• il y a 7 mois
Avec Manon Aubry, députée européenne et tête de liste LFI aux élections européennes

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##L_INVITE_POLITIQUE-2024-04-29##

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Transcription
00:00 - Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
00:07 - Bonjour, bonjour à toutes et à tous.
00:09 Vous voulez savoir ?
00:10 Eh bien parlons vrai ce matin avec Manon Aubry, tête de liste LFI aux élections européennes.
00:15 Manon Aubry, bonjour.
00:16 - Bonjour Jean-Jacques Bourdin.
00:17 - Merci d'être avec nous.
00:18 Vendredi, des étudiants de Sciences Po, une minorité, 150 à 200 étudiants sur 13 000, bloquaient l'école Sciences Po.
00:26 Aujourd'hui, hier, ensuite, après vendredi, des syndicats étudiants ont appelé au soutien aux Palestiniens
00:36 à poursuivre le mouvement dans toutes les universités.
00:39 Est-ce que vous les encouragez ?
00:41 - Oui, je les encourage.
00:42 Je pense qu'ils sont l'honneur de notre pays.
00:44 Ce sont des jeunes étudiants, y compris des étudiants en droit international,
00:48 qui se mobilisent pourquoi ?
00:49 Pour que le droit international soit respecté, pour que le massacre cesse dans la bande de Gaza.
00:53 Là où il y a eu maintenant près de 35 000 morts.
00:57 Où il y a eu autant d'enfants qui sont morts en 4 mois qu'en 4 ans dans l'ensemble des conflits internationaux.
01:02 Et ils se mobilisent pour que la France retrouve sa voie de la paix sur la scène internationale
01:09 et défende notamment des sanctions à l'égard du gouvernement de Benjamin Netanyahou.
01:13 Cesse d'exporter des armes.
01:14 Et vous savez, moi j'ai non seulement étudié à Sciences Po, mais j'ai enseigné notamment le droit international à Sciences Po.
01:20 Et je suis fière de voir que des étudiants prennent à la lettre le droit international et demandent des comptes à notre pays.
01:26 Vous les encouragez à quoi ?
01:27 A se mobiliser !
01:28 A se mobiliser, à manifester, à bloquer les universités ?
01:31 C'est à eux de définir leur modalité d'action.
01:33 Mais Jean-Jacques Bourdin, c'est à eux de définir leur modalité d'action.
01:36 Mais vous appuyez !
01:37 Mais bien sûr que je les appuierai !
01:39 S'ils vous appellent à bloquer les universités, vous appuyez !
01:41 Mais bien sûr que je les appuierai !
01:42 Mais comme, vous savez, des mobilisations étudiantes, combien il y en a eu dans l'histoire de notre pays ?
01:48 Il y en a eu, moi ma première mobilisation quand j'étais jeune, c'était contre le contrat première embauche.
01:53 Il y en a eu un paquet de fac à l'époque, en 2006, qui ont été bloqués.
01:56 C'était un sujet franco-français.
01:58 Mais on a le droit de se mobiliser pour des sujets français, comme des sujets internationaux,
02:02 parce que ça se passe à quelques milliers de kilomètres d'ici, on doit fermer les yeux pour des milliers de gens qui meurent,
02:06 sous les bombes, qui meurent de famine.
02:08 Moi, je ne resterai pas silencieuse, et je suis fière que la jeunesse de notre pays ouvre les yeux, et ouvre les yeux sur le monde.
02:15 - Bien, Lailatollah Kamenei, vous avez vu, qui dirige la République islamique d'Iran, félicite et soutient les étudiants de Sciences Po,
02:24 mais ceux des universités américaines aussi.
02:26 L'Iran, où les minorités sont persécutées, où les opposants sont emprisonnés, torturés, condamnés à mort.
02:32 L'Iran, où la liberté des femmes est bafouée.
02:35 L'Iran, qui finance et arme le Hamas.
02:37 Où sont les manifestations, et les filles, contre les atrocités commises par ce régime ?
02:43 - Nous avons participé à plusieurs reprises à des manifestations contre le régime iranien.
02:48 - Je ne vois rien dans les universités, je ne vois rien, nulle part, nulle part.
02:54 - Il y a plein de raisons de se mobiliser, Jean-Jacques Bourdin, de par le monde.
02:57 - C'est une raison, ça ?
02:58 - Oui, bien sûr que c'est une raison.
03:00 Mais c'est quoi l'objectif ? C'est du coup d'euphémiser ce qu'il se passe dans la bande de Gaza ?
03:05 Vous savez, je n'ai aucune sympathie pour le régime iranien.
03:08 Je l'ai condamné à de très nombreuses reprises.
03:10 Je me suis mobilisée notamment aux côtés des femmes qui défendent le droit tout simplement d'exister en tant que femmes dans le régime iranien.
03:19 - Et de ne pas porter le voile.
03:21 - Oui, notamment de ne pas porter le voile.
03:22 Et je les ai soutenues à de très nombreuses reprises, et je le ferai autant de fois que nécessaire.
03:27 Maintenant, une fois qu'on a dit ça, du coup, on doit fermer les yeux et ne rien dire sur la bande de Gaza ?
03:31 - Alors, faut-il inscrire... Oui, on peut ouvrir les yeux sur les deux.
03:35 Faut-il inscrire les gardiens de la révolution comme organisation terroriste ?
03:39 Vous savez, la liste des organisations terroristes, elle est définie par le droit européen.
03:44 - Vous êtes favorable ou pas ?
03:45 - Il faut voir si les critères sont remplis, mais c'est pas un cadre qui est défini par le droit international.
03:52 Mais il faudra regarder, je ne sais pas s'ils sont remplis, mais ce que je vous dis, c'est qu'en droit international,
03:57 pour agir contre des régimes autocrates, c'est le cadre des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité notamment.
04:04 Donc peut-être qu'il faudra les inscrire sur la liste des organisations terroristes de l'Union Européenne.
04:11 Mais ça ne suffit pas, Jean-Jacques Bourdin.
04:13 Si vous voulez agir, notamment contre le régime iranien, il faut prendre des sanctions.
04:17 Et de la même manière qu'il faut prendre des sanctions à l'égard de l'ensemble des régimes de par le monde qui violent le droit international.
04:22 - Vous mettez sur le même plan le régime iranien, le régime israélien ?
04:26 - Ce ne sont pas des régimes identiques, ils ne font pas la même chose, mais à chaque fois qu'ils violent le droit international,
04:32 comme le fait le régime israélien, oui je le dirais, vous savez affamer une population entière, tuer de manière indiscriminée,
04:41 oui Jean-Jacques Bourdin, ce sont des crimes de guerre, voire des crimes contre l'humanité, et en droit international, vous méritez d'être puni pour cela.
04:47 Et donc oui, le régime de Benjamin Netanyahou devra rendre des comptes pour ce qu'ils sont en train de faire.
04:52 Et je vais plus loin, notre responsabilité tout entière aux régimes européens, et aussi mis en cause,
05:00 quand on est incapable de suspendre l'accord d'association entre l'Union Européenne et Israël,
05:04 quand on est incapable de décréter un embargo sur l'envoi d'armes vers Israël, voilà ce que nous devrions être en train de collectivement faire.
05:13 - Benjamin Netanyahou, doit-il être poursuivi pour crime de guerre et comparaître devant la Cour pénale internationale ?
05:19 - Oui. - Oui. Vous demandez son arrestation ?
05:22 - Ce sera à la Cour pénale internationale d'en décider. - Même chose pour les dirigeants du Hamas ?
05:28 - Mais bien sûr, bien sûr ! - Devant la Cour pénale internationale ?
05:31 - Bien sûr, et nous l'avons dit dès le début. Vous savez, c'est précisément ce que je suis en train de vous dire.
05:37 Tous ceux qui sont en train de commettre des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité,
05:40 ils ne peuvent pas s'absoudre du droit international. Ce droit est en vigueur partout dans le monde.
05:46 Et donc à chaque fois qu'il est violé, oui, il doit être poursuivi.
05:49 Et je rappelle que la Cour internationale de justice a alerté il y a quelques semaines de cela,
05:54 sur le risque imminent de génocide dans la bande de Gaza, et ont demandé des mesures conservatoires
05:59 à l'égard du gouvernement d'Israël, lesquelles mesures n'ont pas été mises en œuvre.
06:03 Donc nous avons face à nous non seulement des violations flagrantes du droit international,
06:07 mais derrière ce sont des vies humaines, ce sont des trajectoires, ce sont des enfants qui sont amputés sans médicaments,
06:13 ce sont des enfants qui n'ont plus de parents, ce sont des enfants qui meurent de famine.
06:16 Voilà la réalité là-bas et qui devrait, toutes et tous, quelles que soient nos opinions politiques,
06:21 aujourd'hui interroger notre humanité la plus élémentaire.
06:26 - Génocide comme celui des Ouïghours en Chine, que Elieffy n'a jamais voulu dénoncer, Jean-Luc Mélenchon le premier.
06:34 - Vous savez, moi j'ai fait du droit... - Génocide reconnu.
06:37 - Non, il n'y a aucune organisation internationale qui l'a reconnu. Ceci étant dit, c'est un massacre.
06:43 Moi j'ai voté au Parlement européen toutes les résolutions qui dénonçaient la responsabilité du régime chinois
06:50 dans le massacre en cours des Ouïghours.
06:53 - Pourquoi Jean-Luc Mélenchon n'a jamais voulu le dénoncer ?
06:55 - Parce que nous défendons le droit international, Jean-Jacques Bourdin. Je sais que ça peut paraître, mais quand vous avez un cadre de référence...
07:01 - Je ne comprends pas très bien.
07:02 - Jean-Jacques Bourdin, je vais vous donner un exemple très précis.
07:04 Vous savez, qui a porté au Parlement européen un texte, précisément, de lutte contre le travail forcé des Ouïghours,
07:10 qui est le devoir de vigilance des multinationales ? C'est votre serviteuse, en face de vous.
07:14 Depuis 5 ans, je me suis battue au Parlement européen pour faire adopter un texte qui rend les entreprises multinationales responsables des violations des droits humains dans leur chaîne de production.
07:22 - Est-ce que vous employez le terme de génocide concernant les Ouïghours ?
07:24 - Je vous dis que je suis le droit international, donc à partir du moment où des organisations du droit international reconnaîtront le génocide des Ouïghours, je l'utiliserai.
07:33 Mais en attendant, je peux parler de violations massives des droits humains.
07:37 - Est-ce que vous utilisez le terme génocide concernant Israël à Gaza ?
07:41 - Je viens de vous le dire, à partir du moment où c'est reconnu par le droit international et la Cour internationale de justice a très clairement parlé, à la fois, de risques imminents de génocide, la rapportrice...
07:50 - Mais c'est parce qu'il n'est pas pareil ! La Cour chénale internationale de justice...
07:54 - Non, la Cour de justice internationale ! Confondez pas, la CPI et la CIG, ce sont deux cours différents, M. Bordin.
08:00 - Non, non, pardon, mais la Cour internationale de justice, je sais ce que c'est, et la CPI, je sais ce que c'est.
08:03 Bon, et, euh, Manon Aubry, pardon, mais vous avez deux discours.
08:08 - Non, c'est pas vrai. - Mais si !
08:09 - C'est pas vrai, M. Bordin.
08:10 - Est-ce que vous employez le mot génocide concernant Israël à Gaza ?
08:14 - Mais vous comparez, M. Bordin, vous comparez des situations...
08:16 - Oui ou non ? Je vous pose la question !
08:18 - Vous comparez des situations qui ne sont pas comparables.
08:20 Donc, là, ce que je suis en train de vous dire, c'est que pour définir un génocide, il faut un caractère systémique, un caractère intentionnel, notamment, et que dans le cas, précisément, dans la bande de Gaza, à la fois, la Cour internationale de justice a parlé, il y a plusieurs semaines de cela, d'un risque imminent...
08:35 - Elle n'a pas tranché !
08:36 - La rapporterie spéciale, laissez-moi aller jusqu'au bout, je vous en prie, et la rapporterie spéciale des Nations Unies sur la situation dans les territoires occupés palestiniens a, elle, parlé de génocide qui est d'ores et déjà commencé.
08:49 - La Cour internationale de justice n'a pas parlé de génocide ?
08:53 - Elle a parlé de risque imminent. Qu'est-ce que je viens de vous dire ?
08:55 - Très bien. Vous, est-ce que vous parlez de génocide ? Est-ce que vous employez le mot ?
09:00 - Je viens de vous dire que je reprends les termes du droit international, c'est-à-dire de risque imminent de génocide dans la bande de Gaza, qui sont les termes de la Cour internationale de justice.
09:07 - Mais qui ne sont pas les termes employés par Rima Hassan, qui est 7ème sur votre liste, et qui ne cesse de parler de génocide, d'apartheid...
09:15 - Mais oui, mais oui...
09:17 - Je ne cherche pas...
09:18 - Mais en l'occurrence, Rima...
09:20 - Je regarde les mots employés.
09:21 - Vous avez raison, et en l'occurrence, Rima est une juriste et fait référence au droit international, et à la fois utilise les termes de la Cour internationale de justice et de la Rapporterie spéciale des Nations Unies.
09:33 - Donc maintenant, on peut avoir un débat juridique qui est intéressant. Je pense que tous les gens qui nous écoutent adorent ce cours de droit international.
09:40 - Mais non, c'est le double discours qui est intéressant.
09:41 - Mais vous savez, moi, c'est précisément contre les doubles discours que je me bats.
09:45 - C'est contre tous ceux qui décident des sanctions à l'égard du régime russe, à juste titre, parce qu'ils sont en train de massacrer le peuple ukrainien,
09:53 - et qui sont incapables de décider de sanctions à l'égard du régime israélien, parce que, soi-disant, nous avons des accords passés extrêmement anciens, etc.
10:03 - Mais pourquoi on serait incapable de décider des sanctions à l'égard du régime israélien ?
10:07 - Pourquoi la France continue d'envoyer des armes ? Des armes !
10:10 - Il manque des armes pour l'Ukraine, et de l'autre côté, on en envoie aux régimes israéliens pour massacrer le peuple palestinien. Vous trouvez ça normal ?
10:17 - Qui est la véritable tête de liste à l'EFI aux élections ?
10:21 - Vous l'avez en face de vous, Jean-Jacques Bourdin.
10:22 - Ah bon ? Ah bon non ? Je croyais que c'était Rima Hassan, parce qu'on la voit partout. Je vois Jean-Luc Mélenchon sans cesse avec elle.
10:29 - Il ne cesse de l'accompagner, de la mettre en avant. Mais... Non mais c'est vrai, non ?
10:34 - Vous savez, plusieurs choses.
10:36 - Manon Aubrey, non ?
10:37 - Plusieurs choses.
10:38 - Ça ne vous irrite pas ? Moi, ça m'irriterait.
10:39 - Mais moi, je suis fière qu'on parle de mes candidats. De quelle autre liste a son numéro 7 sur la liste dont on parle autant ?
10:46 - Moi, je suis fière de l'ensemble de ma liste. Vous savez, je suis aussi fière de Anthony Smith, qui est numéro 4 sur ma liste, et qui est inspecteur du travail,
10:54 et à l'occasion du 1er mai, qui a lancé une proposition de zéro mort au travail, par exemple, alors que la France est le pays recordman d'Europe en termes de mort au travail,
11:02 plus de 2 morts au travail chaque jour. Je suis fière de Damien Carême, qui est un député écologiste, et qui est présent sur ma liste, qui répond à mon appel de la nuppes.
11:10 Vous savez, moi, je ne fais pas de la politique pour faire des bisbis politiques de qui est le plus visible.
11:18 Admettez que je fais de la politique avec les tripes et avec de la conviction, et je suis fière d'enlever une équipe derrière moi.
11:24 - Je ne mets pas ça en cause. Rima Hassan, qui ne cesse de scander le slogan de la rivière à la mer, "La Palestine sera libre". Vous l'entendez ?
11:34 - Mais vous savez ce qu'il veut dire ce slogan ? - Elle est encore vendredi à Sciences Po.
11:38 - Vous savez ce qu'il veut dire ce slogan ? - Sans oublier les mains...
11:41 - Que les Palestiniens ont le droit de vivre en liberté, M. Bourdin. Que les Palestiniens ont le droit de vivre en liberté, aux côtés des Israéliens qui ont le droit de vivre en liberté.
11:50 C'est ce que chacune et chacun aspire pour résoudre. C'est pas vrai, M. Bourdin. C'est pas vrai.
11:55 Écoutez ce que dit Rima Hassan. Elle dit très précisément... - Est-ce qu'elle parle de solutions à deux États ?
12:00 - Oui, elle parle de solutions à deux États. Elle l'a dit notamment dans une excellente interview à 20 minutes.
12:04 Elle l'a dit dans une interview à Libération. - D'ailleurs, pourquoi ne vient-elle pas ici ? Refuse-t-elle même mon invitation ?
12:08 - Posez-lui la question. Vous avez en face de vous la tête de liste, ça ne vous satisfait pas ?
12:13 Ce n'est pas très respectueux pour moi, M. Bourdin. - Pardon ? Vous êtes invité régulièrement, Mme Aubry ?
12:17 - Oui, c'est pour ça que je dis que vous avez en face de vous la tête de liste.
12:20 - Tout le monde est invité, mais Rima Hassan ne souhaite pas venir.
12:24 Radicaliser, diviser, communautariser, c'est votre stratégie. Le bruit et la fureur, comme disait Jean-Luc Mélenchon.
12:32 - Franchement, arrêtez. - Mais arrêtez quoi ?
12:35 - Mais de jeter comme ça les anathèmes sur des militants politiques. - Mais ce ne sont pas des anathèmes.
12:39 - Mais ça veut dire quoi ? Communautariser, radicaliser ?
12:42 - C'est le sujet qui revient sans cesse dans la bouche des candidats à LFI.
12:47 - M. Bourdin, il est 8h46, ça fait 16 minutes que nous sommes en interview.
12:51 Est-ce que vous m'avez posé une seule question sur les écarts de salaire qui sont astronomiques ?
12:56 - Mais qui est allé soutenir les étudiants de Sciences Po vendredi dans la rue ?
13:01 - Qui est allé soutenir le blocage de Sciences Po ?
13:05 - M. Bourdin, est-ce que vous m'avez posé une seule question sur les écarts de salaire qui sont insupportables
13:09 et le PDG de Stellan Sties qui gagne 1700 fois le SMIC ?
13:12 M. Bourdin, est-ce que vous m'avez posé une seule question sur notre programme que nous avons sorti
13:16 et dont nous avons été les seuls à le sortir jusqu'à présent ?
13:19 M. Bourdin, est-ce que vous m'avez posé une seule question sur ma proposition de mettre fin aux accords de libre-échange ?
13:23 - Mais qui a tenu 19 conférences dans les universités françaises pour soutenir les Palestiniens ?
13:29 - Nous ne parlons pas que de la Palestine. M. Bourdin, écoutez.
13:32 M. Bourdin, je vous propose, je vous fais une proposition.
13:35 - Si vous faites moi une proposition... - Demain à Grenoble, à 19h à l'expo, si ma mémoire est bonne.
13:41 - C'est très bien. - Je vous invite à venir et vous verrez ce dont il sera question.
13:45 - Non, je ne participerai jamais à aucun meeting politique.
13:48 - Non mais en tant que journaliste, pour le couvrir, évidemment, je ne vous invite pas à venir me soutenir.
13:52 Quoique, M. Bourdin, vous avez aussi le droit de voter pour nous.
13:55 - Évidemment, j'ai le droit de voter pour qui je veux.
13:57 - Mais vous êtes le bienvenu et vous le verrez.
13:59 - Est-ce que la tragédie palestinienne est utilisée à des fins idéologiques, Manon Aubry ?
14:04 - Mais vous imaginez le cynisme de cette question ?
14:07 - Elle n'est pas cynique, elle est réelle. - Attendez...
14:09 - C'est la réalité, c'est votre choix. - Ça veut dire, M. Bourdin...
14:13 - Assumez-le ! - Ça veut dire, M. Bourdin, que nous ferions de l'instrumentalisation de cette question.
14:17 - Mais évidemment ! - Comment osez-vous poser cette question ?
14:21 - Je vous pose la question parce que c'est une réalité. - Alors qu'il est mort à Gaza plus de 35 000 civils.
14:26 Alors qu'à Gaza, on meurt de famine, on meurt sous les bombes israéliennes.
14:30 À Gaza, on meurt sous les tirs des snipers pour aller demander de l'aide humanitaire.
14:34 - Pourquoi ? Manon Aubry ? - Vous croyez qu'on instrumentalise cette situation ?
14:38 Mais évidemment, chacune et chacun préférerait qu'il n'y ait pas un tel drame qui se joue sous nos yeux.
14:42 - Manon Aubry, Manon Aubry, pourquoi êtes-vous à 7% dans les sondages ?
14:45 Pourquoi êtes-vous à la ramasse à gauche ?
14:48 Vous faites aujourd'hui la moitié de ce que fait Raphaël Glucksmann.
14:52 Pourquoi ? - Plusieurs choses.
14:54 D'abord, vous avez bien remarqué que le scrutin n'a pas eu lieu.
14:56 - Oui, on est d'accord. - Les sondages nous donnent entre 7 et 8%, c'est-à-dire plus que ce qu'il s'est passé en 2019.
15:02 Et ce que vous avez remarqué aussi, c'est que ce que les sondages indiquent,
15:06 c'est qu'aujourd'hui, le taux de participation attendu, et notamment de notre électorat, est relativement faible.
15:12 Regardons les sondages jusque vous.
15:14 Et moi, je profite de votre antenne pour dire très clairement à toutes celles et à tous ceux qui se disent
15:18 "Mais pourquoi je vais aller voter le 9 juin ? À quoi ça sert ? J'y comprends rien."
15:22 Je vais leur dire, ne laissez pas le duo entre l'extrême droite d'un côté, Jordan Bardella et Marine Le Pen,
15:28 et de l'autre côté, Emmanuel Macron, remporter ce scrutin.
15:31 Allez vous exprimer. Si vous aussi, vous n'en pouvez plus de cette politique de raquette sociale
15:36 qui est menée par le gouvernement, qui un jour veut remettre en cause l'assurance chômage,
15:41 le jour d'après, augmenter la TVA, le jour encore d'après, remettre en cause le statut de fonctionnaire,
15:46 le jour encore d'après, s'en prendre à nos hôpitaux, à nos écoles,
15:52 et bien vous avez la possibilité avec un bulletin de vote, celui de la liste que je porte de la France Insoumise,
15:58 d'exprimer quelque chose de très clair pour cette élection, c'est que nous pouvons obtenir autre chose.
16:05 Tracer l'après Macron, c'est ça l'enjeu.
16:07 Donc, ce qui va tout changer dans cette élection, c'est la mobilisation.
16:12 La mobilisation de la jeunesse, la mobilisation des quartiers populaires qui s'abstient davantage dans cette élection.
16:18 C'est ce que disent très clairement les sondages.
16:20 Donc c'est le premier appel que je veux lancer, c'est vous, moi, Bernard Arnault, Emmanuel Macron,
16:26 on a tous le même pouvoir dans les urnes.
16:28 - La mobilisation des quartiers populaires, c'est-à-dire ?
16:30 - De quartiers qui se mobilisent moins, vous le savez.
16:34 Le 16ème arrondissement de Paris se mobilise bien davantage que la Seine-Saint-Denis.
16:38 Ici, c'est une réalité sondagière et statistique d'élection en élection.
16:42 On a jusqu'au 1er mai, jusqu'au mercredi, ce mercredi pour s'inscrire sur les listes électorales.
16:47 Il y a 12 millions de personnes dans notre pays qui ne sont pas inscrites ou mal inscrites.
16:51 Donc j'appelle chacune et chacun qui nous écoute à vérifier votre situation.
16:55 Vous pouvez aller le faire sur jevoteinsoumis.fr, ça renvoie vers le site du ministère.
16:59 - Manon Aubry.
17:00 - Tout simplement ne pas être privée de son droit le plus élémentaire.
17:03 - Manon Aubry, Jean-Luc Mélenchon qui est poursuivi par la ministre des universités Sylvie Retaillou.
17:10 Rima Hassan et Mathilde Panot convoquées demain par la police.
17:13 Elles seront entendues dans le cadre d'une enquête sur d'éventuels propos faisant l'apologie du terrorisme.
17:18 Pourquoi liberté d'expression est-elle en danger comme vous le dites ?
17:21 - Elle est en danger quand la principale opposition de notre pays a forceré la présidente de son groupe.
17:27 - La principale opposition c'est le Rassemblement National, que vous le vouliez ou pas.
17:30 - Nous avons fait 22% à l'élection présidentielle.
17:33 - Oui en 2022.
17:34 - Nous avons fait élire un groupe de 75 députés à l'Assemblée Nationale et collectivement 151 députés avec la NUPES.
17:40 - Morte.
17:41 - Et notre présidente, pour moi elle n'est pas morte parce que son esprit, sa lettre et son programme est encore vivant à travers moi.
17:46 - Pourtant la gauche elle est morte. La gauche devenue irréconciliable, j'y reviendrai.
17:50 - Jean-Jacques Bourdin, je continuerai à la défendre. Mais oui je vous réponds.
17:53 - Vous imaginez dans un pays, dans une démocratie, poursuivre la présidente d'un des principaux groupes d'opposition à l'Assemblée Nationale
18:00 pour un motif tout à fait fallacieux d'apologie du terrorisme.
18:03 - Vous imaginez l'instrumentalisation de la justice ? Vous ne pensez pas que la justice a mieux à faire ?
18:08 - Et cerise sur le gâteau, la ministre de l'Enseignement...
18:12 - L'affaire n'est pas encore en justice, pardonnez-moi.
18:14 - La ministre de l'Enseignement Supérieur, bah oui mais s'il y a une poursuite c'est qu'il y a un procureur qui veut entendre des militants politiques.
18:21 Et la ministre de l'Enseignement Supérieur, vous ne croyez pas qu'elle a mieux à faire pour défendre notamment la liberté des universités
18:28 plutôt que de faire la police de la santé ? Vous ne pensez pas que la ministre de l'Enseignement Supérieur devrait d'abord s'occuper
18:33 notamment des files qui s'allongent des étudiants devant les distributions alimentaires ?
18:39 Qu'elle devrait plutôt s'occuper de l'état de délabrement de nos universités publiques ?
18:44 Qu'elle devrait plutôt traiter de la situation des étudiants qui se font virer de leur logement à cause des Jeux Olympiques ?
18:52 Voilà ce que devrait faire une ministre de l'Enseignement Supérieur dans notre pays.
18:56 Et je vais vous dire, c'est une honte ce qui est en train de se passer.
18:59 Et vous pouvez ne pas être d'accord avec nous, mais tous les démocrates de ce pays, aujourd'hui doivent se lever contre ce qui est en train de se passer.
19:07 Vous savez, je vais vous citer...
19:08 - Se lever, c'est-à-dire ?
19:10 - Se lever, c'est-à-dire s'exprimer très clairement pour dire qu'aujourd'hui, la liberté d'expression...
19:14 - Se lever comment ? Par le vote ?
19:16 - Par le vote, le 9 juin, et par un rassemblement demain à 8h30, porte de cliché, qui doit rassembler toutes celles et tous ceux qui veulent défendre la liberté de ne pas être d'accord.
19:28 Vous savez, Voltaire disait "je ne partage pas vos idées, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous puissiez les exprimer".
19:35 Et bien, M. Bourdin, chacune et chacun de notre pays doit se battre jusqu'à la mort pour qu'on ait la possibilité d'exprimer des opinions, y compris celles avec lesquelles nous ne sommes pas d'accord.
19:45 Et c'est la question de la démocratie aujourd'hui qui est en jeu, et qui est terriblement remise en cause par ce gouvernement.
19:52 Raison pour laquelle nous devons être nombreux dans ce rassemblement demain, et nombreux le 9 juin pour défendre notre démocratie.
19:58 - J'ai deux, trois questions sur l'Europe. Un mot quand même sur la politique. La gauche est devenue irréconciliable, quoi que vous en disiez.
20:04 Vous voyez la situation. Jean-Luc Mélenchon doit-il quitter maintenant la scène politique pour que l'union se crée, à gauche ?
20:11 - C'est ce que demande... - Vous êtes pressé de l'envoyer à la retraite, Jean-Luc Mélenchon ?
20:15 - Mais je ne suis pas pressé, c'est pas moi qui demande cela. C'est toute la gauche, et même chez vous, vous le savez bien.
20:21 - Vous savez, M. Bourdin, j'ai défendu et je continue à défendre le programme de la NUPES.
20:25 Parce que c'est celui qui nous a permis de nous unir sur un programme clair, y compris sur les enjeux européens.
20:30 - Mais qui a permis de vous désunir ? - Eh bien, je regrette que certaines directions politiques, celles du Parti Socialiste, celles d'Europe Écologie-Les Verts,
20:37 - Qui font que les responsables. - Ils ont fait le choix de la désunion.
20:40 - Ils ont que les responsables. - M. Bourdin, est-ce qu'on a proposé une liste commune aux élections européennes ?
20:44 Oui ou non ? Est-ce qu'on a fait de la tête de liste impréalable ? Non, absolument pas.
20:50 Moi, vous savez, vous en connaissez beaucoup des responsables politiques comme moi, qui se sont battus, y compris pour dire
20:55 "Je suis prête à ne pas être la tête d'affiche". - Est-ce qu'on a dit à gauche que le Hamas était un mouvement de résistance ?
20:59 - Mais là, vous revenez sur la question du Hamas. - Je reviens pas. Vous savez bien que c'est le cœur...
21:04 - Non, M. Bourdin, la question des listes européennes a été tranchée bien avant. Bien avant le 7 octobre. - Maintenant, au bruit.
21:10 Les écologistes, comme les socialistes, ont fait le choix de faire bande à part bien avant le 7 octobre.
21:15 Donc, vous le voyez, aujourd'hui, c'est utilisé comme un prétexte. Et la réalité, c'est que certains préfèrent se lancer dans une bataille de petits chevaux à gauche,
21:23 à l'heure où on a l'extrême droite qui est aux portes du pouvoir à plus de 30%. Et moi, je ne me résous pas à laisser les clés du pays à une extrême droite
21:30 qui est non seulement raciste et xénophobe, qui s'en prend à nos concitoyens de communautés musulmanes, mais qui, en plus de cela,
21:38 ne fait rien pour le premier sujet et la première préoccupation des Français, qui est le pouvoir d'achat et la vie chère.
21:44 Oui, le Rassemblement national, il s'oppose à l'augmentation du salaire minimum. Il s'oppose au blocage des prix des produits de première nécessité.
21:50 Et moi, c'est ce que je vais défendre dans cette campagne avec le programme de la LUCAS.
21:54 - La dissuasion nucléaire est au cœur de la stratégie de défense française. Elle est donc un élément incontournable de la défense du continent européen.
22:01 Ce n'est pas moi qui le dis, c'est le président de la République. Est-ce que vous êtes d'accord ?
22:05 Est-ce qu'une défense commune européenne est indispensable, englobant la dissuasion nucléaire française ?
22:13 - Je crois que le président de la République, Emmanuel Macron, joue de nouveau aux apprentis sorciers.
22:18 En proposant de mettre la dissuasion nucléaire française au service des 27 États membres, c'est complètement irréaliste.
22:26 C'est une espèce de fable qu'il raconte. Vous imaginez les 27 États essayer de se mettre d'accord pour, à quel moment, appuyer sur le bouton nucléaire ?
22:33 - Mais pas du tout. Il a précisé, il n'est pas à partager la décision de déclencher le feu nucléaire. Ce n'est pas du tout pareil.
22:40 Je vous donne un exemple très concret. Si demain, un État est attaqué dans l'Union européenne, soit dit en passant,
22:46 si un État est attaqué dans l'Union européenne, si on met de côté la question nucléaire, on a un devoir d'assistance mutuelle,
22:52 que moi je défends, que je ne remets absolument pas en cause.
22:54 - Donc il faut réarmer l'Europe ?
22:55 - Bien sûr, il faut réarmer l'Europe en garantissant notre indépendance et notre souveraineté, et ne pas défendre les États-Unis.
23:02 - Non mais il faut réarmer l'Europe !
23:03 - Il faut avoir les capacités de notre souveraineté en matière d'industrie militaire, ce que nous n'avons pas à l'heure actuelle.
23:08 - Donc il faut réarmer l'Europe ?
23:09 - Donc oui, il faut développer de l'armement qui est "Made in Europe".
23:13 Et je finis sur la question de la dissuasion nucléaire. Imaginez un État européen est attaqué,
23:18 et la France propose d'utiliser l'arme nucléaire pour défendre cet État européen.
23:24 - C'est la France qui décidera, oui.
23:25 - Mais quelle est la conséquence de cela, M. Bourdin ? C'est une guerre nucléaire mondialisée.
23:30 Vous pensez que nous allons prendre le risque de cela ? Mais c'est complètement irresponsable de la part du Président de la République.
23:37 - Donc il ferait mieux d'abord de garantir les conditions de notre souveraineté en matière industrielle.
23:42 Vous avez raison de pointer cette question.
23:44 Raison pour laquelle il faut des coopérations militaires en Europe
23:47 qui doivent d'abord servir notre souveraineté, notre production militaire européenne.
23:51 - Donc il faut plus d'Europe ? Une Europe plus souveraine ?
23:53 - Ça dépend pour quoi faire.
23:54 - Investissement massif pour financer les transitions vertes et numériques,
23:59 pour financer la réindustrialisation des pays européens, le renouvelable nucléaire, les technologies d'avenir.
24:06 - Et pour ça, M. Bourdin, il faut mettre fin à nos dépendances.
24:09 Ça veut dire mettre fin aux accords de libre-échange.
24:11 Vous savez, je n'ai eu de cesse depuis des mois de me battre contre les accords de libre-échange.
24:17 Et j'ai été si seule. Je préside le seul groupe au Parlement européen
24:21 qui n'a jamais donné aucune voix aux accords de libre-échange,
24:25 qui veut dire concrètement faire produire à l'autre bout du monde des produits alimentaires,
24:29 des produits industriels que nous savons et que nous pouvons produire ici.
24:34 Donc je le dis aux gens qui nous écoutent,
24:36 si vous voulez une liste qui résiste et qui ne donne aucune voix à ces accords de libre-échange
24:41 qui protègent notre industrie et notre agriculture, alors votez pour la liste de la France insoumise.
24:46 - Bien, Manon Aubry, j'ai un dernier mot sur les Jeux olympiques.
24:48 - Vous savez que j'aime beaucoup le sport et que je pratique le water polo.
24:51 - Je sais, mais vous vous réjouissez j'imagine.
24:53 - Vous savez, les Jeux...
24:55 - Vous vous réjouissez ou pas ? Parce que vous faites partie de ceux qui sont...
24:58 - Je vais vous dire le fond de ma pensée.
25:00 - Ah, vous êtes partagée.
25:01 - Je suis cette gamine fan de sport qui regardait les JO à la télé quand elle était petite,
25:07 je suis cette gamine qui a été en sport-études et qui pratique le sport encore aujourd'hui de manière quotidienne
25:14 et qui est un peu excitée à l'idée de voir une grande fête populaire.
25:17 Sauf que ces JO malheureusement ne seront pas la grande fête populaire qu'on espérait.
25:21 - Mais comment le savez-vous ?
25:22 - Pour plusieurs raisons. La première c'est d'abord le prix des places est astronomique.
25:27 - C'est-à-dire quel est le prix d'une place ?
25:29 - Pour voir du water polo c'est de plus de 50 euros à la place la plus éloignée.
25:32 Et pardon mais le water polo, j'aimerais que ce soit un sport plus populaire, mais c'est loin d'être le sport plus populaire.
25:37 - Il y a des places moins chères.
25:38 - Non, vous le savez très bien, les places sont hors de prix.
25:43 - Sur certains sports il y a des places moins chères, mais je ne vais pas, nous n'allons pas dans l'emprunt.
25:45 - Le prix du ticket de métro sera à 4 euros.
25:47 A cela vous rajoutez le fait que des étudiants soient dégagés de leur logement résidentiel, du CRUS.
25:55 Vous rajoutez à cela le fait que les SDF soient là aussi dégagés de chez eux.
26:01 Y compris même la ville d'Amiens a pris un arrêté anti-pauvreté de peur que les SDF de Paris aillent à Amiens.
26:07 C'est ça l'image du monde que l'on veut donner.
26:09 Donc oui, j'aurais aimé que les Jeux Olympiques soient une grande fête du sport populaire.
26:15 Et je le regrette que ça ne le soit pas, et que les conditions ne soient pas réunies pour cela.
26:19 - Vous allez vous réjouir quand même.
26:20 - J'aimerais me réjouir bien davantage.
26:23 - Je sais que la France accueille un grand élément sportif.
26:27 - Mais je vous le dis, la gamine qui sommeille en moi et qui adore les JO saute de joie à l'idée de se voir ça.
26:34 Mais j'aimerais que les conditions d'organisation des JO rendent accessible ce grand sport populaire
26:40 qui, on a été le pays du sport pour tous, et je le regrette que les JO ne donnent pas cette impression-là.
26:50 - Bien, merci Manon Aubry d'être venue nous voir sur le thème de...
26:52 - On pourra revenir pour commenter les JO.
26:54 - Mais j'attends Rima Hassan, vous pouvez toujours lui passer le message.
26:57 - Je lui transmettrai, Jean-Jacques Banda.
26:59 - Vous lui transmettrez, nous verrons bien ce qu'elle dira.
27:01 Je vous tiendrai au courant, ne vous inquiétez pas.
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