Avec Eric Lombard, ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique
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NewsTranscription
00:00– Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
00:07– Merci d'être avec nous, Éric Lombard, bonjour.
00:09– Bonjour Jean-Jacques Bourdin.
00:10– Merci d'être sur Sud Radio ce matin, vous êtes ministre de l'économie et des finances.
00:16D'abord, avant de parler de croissance, de grands chiffres macroéconomiques,
00:22je voudrais, Éric Lombard, que vous précisiez deux choses,
00:25parce que hier à l'Assemblée nationale, les questions ont été posées,
00:28moi je vous les repose ce matin, clairement.
00:30Alors, première question, est-ce que vous nous confirmez
00:33que nous ne paierons pas de contributions, même modestes,
00:38aux services publics de notre commune ?
00:40– On a une situation qui est la suivante, et qui est très simple,
00:45le pays est surendetté, je commence par ça,
00:48parce que c'est important de le partager avec les Français,
00:503 300 milliards de dettes, cette année nous allons verser à nos prêteurs,
00:55à nos créanciers, plus de 65 milliards d'euros,
00:59et donc la priorité, c'est de réduire cette dette,
01:03et pour ça il faut réduire le déficit.
01:05Mais pour réduire le déficit, le chemin qui nous paraît le plus approprié,
01:10c'est d'abord de gérer la dépense publique,
01:12qui est importante dans notre pays, qui finance des choses indispensables,
01:16la sécurité sociale, les collectivités locales.
01:18– Je vais y revenir.
01:18– Mais c'est le moyen privilégié,
01:22et nous ne souhaitons pas augmenter les impôts,
01:24nous ne souhaitons pas instaurer de nouvel impôt,
01:28même au profit des collectivités locales,
01:30parce que dans notre situation économique,
01:33ça risque de peser sur la croissance,
01:35qui déjà a un peu de mal dans un environnement mondial,
01:37on va en parler, qui est très chahuté,
01:40et donc nous ne mettrons pas en place de nouvel impôt,
01:43même au profit des collectivités locales,
01:45qui jouent un rôle si important dans notre pays.
01:46– Donc pas de contribution modeste au service public, c'est clair.
01:50– Pas de contribution, c'est clair.
01:52– L'abattement fiscal, autre question qui est revenue,
01:54qui revient sans cesse dans les médias et chez les politiques.
01:57L'abattement fiscal de 10% d'aux bénéficient les retraités,
02:01sera-t-il supprimé, oui ou non ?
02:03– Alors Jean-Jacques Bourdin, je vais vous arrêter,
02:05parce qu'il y a dans le paysage des dizaines d'idées.
02:09– Oui, mais celle-là est majeure quand même.
02:11– Celle-là, elle est majeure depuis 15 jours.
02:14– Elle est venue souvent.
02:14– Mais il y en a eu encore une de la période d'avant.
02:18– Pardon, mais ce sont des ministres, Éric Lombard,
02:21qui font ces propositions, ce n'est pas moi.
02:24– Alors si je peux me permettre,
02:25la ministre qui est ma collègue Amélie de Montchemin
02:27n'a pas fait cette proposition,
02:28elle a juste fait une constatation
02:30qui après a été traduite en mesure fiscale.
02:32– Oui, François Rinceman avait fait la précédente.
02:34– Voilà, ce qui se passe,
02:37c'est que nous sommes dans une situation politique particulière
02:39et nous allons bâtir le budget de 2026,
02:42parce que là on parle du budget de 2026,
02:44je vous rappelle qu'on est fin avril 2025,
02:46donc on a quand même un petit peu de temps,
02:47mais on va le faire d'une façon très originale,
02:49on va le faire dans le dialogue avec toutes les parties prenantes,
02:52à commencer par les élus naturellement,
02:54mais aussi avec les partenaires sociaux,
02:56avec les associations qui représentent les collectivités locales,
02:59et les idées vont émerger de ce dialogue
03:02et le Premier ministre décidera des idées qu'il reprend,
03:09qu'il proposera au Parlement au mois de juillet.
03:12Et donc d'ici au mois de juillet,
03:13c'est une assaise à laquelle les ministres se contraignent
03:16et qui n'est pas facile avec des journalistes
03:18qui posent des questions précises.
03:20Et donc nous n'allons pas,
03:21parce que rien n'est décidé sur l'architecture.
03:24Je comprends très bien l'architecture.
03:25Ça veut dire que l'idée est retenue pour l'instant.
03:28L'idée n'est ni retenue ni quoi que ce soit.
03:32Elle n'est pas écartée.
03:34Aucune idée n'est écartée.
03:36Je reprends la phrase du Premier ministre,
03:37il n'y a pas de tabou.
03:39Mais cette idée, elle a été exprime.
03:41Encore une fois, la ministre n'a pas pris cette idée.
03:43C'est tout ce que je veux savoir.
03:44Je ne veux pas savoir si ça sera effectif et décidée.
03:48Elle n'est pas écartée.
03:49C'est le dialogue qui permettra de décider
03:52ce que nous prenons, ce que nous ne prenons pas.
03:54Bon, donc elle n'est pas écartée.
03:56C'est clair.
03:57Bien.
03:59Désindexer les pensions sur l'inflation,
04:03c'est une idée qui n'est pas écartée non plus ?
04:05Aucune idée n'est écartée.
04:07Pour autant qu'elle soit portée,
04:10notamment puisque vous parlez de la retraite
04:13ou de sujets qui touchent les Français.
04:17L'idée dont vous parlez des 10%,
04:19je n'ai pas d'avis sur le sujet
04:23puisque ce que nous souhaitons,
04:25c'est de laisser monter le débat
04:26de la part de ceux qui en ont la charge,
04:28notamment les partenaires sociaux.
04:29Et je rappelle que les partenaires sociaux
04:32sont en ce moment réunis dans un autre conclave
04:34qui est différent de celui qui va se réunir à Rome
04:37dans quelques heures.
04:38Et que ce conclave est toujours en cours.
04:41Il travaille.
04:42Et donc c'est en fonction du résultat
04:44de ce dialogue et de ce travail
04:46que nous nous prononcerons.
04:47Oui, vous avez raison de parler des partenaires sociaux
04:49puisque le MEDEF et la CPME
04:52sont favorables à la suppression de ces fameux 10%.
04:58Bon, je passe à autre chose.
04:59Cela n'engage qu'eux ?
05:00Oui, oui.
05:01Enfin bon, ce sont des partenaires sociaux.
05:03Oui, absolument.
05:04Éric Lombard, parlons de la croissance.
05:07Quelle croissance au premier trimestre 2025 ?
05:10Le chiffre vient de tomber.
05:12Il est de 0,1%,
05:13ce qui est conforme à nos prévisions.
05:16La bonne nouvelle, derrière ce chiffre d'abord,
05:19c'est que malgré l'absence de budget,
05:21puisque nous avons attendu fin février
05:22pour avoir un budget,
05:23et ça a énormément pesé sur la croissance,
05:25la croissance est positive.
05:27Mais ce qui est important au début d'année,
05:28c'est ce qu'on appelle l'acquis de croissance.
05:30C'est-à-dire que s'il ne se passait rien de plus,
05:32la croissance sur l'ensemble de l'année 2025
05:34serait de 0,4%.
05:36Et ce chiffre est important
05:38parce que ça veut dire que nous sommes en ligne
05:40pour atteindre notre objectif
05:42qui a été ajusté récemment,
05:45qui est de 0,7%.
05:46Oui.
05:47Nous sommes en ligne pour le faire
05:48si malgré les difficultés du monde,
05:51l'énergie des entrepreneurs français
05:54continue à produire de la croissance.
05:56et aujourd'hui,
05:57l'investissement,
05:59les résultats des entreprises,
06:00tout ça va plutôt dans le bon sens.
06:020,1%,
06:03c'est assez faible quand même,
06:05comme croissance.
06:060,1%,
06:07pourquoi est-ce que ce chiffre est faible ?
06:09C'est qu'il se compare
06:10à la même période de l'année dernière
06:11où on a eu l'effet Jeux olympiques.
06:13Donc on partait d'une base assez élevée
06:15et c'est pour ça que plutôt que le 0,1%,
06:17encore une fois,
06:17qui est conforme à ce qu'on attendait,
06:19je veux parler de l'acquis de croissance de 0,4%.
06:21Et de la prévision sur l'année ?
06:22Parce que c'est cet élan
06:23et la prévision de croissance de 0,7%.
06:25que nous maintenons.
06:27Ça va être un combat.
06:29Nous allons soutenir les entreprises.
06:30D'ailleurs,
06:31j'ai créé un conseil des entreprises à Bercy
06:33pour les réunir régulièrement,
06:35pour les accompagner
06:36et pour veiller à ce qu'elles puissent déployer
06:39leurs talents plus facilement.
06:40Bien, vous nous parliez de la dette,
06:42tout à l'heure,
06:42des 65 milliards que nous coûtent chaque année.
06:45Cette dette,
06:46remboursement.
06:49Et vous cherchez 40 à 50 milliards d'économies
06:51pour le budget 2026.
06:54Vraiment,
06:54vous êtes devant un mur.
06:56Pourquoi un mur ?
06:57Parce qu'il n'y a aucun consensus,
06:59pour l'instant,
06:59dans ce pays,
07:00qu'il n'y a aucune majorité au Parlement.
07:03Aujourd'hui,
07:04c'est ce qui rend votre tâche
07:05encore plus difficile,
07:07évidemment, politiquement.
07:08Bien,
07:09alors,
07:09comment,
07:10d'abord,
07:11un engagement de votre part ?
07:13Est-ce que vous vous engagez
07:15sur la formule
07:18de Laurent Wauquiez hier ?
07:20Zéro euro de hausse d'impôt.
07:22Vous vous engagez sur cette formule ?
07:24Oui,
07:24ça a été confirmé hier devant le Parlement
07:26par le Premier ministre,
07:27par moi-même.
07:28Quelle est la solution pour gérer
07:29notre problème budgétaire ?
07:31Et ce n'est pas une solution très compliquée.
07:33Nous avons un niveau de dépense publique
07:35qui est élevé dans notre pays,
07:3757% de la richesse nationale.
07:39Oui.
07:39C'est un chiffre important,
07:411700 milliards d'euros.
07:43Et à l'intérieur de ce chiffre important,
07:46en s'organisant mieux,
07:47nous pouvons non seulement maintenir,
07:49mais améliorer la qualité des services publics
07:51et les Français y sont attachés.
07:53Et donc,
07:54ce qu'il faut,
07:54c'est maîtriser cette dépense
07:56et en maîtrisant la dépense publique,
07:58le chiffre d'économie,
07:59il est dans un rapport
08:00que nous avons remis au Parlement
08:01il y a quelques jours,
08:02il peut faire peur.
08:04Mais la réalité simple,
08:05c'est que nous allons faire
08:05ce que font beaucoup de ménages,
08:07ce que font beaucoup d'entreprises,
08:08c'est maîtriser les dépenses annuelles
08:10et avec cela,
08:12nous allons pouvoir réduire le déficit
08:14et donc maîtriser notre dette.
08:15Donc,
08:16ce n'est pas du tout hors de portée
08:17et si nous faisons dans le dialogue,
08:19moi j'ai bon espoir que,
08:21je ne dis pas que nous aurons
08:22une majorité positive,
08:23mais nous espérons que,
08:25comme pour le budget 2025,
08:26eh bien,
08:27il y a une majorité de forces politiques
08:29dans le pays
08:29qui ne nous censurent pas
08:30parce qu'ils considéreront
08:32que ce travail
08:33que nous avons fait
08:34de façon partenariale
08:35répond aux besoins du pays.
08:37– Je comprends très bien.
08:39Vous voulez réduire la dépense publique.
08:41On est bien d'accord.
08:41– Nous voulons la stabiliser.
08:43– La stabiliser.
08:44– Ce qui est très différent.
08:46– Vous allez me dire
08:46ce que vous en pensez,
08:47Éric Lombard.
08:48Le nombre de fonctionnaires en France,
08:50on est à 5 millions,
08:51entre 5,8 millions
08:52et 6 millions aujourd'hui.
08:53masse salariale en 2024,
08:56107 milliards d'euros.
08:57Plus 6, je dis bien,
08:59plus 6,7% en un an.
09:03L'inflation était à 2,4.
09:04La croissance, 1,1.
09:07Plus 6,7%.
09:09Alors, qu'allez-vous faire
09:10dans un pays très endetté ?
09:12Cela fait des années
09:13que l'on continue à embaucher
09:15des fonctionnaires en plus.
09:16Plus 200 à 250 000
09:18depuis 2017.
09:19Emmanuel Macron avait promis
09:22120 000 fonctionnaires de moins.
09:25– Eh bien, ce chiffre est trop élevé.
09:27Vous avez raison.
09:28Et nous en appelons
09:29à la responsabilité des acteurs.
09:31Et d'ailleurs, nous allons procéder
09:32par contractualisation.
09:33– Qu'allez-vous faire ?
09:34– Nous allons procéder
09:35par contractualisation.
09:36Nous allons demander
09:37aux responsables des administrations,
09:39aux responsables des collectivités locales,
09:41aux responsables de la sécurité sociale,
09:43de gérer dans des budgets
09:45qui, moi, des budgets contraints.
09:47Et à l'intérieur de ces budgets
09:48et c'est la liberté notamment
09:50pour les collectivités locales
09:51qui s'administrent librement,
09:53leur choix, ça va être
09:54de à quoi utiliser ce budget.
09:57Et nous pensons
09:57qu'il y a de l'efficacité à faire
09:59dans tous les domaines
10:00de l'action publique.
10:02Et c'est le choix des administrations
10:03de décider si les marges de manœuvre
10:05qui existent,
10:06parce qu'elles existent toujours,
10:08elles doivent être utilisées
10:09pour des missions nouvelles,
10:11pour des recrutements.
10:12Et il nous semble
10:13que les recrutements
10:14doivent être maîtrisés
10:16puisqu'il faut maîtriser
10:17la masse salariale.
10:18Et maintenant,
10:19arrêtons d'embaucher
10:20des fonctionnaires.
10:22Est-ce que vous nous dites ça ?
10:23Or,
10:23or,
10:24régalien.
10:25Or,
10:26régalien.
10:26Mais,
10:26Jean-Jacques Bourdin,
10:27c'est ça le sujet.
10:27Défense, police...
10:28Mais oui,
10:29mais parce que nous avons besoin,
10:31et c'est les ministres en charge
10:33qui le font,
10:33il y a des lois de programmation
10:34sur l'armée,
10:36sur la sécurité,
10:37sur la justice,
10:39sur lesquelles des recrutements
10:40sont nécessaires.
10:40On est d'accord.
10:41Il y a des collectivités locales
10:42qui se développent
10:43et qui ont besoin de recruter.
10:44Il y a d'autres collectivités locales
10:46qui sont en décroissance
10:47de population,
10:48en stabilité.
10:49Dans ces cas-là,
10:49il faut qu'il y ait une maîtrise.
10:50Et donc,
10:50on ne peut pas avoir
10:51une règle uniforme.
10:53Ce que nous souhaitons,
10:54c'est qu'au plan général,
10:55non pas qu'on arrête
10:56de recruter des fonctionnaires,
10:57on ne peut pas avoir
10:58des règles aussi générales
11:00que cela,
11:01mais que cela soit fait
11:02de façon ciblée,
11:03dans les endroits
11:04où il y a nécessité,
11:05et dans les autres endroits.
11:06Effectivement,
11:06ce n'est pas indispensable
11:07chaque année.
11:09Je vous dis ça,
11:09Éric Lombard,
11:10parce que j'ai entendu
11:11plusieurs responsables politiques
11:12dire qu'on ne remplace pas
11:13un fonctionnaire
11:13qui part à la retraite.
11:15Ça a été dit,
11:16vous le savez bien,
11:17à de multiples reprises.
11:19Ma conviction,
11:20c'est qu'on n'est pas forcé
11:21de remplacer
11:21tous les fonctionnaires
11:22qui partent à la retraite,
11:24mais on ne peut pas dire
11:25qu'on n'en remplace aucun
11:26parce qu'il nous faut
11:27des marges de manœuvre
11:28et j'en appelle encore une fois
11:29la responsabilité
11:30des différents responsables
11:31en fonction des missions
11:33qui leur sont confiées.
11:33Alors,
11:34les fameuses agences de l'État,
11:35là aussi vous allez,
11:36parce que là aussi
11:37il y a des agents
11:38de la fonction publique
11:39qui travaillent
11:40pour ces agences de l'État.
11:41Combien allez-vous
11:42en supprimer ?
11:44Ces agences,
11:45dans ces grandes agences,
11:47vous trouvez des agences
11:48comme Pôle emploi
11:49qui s'occupe
11:49de l'accompagnement
11:50des personnes,
11:51vous trouvez des agences
11:53comme l'ADEME
11:54qui font le financement
11:56de la transformation écologique
11:57et qui jouent
11:58un rôle important.
11:58Donc l'ADEME
11:59ne sera pas touchée ?
12:01Toutes les agences
12:02dans ce budget 2025
12:04on a fait un travail attentif
12:05avec la ministre
12:05des Comptes Publics
12:06Amélie de Montchalin
12:07ont des budgets
12:08qui sont plus contraints
12:09qu'auparavant
12:10et pour certaines
12:11nous avons réduit
12:12les budgets
12:12de façon significative
12:13afin qu'un effort
12:15d'efficacité soit fait.
12:16Il arrive
12:17et il y a un rapport
12:18parlementaire
12:19qui travaille là-dessus
12:20au Sénat
12:21que certaines agences
12:22aient des missions
12:23qui sont disons
12:24convergentes
12:25et dans ces cas-là
12:26nous ferons
12:26les regroupements
12:27qu'il faut
12:28et il y a
12:29troisièmement
12:29un projet de loi
12:30en ce moment
12:31au Parlement
12:32un projet de loi
12:32simplification
12:33porté par ma collègue
12:34Véronique Louvagie
12:35qui va apporter
12:36la suppression
12:37d'un certain nombre
12:37d'instances
12:38il faut le faire
12:39de façon mesurée.
12:40Moi je n'aime pas
12:41l'esprit
12:42de chasse
12:43aux services publics
12:44ou pire
12:45de chasse aux fonctionnaires
12:46qui sont incroyablement
12:47investis
12:47et moi d'ailleurs
12:48je veux profiter
12:48de la parole
12:49qu'il m'est donnée
12:49pour leur rendre hommage.
12:51Cela dit
12:51il faut que l'État
12:52comme toute institution
12:54dans le pays
12:55fasse un effort
12:56d'efficacité
12:57il est engagé
12:58et nous le conduisons
12:59avec fermeté.
13:00Les niches fiscales
13:01467 niches fiscales
13:04ça représente
13:0585 milliards d'euros
13:07est-ce que certaines
13:08vont être supprimées ?
13:10Et lesquelles ?
13:10L'idée
13:11alors lesquelles
13:12le Premier ministre
13:14arbitrera
13:15il y a
13:16certaines niches fiscales
13:18qui profitent
13:18à très peu de monde
13:19mais la question
13:20des niches fiscales
13:21ce que nous souhaitons faire
13:22c'est que
13:23si une niche fiscale
13:24rapporte des ressources
13:25supplémentaires à l'État
13:26qu'on les renvoie
13:28quelque part
13:28aux Français
13:29de façon plus équitable
13:30en maintenant
13:32et même quand on peut
13:33en baissant des impôts
13:35c'est un exercice
13:37sur lequel
13:37je ne donnerai aucun exemple
13:39avant le mois de juillet
13:40c'est une assaise
13:41à laquelle je me contrains
13:42Et la niche fiscale
13:44des journalistes
13:44elle est menacée ou pas ?
13:46Mais il est impossible
13:47de menacer
13:48les journalistes
13:49Non non
13:49je vous dis ça
13:49Ce n'est pas une niche fiscale
13:53Oui
13:547 650 euros
13:55à déduire
13:56des revenus professionnels
13:57C'est un soutien
13:58à la liberté de la presse
13:59qui est précieuse
14:00Donc vous n'y toucherez pas
14:01J'ai bien compris
14:02Loi de finances rectificatives
14:05avant l'été ou pas ?
14:06La question est posée
14:08on y a répondu
14:09très clairement
14:09ça n'est pas nécessaire
14:11d'après les textes
14:12Vous dites non ?
14:13Non
14:13Il n'y aura pas
14:14de loi de finances rectificatives
14:15puisque nous avons
14:17un budget
14:17qui est extrêmement
14:18sérieux
14:19que nous pilotons
14:21au moins le moins
14:22Chaque mois
14:22nous réunissons
14:23les directeurs
14:24d'administration centrale
14:25pour piloter le budget
14:26Nous sommes
14:27fin avril
14:28dans les clous
14:28On a tenu
14:29le mi-avril
14:30un comité d'alerte
14:30Il y aura un nouveau
14:31comité d'alerte
14:32devant tous les élus
14:33au mois de juin
14:34Donc c'est un pilotage
14:35extrêmement serré
14:36Nous sommes dans les clous
14:37Pour être complètement
14:38dans les clous
14:39nous avons décidé
14:40avec la ministre
14:40de faire une régulation
14:41de 5 milliards d'euros
14:42Nous avons évidemment
14:43prévenu
14:43les parlementaires
14:44et donc nous sommes
14:45à l'intérieur
14:46de ce que nous pouvons faire
14:47sans loi de finances rectificatives
14:48Alors Eric Lombard
14:50j'ai une dernière question
14:51Vous cherchez 40 à 50 milliards
14:53c'est cela ?
14:54C'est 40 milliards à peu près ?
14:56L'exercice se fait
14:56par rapport
14:57à une trajectoire théorique
14:59Encore une fois
14:59nous souhaitons maîtriser
15:01la dépense publique
15:02c'est ça
15:02l'axe de travail
15:04Vous avez besoin de 40 milliards
15:04Pour résumer
15:05tout ce que nous avons dit
15:06mais où allez-vous chercher
15:08toutes ces économies ?
15:09Mais où ?
15:10Et bien
15:10comme tout ménage
15:12qui se trouvent
15:13d'une année sur l'autre
15:14avec le même revenu
15:15et ça arrive
15:16à une immense majorité
15:17de françaises et de français
15:19en étant attentifs
15:20et donc
15:21on parle parfois
15:23de façon
15:24bien sûr
15:25de façon équilibrée
15:25entre les trois grandes fonctions publiques
15:27qui sont
15:28la sécurité sociale
15:29les collectivités locales
15:31et l'état
15:31et cette stabilité
15:33cette maîtrise
15:33de la dépense publique
15:34c'est de la bonne gestion
15:36donc des économies
15:38dans les trois fonctions publiques
15:39mais bien sûr
15:41de la bonne gestion
15:42dans les trois fonctions publiques
15:44c'est pas de l'austérité
15:45on dépense 57%
15:47de la richesse nationale
15:47et nous voulons le faire
15:49de façon équitable
15:50pour que chacun
15:52prenne sa part du fardeau
15:53Demain 1er mai
15:55y aura-t-il
15:56alors j'ai une question précise
15:57mais là aussi
15:58vous allez me dire
15:59c'est l'inspection du travail
16:02qui est libre
16:02mais tout de même
16:03y aura-t-il demain
16:04des contrôles
16:05de l'inspection du travail
16:06chez les bourgeois
16:06et les fleuristes
16:07alors franchement
16:08l'inspection du travail
16:09effectivement est libre
16:10qui est indépendante
16:11dépend de ma collègue
16:13Astrid Panossian-Bouvet
16:15je n'ai pas perçu
16:18dans le pays
16:19de volonté farouche
16:20de contrôle
16:21le 1er mai
16:22je rappelle que le 1er mai
16:23les entrepreneurs indépendants
16:25font ce qu'ils veulent
16:25puis ils sont indépendants
16:27c'est effectivement
16:28un jour chômé
16:29pour les salariés
16:30faut-il mettre fin
16:32à l'obligation
16:33de ne pas travailler
16:34c'est un sujet
16:36législatif
16:37c'est un sujet
16:39fortement symbolique
16:40et sur lequel
16:42honnêtement
16:43vous avez un avis
16:43et sur lequel
16:44vous avez un avis
16:45alors pour le coup
16:46pour lequel je n'ai pas d'avis
16:47je pense que c'est un sujet
16:48qui regarde d'abord
16:49les représentants
16:50des salariés
16:50attendez c'est une question
16:52de méthode de gouvernement
16:52et je prends ça
16:54très au sérieux
16:54c'est un sujet
16:55qui
16:56c'est un sujet
16:57pour les salariés
16:58qui est
16:59les représentants
17:01des salariés
17:01enfin la loi
17:02la loi elle est bien
17:03écrite et votée
17:04oui mais dans la vision
17:06que j'ai de l'action publique
17:07quand ça touche
17:08aux sociales
17:09un texte doit d'abord
17:10être validé
17:12par les partenaires sociaux
17:13qui sont les représentants
17:15légitimes
17:15des salariés
17:16et ça c'est un sujet
17:17qui touche à la vie
17:17quotidienne des salariés
17:19franchement
17:19c'est pas aux ministres
17:20de dire aux salariés
17:21une proposition de loi
17:22d'ailleurs est en cours
17:23va être déposée
17:24par deux sénateurs
17:26bien
17:27le chômage progresse
17:28objectif
17:31moi je me souviens
17:32de l'objectif fixé
17:33par le président
17:34de la république
17:34en 2027
17:35plein emploi
17:36à 5%
17:36franchement
17:37impossible à atteindre
17:39la baisse
17:40du chômage
17:41depuis 2017
17:42et en réalité
17:43ça a commencé
17:44un peu avant
17:45le président de la république
17:46était d'ailleurs
17:47ministre de l'économie
17:49est très forte
17:50et pour
17:51les générations
17:52qui ont connu
17:53le chômage de masse
17:54on est revenu
17:55à des niveaux
17:56qui sont
17:56beaucoup plus satisfaisants
17:58même si ça remonte
17:59c'est vrai que nous avons
18:00une légère remontée
18:00mais regardez la situation
18:02du monde
18:02regardez la bataille
18:03sur les tarifs douaniers
18:05que mène Donald Trump
18:06regardez la bataille
18:07à l'exportation
18:08que livre la Chine
18:09donc nous devons
18:10faire face
18:11à ces deux batailles
18:12que nous faisons
18:12très activement
18:13moi je suis confiant
18:14que quand on aura
18:15trouvé un accord
18:16avec les américains
18:17trouvé une façon
18:19de travailler
18:19notamment
18:20avec nos amis chinois
18:22nous pourrons retrouver
18:23un sentier de croissance
18:24qui va bénéficier à l'emploi
18:25en tout cas
18:26c'est ce à quoi nous travaillons
18:27bon l'emploi
18:28parlons d'ArcelorMittal
18:29je regardais les chiffres
18:30qui viennent de tomber
18:31bénéfice net
18:33premier trimestre
18:33805 millions de dollars
18:35ArcelorMittal
18:37et pendant ce temps-là
18:38600 postes menacés
18:39en France
18:40que va faire l'état
18:42je veux dire
18:44d'abord que
18:45évidemment
18:45c'est une difficulté
18:48un drame
18:48pour les personnes
18:49qui sont concernées
18:51dans un secteur
18:53l'acier
18:53qui est soumis
18:54à d'immenses difficultés
18:55il y a eu
18:57les tarifs
18:58mis en place
18:58par les américains
18:59de 25%
19:00il y a une concurrence
19:02internationale féroce
19:03nous défendons
19:05au niveau européen
19:06l'activité
19:06et je veux dire
19:08parce que c'est important
19:09même si
19:10ces pertes d'emploi
19:11sont évidemment
19:12un drame
19:12c'est qu'aucun site
19:14n'est menacé
19:14et nous souhaitons
19:16maintenir en France
19:17la production d'acier
19:18mais c'est un combat
19:19terrible en ce moment
19:20si les sites
19:21ne sont pas menacés
19:22c'est des emplois
19:24qui sont menacés
19:25qui sont menacés
19:26par une entreprise
19:27qui fait des bénéfices
19:28qui a touché
19:29de l'argent de l'état
19:30pour décarboner
19:31qui s'est engagé
19:32sur un plan
19:32d'un peu plus
19:33d'un milliard
19:33un milliard 8 je crois
19:34et qui aujourd'hui
19:36renonce à ce plan
19:37le plan d'investissement
19:39l'état versé
19:40combien
19:40le plan d'investissement
19:42sera tenu
19:43et les sommes
19:43qui sont versées
19:44compensent
19:45800 millions
19:45l'investissement
19:46nécessaire
19:47pour décarboner
19:48la production
19:48et convenez
19:49avec moi
19:50que décarboner
19:51la production
19:51c'est indifférenable
19:52pour la planète
19:53mais ça coûte
19:54à l'entreprise
19:55sans rien
19:56rapporter à l'entreprise
19:57l'entreprise a suspendu
19:58son plan
19:58et bien dans ces cas-là
20:00si l'entreprise
20:00suspend son plan
20:01ces compensations
20:03ne seront pas versées
20:04évidemment
20:05puisque c'est bien
20:06pour compenser
20:07l'effort qui est fait
20:08ces grandes entreprises
20:11internationales
20:12nous veillons
20:13à ce qu'elles continuent
20:14à produire
20:14sur les territoires français
20:15il faut admettre
20:16qu'on est dans une situation
20:17extrêmement difficile
20:18de compétitivité
20:19les bénéfices
20:20mais qu'allez-vous faire
20:21pour ces 600 postes ?
20:23et bien
20:23les personnes
20:24vont être accompagnées
20:26comme nous le faisons
20:26à chaque fois
20:27et France Travail
20:29fait un accompagnement
20:30absolument remarquable
20:31la chance que nous avons
20:33dans ces difficultés
20:35c'est que beaucoup
20:36d'entreprises industrielles
20:37recrutent
20:38parfois même
20:39ont du mal à recruter
20:39que ces personnes
20:41qui vont perdre leur emploi
20:42sont des personnes qualifiées
20:43qui ont des compétences
20:44et nous allons
20:45les accompagner
20:46pour qu'il y ait une mobilité
20:47moi je ne crois pas
20:48qu'on puisse gérer
20:48un pays et une entreprise
20:50en interdisant
20:51à une entreprise
20:51qui est en difficulté
20:52d'ajuster
20:53malheureusement
20:54c'est parfois nécessaire
20:55c'est effectif
20:56et vous parlez
20:57on n'entrera pas au capital
20:58j'ai entendu tout un tas de choses
21:00nationalisation
21:01nous n'allons pas faire ça
21:01mais moi je veux revenir
21:03sur les bénéfices
21:04dont vous parlez
21:04d'ArcelorMittal
21:05mais heureusement
21:06que les entreprises
21:07font des bénéfices
21:07c'est ça qui leur permet
21:08d'investir
21:09et de survie
21:09dans cette concurrence internationale
21:11aussi de préserver l'emploi
21:12de préserver l'emploi
21:14aucun site
21:15ne sera fermé
21:16et c'est ce qui me paraît important
21:17et nous souhaitons
21:18que la décarbonation
21:19de l'entreprise se poursuit
21:20oui
21:20mais des postes seront supprimés
21:22bien
21:22droit de douane américain
21:24vous étiez à Washington
21:25il y a quelques jours
21:27j'ai entendu encore
21:29de Trump
21:29vous aussi
21:29qui dit
21:30oh là là
21:31vous n'avez rien vu encore
21:32donc si on n'a rien vu
21:33attendons-nous au pire
21:34peut-être
21:35Eric Lombard
21:36mais vous souhaitez
21:37un accord de libre-échange
21:38entre les Etats-Unis
21:39et l'Union Européenne
21:40vous l'avez dit
21:40en matière
21:41oui
21:42en matière de commerce
21:43de biens
21:44en matière de commerce
21:45industriel
21:46on n'en était pas loin
21:48puisqu'en réalité
21:48les produits industriels
21:50américains
21:51qui arrivent en Europe
21:52sont très peu taxés
21:54il y a très peu de barrières
21:55et réciproquement
21:56et il y a eu une hausse
21:58très forte décidée
21:59par le président Trump
21:59le président de la République
22:01a fixé un objectif
22:02très clair
22:02sur les biens industriels
22:04sur tout ce qui est bien marchand
22:06c'est de revenir
22:07à un tarif zéro
22:08et il faut que ce soit réciproque
22:11et c'est bien ce que j'ai proposé
22:12à nos partenaires américains
22:14que vous en dit
22:14vos partenaires américains
22:16nos partenaires américains
22:17nos partenaires américains
22:18ont assoupli leur position
22:21et considèrent que
22:23en fait
22:23ce qu'il y a
22:23peut-être plus important
22:25que les droits de douane
22:25c'est ce qu'on appelle
22:26les barrières non tarifaires
22:28pour faciliter
22:29le commerce de produits
22:31donc zéro
22:32et c'est un sujet
22:32dont nous pouvons parler
22:34avec eux
22:35d'ailleurs
22:35dont j'ai commencé
22:36à parler
22:36zéro taxe
22:37entre l'Union Européenne
22:38et les Etats-Unis
22:38nous souhaitons
22:40revenir non seulement
22:41au niveau
22:42précédent
22:43mais même
22:44aller plus bas
22:44et c'est ce que j'ai dit
22:45à mon homologue américain
22:46Scott Besant
22:47et il ne m'a pas dit
22:48que c'était hors de portée
22:49c'est une discussion
22:51qui s'ouvre
22:51le secrétaire
22:52au commerce
22:53Howard Lutkin
22:54et Lutnik
22:55est très
22:56en faveur
22:57d'un travail
22:58sur les filières
22:59de production
22:59et nous avons admis
23:01tous les deux
23:01que les filières
23:02de production
23:03étaient
23:03interliés
23:05entre
23:06les Etats-Unis
23:07et l'Europe
23:07et qu'on pouvait
23:08avoir un travail
23:09en commun
23:09donc c'est ce travail
23:10que nous allons mener
23:11je rappelle que c'est
23:12la commission européenne
23:12qui négocie
23:13mais évidemment
23:13on se parle tous les jours
23:14Eric Lombard
23:15la vente en ligne
23:15avec les petits colis
23:17dont vous avez parlé hier
23:18sur chaque petit colis
23:20entre en France
23:21et en Europe
23:22des frais de gestion
23:23seront prélevés
23:24dès 2026
23:25quelques euros
23:27on n'a pas défini
23:29le quantum
23:30parce que je rappelle
23:30qu'on est dans
23:31une union douanière
23:32et donc on travaille
23:32avec nos homologues
23:33européens
23:34l'Allemagne
23:35et les Pays-Bas
23:36sont d'accord
23:36l'Allemagne a mis ça
23:37dans son contrat de coalition
23:38donc c'est déjà gravé
23:39dans le marbre
23:39bon accueil des Pays-Bas
23:41on va travailler
23:41avec l'ensemble
23:41de nos collègues
23:42mais nous sommes tous soumis
23:43moi je veux dire
23:44que ces plateformes
23:45évidemment pour les consommateurs
23:46c'est des produits
23:47qui sont intéressants
23:48mais je veux aussi
23:49attirer l'attention
23:50sur les risques
23:50certains produits
23:51ne sont pas homologués
23:52il y a eu des produits
23:53électriques
23:54qui ont pris feu
23:54qui ont mis en danger
23:55la vie des consommateurs
23:56il y a des produits
23:57qui sont toxiques
23:58qui sont dangereux
24:02et puis beaucoup de ces produits
24:03qui devraient au-dessus de 150 euros
24:06être soumis à TVA
24:07on a un programme
24:08de ressources publiques
24:09parfois
24:10on était hier
24:12avec les ministres
24:13sur la plateforme
24:14à Roissy
24:14qui fait le dédouanement
24:16on a vu un sac de produits
24:18qui était annoncé
24:19comme valant
24:1933 centimes d'euros
24:21alors qu'il y avait dedans
24:23une quarantaine de produits
24:24qui tous valent quelques euros
24:26donc on va augmenter
24:27les contrôles
24:28on va augmenter les contrôles
24:29de qualité aussi
24:30et de sécurité
24:31et puis on va veiller
24:32à ce que
24:33et remettre des taxes douanières
24:34au niveau européen
24:35sur les colis
24:36d'une valeur inférieure
24:37à 150 euros
24:37il y a deux étapes
24:39dans un premier temps
24:40nous souhaitons
24:40qu'il y a des coûts de gestion
24:42parce que ça coûte très cher
24:43de faire ces vérifications
24:44et il faut qu'on finance
24:45ces contrôles
24:46et dans un deuxième temps
24:47dans le cas de l'union douanière
24:48nous souhaitons
24:49effectivement que
24:50un tarif
24:51aujourd'hui au-dessous
24:52de 150 euros
24:53c'est hors TVA
24:54et ça
24:55ça n'est pas équitable
24:56devant les entrepreneurs français
24:58et les commerçants français
24:59qui font un travail formidable
25:00nous voulons aussi
25:01les protéger
25:01et pour cela
25:02il y aura TVA
25:04pour ça
25:04on parle de milliards
25:06de colis chaque année
25:06en Europe
25:07donc il faut qu'on mette en place
25:09un système
25:09800 millions en France
25:10exactement
25:11il faut qu'on mette en place
25:12un système d'information
25:13informatisé
25:14ça va prendre
25:14quelques mois
25:15moi j'aimerais bien
25:16qu'on accélère
25:17d'ailleurs
25:17on va essayer de le faire accélérer
25:19parce que
25:20ça va protéger les consommateurs
25:21ça va protéger aussi
25:22notre économie
25:23et donc c'est urgent
25:23qu'on fasse ça
25:24j'ai une dernière question
25:25Eric Lombard
25:26les grèves à la SNCF
25:27qui se profilent
25:28à l'horizon
25:29de toutes sortes
25:30avec divers syndicats
25:32dites-moi
25:34il y a une proposition de loi
25:35qui a été votée au Sénat
25:36et qui rend impossible
25:38de faire grève
25:39une trentaine de jours par an
25:41notamment
25:41pendant les vacances
25:43ou à l'approche
25:43des vacances
25:44vous soutenez
25:45cette proposition de loi
25:46ou pas ?
25:47Moi j'aimerais dire
25:47d'abord que
25:48le droit de grève
25:49est un droit évidemment
25:50essentiel dans nos constitutions
25:52et appelé
25:53comme on le fait
25:54de façon régulière
25:55mais c'est important
25:56les partenaires sociaux
25:58à la SNCF
25:59de penser aussi
26:00à l'impact
26:00sur la vie des français
26:01parce que
26:02ces vacances sont importantes
26:04c'est vrai qu'on est dans un mois
26:05où on peut passer
26:06quelques jours en famille
26:08donc j'espère
26:09qu'un accord
26:09sera trouvé
26:10le droit de grève
26:13est déjà encadré
26:13par des préavis
26:16qui devait être posé
26:18Mais est-ce que vous soutenez
26:18cette proposition de loi
26:19oui ou non ?
26:20Je ne suis pas favorable
26:21à l'interdiction
26:22de grève
26:23Vous ne soutenez pas
26:24cette proposition de loi ?
26:25Ça me paraît
26:26je ne suis pas sûr
26:27d'ailleurs que ce soit
26:28constitutionnel
26:28Mais dans tous les cas
26:29le ministre de Transport
26:30lui il la soutient
26:31Eh bien
26:31le Parlement
26:33le Parlement
26:34en décidera
26:35Donc vous avez
26:35une petite divergence là
26:36Dernier mot
26:38qui va remplacer
26:39le PDG de la SNCF ?
26:41Eh bien
26:41il y a un processus
26:42qui est en cours
26:43comme nous faisons
26:44en pareil cas
26:45Ce processus se conclut
26:46par une décision
26:47du Président de la République
26:48dont je suis certain
26:49qu'il vous en informera
26:51le moment où il leur apprend
26:52Jean Castex ?
26:54Pour les auditeurs
26:56qui nous écoutent
26:57j'ai fait un moment
26:58de silence
26:59Jean Castex
27:00vous êtes silencieux
27:01Je suis silencieux
27:02sur tout nom
27:03que vous pourrez donner
27:04parce que c'est une prérogative
27:06du Président de la République
27:07Donc c'est possible
27:10Éric Lombard
27:13merci
27:13Merci Jean-Yves Baudin
27:14D'être venu de nous voir ce matin
27:15Ministre de l'économie
27:16et des finances
27:16vous êtes sur Sud Radio
27:17merci
27:18Il est presque 9h