le côté antisémite de cette agression.

00:02:16 Il est 17h30 ce vendredi, lorsqu'un homme portant une kippa se fait violemment agresser.

00:02:22 La victime de 62 ans sortait d'une synagogue rue des Hortos dans le 20e arrondissement de Paris.

00:02:27 L'assaillant, le traite de sale juif, lui donne plusieurs coups de poing et de pied avant de s'enfuir.

00:02:32 La victime, qui souffre d'une fracture du nez, a été emmenée à l'hôpital.

00:02:37 Pour les habitants du quartier, c'est le choc.

00:02:40 Il n'y a aucune animosité, on se dit bonjour, on se dit au revoir, un petit mot gentil,

00:02:44 puis voilà, qu'on soit juif, musulman, chrétien, indien, enfin tout ce que vous voulez.

00:02:48 Ça va faire un choc parce qu'on ne pouvait pas imaginer que ça pouvait arriver dans notre quartier.

00:02:52 Ça me choque énormément bien sûr. Ah oui, c'est triste.

00:02:56 Ça ne devrait pas y être normalement. Bon, il faut vivre ensemble, on paie.

00:03:01 Et justement, les insoumis qui ont été soupçonnés, voire accusés à plusieurs reprises d'antisémitisme ce week-end

00:03:07 par des personnes aussi différentes qu'Éric Dupont-Moretti, Karl Olive ou encore Isabelle Balkany.

00:03:12 On commence par Éric Dupont-Moretti, le garde des Sceaux qui était sur Radio-J.

00:03:16 Et il a fini par affirmer que Jean-Luc Mélenchon, oui, Jean-Luc Mélenchon était antisémite.

00:03:22 Mélenchon et ses amis de l'FI, on peut citer Pannot, Caron, Montparne, Léon Mamporte et d'autres guiraux,

00:03:28 ils arment les tueurs antisémites ?

00:03:30 Pardon ? Ils ? Ils arment les tueurs antisémites ?

00:03:33 En tous les cas, ils les nourrissent. Ils les nourrissent ? Donc ils peuvent favoriser le passage à l'acte.

00:03:37 C'est ce que je vous ai dit. Notamment Émeric Caron avait à travers...

00:03:40 Non mais c'est ce que je vous ai dit. Il y a les mots, les mots de haine et il y a les actes.

00:03:49 Et Mélenchon c'est un antisémite, Éric Dupont-Moretti ?

00:03:52 En tous les cas, il s'exprime comme un antisémite.

00:03:55 Il s'exprime comme un antisémite ? Donc c'est un antisémite.

00:03:59 Il s'en défend.

00:04:01 Oui mais vous ?

00:04:02 Mais quand il dit de Yael Brompivé qu'elle est partie camper, voyez, camper.

00:04:06 Vous avez une partie de sa famille qui a été exterminée par les antisémites.

00:04:10 Non mais bien sûr, le choix des mots pour encourager le massacre, je réponds oui à votre question.

00:04:13 Oui, c'est un antisémite.

00:04:15 Plus violente encore, c'est Isabelle Balkany qui était sur C8.

00:04:18 Vous allez l'entendre, elle est furieuse contre les insoumis.

00:04:20 Qu'elle accuse aussi d'être antisémite. Il faut se battre contre eux, a-t-elle affirmé.

00:04:25 Toute ma vie, je me suis battue contre le racisme et contre l'antisémitisme.

00:04:30 Parce que je suis juive, je suis fière de l'être.

00:04:32 Je ne suis absolument pas pratiquante, mais je suis juive et fière de l'être.

00:04:36 Prends une autre nation.

00:04:37 Et je vous en veux.

00:04:38 À moi ?

00:04:39 Oui.

00:04:40 D'être avec ces cons de LFI.

00:04:43 Parce que ce sont tous des antisémites.

00:04:45 Quel est le rapport ?

00:04:46 Et il faut se battre contre ces gens-là.

00:04:48 Parce que ça c'est de l'antisémitisme ordinaire.

00:04:51 Vous déviez du sujet.

00:04:53 Vous détournez.

00:04:55 Mais comme vous, vous le faites tout le temps.

00:04:57 Répondez sur la France insoumise.

00:04:58 Répondez quoi ?

00:05:00 J'ai toujours dit que des relents antisémites chez la France insoumise me géraient profondément.

00:05:06 Ce ne sont pas des relents, ce sont des pulsions.

00:05:08 J'ai fait de la sémantique.

00:05:09 Utilisez les bons mots.

00:05:10 Ce ne sont pas des relents, ce sont des pulsions.

00:05:12 C'est pire.

00:05:13 Voilà, la colère d'Isabelle Balkany.

00:05:16 Hier soir, on y reviendra également.

00:05:17 La préfecture de Hyères a décidé d'interdire par arrêté préfectoral la venue des personnes

00:05:22 qui ont été condamnées pour trafic de drogue.

00:05:24 Un arrêté spectaculaire, mais qui semblait inapplicable.

00:05:28 Une initiative louable, mais difficile à mettre en place.

00:05:32 Pour éviter la déferlante des dealers marseillais dans le quartier des Rougières, à Hyères,

00:05:37 un arrêté préfectoral a été pris mardi.

00:05:39 Il interdit à tous les individus résidant dans les bouches du Rhône,

00:05:43 et connus pour des antécédents judiciaires en matière de stupéfiants,

00:05:46 de circuler ou de stationner sur la voie publique sans motif légitime.

00:05:50 Une mesure qui semble inapplicable.

00:05:52 Le temps de faire toutes les vérifications, de savoir s'il habite bien Marseille,

00:05:56 de savoir pourquoi il venait sur la commune de Hyères,

00:05:59 de savoir s'il est connu des services de police, autant vous dire qu'on va perdre une heure.

00:06:03 Si on compte arrêter le trafic de stup à Hyères avec ce genre de solution,

00:06:08 je crois que la guerre n'est pas prête d'être gagnée.

00:06:12 Et puis cette nouvelle action choc ce week-end dans le Rhône, avec Extinction Rebellion

00:06:16 qui est entrée de force dans une usine.

00:06:18 Regardez les images et les explications.

00:06:23 À coup de barre de fer, les manifestants cassent les détecteurs de présence

00:06:27 et les interphonent des accès du groupe chimique.

00:06:30 A l'aide de sécateurs, ils découpent les grilles avant de s'infiltrer sur le site.

00:06:37 Ils sont venus pour beaucoup en train dénoncer l'utilisation des perfluorés,

00:06:45 surnommés les polluants éternels.

00:06:47 Quasi indestructibles, ils s'accumulent avec le temps dans l'air, le sol, les eaux,

00:06:52 la matière, la nourriture et jusque dans le corps humain.

00:06:55 Ces derniers mois, plusieurs collectivités et des particuliers ont lancé des plaintes collectives

00:06:59 en s'inquiétant de concentrations alarmantes autour des sites industriels au sud de Lyon.

00:07:04 Et puis c'est aujourd'hui la journée mondiale contre l'obésité

00:07:08 et une révolution serait en cours de simples piqûres une fois par semaine

00:07:11 qui permettraient de perdre du poids sans effort.

00:07:14 Vous en avez sans doute entendu parler par les influenceurs en France,

00:07:17 par les stars américaines, la présentatrice star Oprah Winfrey par exemple,

00:07:21 le chanteur Robbie Williams ou encore le milliardaire Elon Musk.

00:07:24 Sans parler des Kardashians, de Kelly Osbourne et même le nom de Lady Gaga circule.

00:07:29 Les marques s'appellent Olympique ou encore Mounjaro,

00:07:31 des médecins y voient déjà une révolution.

00:07:33 A l'étranger, les patientes se les arrachent, la demande explose,

00:07:37 les usines n'arrivent plus à suivre.

00:07:39 Les fabricants investissent des dizaines de milliards d'euros,

00:07:42 y compris en France, pour construire des usines.

00:07:44 Le magazine Scion s'a même qualifié ce médicament de "découvert de l'année 2023".

00:07:49 Mais est-ce vraiment efficace ? Est-ce vraiment un miracle sans effort ?

00:07:53 Quels sont les dangers ? Et quel prix ? Quand va-t-on les trouver en France ?

00:07:57 Le docteur Sine Oana sera en direct dans les 12 dernières minutes pour nous en parler.

00:08:02 L'étape et les flammes d'audience de ce week-end,

00:08:04 c'est avec Mister Audience, le tout fin, Kevin Vatan.

00:08:07 - Vendredi soir, l'événement était sur TF1 avec le concert annuel des Enfoirés

00:08:13 qui fêtait ses 35 ans.

00:08:15 Et c'est un score en hausse pour cette soirée par rapport à l'année dernière

00:08:18 qu'elle est arrivée largement en tête avec 8,5 millions de téléspectateurs.

00:08:22 Très, très loin derrière avec 6,4 millions de personnes de moins en France 2 et 2e,

00:08:26 avec la série Les Petits Meurtres d'Agatha Christie.

00:08:29 Pour M6 et France 3, c'est une soirée très difficile.

00:08:32 Le film Abras ouvert a à peine dépassé le million et l'ajour de la pub n'est qu'à 738 000.

00:08:37 Samedi soir, même en ne dépassant pas la barre des 4 millions,

00:08:42 TF1 est leader avec The Voice présenté par Nico Saliagas.

00:08:45 Le programme a ainsi battu le jeu de Cyril Féraud sur France 2 100% logique

00:08:49 et la série policière Meurtre en Champagne qui ont pourtant bien résisté à 3 millions d'eux.

00:08:53 Pour M6 en revanche, et comme chaque semaine, c'est un nouveau flop

00:08:56 pour la série Blanca qui dépasse à peine le million.

00:08:59 Hier soir, TF1 a une nouvelle fois décroché la première place

00:09:04 avec le film Dune la Une a rassemblé plus de 4 millions de téléspectateurs.

00:09:08 France 2 a très bien résisté avec la comédie Le Sens de la Fête

00:09:11 réalisé par Éric Toledano et Olivier Nakache

00:09:13 et porté par Jean-Pierre Bacry qui est à 3 millions 3.

00:09:16 Avec un numéro consacré aux pâtes à tartiner,

00:09:18 Capital ne s'étale pas sur M6 et réalise un score correct.

00:09:21 Sur France 3, la série policière Association Criminelle

00:09:24 réalise une audience très timide à seulement 1 million 6.

00:09:27 Mister Audience vous dit à demain.

00:09:29 Allez, je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.

00:09:33 Amaury Brelé, bonjour, merci d'être avec nous,

00:09:35 vous êtes rédacteur en chef à l'heure actuelle.

00:09:37 Pierre Gentil, bonjour, merci d'être avec nous.

00:09:39 Avocat Martin Garagnon, vice-président et secrétaire général du parti Renaissance

00:09:42 des Hauts de Seine Majorité Présidentielle.

00:09:44 Alice Soumaré, bonjour, consultant en communication et affaires publiques.

00:09:48 Pour débuter cette émission, je voulais qu'on voit dans un instant

00:09:52 des images chocs, des images exclusives d'une agression

00:09:54 qui s'est déroulée ce week-end à Marseille.

00:09:56 C'est une agression qui a été filmée par notre confrère Jordan Florentin,

00:10:00 reporter à Boulevard Voltaire.

00:10:02 Vous allez voir ces images qu'il nous a confiées en exclusivité dans un instant.

00:10:06 Auparavant, Jordan Florentin, bonjour, merci d'être avec nous.

00:10:09 Je voulais qu'on situe un peu ces images, juste avant de les voir,

00:10:12 dans quel cadre ont-elles été tournées et vous étiez où précisément ?

00:10:17 - Alors bonjour, Jean-Marc, merci déjà de diffuser ces images.

00:10:20 Là, on a des images, mais c'est vrai, des agressions comme ça,

00:10:22 il y en a tout le temps et c'est une chance, là, pour le coup,

00:10:24 qu'on ait pu être sur place pour filmer.

00:10:26 En fait, la scène, elle se déroule, place Alessandre Labadier.

00:10:28 C'est à mission entre les quartiers nord de Marseille et les quartiers sud.

00:10:31 On n'est pas loin de la gare Marseille-Saint-Charles,

00:10:33 vous vous souvenez, là où il y avait eu un terrible attentat.

00:10:35 Et cette place, en fait, c'est Rudy Mana,

00:10:37 qui est responsable régional d'Allianz Police,

00:10:39 qui nous a dit d'aller voir là-bas, d'aller jeter un oeil,

00:10:42 parce qu'en fait, c'est une place qui est connue depuis quelques temps

00:10:44 pour accueillir des migrants, en fait.

00:10:45 C'est ceux qui sont en Italie, qui passent par Monton,

00:10:47 qui parfois s'arrêtent à Nice, mais parfois vont jusqu'à Marseille.

00:10:50 Et c'est une place qui est aussi connue pour la prostitution.

00:10:52 C'est des femmes type africaines, aussi des jeunes hommes,

00:10:54 qui pratiquent la prostitution.

00:10:56 Et en fait, depuis un an, il y a un nouveau phénomène,

00:10:59 qui est celui du krach.

00:11:00 C'est un phénomène qui est arrivé depuis un an.

00:11:02 On le connaît à Stalingrad, à Paris, à Marseille,

00:11:03 ça fait quelques mois maintenant.

00:11:05 En fait, ils utilisent de l'ammoniaque sur la cocaïne

00:11:08 pour en faire un dérivé du krach.

00:11:10 Et tous ces phénomènes l'accumulent,

00:11:12 et le fond, c'est une place qui est devenue un enfer absolu

00:11:13 pour les riverains.

00:11:14 Et ce qui est dingue, c'est qu'au moment où on est arrivé,

00:11:17 rien n'était prévu, on est arrivé, on garde la voiture,

00:11:20 on descend, et là, on voit un homme qui passe en courant.

00:11:22 Je vous envoyais la vidéo également.

00:11:24 C'est un homme type africain, avec une capuche,

00:11:27 qui partait en courant.

00:11:28 Et quand on arrive sur la place, on tombe sur cet homme

00:11:30 qui était ensemblanté au sol, qui a été massacré,

00:11:32 qui s'est pris des coups de poing, des coups de pied au visage,

00:11:35 pour un simple regard de travers.

00:11:37 Alors la scène, elle a lieu suite au fait que l'homme

00:11:40 était a priori sur la place, mais c'est un homme du quartier

00:11:42 qui est habitué, qui est ici, qui tourne souvent ici,

00:11:44 mais qui fait de mal à personne, et qui a eu un regard de travers

00:11:47 avec ce jeune, qui l'a agressé, violenté au sol.

00:11:49 On a des riverains qui sont descendus,

00:11:51 qui ont aidé ce monsieur, et qui nous ont expliqué

00:11:53 que dix minutes avant, il y avait eu une agression

00:11:55 juste à côté.

00:11:56 Donc vous voyez, vraiment, c'est toute la journée.

00:11:58 Il y a des riverains qui sont là, avec des enfants,

00:12:00 dans les parcs, tout ça, enfin, ils n'en peuvent plus.

00:12:03 Il y a des sirènes partout par terre.

00:12:04 Alors ils ont essayé de mettre un peu de végétation

00:12:06 dans le parc pour calmer un peu les choses,

00:12:08 pour réhabiliter un peu cette place, mais bon,

00:12:10 ça ne change pas grand-chose.

00:12:12 Et sur place, on a une dame qui se prostitute

00:12:14 depuis 30 ans sur cette place, qui est venue nous raconter

00:12:16 à quel point c'était devenu un enfer,

00:12:18 avec l'arrivée des migrants, avec les responsables

00:12:20 de la prostitution, des matriaux, qui viennent

00:12:22 en fin de journée récupérer les femmes

00:12:25 qui travaillent pour eux.

00:12:27 Mais c'est, voilà, on a des riverains aussi sur place

00:12:29 qui nous ont transmis d'autres images.

00:12:30 Vous voyez des femmes, la poitrine à l'air,

00:12:32 en soirée, qui s'affichent comme ça.

00:12:34 C'est tous les jours la même situation.

00:12:37 Et ça, c'est qu'un quartier de Marseille.

00:12:38 Il faut bien imaginer que tout le reste,

00:12:40 par exemple, la cité de la Castellane,

00:12:42 dans le quartier Nord de Marseille,

00:12:44 vous savez, dans le fameux film "Batte-Nord",

00:12:46 on s'y est rendu, il était 23h, il pleuvait,

00:12:49 en pleine nuit, les choufs sont là, les guetteurs sont là.

00:12:51 Vous ne pouvez pas rentrer dans ce quartier.

00:12:52 Nous, on s'est fait insulter.

00:12:54 On a eu les fameux cris pour prévenir la police

00:12:56 quand on a tenté de s'approcher.

00:12:57 On a dû partir très, très vite avec la voiture.

00:13:00 Moi, j'étais à la Marseille il y a trois ans.

00:13:01 Je peux vous garantir que pour avoir fait le tour des quartiers,

00:13:03 l'avoir refait là, ce week-end,

00:13:05 la situation n'a fait qu'empirer.

00:13:06 Et ce, depuis la majorité socialiste,

00:13:09 qui n'a rien fait pour améliorer la situation.

00:13:12 Alors, Jean-Dan, on va regarder les premières images

00:13:14 de cette agression.

00:13:15 On a un premier extrait.

00:13:16 Donc, c'est le moment où vous arrivez sur la place,

00:13:18 le moment où vous trouvez cet homme

00:13:20 qui est ensanglanté, qui est au sol.

00:13:21 On a bien compris que c'est une place

00:13:23 qui, désormais, est envahie par des drogués,

00:13:26 par des gens sous craque,

00:13:27 qui agressent la population d'une façon ou d'une autre.

00:13:29 Et donc, ça, c'est le moment où vous arrivez

00:13:31 avec votre caméra et vous trouvez cet homme

00:13:33 au sol, en sang, et la population

00:13:35 qui est effarée derrière.

00:13:36 Regardez.

00:13:37 - C'est pas ça, c'est qu'il a vraiment tapé fort.

00:13:41 - Ne bougez pas.

00:13:43 - Ils sont où, les agresseurs ?

00:13:45 - Ils sont là, quelque part ?

00:13:46 - Ils ne l'ont pas rattrapé.

00:13:48 - Ils ne l'ont pas rattrapé.

00:13:49 - Oui, il y a une caméra.

00:13:52 - Merci de vous trouver là-dedans.

00:13:54 - Mais oui, c'est vous qui l'avez arrêté.

00:13:56 - T'inquiète.

00:14:00 - Il n'y a pas la police ?

00:14:02 - Personne n'a appelé la police.

00:14:04 - Ça y est, ils ont appelé.

00:14:06 - Ça va, c'est passé comment ?

00:14:08 - Je ne sais pas, j'ai vu un mec

00:14:10 qui lui a donné des coups de poing au visage.

00:14:12 Et quand j'ai commencé à hurler que je suis venu,

00:14:14 le jeune homme aussi, il est parti.

00:14:16 - J'aurais pu, moi...

00:14:18 - Il y a une victime qui s'appelle...

00:14:20 - Les gens, ils passent, ils s'enfuient.

00:14:22 - D'accord, mais bon...

00:14:28 - Il frappe-le, dangereux !

00:14:30 - Il le frappait fort vite.

00:14:32 - Et si on n'aurait pas crié ?

00:14:34 - On n'aurait pas crié, ils auraient continué.

00:14:36 - Si ce n'est pas lui-même, il va le tuer.

00:14:38 - Oui.

00:14:40 - C'est toi qui a arrêté le fils.

00:14:42 Avant, il ne va pas arriver.

00:14:44 - Mais là, j'ai crié et il est parti.

00:14:46 - Ah oui, c'est toi.

00:14:48 - Quand t'as crié, il était...

00:14:50 - Qui a fait ça ?

00:14:52 - On ne peut plus...

00:14:54 - Donne-le, donne-le.

00:14:56 - Voilà, images tournées par Jordan Florentin,

00:14:58 reporter à Boulevard Voltaire.

00:15:00 On voit bien à quel point la population est sous le choc.

00:15:02 Ils essayent de trouver la personne qui a agressé.

00:15:06 Ce qui est dingue, c'est que vous nous avez envoyé

00:15:08 également des images de l'agresseur,

00:15:10 parce que ça a été filmé par également des voisins.

00:15:12 Ce sont des vidéos que vous avez pu récupérer.

00:15:14 On va regarder ces images

00:15:16 et on voit que c'est l'homme qui a une capuche

00:15:18 qui est en train de s'enfuir après avoir agressé,

00:15:20 a priori, gratuitement, cet homme qu'on voit sur les images.

00:15:22 On regarde donc l'agresseur supposé en fuite.

00:15:24 - Bonsoir.

00:15:26 - Bonsoir.

00:15:28 - Je voulais qu'il aille travailler avant.

00:15:30 Il a censé, mon frère.

00:15:32 - Allez !

00:15:34 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:15:36 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:15:38 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:15:40 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:15:42 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:15:44 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:15:46 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:15:48 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:15:50 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:15:52 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:15:54 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:15:56 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:15:58 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:16:00 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:16:02 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:16:04 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:16:06 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:16:08 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:16:10 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:16:12 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:16:14 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:16:16 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:16:18 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:16:20 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:16:22 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:16:24 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:16:26 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:16:28 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:16:30 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:16:32 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:16:34 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:16:36 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:16:38 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:16:40 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:16:42 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:16:44 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:16:46 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:16:48 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:16:50 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:16:52 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:16:54 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:16:56 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:16:58 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:17:00 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:17:02 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:17:04 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:17:06 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:17:08 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:17:10 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:17:12 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:17:14 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:17:16 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:17:18 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:17:20 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:17:22 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:17:24 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:17:26 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:17:28 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:17:30 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:17:32 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:17:34 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:17:36 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:17:38 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:17:40 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:17:42 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:17:44 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:17:46 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:17:48 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:17:50 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:17:52 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:17:54 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:17:56 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:17:58 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:18:00 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:18:02 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:18:04 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:18:06 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:18:08 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:18:10 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:18:12 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:18:14 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:18:16 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:18:18 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:18:20 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:18:22 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:18:24 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:18:26 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:18:28 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:18:30 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:18:32 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:18:34 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:18:36 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:18:38 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:18:40 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:18:42 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:18:44 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:18:46 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:18:48 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:18:50 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:18:52 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:18:54 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:18:56 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:18:58 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:19:00 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:19:02 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:19:04 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:19:06 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:19:08 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:19:10 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:19:12 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:19:14 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:19:16 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:19:18 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:19:20 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:19:22 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:19:24 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:19:26 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:19:28 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:19:30 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:19:32 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:19:34 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:19:36 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:19:38 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:19:40 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:19:42 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:19:44 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:19:46 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:19:48 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:19:50 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:19:52 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:19:54 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:19:56 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:19:58 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:20:00 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:20:02 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:20:04 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:20:06 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:20:08 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:20:10 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:20:12 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:20:14 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:20:16 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:20:18 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:20:20 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:20:22 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:20:24 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:20:26 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:20:28 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:20:30 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:20:32 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:20:34 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:20:36 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:20:38 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:20:40 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:20:42 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:20:44 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:20:46 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:20:48 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:20:50 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:20:52 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:20:54 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:20:56 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:20:58 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:21:00 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:21:02 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:21:04 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:21:06 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:21:08 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:21:10 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:21:12 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:21:14 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:21:16 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:21:18 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:21:20 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:21:22 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:21:24 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:21:26 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:21:28 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:21:30 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:21:32 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:21:34 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:21:36 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:21:38 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:21:40 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:21:42 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:21:44 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:21:46 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:21:48 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:21:50 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:21:52 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:21:54 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:21:56 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:21:58 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:22:00 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:22:02 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:22:04 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:22:06 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:22:08 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:22:10 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:22:12 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:22:14 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:22:16 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:22:18 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:22:20 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:22:22 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:22:24 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:22:26 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:22:28 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:22:30 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:22:32 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:22:34 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:22:36 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:22:38 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:22:40 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:22:42 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:22:44 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:22:46 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:22:48 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:22:50 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:22:52 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:22:54 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:22:56 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:22:58 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:23:00 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:23:02 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:23:04 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:23:06 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:23:08 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:23:10 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:23:12 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:23:14 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:23:16 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:23:18 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:23:20 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:23:22 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:23:24 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:23:26 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:23:28 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:23:30 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:23:32 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:23:34 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:23:36 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:23:38 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:23:40 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:23:42 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:23:44 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:23:46 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:23:48 - Il faut garder un peu d'oeil.

00:23:50 ...

00:23:52 - Le périphérique parisien

00:23:54 fortement ralenti par la mobilisation

00:23:56 des chauffeurs de taxi.

00:23:58 Ils protestent contre la nouvelle tarification

00:24:00 de l'assurance maladie pour les transports

00:24:02 de personnes malades.

00:24:04 Des opérations escargots sont en cours

00:24:06 partout en France, comme sur l'autoroute A13.

00:24:08 Trafic perturbé également du côté de Nîmes

00:24:10 ou encore Toulouse.

00:24:12 Des enseignants en grève en Seine-Saint-Denis.

00:24:14 Lassés du manque de moyens, de personnel

00:24:16 et de la vétusté des établissements,

00:24:18 les syndicats réclament 358 millions d'euros

00:24:20 pour permettre la création

00:24:22 de 5000 postes de professeurs

00:24:24 et un peu plus de 3000 emplois

00:24:26 de vie scolaire.

00:24:28 Les enseignants réclament en outre

00:24:30 l'abandon de la réforme sur les groupes

00:24:32 de niveau au collège.

00:24:34 Enfin, après un progrès significatif hier,

00:24:36 les négociations au CAIR en vue d'une trêve

00:24:38 à Gaza se poursuivent.

00:24:40 Deuxième jour de réunion entre les représentants

00:24:42 de l'Egypte, du Hamas, du Qatar et des Etats-Unis.

00:24:44 Selon le Hamas, un accord pourrait être signé

00:24:46 si Israël répond à ces demandes

00:24:48 qui incluent le retour dans le nord de Gaza

00:24:50 des Palestiniens déplacés

00:24:52 et une augmentation de l'aide humanitaire.

00:24:54 - On l'a appris il y a quelques instants,

00:24:56 l'expulsion de l'imam Mahjoubi,

00:24:58 confirmée pour l'instant par le juge

00:25:00 des référés du tribunal de Paris,

00:25:02 Maître Pierre Gentier.

00:25:04 Vous me disiez que vous avez eu le temps

00:25:06 de lire la décision que vous avez survolée.

00:25:08 - Je ne l'ai pas lu.

00:25:10 - Que dit ce texte ?

00:25:12 - C'est très intéressant.

00:25:14 L'édition du tribunal administratif

00:25:16 s'inscrit clairement.

00:25:18 Quand j'ai lu une partie de cette décision,

00:25:20 j'ai clairement pensé à la décision

00:25:22 de l'imam Hikouissem,

00:25:24 c'était à peu près le même cas de figure

00:25:26 il y a un an et demi,

00:25:28 qui tenait des propos à peu près de la même nature

00:25:30 et qui avait fini par être expulsé.

00:25:32 Mais souvenez-vous, dans un premier temps,

00:25:34 le tribunal administratif avait refusé

00:25:36 de valider l'expulsion.

00:25:38 Là, dès le début, le tribunal administratif

00:25:40 valide cette expulsion.

00:25:42 En substance, ce que j'ai lu dans cette décision

00:25:44 du tribunal administratif, c'est que

00:25:46 ses propos, il n'y a pas de doute pour le tribunal,

00:25:48 ils portent atteinte aux, je cite,

00:25:50 "ils portent atteinte à l'égalité entre

00:25:52 les hommes et les femmes", etc.

00:25:54 Donc il n'y a pas de doute, ils ont même

00:25:56 un caractère terroriste, j'ai vu l'expression également

00:25:58 dans la décision. L'argument qui était

00:26:00 invoqué par l'imam, c'était que

00:26:02 cette expulsion allait porter atteinte

00:26:04 à sa vie de famille, à son droit

00:26:06 de mener une vie familiale normale.

00:26:08 Là-dessus, l'argument du tribunal administratif

00:26:10 est très intéressant. Le tribunal administratif

00:26:12 relève que, premièrement,

00:26:14 la femme de l'imam était

00:26:16 de nationalité tunisienne, donc elle n'avait pas de problème,

00:26:18 elle pouvait le suivre, et les enfants, dont on a

00:26:20 beaucoup parlé... - Oui, on a beaucoup dit qu'ils étaient français.

00:26:22 - Alors, le raisonnement est très intéressant.

00:26:24 Les enfants sont de nationalité

00:26:26 tunisienne. - Ah bon ?

00:26:28 - C'est indiqué dans la décision, je veux dire, de nationalité tunisienne.

00:26:30 En outre, il était mentionné que ces

00:26:32 enfants, de bas âge, il y en avait un qui était

00:26:34 malade, qui était atteint d'un cancer.

00:26:36 Rien ne prouve

00:26:38 que cet enfant pourrait être soigné,

00:26:40 je lis là-dessus

00:26:42 la décision du tribunal administratif, rien ne prouve

00:26:44 que cet enfant ne pouvait pas être soigné de la même manière

00:26:46 en Tunisie. Par conséquent,

00:26:48 dans la mesure où ces enfants peuvent

00:26:50 le suivre et vivre en Tunisie, également

00:26:52 avec sa femme, il n'y a pas d'atteinte disproportionnée

00:26:54 au droit de mener

00:26:56 une vie familiale normale. C'est la raison

00:26:58 pour laquelle le tribunal administratif a

00:27:00 validé cette expulsion. Il reste encore... - Alors, j'allais vous dire,

00:27:02 est-ce qu'il y a un recours encore ? - Oui, devant le Conseil d'État.

00:27:04 - D'accord. - Il interviendra assez rapidement

00:27:06 et je pense que l'avocat

00:27:08 de l'imam Mahjoubi va communiquer assez rapidement

00:27:10 pour avoir ce recours.

00:27:12 - Si il communique ce matin, on vous le dit bien évidemment.

00:27:14 - Oui. - Ali Soumari, bonne nouvelle ?

00:27:16 - Bonne nouvelle, c'est la loi. Rien que la loi.

00:27:18 - Bonne nouvelle ?

00:27:20 - Même si c'est la loi, c'est une bonne nouvelle

00:27:22 qui ne puisse pas revenir ? - Moi, je ne sais pas.

00:27:24 Ni une bonne nouvelle, ni une mauvaise nouvelle. C'est la loi. Rien que la loi.

00:27:26 Juste une précision.

00:27:28 Juste une précision. Je crois,

00:27:30 à mon avis, dans l'interprétation qu'on est en train de vouloir

00:27:32 livrer, c'est que les enfants sont aussi

00:27:34 de nationalité tunisienne, mais ne sont pas

00:27:36 que tunisiens. De désinformation.

00:27:38 - Alors, on va... - Ça vient à son canal d'information.

00:27:40 - On va vérifier. On va vérifier.

00:27:42 - C'est vrai que ça vient tout juste de tomber, donc...

00:27:44 Maître Gentil est en train de regarder.

00:27:46 - Je peux vous lire, si vous voulez.

00:27:48 - Je crois.

00:27:50 - Que les enfants mineurs de monsieur Majoubi

00:27:52 ne sont pas de nationalité française.

00:27:54 - D'accord. - Et que si l'un d'entre eux

00:27:56 a souffert d'un cancer, blablabla, rien ne prouve

00:27:58 qu'il n'aurait pas eu de maladie. - D'accord. Donc ils ne sont pas de nationalité française.

00:28:00 - Je vous lis la description. - Juste, Ali Soumari, j'ai du mal à comprendre

00:28:02 pourquoi vous ne voulez pas me dire que c'est une bonne nouvelle, que quelqu'un qui déteste

00:28:04 la France ne soit pas de retour en France ?

00:28:06 - Parce que moi, je pense que dans un contexte où on dit

00:28:08 qu'aujourd'hui que l'ordre républicain est remis en cause,

00:28:10 c'est la preuve qu'aujourd'hui,

00:28:12 quand il y a à un moment donné des sanctions

00:28:14 qui sont mises en place et qu'il y a des voies de recours

00:28:16 qui sont mises en place, que la loi fonctionne

00:28:18 et donc que l'État... - Non mais ça, d'accord, ça c'est du blabla,

00:28:20 mais vous avez un avis ? Excusez-moi, c'est du blabla,

00:28:22 vous avez un avis ? Est-ce que c'est une bonne nouvelle que quelqu'un

00:28:24 qui déteste la France ne puisse pas revenir en France ?

00:28:26 - La loi, rien que la loi. - D'accord, mais est-ce que c'est une bonne nouvelle ?

00:28:28 - La loi, rien que la loi. - Donc vous ne voulez pas dire que c'est une bonne nouvelle.

00:28:30 Je crois que les gens qui nous regardent l'ont très bien compris.

00:28:32 Vous refusez de dire que c'est une bonne nouvelle...

00:28:34 - C'est une très bonne nouvelle que la loi...

00:28:36 - Vous refusez de dire que c'est une bonne nouvelle...

00:28:38 - Que la loi se mette en place. - Oui, mais vous refusez de dire

00:28:40 que c'est une bonne nouvelle que quelqu'un qui déteste la France ne puisse pas revenir en France.

00:28:42 - Non mais là, si vous voulez, je vous dis que moi je suis content que la loi...

00:28:44 - D'accord, vous tournez autour du pot.

00:28:46 A Maury Brelé, c'est une bonne nouvelle ?

00:28:48 - Oui, c'est même une très bonne nouvelle, c'est même une excellente nouvelle.

00:28:50 Et ça montre bien que quand le politique veut,

00:28:52 le politique peut.

00:28:54 Et cette décision d'ailleurs, aurait dû être prise

00:28:56 il y a un bon nombre d'années quand on sait que ce monsieur

00:28:58 était en France depuis 40 ans. Combien de cerveaux

00:29:00 a-t-il retourné avec ses prêches

00:29:02 qui, rappelons-le, ont visé les femmes,

00:29:04 ont visé les juifs, ont soutenu

00:29:06 les terroristes du Hamas, ont visé l'Occident,

00:29:08 enfin la France en général.

00:29:10 Ensuite, il a été expulsé, il a quand même osé

00:29:12 affirmer qu'il avait commis un lapsus,

00:29:14 donc en plus il multiplie les provocations.

00:29:16 Il a ensuite expliqué qu'il avait été expulsé

00:29:18 en raison de son soutien à la cause palestinienne,

00:29:20 ce qui est évidemment totalement faux.

00:29:22 Donc tout ce qu'on peut espérer maintenant,

00:29:24 c'est que cette décision fasse des petits

00:29:26 et que les autres imams en France, ils y sont probablement

00:29:28 plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines dans le même cas,

00:29:30 soient également expulsés.

00:29:32 - Martin Gargnon, c'est une victoire pour Gérald Darmanin aussi.

00:29:34 - Mais c'est surtout une victoire pour la France, parce que

00:29:36 on montre... - Là, n'empêche pas l'autre.

00:29:38 - Effectivement, et tant mieux si les deux se rejoignent.

00:29:40 J'ai quand même du mal, monsieur Soumaré, à nous...

00:29:42 - Oh, vous ne concentrez pas sur moi !

00:29:44 - Non, mais c'est important, votre action,

00:29:46 elle est importante, votre action.

00:29:48 - Parce que sinon, à ce moment-là, il faut que je puisse répondre.

00:29:50 - Vous savez qu'ici, vous êtes libre et tout le monde s'exprime.

00:29:52 - Non, non, mais parce que je ne saurais pas qu'à la fin,

00:29:54 on passe à un autre sujet, alors.

00:29:56 - Allez-y, allez-y, déjà écoutez-le.

00:29:58 - Au niveau de la scénarisation du truc,

00:30:00 il ne sera pas à faire passer pour...

00:30:02 - Il n'y a aucune scénarisation. - Oui, on l'écoute.

00:30:04 - J'ai quand même du mal à comprendre pourquoi

00:30:06 vous n'êtes pas capable de vous réjouir que quelqu'un

00:30:08 qui prêche ouvertement la haine de la France, la haine de ses valeurs

00:30:10 de la République, soit enfin expulsé.

00:30:12 On peut se réjouir, évidemment, que la loi soit appliquée.

00:30:14 Ça, c'est un constat qu'on partage tous.

00:30:16 Mais on peut aussi se réjouir que la loi...

00:30:18 On est suffisamment, dans ces derniers temps,

00:30:20 à entendre des critiques sur le fonctionnement de la justice.

00:30:22 Là, on a une justice qui tape fort,

00:30:24 qui tape immédiatement.

00:30:26 On ne peut que se féliciter que la justice

00:30:28 protège les Français.

00:30:30 On a eu un imam, vous l'avez dit,

00:30:32 qui est là en France depuis 1989,

00:30:34 qui a tenu des propos qui sont absolument

00:30:36 inqualifiables, qui en plus nous explique

00:30:38 que finalement, non, ses propos ont été mal interprétés,

00:30:40 que ses mots ont dépassé sa pensée, etc.

00:30:42 On est vraiment dans quelque chose de parfaitement caricatural.

00:30:44 - Alors, Alisson Maré, vous répondez.

00:30:46 - Effectivement, qu'il retombe,

00:30:48 qu'il soit expulsé.

00:30:50 Moi, lorsque la nouvelle était tombée,

00:30:52 je crois que j'étais sur ce plateau-là,

00:30:54 je m'étais réjoui de la première annonce.

00:30:56 On nous avait dit "mais vous verrez, on ne va pas l'attraper,

00:30:58 imam et couissonne, mais vous verrez,

00:31:00 on l'a attrapé, mais il ne sera pas expulsé parce qu'il a des enfants".

00:31:02 Voilà, on voit que quand il y a une volonté politique,

00:31:04 eh bien, il y a une fermeté qui est appliquée au quotidien.

00:31:06 - Alisson Maré, vous répondez.

00:31:08 - Personne n'a dit le contraire.

00:31:10 - J'ai eu du mal un peu à mettre les mots sur tout ça.

00:31:12 - Vous voulez m'écouter ou pas ?

00:31:14 Aucun des gens de votre majorité, du gouvernement,

00:31:16 n'a parlé de se réjouir.

00:31:18 D'accord ?

00:31:20 Le terme que j'ai utilisé,

00:31:22 - Mais quand un ennemi de la France est expulsé, on se réjouit ?

00:31:24 - Je peux finir ? Le terme que j'ai utilisé,

00:31:26 et c'est pour ça que je le dis avec le sourire,

00:31:28 c'est exactement les éléments de langage de votre gouvernement,

00:31:30 la loi, et que la loi.

00:31:32 - D'accord, on peut dire que c'est une bonne nouvelle.

00:31:34 - Non, non, non, c'est là où votre histoire est ambiguë.

00:31:36 - Vous jouez sur l'ambiguïté.

00:31:38 - Si l'ambiguïté, Darmanin est ambigüe,

00:31:40 tous les autorités préfectorales sont ambigües,

00:31:42 donc vous avez voulu à un moment donné

00:31:44 me faire passer pour ce que vous voulez,

00:31:46 sauf que si j'ai utilisé ce terme-là,

00:31:48 avec le temps de sourire,

00:31:50 sauf que Darmanin a une tiédeur.

00:31:52 - Il a pris une tiédeur, c'est lui qui l'a mis dehors.

00:31:54 - L'ensemble des responsables politiques

00:31:56 ont dit qu'il a pris une tiédeur.

00:31:58 - Il a mis dehors.

00:32:00 - Quand eux disent,

00:32:02 rien que la loi,

00:32:04 eux, ils ne sont pas dans la tiédeur,

00:32:06 quand Ali Soumarie dit rien que la loi,

00:32:08 là, pour le coup, c'est une tiédeur.

00:32:10 - On peut ne pas s'arrêter à une phrase.

00:32:12 - On peut dire rien que la loi, et c'est une bonne nouvelle.

00:32:14 - C'est un faux procès, et ils ne l'ont pas dit non plus.

00:32:16 - Mais maintenant, c'est Darmanin votre source.

00:32:18 - Mais personne ne l'aura reproché.

00:32:20 - C'est nouveau, ça.

00:32:22 - Sauf que c'est pour vous souligner le fait

00:32:24 qu'il y a deux poids, deux mesures.

00:32:26 - Autre personne qui dit du mal de la France

00:32:28 et qui, visiblement, déteste la France,

00:32:30 c'est un influenceur franco-béninois

00:32:32 qui s'appelle Kémy Séba.

00:32:34 Il pourrait se voir retirer la nationalité française.

00:32:36 Il a 1,3 million d'abonnés sur Facebook.

00:32:38 C'est ce qu'on appelle un influenceur.

00:32:40 Voyons ce qu'on lui reproche,

00:32:42 et on en parle après.

00:32:44 - Suivi par 1,3 million de personnes

00:32:46 sur le réseau social Facebook,

00:32:48 Kémy Séba a annoncé faire l'objet

00:32:50 d'une procédure de perte de nationalité française.

00:32:52 - Cher gouvernement français,

00:32:54 votre réaction profondément néocoloniale

00:32:56 constitue pour nous

00:32:58 une immense décoration de guerre.

00:33:00 Preuve, s'il en fallait,

00:33:02 de l'efficience de notre travail

00:33:04 de déconstruction de la France afrique.

00:33:06 - Dans son courrier, l'administration

00:33:08 lui reproche des messages particulièrement virulents,

00:33:10 voire outranciers, contre la France.

00:33:12 - Il procède régulièrement

00:33:14 à travers ses réseaux,

00:33:16 où il y a énormément d'abonnés,

00:33:18 mais également dans des conférences publiques,

00:33:20 à des conférences, donc,

00:33:22 avec des propos antifrançais

00:33:24 qui considèrent la France

00:33:26 comme une autre nation.

00:33:28 Qui considèrent la France

00:33:30 comme colonialiste.

00:33:32 Il a un mois pour présenter

00:33:34 ses observations, mais d'ores et déjà,

00:33:36 il fait savoir que pour lui,

00:33:38 c'est comme une décoration,

00:33:40 comme un triomphe

00:33:42 de ses idées.

00:33:44 Et au bout d'un mois,

00:33:46 le ministre intérieur, après un vis conforme

00:33:48 du Conseil d'État, prend un décret

00:33:50 de déchéance de nationalité.

00:33:52 - La procédure a été initiée conformément

00:33:54 aux articles 25 et 25-1

00:33:56 du Code civil, qui prévoit

00:33:58 qu'un Français binational peut être déchu

00:34:00 de sa nationalité.

00:34:02 - Voilà, il reste avec tout, parce que

00:34:04 Kémy Sébah, vous allez l'entendre dans un instant,

00:34:06 réagir à cette décision, et vous allez voir,

00:34:08 il est ravi qu'on décide

00:34:10 de lui retirer sa nationalité française.

00:34:12 On est en direct avec le maître Anthony Bem.

00:34:14 Bonjour maître, merci d'être en direct avec nous.

00:34:16 Je voulais vous avoir pour bien comprendre

00:34:18 cette procédure de déchéance de la nationalité française,

00:34:20 parce que c'est quand même quelque chose

00:34:22 de très rare.

00:34:24 En réalité, si je peux me permettre

00:34:26 une petite correction, ce ne sont pas

00:34:28 les articles 25 et 25-1

00:34:30 concernant M. Sébah qui sont

00:34:32 appliqués, c'est plutôt les articles

00:34:34 23-7 et suivants.

00:34:36 En effet, il faut distinguer la déchéance

00:34:38 de la perte de nationalité.

00:34:40 La déchéance est une double sanction

00:34:42 suite à une infraction pénale,

00:34:44 par exemple la commission d'un acte

00:34:46 terroriste, la participation

00:34:48 à une organisation terroriste,

00:34:50 un crime ou un délit qui est contraire aussi

00:34:52 aux intérêts de l'État.

00:34:54 Donc en fait, l'article 25 prévoit

00:34:56 la déchéance pour certains crimes.

00:34:58 Tandis que l'article 23-7,

00:35:00 excusez-moi de citer des articles de loi,

00:35:02 c'est le code civil qui le prévoit,

00:35:04 on peut perdre sa nationalité.

00:35:06 En effet, cet article prévoit que lorsqu'on se comporte

00:35:08 comme le national de deux États,

00:35:10 eh bien,

00:35:12 il peut y avoir une perte

00:35:14 de nationalité selon une procédure

00:35:16 où un décret annule

00:35:18 la nationalité acquise

00:35:20 par décret. Donc on voit qu'il y a

00:35:22 une annulation de la nationalité

00:35:24 acquise parce que l'on

00:35:26 se comporte contrairement

00:35:28 aux principes essentiels de la République

00:35:30 et aux principes de la démocratie

00:35:32 et qui,

00:35:34 malheureusement, dans le passé, M. Seba,

00:35:36 a été condamné à plusieurs reprises

00:35:38 et est connu par la justice

00:35:40 comme étant un fervent opposant

00:35:42 de la France, antisémite

00:35:44 notoire, etc.

00:35:46 Maître, si je comprends bien,

00:35:48 malgré tout, cette procédure n'est appliquable que quand on a

00:35:50 une double nationalité où c'est possible

00:35:52 de l'appliquer pour une personne qui est uniquement

00:35:54 française, par exemple, et qui deviendrait du coup

00:35:56 apatride. Alors oui,

00:35:58 en effet, c'est une exception. La défiance

00:36:00 n'est pas possible lorsque ça aboutit

00:36:02 à un cas où la personne n'a plus

00:36:04 de nationalité, où il devient apatride.

00:36:06 Dans le cas de M. Kémy Seba,

00:36:08 ce n'est pas le cas parce qu'il a la double nationalité.

00:36:10 La double nationalité en droit français,

00:36:12 c'est tout à fait possible, c'est tout à fait

00:36:14 légal. Et dans le cas de M. Kémy Seba,

00:36:16 c'est l'article 23-7 qui s'applique

00:36:18 et qui, je pense, fonde

00:36:20 la notification qui lui était faite de faire

00:36:22 part de ses observations. Et on voit

00:36:24 d'ailleurs par ses propres déclarations

00:36:26 qu'il voit ça comme quelque chose

00:36:28 de triomphal de s'opposer à la France

00:36:30 et on comprend donc parfaitement que la France

00:36:32 n'a pas

00:36:34 d'intérêt

00:36:36 à conserver ce type

00:36:38 d'individus sur son territoire.

00:36:40 - Mais est-ce que c'est une procédure qui pourrait se multiplier ?

00:36:42 Est-ce qu'on pourrait

00:36:44 appliquer à plusieurs autres personnes

00:36:46 cette procédure ? Parce que des gens qui détestent la France,

00:36:48 qui ont des propos contre la France,

00:36:50 on en voit régulièrement, je ne vais pas dire souvent,

00:36:52 mais voilà, on en voit régulièrement.

00:36:54 Donc, est-ce que cette procédure pourrait être appliquée

00:36:56 plus souvent ?

00:36:58 - Alors, en effet, c'est une procédure qui est appliquée

00:37:00 de manière extraordinaire.

00:37:02 Il y a eu très peu de cas où cet article

00:37:04 a eu l'occasion de s'appliquer

00:37:06 par le passé. En effet, parce que cela

00:37:08 suppose d'abord que la personne

00:37:10 ait une double nationalité

00:37:12 et en plus que la procédure

00:37:14 sur avis conforme du Conseil d'État

00:37:16 aboutisse, car il y a une procédure

00:37:18 où on voit que le contradictoire est respecté

00:37:20 et que la justice, le Conseil d'État,

00:37:22 la plus haute juridiction

00:37:24 administrative, doit donner

00:37:26 son avis pour justement

00:37:28 perdre la qualité

00:37:30 de Français. On voit que c'est une décision

00:37:32 qui est particulièrement grave.

00:37:34 Et c'est la raison pour laquelle elle n'a eu

00:37:36 que peu d'occasion de pouvoir être

00:37:38 prononcée par le passé, parce qu'il faut

00:37:40 se comporter justement

00:37:42 de manière contradictoire

00:37:44 avec les intérêts de la France

00:37:46 et avec la conception

00:37:48 de la démocratie française. Ce qui est le cas

00:37:50 de M. Kémy Séba, qui fait justement

00:37:52 sécession avec tout ce que représente

00:37:54 la France. – Merci beaucoup, M. Anthony Bem,

00:37:56 pour ces précisions. Merci d'avoir été

00:37:58 en direct avec nous. Alors justement, ce qui est assez intéressant,

00:38:00 c'est que Kémy Séba, il s'est

00:38:02 exprimé après l'annonce de cette volonté

00:38:04 de lui enlever la nationalité

00:38:06 française et il est allé à la télé

00:38:08 russe pour parler. Et on a retrouvé

00:38:10 les images. C'était le

00:38:12 28 février, donc il y a

00:38:14 trois ou quatre jours, simplement.

00:38:16 Il était à la télé russe et vous allez l'entendre, c'est sur L.A.

00:38:18 East. Il dit que c'est une grande médaille

00:38:20 que le gouvernement français

00:38:22 lui enlève cette nationalité

00:38:24 française. Il y avait

00:38:26 Kasbaré avant, j'ai envie de dire. On écoute.

00:38:28 – Le gouvernement français

00:38:30 estime que nos activités

00:38:32 sont dangereuses pour ses intérêts.

00:38:34 C'est ce qui est dit explicitement dans le document.

00:38:36 – Et que par conséquent, comme j'ai aussi

00:38:38 la nationalité paynoise, il souhaite engager la procédure

00:38:40 de déchéance de la nationalité.

00:38:42 – Il pose des conditions ?

00:38:44 – On dispose d'un délai

00:38:46 d'un mois pour faire des observations. Moi je vous dis

00:38:48 la chose très clairement, personne ne va me dire leur nationalité.

00:38:50 Personne. Et pour nous,

00:38:52 c'est une grande médaille.

00:38:54 Je le dis très clairement, que le gouvernement français

00:38:56 soit dans une démarche

00:38:58 de nous attaquer de cette façon, parce qu'il atteste

00:39:00 que le combat que nous menons gêne

00:39:02 ses intérêts de un, et il atteste

00:39:04 que les Africains, contrairement à tous les autres,

00:39:06 dès lors qu'ils disent ce qu'ils pensent

00:39:08 et qu'ils veulent obtenir leur souveraineté, deviennent des menaces

00:39:10 pour les intérêts du gouvernement, pas du peuple,

00:39:12 mais du gouvernement français.

00:39:14 On ne m'en dira pas, on fera nos observations,

00:39:16 très clairement, d'accord ? Et c'est un symbole

00:39:18 pour tous les Africains,

00:39:20 et toutes les populations noires sur les territoires français,

00:39:22 ou les populations néo-africaines

00:39:24 sur le continent, ou dans les territoires

00:39:26 "d'outre-mer", qui se rappellent

00:39:28 que jamais la France

00:39:30 ne traitera à égalité les nôtres.

00:39:32 Ils ne font qu'apporter de l'eau à notre moulin.

00:39:34 – Alice Oumaré, puisqu'il parle

00:39:36 de la population noire, je me tourne vers vous

00:39:38 en disant que c'est un symbole pour toute la population noire

00:39:40 qui est en France, c'est un symbole pour vous, son combat ?

00:39:42 – Alors, Kémy, ce n'est pas un symbole pour moi,

00:39:46 et d'ailleurs, il n'est pas tendre à l'égard

00:39:48 de gens comme moi, donc je sais ce qu'il pense,

00:39:50 il l'a écrit, il l'a théorisé.

00:39:52 Quand il parle de médaille,

00:39:54 et je suis factuel quand je dis ça,

00:39:56 c'est qu'il a un fonds de commerce, il a un combat,

00:39:58 et dans son combat, il fait la démonstration

00:40:00 qu'effectivement, il y a un deux poids, deux mesures,

00:40:02 et que là, on l'attaque, et autres et tout.

00:40:04 Il n'y a qu'à voir, ce week-end, moi j'ai vu

00:40:06 sur les réseaux sociaux, sur les TikTok,

00:40:08 et sur un certain nombre de choses, on ne parlait que de lui,

00:40:10 donc c'est une victoire pour lui.

00:40:12 Après, on peut discuter de son combat,

00:40:14 ou du bien fondé de son combat,

00:40:16 – Le bien fondé de son combat se discute ?

00:40:18 – Bien sûr qu'on peut le discuter.

00:40:20 – Ah bon ? – Ah oui, on peut le discuter,

00:40:22 – Je crois que c'est clair, non ?

00:40:24 – Il est clair par rapport vis-à-vis de ma ligne politique,

00:40:26 donc il est très clair,

00:40:28 donc moi je ne suis pas du tout dans son camp,

00:40:30 mais qu'après, à un moment donné, il y a un certain nombre de...

00:40:32 – Mais ce qui est compliqué, c'est qu'il met tous les noirs,

00:40:34 alors je dis noirs, ce n'est pas parce qu'il en parle le mot noir,

00:40:36 mais il met tous les noirs derrière lui,

00:40:38 en disant en gros, tous les noirs de France sont derrière moi.

00:40:40 – Mieux que ça !

00:40:42 Tous les gens qui ne pensent pas comme lui sont des nègres de maison,

00:40:44 donc il n'y a pas de sujet par rapport à ça,

00:40:46 sauf qu'il y a un certain nombre d'Africains,

00:40:48 et moi je l'entends, à un moment donné,

00:40:50 qui disent que par moment,

00:40:52 la France ne s'est pas bien comportée,

00:40:54 c'est comme ça qu'à un moment donné, elle s'est collée,

00:40:56 donc si on ne le dit pas, à un moment donné,

00:40:58 on donne de la force à Kémy Séba,

00:41:00 donc moi je vais pouvoir dire à un moment donné,

00:41:02 Kémy Séba, ce n'est pas ma ligne,

00:41:04 mais à un moment donné, on a le droit d'avoir un débat

00:41:06 sur la relation entre l'Occident et l'Afrique,

00:41:08 on doit l'avoir sereinement, sans le criminaliser.

00:41:10 – On n'a pas le droit d'être antisémite,

00:41:12 on n'a pas le droit de toutes les choses qu'on lui reproche.

00:41:14 – Je ne vais pas parler d'antisémitisme, je parle de...

00:41:16 – Je précise, qui est cet homme ? Martin Gargnon.

00:41:18 – Je veux bien qu'on puisse avoir un débat sur...

00:41:22 – Ne faites pas de fixation sur moi,

00:41:24 parce que vous ne vous sentez pas...

00:41:26 – Non, mais je suis plutôt en soutien,

00:41:28 parce qu'effectivement vous faites partie de ces gens

00:41:30 qui vont être stigmatisés par les propos de M. Séba, etc.

00:41:32 Moi je parle juste de son combat,

00:41:34 là où je suis un peu en désaccord avec vous,

00:41:36 c'est qu'on peut débattre tout à fait

00:41:38 du passé colonialiste de la France,

00:41:40 on peut porter comme sujet de combat

00:41:42 la libération économique et financière de l'Afrique,

00:41:44 il n'y a aucun problème,

00:41:46 mais on ne peut pas le faire lorsqu'on est financé

00:41:48 comme lui par les intérêts russes.

00:41:50 – On a dit la même chose.

00:41:52 – D'ailleurs il est allé parler à la télé russe,

00:41:54 l'extrait il vient de la télé russe.

00:41:56 – Il s'en monte d'ailleurs, Kémy Séba,

00:41:58 il est financé par Wagner, il est financé par l'État russe,

00:42:00 les russes en Afrique, ils ne font pas ça par bonté de cœur

00:42:02 ou par humanitarisme, donc ils viennent là

00:42:04 pour remplacer les intérêts français,

00:42:06 on l'a vu au Mali, on l'a vu en Centrafrique,

00:42:08 on l'a vu au Niger, etc.

00:42:10 Donc dire, moi je suis là pour libérer l'Afrique

00:42:12 comme ce monsieur le fait de la France

00:42:14 c'est une hypocrisie absolue, tout en étant

00:42:16 dans le siège des intérêts russes, c'est une hypocrisie absolue.

00:42:18 – Mais quand Lysso-Marie vous dit, il faut parler

00:42:20 de l'histoire de France, il faut parler

00:42:22 du comportement de la France, vous êtes d'accord avec ça ?

00:42:24 – Il faut pouvoir ouvrir le débat et assumer effectivement

00:42:26 lorsqu'il y a eu des erreurs, mais pas quand on le fait

00:42:28 dans le siège des intérêts russes.

00:42:30 Et juste, je voudrais conclure, ce monsieur-là,

00:42:32 en temps de guerre, il aurait eu six balles dans la peau quand même.

00:42:34 – C'est-à-dire ?

00:42:36 – C'est-à-dire qu'en temps de guerre,

00:42:38 en 39-45 par exemple, ce monsieur-là…

00:42:40 – C'est un traître, c'est ce que vous voulez dire ?

00:42:42 – Bah oui, c'est un traître, donc il faut se dire les choses.

00:42:44 – Ah oui, six balles, il aurait été jugé, il aurait été fusillé, d'accord.

00:42:46 – Parce que là, son combat depuis des décennies,

00:42:48 c'est de l'anti-France.

00:42:50 – Maître gentil.

00:42:52 – Deux remarques, première remarque, moi effectivement,

00:42:54 je me réjouis que quelqu'un qui crache sur la France,

00:42:56 qu'on ne peut pas cracher sur la France à part un an,

00:42:58 profite des avantages de nationalité.

00:43:00 Donc écoutez, c'est tout à fait logique, il y a cette échéance,

00:43:02 on pourrait la regretter.

00:43:04 – Après il dit qu'il veut se battre pour rester…

00:43:06 – Pour garder nos droits, pour rester…

00:43:08 – Oui, en gros, on comprend qu'il va nous embêter jusqu'au bout.

00:43:10 Concrètement, c'est ça qu'il va faire.

00:43:12 Par ailleurs, et ça a été rappelé avant,

00:43:14 ce n'est pas une procédure anodine,

00:43:16 cette procédure n'a pas de déchéance, mais de perte de nationalité française,

00:43:18 parce que c'est quand même une procédure lourde,

00:43:20 il faut un avis conforme du Conseil d'État, ça prend du temps.

00:43:22 Moi j'aimerais bien qu'on réfléchisse,

00:43:24 parce que ce monsieur, c'est un peu l'arbre qui cache la forêt,

00:43:26 si vous me permettez, à mon avis, des gens comme lui,

00:43:28 il y en a, je n'amalgame pas tout le monde évidemment,

00:43:30 mais il y en a qui sont en train de se faire des affaires,

00:43:32 qui sont en train de se faire des affaires,

00:43:34 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:43:36 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:43:38 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:43:40 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:43:42 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:43:44 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:43:46 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:43:48 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:43:50 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:43:52 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:43:54 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:43:56 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:43:58 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:44:00 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:44:02 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:44:04 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:44:06 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:44:08 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:44:10 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:44:12 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:44:14 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:44:16 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:44:18 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:44:20 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:44:22 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:44:24 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:44:26 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:44:28 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:44:30 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:44:32 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:44:34 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:44:36 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:44:38 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:44:40 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:44:42 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:44:44 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:44:46 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:44:48 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:44:50 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:44:52 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:44:54 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:44:56 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:44:58 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:45:00 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:45:02 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:45:04 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:45:06 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:45:08 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:45:10 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:45:12 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:45:14 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:45:16 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:45:18 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:45:20 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:45:22 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:45:24 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:45:26 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:45:28 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:45:30 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:45:32 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:45:34 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:45:36 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:45:38 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:45:40 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:45:42 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:45:44 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:45:46 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:45:48 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:45:50 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:45:52 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:45:54 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:45:56 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:45:58 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:46:00 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:46:02 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:46:04 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:46:06 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:46:08 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:46:10 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:46:12 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:46:14 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:46:16 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:46:18 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:46:20 et qui sont en train de se faire des affaires,

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00:46:24 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:46:26 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:46:28 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:46:30 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:46:32 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:46:34 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:46:36 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:46:38 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:46:40 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:46:42 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:46:44 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:46:46 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:46:48 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:46:50 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:46:52 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:46:54 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:46:56 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:46:58 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:47:00 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:47:02 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:47:04 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:47:06 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:47:08 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:47:10 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:47:12 et qui sont en train de se faire des affaires,

00:47:14 et qui sont en train de se faire des affaires.

00:47:16 Et donc, on a un peu l'impression que les gens

00:47:18 Et donc, on a un peu l'impression que les gens

00:47:20 qui sont en train de se faire des affaires,

00:47:22 qui sont en train de se faire des affaires,

00:47:24 qui sont en train de se faire des affaires,

00:47:26 qui sont en train de se faire des affaires,

00:47:28 qui sont en train de se faire des affaires,

00:47:30 qui sont en train de se faire des affaires,

00:47:32 qui sont en train de se faire des affaires,

00:47:34 qui sont en train de se faire des affaires,

00:47:36 qui sont en train de se faire des affaires,

00:47:38 qui sont en train de se faire des affaires,

00:47:40 qui sont en train de se faire des affaires,

00:47:42 qui sont en train de se faire des affaires,

00:47:44 qui sont en train de se faire des affaires.

00:47:46 - Et quand à propos de Yael Bompivé,

00:47:48 on dit qu'elle est en camp...

00:47:50 - Elle est allée camper à Tel Aviv pour...

00:47:52 - C'est ça.

00:47:54 - Pour encourager le massacre.

00:47:56 - Voilà les mots qui ont été utilisés.

00:47:58 - Par Jean-Luc Mélenchon.

00:48:00 - Quand on invite Corbyn,

00:48:02 quand on dit de Jonathan Arfid,

00:48:04 patron du CRIF, qu'il est d'extrême droite,

00:48:06 ça fait monter la violence.

00:48:08 - Et l'antisémitisme ?

00:48:10 - Et ça donne licence à des esprits

00:48:12 - Et ça donne licence à des esprits

00:48:14 qui ne demandent que ça d'ailleurs.

00:48:16 - qui ne demandent que ça d'ailleurs.

00:48:18 - Ça les nourrit et on passe à l'acte

00:48:20 beaucoup plus facilement.

00:48:22 - Quand on critique la famille Duhamel,

00:48:24 - Quand on critique la famille Duhamel,

00:48:26 - Quand on critique la famille Duhamel,

00:48:28 - Quand on critique la famille Duhamel,

00:48:30 - Quand on critique la famille Duhamel,

00:48:32 - Quand on critique la famille Duhamel,

00:48:34 - Quand on critique la famille Duhamel,

00:48:36 - Quand on critique la famille Duhamel,

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00:48:40 - Quand on critique la famille Duhamel,

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00:49:08 - Quand on critique la famille Duhamel,

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00:50:24 - Quand on critique la famille Duhamel,

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00:50:34 - Quand on critique la famille Duhamel,

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00:50:44 - Quand on critique la famille Duhamel,

00:50:46 - Quand on critique la famille Duhamel,

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00:52:20 - Quand on critique la famille Duhamel,

00:52:22 - Quand on critique la famille Duhamel,

00:52:24 - Quand on critique la famille Duhamel,

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00:52:28 - Quand on critique la famille Duhamel,

00:52:30 - Quand on critique la famille Duhamel,

00:52:32 - Quand on critique la famille Duhamel,

00:52:34 - Quand on critique la famille Duhamel,

00:52:36 - Quand on critique la famille Duhamel,

00:52:38 - Quand on critique la famille Duhamel,

00:52:40 - Quand on critique la famille Duhamel,

00:52:42 - Quand on critique la famille Duhamel,

00:52:44 - Quand on critique la famille Duhamel,

00:52:46 - Quand on critique la famille Duhamel,

00:52:48 - Quand on critique la famille Duhamel,

00:52:50 - Quand on critique la famille Duhamel,

00:52:52 - Quand on critique la famille Duhamel,

00:52:54 - Quand on critique la famille Duhamel,

00:52:56 - Quand on critique la famille Duhamel,

00:52:58 - Quand on critique la famille Duhamel,

00:53:00 - Quand on critique la famille Duhamel,

00:53:02 - Quand on critique la famille Duhamel,

00:53:04 - Quand on critique la famille Duhamel,

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