• il y a 6 mois
Matéo, Constance et Clément sont étudiants en Magistère 1 de l’ISSEP, l’Institut des Sciences Sociales, Economiques et Politiques, un cursus accessible à toutes les personnes de niveau Bac+3, Bac+4. Membres de la promotion Saint Michel, les élèves de l’école située à Lyon mais aussi dorénavant à Paris, évoquent une vie étudiante rythmée par des cours et des examens mais aussi par des stages de cohésion, des concours d’éloquence, des galas, des conférences et des rencontres avec des intellectuels et des journalistes. Conscients de combattre le wokisme et l’islamo-gauchisme qui se sont abattus sur les IEP et les facultés françaises, les "ISSEPiens" dessinent une école où l’enseignement et le corps professoral les éloignent des dérives funestes de Sciences Po. Des témoignages intéressants à l’opposé de ceux des "minorités radicales" qui font la loi sur les médias classiques et conformistes.

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Transcription
00:00 [Générique]
00:06 Et si nous parlions de l'ICEP, l'Institut des Sciences Sociales, Économiques et Politiques,
00:10 et pour cela, rien de mieux que d'inviter des étudiants en magistère 1.
00:13 Nous allons commencer par Clément et Constance.
00:16 Bonjour Constance. Bonjour Clément.
00:18 Alors ce magistère, vous êtes étudiant en magistère 1 de l'ICEP,
00:22 cela représente tout d'abord combien d'années d'études ?
00:25 Est-ce que c'est aussi un concours accessible à tous ?
00:28 Est-ce qu'il faut avoir un bac ? Bac plus combien d'années ?
00:31 Enfin en gros, quelles sont les modalités d'inscription ? Constance.
00:34 C'est une formation qui se passe en deux ans, c'est un magistère,
00:38 et vous pouvez accéder à cette formation à l'issue d'un bac +3.
00:44 C'est une des choses qui sont demandées, c'est un des critères.
00:47 Un des seuls au niveau des formations, sinon précédentes,
00:50 ils sont assez, c'est assez large et ils acceptent quand même beaucoup de...
00:55 Alors quel était votre parcours avant même d'entrer à l'ICEP par exemple ?
00:58 J'ai réalisé une prépa littéraire à Strasbourg,
01:02 suite à laquelle j'ai fait une licence en histoire de l'art.
01:06 Après ça, j'ai compris que le master en histoire de l'art,
01:10 ça ne m'intéressait pas, parce que j'avais l'impression que tous mes projets,
01:13 enfin toutes les analyses étaient déjà faites dans le milieu.
01:17 Et donc j'ai décidé de faire une mission humanitaire de 6 mois,
01:20 suite à laquelle je suis rentrée à l'ICEP.
01:23 Voilà, Clément, votre parcours il est sûrement différent.
01:25 Comment vous avez rejoint l'ICEP ? Quel était votre parcours à vous ?
01:28 Ah oui, c'est un parcours un petit peu différent effectivement.
01:31 Alors j'ai fait une licence en géographie et aménagement du territoire,
01:35 mention études urbaines que j'ai obtenue.
01:37 Et par la suite, je n'ai pas continué en master,
01:40 je me suis tourné vers les métiers du sport.
01:42 Donc je suis sportif de base.
01:44 C'est quelque chose qui me plaisait énormément.
01:45 J'ai passé dans un premier temps mon diplôme de nageur-sauveteur.
01:49 Et par la suite, j'ai poursuivi cette formation
01:52 en obtenant mon diplôme de maître nageur-sauveteur.
01:54 Et du coup, j'ai travaillé en tant que maître nageur-sauveteur.
01:56 Et dans ce milieu-là, il y a très peu de perspectives d'évolution.
02:00 Et je voulais évoluer, et donc je me suis tourné vers la formation de l'ICEP,
02:04 qui pour moi est essentielle.
02:06 D'accord. La vie à l'ICEP, alors elle est remplie, je l'ai vu, de traditions.
02:10 Alors chaque promotion, par exemple, porte un nom.
02:14 Et comment s'appelle votre promotion ?
02:17 C'est la promotion Saint-Michel.
02:19 Saint-Michel.
02:20 Ça a été voté il y a maintenant quelques mois.
02:23 Mais Clément, qui est pôle tradition, je pense, pourra répondre.
02:26 Alors tout à fait.
02:27 Pourquoi Saint-Michel ?
02:28 Alors Saint-Michel, c'est un prénom que j'ai…
02:31 C'est un prénom, c'est un nom de promotion que j'ai moi-même proposé.
02:34 Je trouvais que c'était assez emblématique.
02:37 Saint-Michel, qui est le patron des parachutistes,
02:40 la figure emblématique de la France également.
02:42 Que l'on fête le 29 septembre.
02:43 Exactement.
02:44 Et c'est le pourfendeur des démons.
02:46 Donc c'est une figure emblématique contre les forces obscures.
02:52 Et dans la promotion, je pense que ça reflète bien notre état d'esprit,
02:56 car nous sommes des combattants avant tout.
02:57 Des combattants.
02:58 Alors en dehors des cours et des examens et des traditions,
03:01 il y a une vie rythmée, je l'ai vu, par des stages.
03:03 Alors tout d'abord, ça commence par un stage de cohésion.
03:06 Cette année, si je ne me trompe pas, c'était dans le superbe Jura, c'est cela.
03:10 C'est important ces stages de cohésion ?
03:12 Difficile d'ailleurs ?
03:14 Très sportif, peut-être pas pour Clément, mais pour les autres.
03:18 Mais important, oui, très certainement.
03:21 Ça se déroule en octobre.
03:24 On ne se connaît pas forcément, pour être tout à fait honnête, entre nous.
03:27 Et donc on est par groupe, on est tout le temps ensemble,
03:31 pendant les 6 heures, on a beaucoup d'épreuves,
03:33 et du coup on s'entraîne énormément.
03:35 Et donc chacun se surpasse un peu, on essaye d'aider les autres,
03:39 et surtout on discute beaucoup, et on apprend,
03:42 on a énormément de belles discussions,
03:44 j'ai beaucoup de souvenirs à ce sujet-là.
03:46 Et surtout, ce que j'ai beaucoup aimé, ce que j'ai retenu de ce stage de cohésion,
03:50 c'est réellement cette entraide, et le fait de vouloir me surpasser
03:57 pour quelque part finalement, une école que je ne connaissais pas.
04:00 Mais ça m'a vraiment donné envie de poursuivre,
04:03 et de faire ça pour mes camarades, donc c'était important.
04:05 Clément, ce stage de cohésion, j'ai regardé, c'est assez surprenant,
04:08 parce qu'on est dans une école qui va fournir des éléments de sciences politiques,
04:12 de sciences sociales, donc on va être vraiment un cursus scolaire très important,
04:16 et là on est dans un temps bien sûr, un petit temps,
04:20 mais un temps quand même très sportif, très exigeant en termes de sport aussi.
04:23 Alors oui, ça se passe sur deux jours,
04:25 donc durant ces deux jours, nous avons beaucoup de marche à pied,
04:28 des épreuves sportives, donc comme l'a dit ma collègue,
04:32 et cher camarade Constance, effectivement l'entraide est vraiment
04:36 la première notion de ce stage de cohésion,
04:38 et deuxième notion très importante, c'est le dépassement de soi.
04:42 Et je pense qu'il est important de reconnecter à la nature,
04:46 et à l'effort physique pour se dépasser,
04:49 et c'est quelque chose qui peut nous servir par la suite.
04:52 – Alors se connecter à la nature, j'ai vu aussi un stage d'analogie,
04:55 c'est aussi quant à la nature.
04:57 – Écoutez, la grappe de raisin vient bien de la nature,
04:59 après ce qu'on en fait, c'est autre chose, mais oui.
05:01 – Ça aussi, ça participe quand même toujours à cette notion de cohésion,
05:04 ou d'apprentissage aussi. – Tout à fait, tout à fait.
05:06 – De logiste à l'art. – Effectivement, oui.
05:08 Et puis je pense que beaucoup dans la promotion avaient manqué,
05:12 on va dire, un peu de notion en onologie,
05:14 donc c'est une phase d'apprentissage, et je pense que c'est très important.
05:17 – Cette vie extrascolaire, elle a quand même toute son importance,
05:19 ce que je veux aussi, qu'elle est rythmée par des concours,
05:22 je pense par exemple au concours d'éloquence, que j'apprécie,
05:26 et puis il y a aussi un énorme gala, un très important gala,
05:29 ça aussi, ça a son importance, ce rythme extrascolaire ?
05:34 – Oui, je considère que c'est des exercices, quelque part,
05:38 j'ai participé au concours d'éloquence avec plusieurs de mes camarades
05:42 de première année, et déjà ça nous a soudés,
05:45 parce qu'on voulait que des M1 soient en finale.
05:50 – C'est les magistères 1, et puis vous avez vos anciens, entre guillemets,
05:54 du magistère 2, qui vous possèdent.
05:56 – On était très contents qu'il y ait cette année,
05:59 quelqu'un de M1 qui arrive en finale, ce qui est très rare,
06:02 et donc on l'a beaucoup soutenu, ça nous a beaucoup appris,
06:05 et le gala c'est un événement qui est extrêmement plaisant,
06:08 c'est très beau, et c'est quelque chose, oui,
06:11 ça nous crée des beaux souvenirs, et surtout c'est un exercice,
06:15 quelque part, de savoir-être, le fait de rencontrer des personnes,
06:18 il y a énormément d'invités qu'on ne connaît pas forcément,
06:21 et justement c'est ça qui est très beau.
06:23 – "Contradiction" et "modernité", ça vous va, ces deux termes-là associés ?
06:27 – Pour moi c'est quelque chose qui… ce n'est pas contradictoire, oui.
06:30 – Et puis il y a aussi beaucoup de conférences, je vois,
06:33 organisées d'ailleurs par l'initiative souvent des jeunes élèves de lycée,
06:38 rencontrer les intellectuels, les journalistes,
06:40 ça c'est aussi quelque chose qui rythme votre vie scolaire ?
06:43 – Ah oui, c'est quelque chose qui rythme notre vie scolaire,
06:46 parce que tout d'abord on participe à ces événements,
06:48 donc à la mise en place de ces événements,
06:50 avant les conférences il y a un entretien sur la chaîne de l'ISEP,
06:55 qui est le média étudiant de l'ISEP,
06:58 nous participons à la vie scolaire,
07:00 et je trouve que c'est vraiment très important
07:02 de prendre part au projet et de faire vivre l'école.
07:04 – À cette vie scolaire, on va en parler si vous voulez bien un instant,
07:07 quelles sont les raisons profondes qui vous ont amené à choisir l'ISEP ?
07:11 Quel était le cursus scolaire ? Qu'est-ce que vous attendiez de l'ISEP ?
07:15 Et est-ce que vous avez été déçue d'ailleurs, c'est une possibilité ?
07:18 – Je considère que ce qui m'avait donné envie,
07:23 c'est les activités pluridisciplinaires,
07:27 c'est-à-dire que c'est une école où on a des cours de philosophie,
07:30 mais également de comptabilité, de gestion de projet,
07:33 donc c'est très varié et également très professionnalisant.
07:36 Personnellement, je viens d'une filière très intellectuelle,
07:39 et ça me manquait beaucoup de ne pas avoir des matières comme cela,
07:43 des matières concrètes, et je pense cependant,
07:46 ce sont des grands arguments pour moi,
07:48 mais ce qui m'a beaucoup marquée, c'était les mots d'une élève qui est venue,
07:51 justement d'ailleurs dans vos locaux il y a quelques années,
07:54 qui m'avait dit "ici tout le monde est à la recherche de la vérité",
07:57 et c'est ce qui m'a poussée à venir,
08:00 parce que c'est quelque chose que je cherche également,
08:02 comme je pense tous mes camarades, en ayant beaucoup discuté avec eux.
08:05 – Vous savez que la vérité rend libre, libre, TV Liberté,
08:08 même idée, même notion ou différemment ?
08:12 Vous m'avez dit "bien sûr, moi je voulais compléter,
08:15 mais sportif n'est pas suffisant, si j'ai bien compris, intellectuellement aussi.
08:18 – Alors déjà je voulais me développer personnellement,
08:20 parce que le monde du sport ne fait pas tout,
08:22 enfin le fait d'être sportif ne fait pas tout,
08:25 je me suis tourné vers l'ICEP suite à de profondes discussions
08:28 avec d'anciens élèves de l'ICEP justement,
08:31 et de mes camarades qui se sont inscrits cette année avec moi,
08:34 et effectivement comme l'a dit ma camarade et très chère collègue Constance,
08:39 c'est cette voie professionnalisante qui m'a plu à l'ICEP,
08:43 et le fait aussi que l'école soit fondée sur les 4 E,
08:49 qui sont l'excellence, l'éthique, l'engagement et l'enracinement,
08:52 et ça ce sont les 4 notions qui me parlent beaucoup.
08:55 – Cette école pour vous, pour les magistères, elle se déroule,
08:57 on est bien d'accord à Lyon, pour les formations continues,
09:00 c'est-à-dire que des personnes qui n'ont pas un cursus sur 2 ans,
09:04 mais ponctuel, c'est à Paris, à Lyon et à Paris maintenant,
09:07 si je ne me trompe pas.
09:09 Mais si je me posais la question, et puis je vais vous la poser,
09:13 même si vous la découvrez, qu'est-ce qui vous a amené par exemple
09:16 à essayer de faire Sciences Po ?
09:19 Est-ce que finalement vous considérez que l'ICEP c'est quoi ?
09:22 C'est un contre Sciences Po, un anti Sciences Po,
09:24 ou vous ne cherchez pas à vous singulariser par rapport à une autre école ?
09:28 – Je pense que c'est une question complexe,
09:32 je pense avant tout que nous sommes un contre Sciences Po,
09:35 et non pas un anti Sciences Po,
09:37 un contre Sciences Po dans le sens où Sciences Po manque de discernement
09:41 dans le recrutement de ses élèves, de ses professeurs, de ses directeurs,
09:46 et qui laisse rentrer une idéologie délétère
09:51 qui nuit gravement à l'image de Sciences Politiques,
09:53 à sa qualité également,
09:55 et là où Sciences Politiques va perdre de sa valeur,
09:59 et bien l'ICEP, elle, en prend tout le temps.
10:02 Et je pense qu'effectivement, nous sommes un contre Sciences Politiques,
10:06 et nous sommes anti-idéologie woke,
10:10 ou tout ce genre d'idéologie qui gangrène Sciences Po.
10:14 – Merci Clément, vous allez céder la place, si vous le voulez bien,
10:17 à votre collègue et cher ami aussi, si j'ai bien compris,
10:20 Mathéo qui va nous rejoindre à votre place.
10:22 – Merci beaucoup. – Merci à vous.
10:24 – Je suis heureux d'accueillir Mathéo cette fois-ci, bonjour Monsieur.
10:28 – Bonjour Monsieur Bild.
10:29 – Alors, même question d'ailleurs que j'ai posée à Clément il y a quelques instants,
10:33 qu'est-ce qui vous a fait choisir l'ICEP et quel a été votre parcours avant ?
10:37 – Alors, avant, moi j'ai commencé par un DUT,
10:40 gestion des entreprises et des administrations,
10:43 donc à l'université Lyon.
10:45 Donc pendant ces deux ans, j'ai touché à tout ce qui était
10:49 gestion des entreprises, comptabilité, droit, fiscalité.
10:56 Donc après ces deux ans, je suis parti un an en Erasmus,
11:00 faire une licence de management et de business international à Régia en Lettonie.
11:05 Et une fois que j'ai fini cette licence, pendant trois ans,
11:08 j'ai pu étudier tout ce qui était gestion, économie.
11:12 Et donc, je me suis renseigné pour faire de la science politique,
11:16 parce que la politique a toujours été quelque chose qui m'intéressait.
11:19 Et j'ai trouvé l'ICEP, je suis allé au Portes Ouvertes,
11:21 et je suis tombé, on peut dire amoureux,
11:24 du coup je me suis senti pleinement intégré au projet.
11:28 – Les Portes Ouvertes, pour découvrir l'ICEP,
11:30 c'est quelque chose de régulier ça ?
11:32 – Oui, chaque année il y a des Portes Ouvertes,
11:34 et là les prochaines sont le 8 juin à Lyon.
11:36 – D'accord.
11:38 Juste une question, parce que là vous faites un parcours scolaire très important,
11:43 vous avez quel âge ?
11:44 – J'ai 22 ans.
11:45 – 22 ans, donc vous avez déjà fait tout cela à 22 ans ?
11:48 – Oui c'est ça, j'ai fait un bac +3,
11:51 et maintenant je suis en première année de master,
11:53 enfin en première année de magistère, à 22 ans.
11:56 – Ma question est plus générale d'ailleurs,
11:58 elle se pose à vous Mathéo, et bien sûr à vous Constance,
12:00 quels sont les apports de l'ICEP ?
12:02 Je ne sais pas, en termes d'enseignement, corps professoral, de diplôme,
12:05 j'ai du mal à cerner quel est l'avantage d'être à l'ICEP,
12:09 de suivre ces deux années, puisque vous êtes en plein cœur,
12:12 vous allez me dire de quoi il en retourne exactement.
12:15 Constance peut-être ?
12:17 – Au niveau des apports de l'ICEP, je considère qu'il y a beaucoup d'exercices
12:21 que je n'aurais pas eu dans mes autres formations,
12:24 comme par exemple, défendre un parti politique face à un journaliste,
12:29 ou encore concevoir le programme politique d'un candidat,
12:37 il y a beaucoup d'exercices qui sont extrêmement divers et variés.
12:40 – Un candidat politique c'est n'importe quel candidat,
12:42 vous pouvez vous mettre dans la peau d'Arlette Laguiller, de Besan Snow,
12:46 d'Arnaud Le Pen etc. – Ce n'est pas nous qui choisissons.
12:49 – Et donc là il faut emprunter toute l'argumentation de ces partis.
12:52 Et pour vous Mathéo ?
12:54 – Alors oui, il y a deux choses, la première c'est la proximité avec les profs,
12:59 c'est une école qui est à taille humaine,
13:01 et du coup on a un vrai lien avec les professeurs,
13:03 on peut parler de plein de sujets, pas forcément que des cours,
13:06 on peut leur demander de nous accompagner dans certains projets, leur conseil,
13:11 donc ça déjà c'était un point vraiment positif.
13:13 Et le deuxième c'est qu'il y a deux domaines spécifiques qu'on étudie à l'ICEP,
13:17 il y a un domaine plus professionnel,
13:19 donc c'est tout ce qui sera utile pour le privé plus tard,
13:23 donc il y a tout ce qui est comptabilité, gestion de projet, droits,
13:27 donc il y a toute cette partie-là.
13:29 Et la deuxième partie c'est tout ce qui est plus basé sur les sciences politiques,
13:32 donc là on va avoir la philosophie, la géopolitique, la prise de parole en public,
13:37 donc ça c'est très intéressant.
13:39 À côté il y a aussi du journalisme,
13:41 et donc tout ça c'est vraiment, je trouve un apport,
13:44 c'est que c'est pluridisciplinaire,
13:46 on touche à plein de choses en même temps,
13:48 tout en étant, je ne vais pas dire vague,
13:52 mais tout en étant à l'intérieur de ces matières,
13:55 on va toucher un peu à tout.
13:57 Et en fait c'est très intéressant je trouve pour du...
14:00 Mais la question qui se pose, que je pose souvent d'ailleurs,
14:03 en voyant des élèves comme vous,
14:06 c'est la question que le père se pose.
14:09 Est-ce que tout ça, ça apporte des débouchés professionnels ?
14:12 Parce que ça c'est ce que vos parents, si vous les avez,
14:15 vont vous demander, c'est qu'au bout, à l'issue d'un cursus qui a un coût,
14:19 est-ce que, pulguèrement, ça rapporte ?
14:23 Mais il y a quelque chose qui est très intéressant à l'ICEP,
14:27 c'est qu'à la fin de la deuxième année,
14:29 on part en stage entre 3 et 6 mois,
14:32 dans une entreprise privée, dans une association,
14:35 enfin on part dans le professionnel pendant 6 mois,
14:38 pendant 3 à 6 mois,
14:40 et du coup ça nous permet vraiment de toucher le réel en fait,
14:43 et du coup ça nous permet une vraie incursion dans le professionnel.
14:47 – Je voyais le directeur général de l'ICEP, Thibault Meunier,
14:51 qui cherche à se prévaloir, à juste titre certainement,
14:54 d'une très belle réussite, d'entrer de ses élèves dans le monde professionnel.
14:58 C'est le cas ?
15:00 – Oui, on a 94% de…
15:03 – Je crois que c'est 94% de…
15:05 – Chiffre important.
15:06 – … d'intégration, oui, quand même, oui.
15:08 – Ça m'amène à le dire, qu'est-ce que vous voulez faire après,
15:10 vous le savez, Constance ?
15:12 – Alors, dans l'absolu, pas forcément,
15:15 mais j'aimerais tenter le concours d'Orient,
15:17 dans quelques années, une fois que je me sentirais encore plus formée,
15:22 afin de rentrer dans les relations internationales.
15:25 J'aimerais en fait, tout simplement, utiliser ma formation en histoire de l'art,
15:30 et ma formation à l'ICEP, pour pouvoir terminer.
15:33 – Quand j'ai eu l'histoire de l'art, j'en ai fait aussi.
15:36 Et vous Mathéo ?
15:37 – Alors moi, il y a deux choses qui m'intéressent,
15:39 le domaine des médias, donc tout ce qui est du journalisme,
15:42 c'est quelque chose qui m'intéresse beaucoup,
15:44 et que j'ai découvert à l'ICEP, parce qu'avant, j'avais jamais fait tout ça.
15:47 Et quand je suis arrivé à l'ICEP, enfin vraiment,
15:49 je suis tombé amoureux de deux matières, du journalisme et de la géopolitique.
15:52 Et donc, c'est les deux domaines qui m'intéressent pour après,
15:55 soit travailler dans les médias, soit travailler dans les relations internationales.
15:59 – D'accord. Alors vous prenez déjà un petit peu de repères avec TVL.
16:02 – C'est ça, oui. C'est intéressant.
16:04 – Parfait, parfait.
16:05 Alors, il me reste à vous demander, et c'est important quand même,
16:09 que, initialement, parce qu'avant toutes ces questions-là,
16:11 il y avait en fait une raison de votre présence, c'était de parler de l'ICEPien,
16:14 c'est-à-dire du média officiel des élèves de l'ICEP.
16:16 Et là, ça fait 20 minutes que je ne vous ai rien posé comme question.
16:19 Je vous ai posé toutes les questions que j'avais envie,
16:21 sauf celle-là pour laquelle vous étiez venue.
16:23 Alors, cet ICEPien, quelles sont ses initiatives et son rôle ?
16:26 ICEPien.
16:27 – Vas-y.
16:28 – Alors, l'ICEPien, il est composé de trois élèves, cette année.
16:32 Constance, Léo, qui n'a pas pu venir, et moi-même.
16:36 Le but de l'ICEPien, il y a plusieurs buts, mais l'un des plus principaux,
16:40 c'est d'organiser les conférences tout au long de l'année.
16:44 Donc, il y aura des conférences tout au long de l'année dans les locaux de l'ICEP.
16:47 Et donc, c'est d'organiser les conférences, de prendre contact avec le conférencier,
16:51 de l'interviewer avant,
16:53 et de gérer tout ce qui sera logistique au moment de la conférence.
16:56 Le deuxième, c'est de faire un peu de la promotion, si je puis dire, pour l'école,
17:01 tout en faisant des… comment dire ?
17:05 – En fait, on fait de la représentation, quelque part.
17:07 On est un peu un délien entre l'école et l'extérieur.
17:10 Pas le seul, évidemment.
17:11 – Mais professionnel, etc.
17:13 – C'est ça.
17:14 Disons que, par exemple, si on fait des reportages,
17:16 ou lorsqu'on invite des personnes à venir à l'ICEP,
17:20 notamment pour les interviews et les conférences,
17:22 c'est un peu nous qui gérons et qui devons représenter l'image.
17:25 Et donc, c'est à ce moment-là qu'on commence à…
17:28 on doit savoir être, c'est une valeur importante de l'école.
17:33 – Théo, est-ce qu'on vous trouve où ?
17:35 – Alors, pour l'ICEPien ?
17:37 Alors, on se trouve sur YouTube, avec la chaîne l'ICEPien,
17:41 sur les réseaux sociaux, Twitter, Instagram.
17:43 Et on essaie de poster une vidéo.
17:46 Alors là, cette année, on va essayer de poster une vidéo toutes les deux semaines.
17:49 Et donc, voilà, vous pourrez nous retrouver…
17:50 – Sur Facebook aussi ?
17:51 – Sur Facebook, oui, on est en train de remettre en place sur Facebook.
17:54 – J'ai vu cela, j'ai vu cela.
17:55 On parlait de promotion, puisque vous avez encore une minute.
17:58 Si vous avez une promotion à faire de l'ICEP, vous diriez quoi ?
18:00 Qu'il y a des inscriptions, peut-être, par exemple ?
18:03 – Oui, alors je dirais que pour toutes les personnes
18:05 qui sont à la recherche d'une formation Bac+4, Bac+5,
18:08 n'hésitez pas, les inscriptions sont ouvertes, n'hésitez pas.
18:13 C'est une formation qui est très enrichissante.
18:16 Donc, sautez le pas.
18:18 – Sautez le pas ? Bon, alors écoutez, on va rester sur cette notion-là.
18:21 Merci à vous, merci à Clément, bien sûr, merci à vous, Mathéo.
18:24 Merci à vous, François, surtout d'être venu nous voir.
18:27 Et puis, vous avez eu une relation de cette école qui est à Lyon
18:31 et qui fait souvent parler d'elle.
18:33 Merci à vous.
18:34 [Musique]
18:38 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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