Dans Le numérique pour tous, Vanessa Pérez reçoit Matthieu Lerondeau, directeur de la communication de Léonard - incubateur d'innovation du groupe VINCI, ainsi que Antoine Yeretzian, directeur partenariat et développement chez Axa Climate
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00:00 Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
00:03 Rendez-vous sur verissure.fr pour votre demande de vie gratuite.
00:06 Vérissure présente...
00:07 Sud Radio, le numérique pour tous, Vanessa Pérez.
00:11 Bonjour et bienvenue dans le numérique pour tous.
00:13 Aujourd'hui, une émission spéciale technologie et réchauffement climatique.
00:17 Et oui, dans le contexte de changement climatique que nous connaissons tous,
00:20 quelles sont les conséquences de ces chaleurs extrêmes
00:23 et de ces pluies diluviennes sur nos infrastructures ?
00:26 Est-ce que la technologie peut réellement apporter des réponses à tout ?
00:29 Et comment former et engager des citoyens vers une transition durable ?
00:33 C'est ce que nous tenterons de comprendre avec nos invités.
00:35 Le numérique pour tous spéciale technologie et réchauffement climatique.
00:38 C'est parti et c'est sur Sud Radio.
00:41 Sud Radio, le numérique pour tous, Vanessa Pérez.
00:44 Et pour commencer cette émission, on va se plonger dans un monde avec 2 degrés de plus.
00:48 Et pour en parler, j'ai le plaisir de recevoir le directeur de la communication de Léonard.
00:52 Alors Léonard, c'est l'incubateur d'innovation du groupe Vinci.
00:56 Vinci, une marque que vous voyez souvent quand vous voyagez à travers la France et ailleurs.
01:00 Mathieu Lerondeau, bonjour.
01:02 Alors Léonard, vous êtes cette cellule d'innovation du groupe Vinci
01:04 et vous détectez les tendances dans les métiers de la construction des mobilités et de l'énergie.
01:09 Concrètement, est-ce que Léonard va nous permettre d'appréhender ce monde avec 2 degrés de plus ?
01:14 Concrètement, c'est naturellement l'un des principaux sujets sur lesquels
01:18 se concentrent les efforts de Léonard,
01:21 comme je dirais tous ceux de cette industrie
01:24 ou de ses activités de la construction des infrastructures, de l'énergie
01:28 qui se préoccupe aujourd'hui énormément,
01:30 non plus seulement, disons, d'efficacité opérationnelle,
01:34 mais aussi de la capacité à maintenir ces infrastructures
01:38 et à leur donner un avenir durable.
01:40 Alors Mathieu, on voit tous effectivement ces images un petit peu dramatiques
01:43 sur nos territoires lorsqu'il y a des inondations et des sécheresses,
01:45 mais vous qui êtes en amont de ces tendances,
01:48 quels vont être à terme l'impact de cette situation climatique
01:53 sur l'ensemble justement de nos paysages urbains et de nos infrastructures ?
01:57 Les épisodes, disons, climatiques auxquels on a assisté dans les temps récents
02:03 et dont, je dirais, la fréquence et la gravité a tendance à s'accentuer,
02:08 vont peser des risques sur les personnes et sur les biens,
02:13 mais aussi sur la pérennité des infrastructures.
02:15 Et quand on égève ainsi, on regarde avec une attention particulière
02:20 celles des infrastructures urbaines.
02:22 Comment est-ce qu'on continue de rendre vivable, agréable,
02:26 à vivre une ville à, disons, non plus seulement +2°C,
02:32 mais peut-être demain +4°C ?
02:35 Comment est-ce qu'on continue d'assurer la pérennité des réseaux de communication
02:39 et des infrastructures routières, ferroviaires ou encore énergétiques ?
02:45 On n'est pas les seuls, bien évidemment, à s'intéresser au sujet.
02:47 On travaille dessus depuis 2017 et depuis la fondation de Léonard.
02:51 Et on est largement, je dirais, rejoints par toute la diversité
02:56 des parties prenantes de ces infrastructures et en particulier par l'État,
03:01 qui a annoncé en début d'année un nouveau plan national d'adaptation au changement climatique,
03:07 qui, lui, ne vise plus le +2°C en 2100, mais bien le +4°C.
03:12 C'est bien ça. Une question un peu direct, Mathieu, j'ai envie de vous demander aujourd'hui.
03:16 La question est-elle de déménager ou de réaménager ?
03:20 Alors, la question est complexe.
03:24 Il s'agira d'abord peut-être de surdimensionner les ouvrages, les bâtiments,
03:29 les infrastructures à créer. Et pour celles qui sont déjà en place,
03:33 on va avoir un débat. Un débat qui ne concerne pas que les techniciens,
03:40 que les ingénieurs de Vinci ou de ces entreprises qui sont engagés
03:44 dans la construction de ces infrastructures. Un débat qui va porter sur la question
03:48 de qu'est-ce qu'on veut conserver à tout prix du confort, de l'efficacité
03:53 des moyens, par exemple, de communication dont nous disposons aujourd'hui.
03:58 Qu'est-ce qu'on veut conserver ? Quoi qu'il en coûte,
04:04 pour reprendre une expression classique qu'on a beaucoup entendu.
04:10 Qu'est-ce qu'il faudra adapter ? Et quels sont les usages qu'il faudra adapter ?
04:14 Admettre, par exemple, qu'une voie de communication puisse n'être pas utilisable
04:19 100% du temps, 100% de l'année, parce qu'il faudra accueillir
04:26 des événements climatiques exceptionnels, de plus en plus communs,
04:30 qui en interdiront l'usage. Et à quel endroit, effectivement, il faudra occasionnellement
04:34 commencer. Et ça, c'est un débat, encore une fois, qui va bien au-delà
04:40 de celui des techniciens, qui concerne également les élus, et beaucoup plus largement
04:44 les citoyens. - Alors Mathieu, on parle beaucoup d'intelligence artificielle
04:47 dans tous les domaines, et dans le vôtre aussi, elle va permettre de prédire,
04:50 d'analyser. Concrètement, comment elle s'inscrit dans les solutions
04:54 que vous mettez en place pour les territoires ? - Alors l'IA, c'est l'un des grands champs,
04:59 comme dans l'économie générale, dans la construction, dans les infrastructures,
05:03 qui est explorée aujourd'hui, pour nourrir l'innovation et la résilience
05:09 de tous ces dispositifs. L'intelligence artificielle, elle va servir à la fois
05:14 à concevoir des réseaux qui sont optimisés, on parle de design génératif,
05:20 et on va pouvoir évaluer l'impact, par exemple, des paramètres climatiques
05:26 sur une infrastructure, et pouvoir la concevoir en sorte de la rendre résiliente
05:31 à ces changements. - Donc c'est-à-dire, avant de fermer une route ou un bord de mer,
05:35 on met tout ça dans un ordinateur, et puis... - Et on va effectivement évaluer
05:39 l'impact de ces transformations en faisant varier les paramètres.
05:42 Ça existe déjà, on a un bureau d'études qui a été lancé d'ailleurs
05:47 dans un des programmes de Léonard, les programmes d'accélération,
05:49 qui s'appelle Résilience aujourd'hui, et qui fait ça, qui évalue précisément
05:53 la vulnérabilité de ces infrastructures. L'intelligence artificielle,
05:57 elle peut servir également à faire de la maintenance prédictive,
06:00 à détecter la convergence d'un certain nombre de signaux et de pannes
06:07 à venir sur des réseaux, sur des voies ferrées en particulier.
06:11 Elle peut servir, je dirais enfin, à outiller et analyser des images
06:19 qui, elles, peuvent, là encore, livrer un certain nombre d'indices
06:25 sur l'impact et les transformations de bâtiments.
06:29 Donc je pense en particulier à une solution qui permet de faire
06:33 d'analyses massives d'images de drones, en sorte de pouvoir construire
06:41 des analyses des opportunités d'adaptation, par exemple,
06:48 d'un certain nombre de bâtiments, qui permettent de détecter
06:51 des fuites d'eau sur des réseaux d'adduction d'eau à très grande échelle,
06:54 en analysant la coloration des sols ou encore leur altimétrie.
06:59 Il y a tout un tas de solutions, effectivement, qui sont en cours
07:02 de déploiement dans ce sens-là.
07:03 On sait que le secteur du bâtiment est un secteur qui est très consommateur
07:06 et qui génère beaucoup de CO2. Là aussi, est-ce que l'intelligence
07:10 artificielle vous permet de concevoir les matériaux du futur ?
07:12 Alors, l'intelligence artificielle, elle peut aider en particulier,
07:15 notamment les technologies de design génératif dont je parlais tout à l'heure.
07:19 Alors, design génératif, pour nos auditeurs...
07:20 Design génératif, c'est la capacité qu'a l'intelligence artificielle,
07:24 en faisant varier un certain nombre de paramètres, de dessiner,
07:27 si vous voulez, et de concevoir des plans, par exemple.
07:31 Ça peut être des plans de câblage, des plans de réseau,
07:34 ça peut être aussi les plans d'un bâtiment ou d'une infrastructure.
07:37 Donc, ces technologies-là permettent en particulier d'optimiser
07:43 la consommation de ressources et de minimiser, par exemple,
07:47 l'utilisation du béton, qui est aujourd'hui le matériau clé,
07:51 disons, dans la construction et qui est aussi fortement émissif,
07:55 donc, de gaz à effet de serre.
07:59 Par ailleurs, effectivement, alors, ça ne doit pas toujours...
08:02 grand-chose à l'IA, mais la recherche est extrêmement active
08:07 en matière de recherche, effectivement, de matériaux qui seraient
08:09 des substituts au ciment, en particulier, qui est tellement émissif,
08:14 substituts à l'acier, substituts à d'autres matériaux
08:17 dont l'impact environnemental est important et qu'on peut,
08:20 aujourd'hui, donc, remplacer par des solutions moins émissives
08:24 ou moins polluantes.
08:25 Alors, justement, par rapport aux solutions, j'ai envie de vous demander,
08:27 par rapport à nos auditeurs, qui ont malheureusement, peut-être,
08:30 été victimes de, soit de sécheresse, soit d'inondations récemment,
08:34 il y a des startups qui sortent, justement, de votre incubateur.
08:36 Est-ce qu'il y a des solutions très opérationnelles qui fait que,
08:39 dans un proche avenir, leur vie sera un petit peu plus confortable,
08:42 on va dire ?
08:43 Oui, naturellement. Alors, je mentionnais très rapidement
08:46 Resalience, tout à l'heure, qui permet de faire des diagnostics,
08:48 précisément, de l'impact du changement climatique sur des bâtiments,
08:51 sur des infrastructures.
08:53 Aujourd'hui, ce sont des usages qui sont en train de devenir massifs
08:56 et qui n'intéressent plus seulement les constructeurs
08:59 ou ceux qui sont en charge de la maintenance des infrastructures,
09:02 mais aussi ceux qui les conçoivent, qui les construisent, etc.
09:05 Donc, c'est une solution qui vient à l'appui des nouvelles réglementations,
09:09 par exemple, qui prennent en compte un certain nombre de paramètres
09:12 bio-climatiques qui doivent être pris en compte dans la construction
09:15 de logements. Et donc, à ce titre-là, ça pourrait être décisif.
09:19 Je pense à ces technos qui permettent, encore une fois,
09:24 de l'analyse massive d'images et qui permettent de massifier,
09:29 par exemple, la production de diagnostics de performance énergétique,
09:33 non plus à l'échelle d'un bâtiment ou d'un logement,
09:36 mais à l'échelle d'une ville, grâce, encore une fois,
09:40 à ce qu'on appelle la "computer vision", la vision par ordinateur
09:43 et l'analyse d'images par ordinateur.
09:45 Est-ce que ça veut dire que notre habitat va changer dans les années à venir,
09:48 et que ça va être dramatiquement changé, pour anticiper, justement, ces catastrophes ?
09:54 La principale transformation qui est en cours, elle est presque silencieuse,
10:00 c'est celle, au fond, de l'amélioration de la performance thermique
10:05 des bâtiments et des habitations, en particulier parce que ce qu'on présente
10:09 le plus souvent comme la possibilité d'économiser en rendant
10:16 en chauffage et d'améliorer le confort thermique,
10:20 permettra aussi, à terme, d'améliorer le confort thermique en été
10:24 et lors de fortes températures.
10:26 Donc ça, c'est une révolution silencieuse, mais elle est considérable
10:30 parce qu'elle concerne, évidemment, tout le bâti résidentiel.
10:33 Mathieu, pour conclure, j'ai envie de vous dire,
10:35 tous ces changements dans le bâti et dans la construction,
10:37 quelque part, sont à votre avantage ?
10:40 Oui, enfin, à notre avantage, en tout cas.
10:42 Les métiers de la construction de l'énergie ont des objectifs considérables
10:49 en matière de réduction de l'impact de ces activités,
10:52 mais aussi en matière de transformation des territoires
10:56 et des infrastructures qui les structurent.
11:00 C'est ce dont on parlera pendant notre festival,
11:02 les 23, 24 et 25 avril, au cours desquels, précisément,
11:06 au cours d'une trentaine de conférences,
11:10 on va aborder tous les aspects de l'adaptation
11:13 et de la résilience face aux changements climatiques.
11:15 Voilà, je vous encourage à vous inscrire,
11:17 parce que vraiment, les thèmes sont très porteurs,
11:19 ça vous parle de votre quotidien, il y a des super intervenants,
11:21 donc le rendez-vous doit être pris.
11:23 Merci beaucoup Mathieu Larrando pour Vinci.
11:26 Restez avec nous, on marque une courte pause
11:28 et on se retrouve dans quelques instants pour découvrir
11:30 comment former nos futures générations à cette transition climatique.
11:34 Le numérique pour tous, ça continue dans quelques instants.
11:36 Ici, sur Sud Radio.
11:37 Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
11:40 Rendez-vous sur verissure.fr pour votre demande de vie gratuite.
11:43 Vérissure présente...
11:45 Sud Radio, le numérique pour tous, Vanessa Perez.
11:48 Et dans ce numéro spécial technologie et réchauffement climatique,
11:51 j'ai le plaisir de recevoir Antoine Yérezan.
11:53 Antoine, bonjour.
11:54 Vous êtes directeur du développement et des partenariats
11:57 au sein d'AXA Climate.
12:00 Alors, est-ce à dire qu'un assureur comme AXA a conçu une école
12:03 pour mieux faire comprendre aux citoyens que nous sommes
12:05 les enjeux du changement climatique, Antoine ?
12:07 Oui, bonjour Vanessa, merci de me recevoir.
12:10 Effectivement, en 2021, on a décidé de se lancer dans ce projet
12:14 assez marrant qui consistait à se dire pour que les gens s'approprient
12:17 le changement climatique, comprennent ce qu'ils pouvaient faire
12:21 dans leur quotidien pour agir, changer dans leur métier,
12:24 il fallait leur parler là où ils passent le plus clair de leur temps
12:26 et là où ils passent le plus clair de leur temps, c'est au travail.
12:29 Et donc, l'idée c'est de déployer dans les entreprises
12:34 et dans un certain nombre d'organisations aussi publiques,
12:36 des associations, des écoles, des parcours de formation
12:39 pour expliquer aux gens ce que c'est que le changement climatique,
12:42 d'où ça vient et puis surtout qu'est-ce qu'ils peuvent faire concrètement.
12:45 Mais vous avez le sentiment, Antoine, qu'en 2024, en fait,
12:47 on ne sait toujours pas ce qu'il faut faire malgré toutes les publications,
12:49 malgré le rapport du GIEC, on en parle tous les jours,
12:52 les empreintes carbone, etc. On n'a pas compris ?
12:54 Alors, je dirais qu'on a compris qu'il y avait un problème.
12:56 Je pense que là, pour le coup, les études sont assez claires
12:58 et je pense que tous ceux et celles qui nous écoutent savent
13:00 qu'aujourd'hui, on a un problème avec le changement climatique,
13:02 un problème avec l'effondrement du vivant.
13:04 Maintenant, entre savoir qu'il y a un problème, savoir d'où il vient,
13:06 savoir qu'est-ce qu'on peut faire, qu'est-ce qu'il faut faire
13:08 et surtout, chacun à son échelle, dans son métier,
13:10 qu'est-ce qu'il peut faire, là, pour le coup, il y a besoin de formation.
13:13 On le voit tous les jours quand on déploie nos contenus.
13:15 Ça lève un grand intérêt et surtout, ça donne une envie d'action
13:19 parce qu'il y a régulièrement quand même des discours
13:21 qui consistent juste à expliquer ce qui se passe.
13:23 Et c'est vrai, le constat est un peu déprimant.
13:25 Maintenant, il faut se retrousser les manches et passer à l'action
13:28 et pour ça, on a besoin de tous parler la même langue
13:30 et de savoir ce qu'il faut faire.
13:31 Et vous avez le sentiment, en fait, que les citoyens,
13:33 effectivement, se sentent concernés, on le voit,
13:35 quand il y a des inundations, des sécheresses, etc.
13:37 Ils aimeraient prendre leur part au débat
13:39 mais en fait, il n'y a pas ce pont qui permet
13:41 de savoir comment s'engager et que faire au quotidien.
13:43 C'est à cet endroit-là qu'il y a le vrai problème ?
13:46 Exactement. En fait, je pense qu'on est tous, aujourd'hui,
13:49 touchés par le changement climatique.
13:50 Il y a des gens qui sont touchés directement
13:52 parce que leur maison, elle est noyée,
13:54 parce qu'ils sont saisonniers l'hiver
13:56 et qu'en fait, la saison se réduit,
13:58 parce qu'ils sont agriculteurs et ils doivent faire
14:00 les récoltes ou les vendanges un mois plus tôt qu'avant.
14:02 Donc là, on est touchés par ça, c'est très clair.
14:05 Maintenant, qu'est-ce que je peux faire pour améliorer ça ?
14:07 Il y a des réponses de très court terme.
14:09 Je vais changer la façon dont je gère ma maison,
14:12 c'est-à-dire que je ne vais pas mettre les albums
14:13 de photos de famille fragiles à la cave
14:15 parce que je sais qu'elle est inondée régulièrement.
14:17 Ça, c'est les petites réponses du quotidien.
14:20 Et après, il y a la question de comment est-ce qu'on
14:22 touche les vraies causes ?
14:24 En fait, toucher les vraies causes, c'est plus dur
14:26 parce qu'on est tous un peu responsables,
14:28 mais il y en a quand même qui sont plus responsables que d'autres.
14:31 Il y a tout un système qui est compliqué à changer.
14:35 Et donc, de ce point de vue-là, mettre de la clarté,
14:37 expliquer quelles sont les causes du changement climatique,
14:39 où est-ce qu'on peut agir au jour le jour
14:41 et aussi quelle intention il faut mettre dans ce changement,
14:44 voilà ce dont on a besoin de parler
14:46 et c'est pour ça qu'il y a besoin de formation.
14:47 Très intéressant. Alors, j'ai envie de vous demander
14:49 qu'est-ce qu'on apprend, puisque ce sont des cours en ligne,
14:51 qu'apprend-on dans l'accent Climate School ?
14:53 Alors, on remet...
14:55 Qui apprend ?
14:57 Alors déjà, qui ? En fait, on a des contenus qui sont déployés
15:00 aujourd'hui dans plus de 200 entreprises.
15:02 Donc, par exemple, nos amis de Vinci,
15:04 si vous travaillez à Vinci, si vous avez la chance
15:07 d'être collègues à Vinci,
15:09 vous pouvez bénéficier de tous nos contenus,
15:11 mais c'est valable aussi dans plus de 200 entreprises,
15:14 plus de la moitié du CAC 40, un certain nombre de communes aussi.
15:17 La métropole Nice-Côte d'Azur, si vous êtes fonctionnaire ou élu,
15:20 là-bas, vous avez accès à nos contenus, donc des écoles.
15:23 Donc, voilà pour qui s'est conforme.
15:26 Donc, des cours en ligne. Ce sont des cours en ligne.
15:28 Exactement, ce sont des cours en ligne, mais qui apprennent quoi ?
15:30 Qui apprennent déjà, qui remettent un peu les fondamentaux
15:32 de ce qui se passe, c'est-à-dire d'où vient le changement climatique.
15:34 Et très concrètement, il faut le redire, le changement climatique
15:36 vient du fait qu'on brûle trop de pétrole, trop de gaz et trop de charbon.
15:39 Il y a d'autres facteurs, mais à la fin, on revient à ça.
15:42 Ensuite, on comprend les conséquences.
15:44 Et après, on a deux autres natures de cours,
15:46 un peu moins sur les fondamentaux scientifiques,
15:48 mais qu'est-ce qu'on peut faire à l'échelle d'une organisation ?
15:50 C'est-à-dire, ça veut dire quoi ?
15:51 Une entreprise bas carbone, est-ce que ça existe ?
15:53 Est-ce qu'on peut le faire ? Ça veut dire quoi l'économie circulaire ?
15:55 Tout ça. Et après, il y a enfin à l'échelle, moi, de mon métier.
15:58 Si je travaille au marketing, si je travaille en logistique,
16:00 si je suis informaticien, concrètement,
16:03 est-ce qu'au quotidien, j'ai des outils pour bouger ?
16:06 Et c'est ça qui nous intéresse, parce que l'idée,
16:08 c'est d'accélérer encore les transitions.
16:10 Antoine, on a le sentiment encore en 2024 que certaines personnes se disent
16:14 « Ah, on va trouver une start-up magique qui va nous permettre
16:16 de résoudre toutes ces problématiques de gaz à effet de serre, etc.,
16:19 et de consommation ».
16:20 À travers ce que vous dites, c'est vraiment la posture
16:23 et c'est l'état d'esprit qui va nous permettre, justement,
16:25 de faire un petit pas ?
16:26 Alors, c'est une bonne question.
16:28 Effectivement, quand on voit l'ampleur du problème
16:30 et qu'on se dit « Bon, peut-être qu'on va trouver une solution
16:33 et quelqu'un d'autre va gérer cette solution.
16:34 Ça va être un inventeur de génie dans son garage,
16:36 ça va être un chercheur. »
16:38 Il est certain que la technologie va nous aider
16:41 et nous aide déjà à régler ces problèmes-là.
16:43 Quand on parlait, par exemple, d'utiliser des modèles prédictifs
16:47 pour mieux prévoir comment nos infrastructures vont s'adapter
16:49 aux changements climatiques,
16:50 ce sont des outils qui sont déjà disponibles et qui nous servent déjà.
16:53 Maintenant, et je reviens là encore sur ce qui a été dit tout à l'heure,
16:56 quand on dit « On est en train de faire des recherches pour faire de l'acier. »
16:59 Vous savez que l'acier est très émetteur dans sa production
17:02 de gaz à effet de serre.
17:04 Quand on est en train de réfléchir à des aciers bas carbone,
17:07 le temps, on le sait,
17:09 parce que vous en parlez quand même souvent sur cette émission,
17:11 le moment où il y a un chercheur qui a une bonne idée,
17:13 le moment où vous avez un prototype,
17:15 une start-up qui est incubée par nos amis de Léonard,
17:18 vous créez un outil de production, vous créez une usine pour 20 ans,
17:21 vous adaptez…
17:22 C'est la régulation.
17:23 Voilà, la régulation qui va avec.
17:24 Tout ça, c'est un pas de temps qui est colossal.
17:25 C'est des choses qui durent 20, 30 ans.
17:27 Le premier Smartphone, c'est 1992, c'est IBM Simon.
17:31 Donc, en fait, le temps de déploiement de cette technologie,
17:34 il est colossal.
17:35 Et en fait, le temps, on n'a pas.
17:36 Donc, croire qu'on va maintenant trouver une solution
17:39 et qu'elle va être déployée tout de suite
17:41 pour régler tous nos problèmes du changement climatique, c'est faux.
17:43 Et c'est pour ça que tout à l'heure, on parlait d'un mot très important
17:45 qui est le renoncement.
17:46 Il va falloir laisser des choses de côté
17:48 parce qu'on ne va pas arriver à tout régler avec des solutions techniques.
17:51 Et ceux qui disent ça, en fait, font preuve d'irresponsabilité.
17:54 Mais qui est responsable dans ce cas-là ?
17:56 Est-ce que c'est l'individu ?
17:57 Parce que comparé à l'entreprise qui émet beaucoup plus,
18:00 comment chacun doit prendre sa part au débat ?
18:02 Parce que c'est un épiphénomène, effectivement,
18:04 quand on est une personne toute seule,
18:05 de se dire "je vais devoir renoncer",
18:06 alors qu'une entreprise, elle, va renoncer peut-être à sa croissance.
18:10 Et là, c'est beaucoup plus complexe.
18:11 Oui, c'est vrai que ce qui est difficile,
18:13 c'est qu'en gros, quand on dit qu'on brûle trop de pétrole, de charbon et de gaz,
18:17 c'est que concrètement, le gros du sujet,
18:19 c'est qu'on consomme trop d'énergie fossile
18:22 pour se déplacer, pour se loger et pour se nourrir,
18:25 si je résume très schématiquement.
18:27 Et on peut difficilement demander aux gens
18:29 qui n'ont pas de pisciclables à proximité,
18:33 qui ont des enfants à gérer avec des horaires
18:36 qui ne sont pas très compatibles avec le travail,
18:37 de renoncer, par exemple, à la voiture.
18:39 Donc ça, c'est vrai qu'on ne peut pas le faire.
18:41 Et la façon dont on peut régler ce problème-là,
18:44 ça va être une façon collective,
18:45 c'est-à-dire inventer de nouvelles infrastructures de transport,
18:47 changer les horaires, etc.
18:48 Donc il y a une partie collective.
18:50 Maintenant, il y a aussi une partie individuelle, elle est importante.
18:52 C'est-à-dire, je prends l'exemple des pénuries d'eau, par exemple.
18:55 Quand vous devez prendre la décision, en tant que maire,
18:58 en tant que préfet,
18:59 d'obliger les concitoyens à ne plus arroser leur jardin, par exemple.
19:03 C'est coûteux comme décision.
19:04 Je veux dire, globalement, tout le monde vous déteste après,
19:06 quand vous prenez cette décision-là.
19:08 Tout le monde vous déteste.
19:09 Et la réalité, c'est que si vous ne le faites pas,
19:11 ou si vous le faites un peu tard,
19:12 il y aura des problèmes,
19:13 mais on ne vous blâmera pas forcément là-dessus.
19:14 Bon, c'est plus facile de prendre cette décision
19:17 si sur l'ensemble du territoire,
19:18 il y a des gens qui, d'eux-mêmes,
19:19 arrêtent d'arroser leur pelouse, vous voyez ?
19:21 Ce petit geste d'un voisin qui le fait,
19:24 puis un autre, puis un autre,
19:25 ça crée des petites poches comme ça de bonne volonté.
19:27 Et ce n'est pas parce qu'on a les petites poches de bonne volonté
19:29 qu'après, on peut politiquement dire,
19:31 vous voyez bien, il y en a qui font l'effort.
19:32 Maintenant, ceux qui ne veulent pas faire l'effort,
19:34 vous vous alignez sur les autres.
19:35 Et donc, il y a effectivement des solutions
19:37 qui sont collectives et politiques,
19:38 et c'est le gros du sujet.
19:39 Maintenant, il y a aussi cette échelle individuelle qui compte,
19:42 ne serait-ce que pour envoyer les bons signaux.
19:44 Et vous avez l'impression que les salariés
19:45 qui écoutent vos formations,
19:46 ils ont envie de faire quelque chose,
19:48 ou il y a encore des éléments de blocage
19:49 et encore ce travail qu'il faut faire pour passer à l'ACT-A ?
19:52 Globalement, la plupart des gens,
19:54 parce que ce n'est pas vrai que tout le monde
19:56 a au cœur de faire bouger les choses,
19:58 mais la plupart des gens ont très envie
19:59 de bouger sur ces questions-là.
20:00 Parce que dans leur quotidien,
20:01 ils sont touchés par le changement climatique,
20:03 ils voient les arbres dépérir
20:05 parce qu'il y a trop de sécheresse.
20:06 Donc, ils ont envie de bouger.
20:08 Ils ont envie de bouger aussi parce que leurs enfants les poussent
20:10 ou parce que, d'ailleurs pas que les plus jeunes les poussent,
20:13 dans leur entourage,
20:14 on a tous des gens qui nous poussent à agir.
20:16 Donc, il y a une vraie envie.
20:17 Maintenant, entre avoir envie et au quotidien,
20:20 se heurter en fait aux barrières du quotidien,
20:21 que ce soit dans sa vie personnelle,
20:23 on a peut-être envie d'acheter des choses,
20:26 des produits par exemple,
20:27 qui abîment l'environnement et on n'a pas l'argent.
20:29 Ou au travail, on aimerait bien faire des choses,
20:31 mais on ne nous laisse pas le temps,
20:32 on ne nous laisse pas les outils.
20:34 Il y a des frottements.
20:35 Donc, je dirais que la Climate School
20:38 qu'on déploie dans les entreprises,
20:40 elle ne règle pas les problèmes,
20:41 elle ne donne pas forcément toute l'énergie,
20:43 mais elle ouvre les conversations.
20:44 Elle permet quand vous êtes un manager
20:45 et quand vous êtes une équipe,
20:46 de discuter ensemble et de dire,
20:48 quand même, on fait ça de cette façon,
20:51 peut-être qu'on pourrait s'organiser autrement,
20:53 peut-être qu'on peut organiser des couverturages
20:54 pour venir ensemble,
20:55 peut-être qu'on n'est pas obligés de venir tous
20:57 à cet endroit-là, tel jour,
20:58 et qu'on pourrait faire des choses à distance,
21:00 ou peut-être qu'on pourrait changer
21:01 les produits qu'on utilise.
21:02 Ça, c'est des discussions qui s'ouvrent aussi
21:04 quand on s'autorise à parler de ces sujets.
21:05 Alors, intéressant.
21:06 Alors, dites-nous Antoine,
21:07 parce qu'on n'est pas encore étudiant ou élève,
21:09 on va dire, dans vos cours,
21:10 mais il y a des grands paradoxes
21:11 que vous faites émerger dans vos cours,
21:13 des choses qu'on fait au quotidien,
21:15 qui sont l'inverse exact de ce qui devrait être fait.
21:17 Donnez-nous quelques exemples
21:18 pour qu'on se réveille, on va dire.
21:19 Oui, c'est vrai.
21:20 En fait, c'est la raison pour laquelle
21:21 on a besoin de formation,
21:22 parce qu'en fait, il y a des solutions
21:23 qui peuvent paraître évidentes
21:24 et qui ne le sont pas,
21:25 et qui en réalité sont des mauvaises idées.
21:27 Si vous voulez lutter contre le changement climatique,
21:29 mais que vous ne vous prenez pas,
21:30 par exemple, en compte les autres choses
21:33 comme l'effondrement du vivant,
21:34 vous pouvez très bien,
21:35 d'un point de vue très logique,
21:36 vous dire, on va raser cette forêt
21:37 et mettre des panneaux solaires.
21:38 Oui, ça, c'est une mauvaise idée à l'échelle collective.
21:40 Mais à l'échelle individuelle,
21:41 vous avez des choses aussi.
21:42 Il fait trop chaud, vous mettez une clim.
21:44 Concrètement, une clim, c'est quoi ?
21:45 C'est quelque chose qui injecte du froid
21:46 dans votre maison
21:47 et qui injecte du chaud en dehors.
21:48 Donc en fait, vous accroissez le problème
21:50 autour de vous.
21:51 Première chose, il fait plus chaud,
21:52 mais en plus, vous brûlez de l'électricité
21:54 pour faire ça.
21:55 Et donc, vous accroissez les causes du problème,
21:57 puisque vous accroissez le changement climatique.
21:59 Donc ça, typiquement,
22:00 c'est ce qu'on appelle souvent
22:01 une solution de maladaptation,
22:02 c'est-à-dire qu'en fait,
22:03 vous empirez le problème
22:04 en essayant de trouver une solution.
22:06 Pour éviter la maladaptation,
22:07 il faut déjà bien savoir ce qu'on fait,
22:09 savoir dans quel contexte on se place
22:11 et puis surtout,
22:12 trouver des solutions collectives
22:13 qui vont bien.
22:14 Si on laisse tout le monde s'organiser
22:15 en dernière minute
22:16 sans rien avoir anticipé,
22:17 ce qui va se passer,
22:18 c'est que ceux qui ont les moyens
22:19 vont s'adapter souvent au détriment des autres
22:21 et ceux qui n'ont pas les moyens,
22:22 malheureusement,
22:23 ils vont prendre de plein fouet
22:24 les conséquences du changement climatique.
22:25 Antoine, pour conclure,
22:26 les 30 secondes,
22:27 est-ce qu'il est trop tard pour agir ?
22:29 Alors, il n'est jamais trop tard pour agir.
22:30 D'abord parce qu'on continue aujourd'hui
22:32 à empirer le changement climatique.
22:33 On continue à brûler trop de pétrole,
22:35 trop de gaz et trop de charbon.
22:37 Donc, il faut déjà arrêter,
22:39 si vous voulez,
22:40 empêcher ce robinet de couler.
22:41 Et ensuite,
22:42 il y a le stock d'eau
22:43 qui est déjà dans la baignoire,
22:44 il y a déjà le changement climatique qui arrive.
22:46 Aujourd'hui, il faut s'adapter.
22:48 Il faut s'adapter,
22:49 c'est ce dont on discutait tout à l'heure,
22:51 à la fois sur les infrastructures,
22:53 sur nos façons de vivre,
22:54 parce qu'on va être touchés
22:55 et on est déjà touchés.
22:56 Maintenant, il n'y a rien de...
22:58 Il n'y a aucun défaitisme à avoir.
23:00 On n'est pas encore au stade aujourd'hui
23:02 où il n'y a rien à faire.
23:03 Il existe des solutions,
23:05 on peut les appliquer,
23:06 que ce soit dans sa vie personnelle
23:07 ou au niveau de l'entreprise.
23:08 Par contre,
23:09 s'adapter simplement
23:10 à ce qui est en train de se passer aujourd'hui,
23:11 sans essayer de lutter
23:13 sur l'aggravation du problème aux origines,
23:15 c'est vraiment, pour le coup,
23:16 une course en avant
23:17 et une course en avant
23:18 qui va être problématique
23:19 parce qu'à terme,
23:20 si on ne change pas
23:22 les données initiales du problème,
23:23 on va arriver à un stade
23:24 où ça va être très, très difficile de s'adapter.
23:25 Merci beaucoup donc à nous de méditer
23:27 et surtout d'agir.
23:28 Mathieu Lorondo pour Vinci,
23:30 merci beaucoup Antoine Yrezan
23:31 pour AXA Climate School.
23:33 Le Numérique pour tous,
23:34 c'est fini pour aujourd'hui.
23:35 Et pour prolonger la discussion,
23:36 on se retrouve sur vos réseaux préférés
23:38 et en podcast.
23:39 Et surtout, continuez de nous envoyer
23:40 des messages et d'interagir avec nous.
23:42 C'est toujours un plaisir
23:43 de vous lire et de vous répondre.
23:44 Allez, c'est fini pour aujourd'hui.
23:45 Je vous souhaite une excellente fin de week-end
23:47 et je vous dis à la semaine prochaine.
23:49 Sud Radio,
23:50 le Numérique pour tous,
23:51 Vanessa Perez.
23:53 Avec Verissure,
23:55 le numéro un des alarmes en France.
23:57 Rendez-vous sur verissure.fr
23:59 pour votre demande de devis gratuits.