Avec Jean-Noël Barrot, Ministre délégué chargé de l'Europe
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NewsTranscription
00:00 (Générique)
00:07 - Bonjour, bonjour à toutes et à tous, merci d'être avec nous.
00:10 Vous voulez savoir évidemment, alors parlons vrai ce matin
00:13 avec Jean-Noël Barraud, ministre chargé de l'Europe et vice-président du MoDem.
00:18 Jean-Noël Barraud, bonjour. - Bonjour.
00:19 - Vous êtes au ministère des Affaires étrangères.
00:21 Tôt ce matin, Israël a frappé l'Iran.
00:23 L'Iran dit qu'il ne s'est rien passé, mais bon...
00:27 Israël a frappé l'Iran, drones, missiles, prêts disparants,
00:31 est-ce que des installations nucléaires iraniennes ont été visées ?
00:34 - Ce que je peux vous dire en tout cas, c'est que dans la nuit de samedi à dimanche soir
00:39 de la semaine dernière, l'Iran a franchi un palier supplémentaire
00:43 dans ses actions de déstabilisation de la région,
00:45 en envoyant en Israël des centaines de drones et une centaine de missiles balistiques.
00:51 Et que nous avons condamné cette attaque avec la plus grande fermeté,
00:54 tout en appelant à Paris, comme à Bruxelles, à la désescalade et à la retenue dans cette région.
01:00 Il est sans doute un peu tôt pour que je puisse vous faire des commentaires
01:05 sur ce qui s'est passé cette nuit.
01:07 La position de la France, c'est d'appeler tous les partenaires de la région
01:11 à la désescalade et à la retenue.
01:13 - Oui, Washington a été prévenu de l'attaque par Israël,
01:16 est-ce que la France a été prévenue ?
01:18 - Le président de la République s'exprimera en temps utile sur cette attaque.
01:22 - Ça a été prévenu, j'imagine, j'espère, non ?
01:24 - Jean-Noël Barraud.
01:25 - La France est très présente dans cette région, comme vous le savez.
01:29 Elle y déploie une activité diplomatique intense.
01:33 Elle a, ces derniers jours, appelé chacun à la retenue et à la désescalade
01:38 dans une région du monde qui est déjà soumise,
01:41 depuis l'attentat terroriste du Hamas en Israël,
01:43 à une forte pression, une pression extrême.
01:46 - Est-ce que vous approuvez la riposte israélienne ?
01:49 - Nous allons attendre de qualifier d'abord ce qui s'est passé cette nuit,
01:54 avant de le commenter.
01:55 - Oui, il y a eu cette nuit, bombardement, même si les Iraniens le nient.
01:59 - Ce que la France a dit, c'est que l'attaque de l'Iran en Israël,
02:03 le week-end dernier, était inacceptable.
02:05 - Oui, ça, je sais, ça...
02:06 - Elle a exprimé sa pleine solidarité avec Israël,
02:09 tout en appelant à la désescalade.
02:11 - Donc, vous n'approuvez pas la riposte, quoi ?
02:16 En appelant à la désescalade, ça veut dire ne riposter pas, quoi ?
02:21 - La désescalade, cela signifie que tout doit être fait
02:25 pour éviter l'embrasement de cette région.
02:27 - Et qu'Israël doit s'arrêter là ?
02:29 - Israël est en droit de se défendre face aux agressions qu'elle subit,
02:34 dans le respect du droit international et le droit humanitaire.
02:39 C'est une situation qui est éminemment complexe,
02:42 une situation qui est d'une gravité sans précédent dans la région.
02:46 Le mot d'ordre, c'est la désescalade et la retenue.
02:48 - Est-ce qu'Israël doit s'arrêter là ?
02:50 - Le mot d'ordre, c'est la désescalade et la retenue.
02:52 - Donc, la retenue, désescalade, ça veut dire qu'Israël doit s'arrêter là ?
02:55 - Je vous le dis, Israël, depuis six mois...
02:59 - J'insiste parce que c'est clair.
03:01 Si vous me dites "oui, Israël doit s'arrêter là", c'est clair, Jean-Noël Barraud.
03:05 - Le mot d'ordre, c'est la désescalade, c'est-à-dire que
03:08 tout doit être fait pour éviter l'embrasement dans cette région,
03:11 où les équilibres sont fragiles.
03:13 - A l'ONU, les États-Unis ont bloqué la reconnaissance d'un État palestinien.
03:17 Vous avez vu ça ?
03:19 - J'ai vu ça.
03:20 - Bien. La France, quelle a été la position de la France ?
03:22 - La France a soutenu cette résolution visant à reconnaître,
03:26 ou à faire reconnaître par l'ONU, la Palestine
03:30 comme un État membre de l'Organisation des Nations Unies.
03:33 C'est une résolution que nous avons soutenue,
03:35 car nous considérons que nous ne pouvons pas repousser
03:38 à l'état méternan cette reconnaissance,
03:41 et qu'il était bon qu'elle puisse avancer.
03:43 - Oui, 5 pays de l'Union Européenne, 4 pays plus la Norvège,
03:47 sont prêts à reconnaître un État, c'est autre chose, un État palestinien.
03:51 Est-ce que la France est prête ?
03:53 - Il n'y a pas de tabou sur cette question.
03:55 La France est prête à le faire le moment venu,
03:57 dans le cadre d'un processus de paix structuré et organisé.
04:01 - Donc la France est prête ?
04:03 - La France est prête.
04:04 - A reconnaître un État palestinien ?
04:06 - Le moment venu, dans le cadre d'un processus de paix structuré et organisé.
04:10 - Bien. Jean-Noël Barreau, l'Ukraine.
04:12 Pourquoi l'Occident, dont la France,
04:15 intercepte-t-il les missiles et drones tirés sur Israël par l'Iran
04:19 et ne le fait pas, et ne le fait pas,
04:22 pour les missiles et drones russes tirés sur l'Ukraine ?
04:26 - La situation n'est pas comparable.
04:28 Les interceptions qui ont lieu dans le Proche-Orient
04:33 sont des interceptions qui concernaient le ciel
04:37 au-dessus des forces françaises.
04:39 Ça n'a rien à voir avec la situation en Ukraine.
04:42 Ceci étant dit...
04:43 - Donc on se lave les mains ?
04:45 On se lave les mains.
04:46 - Mais évidemment que non !
04:48 - Si ça ne concerne pas les forces françaises,
04:50 Jean-Noël Barreau,
04:52 si ça ne concerne pas les forces françaises,
04:54 les missiles russes peuvent atterrir et tuer en Ukraine.
04:57 - Mais vous plaisantez !
04:58 La France et l'Europe ont apporté un soutien massif, colossal,
05:02 à la résistance ukrainienne depuis deux ans.
05:06 D'ailleurs, l'Union Européenne est l'organisation politique
05:11 ou la région du monde qui a apporté le plus grand soutien
05:14 à l'Ukraine depuis le début de la guerre d'agression russe.
05:17 C'est le cas de la France, par exemple,
05:19 qui a livré des canons César, des scalpes,
05:24 ainsi que de nombreuses munitions à la résistance ukrainienne
05:27 pour qu'elle puisse faire face.
05:28 - Vous savez très bien que l'Europe a livré très peu de missiles,
05:30 très peu de défense antiaérienne aux Ukrainiens
05:33 pour se prémunir des bombardements russes.
05:37 - Mais beaucoup plus que le reste du monde.
05:38 Et nous avons décidé le mois dernier
05:40 de renforcer la facilité européenne de paix
05:43 de manière à faire en sorte que le plus grand soutien
05:46 puisse être accordé sur le plan militaire à l'Ukraine.
05:49 - L'Ukraine qui appelle à l'aide.
05:50 Vous avez vu cela ?
05:51 Qui appelle à l'aide.
05:53 Les Russes grignotent chaque jour du territoire ukrainien.
05:57 Qui réagit ?
05:58 Qui réagit ?
06:00 - Nous réagissons.
06:01 Le 26 février dernier, le président de la République
06:03 a rassemblé une vingtaine de chefs d'État et de gouvernement
06:06 pour appeler à renforcer et approfondir
06:10 le soutien militaire à l'Ukraine
06:14 en disant avec beaucoup de force et de clarté
06:17 que ce soutien s'inscrirait dans la durée
06:20 et qu'il serait aussi intense que nécessaire.
06:22 C'est ce que nous avons matérialisé
06:24 pays par pays avec des plans d'aide à l'Ukraine.
06:27 C'est le cas de la France
06:28 qui a signé avec le président Zelensky
06:30 un plan de 3 milliards d'euros pour l'année 2024.
06:34 Et c'est vrai au niveau européen
06:36 où nous avons d'abord débloqué une enveloppe
06:38 de 50 milliards d'euros pour l'aide civile,
06:40 l'aide économique à l'Ukraine,
06:42 puis 5 milliards d'euros pour l'aide militaire à l'Ukraine.
06:44 Et nous allons continuer.
06:45 Notre objectif c'est qu'au mois de juin,
06:48 avant l'été,
06:49 l'Europe puisse se doter des moyens
06:53 de financer durablement la résistance ukrainienne.
06:57 Oui, 80% des équipements fournis à l'Ukraine,
07:01 équipements militaires,
07:02 ont été achetés hors de l'Union européenne.
07:04 Parce que nous ne fabriquons pas suffisamment
07:06 d'équipements militaires dans l'Union européenne.
07:08 Parce que nous avons pris la mauvaise habitude
07:10 de nous approvisionner à l'extérieur de l'Union européenne.
07:12 Et il faut que ça cesse.
07:13 C'est pourquoi la France est le pays en Europe
07:16 qui pousse le plus fort pour la préférence européenne
07:18 en matière d'industrie de défense.
07:20 Alors, j'ai juste une petite question
07:22 à propos de l'Ukraine et de la Russie,
07:24 des sanctions contre la Russie.
07:25 Est-il vrai que depuis quelques mois,
07:28 des navires russes chargés d'acier russe
07:31 accostent dans le port de Bayonne ?
07:33 C'est vrai ? Vous êtes au courant de ça ?
07:35 - Je ne peux pas vous confirmer cette information.
07:37 - Bon, bon. Ce sont des milliards pour les Russes.
07:41 Mais vous ne pouvez pas me confirmer cette information.
07:43 Je vous dis ça parce que la presse en fait état.
07:45 - Ce que je puis vous dire, c'est que l'Union européenne,
07:48 et c'est une première dans son histoire,
07:50 a décidé de sanctions à l'encontre des intérêts russes.
07:54 Nous ensemble, a négocié le 14ème paquet de sanctions
07:57 qui vise désormais toutes celles et ceux
08:00 qui participent au contournement de ces sanctions.
08:03 Et que cette semaine, l'Union européenne a décidé
08:06 de sanctionner l'Iran,
08:08 ou plus précisément de renforcer les sanctions de l'Iran,
08:11 qui participe au travers du transfert de drones et de missiles
08:15 à aider la Russie dans son agression de l'Ukraine.
08:20 - Bien. Je reviens sur le terrain français.
08:23 Était-ce une erreur d'interdire la conférence
08:26 de Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan ?
08:28 - Je crois que la liberté d'expression
08:31 est proverbiale dans notre pays.
08:33 Que chacun a le droit de se réunir,
08:37 mais que cela doit se faire
08:39 dans des conditions de sécurité acceptables.
08:42 Les services de l'État ont jugé que ces conditions de sécurité
08:46 n'étaient pas réunies,
08:48 et c'est ce qui explique que la région...
08:50 - Entrez au débat démocratique.
08:52 - Je fais toute confiance aux services de l'État
08:54 pour garantir la liberté d'expression,
08:56 tout en veillant à ce que la sécurité
08:58 des participants à ces manifestations soit assurée.
09:00 - Jean-Noël Barraud, l'Europe, parlons d'Europe.
09:02 Discours du président de la République jeudi prochain.
09:05 Je crois que c'est à la Sorbonne.
09:07 - C'est cela.
09:08 - C'est cela. A la Sorbonne, discours sur l'Europe,
09:10 parce qu'il va falloir parler d'Europe
09:12 dans cette campagne européenne.
09:14 On n'en parle pas, c'est le 9 juin.
09:16 La candidate, votre candidate, est en train de patiner.
09:19 Alors, cap sur les années à venir,
09:22 si j'ai bien compris, le discours du président de la République,
09:24 c'est bien cela.
09:26 Il va dresser un cap.
09:28 Quel est le cap, d'ailleurs, de l'Europe pour les années à venir ?
09:30 - Il va dresser un cap, mais il va revenir aussi
09:32 sur l'action qu'il a menée
09:34 depuis 2017,
09:36 depuis son premier discours dans le grand amphithéâtre
09:38 de la Sorbonne,
09:40 pour montrer que,
09:42 par sa combativité et sa mobilisation,
09:44 il a fait, en 7 ans,
09:46 changer l'Europe,
09:48 en tenant les engagements qu'il avait
09:50 pris il y a 7 ans.
09:52 Jamais la France n'a été aussi
09:54 influente en Europe que ce n'a été
09:56 le cas depuis 2017.
09:58 C'est la France qui a donné le "là"
10:00 dans le concert européen,
10:02 notamment en installant une idée nouvelle,
10:04 qui était un concept interdit
10:06 il y a 7 ans encore, celui de souveraineté
10:08 européenne.
10:10 - L'économie européenne décroche.
10:12 C'est ce que j'ai lu.
10:14 Qui l'a écrit ?
10:16 L'ancien Premier ministre italien Enrico Letta ?
10:18 Vous n'êtes pas d'accord, je crois,
10:20 avec ses propos.
10:22 Est-ce que l'économie européenne
10:24 décroche ?
10:26 - Nous sommes face à des risques très graves
10:28 pour l'avenir de notre continent
10:30 et donc de notre pays.
10:32 Le décrochage économique en fait partie.
10:34 On pourrait citer le risque
10:36 climatique... - Oui, l'économie européenne
10:38 décroche. - On pourrait citer le risque
10:40 du retour de la guerre.
10:42 Il y a un risque que l'économie européenne
10:44 décroche. C'est la raison pour laquelle
10:46 face à la Chine ou face aux
10:48 Etats-Unis qui investissent massivement
10:50 dans les industries d'avenir, il nous fallait
10:52 nous doter à nouveau
10:54 d'une politique industrielle en Europe
10:56 et c'est une victoire française. Il a fallu
10:58 batailler, il a fallu livrer bataille.
11:00 C'est ce que le Président de la République a fait
11:02 depuis 7 ans et c'est désormais chose faite.
11:04 Cette semaine, une nouvelle fois
11:06 à Bruxelles, les 27
11:08 dirigeants se sont ralliés aux positions
11:10 françaises pour affirmer que l'Europe
11:12 devait se doter de la capacité
11:14 d'investir dans les industries.
11:16 - Comment ? - Eh bien, justement,
11:18 en se donnant les moyens et notamment
11:20 en réorientant l'épargne
11:22 des Européens qui aujourd'hui fuient l'Europe
11:24 pour aller s'investir aux Etats-Unis
11:26 vers ces industries
11:28 d'avenir de manière à ce que nous puissions
11:30 que l'on parle de l'intelligence artificielle
11:32 du quantique... - Mais concrètement, comment fait-on ?
11:34 - On peut en parler si vous voulez.
11:36 Concrètement, il faut que les tuyaux soient
11:38 branchés sur
11:40 l'industrie européenne. Cela veut dire
11:42 qu'il faut qu'au travers de l'Union
11:44 Européenne, les superviseurs,
11:46 ceux qui veillent
11:48 sur l'épargne des Européens,
11:50 eh bien, harmonisent leur pratique. - Oui, et plus de
11:52 protection ? Plus de protection européenne ?
11:54 - Pas nécessairement. Vous savez, aujourd'hui,
11:56 si 300 milliards d'euros chaque année
11:58 quittent l'Union Européenne pour aller s'investir
12:00 aux Etats-Unis, c'est tout simplement parce que
12:02 l'Europe est à ce jour
12:04 l'Europe de l'épargne est un
12:06 patchwork. Et ce que dit Enrico Letta, c'est
12:08 qu'il faut harmoniser les conditions
12:10 de l'investissement et de l'épargne en Europe. - J'ai vu ça. Mais il faut aussi
12:12 contrôler les
12:14 importations, et notamment
12:16 la volonté
12:18 chinoise
12:20 de s'imposer
12:22 partout, en Europe aussi, et notamment
12:24 dans l'automobile. On le voit, les
12:26 constructeurs, un constructeur chinois qui ouvre
12:28 une usine en Espagne, qui va
12:30 inonder le continent
12:32 européen de voitures chinoises.
12:34 Il va falloir se prémunir contre cela.
12:36 Le président chinois
12:38 sera à Paris bientôt.
12:40 Que va dire Emmanuel Macron, président chinois ?
12:42 - Vous le dites avec beaucoup
12:46 de justesse. L'Europe
12:48 doit sortir de la naïveté
12:50 et de l'innocence. Et c'est précisément
12:52 ce qui s'est produit depuis le discours
12:54 de la Sorbonne du président de la République en 2017.
12:56 Où il dit quelque chose
12:58 qui était tabou à l'époque,
13:00 c'est-à-dire que nous devons
13:02 imposer vis-à-vis de nos grands partenaires
13:04 commerciaux, de la réciprocité.
13:06 Nous avons créé un poste de procureur
13:08 commercial. Nous avons créé une taxe
13:10 carbone aux frontières, et nous nous sommes
13:12 donnés des lois européennes
13:14 qui permettent à la Commission d'ouvrir des enquêtes.
13:16 Par exemple,
13:18 à l'endroit de la Chine, qui subventionne
13:20 ses véhicules électriques, qui subventionne
13:22 ses panneaux solaires, qui subventionne
13:24 son énergie
13:28 éolienne, ou en tout cas
13:30 ses pales éoliennes.
13:32 Désormais, l'Europe
13:34 sait se faire entendre et sait se faire
13:36 respecter, et c'est une excellente chose.
13:38 Il a fallu toute la combativité
13:40 du président de la République pour faire entendre
13:42 cette voix française en Europe.
13:44 - Jean-Noël Barrouge, regardez notre sondage quotidien
13:46 "Il faut que puis du ciel" pour LCI,
13:48 Le Figaro et Sud Radio, Bardella est à
13:50 32 et Valéry Ayé
13:52 à 17,5, Glucksmann 11,5,
13:54 Manon Bruit 8,
13:56 enfin j'arrête là,
13:58 32, 17,5,
14:00 l'écart est considérable.
14:02 - Ce ne sont pas les sondeurs qui font l'élection.
14:04 L'enjeu fondamental de cette élection
14:06 c'est de déterminer qui
14:08 peut porter haut les couleurs de la France
14:10 en Europe. C'est de déterminer
14:12 qui peut influer
14:14 sur l'avenir de l'Europe pour qu'elle se rapproche
14:16 de la vision que nous en avons
14:18 en France. Et je ne vois qu'une seule
14:20 candidature susceptible de le faire, c'est celle
14:22 de Valéry Ayé et de sa liste
14:24 "Besoins d'Europe". - Oui, enfin
14:26 il est temps, 17,5
14:28 contre 32, il est temps d'accélérer.
14:30 - Il est temps d'accélérer et de se poser
14:32 les vraies questions.
14:34 La vraie question ce n'est pas de ne savoir
14:36 qui sera premier, qui sera deuxième, qui sera troisième.
14:38 La vraie question à se poser
14:40 c'est si nous voulons
14:42 que l'Europe ressemble plus dans
14:44 5 ans à la vision que nous en avons
14:46 en France, qui devons-nous envoyer
14:48 au Parlement européen le 9 juin ?
14:50 - Et qui allez-vous envoyer, enfin pas vous,
14:52 mais qui va aller se battre
14:54 pour soutenir Valéry Ayé, Emmanuel Macron
14:56 et le Premier ministre. Il a commencé
14:58 hier, Gabriel Attal,
15:00 l'autorité, il
15:02 annonce beaucoup de choses, des propositions
15:04 concrètes, enfin nous verrons bien
15:06 parce que va falloir encore attendre
15:08 8 semaines pour avoir
15:10 des propositions concrètes.
15:12 Concernant la délinquance,
15:14 bon,
15:16 moi je voulais vous poser une question,
15:18 est-ce que la délinquance, l'immigration incontrôlée
15:20 et l'intégration ratée sont liées ?
15:22 - Vous parlez des annonces
15:24 du Premier ministre,
15:26 je lis d'un côté que
15:28 ça fait 100 jours
15:30 qu'il est là, et on se demande,
15:32 alors que ces 100 jours ont été
15:34 consacrés à des résultats utiles pour les
15:36 Français, 18 textes ont été
15:38 adoptés, des nouveaux chantiers ont été
15:40 ouverts sur l'agriculture et sur l'autorité,
15:42 et puis de l'autre, vous me dites que
15:44 8 semaines de
15:46 consultation, c'est trop. Il me semble qu'étant
15:48 donné l'ampleur de ces
15:50 mesures qui visent la délinquance des mineurs,
15:52 il me semble important qu'il puisse y avoir
15:54 cette phase de consultation rapide
15:56 avant que toutes les décisions ne soient prises,
15:58 mais je rappelle que certaines ont d'ores et déjà été prises.
16:00 - Bien, oui, mais alors,
16:02 entrons dans le détail,
16:04 d'abord je vous posais la question sur la délinquance,
16:06 le rapport entre la délinquance, l'immigration
16:08 incontrôlée et l'intégration ratée.
16:10 Est-ce qu'il y a un rapport selon vous ?
16:12 - Ce qui est certain, c'est ce que
16:14 le Premier ministre a rappelé hier,
16:16 c'est que nous avons besoin d'un sursaut
16:18 civique, c'est peut-être ce que vous entendez
16:20 par le terme d'intégration,
16:22 d'intégration dans la République, et le civisme
16:24 fait partie
16:26 des annonces de Gabriel Attal
16:28 hier, l'enjeu, c'est
16:30 de rappeler chacun à la responsabilité
16:32 républicaine, au civisme
16:34 républicain, et à ses
16:36 devoirs.
16:38 Sans quoi, les
16:40 sanctions tombent, et c'est tout l'enjeu
16:42 de ce sursaut de civisme et d'autorité.
16:44 - Puisqu'on parle de sanctions, j'aimerais avoir du
16:46 concret, par exemple,
16:48 des amendes à l'encontre des parents
16:50 qui ne se rendent pas à la convocation du juge
16:52 pour enfants. Quel sera le
16:54 montant de l'amende ? - Il y a
16:56 beaucoup de choses très concrètes dans les annonces de...
16:58 - Mais quoi ? - Eh bien, il y a
17:00 l'ouverture des places... - Je vous pose une question, la concrète,
17:02 quel sera le montant de l'amende ?
17:04 - C'est une...
17:06 C'est une décision qui sera
17:08 débattue démocratiquement,
17:10 ce n'est pas, vous savez, le Premier ministre... - Mais pourquoi ne pas dire ?
17:12 - Mais on peut pas d'un côté lui reprocher
17:14 de gouverner par décret, et de
17:16 l'autre lui reprocher de mettre
17:18 les propositions à la consultation
17:20 et au débat démocratique.
17:22 Le principe, il est acté, c'est celui de la
17:24 responsabilisation des parents.
17:26 Tu casses, tu répares,
17:28 tu salis, tu nettoies.
17:30 - Et tu paies combien ?
17:32 - C'est une discussion
17:34 qui va avoir lieu dans ces huit semaines,
17:36 mais c'est la responsabilisation
17:38 des jeunes et des parents.
17:40 Ce sont les internats pour
17:42 accueillir...
17:44 - Mais comment impose-t-on l'internat ?
17:46 Comment impose-t-on l'internat aux parents ?
17:50 - Ben on l'impose
17:52 par toutes les
17:54 voies législatives et réglementaires
17:56 lorsque les jeunes se sont mis dans
17:58 les situations qu'on connaît. - Moi, j'aime le concret.
18:00 Je n'ai pas le montant
18:02 de l'amende, il ne l'a pas dit.
18:04 Je ne sais pas comment on impose l'internat.
18:06 Autre question, autre question.
18:08 L'excuse de minorité.
18:10 Un mineur, on le sait,
18:12 a fonctionné moins sévèrement qu'un majeur.
18:14 On le sait. Alors concrètement,
18:16 concrètement,
18:18 comment atténue-t-on
18:20 cette
18:22 situation ?
18:24 - Vous savez, sur ce
18:26 sujet qui découle
18:28 de travaux engagés
18:30 depuis les
18:32 émeutes de l'été dernier,
18:34 le Premier ministre
18:36 a présenté un nombre
18:38 considérable de
18:40 propositions qui vont désormais être
18:42 débattues pour renforcer l'autorité
18:44 sur un sujet qui est particulièrement sensible,
18:46 qui est celui de
18:48 la justice des mineurs, de la
18:50 responsabilité des mineurs et de la responsabilité
18:52 de leurs parents.
18:54 C'est un sujet qu'on doit
18:56 aborder avec la main tremblante, parce que
18:58 vous voyez bien... - Oui, on est bien d'accord.
19:00 - Et donc on ne peut pas
19:02 affirmer
19:04 ou déclarer
19:06 ou prendre un certain nombre de positions
19:08 sans les avoir au préalable discutées
19:10 avec les parties prenantes, que ce soit
19:12 les parents, l'éducation nationale
19:14 et la représentation, c'est-à-dire les
19:16 parlementaires. - Bon, on attend du concret.
19:18 Les réseaux sociaux,
19:20 réguler l'utilisation des réseaux sociaux.
19:22 Très bien, vous connaissez
19:24 parfaitement le sujet, mais comment ?
19:26 On bloque TikTok ?
19:28 - Vous savez qu'on vient d'adopter une loi,
19:30 la loi pour sécuriser
19:32 et réguler l'espace numérique, c'est l'un des éléments
19:34 de ce bilan des 100 premiers jours du Premier ministre
19:36 qui va permettre de bannir
19:38 des réseaux sociaux, celles et ceux qui se sont rendus
19:40 coupables de cyberharcèlement, comme ça a été le cas
19:42 pendant les émeutes, qui va permettre
19:44 de mettre fin à l'exposition massive
19:46 des enfants à la
19:48 pornographie sur Internet, qui va permettre
19:50 aussi de déployer
19:52 ce filtre anti-arnaque,
19:54 qui était une promesse du Président de la République,
19:56 pour protéger
19:58 les Français contre les campagnes
20:00 de pro-SMS et d'arnaque. - Mais est-ce qu'il faut aller jusqu'à bloquer certains...
20:02 je sais pas, bloquer TikTok, par exemple ?
20:04 - Quel est l'objectif
20:06 que vous poursuivez ? S'il s'agit de punir
20:08 celles et ceux qui, sur Internet, se livrent
20:10 à des actions de violence, de haine ou de
20:12 cyberharcèlement, nous avons désormais
20:14 avec le bannissement numérique... - C'est suffisant, donc ?
20:16 - Le bannissement numérique,
20:18 il me semble que c'est une sanction particulièrement lourde.
20:20 - Non, je vous dis ça parce que le Premier ministre a parlé de...
20:22 Oui, parce que le Premier ministre a parlé de réguler
20:24 l'utilisation des réseaux sociaux. - Oui !
20:26 À la maison, en accompagnant les parents
20:28 dans leur propre
20:30 accompagnement des enfants, face à des
20:32 outils qu'il ne maîtrise pas toujours.
20:34 - Alors, il a parlé... - Et nous avons, en s'adressant des sanctions,
20:36 un arsenal qui est désormais
20:38 assez complet. - Il a dit aussi qu'il faut
20:40 contrôler l'âge des jeunes inscrits
20:42 sur les réseaux sociaux. - Absolument !
20:44 En portant au niveau européen
20:46 ce principe-là, l'idée qu'on ne puisse
20:48 plus s'inscrire sur un réseau social
20:50 sans que l'âge n'ait été vérifié,
20:52 puisque vous le savez, sur TikTok,
20:54 sur Facebook, sur
20:56 Instagram, on doit
20:58 en principe avoir 13 ans pour s'inscrire,
21:00 mais personne ne vérifie sérieusement l'âge
21:02 des utilisateurs. C'est une mesure qui doit être prise au niveau
21:04 européen, et cela fait sans doute
21:06 partie des propositions qui seront portées
21:08 par Valérie Ayé et ses colistiers.
21:10 - Ah ! C'est une proposition, ça !
21:12 - Je suppose. - Bon !
21:14 Merci Jean-Noël Barraud d'être venu
21:16 nous voir, Valérie Ayé, que j'attends
21:18 vainement depuis quand même
21:20 un certain temps maintenant, qui ne vient
21:22 toujours pas ici. Je le regrette, parce que
21:24 j'ai plein de questions à lui poser, mais je pense qu'elle va venir.
21:26 - Il est 8h ? - Mais oui, Jean-Noël Barraud,
21:28 j'en suis certain. Il est 8h55.
21:30 Merci d'être avec nous, 0826-300-300.
21:32 A tout de suite,
21:34 juste après les infos.