QuantiGES permet de calculer les émissions de gaz à effet de serre économisées à la suite de la mise en œuvre d'une action. Le 11 mars dernier, l’ADEME en Provence-Alpes-Côte d’Azur a dédié un webinaire pour présenter cet outil clé appliqué aux actions engagées par la filière alimentaire en région. Guides, principes, retours d’expérience… pour tout savoir, RDV sur le replay !
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00:00:00 Je suis Chargée de mission dans l'association Air Climat qui porte le Grec Sud et je suis
00:00:07 poste relais ADEME sur les sujets de transition alimentaire face au changement climatique.
00:00:13 On vous a proposé aujourd'hui ce webinaire sur un outil de l'ADEME.
00:00:22 Donc peut-être avant de commencer quelques règles de fonctionnement du webinaire, on
00:00:30 enregistre ce webinaire afin de le retrouver sur les plateformes suite à cette 1h30 passée
00:00:36 ensemble.
00:00:37 Si vous ne souhaitez pas être filmé, vous pouvez couper vos caméras.
00:00:40 L'idée c'est que tout le monde garde son micro fermé pendant les présentations.
00:00:46 Vous aurez l'occasion, vous pouvez utiliser le chat en tout cas pour poser des questions
00:00:51 tout au long du webinaire et on aura un temps d'échange de 20 minutes environ où vous
00:00:55 aurez l'occasion de poser aussi vos questions.
00:00:57 Donc n'hésitez pas à utiliser le chat et quand vous prendrez, si vous avez des questions
00:01:03 à poser à l'oral, on vous invitera à ouvrir votre micro.
00:01:06 Donc au programme de ce webinaire, on a 1h30 à passer ensemble.
00:01:13 On a la chance d'accueillir Nathalie Martinez qui est coordinatrice scientifique et technique
00:01:20 au service climat de l'ADEME pour ouvrir, faire une petite introduction analytique anti-GES.
00:01:26 Ensuite, Émilie Le Fur et Sandrine Candelier, responsables d'alimentation durable, adaptation,
00:01:33 changement climatique et agriculture de la direction régionale PACIA de l'ADEME, nous
00:01:39 parleront un petit peu de l'outil, notamment pour la filière alimentaire.
00:01:45 Sariaka qui est aussi en stage à l'ADEME pourra nous revenir sur les grands principes,
00:01:51 les grandes étapes de l'outil.
00:01:52 On a aussi le plaisir d'accueillir Léa Sturton, la directrice d'alimentation de la mairie
00:02:00 de Mons-Sartout, pour nous faire part du retour d'expérience de l'AMEAD à l'utilisation
00:02:05 de cet outil.
00:02:06 Et on vous parlera un petit peu aussi des accompagnements proposés par l'ADEME avec
00:02:11 un temps d'échange pour répondre à vos questions et présenter les quelques perspectives
00:02:16 pour la suite.
00:02:17 Donc, je vais donner la parole à Nathalie Martinez pour commencer.
00:02:22 Oui, bonjour.
00:02:23 Merci de me donner la parole et de m'avoir conviée à votre webinaire.
00:02:29 Donc, je suis Nathalie Martinez du service du pôle trajectoire bas carbone à l'ADEME
00:02:37 et je suis en charge notamment de promouvoir la méthode quanti-gestes dont il va être
00:02:44 question aujourd'hui.
00:02:45 Donc, je n'interviendrai que cinq minutes et malheureusement, je ne pourrai pas rester
00:02:50 avec vous pour la suite des échanges, mais je me tiens à votre disposition si nécessaire.
00:02:55 Donc, on peut dérouler le… je vais le mettre juste en gros plan pour moi.
00:03:03 Merci.
00:03:04 Donc, France s'est fixée pour objectif d'atteindre la neutralité carbone en 2050.
00:03:09 Cela signifie qu'il va falloir diviser par un facteur supérieur à 6 les émissions
00:03:14 de gaz à effet de serre entre 90 et 2050 pour atteindre cette neutralité carbone.
00:03:19 Neutralité carbone, qu'on peut atteindre de deux manières.
00:03:24 Excusez-moi, j'ai un chat dans la gorge au moment où il ne faut pas.
00:03:28 Donc, soit on séquestre les émissions de gaz à effet de serre dans des puits biologiques
00:03:34 ou technologiques, soit on réduit les émissions de gaz à effet de serre.
00:03:39 La volonté de l'ADEME par rapport à vos actions qu'on peut mettre en place pour
00:03:45 réduire les émissions de gaz à effet de serre, c'est d'être en capacité de démontrer
00:03:51 l'efficacité des financements.
00:03:52 En gros, une sorte de rapport coût-efficacité à l'euro investi par la puissance publique.
00:04:01 Et pour cela, il y a une nécessité pour l'ADEME lorsqu'elle accorde des financements
00:04:12 d'évaluer au préalable quels sont les gains GES d'une action que l'on va accompagner
00:04:17 ou les gains GES d'une démarche ou d'un projet que l'on va accompagner.
00:04:20 La méthode quantiGES permet d'estimer ce gain GES associé à une action, mais de
00:04:30 manière générale, pas seulement une action qui est accompagnée par l'ADEME, pas seulement
00:04:36 dans le but de connaître un rapport coût-efficacité de cette action.
00:04:41 En fait, la méthode quantiGES a été développée pour tout type d'action, organisationnelle,
00:04:48 technique, comportementale, pour tout type d'organisation, des entreprises ou des collectivités
00:04:56 et pour toutes démarches.
00:04:57 Cela veut dire que des entreprises ou des collectivités qui se lancent dans un bilan
00:05:02 GES, qui se lancent dans un PCAET, qui se lancent dans une démarche RSE peuvent utiliser
00:05:07 quantiGES pour quantifier l'impact GES de leur action.
00:05:10 C'était une petite introduction.
00:05:13 Pourquoi on l'a développée ? On l'a développée à l'ADEME en 2014 parce que mes collègues
00:05:19 Romain Poivet et Fanny Fleuriau étaient constamment sollicités par des entreprises ou des collectivités
00:05:24 qui leur disaient qu'on met en place un PCAET, qu'on doit faire un plan d'action pour cela,
00:05:31 mais nous on n'a aucun moyen de savoir si l'action qu'on envisage de mettre en place
00:05:34 permet ou pas de gagner des émissions de GES.
00:05:38 Pour l'heure, on n'a pas trouvé d'outil nous permettant de le faire.
00:05:42 Donc, face à ce constat, mes deux collègues se sont enfermés dans un bureau et ont écrit
00:05:51 toute la démarche qui permettrait d'infinir, quantifier l'impact d'une action en tenant
00:05:58 compte de toutes les conséquences et sous-conséquences de cette action.
00:06:01 Donc, moi, je ne rentre pas dans les détails parce que je sais que les intervenants à
00:06:04 ce webinaire vont le faire après, mais je vous parle juste de l'origine de l'outil.
00:06:09 Donc, au départ, c'était un fichier Excel avec un guide qui devait faire 20 à 30 pages.
00:06:14 Et puis, au fur et à mesure des années, depuis 2014, il y a eu en fait trois versions
00:06:18 de quantiGES.
00:06:19 On en est à la V3 avec un guide qui doit faire maintenant dans les 150 pages et qui
00:06:25 décrit étape après étape, cellule après cellule, comment renseigner, quoi renseigner
00:06:32 pour aboutir in fine au calcul des GES associés à une action.
00:06:39 Donc, on n'a pas seulement rédigé un guide et lâché le guide dans la nature.
00:06:46 On a développé un fichier Excel qui retrace quantiGES en huit étapes.
00:06:52 Donc, le fichier Excel, c'est huit onglets à compléter.
00:06:55 À côté de ça, on a fait beaucoup d'expérimentations, d'une part pour tester la solidité du guide
00:07:03 et d'autre part parce qu'on voulait mettre à disposition du plus grand nombre des exemples
00:07:08 d'actions déjà quantifiées.
00:07:10 Donc, aujourd'hui, suite à toutes les expérimentations qu'on a faites, plus des partenariats avec
00:07:16 un master à Nice, je crois qu'on a plus de 160 fiches actions complétées qu'on a
00:07:25 mises en ligne sur le site bilangès.
00:07:27 Il y a le fichier Excel vierge, bien sûr, mais il y a aussi ces 160 actions complétées.
00:07:31 L'idée étant que les utilisateurs de quantiGES ne soient pas obligés de partir de zéro si
00:07:39 d'aventure ils veulent quantifier une action qui a déjà fait l'objet d'une quantification.
00:07:42 Il y a déjà des billes dans les fiches actions qui sont complétées, des armes des conséquences,
00:07:49 des réflexions autour des scénarios de référence, des données utilisées et ça permet de ne
00:07:54 pas repartir de zéro.
00:07:55 Donc, il y a le guide, il y a le fichier Excel, il y a aussi des recueils de fichiers exemples
00:08:01 où on a mis les principaux résultats de tous ces fichiers Excel qu'on a mis à disposition.
00:08:10 Et puis, la dernière chose que je voudrais vous dire par rapport à tout le dispositif
00:08:16 autour de quantiGES, c'est qu'il y a également deux modules de formation dont on vous parlera
00:08:22 tout à l'heure.
00:08:23 Si ça vous intéresse, l'information c'est que des nouvelles journées pour la formation
00:08:30 en présentiel ou en distanciel d'une journée, des nouvelles dates sont disponibles pour
00:08:36 les inscriptions et il suffit d'aller sur le site de formation externe de l'ADEME pour
00:08:41 découvrir ces dates qui ont très récemment été ouvertes pour les inscriptions.
00:08:46 La dernière chose, j'espère que je ne dépasse pas les cinq minutes, je n'ai pas fait attention.
00:08:53 La dernière chose, au niveau des perspectives, donc vous avez quantiGES qui permet de quantifier
00:08:59 l'impact de GES d'une action et mes collègues, Olivier Rettorey et Clara Thompson, ont aussi
00:09:05 développé en 2021 un guide qui s'appelle le guide empreinte projet avec la démarche
00:09:13 empreinte projet.
00:09:14 Donc la démarche empreinte projet s'inspire pas mal de quantiGES avec le système des
00:09:19 étapes, de l'ordre des conséquences, des scénarios de référence à utiliser, sauf
00:09:27 que c'est dans une optique d'évaluation environnementale.
00:09:32 L'idée c'est de ne pas se contenter d'évaluer les émissions de gaz à effet de serre mais
00:09:37 de regarder tous les autres impacts environnementaux qu'un projet pourrait avoir sur l'eau,
00:09:43 sur l'air, sur la toxicité, l'acidité, enfin que sache encore.
00:09:47 Le tout étant de bien regarder l'impact global d'une action qui pourrait très bien
00:09:54 être bonne en termes d'émission de GES mais pas du tout sur un autre aspect environnemental.
00:10:01 Donc la méthode empreinte projet a cinq niveaux.
00:10:04 Le premier niveau c'est un niveau d'évaluation qualitatif, le second concerne les émissions
00:10:11 de GES et les trois autres niveaux avec une complexification à chaque fois permet d'aller
00:10:17 vers l'évaluation environnementale de multi critères.
00:10:19 Je vous en parle parce que à terme, dans six mois, dans un an, j'ai pas encore le
00:10:24 délai, mais à terme la méthode quantiGES va être fusionnée à empreinte projet et
00:10:29 elle sera mise, elle remplacera le niveau 2 d'empreinte projet en fait.
00:10:33 Donc il y aura quelques modifications mineures, ça n'empêchera pas les utilisateurs actuels
00:10:42 de quantiGES d'y retrouver leur petit, donc quantiGES sera basculé dans empreinte projet
00:10:46 mais ça permettra quand même de mettre un pied dans l'évaluation environnementale
00:10:50 de multi critères pour ceux que ça intéresse.
00:10:52 Voilà j'arrête là, je vous remercie de votre attention, j'espère que j'ai pas
00:10:57 dépassé les délais.
00:10:58 On a quelques minutes en plus mais on devrait s'en sortir, merci.
00:11:08 Du coup maintenant, la parole à Émilie et/ou Sandrine pour nous parler un petit peu plus
00:11:17 concrètement de cet outil pour la filière alimentaire, comment l'utiliser et s'en
00:11:22 saisir.
00:11:24 On va parler toutes les deux l'une derrière l'autre en complémentarité et Chloé n'hésite
00:11:30 pas à nous dire si on est trop longue, on va essayer de s'étaler le deal, que ça
00:11:35 contienne bien toutes les trois dans le temps en partie.
00:11:38 Alors pourquoi utiliser cet outil pour la filière alimentaire ?
00:11:41 Tout simplement parce que l'alimentation, la filière alimentaire c'est 25% des émissions
00:11:46 de gaz à effet de serre, ceux qui le connaissent savent très bien que je le répète régulièrement,
00:11:52 on communique très souvent sur la transition écologique, diminuer les émissions dans
00:11:57 l'habitat, dans la mobilité.
00:11:58 L'alimentation, de la production jusqu'à la consommation, c'est la même part, c'est
00:12:05 également 25% des émissions.
00:12:08 Donc ça vaut vraiment le coup d'agir sur ce sujet-là et ça vaut aussi le coup d'être
00:12:13 en capacité, comme le disait tout à l'heure Nathalie, de témoigner que nos actions ont
00:12:18 un vrai effet de diminution des émissions de gaz à effet de serre et aussi de diminution
00:12:22 des impacts environnementaux, nous la présentation d'empreintes projet.
00:12:27 Alors là, des petits graphiques quand même pour remettre de quoi on parle, si on regarde
00:12:34 les émissions sous toute la filière, on voit bien que c'est 67% sur l'agriculture, 6%
00:12:40 sur la transformation, 19% sur les transports, 5% sur la distribution et 4% à domicile.
00:12:45 Alors ces chiffres-là, on pourrait dire qu'on ne doit travailler que sur l'agriculture,
00:12:52 mais les chiffres de l'agriculture sont aussi dépendants de ce qu'on consomme et de ce
00:12:56 qu'on choisit.
00:12:57 Donc tous ces chiffres sont interdépendants et ce n'est pas parce qu'il n'y a que 4%
00:13:01 sur le domicile qu'il n'y a pas des leviers pour agir, pour diminuer les émissions de
00:13:07 manière globale, y compris sur l'agriculture.
00:13:09 Voilà, ça c'est un des messages qu'on voulait faire passer.
00:13:14 Aussi sur les chiffres, là on voit bien, on dit toujours "ah oui, mais ce qui va impacter
00:13:19 sur le choix alimentaire, c'est d'acheter du local".
00:13:22 Il n'y a pas d'opposition entre le bio et le local par exemple.
00:13:26 Le local, c'est intéressant pour le développement économique local, mais si on veut un produit
00:13:34 qui diminue les émissions de gaz et effet de serre, on voit bien que c'est en changeant
00:13:37 les pratiques culturelles au niveau de l'agriculture qu'on a plus de leviers pour diminuer les
00:13:41 émissions de gaz à effet de serre.
00:13:44 Alors si ce n'est pas clair, parce que j'ai un petit peu tout condensé, n'hésitez pas
00:13:48 à poser des questions.
00:13:49 Et puis on vous a remis aussi le graphique très pédagogique qui montre bien la répartition
00:13:55 de la consommation des produits agricoles en kilos et également en gaz à effet de
00:14:00 serre.
00:14:01 Et je ne vais pas les reprendre un par un, mais si on regarde la viande, on voit bien
00:14:05 que la viande c'est 8% en kilos, mais par contre c'est 59% en termes d'émissions.
00:14:13 Donc ce qui veut dire qu'une action, même une petite action sur la viande, manger un
00:14:17 peu moins de viande, un petit peu mieux de la viande, ça pourra avoir des gros effets.
00:14:21 On a bien dit, on n'a pas dit qu'on arrête de manger de la viande, on est bien d'accord,
00:14:26 on peut en manger moins et mieux.
00:14:28 Et je laisse la parole à Sandrine pour la diapo suivante.
00:14:32 Merci.
00:14:33 Donc, excusez-moi, je me suis fait rentrer du monde aussi.
00:14:44 La question donc, c'est de savoir quels leviers finalement pour réduire cette empreinte
00:14:49 carbone de notre alimentation et donc des leviers qui sont vraiment efficients.
00:14:52 On en a au moins trois.
00:14:55 La question des régimes alimentaires, c'est ce que vient d'illustrer Emeline.
00:14:59 Donc effectivement, ne serait-ce que d'ajuster nos régimes au vrai besoin et pas surconsommer,
00:15:06 ce serait déjà pas mal.
00:15:07 Plus sain, moins carné, c'est ce qu'on a vu avec l'exemple du poids carbone de la
00:15:16 viande par rapport à son poids tout court.
00:15:17 Donc effectivement, l'idée, c'est de consommer un petit peu moins et mieux.
00:15:21 Donc les protéines végétales aussi.
00:15:26 Et de préférence, bien évidemment, réduire les produits qui ont une forte empreinte,
00:15:31 puisqu'il y en a quand même qui ont plus que d'autres.
00:15:33 Le deuxième levier efficient, c'est ce qu'on vient de voir aussi, c'est d'aller
00:15:38 chercher des produits alimentaires à forte valeur environnementale.
00:15:41 Donc là, on revient sur le premier graphique où effectivement, la production pèse lourd.
00:15:44 Et si on veut réduire globalement, il faudrait aller chercher de la production qui pèse
00:15:52 moins lourd.
00:15:53 Et heureusement, ça existe.
00:15:54 Donc effectivement, au niveau des pratiques agricoles, on a un certain nombre de solutions
00:16:01 qui permettent de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
00:16:06 Donc on a cité des productions à bas intrants, des élevages plus extensifs et un petit peu
00:16:12 moins, l'autonomie des exploitations et des territoires, l'implication des industries
00:16:18 agroalimentaires dans des démarches d'éco-conception.
00:16:21 La démarche d'éco-conception, ce n'est pas que l'emballage, même si c'est aussi
00:16:23 l'emballage.
00:16:24 C'est un petit clin d'œil parce que c'est souvent ça qu'on a en tête.
00:16:28 Mais une démarche d'éco-conception dans une filière alimentaire, ça part du début
00:16:31 jusqu'à la fin, de la production jusqu'à la consommation.
00:16:35 Et on a pas mal de choses possibles à faire.
00:16:40 Le dernier point, bien sûr, c'est la réduction drastique des pertes et gaspillages alimentaires.
00:16:44 Aujourd'hui, on a toujours à peu près un tiers de ce qui est produit qui n'est
00:16:48 pas consommé, qui serait parti des pertes au champ ou des pertes au moment de la consommation,
00:16:55 de la récolte, etc., jusqu'aux pertes à la maison ou dans les cuisines collectives.
00:17:02 Tout ça, c'est des émissions de gaz à effet de serre vraiment perdues et qui pèsent
00:17:12 lourd en plus potentiellement en déchets derrière.
00:17:14 C'est le troisième levier extrêmement important.
00:17:17 Et je passe la main au vif du sujet, et à Sariaka.
00:17:27 Bonjour à toutes et à tous.
00:17:31 Alors, je reprends avec les grands principes de l'outil.
00:17:35 Alors, comme petit rappel, ContiGES, c'est une méthode qui permet de quantifier les
00:17:43 émissions de gaz à effet de serre réduites grâce à la mise en place d'une action
00:17:47 qui vise spécifiquement à réduire les gaz à effet de serre.
00:17:51 Et donc, l'outil, il est destiné à tous qui veulent quantifier leur action, et il
00:17:57 est applicable sur toutes les thématiques.
00:17:59 Ce n'est pas forcément sur l'alimentation ou l'agriculture, mais ContiGES peut s'appliquer
00:18:04 sur les thématiques transport, habitat, sol, quelle que soit la thématique.
00:18:10 Et la quantification, elle peut se faire à divers moments clés de la mise en œuvre
00:18:14 de l'action.
00:18:15 Alors, si l'action n'est pas encore mise en place, dans ce cas, ContiGES va permettre
00:18:21 d'avoir une idée potentielle de l'émission de gaz à effet de serre.
00:18:26 Et elle permet aussi à contribuer sur une sélection de l'action, s'il y en a plusieurs
00:18:33 et qu'il faudrait choisir.
00:18:34 Et si l'action, elle est déjà mise en place, dans ce cas, ContiGES va aider à la
00:18:40 prise de décision, s'il faudrait revoir le plan d'action ou s'il faudrait abandonner,
00:18:46 si les résultats ne sont pas à l'auteur des investissements financiers, humains ou
00:18:52 temporels.
00:18:53 Et si l'action, elle est déjà terminée ou intégrée durablement aux pratiques, dans
00:18:59 ce cas, ContiGES, déjà, il permet de quantifier l'impact de GES de l'action, mais aussi
00:19:06 de vérifier si les objectifs posés ont été atteints et également de se rendre compte
00:19:14 des résultats afin de pouvoir alimenter des réflexions pour le plan d'action et
00:19:20 des diverses orientations futures.
00:19:22 Et précisément, avec ContiGES, à la fin, on va arriver à se dire qu'un projet X
00:19:35 a permis de réduire une telle quantité de gaz à effet de serre.
00:19:38 Et pour arriver à cela, il y a une démarche pratique par étape qui sert à caractériser
00:19:45 l'action visée.
00:19:46 Et cette étape consiste à décrire en détail l'action et confirmer l'objectif de quantification.
00:19:52 Et en seconde étape, il y a l'établissement de l'arbre de conséquences.
00:19:57 Et quant à cette étape, elle consiste à caractériser de façon possible les scénarios
00:20:06 avec action et les scénarios si l'action n'avait pas été mise en place.
00:20:11 Et c'est là aussi qu'il faut identifier les sources et les puits de carbone.
00:20:17 Et à la fin, en dernière étape, ce sera le calcul.
00:20:22 Et c'est dans le calcul qu'il faut rassembler toutes les données quantitatives et les facteurs
00:20:29 d'émission liées à l'action à quantifier.
00:20:32 Et pour arriver à cela, il faudrait monter une équipe qui est composée d'un utilisateur
00:20:39 de comptigesse et d'une personne impliquée dans le projet.
00:20:43 Alors chacun a ses rôles.
00:20:45 Pour l'utilisateur de comptigesse, il va faire tous les calculs, réaliser le cadrage
00:20:54 de la quantification, que ce soit la comptabilité à GES, le traitement des données.
00:21:00 Il va chercher aussi les facteurs d'émission, mais aussi de manipuler le tableur Excel
00:21:07 comptigesse.
00:21:08 Et quant au porteur de l'action, il va fournir les données qualitatives ou quantitatives
00:21:14 qui seront nécessaires pour la quantification.
00:21:17 Et aussi, il sera mené à réfléchir au scénario de référence, c'est-à-dire au
00:21:22 scénario qui est le plus probable possible de se passer si l'action n'avait pas
00:21:27 été mise en place.
00:21:28 Parce que, en fait, le principe du calcul des GES, c'est de trouver la différence
00:21:36 d'émission de gaz à effet de serre émis si l'action n'avait pas été mise en
00:21:41 place et si l'action est mise en place.
00:21:44 Et dans cette diapo, je vais vous présenter les principaux points qui différencient
00:21:58 comptigesse du bilan GES, mais aussi de l'autre outil qui s'appelle diag décarbonation.
00:22:06 Alors déjà, que ce soit bilan GES, diag décarbonation ou comptigesse, ce sont tous
00:22:14 des marches d'évaluation quantitatives d'émission de gaz à effet de serre.
00:22:19 Mais la différence se trouve au niveau des résultats attendus et aussi sur certains
00:22:24 paramètres.
00:22:25 Alors, avec bilan GES, il s'applique à une organisation, tandis que comptigesse
00:22:32 s'applique à une action ou à un projet porté par une organisation.
00:22:37 Et au bilan GES, il peut se réaliser sur une période d'une année complète, tandis
00:22:44 que avec comptigesse, il se réalise sur une période liée à l'action ou au projet.
00:22:50 Et dans ce cas, l'action, elle peut être ponctuelle ou mise en place sur un long terme.
00:22:55 Et en résultat, avec bilan GES, à la fin, il va donner un résultat en émission de
00:23:03 GES absolu, c'est-à-dire en somme des GES émis directement ou indirectement par l'entreprise.
00:23:12 Alors que comptigesse, on a vu qu'il va donner un résultat qui est la différence
00:23:18 d'émission du scénario avec action par rapport au scénario de référence.
00:23:23 Et quant à la diag des carbonations, ce n'est autre que bilan GES, mais diag des
00:23:30 carbonations s'applique juste à une entreprise qui n'avait pas fait une démarche de bilan
00:23:36 GES, qui a moins de 500 salariés et a au moins un an d'activité.
00:23:42 Et bilan GES, diag des carbonations et comptigesse sont complémentaires dans le sens où, après
00:23:50 avoir mis en place un bilan GES, il y a un plan de transition.
00:23:56 Et ce plan de transition fait référence à un ensemble d'actions ou des mesures
00:24:02 que l'organisation prévoit de mettre en place pour réduire les émissions de GES.
00:24:07 Et dans ce cas, comptigesse va permettre de quantifier les gains.
00:24:10 Et nous avons répertorié six ressources pédagogiques pour accompagner l'utilisateur
00:24:23 dans leurs expériences de comptigesse, mais aussi pour aider les personnes qui veulent
00:24:27 devenir utilisateurs de comptigesse.
00:24:29 Alors, en premier lieu, on a la guide méthodologique, qui est un bouquin de 100 pages et qui va
00:24:39 reprendre à toutes les étapes de comptigesse pour aboutir au calcul.
00:24:44 Et il y a aussi deux formations.
00:24:48 Il y a Climat 36, formation e-learning, qui permet de découvrir la méthode, et Climat
00:24:57 36, une formation en présentiel, qui permet de devenir l'utilisateur de la méthode.
00:25:03 Alors, pour les deux formations, ma collègue va vous en parler davantage plus tard.
00:25:08 Et aussi, vous avez le modèle Fiches Action Vierge.
00:25:14 Alors, je vais vous partager le lien qui va vous ramener directement au téléchargement
00:25:22 du fiche Action Vierge.
00:25:26 Et vous avez aussi des fiches de retour d'expérience, des fiches de retour d'expérience par thématique,
00:25:38 que vous pouvez voir sur la plateforme Bilon GES de l'ADEME.
00:25:43 Et vous avez aussi une base de données de facteurs d'émission, qui est aussi disponible
00:25:51 sur le Bilon GES de l'ADEME.
00:25:53 Et je vais vous le transmettre dans le chat.
00:25:57 Voilà.
00:25:58 Alors, sur le slide là, vous avez un aperçu de la fiche Action, c'est le tableur Excel,
00:26:08 là où vous allez construire votre quantification.
00:26:13 Alors, vous avez là le fichier Excel.
00:26:23 Alors, il suffit de compléter le tableau.
00:26:26 Vous êtes déjà guidé sur quoi mettre sur les cellules.
00:26:30 Et on est de même pour l'arbre des conséquences, qui est déjà semi-rempli.
00:26:35 Et là, on va vous demander les actions que vous avez mises en place pour démarrer l'action.
00:26:41 Les actions que vous avez encore mises en place pour le déroulement du projet et les
00:26:46 exemplarités.
00:26:47 Et c'est dans l'étape 5, 6, 7 que vous allez insérer les données d'activité et aussi
00:26:55 les facteurs d'émission.
00:26:56 Et l'indicateur chiffré, le chiffre qui va vous dire que vous avez réduit une telle
00:27:03 quantité de GES, va vous être généré automatiquement par l'Excel.
00:27:08 Mais pour cela, il faudra juste faire un tout petit peu attention à ce que la bonne
00:27:14 donnée soit posée sur la bonne cellule.
00:27:16 Et en étape 8, vous avez une fiche synthèse que vous pouvez utiliser pour la restitution
00:27:24 des résultats.
00:27:25 Alors, et je vais passer la parole à ma collègue.
00:27:33 Merci, Sarjaka, pour la présentation de la méthode.
00:27:39 Maintenant, on va voir un petit peu plus la mise en pratique de l'outil au travers d'un
00:27:46 exemple présenté par Lamead et Léa.
00:27:50 Oui, bonjour à tous.
00:27:53 Donc, si on peut passer à la slide d'après.
00:27:59 Donc, nous, on est dans une démarche d'évaluation du projet alimentaire territorial depuis assez
00:28:06 longtemps, parce qu'il date de fin 2016.
00:28:09 Donc, c'était juste une slide pour vous dire un peu dans quoi on s'inscrit.
00:28:13 La méthode quanti GES est arrivée en 2019.
00:28:16 Donc, c'est la slide d'après.
00:28:19 Ensuite, à un appel à projet de l'ADEME, on a répondu pour pouvoir quantifier différentes
00:28:25 actions qui étaient mises en place par le service de la restauration scolaire.
00:28:29 Donc, on a été sélectionnés et on a été accompagnés par un bureau d'études.
00:28:35 Donc, nous, on ne l'a pas fait seul en interne.
00:28:38 Il y a une personne du bureau d'études, Agathe, qui avait été sélectionnée par ADEME, qui
00:28:43 nous avait accompagnés dans la mise en place de cette méthodologie.
00:28:47 Et on en a eu en gros pour une grosse année, on va dire, parce qu'on a commencé à l'été
00:28:54 2019 et on a finalisé ça en septembre 2020.
00:28:57 Donc, avec une partie en présentiel et une partie en distanciel.
00:29:03 On peut passer à la slide d'après.
00:29:07 Donc, nous, on avait décidé de quantifier trois actions.
00:29:12 La première, c'était l'utilisation de la régie agricole comme source d'approvisionnement
00:29:17 des légumes de la cantine.
00:29:19 Donc, pour une rapide mise en contexte au niveau de la restauration scolaire, on a trois
00:29:24 écoles avec une cuisine par école.
00:29:26 On est en 100% bio.
00:29:28 Et depuis 2010-2011, on est approvisionné en très, très grosse majorité par la ferme
00:29:35 municipale au niveau des légumes, principalement.
00:29:38 Donc, on voulait voir ce que donnait l'impact GES de cette action.
00:29:44 On a regardé aussi la diversification des protéines.
00:29:47 On avait commencé en 2017 à introduire plus de plats à base de protéines végétales.
00:29:51 Donc, ça, c'était une action plus en cours.
00:29:55 On a vu les différentes phases à laquelle on peut utiliser la méthodologie.
00:29:58 Il y a une phase qui est après l'action.
00:30:00 Donc, ça, c'est ce qu'on a fait pour la régie agricole.
00:30:02 Une phase qui est en cours d'action, c'est ce qu'on a fait pour la diversification des
00:30:08 protéines.
00:30:09 Et on a aussi étudié la réduction du gaspillage alimentaire qui, pareil, a été initié
00:30:14 en 2010-2011.
00:30:15 Pour voir l'impact de ces actions.
00:30:19 Et donc, notre collaboration avec le bureau d'études, en fait, c'est qu'elle nous a
00:30:23 guidé au travers des huit onglets de l'Excel.
00:30:26 Et notre travail, ça a été d'aller chercher les données en interne pour tous les gros
00:30:31 postes que l'on avait identifiés, qui pourraient être intéressants de regarder parce qu'il
00:30:36 y a plein d'actions en direct ou en direct quand on choisit d'orienter un projet.
00:30:44 Mais de ce que je me rappelle, on ne les avait pas toutes regardées parce qu'il y en a qui
00:30:48 sont infinitésimales par rapport à d'autres gros postes.
00:30:52 Donc, il y a aussi une question de sélection des actions et dans le diagramme de conséquences.
00:30:59 Donc là, par exemple, pour la régie agricole, on voit qu'on avait pris en compte toutes
00:31:06 les émissions dues au fait qu'on avait acheté du matériel.
00:31:11 Donc les tracteurs, les serfs, les camionnettes, ça c'est un gros poste d'émission et on
00:31:17 avait poussé jusqu'à prendre l'impact carbone des déplacements des salariés.
00:31:22 Et comme à Bitpombe, en Sartou, ça faisait aussi un poste d'émission, la consommation
00:31:29 de carburant à la fois sur la régie agricole et pour la livraison aux écoles.
00:31:34 Et les émissions que ça émettait en moins, c'était tout ce qui n'était pas acheté.
00:31:40 Donc, notre scénario de référence, c'était si on n'avait pas eu la régie agricole,
00:31:46 on aurait continué à acheter des produits, des légumes pruts 100% bio, mais ils seraient
00:31:51 venus de notre grossiste locale, mais dont les produits ne sont pas aussi locaux que
00:31:55 ceux de la régie agricole.
00:31:56 Et du coup, la suppression du transport par ce fournisseur qui n'a non pas une petite
00:32:04 camionnette comme on a nous, mais un camion de plusieurs tonnes.
00:32:08 Donc, ça nous a fait un résultat qui nous a un peu surpris, plutôt positif.
00:32:14 Mais je reviendrai dans les difficultés qu'on a rencontrées.
00:32:20 En fait, à cette époque, on avait aussi une base de données basée sur l'agribalisme,
00:32:26 et c'était agribalisme il y a cinq ans.
00:32:28 Donc, ce n'était pas une base de données aussi poussée, aussi avancée sur les produits
00:32:33 bio, par exemple.
00:32:34 Et on avait dû chercher beaucoup de données en interne sur, par exemple, les matériaux
00:32:41 dans lesquels sont faits les cerfs, à quelle époque avait été acheté le tracteur, il
00:32:46 y avait beaucoup de données qu'il fallait prendre, les données des bâtiments aussi
00:32:50 sur la ferme.
00:32:51 Et on n'avait pas toutes les données, donc on a mélangé des données locales, internes,
00:32:56 et des données qui sont un peu des moyennes nationales.
00:32:59 Donc, ce n'était pas quelque chose de très abouti en termes de véracité des données
00:33:07 chiffrées qui ont servi à faire les calculs.
00:33:10 Par contre, pour l'apport protéique des repas, donc là, on est parti de nos menus,
00:33:19 on a regardé les menus avant l'introduction de protéines végétales et les menus depuis
00:33:24 l'introduction des protéines végétales, avec les quantités commandées, les quantités
00:33:28 consommées, donc ça c'était beaucoup plus rigoureux en termes de données.
00:33:34 Mais pareil, sur l'impact carbone de l'aliment, on était limité par les données qui n'étaient
00:33:41 pas encore aussi poussées que maintenant sur l'impact des aliments bio.
00:33:48 Donc c'était vraiment sur les aliments bio.
00:33:50 Et ensuite, le gaspillage alimentaire, on a fait le même travail avec le fait que,
00:33:59 comme on avait une lutte contre le gaspillage alimentaire, on avait beaucoup diminué les
00:34:02 achats et en fait c'est surtout ce poste-là qui avait permis de limiter les émissions
00:34:08 de gaz à effet de serre.
00:34:09 Donc on avait obtenu ces différentes données.
00:34:16 À l'époque, on ne parlait pas encore beaucoup d'empreintes carbone, donc ce n'était pas
00:34:23 aussi parlant que ça peut l'être maintenant.
00:34:25 On n'avait pas encore l'image qu'un Français produit en général 10 tonnes de carbone
00:34:31 à l'année.
00:34:32 Donc ça ne nous avait pas beaucoup parlé.
00:34:35 Je pense que maintenant on s'en emparait un peu différemment.
00:34:37 Vous pouvez passer à la slide d'après.
00:34:41 Donc on a rencontré quelques difficultés.
00:34:46 Comme je vous disais, la base de données à l'époque n'était pas aussi mise à jour
00:34:53 qu'aujourd'hui.
00:34:54 Ça nécessitait beaucoup d'aller-retour avec les différents services en interne.
00:35:00 Alors nous, on avait de la chance pour le gaspillage alimentaire.
00:35:03 On avait pesé tous les jours depuis plusieurs années tout ce qu'on avait jeté.
00:35:08 Donc là, il paraît que c'était aussi des données très rigoureuses.
00:35:10 Mais c'était assez satisfaisant de voir que tous ces efforts de capitalisation qui
00:35:17 restaient un peu dans nos tiroirs pour le suivi de projets en interne avaient eu une
00:35:23 utilisation plus complexe, plus intéressante d'un point de vue intellectuel aussi, de
00:35:31 savoir qu'on avait ramassé toutes ces données pour pouvoir mesurer l'impact de nos actions
00:35:38 après.
00:35:39 Mais ce n'est pas quelque chose qu'on avait imaginé au commencement de l'action.
00:35:44 Ce qui était plus difficile aussi, c'était de voir qu'il y a des projets qui évoluent
00:35:49 dans le temps.
00:35:50 La régie agricole, elle ne produisait pas la même chose en 2018-2019 que maintenant.
00:35:56 La diversification des protéines, c'était aussi quelque chose de progressif, ce qui
00:36:00 rendait justement les scénarios de référence un peu délicats à établir parce qu'il
00:36:05 y a des actions qui sont très imbriquées entre elles.
00:36:08 Donc, c'était des fois difficile de dire, si on n'avait pas fait ça, qu'est-ce qu'on
00:36:13 aurait fait à la place ? Donc, c'est là aussi que c'est intéressant d'avoir quelqu'un
00:36:17 qui est là depuis le début du projet ou des élus parce qu'ils ont peut-être une
00:36:22 mémoire des discussions qu'il y avait eues en interne au moment de prendre la décision
00:36:27 du projet, par exemple la régie agricole, de « si ça, ça ne fonctionne pas, c'est
00:36:32 quoi notre plan B ? ».
00:36:33 Donc, je pense que c'est important de se rapprocher aussi des personnes qui sont là
00:36:37 depuis la réflexion du projet.
00:36:40 Ça avait pris beaucoup de temps.
00:36:45 L'avantage, c'était qu'on était en confinement, donc on avait du temps, un peu plus de temps
00:36:50 que maintenant, on va dire.
00:36:51 Et voilà, le dernier point, c'est ce que je disais sur le fait qu'on avait dû mélanger
00:36:58 pour la régie agricole différentes sources de données.
00:37:01 Encore une fois, je pense que c'est parce que c'était une action qui sortait un peu
00:37:06 du lot et donc c'était difficile de savoir ce qu'on prenait en compte ou ce qu'on ne
00:37:12 prenait pas en compte.
00:37:13 Voilà.
00:37:14 Sur les gros points positifs, donc c'est la slide d'après.
00:37:18 En fait, c'était la première étude qu'on faisait sur l'impact environnemental de
00:37:29 nos actions parce qu'on le sait depuis le début qu'on fait des actions pour la protection
00:37:36 de la santé humaine, mais aussi de l'environnement.
00:37:39 Mais on n'avait rien vraiment pour le mesurer.
00:37:42 Donc ça, ça a été le pied à l'étrier, on va dire, pour aller ensuite plus loin dans
00:37:48 les actions d'évaluation qu'on fait aujourd'hui.
00:37:51 Et puis surtout, ça a permis de se questionner sur beaucoup de choix qu'on avait fait et
00:37:59 sur ce que ça impliquait.
00:38:01 Parce que quand on est un peu dans une réflexion globale et une approche systémique, on sait
00:38:06 un peu inconsciemment que si, par exemple, on prend des produits bio, on va réfléchir
00:38:10 à prendre local en même temps.
00:38:12 Mais finalement, on ne le quantifie pas, toute cette réflexion.
00:38:19 Donc ça, ça nous a permis de mettre le doigt dessus et puis réfléchir aussi.
00:38:26 C'est aussi une aide à la décision, je pense, si on le fait suffisamment en amont
00:38:31 pour savoir si on le fait de cette façon, on va réduire de tant de pourcent.
00:38:36 Si on le fait de cette autre façon, c'est un autre chiffre.
00:38:41 Alors ça a peut-être d'autres conséquences derrière, organisationnelles, humaines, financières,
00:38:45 mais au moins on a des critères de comparaison qu'on n'avait pas avant.
00:38:50 Voilà, en gros, rapidement sur ce que je peux dire de cette méthodologie qu'on a
00:39:00 mis en place il y a presque cinq ans.
00:39:02 J'ai sûrement oublié quelques détails, mais si vous avez des questions, je suis là.
00:39:09 Merci, merci Léa.
00:39:18 En tout cas, n'hésitez pas à poser vos questions dans le chat ou à les garder de
00:39:23 côté pour la phase d'échange.
00:39:24 On entend un micro, alors je ne sais pas qui a son micro ouvert, mais voilà, merci.
00:39:35 Là, on va passer, je redonne la main à Sarjaka pour parler aussi des autres projets
00:39:42 qu'on accompagne en ce moment avec Sarjaka.
00:39:48 Alors, quel accompagnement nous, la DEMPACA, nous vous proposons?
00:39:57 Alors, dans le cadre de mon stage, actuellement, je suis en charge de promouvoir Contigès.
00:40:04 Mais aussi d'accompagner les acteurs qui veulent quantifier leurs actions.
00:40:10 Et je, jusqu'à la fin de mon stage, prévu ce 13 mai 2024.
00:40:16 Et comment ça se passe l'accompagnement?
00:40:19 En premier lieu, il y a une prise de contact par mail.
00:40:24 Nous avons une proposition de, nous avons envoyé une proposition de Contigès par mail.
00:40:29 Et des fois aussi, nous avons reçu une demande d'accompagnement.
00:40:34 Mais dans tous les cas, le premier échange consiste à présenter Contigès en général,
00:40:42 de ce que cela implique et de parler du rôle de chacun pendant l'expérience.
00:40:49 Et après cela, nous invitons l'acteur à identifier leur projet à quantifier.
00:40:56 Et pour cela, il y a un guide qui est envoyé pour leur aider à déterminer si le projet
00:41:03 est quantifiable par Contigès ou pas.
00:41:07 Et pour avoir une périmètre, périmètre d'idée de la disposition des données.
00:41:15 Après, il y aura un second échange qui consiste à discuter sur les actions que les acteurs
00:41:26 ont identifiées quantifiables et d'en discuter qu'est-ce que nous allons quantifier en premier
00:41:33 lieu et qui ont des données plus pertinentes et la plus complète.
00:41:38 Et après cela, les requêtes de données se font par mail à travers un gros questionnaire
00:41:45 sur Excel.
00:41:46 Et on va travailler là-dessus jusqu'à ce qu'on obtienne toutes les données nécessaires
00:41:54 pour le calcul.
00:41:55 Et après, des vérifications seront nécessaires avant de clôturer le calcul et publier le
00:42:04 résultat.
00:42:05 Alors pour la publication des résultats, on fait référence à la publication de la
00:42:12 fiche action Contigès dans le plateforme Bilon GES de l'ADEME.
00:42:17 Et tout cela juste pour vous donner une petite idée du temps que cela va nous prendre,
00:42:24 autant de notre côté que le côté de l'acteur.
00:42:27 Et en général, jusqu'à la publication des résultats, deux réunions en visio seront
00:42:33 prévues.
00:42:34 Après, c'est ce qui va demander plus de temps, c'est le petit aller-retour par mail
00:42:40 pour recueillir les données.
00:42:41 Et dans la slide suivante, ici je vais vous présenter un projet que nous avons accompagné.
00:42:54 Un projet type porté par PNR Luberon qui s'intitule Déjeuner, Locavor, bas carbone
00:43:03 qui avait eu lieu le 15 novembre 2023.
00:43:06 Alors pour cette journée, ils ont proposé un repas midi pour 80 personnes dont le menu
00:43:15 complet était végétarien avec des ingrédients locaux, bio et de saison.
00:43:22 Et en résultat, à travers cette action, ils ont pu économiser 88 kg de GES.
00:43:33 Et bien sûr, la figure, ce qui s'est passé en fait, si l'action n'avait pas été
00:43:38 mise en place, c'est-à-dire s'ils n'ont pas mangé ce repas végétarien, bio et locaux,
00:43:45 163 kg de GES auraient pu être émis.
00:43:48 C'est le scénario de référence.
00:43:50 Nous avons basé sur la donnée de l'ADEME.
00:43:54 Et cette valeur d'émission-là, ils l'ont évité grâce à la mise en place de cet repas
00:44:02 végétarien.
00:44:03 Et ce repas avait émis 75 kg de CO2, d'où le fait qu'à travers cette action, ils ont
00:44:13 économisé 88 kg de GES.
00:44:16 Voilà un projet type que nous avons accompagné.
00:44:20 Et l'intégralité de la fiche action, vous pouvez le télécharger directement sur le
00:44:25 bilan GES de l'ADEME.
00:44:27 Et vous irez sur « Mettre en œuvre son plan de transition ». Et en bas de la page,
00:44:33 il y a un pacte d'armes palo cavo, repis en aire lubéron.
00:44:36 Et vous aurez l'intégralité du calcul.
00:44:39 Et je passe la parole à ma collègue.
00:44:43 Merci, Sarika.
00:44:47 J'ai remis le lien vers le bilan GES et l'accès à la fiche du PNR du Lubéron.
00:44:59 Troisième exemple de ce qu'on peut faire, en tout cas en termes de quantification, de
00:45:06 réduction des émissions, avec la commune de Saint-Vallier-de-Thiers.
00:45:12 Là, on s'est concentré, après échange, sur une action qui était d'éliminer les
00:45:19 déchets non organiques auprès des cantines scolaires de la commune.
00:45:22 Ils ont mis en place un self zéro plastique dans les trois écoles de la commune.
00:45:31 Ils ont notamment réduit tout ce qui était contenant les emballages plastiques pour ce
00:45:39 qui est yaourts, fromages et aussi les serviettes jetables pour être remplacées par des serviettes
00:45:46 en tissu.
00:45:47 Sachant que les trois écoles correspondent à 350 repas par jour.
00:45:56 Cette initiative a été lancée en janvier 2020, mais de manière assez progressive
00:46:03 jusqu'à octobre 2022.
00:46:04 Ils ont commencé par réduire tout ce qui était emballage des fromages pour ensuite
00:46:09 s'attaquer à l'emballage des petits suisses et finir par les serviettes jetables.
00:46:13 L'idée de cette quantification, c'est de voir ce qui a été évité sur quatre années
00:46:19 de mise en œuvre progressive de ce projet.
00:46:21 En tout cas, c'est ce qu'on espère faire, ce qu'on en est encore en cours dans les calculs.
00:46:26 Mais voilà, d'essayer de voir entre janvier 2020 et janvier 2024 quels ont été les gains
00:46:34 des missions.
00:46:35 Et pour vous donner un petit peu un exemple de où on en est aussi dans la réflexion,
00:46:39 donc là on vous a mis à droite de l'écran l'arbre des conséquences de l'action pour
00:46:44 vous montrer un petit peu mieux comment est-ce que ça se formalise.
00:46:48 Sachant qu'il y a un petit peu un ordre type où on commence par la mise en place de l'action.
00:46:54 Donc là, c'est vraiment tout ce qui est action, tout ce qui est investissement technique ou
00:47:03 humain.
00:47:04 Donc là, c'est le fait d'éliminer les emballages et les serviettes.
00:47:07 Ensuite, on essaye de dégrossir le revenant de l'action, donc d'identifier chaque poste
00:47:14 potentiel d'émission ou de réduction.
00:47:16 Et là, on le voit à travers les couleurs en vert, on identifie tout ce qui va permettre
00:47:21 de réduire les émissions de gaz à effet de serre et en orange tout ce qui est plutôt
00:47:25 émetteur.
00:47:26 Donc là, on s'est posé la question aussi de, est-ce qu'il y a eu des actions de sensibilisation,
00:47:32 de formation qui ont été mises en place au début pour initier l'évolution de pratiques
00:47:39 dans les cantines, comme ce qui a pu être fait dans le cadre de la méade où ils ont
00:47:44 pris en compte aussi tous les trajets des salariés.
00:47:49 Donc là, ensuite, on a détaillé pour les renquins et les serviettes tout ce qui était
00:47:54 production, livraison, lavage et remplacement potentiel de ces objets-là.
00:47:59 Sachant qu'avec les serviettes, il y a aussi des portes-serviettes qui ont été acquis.
00:48:04 Et pour finir, dans les postes, on peut aussi mettre en évidence des effets multiplicateurs
00:48:12 qu'on appelle dans l'exemplarité.
00:48:15 Donc tout ce qui va être communication, diffusion de l'action, est-ce que ça a permis d'essayer
00:48:19 d'aimer dans d'autres territoires par exemple.
00:48:20 Et aussi, par exemple, les élèves qui vont être habitués à utiliser des contenants
00:48:27 réutilisables ou même des serviettes, ça peut être à la maison, ils ramènent ça
00:48:32 aussi en tout cas en bonne pratique chez eux.
00:48:34 Et ça peut s'aimer aussi dans la vie privée, donc c'est plein d'actions indirectes ou
00:48:39 d'effets indirects qui peuvent être intéressants de prendre en compte.
00:48:43 Et ce qu'on n'a pas pris en compte, c'est ce qu'on n'a pas noté encore en tout cas
00:48:46 dans cet arbre de conséquences, c'est tout l'aspect aussi de réduction du gaspillage
00:48:50 alimentaire.
00:48:51 Le fait de changer de contenant, de pouvoir justement utiliser des contenants de différentes
00:48:57 tailles et d'adapter la quantité alimentaire, ça permet aussi de limiter du coup le gaspillage
00:49:03 et de s'adapter aux besoins des enfants.
00:49:06 Et si jamais il y a des questions constants, c'est aussi en ligne pour y répondre.
00:49:12 Donc n'hésitez pas.
00:49:14 Et c'est notamment l'heure des échanges, donc si vous avez des questions, vous pouvez
00:49:23 les poser dans le chat, mais n'hésitez pas aussi à lever la main et à prendre la parole,
00:49:29 c'est toujours plus dynamique et plus sympa.
00:49:31 On peut peut-être revenir sur les questions de Camille et de Lison, même si Léa a déjà
00:49:39 répondu.
00:49:40 Je ne sais pas si vous voulez échanger dessus.
00:49:41 Pour moi c'est OK, merci.
00:49:51 Mais ce qui est difficile, c'est que ça reste quand même subjectif de se dire qu'est-ce
00:49:56 qu'on prend ou pas en considération et où est-ce qu'on s'arrête dans la précision.
00:49:59 J'imagine que ce sont des échanges qui sont collégiaux et que vous décidez ça à plusieurs
00:50:07 voix et qu'il reste toujours un peu de subjectivité.
00:50:09 Mais je ne sais pas si vous m'entendez.
00:50:13 La question est sur le périmètre et comment on prend les hypothèses, ce qu'on veut comme
00:50:26 résultat.
00:50:27 Théoriquement, ce n'est pas subjectif pour le coup.
00:50:30 Ce qu'on décide de calculer ou non, est-ce qu'on va aller jusqu'au calcul de l'impact
00:50:40 du rond de serviette et plus loin encore ?
00:50:42 Qu'est-ce qu'on décide de mesurer ?
00:50:44 On ne peut pas, j'imagine, être toujours exhaustif aussi parce que c'est beaucoup
00:50:49 de temps.
00:50:50 Mais Léa avait répondu, c'était juste pour réagir.
00:50:52 Merci.
00:50:53 Ça dépend de la quantité de données qu'on a à disposition et de la qualité des données.
00:51:04 Et aussi, il y a un système de hiérarchisation des impacts GES inférieurs à un certain
00:51:12 pourcentage du total.
00:51:13 On considère que c'est négligeable et du coup, on peut ne pas le considérer dans le
00:51:18 calcul et ça joue après sur le niveau de fiabilité du résultat.
00:51:24 Et puis après, ça dépend aussi du niveau de calcul qu'on souhaite.
00:51:28 C'est-à-dire, si on veut un calcul vraiment détaillé avec une valeur très précise,
00:51:35 si on se dit que c'est pour dégrossir à un début, avant sur un plan d'action pour
00:51:40 prendre la décision.
00:51:41 Et j'ai pas le mot, mais utiliser le calcul pointable pour vraiment dégrossir et se dire
00:51:48 que finalement, cette action-là, elle va me prendre beaucoup de temps, mais elle a
00:51:53 un gros potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre, alors que celle-ci,
00:51:57 beaucoup moins.
00:51:58 Et là, pour le coup, on aura moins besoin de pousser la récupération des données,
00:52:02 puisque ça sera surtout pour se donner un ordre d'idées.
00:52:04 Alors qu'en phase finale, plutôt en ex post, on va vouloir avoir un résultat plus complet
00:52:11 et plus détaillé.
00:52:12 Ça dépend vraiment du niveau qu'on souhaite obtenir.
00:52:14 Et comme tu disais, ils ont du coup une discussion collégiale sur ce qu'on veut, où on veut
00:52:23 aboutir.
00:52:24 Alors, il y a différentes mains levées.
00:52:28 Alors, je suis désolée, je n'ai pas suivi dans quel ordre les mains se sont levées.
00:52:32 C'est Sandra qui peut débuter.
00:52:38 Merci.
00:52:39 Du coup, Emilia a finalement un peu anticipé sur ma question parce que, du coup, moi, j'ai
00:52:46 essayé d'utiliser dernièrement.
00:52:47 Déjà, j'ai essayé de comprendre comment ça fonctionnait avec Sariaka et du coup, de
00:52:54 voir qu'est-ce qu'on pouvait mesurer ou pas, parce qu'on est en train d'imaginer un plan
00:52:58 d'action global, on va dire, d'accompagnement de la restauration collective sur tout le
00:53:03 territoire et de sensibilisation à l'alimentation durable.
00:53:06 Et en fait, c'est l'affiche qu'a publiée Sariaka sur le réseau qui m'a fait comprendre
00:53:12 l'opérationnalité de l'outil parce que sinon, j'avais du mal à imaginer à l'échelle d'un
00:53:17 plan d'action comment on arrivait à identifier des actions suffisamment concrètes pour être
00:53:27 mesurables parce que disons qu'en amont, c'est assez dur, je trouve, à identifier.
00:53:33 C'est-à-dire qu'il y a des questions d'échelle d'action, je pense, qui sont à discuter.
00:53:38 En tout cas, je ne sais pas si on peut mesurer du coup un plan d'action global ou s'il vaut
00:53:43 mieux se concentrer sur quelques actions exemplaires peut-être.
00:53:48 C'est un peu ce que tu as dit, Émilie, tu as donné quelques éléments de réponse.
00:53:53 Si on l'utilise comme un outil d'aide à la décision en dégrossissant peut-être ce
00:53:57 qui est le plus impactant, là pour le coup, ça me paraît plus faisable en amont, disons,
00:54:03 quand on est encore en train de penser les actions.
00:54:06 C'était vraiment dans ce cadre-là qu'il avait imaginé un outil de pouvoir aussi bien
00:54:23 s'en servir en amont qu'en aval.
00:54:25 Oui, bonjour, moi j'avais une question concernant les indicateurs type, je prends par exemple
00:54:38 le fait de changer, de ne plus avoir de serviette JETA ou de choses comme ça, est-ce qu'il
00:54:43 y a des valeurs type?
00:54:46 Parce que si chacun doit calculer à chaque fois ce qu'il gagne à mettre en place un
00:54:59 dispositif ou un mode de contournement, on ne va tous pas faire la même chose 25 fois.
00:55:06 Est-ce qu'il y a des études, des données sur le coût de la serviette jetable en gaz
00:55:16 effet de serre à la production, à l'utilisation ou pas?
00:55:19 Je ne peux pas répondre sur l'action serviette, mais de manière globale, c'est dans cet esprit-là
00:55:26 que les recueils ont été faits.
00:55:28 Le premier qui a été fait en 2015, au moment de la première version, c'était vraiment
00:55:33 l'idée de travailler, d'expérimenter avec des collectivités, des entreprises pour être
00:55:38 en capacité d'avoir déjà un premier éventail d'actions que les autres pourraient s'inspirer
00:55:45 en disant "moi j'ai le même type d'action, ils l'ont déjà calculé, ça donne ça".
00:55:50 Je ne sais pas si Nathalie est encore présente, elle pourra compléter mieux que moi puisqu'elle
00:55:56 y était vraiment dans le projet.
00:55:59 Finalement, on a déjà un premier échantillon, on a déjà des réponses, essayons d'être
00:56:07 complémentaires avec un nouveau recueil.
00:56:11 C'est dans ce cadre-là que la MI avait été lancée et en faisant aussi une deuxième
00:56:15 version pour que l'outil soit le plus facile à utiliser et le plus utilisable.
00:56:22 On s'était rendu compte que la première version était… même si on avait déjà
00:56:26 mis les trois possibilités de faire le calcul simple et le calcul abouti, on se rendait
00:56:35 quand même compte qu'avec les emplois du temps surchargés, il n'était pas si facile
00:56:40 d'aller compter.
00:56:41 Et puis, comme disait Léa tout à l'heure, la difficulté à aller chercher les données
00:56:47 et donc de faciliter en ayant un nouveau recueil de fiches.
00:56:53 Et dans ce cadre-là, vaut-il pas mieux se partager, je vais dire, la production d'un
00:57:05 produit, et ce qui vaut pas c'est une chaîne entre le provisionnement, la cuisine, la restauration,
00:57:09 la distribution.
00:57:10 Est-ce qu'il vaut pas se partager des secteurs et faire une étude du coût en gaz à effet
00:57:18 de serre de chaque action, une action par système et essayer de regrouper après pour
00:57:25 avoir des valeurs moyennes que tout le monde travaille pas sur tous les sujets ?
00:57:31 Je trouve que c'est une bonne idée, effectivement, que chacun regarde déjà ce qui existe et
00:57:38 d'après d'être complémentaire sur ce qu'on peut s'apporter les uns les autres.
00:57:45 Je prends la main, je crois que c'est à moi.
00:57:53 Oui, ce que dit Emmanuel est juste et on peut pas passer notre temps à faire des fiches
00:58:00 antigestes sur chaque action qu'on fait, mais c'est un travail intéressant pour prendre
00:58:07 conscience des choix qu'on peut faire et c'est vrai que si on mutualise les résultats,
00:58:15 ça donne un champ plus large.
00:58:16 Après moi, j'ai un vrai souci avec, enfin nous, il y a cinq ans, on avait eu cette difficulté,
00:58:22 mais j'ai l'impression que ça a peu évolué dans Agribalis quand même.
00:58:27 C'est comment on valorise le bio dans les fiches antigestes.
00:58:35 C'était très difficile quand on l'a fait.
00:58:40 Je vois que nous on a des étudiants qui ont encore travaillé là-dessus, des étudiants
00:58:47 d'agro-paritech qui ont travaillé là-dessus, ça avait l'air d'avoir peu évolué les
00:58:52 données.
00:58:53 Alors que si on regarde le dernier rapport du Haut Conseil pour le climat, on voit par
00:58:59 exemple que les engrais de synthèse, ils pèsent 13% dans le poids des gaz à effet
00:59:04 de serre de l'alimentation.
00:59:06 Donc rien que ça, c'est quand même pas rien.
00:59:09 Et comment ça se fait qu'on n'arrive pas à le retrouver dans les données pour évaluer
00:59:14 la différence d'un pas de carbone d'un aliment bio et d'un aliment non bio.
00:59:19 Et je ne parle pas de l'élevage, c'est entre la différence entre un élevage qui
00:59:22 est en pâturage dans sa ferme ou nourri autour d'eau de séjar, soja d'Amérique du Sud.
00:59:30 Donc en fait je pense qu'on manque encore beaucoup de données pour avoir des fiches
00:59:36 antigestes efficientes et aider à prendre conscience de la nécessité de changer le
00:59:45 mode de production.
00:59:48 Dans la temporalité, effectivement, Acrybalyse V3 reste encore insuffisant sur ce sujet-là
00:59:59 et a bien été identifié comme une prochaine évolution.
01:00:03 Ensuite, il y a eu transition 2050, là pour le coup, le travail a été fait.
01:00:10 On voit bien que pour atteindre la neutralité carbone, le changement de régime alimentaire
01:00:15 est prépondérant et on voit bien sur les différents scénarios que plus on mange bio
01:00:22 et finalement moins on doit avoir recours à des solutions technologiques pour diminuer
01:00:26 les émissions de gaz à effet de serre.
01:00:29 Après, il faudrait qu'on demande à nos services centraux s'il va y avoir une V4
01:00:34 et quand en tout cas.
01:00:35 Je sais qu'il y a une nouvelle personne qui a travaillé sur le sujet depuis le mois
01:00:43 de novembre.
01:00:44 Peut-être que Sandrine veut compléter.
01:00:50 Je ne peux pas compléter pour savoir ce que font nos collègues et comment ça va sortir
01:00:59 la prochaine version.
01:01:02 Par contre, si on pourrait reprendre l'idée, j'étais en train de me dire par rapport
01:01:08 à la ferme, à la régie agricole de Monsarto, se dire je produis tant de tonnes de tels
01:01:16 légumes avec ce mode de production.
01:01:19 Qu'est-ce que ça aurait fait si ma solution de référence était de l'agro-industrie
01:01:23 avec des engrais de synthèse.
01:01:25 Peut-être qu'on peut essayer de documenter ce genre de choses.
01:01:30 C'est exactement ce qu'on avait demandé à l'époque.
01:01:33 Oui, mais qui n'a pas encore été fait.
01:01:35 On nous a dit mais quand il sèche, c'est pas ça.
01:01:37 On ne compare pas si c'était ça ou pas.
01:01:39 On étudie la réalité de ce qui est en place.
01:01:42 C'était un peu notre frustration.
01:01:45 Il faut trouver un agriculteur en conversion.
01:01:46 Effectivement, on en a conscience.
01:01:57 Après, c'est l'inconvénient d'être monocritaire.
01:02:02 Dans la démarche en point de projet, ça pourra aussi permettre d'élargir.
01:02:07 Mais c'est vrai que même sur la question des émissions gaz à effet de serre, le référentiel
01:02:14 tel qu'il avait été fait à Gribalize au départ, même s'il évolue, il ne fait
01:02:20 pas encore une part juste à certains types de production.
01:02:25 Ce qui est compliqué, c'est qu'à Gribalize, c'est extrêmement précis puisque c'est légume
01:02:30 par légume ou produit par produit.
01:02:34 Donc, en fait, ça multiplie les tâches.
01:02:36 Après, nous pensons que ce qu'on a besoin pour conduire nos politiques publiques, c'est
01:02:41 peut-être des choses un peu plus… pas forcément aussi détaillées.
01:02:45 Moi, le chiffre que j'ai trouvé dans le rapport du Haut conseil pour le climat de
01:02:49 ces 13% d'impact total de l'impact de l'alimentation et de l'agriculture sont
01:02:57 les engrais de synthèse, ce sont des références qui sont extrêmement importantes.
01:03:01 Et si on avait la même chose sur l'élevage, on pourrait déjà faire des ratios de différence
01:03:06 entre le bio et le non bio.
01:03:08 Mais là, il manque toute la part élevage.
01:03:11 Et ils ne parlent que des engrais de synthèse, ils ne parlent pas non plus des pesticides
01:03:17 de synthèse qui ont aussi un impact.
01:03:20 Donc, je trouve qu'on manque encore de données.
01:03:25 Ce n'est pas forcément Agrivalis qui les donnera, je ne sais pas, moi je ne suis pas
01:03:28 scientifique, je ne connais pas assez.
01:03:30 Mais en tout cas, si l'ADEME pouvait orienter des recherches ou chercher ce que ces données,
01:03:38 elles existent.
01:03:39 Mais pour plus comparer…
01:03:41 Autant la viande, c'est clair, ça a été documenté, il faut diminuer la viande.
01:03:45 D'ailleurs, on ne nous dit pas qu'elle soit bio ou non bio, ça ne fait pas de différence,
01:03:49 alors que ça ferait une différence.
01:03:50 Donc, il faut qu'on aille sur les modes de culture plutôt que sur le type de culture
01:03:54 maintenant en termes de données.
01:03:55 Bon, c'est vrai qu'il y a un peu de quantisage, je suis désolé.
01:04:00 Mais d'un autre côté, il faut nourrir Cantigès de données efficientes.
01:04:06 On est d'accord et on y travaille, mais bon, le résultat n'est pas encore là, mais ça
01:04:13 va arriver.
01:04:14 Après, je pourrais regarder du côté de l'INRAE, ils ont fait des scénarios de transition
01:04:24 aussi vers le bio et différents scénarios et de coupler à une réduction des émissions
01:04:31 de gaz à effet de serre.
01:04:32 Donc, c'est sûr qu'il y a des données aussi à ce niveau-là.
01:04:36 Après, je n'ai pas creusé non plus la question, mais il faudrait essayer de se renseigner
01:04:40 pour le noter.
01:04:42 Alors, il y avait aussi d'autres mains levées.
01:04:48 Je pense que c'est à moi.
01:04:53 Bonjour, Gabriel Chavalayas, métropole de Nice.
01:04:58 Merci pour cette présentation.
01:05:00 Donc, si j'ai bien compris, c'est un outil qui peut permettre de quantifier une action
01:05:08 dans toutes les thématiques différentes, mobilité, énergie, déchets, etc.
01:05:12 Et merci pour les ressources.
01:05:14 J'ai bien vu qu'il y avait des formations, j'ai bien vu qu'il y avait un accompagnement
01:05:16 par Zappa.
01:05:17 Ma question, en fait, c'est surtout sur est-ce que pour vous c'est vraiment nécessaire
01:05:22 qu'une personne doive être formée à cette méthode-là pour pouvoir l'appliquer ? Et
01:05:28 en fait, je pose cette question parce que j'avais participé au webinaire sur la nouvelle
01:05:34 génération des CRTE et le commissariat général au développement durable, le CGDD, parlait
01:05:39 d'un outil d'aide à la conception qu'ils essayaient de faire et qui puisse être rempli
01:05:45 et utilisé par des porteurs d'action pas forcément formés sur les différentes thématiques.
01:05:51 Alors eux, c'était plus large que le bilan carbone.
01:05:54 Ça ressemblait potentiellement plus à l'empreinte projet, enfin au futur outil de calcul d'empreinte
01:06:02 projet.
01:06:03 Et ma question, en fait, c'était la suivante, c'était est-ce qu'on peut imaginer un outil
01:06:10 peut-être plus simple dans un premier temps, en tout cas qui puisse être utilisé par
01:06:14 tout porteur de projet ? Ou alors est-ce qu'il faut qu'on se dise que dans trois ans, dans
01:06:21 chaque DGA au niveau des collectivités territoriales, ou dans chaque secteur, en fait, énergie,
01:06:27 mobilité, déchets, tourisme, eau potable, ports, bâtiments, etc.
01:06:31 Dans chacun de ces secteurs-là, il faut une personne formée à Cantiges-Juez.
01:06:36 Ou alors une équipe suffisante dans l'équipe transversale, en fait, qui pilote le plan
01:06:40 climat ou quoi.
01:06:41 Mais est-ce qu'on peut imaginer un outil appropriable par tout le monde sans des heures
01:06:49 et des heures de formation ? Ou alors il vaut mieux prévoir que dans trois ans, on ait
01:06:55 par thématique une personne qui soit formée à Cantiges-Juez ? Merci.
01:07:00 Alors l'outil a vraiment été créé pour être autoportant.
01:07:04 C'est-à-dire que chacun peut s'en emparer et l'utiliser comme il le souhaite.
01:07:09 Après, par expérience, on a vu que tout seul, il n'était pas forcément utilisé.
01:07:17 Et c'est pourquoi on a proposé des formations qui allaient avec.
01:07:21 Mais il n'y a aucune obligation de suivre les formations.
01:07:23 La personne qui veut s'approprier l'outil tout seul peut le faire.
01:07:27 Et vous l'avez bien dit, par contre, est-ce qu'il faut une personne dédiée avec du
01:07:31 temps ? Ça, c'est sûr, c'est ce que Léa a dit tout à l'heure.
01:07:34 Il faut aller chercher les données.
01:07:36 Déjà, il faut déterminer quel est son objectif, ce qu'on veut comme résultat, pourquoi on
01:07:43 le veut.
01:07:44 Comme disait Sandra, c'est aussi de l'aide à la décision et de la valorisation de ce
01:07:49 qu'on a pu faire, et aussi pour s'aider aux actions futures.
01:07:54 Donc, il y a de toute façon du temps à passer.
01:07:57 Donc, ça, on va dire que c'est le fondamental.
01:08:00 Oui, l'outil est autoportant.
01:08:02 Mais si c'est une personne qui l'utilise tout seul sans utiliser les accompagnements
01:08:09 sur la formation, elle va devoir de toute façon y passer du temps, que ce soit pour
01:08:13 la récupération de données, l'exploitation, etc.
01:08:16 Est-ce que ça répond à votre question ?
01:08:18 Oui, ça répond.
01:08:21 Moi, j'essaie d'imaginer comment on va pouvoir faire quand on a de moins en moins de budget
01:08:30 et qu'on doit développer un suivi carbone quasiment aussi précis que le suivi financier
01:08:35 d'ici quatre ans.
01:08:36 Donc, je me demande quelle est l'organisation interne au niveau des EPCI qu'on doit mettre
01:08:42 en place pour assurer un suivi aussi précis de l'impact GES et ensuite des autres indicateurs
01:08:52 environnementaux d'ici quelques années.
01:08:54 Alors après, ça peut être sur une grosse PCI avec effectivement, il n'y a pas que l'alimentation,
01:09:01 il n'y a pas que l'agriculture, il y a aussi toutes les thématiques dans le cadre d'un
01:09:04 PCAET.
01:09:05 Ça peut être un travail collégial sur quelles actions on voudrait connaître, les
01:09:10 émissions à éviter et du coup, le gain, l'euro investi par rapport au GES à éviter.
01:09:17 Ça peut aussi passer par une prestation et par un bureau d'études qui est formé et
01:09:25 qui va effectivement faire le travail plus rapidement et peut-être que c'est un premier
01:09:30 pas après pour que chacun s'en empare après.
01:09:33 C'est aussi dans cet esprit-là qu'avait été fait le deuxième accompagnement dont
01:09:40 Léa a parlé avec le bureau d'études Agathe.
01:09:42 Le premier, c'était ECO2 Initiative.
01:09:45 Oui, ça complètement.
01:09:46 Je pense que c'est une très bonne chose que vous puissiez accompagner tant que tu
01:09:51 es là avec Agathe sur des projets innovants comme l'Amea.
01:09:54 C'est très important ce qu'ils ont fait comme travail.
01:09:56 Mais voilà, moi j'essaie plus de réfléchir à budget constant, si ce n'est à budget
01:10:03 décroissant.
01:10:04 C'est vrai qu'un accompagnement à mots, il faut prévoir quelques dizaines de milliers
01:10:10 d'euros parfois derrière des bilans carbone.
01:10:13 Typiquement, dans un plan d'action qu'on accompagne, ce sont des choses qu'on pourrait
01:10:18 financer, mais pas sur une action isolée, dans un programme d'action bien déterminé.
01:10:23 Merci.
01:10:24 Mais du coup, on est bien d'accord.
01:10:27 Là, vous avez de nouveau parlé de l'alimentation.
01:10:29 On est d'accord qu'en CIGES, c'est pour tout type d'action.
01:10:33 Tout type d'action.
01:10:34 Sur votre PCAET, si vous voulez quantifier des actions sur différents thèmes.
01:10:40 Oui, clairement.
01:10:41 Merci beaucoup.
01:10:42 Je rajouterais juste que l'autre solution qui est d'avoir en interne la compétence,
01:10:54 l'outil est théoriquement autoportant.
01:10:56 Il faut vraiment se plonger dedans.
01:10:57 Après, les deux formations qui existent aujourd'hui, j'allais dire, ça permet en un jour et
01:11:03 demi d'être assez calé là-dessus.
01:11:06 Ce n'est pas forcément en interne tant énorme.
01:11:09 Ça peut être aussi un choix de votre part de vous dire que finalement, à l'intérieur
01:11:14 de le PCI, quelqu'un se saisit de l'outil.
01:11:17 On va dire un jour et demi de formation, plus on double pour le temps de digérer la formation.
01:11:22 Mais je me dis qu'en trois jours, la personne peut avoir bien les choses en main pour savoir
01:11:29 comment s'y prendre avec ses collègues pour tenter de quantifier des actions.
01:11:32 C'est un autre choix possible.
01:11:33 Si vous en avez beaucoup à faire.
01:11:36 Oui, complètement.
01:11:37 C'est juste qu'après, il faut avoir le choix.
01:11:41 Soit on le garde au niveau de la direction qui porte le plan climat, soit il faut avoir
01:11:46 assez de ressources humaines.
01:11:47 Parce que nous, par exemple, notre plan climat est quasiment à 200 actions maintenant.
01:11:50 Faire du compté juif sur 200 actions, c'est un peu beaucoup.
01:11:56 Ou alors, il faut trouver les personnes motivées, premièrement.
01:12:02 Deuxièmement, qui aient le temps de se former.
01:12:04 Et troisièmement, qui aient le temps de faire du compté juif dans chaque DGA ou direction,
01:12:10 en tout cas dans chaque thématique.
01:12:11 Parce que pour moi, ça me paraît assez évident qu'il faut au moins des gens formés à compté
01:12:16 juif pour faire les études de faisabilité de chaque projet.
01:12:23 Parce que c'est en interne qu'on connaît le mieux et qu'on va le plus pouvoir l'utiliser
01:12:29 en tant qu'aide à la conception.
01:12:31 Si on fait faire en externe, ça va faire un beau papier qui nous dit où est-ce qu'on
01:12:35 va.
01:12:36 Mais on ne va potentiellement pas le prendre comme une décision pour remettre en cause
01:12:40 de tout le projet.
01:12:41 Si c'est en externe.
01:12:42 Si c'est en interne, je pense qu'on a plus de facilité à remettre en cause le projet
01:12:47 vu qu'on le fait petit à petit.
01:12:48 Si je peux juste faire une remarque, Gabriel, c'est que l'autre option, c'est de ne pas
01:12:58 faire des collectivités si grosses et difficiles à gérer.
01:13:02 C'est un autre sujet, mais on voit bien que plus on fait des grosses collectivités, effectivement,
01:13:09 ça devient dur à gérer.
01:13:10 Petite parenthèse d'une petite commune.
01:13:14 Je rejoins ton point de vue.
01:13:17 Je sais, Gabriel.
01:13:18 Concernant la production d'outils, je pense que produire un outil à l'heure actuelle
01:13:26 sans avoir un versus intelligence artificielle, il faut absolument que les outils s'auto-apprennent.
01:13:34 Il y en a à concevoir des outils dont la majeure partie de l'intérêt, c'est d'aller
01:13:40 chercher des données et de cumuler des données.
01:13:43 Je pense qu'on est dans un contexte actuel avec Sophia Antipolis et d'autres organismes,
01:13:51 notamment à Nice, des centres de recherche, pour pouvoir associer à des outils qui sont
01:13:58 développés par des services officiels de l'État, même si c'est des agences, pour
01:14:04 y associer aussi un outil qui permet de réfléchir et de l'auto-enrichir.
01:14:10 Parce que là, on repart, si chacun va se faire ses bases de données, va refaire des
01:14:19 données pour essayer de se les remonter, rien que le temps qu'on passe à chercher
01:14:23 des données est assez chronophage.
01:14:27 Donc c'est dommage de ne pas mettre un volet intelligent, artificiel sur des outils de
01:14:34 conception comme ça.
01:14:35 C'est mon avis.
01:14:38 Camille, peut-être que ça fait un bout de temps.
01:14:49 Oui, tu as bien arrivé.
01:14:51 Camille Pesquet de la métropole TPM.
01:14:52 C'était juste pour réagir par rapport à ce que j'avais mis dans le chat.
01:14:56 Effectivement, je me posais la question de comment on pouvait identifier les...
01:15:01 On avait répondu aussi dans le chat, mais c'était pour savoir comment trouver les
01:15:06 bonnes actions à analyser, sans qu'effectivement, comme ça a été un peu les discussions qu'on
01:15:10 vient d'avoir, qu'on vient d'entendre sur la difficulté de mesurer un grand nombre
01:15:16 d'actions.
01:15:17 Mais effectivement, ça dépend aussi du but de l'évaluation, j'imagine, derrière,
01:15:21 de voir soit si on veut réduire un maximum, quel est l'objectif de l'évaluation quanti-jeu
01:15:28 est.
01:15:29 Mais c'est vrai que ça me paraissait assez difficile d'identifier les actions qu'on
01:15:34 cherchait à évaluer en sachant effectivement que ça demande un gros travail de collecte
01:15:38 de données.
01:15:39 Mais bon, après, voilà, j'imagine que c'est un choix derrière à faire pour mettre les
01:15:44 moyens en face pour que ça puisse pouvoir avoir ces données-là.
01:15:48 Je pense qu'il faut déjà se dire qu'il y a des actions où la pertinence de l'indicateur
01:15:55 GES, ce n'est pas prépondérant, alors que sur d'autres actions, entre guillemets, ça
01:16:00 va être plus simple de faire de la quantification GES et d'avoir la traduction, on va dire,
01:16:07 quasiment immédiate.
01:16:08 On a mis une grosse action de diminution du gaspillage alimentaire, on a les tonnages
01:16:13 évités, c'est facile à traduire en émissions évitées.
01:16:17 Alors que sur des changements de pratiques alimentaires, là c'est quand même compliqué.
01:16:23 Et c'est ce aussi pourquoi, par rapport au sujet sur les différents outils, ce qu'a
01:16:29 présenté Nathalie tout à l'heure, l'idée de ne pas démultiplier les outils, mais qu'ils
01:16:36 soient bien complémentaires et que finalement, après on est à une évolution avec empreinte
01:16:42 projet qui permettent, si on le souhaite, d'avoir une partie uniquement sur les gaz
01:16:47 à effet de serre, mais aussi sur les autres impacts environnementaux.
01:16:52 Et je pense qu'il faut, avant de déterminer, sur telle action, je veux connaître les émissions
01:16:57 évitées, c'est quand même déjà dégrossir encore une fois sur la facilité et sur la
01:17:06 pertinence d'avoir les émissions évitées grâce à cette action.
01:17:11 Oui, tout à fait.
01:17:12 Mais du coup, j'avais aussi un peu cette idée que le fait de choisir les actions, ça
01:17:17 créait peut-être aussi un petit peu un biais de choisir les actions sur lesquelles on va
01:17:20 voir une grosse différence, ce qui est super, ça fait toujours du bien de se dire qu'on
01:17:23 a fait quelque chose qui a permis de diminuer les actions, mais de se dire que si on n'a
01:17:28 pas l'ensemble de la vision, peut-être qu'à côté de ça, il y a plein d'émissions
01:17:33 qu'on n'arrive pas à quantifier et qui sont là malgré tout.
01:17:36 Donc, c'est vrai que ce n'est pas évident.
01:17:38 Après, la question, c'est est-ce qu'on veut évaluer simplement une action ou tout
01:17:42 un projet ? Alors que quand ça devient tout un projet, il faut s'atteler au gros du
01:17:46 boulot.
01:17:47 D'avoir une stratégie en fait.
01:17:52 C'est ça.
01:17:55 Au niveau du timing, Chloé ? Oui, je pense qu'on est encore dans les temps.
01:18:03 S'il y a une dernière question, n'hésitez pas, sinon on enchaîne sur les dernières
01:18:11 diapos.
01:18:12 Je ne vois pas d'autres mains levées.
01:18:21 Donc, je vais poursuivre et puis de toute façon, ça résume un petit peu tout ce qui
01:18:27 s'est déjà dit sur la suite à donner, en fait, suite à cette présentation.
01:18:33 Surtout, suivant ce que ça vous aura inspiré ou pas cet outil.
01:18:40 Il y a deux formations dont on a parlé au début.
01:18:43 Une première formation qui est 100% e-learning, où c'est deux heures et demie à faire en
01:18:50 ligne, qui permet de découvrir la méthode en gros étape par étape.
01:18:55 Donc là, ça peut vous donner une vision un petit peu globale de l'outil avec des
01:19:00 exemples, des questionnaires pour se tester un petit peu et rentrer un peu plus dans le
01:19:05 concret, la démarche méthodologique de l'outil.
01:19:09 Donc, vous présenter vraiment les grandes lignes et vous pouvez du coup faire la formation
01:19:14 pas à pas selon le temps que vous avez à dispo.
01:19:17 Elle est ouverte toute l'année, donc n'hésitez pas à vous inscrire rien que pour voir ce
01:19:23 que ça pourrait donner et vous donner des idées de quantification potentielle.
01:19:28 Et ensuite, il y a le deuxième niveau de cette formation qui est le passage à la mise
01:19:35 en pratique de la méthode, où là il y a une formation en présentiel d'une journée.
01:19:41 Alors la date, on était parti sur le 20 juin à Aix-en-Provence, mais c'est possible que
01:19:45 ce soit décalé au 24.
01:19:47 Voilà, c'est juin 2024, retenez ça.
01:19:50 Et là aussi, elle est gratuite, surtout pour le secteur public associatif, sinon c'est
01:19:55 500 euros.
01:19:56 Et ensuite, en gros, à ces deux formations, vous êtes, normalement vous avez en main
01:20:05 la méthode et vous êtes censé pouvoir l'utiliser et au moins réfléchir à ce que vous pourriez
01:20:10 quantifier ou ce qui serait utile en tout cas pour vos projets ou votre territoire.
01:20:17 Donc n'hésitez pas à aller voir les formations dans le lien, je remettrai les liens des pages
01:20:23 dans le chat.
01:20:24 Et sinon, pour vous donner un petit challenge de suivi, surtout de la formation Climat 36,
01:20:33 sachant qu'on peut la faire un peu toute l'année au fil de l'eau, nous on vous propose
01:20:38 en tout cas avec les relais, une réunion de débriefing de cette formation d'ici un
01:20:44 bon mois, donc le 16 avril de 10h à midi, pour répondre à vos questions.
01:20:50 Si vous avez des questions un peu plus techniques, essayez de voir avec vous si vous avez des
01:20:56 questions comme aujourd'hui sur le type de projet, le type d'action à envisager dans
01:21:01 la quantification.
01:21:02 N'hésitez pas, essayez de suivre la formation d'ici là à vous inscrire et puis on prévoit
01:21:09 un échange d'une heure de manière un peu moins formelle qu'aujourd'hui où vraiment
01:21:16 ça sera tourné autour des échanges.
01:21:19 Donc n'hésitez pas si vous êtes intéressés.
01:21:21 Et si vous avez d'autres questions par ailleurs, on reste disponible en tout cas avec Sariaka
01:21:28 pour aussi répondre à vos questions, voir si vous avez déjà des idées de projets,
01:21:34 poursuivre des accompagnements comme on a pu faire avec le PNR du Blue Bayron ou la
01:21:38 commune de Saint-Rallye.
01:21:39 Et en tout cas moi j'ai fini pour ma part, donc si vous avez d'autres questions, il
01:21:47 reste 6 minutes mais sinon je peux donner la parole à Émilie Sainte-Venne si vous
01:21:53 voulez conclure ou rajouter des éléments.
01:21:56 Déjà dire bravo pour le timing, c'est impressionnant.
01:22:02 Et peut-être laisser la place à des questions comme tu disais Chloé, s'il y en a quelques-unes
01:22:08 ou des idées.
01:22:09 Je vous remets le lien d'inscription juste pour la réunion de débriefing Climat36 en
01:22:24 avril.
01:22:25 Voilà, n'hésitez pas, de toute façon on vous renverra les diapos, les liens suite
01:22:34 au webinaire, on va tout poster sur la plateforme Alimentation Durable a priori, donc voilà,
01:22:41 vous aurez accès aux informations.
01:22:43 Et puis, n'hésitez pas, Sariaka est encore là jusqu'au mois de mai, donc c'est le
01:22:52 moment, si vous voulez quantifier une action, avoir un petit coup de main pour débuter,
01:22:58 de profiter déjà de son expérience avec les fiches qui ont déjà été faites et
01:23:03 puis de l'accompagnement de Chloé qui pour le coup, elle, va rester plus longtemps.
01:23:07 En tout cas, merci pour déjà d'avoir fait connaître et avancer le sujet parce que,
01:23:17 comme ça a été dit tout à l'heure, on va être de plus en plus attendus sur la
01:23:21 capacité à montrer l'efficacité de nos actions par rapport aux investissements et
01:23:28 aux subventions accordées.
01:23:29 Merci beaucoup.
01:23:32 Je pense qu'on peut conclure, merci à tous.
01:23:44 Et on attend plein de fiches de retour d'expérience quantique des EES dans les mois qui viennent.
01:23:54 C'est ça, comme ça on pourra créer des référentiels pour la région PACA et démultiplier
01:24:04 les actions.
01:24:05 En tout cas, si je peux me permettre, si vous pouvez publier régulièrement, si ce n'est
01:24:10 pas confidentiel, des exemples comme vous l'avez fait pour le Luberon, je trouve que
01:24:13 ça aide tout le monde à avancer sur ce que ça veut dire concrètement.
01:24:19 Moi, je suis preneuse en tout cas.
01:24:20 C'est vrai que l'idée après peut-être, qui peut tous former en utilisant TIMAT36,
01:24:28 débriefing, de se concerter sur qui veut quantifier quoi pour avoir peut-être une
01:24:34 base de données plus PACA.
01:24:36 Et comme disait Emmanuel, pas que chacun s'amuse à refaire la fiche que l'autre a déjà
01:24:41 fait à peu près.
01:24:42 Je pense qu'on pourra vraiment y gagner en complémentarité et en efficacité.
01:24:46 Ça peut être la suite.
01:24:49 Merci à tous.
01:24:53 Beaucoup.
01:24:54 Au revoir.
01:24:56 Bonne fin de journée.
01:24:58 Merci.
01:24:59 Merci.
01:25:00 Au revoir.
01:25:01 N'hésitez pas à revenir vers nous si vous avez des besoins, des questions.
01:25:04 Merci.
01:25:10 Merci d'avoir regardé cette vidéo !