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Journée du réseau « Elus pour agir » à Rouen, le 12 mars 2024 / après-midi

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00:01:49 Bien, je crois que j'ai le quorum.
00:01:53 Donc on va redémarrer. J'espère que votre déjeuner s'est bien déroulé.
00:01:58 Vous avez vu sur la petite plaquette, sur les buffets, les engagements développement durable du traiteur ?
00:02:05 Vous y avez contribué.
00:02:07 Très bien. Alors cet après-midi, comme on vous l'annonçait, travaux pratiques avec la Masterclass des biodéchets.
00:02:16 Nous allons recevoir la ville de Sauteville-le-Rouen, comme je vous le disais, deuxième semaine.
00:02:24 Philippe Terce, vous êtes directeur adjoint de la collecte en régie à la direction des déchets de Rouen en métropole.
00:02:32 Et vous êtes accompagné de Gaël Bance, chargé de mission développement durable à la ville.
00:02:39 Vous venez ? On a prévu la tribune pour vous.
00:02:43 Et vous êtes accompagné de Damien Grébeau et de Cosima Malandrino.
00:02:48 Venez vous installer.
00:02:49 Damien, on vous les a présentés ce matin. C'est la team ADEME. Damien Grébeau est coordinateur du pôle économie circulaire.
00:02:57 Cosima Malandrino, vous êtes ingénieur biodéchets fonds verts.
00:03:02 Et vous êtes tous les deux à l'ADEME.
00:03:05 Vous pouvez vous mélanger ? C'est marrant.
00:03:08 Voilà. Très bien.
00:03:14 Et Loïc Bertrand. Loïc Bertrand, je suis désolé parce que je n'étais pas certain que vous soyez là.
00:03:21 Responsable du service projet études et gestion des données.
00:03:26 Ce que je vous propose, l'idée, c'est que c'est une actualité que porte cette ville avec la mise en œuvre d'un plan biodéchets.
00:03:36 Vous avez compris ce matin dans le webinaire national que c'était une des priorités qu'il fallait relancer.
00:03:44 C'était le terme de la DGD de l'ADEME, je crois.
00:03:48 Et donc, on a un binôme partenarial intéressant avec le territoire et l'ADEME.
00:03:56 Et vous allez nous expliquer la démarche avec un retour sur les fondamentaux des enjeux d'une politique biodéchets.
00:04:07 On échangera. Donc, je refais un coucou à celles et ceux qui sont à distance.
00:04:12 N'hésitez pas à nous envoyer au fil de l'eau vos questions et je les soumettrai à nos intervenants.
00:04:19 Et puis, vous aussi, bien évidemment, dans la salle.
00:04:21 On va essayer d'aller jusqu'à jusqu'à 15 heures et ensuite, nous rejoindra le directeur régional de l'ADEME pour les dernières questions et les conclusions.
00:04:30 Et comme je vous l'avais dit, nous nous quitterons à 15h30 au plus tard.
00:04:34 Et si vous êtes efficace, peut être que ce sera 15h15. C'est bien, non ?
00:04:40 Comme ça, vous pourrez repartir au bureau les uns les autres.
00:04:46 Je dois récupérer le Pavlov. Génial.
00:04:53 Alors, on va commencer avec vous, Damien Grébeau, pour rappeler le champ des biodéchets, ce que ça recouvre.
00:05:04 Donc, il y a à la fois une définition et puis aussi la loi qui parle sur les biodéchets. On vous écoute.
00:05:10 Tout à fait. Merci. On va faire un duo avec Cosima pour introduire un peu le sujet.
00:05:14 Vous donnez les éléments de lecture et de compréhension sur le sujet avant le témoignage.
00:05:19 Alors, la définition de ce que sont les biodéchets, vous l'avez sous les yeux. Je pense qu'il y a deux messages importants.
00:05:26 Le premier message, c'est qu'en fait, tout le monde doit, depuis cette année, trier à la source ces biodéchets, que ce soit les professionnels,
00:05:36 qu'on appelle les assimilés dans le langage du déchet, qui sont collectés par le service public, tout comme les particuliers.
00:05:42 Et ça, dès le premier kilogramme de biodéchets.
00:05:47 Quand on parle de biodéchets, on est sur les déchets verts et déchets alimentaires.
00:05:52 Mais on va voir que l'enjeu et l'objectif de la loi, c'est de se concentrer sur le volet alimentaire, sur les déchets de table et de cuisine,
00:06:01 qui sont aujourd'hui assez peu triés encore, mais qui vont le devenir.
00:06:07 Un autre point important sur cette réglementation, c'est qu'elle demande aux collectivités de mettre à disposition les moyens auprès des usagers
00:06:16 pour permettre ce tri. Donc on est sur un objectif de moyens.
00:06:21 Et pour encore un objectif de résultats, Modulo, une exception faite, sur les collectivités qui envoient leurs flux de déchets vers des TMB, Tri-Mécano-Biologiques.
00:06:33 Mais sinon, si vous n'êtes pas concerné par un Tri-Mécano-Biologique et c'est assez peu de collectivités en Narmandie,
00:06:40 aujourd'hui, la réglementation vous demande un objectif de moyens de mettre à disposition des usagers des solutions qui sont variées, que Cosima va présenter.
00:06:49 Des solutions pour permettre ce tri à la source des biodéchets.
00:06:54 Donc, obligation depuis le début de cette année pour l'ensemble des usagers, particuliers, organisations.
00:07:04 Quel est le rapport aujourd'hui du citoyen avec ces biodéchets ? Il y a une conscience ? Il n'y a pas encore une conscience ? Il y a une attente ? On en est où ?
00:07:16 Les témoignages ou les échanges qu'on a pu avoir avec les collectivités montrent qu'il y a une attente pour une partie de la population.
00:07:23 On en parlait encore ce midi avec la métropole de Rouen.
00:07:28 Les premières semaines sont très encourageantes. Les citoyens qui vont utiliser notamment les moyens de tri, comme les points d'apport volontaire,
00:07:37 on va voir après ce que c'est, des lieux où on peut amener ces biodéchets. Ceux qui utilisent ces moyens le font plutôt bien.
00:07:46 On a un déchet propre, même si c'est un biodéchet, qui est mis dans ces points d'apport volontaire.
00:07:52 Il y a une partie de la population qui était en attente, qui se posait des questions, qui voulait faire bien les choses et maintenant qu'ils ont les moyens de le faire, ils le font.
00:08:00 Il y a encore une partie de la population qui ne trie pas, qui n'a pas de sensibilité particulière ou qui n'a pas compris pourquoi il fallait trier.
00:08:12 On va en parler. A l'échelle communale, il y a un rôle très important de communication, de sensibilisation, d'explication sur ce sujet.
00:08:22 C'est la connexion de proximité.
00:08:24 Pour amener ce reste de la population.
00:08:26 Un tiers des ordures ménagères sont des biodéchets.
00:08:29 Pourquoi on trie à la source les biodéchets ? On présente ça aujourd'hui. J'espère que dans 5 ans, on trouvera que c'était une aberration de ne pas le faire.
00:08:38 Pourquoi on trie à la source les biodéchets ? Aujourd'hui, les biodéchets qui sont dans les ordures ménagères résiduelles, les poubelles grises, sont soit enfouis, soit brûlés.
00:08:50 On a une matière organique qui a une certaine valeur, qui permet un retour au sol, qui peut permettre la production d'énergie, qui aujourd'hui n'est pas valorisée.
00:09:01 Et qui pénalise les collectivités et les citoyens. Quand on enfouit ou brûle un déchet, ça a un coût et ça impacte aussi l'environnement.
00:09:11 La première raison, qui est assez essentielle et évidente, c'est que ces biodéchets n'ont rien à faire avec d'autres déchets plastiques ou résiduels qui n'ont pas de solution de valorisation.
00:09:29 La seconde raison, c'est le retour au sol. C'est un sujet important aujourd'hui. On le voit avec l'impact sur la biodiversité, l'impact récent et les catastrophes naturelles qu'on peut voir sur certaines parties de la France avec les problèmes d'érosion.
00:09:42 L'appauvrissement des sols et d'ailleurs aussi l'actualité agricole, sur le modèle agricole consommateur d'un tranc, est un vrai sujet.
00:09:54 Et on a avec les biodéchets une partie de la réponse. Ces déchets organiques qui sont consommés, ces restes de déchets alimentaires outables, peuvent permettre d'amender les sols et d'apporter une partie de la solution à cette question d'appauvrissement des sols.
00:10:11 C'est aussi un vrai sujet. Le troisième sujet global et qui encadre toute notre action, c'est l'impact gaz à effet de serre. Il faut récupérer ces flux, ces biodéchets, pour limiter notre impact sur le changement climatique en les valorisant, en évitant la mise en décharge comme je l'ai déjà dit, et en exploitant cette manne potentielle soit énergétique soit d'un tranc pour les sols agricoles.
00:10:39 À Boisguillaume, ils vont installer un poulailler et ils vont tout becter.
00:10:43 Moi j'ai trois poules, elles prennent tout.
00:10:49 Si après vous mangez des œufs, c'est une bonne solution.
00:10:52 C'est pas mal.
00:10:53 On a financé.
00:10:54 Des poules ?
00:10:55 Il y a des années.
00:10:58 Moi j'ai eu deux poules par ma commune.
00:11:00 Ça fait partie des leviers qu'on va montrer après.
00:11:07 On va zoomer maintenant avec vous, Cosima Malandrino, sur les réalités normandes.
00:11:16 C'est moi qui vais présenter la carte O après.
00:11:19 Très bien.
00:11:20 On s'est concerté.
00:11:23 C'était pour vous donner une idée du déploiement actuel du tri à la source.
00:11:32 Il faut bien comprendre qu'il y a beaucoup de territoires qui sont couverts par des scénarios qui ont été votés, qui sont en cours de mise en œuvre.
00:11:40 Ça veut dire qu'aujourd'hui, la population normande n'a pas forcément de solution pour trier ces biodéchets.
00:11:48 Sur la majorité des territoires qui sont en vert, il y a un scénario qui a été décidé.
00:11:56 Cosima va après en apprendre dans le détail de ce qu'on appelle un scénario.
00:12:00 Il est en cours de déploiement.
00:12:02 Ce qu'on observe souvent, c'est qu'on est sur des horizons 2025-2026 pour couvrir toute la population.
00:12:07 Il faut avoir conscience de ça.
00:12:09 Et si un territoire est en jaune, ça ne veut pas dire que rien n'est fait.
00:12:16 L'objectif, là, ce n'est pas de pointer du doigt certains territoires.
00:12:21 Nous, ce qu'on a mis en avant, c'est les territoires pour lesquels on avait connaissance d'un scénario et qu'on avait accompagné directement.
00:12:27 C'est le blanc ?
00:12:29 Moi, je vois mes blancs.
00:12:31 Ah oui, c'est drôle. Ça, c'est jaune. Mais là, derrière, c'est blanc.
00:12:34 Ceux qui ne sont pas colorés, mettent en place des actions.
00:12:40 On n'en a pas connaissance ou majoritairement du compostage individuel.
00:12:45 Dans ce cas-là, on n'a pas forcément un suivi fin encore actuel de cette solution-là.
00:12:49 D'accord.
00:12:50 Autre message, c'était de vous donner un peu des éléments sur l'enjeu de collecter ces biodéchets en région.
00:12:56 On est sur un potentiel de 70 kg à peu près par habitant pour les déchets alimentaires, pas les déchets verts.
00:13:03 60 kg par habitant par an, donc 230 000 tonnes si on fait une règle de 3 pour la population normande.
00:13:09 Les premiers retours d'expérience montrent qu'on en est plutôt sur une collecte de l'ordre de 30 kg par habitant par an.
00:13:14 C'est-à-dire qu'on arrive à extraire la moitié des biodéchets qui sont dans les poubelles grises au travers des solutions qui sont proposées.
00:13:20 En moyenne, on est sur une moyenne.
00:13:23 Néanmoins, 30 kg par habitant par an, c'est un enjeu fort.
00:13:26 Parce que c'est 30 kg par habitant par an qui ne sera pas en fruits ni incinérés, qui sera valorisé soit en compostage de proximité ou dans son jardin,
00:13:36 ou en compostage industriel ou en méthanisation si c'est la collecte qui a été décidée pour une partie de la population.
00:13:44 Donc on a un enjeu très important et qui n'est pas finalement, et j'arrête là, mais qui n'est pas que sur la question du biodéchet.
00:13:51 En fait, ça va toucher tout le service public de collecte et de gestion de déchets.
00:13:56 Et c'est un des leviers prioritaires pour baisser nos déchets résiduels qui sont soit enfouis, soit incinérés.
00:14:07 Tiens, on fait un petit break chez vous. Quelle conscience vous avez de cet enjeu global ?
00:14:13 Ça fonctionne.
00:14:20 Oui, on a bien conscience de l'enjeu en question puisque nous, on va déployer les biodéchets, mais on se pose beaucoup de questions à la fois sur le résultat et sur l'impact que ça aura sur l'ensemble des autres collectes,
00:14:32 notamment ordures ménagères, puisque par définition, rien ne se perd, rien ne se crée.
00:14:36 Donc les ordures ménagères vont probablement diminuer. Et donc il y a des questions qui se posent, y compris sur les autres flux, pas que sur le flux biodéchets.
00:14:43 Donc par quel bout vous prenez le problème ? Enfin à date ?
00:14:46 À date, on commence par les biodéchets, mais en effet, lorsque l'ensemble du territoire sera en collecte des biodéchets et en fonction des résultats obtenus, il y aura sûrement des incidences sur les autres flux.
00:14:57 C'est bien sûr l'étude suivante et probablement l'évolution suivante.
00:15:01 OK. Alors, Madame Alandrino, on est toujours en Normandie sur les différentes solutions. On va les imager après. Vous nous donnerez des exemples. On fera un petit jeu avec vous, mesdames, messieurs.
00:15:19 En effet, concrètement, comment est-ce qu'ils ont géré ces biodéchets ou ces déchets plutôt alimentaires sur vos communes ?
00:15:29 Vous êtes nombreux aujourd'hui à être plutôt des élus communaux.
00:15:33 C'est vrai qu'on a pris le prisme de la commune plutôt que de l'intercommunalité.
00:15:38 Mais juste un rappel en début d'intervention, c'est que c'est les EPCI qui sont en charge, qui ont la compétence collecte et traitement, qui pilotent la politique de Trésor sur ses biodéchets.
00:15:53 Et c'est les EPCI qui vont se concerter et qui vont déployer cette politique en lien avec vous, avec les communes, avec les adhérents dans les cas des syndicats de gestion des déchets.
00:16:07 On vous a listé les différentes solutions. Vous les voyez à l'écran. Je pense ne pas vous apprendre de nouvelles choses.
00:16:16 Mais je voulais juste insister au début sur la prévention. Mon collègue Guillaume en a parlé tout à l'heure.
00:16:25 La sobriété est un élément fondamental. Il s'agit de trouver des solutions pour valoriser des ressources qui seraient enfouies ou incinérées.
00:16:39 Mais avant de les valoriser, il faut qu'on arrive à réduire la quantité de déchets alimentaires qu'on produit.
00:16:46 Travailler sur tout ce qui est gaspillage alimentaire. Je le rappelle, le gaspillage alimentaire représente entier des déchets poutressibles qu'on trouve dans la pluie belge.
00:16:59 Une fois qu'on a parlé de prévention, les solutions qui existent aujourd'hui sont très faciles. On vous a préparé aussi des photos pour illustrer les propos.
00:17:12 Elles sont classées dans deux grandes catégories. La gestion proximité, le compostage individuel, le compostage qu'on peut faire dans son propre jardin par exemple.
00:17:26 Le compostage collectif, qui est souvent un compostage qui est fait sur une zone publique, dans un quartier ou en pied d'immeuble.
00:17:38 Et après on a une deuxième grande catégorie qui est la collecte séparée, qui s'organise souvent soit en porte à porte, soit en point d'apport volontaire.
00:17:48 Quand on parle de point d'apport volontaire, très simplement, ce sont des abris BAC que vous voyez sur l'espace public. On va les voir à Sautteville.
00:18:00 Pour la gestion de proximité, le produit fini sera du compost qui va être utilisé par les citoyens, la commune ou l'intercommunalité, sur ses propres espaces verts.
00:18:14 Et pour la collecte, il y aura des filières de valorisation, soit du compostage industriel, soit de la méthanisation.
00:18:23 Pour montrer quelques exemples, si on part de la gauche de la diapositive, vous avez l'abri BAC pour la collecte en point d'apport volontaire.
00:18:37 En bas à gauche, une poubelle pour la collecte en porte à porte. Et sur la droite, un composteur individuel et des composteurs partagés.
00:18:48 Trois BACs, un BAC pour les matières sèches, un BAC pour les apports, où les citoyens viennent avec leurs biosos apporter les biodéchets.
00:18:57 Et un troisième BAC de maturation pour que le compost puisse se former.
00:19:03 Je vous avais mis aussi une autre diapositive pour vous montrer concrètement le scénario dont parlait Damien.
00:19:11 Comment est-ce qu'on choisit les solutions de tri sur un territoire ?
00:19:18 L'intercommunalité, en concertation avec les communes, en concertation avec d'autres acteurs, type les bailleurs sociaux ou des associations environnementales,
00:19:28 l'intercommunalité va choisir des solutions qui sont adaptées au contexte du territoire.
00:19:35 En fonction du type d'habitat, s'il s'agit d'un habitat individuel, c'est souvent du compostage individuel.
00:19:41 Si on est plutôt sur des zones d'habitat collectif, en zone urbaine dense, ce sera plutôt de la collecte.
00:19:47 Souvent, on soit en point d'apport volontaire.
00:19:51 C'était juste pour montrer que le choix d'implantation est fait en fonction du contexte.
00:19:56 Les communes jouent un rôle essentiel pour pouvoir orienter ce choix-là et se faire porte-parole des besoins des habitants et du contexte local.
00:20:10 La main est donc donnée à la commune sur la communication, la sensibilisation, la formation. C'est notre triptyque qu'on visite depuis ce matin.
00:20:23 Quelles sont vos recommandations ?
00:20:26 En effet, c'est ce que disait Guillaume ce matin. Les communes, les élus communaux et les services communaux ont un rôle de relais facilitateur dans le cadre du tri à la source des biodéchets.
00:20:39 On a choisi de vous illustrer ce propos-là via des témoignages des collectivités territoriales qu'on suit dans les cadres de nos financements.
00:20:52 Vous avez des témoignages, par exemple, du SIRTOM Flair-Condé, un syndicat de gestion de déchets dans l'Orne et dans les Calvados,
00:20:59 le CIVEDAC de l'agglomération de Caen. Le retour d'expérience connu de ces collectivités, c'est que la commune et les élus communaux jouent un rôle fondamental dans la communication,
00:21:17 le partage d'informations et la sensibilisation des habitants. Vous les voyez, le témoignage de SIRTOM Flair-Condé, par exemple, qui nous dit que les élus sont en contact direct avec les habitants.
00:21:29 Ils réalisent un travail de communication super important pour faire adhérer les citoyens.
00:21:34 Il y a aussi l'exemple du CIVEDAC qui est allé jusqu'à intervenir en conseil municipal pour présenter, informer les élus communaux des solutions qui allaient être mises en place par l'intercommunalité
00:21:49 et pour que ces élus-là puissent prêcher la bonne parole, pour que les habitants qui vont se diriger vers les élus communaux, vers les services communaux,
00:21:58 pour que ces habitants puissent trouver des réponses à leurs questions.
00:22:03 Donc un modèle de support pédagogique.
00:22:05 Oui, tout à fait. C'est un support pédagogique qui a été produit par le CIVEDAC à destination des élus communaux,
00:22:13 justement pour les informer, pour que ces élus puissent se faire porte-parole de la politique intercommunale sur les traits de la source et les biodéchets.
00:22:24 Mais le rôle des communicants est très important, mais les élus et les services communaux peuvent aussi avoir un rôle dans les activités ou dans les compétences propres à la commune.
00:22:41 Par exemple, quand on parle de gestion des espaces verts, quand on parle de restauration collective dans les écoles primaires, les écoles maternelles.
00:22:52 Donc même dans vos propres compétences, vous avez un rôle à jouer pour sensibiliser sur les traits à la source et les biodéchets.
00:23:00 Il y a aussi un volet mis en œuvre, quel est le rôle de la commune dans le cadre de la mise en place des solutions neutres à la source et aux biodéchets.
00:23:21 Très simple, c'est de faciliter l'implantation et la gestion des sites de compostage ou des points d'apport volontaires.
00:23:30 Encore une fois, nous avons interrogé des intercommunalités qui pilotent les traits à la source sur leur territoire,
00:23:38 et le message qui nous est remonté est que souvent ces sites de compostage ou ces points d'apport volontaires sont installés sur les espaces publics.
00:23:48 L'adhésion des élus communaux et des services communaux est fondamentale, car elle permet d'accélérer les processus d'installation et d'implantation de ces sites.
00:23:57 L'autre contribution importante de l'échelon communal est aussi au niveau de l'installation.
00:24:12 Une fois que le site est installé et que les habitants commencent à utiliser la solution, les élus et les services jouent un rôle très important pour partager aux collègues de l'intercommunalité
00:24:27 les nuisances et les problématiques qu'il pourrait y avoir avec ces sites, et faire augmenter les messages qui leur sont partagés par les habitants.
00:24:38 Par exemple, une collègue de la communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel nous disait qu'il fallait être ouvert à la nouveauté, ne pas avoir peur, et être dans la concertation.
00:24:50 On est conscient que ces nouveaux services peuvent faire peur aux habitants, et c'est souvent les peurs qui ressortent le plus.
00:24:58 Les rongeurs, les rats, la propriété, les élus communaux peuvent faire confiance aux élus intercommunaux en cas de problème,
00:25:11 pour qu'il puisse y avoir, et d'ailleurs on va le voir aussi dans les cas de Saute-Ville-les-Rouens et de la métropole de Rouen, une articulation, un travail en commun entre ville et intercommunalité.
00:25:26 La bonne nouvelle, c'est ce que dit cette personne du Mont-Saint-Michel, on peut transformer ce sujet en service nouveau à l'habitant avec son compost.
00:25:39 Et ça c'est positif. Ils le sentent là les, on dit les Saute-Ville-les-Rouens.
00:25:46 Saute-Ville-les-Rouens, Gaël, si je ne me trompe. Concrètement, je pense que ça peut être réellement, et c'est souvent perçu comme un service nouveau apporté à la population.
00:25:57 D'où l'adhésion.
00:25:58 Et ça aide grandement l'adhésion.
00:26:00 Bien sûr. Madame ?
00:26:02 Oui, juste... En fait sur Saute-Ville, on avait une vraie attente des habitants sur ce sujet là. On a dû retraduire un petit peu les obligations parce que beaucoup d'habitants pensaient que l'obligation portait sur eux.
00:26:21 Donc nous, on a voulu, comment dire, replacer la responsabilité au niveau de la compétence de l'intercommunalité pour pas mettre de pression.
00:26:34 En fait, on est resté dans un esprit un peu positif au final.
00:26:38 Donc on a fait un travail de pédagogie en revenant sur la compétence de l'intercommunalité. Nous, on s'est placé tout de suite en tant que facilitateur.
00:26:51 Donc on a mis en lien l'intercommunalité avec les relais sur le terrain, notamment les bailleurs, etc.
00:26:59 Et puis on a commencé à communiquer assez tôt auprès de la population. Alors on a fait une communication assez ciblée parce qu'on est sur un territoire d'expérimentation.
00:27:09 Donc le sujet n'a pas été traité sur l'ensemble du territoire commun.
00:27:14 Combien de foyers ?
00:27:15 C'est à peu près 3000 foyers.
00:27:18 Parce que comme on est sur un territoire d'expérimentation, l'idée, c'était vraiment de pousser l'analyse, que ce soit en termes d'équipement, de localisation, de collecte et aussi de l'adhésion justement de la population.
00:27:32 D'accord. Notre grand jeu maintenant a gagné un week-end à Sauteville-les-Rouens pour découvrir le dispositif d'apport volontaire de biodéchets. Magnifique.
00:27:46 Tout frais payé. Et vous prenez en charge les déchets. On repart les mains dans les poches.
00:27:54 Merci. Vous avez préparé 4 items sur des idées reçues sur les biodéchets.
00:28:05 Alors il y a une exception qui va arriver à l'écran. Je vais vous demander de voter. Qui dit que c'est vrai et qui dit que c'est faux ?
00:28:14 Et vous nous donnerez la bonne réponse. Vous, vous comptez les points et vous nous justifierez la réponse bien évidemment.
00:28:22 Alors première affirmation. Le compostage devient obligatoire. C'est subtil. Qui dit c'est vrai ? Vous êtes normande mais quand même il faut choisir.
00:28:39 Alors ça dépend. Qui dit que c'est faux ? Très bien. Enfin très bien, pardon. Je ne sais pas. C'est faux. Et vous nous expliquez.
00:28:57 Oui en effet. C'est ce que disait la collègue de Sauteville. C'est effectivement une obligation qui incombe aux collectivités.
00:29:04 Donc c'est les collectivités qui doivent mettre en place des solutions pour que les habitants puissent trier.
00:29:09 Et en soi, comme je vous l'expliquais tout à l'heure, ce n'est pas que le compostage qui devient...
00:29:16 D'ailleurs il ne devient pas obligatoire mais il n'y a pas que le compostage. C'est-à-dire les solutions des tris à la source qui vont être mises en place par la collectivité.
00:29:25 Il peut y avoir du compostage à proximité. Il peut y avoir aussi uniquement de la collecte. Et cette collecte peut aussi amener uniquement à de la méthanisation.
00:29:33 Donc il n'y a pas forcément du compostage.
00:29:36 Voilà. Mais bon, c'est l'aspérité la plus visible pour les habitants. Deuxième affirmation. C'est une obligation imposée et vous aurez 35 euros d'amende en cas de non-respect.
00:29:50 Qui dit que c'est vrai ? Qui dit que c'est faux ? Réponse ?
00:29:58 Ils sont forts. Ils sont pas mal. Il va falloir les départager.
00:30:04 En effet, il y a une communication parfois un peu erronée qui a fait part de ce type d'amende. En fait non, pas du tout.
00:30:12 Cette référence aux 35 euros, c'est une référence au pouvoir de police administrative du maire qui peut intervenir en cas d'insalébrité publique, en cas de dépôt sauvage ou de non-respect du règlement du collecte.
00:30:26 Voilà. En fait, c'est vrai si un citoyen est verbalisé par le maire parce qu'il dépose des déchets auprès des pompiers volontaires à côté et que ça crée de la différence, etc.
00:30:40 Troisième affirmation. Ça fait venir les rats en ville. Ils sont déjà là. Qui dit que c'est vrai ? Qui dit que c'est faux ? Il y en a qui se prononcent pas quand même.
00:31:01 En effet, vous avez très bien répondu. Les rats sont déjà là. Malheureusement. Il y en a qui disent aussi heureusement. Ils traitent aussi nos déchets. Mais c'est pas l'épaule.
00:31:18 Effectivement, les rats n'arrivent pas spécifiquement à cause de la pratique de compostage ou de trairage sur ces biodéchets. La question après, c'est comment faire une fois qu'ils sont présents.
00:31:31 Pour répondre à cette question-là, il faut inviter les usagers, les habitants à suivre les bonnes pratiques de compostage. Par exemple, en apportant de la matière sèche à chaque fois qu'ils font un apport de déchets alimentaires,
00:31:48 en aérant leur site de compostage, en facilitant le processus de compostage, en faisant en sorte que les déchets alimentaires restent le moins de temps possible intact dans les composteurs.
00:32:04 La bonne odeur de forêt du compost mature. Ça sent bon. Dernière affirmation. Il n'y a pas d'intérêt écologique, uniquement un intérêt financier pour les collectivités.
00:32:19 C'est la fin de la journée. Alors, qui dit que c'est vrai ? Qui dit que c'est faux ?
00:32:33 Je pense que c'est la question sur laquelle il n'y aura pas de débat. Vu la présentation qu'on a faite, il y a un intérêt écologique qui est certain pour permettre le tri à la source.
00:32:46 Sur le volet financier, c'est un sujet aussi. C'est peut-être une bonne transition vers le témoignage.
00:32:56 Globalement, si on a une vision qui n'est pas à court terme, mais plutôt à moyen terme, si on baisse la part résiduelle, les poubelles grises, qui coûtent quand même très cher, il y a un intérêt économique.
00:33:07 Il faut avoir cette vision peut-être à 4-5 ans pour parler du volet financier sur ce sujet.
00:33:14 Pendant que vous avez le micro, quelles sont les ressources, l'arsenal d'accompagnement de l'ADEME ?
00:33:21 On participe depuis des années au financement du tri à la source. Aujourd'hui, c'est via le fonds vert, qui est un fonds qui permet de financer les collectivités qui ont la compétence collecte.
00:33:39 On est plutôt à l'échelle interco, mais qui vont déployer à l'échelle communale les solutions qu'on a pu présenter, c'est-à-dire les composteurs de proximité, les points d'apport volontaires.
00:33:50 On a une mécanique de financement qui est assez intéressante, qui a déjà été largement déployée en région et qui continue à l'être cette année pour les dernières collectivités qui doivent déployer le tri à la source.
00:34:05 Bonne transition. Est-ce que vous pouvez nous dire premièrement l'impact économique ? C'était l'intervention de Damien juste avant. Et puis, comment vous accompagnez l'ADEME ? Et après, vous allez tous les trois nous raconter votre histoire.
00:34:17 L'impact économique, en effet, la collecte des biodéchets, dans un premier temps, ça rajoute une collecte et donc, par définition, ça rajoute un coût.
00:34:29 Par contre, ce qui est tout à fait exact, c'est que ça transfère des déchets, des ordures ménagères via une nouvelle filière.
00:34:36 Et tout dépendra, en fait, des évolutions dont on a parlé tout à l'heure dans un second temps qui pourront être menées sur la partie ordures ménagères.
00:34:44 Puisque, du coup, la question qu'on peut réellement se poser, c'est si le flux ordures ménagères diminue suffisamment, quelles sont les évolutions en termes de services qu'on peut apporter pour payer la partie biodéchets.
00:34:56 Donc nous, à la Métropole, pour le moment, on se concentre sur les biodéchets. L'objectif, c'est d'installer la filière, d'installer ce nouveau tri, ce nouveau geste, et ensuite d'en tirer les conclusions.
00:35:07 C'est la fameuse vision à 4-5 ans, je pense, d'en tirer les conséquences sur les autres flux éventuels, de façon à peut-être rééquilibrer un petit peu les budgets.
00:35:18 L'autre point sur la partie juste finance, il y a la question aussi, bien sûr, du traitement, qui est important, sur la partie biodéchets. Nous, au niveau de la Métropole, on part sur du compostage, mais aussi sur de la méthanisation.
00:35:31 Et toute la question est de savoir à quel coût sera réalisée cette méthanisation, sachant que l'incinération en ordures ménagères est de plus en plus chère. On a des taxes qui ne cessent d'augmenter, la fameuse TGAP notamment.
00:35:44 Donc, il y a quand même, si on se place à un horizon un peu plus lointain, un intérêt, même économique, probablement à terme, de se lancer dans la collecte des biodéchets.
00:35:54 Infos importantes à souligner, enjeux ou conséquences importantes.
00:36:01 Alors expliquez-nous, vous êtes très transverse sur le sujet des déchets dans la collectivité. Vous gérez l'économique, la technique, l'orga et tout ça.
00:36:16 On ne revient pas sur la définition du biodéchet, on l'a donné. En revanche, expliquez-nous les choix qui ont guidé la décision de mettre le paquet sur le tri à la source.
00:36:29 Je ne sais pas, vous le faites à trois voix, comme vous voulez, allez-y, les micros sont ouverts.
00:36:34 Sur le tri à la source des biodéchets, l'objectif a été réellement de mettre en place un système de collecte basé sur les grands principes qui ont été développés par les collectes de l'ADEME.
00:36:52 C'est-à-dire à la fois le compostage, le tri à la source pour les habitations qui n'ont pas de jardin et qui ont des difficultés de faire le compostage, donc le tri à la source,
00:37:05 via de la collecte en points d'apport volontaire, tels que vous l'avez là sur l'écran.
00:37:09 Et troisième point, une collecte un peu plus spécifique qui concerne les professionnels et administrations redevables et qui là s'effectue plus en porte-à-porte.
00:37:19 Ce schéma-là a été arrêté par la métropole suite à une étude de faisabilité qui a été menée en partenariat avec la région et l'ADEME, qui est un de nos partenaires sur le sujet.
00:37:33 Et qui a été développé pendant à peu près un an et demi de 2022 jusqu'à juin 2023, avec vraiment pour objectif de couvrir l'ensemble du territoire en termes de tri à la source des biodéchets sur à peu près trois années.
00:37:53 L'étude a vraiment été menée pour l'objectif de regarder toutes les différentes possibilités de tri à la source et d'en estimer à la fois l'impact environnemental et économique.
00:38:08 Les deux, la double focale.
00:38:10 La double focale, exactement.
00:38:12 Tout à fait. Alors, phase de l'étude.
00:38:15 Alors, les différentes phases de l'étude. C'est une étude assez classique qui a été menée avec l'ADEME.
00:38:21 Donc, on avait d'abord une phase d'analyse du contexte. L'objectif, c'était de voir d'où on partait.
00:38:26 Donc, une analyse technique et une analyse du territoire, ainsi qu'une analyse financière de l'ensemble des flux.
00:38:32 Puis, on a passé dans une deuxième phase à l'élaboration de différents scénarios possibles.
00:38:37 Donc, à la fois sur le compostage, la collecte avec ses différents modes, comme a pu l'évoquer Kossima.
00:38:46 Et le tout en comparant toujours un référentiel.
00:38:49 L'idée, c'était de voir si on ne mettait pas en place le tri à la source des biodéchets,
00:38:53 quel était l'impact que ce tri pouvait avoir sur l'ensemble de ces flux.
00:39:00 Et en dernière phase, on a décidé d'un scénario qui a été retenu et qui a permis...
00:39:08 On a approfondi ce scénario et on a mis en place un plan d'action global sur l'ensemble de la collectivité.
00:39:14 Ça a donné lieu à la fin à une délibération. Forcément, on a délibéré en juin 2023.
00:39:20 Et ce qu'il faut retenir surtout, mais je pense que ça a été bien exposé,
00:39:26 c'est qu'au final, le tri à la source des biodéchets va dépendre principalement de la typologie d'habitat.
00:39:31 C'est à dire, on se rapproche très souvent, presque exclusivement, de la typologie d'habitat avec ou sans jardin.
00:39:40 Et donc, c'est là vraiment le nerf du développement.
00:39:44 Et donc, du coup, décision de répartir ou du tri à la source, du compostage, ou de la collecte.
00:39:55 Exactement. D'ailleurs, si vous passez la carte...
00:39:57 Vous avez fait la map.
00:39:58 Vous retrouvez la même carte que vous a montré Kossima, adaptée au territoire de la métropole.
00:40:03 Vous voyez vraiment un zonage. Moi, je l'ai en jaune sur l'écran.
00:40:09 Vous avez vraiment un zonage en deux grands types de communes.
00:40:13 Puisque là, vous avez les 60 communes de la métropole.
00:40:16 Vous avez les communes sur lesquelles il y a vraiment une prédominance du compostage,
00:40:20 qui apparaît en jaune, jauneâtre, on va dire, sur votre carte.
00:40:25 Et les communes qui apparaissent en deux couleurs, en collecte et en compostage,
00:40:29 dans lesquelles vous retrouvez le tissu le plus urbain de la métropole,
00:40:33 et dans lequel vous allez retrouver les deux grands types d'habitat dont je parlais tout à l'heure,
00:40:37 à la fois l'habitat collectif et l'habitat plus pavillonnaire avec jardin.
00:40:41 Et sur lequel vous allez avoir deux types de modes de tri à la source,
00:40:45 donc le compostage individuel et la collecte.
00:40:47 Pour nous, dans notre cas, la collecte en point d'apport volontaire.
00:40:50 Qui se comporte le mieux ?
00:40:52 C'est à dire ?
00:40:54 Entre les modes collecte, compostage, tri à la source.
00:40:58 On démarre le point d'apport volontaire, donc pour le moment ça se passe bien.
00:41:01 Mais j'attendrai avant de me prononcer.
00:41:04 Je pense qu'il faut retenir sur le qui se comporte le mieux,
00:41:08 c'est qu'il y a vraiment une différence même de la manière d'appréhender le tri à la source des biodéchets.
00:41:12 On ne va pas se comporter pareil, on ne va pas exactement avoir les mêmes consignes.
00:41:15 Si on collecte en apport volontaire, qui va vers de la méthanisation et où là,
00:41:19 on peut y aller tous les déchets carnés, etc.
00:41:21 Il n'y a pas de précaution à avoir particulière.
00:41:23 Sur le compostage à gérer sur site, au fond de son jardin,
00:41:27 comme expliquait l'ADEME, il y a des petites préconisations pour ne pas occasionner de nuisance.
00:41:32 La manière d'appréhender le geste du tri des biodéchets est différente selon la typologie d'habitat.
00:41:37 Très bien.
00:41:39 Sur le compostage, l'habitant achète ce qu'il veut à hauteur de 100 euros.
00:41:45 Oui, bien sûr. Pas tout à fait.
00:41:47 En effet, les dispositifs de tri au niveau de la métropole, c'est vraiment une subvention.
00:41:54 Nous, on subventionne les composteurs à échelle de 100 euros.
00:41:59 Ce qu'il ne veut pas tout à fait, il y a quand même une limite,
00:42:03 il faut que ce soit des composteurs en bois.
00:42:05 C'est la seule limite qu'on a mis en place au niveau de la métropole.
00:42:08 C'est pour éviter les composteurs, notamment plastiques,
00:42:10 puisqu'on essaie d'éviter le plastique au niveau de la métropole.
00:42:15 On a vraiment un système de subvention de composteurs et de broyeurs,
00:42:21 puisque là, c'est vraiment l'objectif pour nous.
00:42:23 Des broyeurs individuels ?
00:42:24 Des broyeurs individuels, tout à fait,
00:42:26 qui peuvent être subventionnés à hauteur de 50% du prix,
00:42:31 dans la limite de 250 euros par foyer.
00:42:34 Donc là, 250 euros, vous pouvez commencer à trouver des broyeurs vraiment intéressants
00:42:39 à partir d'autour de 300 euros sans souci.
00:42:42 On a vraiment la possibilité de mettre en place à la fois du compostage et du broyage
00:42:47 sur l'ensemble des communes de la métropole via ce système.
00:42:51 Et sur l'habitat dense ?
00:42:53 Sur l'habitat dense, plus précisément sans jardin,
00:42:58 puisqu'il peut y avoir de l'habitat des fois un peu moins dense, mais qui n'a pas de jardin.
00:43:01 Donc là, on se retrouve en difficulté, forcément, pour composter.
00:43:05 Donc là, l'objectif, c'est de déployer ces fameux points d'apport volontaires
00:43:10 sous forme d'abri-bac que vous avez là à l'écran
00:43:13 et qui sont accompagnés d'un bio-so,
00:43:15 que je vais présenter un petit peu plus loin, en plus en détail,
00:43:18 mais d'un bio-so qui est remis par foyer.
00:43:20 Sans sac ?
00:43:21 Sans sac, tout à fait.
00:43:23 On ne remet que les bio-so.
00:43:25 Et je vous ferai d'ailleurs le retour tout à l'heure sur cette ville
00:43:28 et sur les quelques remarques qu'on a eu d'habitants sur ces bio-so.
00:43:31 Vous voyez dans les estimations qu'on est à peu près,
00:43:34 pour cet habitat collectif, à peu près à la moitié de la métropole.
00:43:37 En gros, on retrouve à peu près les quantités liées,
00:43:41 les 262 000 habitants qui sont en habitat collectif.
00:43:44 Et ça correspond à peu près à 1 000 points
00:43:47 à déployer à l'échelle de la métropole en 3 ans.
00:43:50 Alors juste pour les objets...
00:43:53 Je me permets de vous couper.
00:43:55 En référence à ce qu'on a entendu ce matin,
00:43:58 ce qu'a redit Guillaume Lefrançois tout à l'heure,
00:44:00 ça, c'est de la massification dès le départ.
00:44:03 Oui, c'était votre choix.
00:44:05 Oui, c'est un choix.
00:44:06 On n'a pas attaqué un quartier, puis après, on voit, on y va.
00:44:09 Là, on a quand même, on est dans,
00:44:12 on a commencé quand même par une expérimentation.
00:44:14 Oui, bien sûr.
00:44:15 Parce que c'est vrai que, autant sur le compostage,
00:44:20 c'est quelque chose qu'on pratique.
00:44:22 Je pense que la plupart des collectivités en commun le font
00:44:25 depuis quand même un certain nombre d'années.
00:44:27 Donc là, nous, on massifie vraiment notre système
00:44:30 de compostage et de broyage.
00:44:32 Autant la partie point d'apport volontaire en bio,
00:44:34 ça, par contre, c'est très nouveau.
00:44:36 Enfin, c'est très nouveau pour nous,
00:44:37 pour un certain nombre de collectivités.
00:44:39 Donc, on n'a pas beaucoup de retours.
00:44:40 Et donc, ça, ça méritait vraiment une expérimentation.
00:44:42 On va voir les systèmes après.
00:44:44 OK, rapidement, on termine avec les pros.
00:44:46 Oui, dernier type de collecte, professionnel, administration.
00:44:49 Donc là, l'objectif, c'est vraiment une collecte séparée.
00:44:52 On est dans des gros producteurs.
00:44:54 Donc là, l'objectif, c'est d'avoir, disons,
00:44:56 chacun leur propre bac.
00:44:58 En fait, c'est vraiment ça.
00:44:59 Et on déploie cette collecte depuis à peu près 2022.
00:45:02 Et la particularité, c'est que du coup,
00:45:05 ils sont responsables de ce bac-là
00:45:06 et qu'ils vont également effectuer le lavage.
00:45:08 Alors que le lavage est effectué par la métropole
00:45:10 dans le cadre des points d'apport volontaire.
00:45:12 Madame Banz, vous voulez ajouter quelque chose ?
00:45:14 Non ? Je pensais que vous faisiez signe.
00:45:16 Non, je vais terminer.
00:45:18 D'accord, OK, très bien.
00:45:20 Alors, ce point suivant nous intéresse, évidemment.
00:45:24 Alors, c'est un des points essentiels, en effet,
00:45:26 puisque par rapport à ce trait, la source des biodéchets,
00:45:30 on a vraiment l'accompagnement des habitants,
00:45:33 qui est un point essentiel.
00:45:34 Donc, nous, ça se distingue en trois grandes parties.
00:45:37 On a un plan global, on va dire, un plan qu'on appelle le chapeau.
00:45:41 Enfin, les communicants appellent ça chapeau.
00:45:43 L'objectif, c'est de sensibiliser, informer,
00:45:45 sensibiliser l'ensemble de la population,
00:45:48 des habitants de la métropole à ce nouveau flux.
00:45:51 Donc, là, on retrouve une communication
00:45:54 via les sites Internet, notre magazine, le MAG,
00:45:57 des articles de presse, France Télévisions,
00:45:59 avec un reportage qui est en cours,
00:46:01 puis différents événementiels, comme aujourd'hui, par exemple.
00:46:05 Donc, ça, c'est vraiment la communication globale,
00:46:07 c'est de la sensibilisation sur ce flux existe,
00:46:11 et vous pouvez vous y intéresser,
00:46:12 parce qu'on a quand même un déficit à ce niveau-là, globalement.
00:46:16 Et ensuite, bien sûr, on a deux plans distincts.
00:46:18 Un plan qui permet d'accompagner vers la pratique du compostage.
00:46:22 Donc, là, on retrouve un petit peu les guides,
00:46:25 les formations, des vidéos, tutos.
00:46:27 On fait des formations, que ce soit en ligne ou en présentiel,
00:46:31 sur comment composter, sur comment construire même son composteur.
00:46:34 On peut composter son composteur, c'est tout à fait possible.
00:46:38 Ou on peut construire son propre composteur pour le faire.
00:46:41 Et on accompagne tout ce qui est événementiel sur le compostage.
00:46:45 On va au sein des fêtes communales, etc., avec un stand, en fait,
00:46:51 pour vraiment porter le message et informer sur le compostage.
00:46:54 Et juste avant ça, sur la deuxième partie,
00:46:57 la partie communication au niveau du point d'apport volontaire.
00:47:02 Donc là, on a misé quand même une grande partie de la communication
00:47:06 sur le lancement.
00:47:07 On sait que le lancement, c'est un point très important,
00:47:10 c'est vraiment là où les habitudes se prennent.
00:47:13 Voilà ça qu'il ne faut pas rater.
00:47:15 Donc, on prévoit ce lancement en contactant et en formant
00:47:19 bailleurs et gardiens, puisque c'est principalement
00:47:21 dans l'habitat collectif.
00:47:23 Par exemple, on va aussi utiliser tous les relais communaux.
00:47:27 Dans le cas de cette ville, par exemple, la maison citoyenne,
00:47:31 par exemple.
00:47:33 On va afficher dans les halls des meubles et on va distribuer
00:47:35 les biosos et sensibiliser l'ensemble des habitants
00:47:39 via des stands en pied d'immeubles.
00:47:42 Il nous reste une dizaine de minutes.
00:47:44 Vous voulez ajouter quelque chose ?
00:47:46 Oui, sur ce point particulier d'accompagnement et de sensibilisation,
00:47:49 c'est vraiment pas uniquement là, mais le lien interco et commune
00:47:55 qui peut avoir toute sa valeur ajoutée.
00:47:58 La mise en relation en réseau, notamment avec les bailleurs
00:48:00 ou la maison communale, on a eu beaucoup d'échanges
00:48:03 et la collaboration avec la commune de Sauteville
00:48:05 a vraiment pu porter ses fruits sur ce point-là.
00:48:08 Alors, dans le concret.
00:48:11 On y va.
00:48:12 Dans le concret, l'expérimentation de Sauteville sur les 2 déchets
00:48:14 en points d'apport volontaire.
00:48:16 Vous voyez sur la petite carte, on a déployé ces points d'apport
00:48:19 volontaire sur 6 secteurs différents.
00:48:21 6 secteurs qu'on a essayé de choisir avec des types de population
00:48:27 et un niveau social différent entre ces différents secteurs.
00:48:31 L'idée, c'était de vraiment tester sur tout ce qui pouvait exister
00:48:33 au sein de la commune de Sauteville.
00:48:35 Donc, ces 2 900 foyers, Gaëlle l'a dit tout à l'heure,
00:48:38 on en voit à peu près 3 000 foyers pour 6 000 habitants.
00:48:41 Et donc, on a déployé 23 abribacs, au final, sur ces 6 secteurs.
00:48:45 Donc, voilà l'abribac en question.
00:48:48 - C'est le jour où on déclenche ?
00:48:50 - Oui, bien sûr, Gaëlle.
00:48:52 - Du coup, sur le choix des 6 secteurs,
00:48:55 finalement, on a eu un petit peu la main, du coup,
00:48:59 au niveau de la commune, puisqu'on avait la connaissance
00:49:02 du territoire et des acteurs.
00:49:04 Et donc, moi, ce que j'ai fait,
00:49:07 c'est que j'ai proposé plusieurs options à mes élus
00:49:11 en fonction de certains critères.
00:49:15 Donc, dans les critères, on a pu imaginer
00:49:20 le fait de valoriser des secteurs
00:49:22 où il y avait déjà des relais locaux,
00:49:24 donc type les écoles.
00:49:26 On a 3 maisons citoyennes
00:49:28 qui rassemblent un certain nombre d'habitants.
00:49:32 On a aussi un quartier politique de la ville
00:49:34 où on est bien ancré.
00:49:36 Donc, ça nous paraissait intéressant aussi
00:49:38 de mener cette action-là sur ce territoire.
00:49:40 Et puis, à contrario, on a aussi des secteurs
00:49:43 qui étaient un petit peu...
00:49:44 Alors, je n'aime pas ce mot-là, mais un peu délaissés.
00:49:47 C'est celui que vous voyez juste au sud de la gare à Sautteville.
00:49:54 Et puis, on a aussi voulu mélanger,
00:49:56 puisque sur Sautteville, on a aussi des bailleurs
00:49:59 et des copropriétés.
00:50:02 Donc, en termes de déploiement sur la métropole,
00:50:05 c'était intéressant d'avoir affaire à...
00:50:07 - Les copros. - Oui, différents types d'acteurs.
00:50:10 - Combien ça coûte, ça ?
00:50:12 - C'est gratuit ? Non, je plaisante.
00:50:15 Ça dépend...
00:50:19 On va passer un marché.
00:50:21 Je ne sais pas si c'est une très bonne idée
00:50:23 de vous donner des prix précis.
00:50:25 Disons que sur les 30, on en a acheté 30 d'un coup
00:50:29 et on était en dessous des 30 000 €.
00:50:31 - D'accord. Un petit 1 000 €.
00:50:35 - Voilà, si vous faites une division simple.
00:50:37 On est aux alentours de ça.
00:50:40 - D'accord. Bon.
00:50:42 - Juste pour le choix de l'abri, juste pour l'information,
00:50:45 on a vraiment essayé de trouver un abri,
00:50:48 également, s'il explique aussi son prix,
00:50:51 avec une assez grande qualité, fiabilité.
00:50:54 On ne le voit pas bien là, mais c'est assez solide.
00:50:57 C'est l'idée, y compris en termes de choc.
00:50:59 L'idée, c'est que ça puisse résister à un certain nombre de chocs.
00:51:02 On a regardé aussi s'il y a une facilité de nettoyage.
00:51:05 Et aussi, juste avant...
00:51:07 - Mais rapidement, s'il vous plaît.
00:51:09 Vous avez encore plein de trucs à nous dire.
00:51:11 Il me reste 5 minutes.
00:51:13 - La grille anti-rongeur, parce que ça, c'est un point essentiel.
00:51:16 On en a parlé tout à l'heure avec les rats.
00:51:18 Ces abris-là, vous voyez, sont très fermés
00:51:20 et ont une grille anti-rongeur dessous
00:51:22 qui est vraiment un système anti-rongeur au niveau de la pédale.
00:51:25 - Donc, ils aiment quand même ça, alors.
00:51:27 - Alors, voilà. Bien sûr, les consignes permettent d'éviter trop de rongeurs,
00:51:31 en ne mettant pas trop de carnets, etc. à l'intérieur des abris.
00:51:34 Mais il y a également des systèmes qui peuvent éviter ça.
00:51:37 On a essayé d'en tenir compte.
00:51:39 Donc, voilà. Ça, c'était plus pour vous donner les aspects techniques.
00:51:42 L'avantage de ce type d'abri, c'est que c'est petit.
00:51:45 C'est petit, ça fait moins d'un mètre carré.
00:51:49 Si ça a une hauteur, c'est pas très grand.
00:51:52 En hauteur, c'est 1,27 m, 1,30 m.
00:51:54 Et en largeur, c'est moins d'un mètre de côté.
00:51:57 C'est très différent des colonnes à verre que vous pouvez connaître
00:52:00 ou des différents équipements de collecte
00:52:03 que vous pouvez connaître sur la métropole.
00:52:05 Et ça a l'avantage, via le système de fixation qui est très simple,
00:52:08 de pouvoir se déplacer facilement.
00:52:10 - D'accord. Les biosceaux.
00:52:12 - Les biosceaux, donc.
00:52:14 On est parti sur des biosceaux de 7 litres.
00:52:16 Certaines collectivités, je pense à Nantes notamment,
00:52:19 étaient parties sur des biosceaux de plus grande capacité.
00:52:22 7 litres parce que c'est plus facilement logeable
00:52:24 au sein des habitations, des cuisines, etc.
00:52:26 On a eu pas mal de retours, notamment de Nantes,
00:52:28 qui nous expliquaient que c'était un des retours,
00:52:30 une des problématiques qu'ils avaient.
00:52:32 Et enfin, c'est des biosceaux qu'on a pris en étant ajourés,
00:52:36 c'est-à-dire concrètement avec des trous sur le dessus,
00:52:39 que vous voyez sur le dessus,
00:52:41 qui permettent d'éviter que ça fermente trop à l'intérieur du biosceau.
00:52:45 - Alors, l'aval maintenant, avec la collecte.
00:52:48 - La collecte, donc.
00:52:50 - C'est une autre histoire.
00:52:51 - Voilà, le véhicule de collecte et de lavage.
00:52:53 Alors, les biodéchets sont un déchet un peu particulier.
00:52:57 On extrait quand même la partie fermenticible
00:52:59 des ordures ménagères.
00:53:00 Et donc, vous avez quand même une concentration
00:53:02 en termes de bactéries, etc.
00:53:04 à l'intérieur de ce type de déchets.
00:53:06 C'est aussi très liquide et donc, particulièrement,
00:53:09 il faut faire attention au jus.
00:53:11 Donc, ça nécessite un lavage,
00:53:13 si possible, à chaque collecte.
00:53:15 Donc, nous, on est parti sur des petits véhicules
00:53:17 que vous voyez là.
00:53:18 Comme j'ai dit, c'est très dense,
00:53:19 parce que ça contient beaucoup d'eau.
00:53:21 Donc, c'est des véhicules Centote 5,
00:53:23 mais qui ont 4 tonnes de charge utile.
00:53:25 Et un système de lève-conteneur
00:53:27 qui va également, via des buses,
00:53:29 laver le bac avant qu'il soit repositionné sous la brèche.
00:53:32 - Ah, c'est un institut.
00:53:33 - Donc, on a un système de buses, en fait,
00:53:35 qui va injecter de l'eau sous pression tournante,
00:53:38 qui va permettre de laver le bac avant que ça redépose.
00:53:42 Alors, concrètement, le résultat,
00:53:44 sur la distribution des bioceaux,
00:53:46 là, vous voyez une photo de la distribution
00:53:49 qui a eu lieu à Saudeville.
00:53:51 Donc, vous voyez le stand.
00:53:52 En fait, on a un petit stand qui est venu
00:53:54 sous différentes vagues, à différents moments,
00:53:56 sur différentes périodes, pendant 3 semaines,
00:53:59 distribuer des bioceaux au sein des immeubles.
00:54:02 Donc, on a réussi à distribuer à peu près 700 bioceaux,
00:54:05 soit 23 % des foyers,
00:54:07 ce qui est un petit peu en dessous
00:54:08 de ce qu'on imaginait faire.
00:54:10 On espérait au moins 30 %, on ne les a pas atteints.
00:54:13 Bon, ça fait partie des sujets.
00:54:15 C'est-à-dire, est-ce que c'est le meilleur mode
00:54:17 pour remettre les bioceaux aux habitants ?
00:54:19 C'est une question qu'on se pose.
00:54:21 C'est une question d'expérimentation.
00:54:23 - Qualité, la matière ?
00:54:24 - Qualité, concrètement, sur la qualité,
00:54:27 on a eu des bacs refusés par manque de qualité
00:54:32 au début, notamment de la collecte.
00:54:34 On va le voir sur la diapo d'après.
00:54:36 Mais principalement au début, des bacs refusés
00:54:38 parce que les gens n'avaient pas bien compris
00:54:41 à quoi servaient ces bornes.
00:54:44 Certains l'ont pris pour des poubelles
00:54:46 hors du monode de chair classique,
00:54:47 d'autres, vous voyez à droite,
00:54:49 plutôt des poubelles de type emballage
00:54:51 avec des bouteilles.
00:54:52 Et puis, vous voyez que dès le début, par contre,
00:54:54 c'est-à-dire dès la première semaine,
00:54:55 les trois photos que vous avez à gauche
00:54:57 de la diapositive,
00:54:58 il y a des gens qui ont bien compris
00:55:00 que c'était des biodéchets,
00:55:01 qui triaient leurs biodéchets
00:55:02 de façon réelle et efficace.
00:55:05 Et dès la première semaine,
00:55:07 on a eu une quantité de biodéchets au rendez-vous.
00:55:10 Donc, avant peut-être les conclusions, voilà.
00:55:18 Les quantités, du coup, en termes de quantité,
00:55:20 c'est pas très compliqué,
00:55:22 mais vous avez sur ce graphique-là
00:55:24 l'ensemble des six premières collectes
00:55:26 qu'on a réalisées.
00:55:27 Vous voyez que dès la première collecte
00:55:29 au 31 janvier,
00:55:30 on était encore dans la période
00:55:31 de distribution des biosos,
00:55:32 qui a duré du 24 janvier au 14 février.
00:55:37 Vous voyez qu'on a collecté,
00:55:38 dès la première semaine,
00:55:39 220 kilos sur l'ensemble du secteur test.
00:55:43 Et qu'il y a eu un refus de six points,
00:55:46 en fait, de six bacs
00:55:47 sur les 21 qui étaient installés.
00:55:49 À la deuxième collecte,
00:55:52 le refus de nombre de bacs
00:55:54 est descendu à plus qu'un seul point
00:55:55 et on est monté à 520 kilos.
00:55:57 À la troisième collecte,
00:55:59 on a commencé à ne plus avoir de refus,
00:56:01 donc la qualité est au rendez-vous.
00:56:02 Donc, on voit que ça correspond
00:56:03 à la fin de la période de distribution
00:56:05 des biosos sensibilisation.
00:56:07 Donc, on peut estimer que, quand même,
00:56:09 cette période permet vraiment
00:56:10 de bien sensibiliser les habitants concernés.
00:56:13 Et on a atteint 800 kilos
00:56:16 sur cette collecte-là,
00:56:17 soit un tout petit peu plus que l'objectif.
00:56:19 On s'était fixé un objectif,
00:56:21 un objectif faible,
00:56:22 mais un objectif quand même de 770 kilos.
00:56:24 On s'était dit, bon,
00:56:25 il faut au moins atteindre ça
00:56:26 pour que ce soit vraiment,
00:56:28 considérer que ce soit vraiment efficace.
00:56:30 Et, en fait, on voit,
00:56:31 dès la quatrième, cinquième et sixième collecte,
00:56:33 qu'en fait, on a atteint à peu près une tonne par semaine
00:56:36 de collectés sur l'ensemble des six secteurs.
00:56:38 Et avec des refus qui sont très rares,
00:56:41 puisque là, on a eu à la dernière collecte
00:56:43 un seul refus,
00:56:44 mais dans l'ensemble, on n'a pas de refus de bac.
00:56:46 C'est-à-dire que la qualité est bien présente.
00:56:48 Ça fait à peu près 30 % de plus
00:56:50 que ce qu'on avait estimé
00:56:51 en termes vraiment de quantité minimum
00:56:55 qu'on souhaitait obtenir.
00:56:57 Voilà, donc, résultat conclusion
00:57:00 de cette expérimentation.
00:57:02 Alors, on l'a dit,
00:57:05 mais en effet, le partenariat,
00:57:07 vraiment, entre la ville et la métropole,
00:57:10 sur ce déploiement, est essentiel
00:57:12 et permet vraiment de coordonner les implantations
00:57:15 et de réagir également en cas de difficulté.
00:57:18 Je ne l'ai pas dit tout à l'heure,
00:57:19 mais on a eu un moment,
00:57:20 quelques abris qui ont été un petit peu,
00:57:22 qui arrivaient à saturation.
00:57:23 Et on a pu réagir en contact avec la ville
00:57:26 dans la semaine quasiment
00:57:27 pour modifier ces abris.
00:57:30 Et je peux vous dire que sur d'autres sujets,
00:57:32 c'est souvent plus long pour échanger,
00:57:35 enfin, pour modifier du mobilier urbain
00:57:38 sur une commune.
00:57:39 C'est souvent quelques mois.
00:57:40 Et là, ça s'est fait en une semaine.
00:57:42 Donc, vous voyez que le partenariat
00:57:43 était vraiment essentiel.
00:57:44 Et ce type de projet, notamment au lancement,
00:57:46 où il faut être vraiment très réactif
00:57:47 si on ne veut pas se poser des problèmes
00:57:49 et surtout décevoir la population.
00:57:52 Donc, le projet doit être, bien sûr,
00:57:53 porté politiquement.
00:57:54 Ça aussi, c'est un des 3 points importants.
00:57:57 - Madame, monsieur, en complément.
00:58:00 - Oui, juste en complément
00:58:03 par rapport aux problèmes rencontrés au départ
00:58:07 par rapport à la qualité des gisements.
00:58:09 On peut considérer que Saute-Ville
00:58:12 est un cas, pour l'instant, particulier
00:58:15 puisqu'on est en territoire d'expérimentation
00:58:17 et que seuls 6 secteurs étaient visés.
00:58:20 Donc, on n'a pas pu faire une communication globale.
00:58:22 Donc, on peut penser que, finalement,
00:58:25 on peut avoir des passants qui traversent les secteurs
00:58:30 et ces habitants-là n'avaient pas
00:58:32 le même niveau d'information que les habitants
00:58:35 qui ont été directement concernés par la collecte.
00:58:39 Donc, on a peut-être un petit effort aussi
00:58:42 de complément à faire en termes de communication
00:58:45 puisque certains n'ont jamais vu d'abri-bac,
00:58:49 ne savaient pas forcément à quoi ça servait.
00:58:51 Donc, sur le principe, c'est bien.
00:58:52 Ce n'est pas jeté sur la voie publique.
00:58:54 Mais, par contre, en termes de qualité de gisement
00:58:57 pour la valorisation des biodéchets,
00:58:59 effectivement, ça pose problème.
00:59:01 Je pense que ce problème-là sera forcément limité
00:59:04 sur les autres communes
00:59:06 puisque la communication sera beaucoup plus globale.
00:59:09 Et voilà.
00:59:11 Juste pour compléter, moi, j'en arrêterai là.
00:59:14 Effectivement, on a vraiment travaillé en fluidité
00:59:18 avec la métropole.
00:59:20 C'est vraiment, je pense, un facteur de réussite majeur.
00:59:25 Nous, on avait vraiment la préoccupation
00:59:27 parce qu'on a eu, au départ,
00:59:29 beaucoup d'inquiétudes sur les sujets évoqués,
00:59:31 par exemple, sur les rats, les odeurs,
00:59:34 des choses comme ça.
00:59:36 Et on s'est dit qu'il fallait vraiment être très réactifs
00:59:39 et très à l'écoute.
00:59:41 Et donc, on a des systèmes d'aller-retour,
00:59:43 je ne dirais pas en permanence, mais quasiment,
00:59:46 pour pouvoir réajuster.
00:59:48 Et on est forcément en amélioration continue
00:59:50 du début jusqu'à la fin.
00:59:52 -Il ne faut rien lâcher là-dessus. -Non, c'est ça.
00:59:54 -Tout à fait. -Monsieur ?
00:59:56 -Oui, je veux juste confirmer.
00:59:58 C'est vrai que c'est très important.
01:00:00 Les compétences viennent se compléter.
01:00:02 Autant qu'on peut avoir une spécificité déchet, technique,
01:00:04 sur certains points, et la commune a cette proximité,
01:00:06 cette connaissance de son territoire très précise, très fine,
01:00:09 et ses retours du quotidien.
01:00:11 Et le fait d'avoir des échanges fluides
01:00:13 permet de tenter d'agir très rapidement
01:00:16 quand on peut identifier un petit point de dysfonctionnement.
01:00:19 -Merci beaucoup.
01:00:22 Merci parce que c'est très complet.
01:00:24 C'était le but.
01:00:26 Que vous compreniez tout de la démarche
01:00:29 pour vous en inspirer, bien évidemment.
01:00:32 Alors, des questions ?
01:00:34 Vous avez des questions en ligne ?
01:00:36 Alors, Madame, et puis on va afficher quelques questions
01:00:39 des personnes qui sont avec nous à distance.
01:00:43 -Oui, pardon.
01:00:45 Puisque je n'habite pas la métropole ni la ville de Rouen,
01:00:49 je voulais savoir, au niveau de la fiscalité,
01:00:52 si on était sur une redevance
01:00:56 au niveau de l'enlèvement des ordures ménagères.
01:00:59 Est-ce qu'on est sur une taxe, sur une redevance ?
01:01:02 Est-ce que vous êtes en incitatif ?
01:01:07 Est-ce que vous pensez que la collecte des biologiques
01:01:11 est compatible avec tous les modèles fiscaux
01:01:15 d'enlèvement des ordures ménagères ?
01:01:18 Voilà.
01:01:20 -Merci.
01:01:22 Nous sommes en taxe, à l'échelle de la métropole.
01:01:26 Et nous avons une recevance spéciale
01:01:29 qui concerne les professionnels d'administration,
01:01:32 comme on l'a dit tout à l'heure,
01:01:34 qui complète ce système financier.
01:01:36 Est-ce que la collecte des biodéchets
01:01:38 est compatible avec tous les modes ?
01:01:40 Je pense qu'elle est compatible avec tous les modes.
01:01:43 Pour le moment, nous n'avons pas encore
01:01:45 de système de fiscalité incitative
01:01:47 tel que la redevance généralisée, pour être clair.
01:01:51 Mais c'est quelque chose qu'on y travaille,
01:01:54 en allant faire différentes études sur ces sujets.
01:01:57 -Davien ?
01:01:59 -Pour compléter le propos sur le volet incitatif,
01:02:03 nous, ce qu'on préconise, en tout cas,
01:02:05 ce qu'on souhaite, c'est d'étudier en parallèle...
01:02:08 Maintenant, on n'étudie pas, mais on met en place
01:02:10 le tri à la source des biodéchets
01:02:12 et le volet tarification incitative.
01:02:14 Quand vous travaillez sur la tarification incitative,
01:02:17 il faut donner les moyens aux usagers
01:02:19 de réduire cette quantité de déchets résiduels.
01:02:22 Il faut donner les moyens aux citoyens
01:02:25 de réduire le poids des poubelles grises.
01:02:28 Donc, il faut donner un moyen
01:02:30 de trier à la source les biodéchets.
01:02:32 Il y a une complémentarité qui est vraiment importante.
01:02:35 Et on incite maintenant à aller vers la tarification incitative.
01:02:39 -Madame ?
01:02:42 -Oui. Moi, j'avais deux questions.
01:02:44 Vous n'avez pas parlé, au niveau de la métropole,
01:02:47 de votre exutoire,
01:02:49 et est-ce que vous avez participé au financement
01:02:52 de la mise en place de l'exutoire ?
01:02:54 Et je reviens à la taxe d'enlèvement d'ordures ménagères.
01:02:58 Arrêtons d'appeler cette taxe.
01:03:00 Une taxe d'enlèvement d'ordures ménagères,
01:03:02 c'est inentendable pour les habitants.
01:03:04 Quand vous leur parlez de payer une taxe d'enlèvement d'ordures ménagères
01:03:08 et que vous leur enlevez un service de porte-à-porte
01:03:11 d'une porte-à-porte d'ordures ménagères,
01:03:13 ils ne comprennent pas
01:03:15 qu'ils payent une taxe d'enlèvement d'ordures ménagères
01:03:18 alors qu'ils payent une taxe déchets,
01:03:20 on va le dire comme ça.
01:03:22 Et donc, par rapport à nous,
01:03:24 à faire passer ces messages-là auprès de la population,
01:03:27 c'est hyper important qu'on change cette terminologie
01:03:30 "taxe d'enlèvement d'ordures ménagères".
01:03:32 - Je suis à l'intérieur de la ville de Coutances,
01:03:34 et VP Transition écologique,
01:03:36 mais en charge des déchets,
01:03:38 à la Comcom Coutances-Marie-Locache.
01:03:40 - Merci.
01:03:42 Commentaires ?
01:03:44 - Sur la partie valorisation,
01:03:46 non, on n'a pas contribué à mettre en place
01:03:48 l'unité de valorisation et de traitement.
01:03:51 Au sein de la métropole,
01:03:53 le traitement est transféré au SMEDAR,
01:03:55 le syndicat mixte local,
01:03:57 et ils ont sollicité une prestation
01:03:59 auprès de filières existantes.
01:04:01 Donc, il y a des transferts sur le territoire,
01:04:03 et les biodéchets sont acheminés jusqu'à Fresnois-Follies
01:04:05 pour la méthanisation.
01:04:07 - Question de quelqu'un qui est avec nous à distance.
01:04:11 "Avez-vous des retours d'expérience
01:04:13 "concernant la mise en place des points
01:04:15 "d'apport volontaire en remplacement du porte-à-porte
01:04:17 "pour les déchets ménagers,
01:04:19 "cuides, avortant du risque d'un développement
01:04:22 "des déchets sauvages dans ce cadre ?"
01:04:25 Qui me répond ?
01:04:27 - Alors, y a-t-il des exemples
01:04:31 de mise en place d'apport volontaire
01:04:33 en remplacement du porte-à-porte des déchets ménagers ?
01:04:35 Oui, bien sûr. Alors, pas sur la métropole,
01:04:37 mais en l'occurrence.
01:04:39 Est-ce que ça développe les dépôts sauvages ?
01:04:41 J'aurais tendance à répondre
01:04:43 que ça ne peut pas les améliorer, en tout cas.
01:04:45 Mais je pense que peut-être nos collègues de l'ADEME
01:04:47 sont à même de répondre et donner des exemples plus précis.
01:04:49 - Oui, alors là, on sort un peu du sujet
01:04:51 trié à la source. On est plutôt sur les déchets résiduels.
01:04:53 En fait, les dépôts sauvages,
01:04:57 si on passe du porte-à-porte
01:04:59 à l'apport volontaire,
01:05:01 même pour les résiduels,
01:05:03 il y en avait avant et il y en aura après.
01:05:05 Les usagers qui ont des comportements d'incivilité
01:05:07 n'ont pas attendu
01:05:09 une modification du mode de collecte
01:05:13 pour la majorité d'entre eux.
01:05:15 Et nous, ce qu'on observe, c'est plutôt un retour national,
01:05:17 c'est qu'il n'y a pas une augmentation forte.
01:05:19 Alors, les chiffres qu'on a,
01:05:21 c'est plutôt du passage
01:05:23 d'une théome,
01:05:25 je ne vais pas dire "taxe" parce que...
01:05:27 d'une théome
01:05:29 à une théomie, c'est-à-dire une part incitative.
01:05:31 Quand on passe d'une théome
01:05:33 à une théomie, en effet,
01:05:35 souvent la question, c'est "ça va faire exploser
01:05:37 les dépôts sauvages, etc."
01:05:41 En fait, non.
01:05:43 Heureusement, les usagers
01:05:45 ne vont pas
01:05:47 devenir...
01:05:49 ne vont pas avoir un comportement...
01:05:51 ils ne vont pas aller déposer
01:05:53 leurs déchets dehors parce qu'il y a une part d'incitativité
01:05:55 qui arrive, quand même, pour la majorité d'entre eux.
01:05:57 Et même pour la totalité.
01:05:59 C'est ceux qui faisaient déjà ce type d'incitativité
01:06:01 qui continuent à le faire après.
01:06:03 Mais il n'y a pas d'impact fort
01:06:05 sur la durée, en tout cas.
01:06:07 Au début, il y a toujours une mise en place,
01:06:09 il faut expliquer, etc.
01:06:11 Mais là, on est un peu loin du "très la source",
01:06:13 par contre, ça nous fait dire qu'il y a peut-être un sujet
01:06:15 sur la tarification incitative
01:06:17 avec votre réseau.
01:06:19 - On en est à quel pourcentage,
01:06:21 aujourd'hui, en France ?
01:06:23 - Sur la TAI en Normandie, on va atteindre
01:06:25 les 13% là, en Normandie,
01:06:27 avec les nouvelles accompagnements.
01:06:29 Donc on a rattrapé notre retard
01:06:31 par rapport
01:06:33 à nos voisins.
01:06:35 En France, je n'ai pas le chiffre exact là,
01:06:37 mais on a un objectif de 30% à l'horizon 2030.
01:06:39 Ça, je peux vous le donner ?
01:06:41 - Je me rappelle avoir fait
01:06:43 le roadshow de l'ADEME
01:06:45 pour plaider la bonne cause
01:06:47 de la TAI, il y a 7-8 ans.
01:06:49 Et on ambitionnait
01:06:51 30% en 2025.
01:06:53 - Maintenant, c'est 2030.
01:06:55 - D'accord.
01:06:57 - Toujours.
01:06:59 - Ce qui est important à avoir en tête,
01:07:01 je pense, en Normandie,
01:07:03 c'est qu'on est parti d'assez bas,
01:07:05 on était sur une région en population couverte
01:07:07 par une tarification incitative qui était de quelques pourcents.
01:07:09 Mais là, on sent,
01:07:11 il faut avoir une vision positive des choses,
01:07:13 on sent quand même une montée en puissance.
01:07:15 Et je me retourne vers la métropole
01:07:17 parce que les grosses
01:07:19 collectivités comme la métropole
01:07:21 de Rouen, Coquant-la-Mer,
01:07:23 Le Havre, c'est eux qui vont pouvoir
01:07:25 nous permettre de faire monter un peu en puissance
01:07:27 ce sujet.
01:07:29 - Non, pour le coup, je ne peux pas vous donner
01:07:33 d'informations plus que ce que j'ai vu.
01:07:35 - J'aurais essayé. - Je me doute.
01:07:37 Vraiment, on étudie le sujet, par contre,
01:07:39 c'est certain, vous le savez bien.
01:07:41 Par contre, pour le coup, en effet,
01:07:43 on n'est pas encore en phase de déploiement sur ces sujets-là.
01:07:45 - Madame ?
01:07:47 - Oui, juste une petite question.
01:07:49 Savoir quand les autres communes
01:07:51 seront sollicitées pour
01:07:53 déployer la suite du dispositif,
01:07:55 donc en apport volontaire.
01:07:57 - Oui, merci pour la question.
01:08:01 - Toujours. - Pardon.
01:08:03 Oui, donc en effet, justement,
01:08:05 on rencontre toutes les communes de la métropole
01:08:07 pour justement discuter
01:08:09 de ça avec elles.
01:08:11 On prévoit un déploiement sur 3 ans.
01:08:13 On en a déjà rencontré
01:08:15 à peu près une trentaine.
01:08:17 On va poursuivre ces rencontres.
01:08:19 Elles sont en train d'être programmées.
01:08:21 L'objectif, c'est de discuter avec chacune des communes
01:08:23 comment est-ce qu'elles voient
01:08:25 sur ces 3 années le déploiement des biodéchets
01:08:27 à son niveau. Certaines communes
01:08:29 nous disent "moi, c'est tout de suite, très bien, allons-y"
01:08:31 et d'autres nous disent "bon,
01:08:33 je préfère 2026". Voilà, c'est vraiment
01:08:35 la question qu'on voit avec
01:08:37 chacune des communes. Nous, évidemment, on a un plan
01:08:39 théorique, on vient avec et on
01:08:41 en discute avec chaque acteur.
01:08:43 - Encore une
01:08:45 intervention, madame ?
01:08:47 - Alexandre
01:08:49 Alassas, Jouy-Sur-Heureux.
01:08:51 Question par rapport à la collecte en
01:08:53 porte-à-porte. Est-ce que vous avez évalué
01:08:55 le bilan carbone ?
01:08:57 Vu que finalement,
01:08:59 il y a quand même
01:09:01 une motorisation, un nettoyage.
01:09:03 Enfin voilà, je voulais savoir si vous avez
01:09:05 étudié ça.
01:09:07 - Alors, ce sont des questions qu'on a
01:09:09 regardées, notamment dans le cadre de l'étude. On n'a pas
01:09:11 de données chiffrées précises, parce que c'est très
01:09:13 complexe à évaluer. Il y a à la fois un bénéfice,
01:09:15 notamment sur la partie valorisation. Comme on l'a
01:09:17 expliqué, on n'est plus dans l'incinération, même si
01:09:19 par exemple sur le territoire métropolitain,
01:09:21 l'incinération alimente un réseau de chaleur.
01:09:23 Donc c'est tout un tas de paramètres à intégrer.
01:09:25 Mais oui, forcément, il y a un véhicule qui passe,
01:09:27 il lui aussi émet
01:09:29 du carbone. Mais
01:09:31 globalement, on pense,
01:09:33 et je pense que l'ADEME ne nous contredira pas,
01:09:35 que le bénéfice à terme
01:09:37 avec des aménagements possibles sur les ordures
01:09:39 ménagères permet d'améliorer le bilan carbone
01:09:41 de la gestion des déchets.
01:09:43 - Vous l'affirmez ?
01:09:45 - En tout cas, on le pense, oui.
01:09:47 - L'analyse du cycle de vie, on l'améliore.
01:09:49 On le pense.
01:09:51 - C'est une question
01:09:53 un peu complexe.
01:09:55 Il y a une analyse du cycle de vie
01:09:57 qui a été publiée par l'ADEME, que vous pouvez
01:09:59 aller voir, il y a une synthèse,
01:10:01 qui compare les différents
01:10:03 modes de traitement
01:10:05 de biodéchets.
01:10:07 Avec Cosima
01:10:09 et Gautier Desanglois,
01:10:11 un collègue, on a essayé de flucher cet ACV.
01:10:13 On compare le compostage individuel,
01:10:15 le compostage à proximité,
01:10:17 la collecte en...
01:10:19 Oui, la collecte en porte-à-porte
01:10:21 avec une valorisation en compostage industriel,
01:10:23 la collecte en apport
01:10:25 volontaire avec aussi
01:10:27 compostage industriel et puis méthanisation pour les autres formes de collecte.
01:10:29 Donc là, on est bien sur
01:10:31 de la collecte en point d'apport volontaire pour la métropole,
01:10:33 point de porte-à-porte.
01:10:35 Il n'y a pas de réponse toute faite
01:10:39 parce que c'est très lié au contexte territorial.
01:10:41 En fait, il y a beaucoup de critères.
01:10:43 Il faut imaginer qu'on active un certain
01:10:45 nombre de
01:10:47 leviers sur ces différentes
01:10:49 solutions et en fonction de ces
01:10:51 leviers, on va avoir un avantage d'aller
01:10:53 plutôt vers de la collecte, d'un point de vue ACV,
01:10:55 cycle de vie.
01:10:57 Donc il y a ce volet-là.
01:10:59 Je ne pourrais pas vous dire de façon très
01:11:01 stricte,
01:11:03 telle solution est meilleure
01:11:05 sur le cycle de vie. Et autre chose
01:11:07 aussi, je suis un peu précis,
01:11:09 dans l'étude,
01:11:11 il a été préconisé de ne pas
01:11:13 additionner les impacts
01:11:15 des solutions
01:11:17 et les impacts évités.
01:11:19 Quand on prend par exemple la méthanisation,
01:11:21 on peut dire qu'on évite un certain nombre d'impacts
01:11:23 en comparaison
01:11:25 d'un gaz naturel
01:11:27 fossile, etc.
01:11:29 Et si on additionne les deux,
01:11:31 on se dit que c'est très bien la méthanisation,
01:11:33 mais on vous invite à ne pas faire ce type d'exercice.
01:11:35 On tire des généralités.
01:11:37 - C'est un peu pervers. - Je pense qu'il faut
01:11:39 revenir à ce qu'on a dit au départ,
01:11:41 que de toute façon, que ce soit de la collecte
01:11:43 en point d'apport volontaire
01:11:45 ou en porte-à-porte ou de la gestion de proximité,
01:11:47 l'objectif premier
01:11:49 c'est de détourner ces flux
01:11:51 des ordures ménagères.
01:11:53 Et là, il y a
01:11:55 un impact environnemental qui est intéressant et positif.
01:11:57 Après, est-ce qu'il serait optimisé
01:11:59 si vous faites plus de collecte et moins de compostage
01:12:01 ou l'inverse ?
01:12:03 Peut-être que c'est dans les
01:12:05 prochaines années que les collectivités vont
01:12:07 affiner un peu plus leur scénario,
01:12:09 revoir peut-être
01:12:11 certains choix
01:12:13 en termes de propositions de solutions
01:12:15 auprès des citoyens.
01:12:17 Il n'y a pas à hésiter.
01:12:19 Il faut détourner ces flux.
01:12:21 - Bien sûr.
01:12:23 - Je voulais juste ajouter qu'il y a en effet
01:12:25 une étude qui vient d'être lancée
01:12:27 au niveau national, justement
01:12:29 pour affiner
01:12:31 cette analyse de cycle de vie
01:12:33 par solution, donc point d'apport volontaire,
01:12:35 porte-à-porte
01:12:37 et compostage de proximité.
01:12:39 Pour l'instant, on ne peut pas vous donner une réponse claire,
01:12:41 mais au fur et à mesure
01:12:43 que les solutions seront déployées,
01:12:45 on aura des informations un peu plus
01:12:47 précises sur l'impact environnemental.
01:12:49 - OK. - Et juste pour préciser,
01:12:51 par rapport à tout le schéma qui a été déterminé
01:12:53 dans le cadre de l'étude, c'est tout l'intérêt
01:12:55 de s'adapter à la typologie d'habitat, de le limiter
01:12:57 justement parce que sur toute la zone rurale
01:12:59 en compostage individuel
01:13:01 principalement, voire exclusivement, il n'y a pas
01:13:03 de véhicules, tout ça s'est évité
01:13:05 et la collecte en point d'apport
01:13:07 volontaire limite aussi l'impact
01:13:09 en termes de kilomètres parcourus par rapport à du
01:13:11 porte-à-porte.
01:13:13 - Très bien.
01:13:15 Bon.
01:13:17 Ça va ? C'est clair ?
01:13:19 Vous en avez envie ?
01:13:21 C'est une belle démarche.
01:13:23 Merci beaucoup.
01:13:25 Merci à vous
01:13:27 pour ces témoignages. Je vais rester là.
01:13:29 Je suppose que le directeur régional
01:13:31 de l'ADEME sera heureux de
01:13:33 conclure notre journée de travail
01:13:35 proche de ses partenaires. Vous nous rejoignez ?
01:13:37 Bienvenue. Fabrice Le Gentil.
01:13:39 - Juste un petit terratum.
01:13:43 Vous aviez raison. C'est 30%
01:13:45 de 2025 pour la tarification incitative.
01:13:47 Pour les puristes, pardon, ce n'est pas 2030.
01:13:49 - Donc on est bon.
01:13:51 - On n'y est pas.
01:13:53 - On est à la moitié et il nous reste un an.
01:13:57 C'est chaud quand même.
01:13:59 Oui, il faut faire vite.
01:14:03 Merci de
01:14:07 participer à la dernière partie
01:14:09 de ces travaux qui ont
01:14:11 commencé ce matin avec ce
01:14:13 webinaire national qui était bien concis,
01:14:15 précis et l'éclairage
01:14:17 toujours inspirant de Jean Jouzel.
01:14:19 Alors le ministre,
01:14:21 parce que nous on avait le ministre quand même,
01:14:23 Monsieur le directeur régional. - En vidéo ?
01:14:25 - Oui. - Parce que moi je l'avais,
01:14:27 mais en direct à la préfecture
01:14:29 à côté, puisque si on n'était pas là,
01:14:31 ni le ministre, ni le président, ni moi-même,
01:14:33 c'est qu'on a été convoqué par
01:14:35 le président de la République et le Premier ministre.
01:14:37 - Ah vous étiez à cette même réunion.
01:14:39 - Tout à fait. - Oui, oui.
01:14:41 - Ils nous en ont parlé pendant le
01:14:43 webinaire. Il nous a dit
01:14:45 ce réseau "Élus pour
01:14:47 agir", il est fait pour vous faciliter
01:14:49 la vie à vous, mesdames
01:14:51 et messieurs les élus. Il
01:14:53 nous a dit aussi que 2024
01:14:55 serait l'année, sera
01:14:57 l'année de la
01:14:59 territorialisation.
01:15:01 - C'était le sujet. - Donc
01:15:03 on est au rendez-vous.
01:15:05 Et après, on a
01:15:07 fait un exercice intéressant, alors
01:15:09 en rappelant les missions
01:15:11 d'accompagnement, de financement
01:15:13 et d'expertise de
01:15:15 l'ADEME avec le
01:15:17 directeur régional délégué, on a fait
01:15:19 un exercice intéressant en écoutant
01:15:21 quatre communes.
01:15:23 Notre focale, c'était la commune.
01:15:25 Pour expliquer que la commune,
01:15:27 et vous l'avez brillamment démontré cet après-midi,
01:15:29 avait
01:15:31 un rôle
01:15:33 de premier ror,
01:15:35 de premier plan dans
01:15:37 la conduite de ces transitions écologiques
01:15:39 et appliquées aux biodéchets, comme on l'a
01:15:41 vu cet après-midi. Il n'y a pas
01:15:43 que les intercours, c'est ce qu'on voulait aussi
01:15:45 dire, même si c'est votre
01:15:47 public et vos partenaires
01:15:49 privilégiés. Mais je crois qu'on a bien démontré
01:15:51 au travers des quatre expériences de ce matin
01:15:53 que la commune
01:15:55 doit y aller,
01:15:57 et ils y vont. Et puis small is
01:15:59 beautiful. On n'a pas besoin d'avoir
01:16:01 27 000 habitants pour faire un truc.
01:16:03 On a une commune de 600 habitants
01:16:05 qui se bouge et qui aboutit
01:16:07 rapidement à des résultats.
01:16:09 Et ça, c'est un fait important que
01:16:11 vous allez animer dans la
01:16:13 suite, ça vient de démarrer,
01:16:15 de cette dynamique
01:16:17 élue pour agir.
01:16:19 Et puis, travaux pratiques cet après-midi, mais vous y avez
01:16:21 assisté, bien évidemment,
01:16:23 autour de l'expérience
01:16:25 nouvelle
01:16:27 de Saudeville-les-Rouents
01:16:29 et des biodéchets.
01:16:31 Donc, il n'y a plus qu'à. On leur a donné
01:16:33 le prochain rendez-vous, le prochain
01:16:35 webinaire, le grand rendez-vous du
01:16:37 Havre, bien évidemment.
01:16:39 Et alors, je ne sais pas si c'est possible
01:16:41 pendant qu'on va vous écouter, si on peut
01:16:43 remettre le
01:16:45 QR code pour s'inscrire
01:16:47 dans le réseau.
01:16:49 Parce que c'est clair que 100% d'entre vous,
01:16:51 vous devez y être en sortant.
01:16:53 Voilà ce qu'on a fait aujourd'hui.
01:16:55 Et c'était
01:16:57 bien enthousiasmant et
01:16:59 bien positif et on est ravis
01:17:01 de vous entendre maintenant pour conclure
01:17:03 nos travaux. Très bien.
01:17:05 Merci beaucoup.
01:17:07 Avec, une fois de plus, mes excuses
01:17:09 parce que j'aurais aimé participer
01:17:11 à cette journée dans
01:17:13 la journée complète.
01:17:15 Je n'ai pas pu le faire.
01:17:17 Remerciements appuyés sur
01:17:19 votre participation
01:17:21 en présentiel, mais aussi en distanciel.
01:17:23 J'en profite pour dire que
01:17:25 ce format-là, on va le répliquer, vous l'avez
01:17:27 compris, au moins une fois par an, mais
01:17:29 c'est un format qui va tourner sur le territoire,
01:17:31 sur la région Normandie.
01:17:33 Le premier, ça a été surprenant pour des
01:17:35 questions de facilité d'organisation.
01:17:37 On ne va pas se le cacher.
01:17:39 Le prochain,
01:17:41 le département n'est pas encore
01:17:43 choisi, mais en tout cas
01:17:45 on va faire en sorte d'être
01:17:47 au plus près des territoires
01:17:49 et faire en sorte d'équilibrer aussi
01:17:51 les efforts de chacun,
01:17:53 chacune. Donc,
01:17:55 remerciements aussi aux intervenants
01:17:57 de cette journée,
01:17:59 ceux qui sont à mes côtés aujourd'hui,
01:18:01 à l'équipe de l'ADEME qui a
01:18:03 travaillé sur cette journée. C'était
01:18:05 un challenge que nous a mis notre
01:18:07 président, puisque c'est un réseau qui s'est
01:18:09 constitué nouvellement, donc une
01:18:11 grosse mobilisation pour
01:18:13 organiser ces journées.
01:18:15 Donc un remerciement appuyé
01:18:17 aux équipes.
01:18:19 Vous l'avez compris, vous avez un point de contact.
01:18:23 Effectivement, on est là
01:18:25 pour vous faciliter un peu l'accès
01:18:27 à ces informations. Vous avez un point de contact
01:18:29 privilégié qui est Loïc Leproust,
01:18:31 qui s'est déjà levé ce matin.
01:18:33 Loïc.leproust@ademe.fr
01:18:35 Voilà.
01:18:37 Donc un point de contact privilégié.
01:18:39 Vous l'avez rappelé, un rappel sur le prochain
01:18:41 webinaire, là ce sera
01:18:43 en distanciel, donc
01:18:45 le mardi 11 juin. L'heure
01:18:47 n'est pas encore complètement...
01:18:49 Ni l'heure, ni le contenu ne sont
01:18:51 pas complètement encore
01:18:53 choisis.
01:18:55 Vous allez recevoir un questionnaire, vous l'avez
01:18:57 compris, je pense également,
01:18:59 en fin de semaine, avec une réponse
01:19:01 avant le 25
01:19:03 mars. Ce questionnaire, il participe
01:19:05 aussi à
01:19:07 ce qu'a dit le ministre dans son
01:19:09 intervention et ce que nous a rappelé
01:19:11 le président de la République et le Premier ministre
01:19:13 dans leur intervention de ce matin.
01:19:15 Donc avec ce volet
01:19:17 simplification et territorialisation
01:19:19 de ces
01:19:21 sujets, de nos sujets, alors pas seulement,
01:19:23 là c'était plus large, mais ces sujets de transition
01:19:25 écologique, vous l'avez
01:19:27 rappelé, sans
01:19:29 les communes, sans
01:19:31 les actes aussi individuels, on n'y arrivera
01:19:33 pas. Donc c'est
01:19:35 un élément extrêmement
01:19:37 important. Donc ce questionnaire,
01:19:39 vous allez le voir, il est
01:19:41 je ne sais pas si vous
01:19:43 l'avez balayé ou...
01:19:45 Il est tourné autour de
01:19:47 quatre grandes questions. La première
01:19:49 ce sera quel est selon vous le principal obstacle
01:19:51 à la mise en oeuvre des projets de transition
01:19:53 écologique ? La deuxième question
01:19:55 c'est au-delà du financement, même si
01:19:57 on est tous d'accord que c'est quand même
01:19:59 un élément important. Je pense que
01:20:01 les EU que vous êtes
01:20:03 ne démentiront pas.
01:20:05 Donc au-delà du financement, qu'est-ce qui vous empêche
01:20:07 ou vous a empêché de réaliser un projet
01:20:09 de transition écologique ?
01:20:11 Avez-vous identifié des freins au niveau de
01:20:13 l'instruction de projets par les
01:20:15 services ou agences de l'État ?
01:20:17 Est-ce que vous avez des
01:20:19 idées pour lesquelles vous pouvez
01:20:21 faire un projet de transition ?
01:20:23 Est-ce que vous avez des idées pour
01:20:25 lesquelles vous pouvez faire un projet de transition ?
01:20:27 Est-ce que vous avez des idées pour
01:20:29 lesquelles vous pouvez faire un projet de transition ?
01:20:31 Est-ce que vous avez des idées pour
01:20:33 lesquelles vous pouvez faire un projet de transition ?
01:20:35 Est-ce que vous avez des idées pour
01:20:37 lesquelles vous pouvez faire un projet de transition ?
01:20:39 Est-ce que vous avez des idées pour
01:20:41 lesquelles vous pouvez faire un projet de transition ?
01:20:43 Est-ce que vous avez des idées pour
01:20:45 lesquelles vous pouvez faire un projet de transition ?
01:20:47 Est-ce que vous avez des idées pour
01:20:49 lesquelles vous pouvez faire un projet de transition ?
01:20:51 Est-ce que vous avez des idées pour
01:20:53 lesquelles vous pouvez faire un projet de transition ?
01:20:55 Est-ce que vous avez des idées pour
01:20:57 lesquelles vous pouvez faire un projet de transition ?
01:20:59 Est-ce que vous avez des idées pour
01:21:01 lesquelles vous pouvez faire un projet de transition ?
01:21:03 Est-ce que vous avez des idées pour
01:21:05 lesquelles vous pouvez faire un projet de transition ?
01:21:07 Est-ce que vous avez des idées pour
01:21:09 lesquelles vous pouvez faire un projet de transition ?
01:21:11 Est-ce que vous avez des idées pour
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